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 Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.

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MessageSujet: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 15:25

« Quand les démons veulent produire les forfaits les plus noirs, ils les présentent d'abord sous des dehors célestes. » W. Shakespeare
Spinelle Bluenn Lehane

Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. 531137signak7
© CYCY-CYCY


Prelude

date et lieu de naissance. Décembre 1581, le jour exact est inconnu.
nationalité. anglaise
nom de votre vampire. Sevastian…
date de la marque. Avril 1599
état civil. Jadis mariée de force avec Sevastian, elle espérait être veuve mais apparemment…C’est mal barré.
lieu d'habitation. Un appartement dans le District.
métier. Barmaid au Hardware Roadhouse
étiquette qui vous est collé.
Bluenn a toujours eu l’habitude de se faire discrète, ayant passé sa vie à échapper à Sevastian. On ne la connaît pas bien, elle est secrète et essaie de s’ouvrir davantage. Le patron du Hardware lui a sauvé la vie en la laissant bosser et surtout en lui permettant de garder ses vêtements –pas comme les bars où elle a voulu bosser avant- même s’il l’a trouvée bizarre sur le coup. Elle n’ose pas encore se faire des amis ou trop de relations, elle a toujours peur de voir Sevastian surgir au coin de la rue et les tuer à nouveau. Elle se remet du traumatisme petit à petit…En résumer elle est discrète et semble timide, mais ne la cherchez pas, elle sait se défendre !


Spoiler:


Dernière édition par S. Bluenn Lehane le 25/2/2011, 18:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 15:29

I. I want know who you are

traits de caractère.

Jadis, Bluenn était une fille joyeuse et pleine de vie. Elle adorait le soleil, jouait toujours avec ses amis même lorsqu’il fallait travailler. Serviable, elle n’hésitait jamais à aider sa mère dans les tâches quotidienne. Rayonnante et peut-être un peu naïve, pour elle le bonheur ressemblait à la vie qu’elle menait bien qu’elle n’ai pas beaucoup d’argents. Comme toutes les jeunes filles de son âge, elle voulait se marier, fonder sa propre famille. Sa rencontre avec Sevastian a révélé certains côtés sombres chez elle…
Tout d’abord, elle est devenue quelque peu colérique, ce qui lui a posé de nombreux problèmes par rapport à ses pouvoirs qui réagissaient en fonction de ses émotions. Ses colères sont violentes, ravageuses et on peut même dire brûlante. A cela s’ajoute de nombreuses autres choses, comme une méfiance naturelle développée au bout de quatre siècles de « service ». Elle n’arrive plus à faire confiance à qui que ce soit, trop terrifiée, trop…Traumatisée. Elle ne se laisse pas facilement approcher et, bien qu’aujourd’hui elle travaille à changer cela, il lui reste encore beaucoup à faire. Paranoïaque serait également un bon adjectif pour la qualifier. Quand on a passé quatre siècles à fuir, à se cacher et à avoir peur de son ombre, on peut comprendre que la tendance ne disparaît pas en un an. Ne l’approchez jamais silencieusement par derrière, n’essayez pas de lui faire peur ou de la surprendre, ne la suivez pas, elle risque d’avoir une réaction disproportionnée, elle serait même capable de vous cramer d’abord et de poser les questions ensuite.

On peut dire sans trop s’avancer qu’elle a développé un caractère « de merde ». Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, jamais, sauf…Par les humains. Parce qu’étrangement, elle peut tenir tête à n’importe quelle Cess, l’envoyer se faire cuire un œuf, même se battre avec, en mettant en pratique tout ce qu’elle a pu apprendre mais les humains, c’est différent. Elle n’en a plus vraiment fréquenté depuis son marquage, trop occupé à fuir et quand elle en fréquentait, ils mourraient. Elle n’est pas très à l’aise en société, non pas qu’elle soit asociale mais elle doit tout réapprendre et c’est loin d’être facile pour une jeune fille seule, coincée dans un aspect d’adolescente de dix-huit ans.
Quand on dit caractère de merde, ce n’est pas uniquement sur la répartie. C’est une putain d’emmerdeuse. Du temps de Sevastian, elle passait ses journées à l’insulter, à lui trouver des surnoms ridicules, bref à se comporter à la limite comme une gamine. Une gamine, ou un animal enragé. Durant toute une période, elle a eu la dépression violente et de nombreux vampires ont pris feu sans comprendre ce qui leurs arrivait, au point qu’on du l’isoler avant qu’elle ne crame tout.

Ce pouvoir, la pyrokinésie, semble être assortis à ce qu’elle était jadis, à son tempérament tout feu tout flamme. Dés l’instant où elle a assisté au massacre de son village, quelque chose a éclaté en elle, comme si sa vraie nature avait été enfermée quelque part très profondément et n’attendait que le bon choc pour se rouvrir. Elle est comme la flamme, sauvage, indomptable et dangereuse. Sevastian a tout fais pour la mater, et il était en train de réussir. Heureusement qu’elle l’a brûlé vif, sinon elle n’osait pas imaginer ce qu’elle serait devenue.

Lorsqu’elle est désespérée, elle est irréfléchie. Comme tout le monde vous allez me dire, mais elle, c’est extrême. Iriez-vous jusqu’à pratiquer un rituel de magie noire pour invoquer un démon et lui demander de vous rendre vos pouvoirs ? J’ai comme un doute…Obstinée, elle se fiche du danger, elle ne recule devant rien quand c’est pour survivre et accomplir une vengeance vieille de presque cinq siècles.

Aujourd’hui, elle met son caractère de côté et essaie d’être une fille douce et sympathique, un peu timide et certes très bizarre mais tout de même agréable…Jusqu’à ce que quelqu’un fasse à nouveau sauter la serrure.

occupation diurne.

Avant, Bluenn était une nocturne pure et dure, surtout dans les périodes où elle fuyait. Elle n’osait pas dormir la nuit, de peur que Sev’ la rattrape. Depuis qu’elle le pense mort, elle a petit à petit reprit un rythme normal. Ce ne fut pas facile au début mais, désormais, le jour, elle va faire son marché, elle redécouvre le monde. Elle lit beaucoup de livres, regarde la télévision, essaie de se socialiser comme elle l’avait été jadis. Souvent, elle demande les services de jours au Hardware, elle aime voir le soleil à travers la fenêtre, comme si elle avait été séquestrée tout ce temps dans les ténèbres. Elle se dit Il n’est plus la je suis enfin tranquille. Sa vie, en bref, est redevenue extrêmement banale. Parfois, pour arrondir ses fins de mois, elle accepte un boulot en tant que détective privé ou chasseuse de prime mais essaie de se tenir éloignée au maximum des vampires, des fois…Que l’un la reconnaisse.

manie, habitudes & goût.

MANIES & HABITUDES ••
-Lorsqu’elle réfléchit, elle a tendance à jouer avec ses doigts et faire apparaître sans y penser de petites flammèches au bout.
-Elle casse tous les bibelots de son appartement après un cauchemar, pour éviter de mettre le feu.
-Changer de trottoirs lorsqu’elle croise un vampire.
-Regarder chaque jour le soleil bien en face.
-Dormir avec une veilleuse.

AIME ••
-Travailler légalement
-Les téléphones portables
-Aller s’acheter des vêtements seule
-Ne plus avoir à regarder sans arrêt derrière elle
-Les journées ensoleillées
-Lire un manga
-Ecouter du rock joyeux
-Apprendre de nouveaux petits sorts de dissimulation
-Lire des bouquins de sorcelleries
-Dessiner des symboles magiques un peu partout
-Toutes les autres Cess

AIME PAS ••
-Les vampires, elle ne se sent pas à l’aise.
-Les gens qui essaient à tout prix de savoir pourquoi elle a des cicatrices, elle ne sait jamais quoi répondre.
-Les hommes qui lui mettent la main aux fesses, elle a toujours peur de voir Sevastian arriver et les tuer, même en plein jours.
-Les livres fantastiques, elle a eu assez de vampire pour un million de vies.
-L’inconnu, elle est très curieuse et veut tout savoir.
-La nuit, elle est morte de peur.
-Une foule trop dense la met extrêmement mal à l’aise.
-Être assise dos à la porte.
-Les cimetières, elle en a soupé.

relation avec votre vampire.

Bluenn n’a pas choisis d’être marquée, que du contraire. Son vampire l’a poursuivie, l’a isolée en tuant tous ceux à qui elle pouvait se fier, il l’a même épousée de force dans une parodie macabre de mariage, un mariage qui aurait du être le sien avec un autre homme, tout à fais humain. Elle l’a ensuite fuit, après qu’il lui eu posé deux marques, mettant le feu à l’église avec ses pouvoirs qu’elle contrôlait mal. Il lui posa la troisième marque un mois plus tard, s’amusant comme un chat avec une souris, à la pourchasser juste assez pour qu’elle ne se sente jamais en sécurité et devienne folle. Grâce à une sorcière, elle parvint à le semer huit long mois ce qui fait de la quatrième marque la plus douloureuse et traumatisante des expériences. Elle passa les siècles suivant à le fuir, encore et toujours, et lui à la rattraper, la punir…Pour finalement en venir à la mort, lorsqu’elle mit le feu à leur Manoir après l’avoir surpris avec d’autres, folle de rage sans qu’elle ne veuille s’avouer pourquoi. Aujourd’hui, elle le croit mort, elle l’espère de tout son cœur mais la nuit, il lui arrive encore de se réveiller en sueur, après d’horribles cauchemars où elle l’entend hurler, et la, elle casse tous les bibelots qui lui tombent sous la main, refusant d’avouer qu’elle s’en veut et qu’elle…Avait fini par s’attacher à lui ? Bluenn refuse de réfléchir au passé, elle veut se focaliser sur l’avenir.

magie utilisée.

La mère de Bluenn était une sorcière élémentale et il semble que sa pyrokinésie naturelle vienne de la. En devenant marquée, elle a du passer un pacte avec un démon pour récupérer ses pouvoirs, seuls remparts selon elle contre la folie de Sevastian, seuls moyens qu’elle avait alors de se défendre. Elle a pratiqué une magie extrêmement noire avec l’aide d’une sorcière française morte dans le rituel. Elle a récupéré ses livres, du moins les plus intéressant et s’est tirée avec. Cette femme lui a également appris des sortilèges de dissimulations, qui lui servirent à échapper à Sevastian mais jamais très longtemps, hélas…
Sur le fond c’est une sorcière plutôt minime qui ne compte même pas aux yeux de la Blanche Confrérie et pour cause ils ignoreraient son existence. Mais rien ne dit qu’elle ne puisse progresser puisque son pacte démoniaque le lui permet…Et ça arrangerait pas mal son démon.

conviction.

Pour Bluenn, la révélation a été une chose de bénéfique du moins à partir du moment où elle a été « libre ». On ne la regarde plus de façon étrange lorsqu’il lui arrive d’allumer une cigarette avec son doigt sans y penser, ou de jouer avec une flammèche lorsqu’elle réfléchit. Les gens sont beaucoup plus ouvert depuis qu’ils savent avec quoi ils vivent. Elle aime aussi ce fait, les humains normaux sont au courant et ne doivent pas attendre de vivre un drame pour tout savoir…Et des organismes du gouvernement sont la pour les protéger. Elle voit beaucoup de côté positif à cette révélation mais ça la gêne de voir des humains se donner volontairement à des vampires. Elle sait qu’ils ne sont pas tous comme Sev’, mais il n’empêche…Elle a toujours envie de les éloigner de force.

signes particuliers.

En guise d’alliance, Bluenn a reçu une marque au fer rouge. Elle a la lettre « S » imprimée dans la chair comme un serpent vicieux…Sans parler de plusieurs cicatrices si profonde –et datant d’avant sa dernière marque- que le pouvoir vampirique ne les a jamais fais disparaître..
Autre signe particulier, Bluenn est une pyrokinésiste. Elle sait créer des flammes et les contrôler. Au début c’était un pouvoir extrêmement instable (voir dans l’histoire) mais elle a petit à petit apprit à le contrôler. Aujourd’hui, elle essaie de ne plus s’en servir autant qu’avant pour mieux pouvoir s’intégrer, surtout quand elle pense que c’est ce pouvoir qui lui a valu quatre siècles d’Enfer.
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 15:36

Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Freddy-effy-cook-o
I. Le feu
Un soleil descendant avec une infinie douceur, privant peu à peu les habitants de ce village de sa lueur salvatrice. Une enfant court avec un seau de bois jusqu’à la rivière, elle rit. Elle a presque seize ans, c’est une paysanne et elle est heureuse dans sa vie. Rien n’est compliqué, elle aime Dieu comme on le lui a appris, elle est altruiste et serviable, on l’apprécie beaucoup. Cet après-midi là, sa mère préparait un maigre repas et l’avait chargée d’aller chercher de l’eau à la rivière, deux kilomètres plus loin. Embarquant son meilleur ami dans son sillage, les deux enfants, ou plutôt adolescent, firent la course jusqu’à la rivière. Ils furent vite essoufflés, et ce fut la petite fille qui l’emporta en usant de la ruse. Sur le restant du chemin, le garçon boudait, trouvant que ce n’était pas juste, qu’elle était une tricheuse et que tricher était mal. Ils avaient passé du temps dans la rivière, ils s’y étaient baignés, ils étaient encore mouillé mais heureusement, c’était l’été. Ils ne risquaient pas d’attraper une maladie qui les tuerait. A un peu plus de cinq cent mètres du village, ils entendirent des hurlements. « N’y vas pas, Spi ! Ce sont sûrement des pillards, tu vas te faire tuer ! » La jeune fille secoua la tête. « Ma mère est la, et mes deux sœurs ! Je ne peux pas… » il l’attrapa par le bras. « Et qu’est ce que tu vas faire, hormis te faire tuer ? Ou pire, capturer, violer…Ce sont des sauvages, ne les approche pas ! » Elle entendit une petite fille hurler, et elle fut certaine d’avoir reconnu la voix de sa sœur cadette. Se précipitant, mue par la terreur d’arriver trop tard ou d’assister à un massacre encore pire, elle courut plus vite que jamais et tomba face à quelque chose de bien pire que l’Enfer.

C’était un homme, ou plutôt, un adolescent qui semblait avoir son âge, de sexe masculin. Il se tenait debout au milieu d’une marre de sang, tel un démon tout droit sortit de l’Enfer. Il avait le corps sans vie d’une petite fille entre ses doigts, et il la vidait de son sang. Il balança le cadavre sur le sol et s’empara d’une femme plus âgée qui tenait une seconde fillette. Sa mère…Sa mère ! Sa sœur ! Et son autre sœur, déjà morte. Sa mère hurla en latin, ce qui ressemblait à une incantation. Le démon recula en grimaçant puis se mit à rire et à parler dans une langue étrange, aux intonations musicales et dures à la fois. Sa mère lui répondit dans la même langue et il éclata de rire avant de lui briser la nuque, purement et simplement, puis de s’emparer de sa petite sœur. Elle ne parvenait pas à se détacher de cette image chaotique…Ses yeux étaient fixés sur ce village, dans lequel elle avait grandit. Sur les corps de tous ces gens, qui n’étaient plus rien désormais. Sur ce sang, sur cette violence…Quelque chose se rompit à l’intérieur d’elle. Elle hurla. « NE LA TOUCHE PAS ! » Elle tendit la main et une gerbe de flammes en sortit. Tout son corps s’enflamma et il y eut une explosion. Tout le village déjà détruit prit feu, comme si le sang était un combustible. Elle entendit le démon grogner, mais rien n’importait plus désormais. Une petite fille pleurait, sa sœur. Mais elle n’entendait pas vraiment. Toujours brûlante, elle s’assit au centre du brasier et se mit à pleurer. Thomas vint vers elle et posa sa main sur son épaule. Il la retira, se brûlant. « Qu’est ce que… » Elle tourna vers elle un visage vide de toute expression. Une flamme, si réelle que s’en était perturbant, brûlait dans ses yeux. Il recula. « So…Sorcière ! Démon, c’est toi qui…Ca ! Comment as-tu… » La colère la reprit, comme si elle ne l’avait jamais quitté. Non, ce n’était pas elle ! C’était cet autre démon, qui avait bu le sang de sa sœur, tué sa mère, et sa mère…Et les autres…Et…Tout…Elle tendit la main pour le rattraper et lui expliquer, en colère, perdue. Quand elle toucha sa peau, elle s’embrasa. Thomas hurla, elle le lâcha mais c’était trop tard. Il s’enflamma sans qu’il puisse contenir le feu et mourut.

L’odeur de la chair brûlée était horrible. La fillette sentit un haut le cœur lui venir et elle vomit tout ce qu’elle avait pu avaler. De la bille coulait encore de sa bouche. « C’est fini…Spiny…Fini ? Fini ? je peux ouvrir les yeux ? maman m’a dis…Spiny ? » Sa sœur…Elle n’avait que quatre ans. Spinelle voulu tendre la main vers elle mais elle se ravisa. Elle se laissa tomber sur le sol et se mit à pleurer. Qui était le démon, au final ?

II. Mariage
Quatre mois ont passé, et elle rêve encore, l’enfant. Elle reste des heures couchée sur un lit, chez sa tante londonienne. Elle ne bouge pas, elle fixe le plafond et se demande si ce n’est pas un mauvais rêve. Si ce feu n’était pas un coup du démon plutôt que d’elle-même. Elle n’a plus éprouvée de grandes colères, elle n’est pas certaine, mais elle préfère faire comme si de rien n’était. Sa sœur dort souvent tout contre elle, Celes. Elle est fragile, elle se remet à peine d’une maladie qui n’a pas cessé de la faire tousser. Le médecin a dit à sa tante que la petite ne deviendra sûrement jamais adulte. En plein milieu de la nuit, l’un se réveille en hurlant après des cauchemars, et entraîne l’autre dans sa chute...

Je pense à ce que ma tante m'a annoncé, il y a une semaine. Je t’ai trouvé un bon parti, tu pourras te marier et oublier cette tragédie. Et prendre ta sœur avec toi. Ma tante n’est pas extrêmement riche, deux bouches à nourrir, en plus de ses deux fils et de son mari malade, c’est beaucoup trop. Un bourgeois semblait intéressé par moi. Je n'ai rien répondu, je savais que mon avis ne comptait pas et, de toute façon, je ne voulais être une charge pour quiconque. A presque dix-sept ans, il était grand temps que je me marie, même si je n'étais pas vraiment prête, même si je craignais du fond du coeur que cet homme inconnu rejette ma petite soeur adorée. Je craignais...Je craignais des tas de choses, mais surtout de revoir ce démon. Ce démon, qui vivait dans mes cauchemars. Il semblait si réel…J'avais inventé une histoire, des pillards. On avait demandé à Celes, mais l'enfant avait fermé les yeux, elle ne voulait pas se souvenir. Que diraient les gens, si je parlais de ce démon? Sorcière, comme Thomas ? Non, je ne voulais pas être brûlée vive, c’était ma pire crainte. Mais pourrais-je vraiment brûler? Je balayais toujours cette question d'un revers de la main. Je n'étais pas une sorcière...

Le jour de l’union arriva. Je ne souriais pas, et ne partageais pas vraiment l’enthousiasme de ma tante, ne trouvais pas la robe blanche extraordinairement belle ni de superbe facture. Je m'en fichais, je risquais de la brûler de toute façon, si je ne faisais pas attention. Du moins le pensais-je. Ma petite sœur non plus, ne souriait pas beaucoup. Sauf pour faire semblant, quand il fallait. A cinq ans, l’enfant était plus douée que moi pour feindre le bonheur. C’était désespérant.
Ma tante me laissa devant le miroir, lui disant qu’elle attendrait en bas de l’escalier pour me conduire à mon époux. J'acquiesçais. Ma petite sœur grimpa sur mes genoux. « Je t’aime, Spiny. » Je souris. C’était plus facile pour elle de m'appeler Spiny –en référence à Spinelle, mon premier prénom- que Bluenn –qu’elle devait prononcer Blowne. « Moi aussi ma petite puce. Tu verras, là, on devrait être bien…Plus personne ne nous ennuiera, jamais. » La petite fille se mordit la lèvre. « Et il n’y aura plus de feu ? » l’enfant était terrifiée par la moindre petite bougie, à présent. J'eus un pincement au coeur. C'était ma faute... « Non ma chérie, plus de feu. » l’enfant sembla me croire sur parole. Elle déposa un bisou sur ma joue et s’en alla par la porte. Quelques minutes plus tard, je trouvais la force de descendre et d’affronter mon destin. J'avais rencontré l’homme quelques fois, il semblait gentil quoi qu’un peu présomptueux. Mais peu m'importait : il saurait prendre soin de Celes. C'était pour cela, qu'elle consentait à une union qui ne l'intéressait pas...Pour sa soeur.

Je me dirigeais vers l'escalier mais n'entendis ni le brouhaha des conversations, ni même des chuchotis. Et pour cause ; le hall était vide. Je fronçais les sourcils. Peut-être qu’ils en avaient eu assez de m’attendre et étaient allés dans le salon de réception directement, où le prête allait officier – l’église serait pour plus tard. Tenant mes jupons relevés d’une main, je poussais la porte de l'autre et m'arrêtais net.
La salle avait été repeinte en rouge. Et pas par désir de quiconque. Du sang éclaboussait les murs, du sang, des viscères, des petits morceaux d’humains. Le spectacle était si horrible que je ne voyais pas vraiment, mon cerveau refusant de comprendre. Je fis un pas en avant, et butais sur quelque chose. Je baissais les yeux, et la vis...Une petite tête, la tête d’une fillette de cinq ans à peine.
Je levais les yeux vers l’autel, où se tenait un homme vêtu tout en noir, semblant sortit d’une étrange contrée qui ne connaissait rien à la mode anglaise, du moins pas les notions que je pouvais avoir. Le prêtre était devait lui, il tremblait de tous ses membres. Pire : il était livide comme un cadavre mais bien vivant. Le seul à avoir échappé à ce carnage. Les mots restaient bloqués dans ma gorge « J’ai faillis attendre. » Une voix mélodieuse, profonde…Etrange. Je la sentais vibrer au fond de moi. « J’ai donc procédé à une sélection parmi les invités, et en premier lieu, j’ai changé l’époux. Il n’était pas à mon goût, mais son sang avait un petit quelque chose tout de même. La petite par contre…Elle était sublime ! Aussi délicieuse que sa mère. Le côté sorcière, j’imagine. » Je n'écoutais pas, du moins pas totalement, ou juste à moitié ou…Peu importe. « Allons, viens. » Il me tendit la main. Je le regardais et mon corps réagit avant moi. Je pris cette main et le vampire la retira aussitôt. Une odeur de brûlé envahit la pièce, le vampire sembla être extrêmement content. « Tu n’as rien perdu de ton brûlant ! Parfait…Mais ne recommence pas sur moi, ou je risque de me fâcher. » Je regardais le prêtre. Il allait tourner de l’œil.. Maintenant. Il tomba dans les pommes. Le vampire soupira. « Ces hommes d’Eglise sont si peu…Mf. Bien en attendant qu’il se réveille, passons au plus intéressant. » En une seconde, je me retrouvais écrasée contre l’un des murs du salon de réception. Mon dos me faisait mal, un filet de sang tâchait la blancheur de ma robe. Le démon prit mon cou et serra. « Tu vas être à moi, m’appartenir. N’est-ce pas ? A moi… » il découvrit ses canines qui semblaient immenses, même pour moi, et les enfonça dans son cou.Je criais, premier signe de réaction depuis le début et essayais de me défendre. Je posais les mains sur le vampire mais il ne semblait pas vouloir brûler. Pourquoi ? Il suçait son sang, j'étais en danger, et cette…Malédiction ne réagissait pas ?! J'étais morte de peur, et j'apprendrais plus tard que la peur bloquait tout...Il manquait la rage.

A mesure qu’il buvait mon sang, je sentais que quelque chose clochait en moi. Je me sentais différente, à mesure qu’il continuait son rituel d’infâme démon. Je lui donnais des coups de pieds, de poings et finalement il me lâcha. « Il se réveille. » Qui ? Ah, j'avais oublié le prêtre. Il me prit et me força à rester debout à côté de lui pendant qu’il…Nous mariait ? N’étais-ce pas ridicule ? Mais je n'étais pas en état de rire. Ma tête tournait, mais je sentais que les blessures dans mon dos cessait de saigner. Que m'avait-il fais? « Ma…Mademoiselle voulez-vous euh…unir votre…Au destin de…de ce… » Le démon répondit à sa place. « De ce vampire, et je ne vois pas pourquoi elle dirait non. » Je voyais au moins un millions de raisons, dont l’une des principales était l’état de cette pièce. Mais je ne dis rien. Ce serait bien trop...Facile. « Notre Père qui êtes aux Cieux pardonnez moi mon offense, pardonnez moi d’unir deux démons dans votre noble église pardonnez moi de… » Le vampire le frappa, l’homme poussa un cri. « Termine. » Sa voix avait changé, comme un grognement. Il nous déclara marié sous le regard de Dieux, ce qui fit rire le démon, le vampire plutôt…Cette créature qui suçait du sang. Cela semblait logique. C’était une histoire que les grands-mères racontaient pour effrayer les petits enfants, Je n'aurais jamais pensé qu'ils pouvaient exister. Mais, en même temps, je n'avais jamais pensé que ma mère aurait pu être une sorcière.

Le prêtre rejoignit bientôt les autres convives et le vampire se tourna vers moi, canines dehors. « Je t’en ai posé une, plus que trois. »

Une quoi ? Je ne voulais pas attendre de le savoir. J'étais morte de peur, mais le voir tuer un homme de sang froid m'avait donné une certaine rage. Surtout en pensant qu’il avait agit de la sorte pour ma sœur, innocente qui n’avait rien avoir dans cette histoire…Et quelle histoire ? Je reculais, le vampire sembla s’en amuser, avançant à mesure. Je me trouvais dos à la porte quand le coup partit. J'hurlais, hurlais pour toute la douleur, pour ma mère, mes deux sœurs, ma tante, mon village, le monde entier. J'hurlais et à mesure, une déferlante de feu prit le Manoir. Je passais à travers, comme si j'étais la reine des flammes et que mes sujets courbaient l’échine. Je courus jusqu’à la porte, mariée sanglante. Courus aussi loin que je le pus dans la forêt, et la voix du vampire raisonnait encore dans la nuit, l’avertissement qu’il avait lancé alors que je venais de le coincer dans un cercle de flammes. Tu m’appartiens, je te traquerais jusqu’à la mort !


Dernière édition par S. Bluenn Lehane le 22/2/2011, 19:54, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 15:36

III. La Traque
Ce qui se passa ensuite reste une étape floue dans ma tête. Il est certain que je quittais l’Angleterre, dans une sorte d'état second, sans doute grâce à un bateau en partance pour la France. Le démon à ma poursuite, il mit moins d’un mois pour me rattraper et m'apposer une seconde marque bien que j'ignorais exactement de quoi il s'agissait. Arrivé sur la côté, je fuis Paris pour l’Espagne où je rencontrais un vieil homme qui m'apprit un maximum de choses sur les vampires, comment les tuer et surtout ce qui m'arrivait. Je ne lui parlais jamais de mes pouvoirs, sans doute parce qu’il m'avoua être un ancien traqueur de créatures surnaturelles, précisément ce que j'étais. Lorsque je sentis Sevastian –j'avais entre temps appris son nom- se rapprocher, je quittais la capitale espagnole pour les terres autrichiennes, puis l’Italie. C’est là que je rencontrais une sorcière native de France, du nom de Françoise, qui m'apprit quelques sorts de dissimulations qui fonctionnèrent assez bien pendant un mois, mais…Le vampire était très fort. A chaque fois qu’il me rattrapait, il faisait mine de m’enfermer sans jamais vraiment bien fermer. Soit il était trop sur de lui, soit c’était de la stupidité, je ne voulais pas le savoir. Je m'arrangeais toujours pour filer durant la journée et changer de territoire le plus vite possible. Je savais désormais qu'il ne me restait qu'une marque…Je trouvais Françoise, et demandais des sorts plus puissants pour me cacher. La sorcière m'affirma que l’entraînement nécessaire aux autres sortilèges serait trop long, J'insistais, devins presque menaçante et dévoilais mes dons. Françoise eut l’air de comprendre quelque chose qui m'échappait et me donna ce que je désirais.
Pour l’ultime marque, le vampire mit près de sept mois à me retrouver.

J'évitais soigneusement la Russie, ayant fini par identifier l’accent de son persécuteur. J'étais revenue en France, où une connaissance m’aidait à maîtriser l’art du maniement des armes blanches, bien décidée à tuer ce maudit vampire un jour ou l’autre. La nuit tombait, et, comme d’habitude, mes angoisses revenaient au galop. Voila presque deux ans que tout cela était arrivé, et je n'avais pas vieillit, pas changé, rien. Je craignais qu’il ne veuille me transformer, mais le vieil homme m'avait expliqué qu’il cherchait plutôt à faire de moi sa servante humaine. Pourquoi, ça, l’homme ne le savait pas mais moi, si. Je savais que ce jour-là, au village, lorsque son pouvoir s’était dévoilé, j'avais signé seule mon arrêt de mort. Ou plutôt de liberté.
Je terminais de m'entraîner dans la petite cour en lorraine quand quelque chose m’alerta. Je me demandais bien pourquoi je ne l'avais pas sentis plus tôt, mais ça semblait clair…Mes sorts fonctionnaient-ils à double sens ? Françoise m’avait prévenue, c’était possible, je ne maîtrisais pas encore bien cette magie de camouflage. « Enfin. » la voix, sa voix. Mon corps se raidit et je sentis ma température augmenter. Je tournais vers lui des yeux remplit de flammes presque infernales. « N’approche pas ou je te crame. » Mensonge. Mon pouvoir ne fonctionnait plus très bien, enfin, il n’avait jamais bien fonctionné…Françoise m'avait dis que ça arriverait sans aucuns doutes, qu’avec l’ultime marque, je ne pourrais sûrement plus user de mes sorts de dissimulations. Tout serait détraqué, je perdrais mes dons. Elle avait été étonnée que ça ne soit pas déjà le cas.

Le vampire n’écoutait pourtant pas, et continuait d’avancer. Il n’entrait pas dans l’habitation en elle-même et n’avait donc pas besoin d’une invitation. Aubergnac semblait avoir sentit un danger quelconque car il vint se poster près de la fenêtre, sans que le vampire ne l’ai apparemment remarqué. « Longtemps, trop longtemps…Pourquoi tu as disparus pendant huit mois ? Je ne te sentais plus parfois, tu m’as laissé tout seul Bluenn ! » Ca ressemblait aux reproches d’un enfant. Un enfant d’un sadisme inégalé…Je déglutis et reculais. Puis se reprit. Non, je devais me battre ! Je pris une épée et me mis en garde. Le vampire la regarda, puis il rit. « Non, ce n’est pas l’heure de jouer pour toi…C’est mon tour, mon tour depuis longtemps mais tu as triché ! » Il semblait en plein délire lorsqu’il m’empoigna pour me plaquer contre lui, sa bouche forçant les barrières de la mienne avec une telle violence que ses canines ouvrirent ma lèvre. Il se mit à la sucer, tandis que je me débattais. Aubergnac était un gentilhomme, qui ne pouvait pas rester ainsi alors qu’une femme se faisait agresser…Il se jeta sur le vampire, mais le combat ne dura pas et il finit vite le corps en lambeau, comme toutes les victimes de Sevastian. Passablement excité, semblait-il, par cette tentative de sauvetage, le vampire se tourna vers sa victime - à savoir moi- et montra des canines. Il se jeta sur moi et arracha le bas de ma robe, mes dessous, tout. Il écarta mes cuisses, sans que je n'y puisse rien, il entra de force à l'intérieur de moi.
Moi qui était, à dix huit ans, toujours vierge.

J'hurlais de douleur, une larme perla au coin de mes yeux. Le monstre s’enfonça dans ma gorge aussi profondément qu’en moi, m'arrachant des cris de douleur…Et d’autres choses. Une chaleur montait, dans mon ventre, à mesure que le supplice se prolongeait. Etais-ce réellement mon destin, d’appartenir à une brute comme lui ? Et d’être à sa merci ? Quelque chose se passait, alors qu’il me violait –ou pas vraiment ? Quoi qu’il en soit, une explosion de pouvoir, je sentis nos auras se mêler, encore plus fort que quand il m’avait forcé à boire son sang. Il réitéra l’expérience, et j'essayais de lui arracher le cou sans beaucoup de succès. Cela le fit rire, et, en colère, je m'attendais à ce que le feu émerge de moi…Mais il n’y avait plus rien. Je me mordis la lèvre et essayais de l'invoquer, encore et encore, si fort que j'en arrivais presque à oublier la divine douleur dans le bas de mon ventre...Mais non rien. Plus rien... Le vampire y allait avec brutalité, dans cette petite cour privée du dix septième siècle, à la tombée de la nuit. Il m'arrachait des cris, il grognait comme une bête, et je me à gémir. J'en pleurais, tant je me dégoûtais d'aimer cette expérience, surtout avec lui. Meutrier de ma mon village, de ma mère, de mes soeurs....Et si je tombais enceinte? Heureusement c’était impossible et j'en étais heureuse. Le monstre lui arracherait sans doutes la tête au moindre bruit de travers. « Lâche moi, pitié, laisse moi…Tue moi… » Il me susurra quelque chose à l’oreille, une langue que je ne comprenais pas mais reconnaissait. Du russe…Je savais que je ne voulais pas connaître la traduction, alors je fermais les yeux lorsque les canines du vampire s’enfonçaient dans un autre endroit de mon corps. Je perdis connaissance, du moins ne me souvenais-je pas de la suite des évènements. Blocage intentionnel? Je n'en savais rien. Je n'ouvris les yeux que quatre jours plus tard, dans une sorte de Manoir, dans un endroit impossible à identifier. J'étais couverte de bandages, j'avais mal partout. lorsque je bougeais l'une des bandes, je vis des traces de morsures et de coups si profondes que je faillis vomir. Certaines ne disparaitraient sans doute jamais...
Pour une éternité à me rappeler…Que désormais, je lui appartenais totalement

IV. Invocation
La peur me tenait au ventre, à la peau, au corps. Je devais me calmer, absolument, au risque que Sevastian se réveille. C’est idiot, il vient juste de s’endormir pour la journée, calme toi ! J’avais essayé, de lui planter un pieu dans le cœur mais je n’avais pas réussi. Je me rassurais en me disant que c’était uniquement une question de fierté, que je devais le vaincre en combat loyal pour ne pas s’abaisser à son niveau. Pourtant, je n’étais pas bête…Mais parfois, il est plus facile d’ignorer la vérité.
Trois mois plus tôt, je recevais ma dernière marque. J’avais été sage, lui faisant croire que j’abandonnais la partie. Lorsqu’il avait le dos tourné, j’essayais de me servir de mes pouvoirs, de réactiver la magie en moi, ma magie du feu, sans y parvenir. La journée, je m’obstinais sur cela et à faire passer des plis secrets à Françoise. La nuit, j’écartais sagement les cuisses. J’avais apprit à apprécier le sexe, et à ne plus rougir de tout ce qu’il pouvait demander comme folies. Je me rebellais encore un peu, pour faire bonne figure et qu’il ne se doute de rien. Aujourd’hui, c’était le moment de passer à l’action…
Je devais rejoindre Françoise sur une propriété à quelques kilomètres de l’endroit où je me trouvais. La sorcière avait dit connaître un moyen pour me rendre mes pouvoirs, J’avais sauté sur l’occasion. Je savais que le vampire me tuerait s’il apprenait que mes pouvoirs avaient disparus. Je ne voulais pas mourir, pas sans l’entraîner avec moi dans sa tombe –j’ignorais alors encore énormément au sujet des marques et, à mes yeux, mes pouvoirs étaient ma seule chance.

Sortant en toute discrétion du Manoir -bien que ce soit inutile, nous n’étions que deux et Sevastian avait simplement verrouillé la porte menant à la cave pour se protéger au cas où- je volais un cheval à un fermier plus loin et le fit galoper sans relâche jusqu’au point de rendez-vous. Françoise m’attendait, dissimulée dans cette bâtisse délabrée, un livre noir à la main, un cercle tracé sur le sol, remplit de symboles. « Qu’est-ce que c’est ? » La sorcière acheva son cercle. « Un cercle invocateur. J’ai fais des recherches et l’unique moyen pour toi de retrouver tes pouvoirs, c’est de passer un pacte avec un démon. » mon visage devait en dire assez long sur ce que je pensais car elle enchaîna assez vite : « Je sais, tu n’aime pas l’idée. Passer d’un démon à un autre, ce n’est pas extraordinaire. Mais sans tes pouvoirs, tu es vulnérable face à Sevastian et ce n’est pas la ce que tu désires. Fais moi confiance, tu es intelligente, tu ne te laisseras certainement pas amadouée. Les démons sont de vils créatures, négocie bien. » Il semblait que Françoise avait décidé pour moi et, tandis qu’elle achevait la préparation du rituel, je me demandais si ça valait bel et bien le coup…Puis je jugeais ne pas avoir le choix de toute façon. La sorcière attendait mon accord pour entamer les incantations, je le lui donnais d’un bref signe de tête. J’aurais voulu l’aider, mais j’avais perdu mes maigres pouvoirs de sorcières à cause des marques. Ainsi que mon don de pyro. Je tenais absolument à tout récupérer. C’est la seule solution m’admonestais-je.

Il fallut une bonne dizaine de minutes pour que le démon apparaisse dans le cercle. Il ne ressemblait en rien au monstre cornu, avec des pieds de bouc et une queue de diable. C’était un jeune homme assez beau aux cheveux noirs avec des traits fins. Il regarda Françoise. « Que veux-tu de moi, sorcière ? » Elle fit un signe de tête me désignant. « Je t’ai appelé pour elle, démon. Je n’ai pas besoin de l’Enfer. » le démon rit. « Pour le moment ! ( il se tourna vers moi et eut une moue déçue) Je ne pourrais pas prendre ton âme ! Mais peut-être est-ce la ce qui t’amène à faire appel à moi ? Tu veux ta liberté ? Je ne peux pas te l’accorder. » Je secouais vivement la tête. « Ces marques démoniaques m’ont ôté mes pouvoirs, et j’en ai besoin pour combattre le vampire qui m’a enchaîné à lui. Je dois venger énormément d’innocents. » Le démon prit un air dégoûté. « C’est l’altruisme qui te pousse à appeler les Enfers ? Il va falloir faire mieux que ça…Je vois une haine dévorante à l’intérieur de ton cœur, mais pas uniquement. Tu souffres, tu as mal, tout ça par sa faute et pourtant… » oubliant presque qu’il s’agissait d’un démon, je le coupais. « Vous pouvez faire quelque chose ou non ? » Il fit mine de réfléchir. « Ton âme est indisponible, ou plutôt…Elle est usée, déjà marquée, souillée. Je ne peux pas la prendre, il faudra autre chose de bien mieux si tu veux que je te rende tes pouvoirs, petite pyro. » J’haussais les épaules. « Demandez moi et je vous dis oui ou non. » Il me scrutait, mais pas comme s’il me regardait. Comme s’il lisait en moi, au plus profond de cette âme qu’il qualifiait de souillée. Puis, un sourire éclaira son visage. Il avait trouvé. « Je te propose ceci : En échange de tes pouvoirs plein et entier et de la capacité d’en acquérir de nouveaux ou de les développer, je veux que tu m’accordes le droit de te demander trois souhaits par an en plus de te posséder une semaine cette dite année et de faire ce que je désire avec ton corps. »

Je me mordis la lèvre et tournais la tête vers Françoise. Une goutte de sueur perlait sur le front de la sorcière qui semblait peiner à maintenir le cercle dans lequel le démon était retenu. Elle articula un « dépêche toi » inaudible. Je ne savais pas. Je n’étais pas sure que le jeu en vaille vraiment la chandelle, mais j’étais désespérée et, au fond, n’avait guère le choix. « Les marqués sont vraiment immortels ? » Le démon répondit par l’affirmative : « Tant que leur vampire survit du moins. » J’hochais la tête. « Tous les dix ans, dans ce cas. » Il secoua la tête. « Cinq. » je souris, me rendant compte qu’en peu de temps j’avais acquis une certaine assurance face à des êtres surnaturels, ce qui était loin d’être le cas avec les autres humains. Je négociais avec ce démon comme s’il était un marchand d’étoffe sur le marché de Paris. « Dix, ou vous faites un plongeon directement en Enfer. Saluez le Diable pour moi, dites lui que si l’envie lui prend d’arracher Sevastian à cette terre, qu’il ne se gêne pas. » Le démon perdit un peu de son masque attirant et grogna dans ma direction « Insolente…Mais j’aime ce tempérament. Tu ne l’auras sûrement plus, bientôt. S’il ne te brise pas, je le ferais. Marché conclu, pour les dix ans. Echangeons nos sangs… » Je demandais à Françoise si la procédure était réglementaire, elle me répondit que oui. Je lui donnais mon bras, qu’il mordit et il s’ouvra le sien. Un peu de sang échangé, et je sentis une puissance phénoménale monter en moi. Je suffoquais presque. « A dans dix ans, pour ton premier paiement, Bluenn Lehane. » Je souris d’un air suffisant. « Je ne comptais pas vivre aussi longtemps, idiot. » Un sourire sadique s’affichait toujours à mesure qu’il disparaissait. « Je m’assurerais du contraire. » Et il disparut.
Françoise tourna de l’œil au même moment.


Dernière édition par S. Bluenn Lehane le 20/2/2011, 17:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 15:36

VI. Valentin
C’était dans les années 1940 que je rencontrais Valentin. Ce qui se passa entre mon pacte avec le démon et cette date n’avait que peu d’intérêt. Je tentais toujours de fuir mon bourreau, qui n’avait de cesse de me rattraper. En réalité, j’avais abandonné mais m’éclipsais toujours lors de la semaine du pacte. J’étais responsable de nombreuses morts, et je voyais tout à travers mon corps sans pour autant contrôler quoi que ce soit. Le démon –Raphaël- avait adoré la première guerre mondiale et se réjouissait de voir une autre arriver. C’est ce qu’il m’avais dis avant de disparaître, cette fois la. Au début des années 1900, je sombrais dans une grave dépression. Durant presque trois cents ans, même plus, je n’avais pas été capable de tuer Sevastian. J’avais pourtant essayé, j’avais levé des pieux au dessus de son cercueil et j’avais même frappé, mais j’évitais toujours le cœur. Mon pouvoir le touchait encore, mais ça n’était pas suffisant, je n’avais pas la volonté de le voir brûler vif. J’avais l’impression de trahir tous ceux qui étaient mort par ma faute et je me haïssais. Cette pensée m’était venue en milieu d’un après-midi pluvieux de mars. Lorsque Sevastian se réveilla le soir, il déclara vouloir rentrer en Russie.

J’avais sombré dans un mutisme affolant. Je n’avais même plus envie de l’insulter, de lui fausser compagnie, de lui créer des ennuis. Non, je voulais juste…En fait, je ne voulais rien. Dans le train, je fixais le paysage d’un air vide. Sur le bateau, je restais enfermée dans ma cabine et ne m’occupais même pas du cercueil. Il venait le soir, et il essayait d’obtenir des réactions, sans succès. Même durant le sexe, j’étais stoïque, comme frigide. Frustré, sa main s’était levé plus d’une fois et j’avais encaissé. Arrivé à Moscou, il m’abandonna dans une espèce de Manoir et disparut pendant plusieurs jours. Je sentais l’affolement, à travers notre lien, l’incompréhension, une peur panique également. J’ignorais qu’il était le frère d’un opposant au Maître de Moscou, j’ignorais bien des choses, en réalité…
Je ne me souviens plus des circonstances dans lesquelles j’ai pu rencontrer Valentin. Je me souviens simplement de son regard, qui me faisait un peu penser au mien. Il donnait l’impression d’avoir trop vécu, même si son Maître était prévenant. A mes yeux, ils formaient un couple, ce qui n’était pas réellement le cas. Mais Vassily était un maître vampire et l’avoir pour Maître aurait été simplement extraordinaire. Lors de cette réception, où j’avais été emmenée de force, je l’avais vu chuchoter quelque chose à l’oreille de son marqué en me désignant. Le serviteur avait eu une sorte de sourire, suivit d’un léger hochement de tête…

Quant à moi, je devais m’éclipser car à la tombée du jour suivant, Raphaël viendrait demander son dû et je ne voulais pas que quiconque sache ce que j’avais fais par peur. Encore moins Sevastian, j’étais persuadée qu’il serait trop heureux pour cela. Lorsque je découvris le récipient duquel je devais accomplir le rituel pour l’appeler –au risque de subir une possession forcée et une vengeance terrible- j’ignorais que j’étais observée. Mais Raphaël le remarqua très vite, même s’il n’en dit rien. Affichant sur mon visage son habituel sourire narquois, il s’éclipsa avant le réveil du Maître et se mit à chercher quelque chose de facile à faire pour bien entamer sa semaine. C’est la que je perdis connaissance…Me réveillant en Allemagne, une semaine plus tard. Dans la pièce à côté se trouvait le tyran le plus connu de l’histoire. C’était la première fois que j’ignorais ce qu’il avait fais, et je ne tenais pas à le savoir. Je n’eus pas le temps de bouger que mon propre tyran personnel apparut à la fenêtre, m’intimant de sortir. J’obéis, et je reçus ma punition une fois revenue en Russie. Forcée de rester au lit quelques jours, lorsque je reparus, j’avais toujours des bleus et des plaies. Je croisais Valentin au détour d’un couloir, et j’ignore encore aujourd’hui si j’avais imaginé son regard insistant ou non, mais je m’emballais. « Ca te va bien, de me regarder comme ça ! Comme si tu étais supérieur à moi, parce que ton Maître te traite comme un égal et pas comme un chien qui ne doit surtout pas s’éloigner de sa laisse ! Mais c’est moi, qui devrait te prendre de haut ! Tu as choisis la servitude alors que j’y ai été forcée, tu t’es laissé acheter par un maniaque qui finira par te perdre, ou se lasser, ou que sais-je ! Va te faire foutre, nécromancien de merde ! ET NE ME REGARDE PLUS JAMAIS COMME CA ! » Et avec la fureur arrive les flammes. Pour un rien, mais ma frustration devait éclater, et Valentin était la…Et Valentin prit tout. Je faillis le brûler vif, mais heureusement seuls ses vêtements et une partie superficielle de sa peau furent touché.

« Il n’y a que les gamines pour penser qu’elles sont les seules à souffrir. En effet, tu mérites que je te méprise. » Et chaque fois que son regard méprisant croisait mon chemin, je ripostais. Et chaque fois c’était un peu plus fort, un peu plus intense, au point de devenir une sorte de jeu, et de m’occuper l’esprit suffisamment pour que je ne songe plus à la douleur dans mes membres et ailleurs. J’ignore ce qu’il en était pour lui, mais il était mon seul ami, le seul que Sevastian ne pouvait toucher car il n’était pas maître, et encore moins de cette ville. Pourtant, le jour où Valentin brisa le tabou en déposant un baiser sur mes lèvres en plein milieu d’une confrontation orale, je pris peur et m’enfuis.
La nuit suivante, le frère de mon Maître tuait Vassily et prenait sa place. Valentin était mort…Du moins le croyais-je. M’enfermant à nouveau dans cet exaspérant mutisme, je ne quittais plus cette chambre du Manoir. Sevastian piquait des crises de jalousie, j’encaissais sans un mot…Jusqu’à me réveiller un jour, une belle soirée, et me dire qu’il fallait que je tourne la page ou risque que Valentin ne me regarde d’En-Bas, avec son petit air méprisant.

VI. TRAHISON
Trois soirs après cette réflexion, mes appétits revinrent. Je mangeais à nouveau, buvais aussi, et avais envie…De compagnie. En venir à souhaiter la compagnie de Sevastian me donnait envie de vomir en croisant mon reflet dans un miroir, mais après tout, peut-être devais-je accepter ce maudit destin et…Juste accepter. Dire que j’avais vendu mon…Pas vraiment mon âme, mais une partie de moi-même à un démon pour justement ne pas en arriver la. Je baissais ma garde, c’était dangereux mais sur le moment je ne me rendais pas vraiment compte. J’agissais comme si j’étais en transe.
Je me fis conduire chez son frère, où il dormait. Minuit et quart, il devait être réveillé. Je poussais la porte et descendit dans les sous-sol. J’entendais des bruits, derrière une porte. Des gémissements. Mon esprit s’était déjà retiré, seul mon corps continuait d’avancer. Ma main toucha la poignée, je la poussais, et tombais sur exactement ce sur quoi je ne voulais pas tomber.
Sevastian était la, au milieu de plusieurs autres vampires. Il avait du sang plein la bouche et sa putain de bite enfoncée dans une putain de vampire. Il tourna la tête vers moi, et je sentis la chaleur commencer à émaner de mon corps. Je sentis, dans mes yeux, brûler les flammes de l’Enfer auquel je m’étais vendue pour pouvoir continuer à lui tenir tête. Je sentais la colère exploser en moi, à mesure que la pièce devenait étouffante, pire qu’un désert. « Je pleure un mort, je suis en deuil, je n’écarte plus les cuisses et tu vas baiser des putes ? Tu te tapes des salopes qui sont passées dans tous les cercueils, alors que… » J’explosais littéralement, saisissant l’une des filles nues et y mettant le feu par contact. Accidentel ou non, je ne savais pas vraiment. « SI TU VOULAIS TE TAPER DES PUTES TU AURAIS PU TE CONTENTER DE ME TUER AVEC LE RESTE DU VILLAGE ! OU T’EPARGNER LA PEINE DE ME RETROUVER QUAND JE TE FUYAIS ! » Et chaque mot augmentait l’incendie qui s’était déclenché dans la maison. Deux vampires étaient en feu, Sevastian essayait de venir vers moi, mais mes inhibitions avaient disparu. Plus il avançait, et plus les flammes le dévoraient. Je tournais les talons et m’enfuis, persuadée de ne pas arriver à la sortie parce qu’il allait mourir et moi avec. Je m’écroulais une rue plus loin, agitée de soubresauts, j’étais brûlante de fièvre. On m’emmena à l’hôpital…

VIII. PROLOGUE

Je fus surprise de me réveiller. J’aurais du normalement mourir, mais une voix lointaine, celle de Françoise, me soufflait que parfois on pouvait survivre à la mort de son vampire. Ma première pensée fut alors pour Valentin, qui était peut-être dans le cas, qui peut-être…Je devais m’occuper, je devais chasser ces cauchemars où Sevastian brûlait vif sans discontinuer. Je devais absolument…Aller ailleurs, quitter la Russie.
Dans mes longues fuites, les siècles précédents, j’avais appris à traquer. Aussi finis-je par mettre la main sur le nécromancien et m’envolais pour les Etats-Unis, où il semblait se trouver. Je choisis l’endroit le plus paumé du monde, dans la Nouvelle-Orléans et m’y installais. Au début, tout était très compliqué. Je sursautais au moindre bruit, j’avais l’impression que Sevastian était tout près, que j’allais être de nouveau sa victime. Plus les mois passaient, plus ces angoisses disparaissaient. J’avais trouvé un travail, un petit appartement. J’évitais les vampires le plus possible, notais sur le calendrier la date de ma prochaine possession démoniaque et apprenais à vivre comme une humaine normale.

Autant dire que le jour où j’allumais la télévision et y vit Aleksandr, je manquais la syncope.
Evidement qui se ressemble s’assemble et voir l’ancien ami de mon Maître me collait des sueurs froides. J’envisageais de déménager en vitesse mais pris sur moi, dans un accès de courage et de bêtise profonde, décidant qu’il n’en valait pas la peine, qu’il ne me reconnaîtrait sans doute même pas, et que de toute façon…Je l’avais décidé point final.

Mais rien ne se passe jamais comme on le désirerait. Je suis toujours à la recherche de Valentin, je suis à deux doigts de le trouver, mais la n’est pas la question. Je sens qu’un malheur arrive, et je sens que ce n’est pas forcément en rapport avec Raphaël. Le marquage au fer rouge me brûle à nouveau, et j’ai l’impression…Que le cauchemar risque de recommencer.


Dernière édition par S. Bluenn Lehane le 25/2/2011, 18:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 15:51

TU ES SI SEXYYYYY AUSSI EN KAYAAAAA !!!
ma fripouille :97:
Y'a des choses bizarres qui se passent dans ma petite culotte !
#ZBAFF#
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 16:14

Mais PTDRRRRRR quoi XD
Merci du compliment cher ami Cool
En même temps Bluenn est la pour toi, enfin...Ton autre toi! Enfin...On s'comprend Rolling Eyes
Donc je vais te faire ça bien d'où les trois posts pour l'histoire, j'pense que ça suffira...J'espère...
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 16:25

Rah c'est si émoustillant n'est-ce pas ?J'aime avoir tant de pouvoir sur toi. :70:
Puis trois posts ! Non d'une paquerette ! Moi j'envisageai reprendre 3 ou 4 parties, comme fait pour renzo. :65:

D'ailleurs, je pense commencer l'ouverture de notre sujet orgasmique avec nos deux dieux dans l'instant. Parce que je ne peux plus attendre :baise: :93:



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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 16:27

Muahaha mais avoue que t'es aussi accro à moi que moi à toi Rolling Eyes
Bah on verra selon mon inspiration mais j'veux faire ça bien Razz
Je te ferais lire avant pour que tu fasses correspondre les répliques de Sev Rolling Eyes

Muahahaha vas y chérie Cool
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 16:32

Mhhh... C'est... C'est... C'est même pas vrai d'abord. :69:
Spoiler:
tu remarqueras le petit coeur de fin ! SAEEEEZ ET TOIIII EN PLUUUUUUUS !!!! je viens de le voir.

Okay, ça me va. Moi je réfléchis encore sur son caractère et sur sa fucking tête. :87: :85:

Bon sur ces belles paroles... Je m'y mets.
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 17:18

re bienvenue
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 17:31

Ouais ouais, j'ai vu Razz
Merci Suzy ♥️ tu ne sais pas me virer du groupe des nécro et me virer mon statut steuplait? =) Ca ne convient plus pour ma miss x)
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 17:55

si je vais passer par le compte MJ , je te fais ça de suite ma belle
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 19:12

Merci pour le groupe ♥ pense aussi au rang ><
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 19:44

Salut ma p'tite Winx !!!!!!! Bon, on fout le bordel ici aussi, non ? Y'a pas de raison :D
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 20:18

ah les rangs je savais même pas qu'il changeait.... je pensais qu'on avait tous le même
je vais voir ça :)

et de rien, à ton service
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 20:57

Si, quand tu demandes geeeeentiment XD
Thanks ♥
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 22:02

Bon bah... Vu que ptit mérou lâche les bêtes moi j'ai envie de dire...

Une pouleuh sur un mur, qui picotait du pain dureuh... Picoti, picota... Lève la [CENSURED]


:sort:
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime19/2/2011, 22:59

Quelqu'un aurait une corde ? Un canif? Une fiole de poison ? Nan...dommage. :89:
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime20/2/2011, 12:16

Touche pas mon amoureux! :009/:
na je le hais je le hais TUE LEEEE!
( ça fais schyzo XD )
et cette remarque était d'une utilité...Bon, je retourne écrire... )
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime20/2/2011, 21:06

ahah. j'aime cette passion. Cette déferlante de rage et de désiiiiiir. C'est tellement émoustillant. *-* frappez moi ! Oh oui faite moi maaaal ! #ZBAFF#.

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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime20/2/2011, 21:58

Non, la corde c'était pour moi...
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime21/2/2011, 06:41

Lorenzo F. Llywlyn a écrit:
ahah. j'aime cette passion. Cette déferlante de rage et de désiiiiiir. C'est tellement émoustillant. *-* frappez moi ! Oh oui faite moi maaaal ! #ZBAFF#.

Ouais hein! En plus à la première personne ça rend trop bien, j'vais mettre mon chapitre 2 en "je" :010/:
Mais merci 💯

Ariel > Rhan na ma chérie te tue paaaaaaas je t'aime :(
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime21/2/2011, 11:21

mdr. ouais, ça donne tout de suite plus d'intensité et de passion :035/: c'est si beau fripouille :040/:

Ariel... je te sauverai même au delà de la mort :93: quitte à souffrir, souffrons à deuuuux :95: :baise:
*quoi ? pardon ? c'était pas le sujet ? je dévie *encore* ? * #PAN#
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime21/2/2011, 11:44

Alek > Oh ? Serait-ce du remords que j'entends là, hm ? ça me touche, vraiment... :026/:

Lolo > Ouais...souffrir c'est pas mon truc, mais vas-y fait toi plaisir :)
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MessageSujet: Re: Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée.   Bluenn •• l'histoire d'une charmante damnée. Icon_minitime

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