➽ date et lieu de naissance. 22 février 1985 ➽ nationalité. Origine Japonaise, Américaine depuis toute petite ➽ camp. neutre ➽ classification.Potentiellement dangereuse ➽ état civil. veuve ➽ lieu d'habitation. Stoner Hill ➽ métier. Photographe au Victorian’s Creation, mais réanime des cadavres sous le manteau ➽ étiquette qui vous est collé. Celle qui a une grande gueule, qui ne se laisse pas facilement marcher sur les pieds ou qui s’arrangera pour vous marcher plus fort sur le pieds. Cependant, il faut la chercher avant de la trouver.

La jeune femme est quelqu'un de foncièrement solitaire. oh non rassurez vous, pas de là à se la jouer misère et rejeter tout le monde en bloc. si vous l'approchez, elle vous répondra gentiment, ne vous mordra pas, voir même fera un brin d'humour pour détendre l'atmosphère ! Le truc c'est juste qu'elle préfère être seule que mal accompagnée. Inutile donc de chercher à devenir à tout prix son/sa meilleure amie, faites le premier pas et attendez, elle viendra au bout d'un moment.
En dehors de ça, une fois qu'on est rentré dans le cercle très restreint de ses amis, Akiko est une personne charmante, remplie d'humour et sachant se moquer d'elle autant que des autres. Elle est quelqu'un de classique et de pondéré, mais cherchez lui des ennuis et elle vous montrera de quel bois elle se chauffe. De même, une fois ami avec la miss, vous pouvez être sûr d'avoir à vos côté une personne fiable, discrète et prête à tout pour vous sans vous posez la moindre question.
De part son "métier" ou plutôt de par son don elle a aussi une attirance vers la mort et le morbide. Elle gagne ainsi un esprit casse cou voir suicidaire par moment. légèrement imbue d'elle même elle se croit persuadée de pouvoir braver la mort.
Dans la journée Akiko travaille comme photographe au Victoria’s Creation. En dehors de ça elle a peu d'occupation car sors peu. En revanche, elle peint dans un atelier amateur de Shevreport et fréquente autant qu'elle peut les expositions d'art, les musées, les cinémas. De temps en temps elle s'octroie même un concert, mais c'est rare, elle n'est pas mélomane.
Tous les dimanches, elle s'impose une heure (voir deux) de courses afin de se tenir en forme. C'est dur, très dur, mais bon, c'est soit ça soit la salle de gym et jamais ô grand jamais on ne l'a verra mettre un pieds dans une salle de gym ! Ah oui, et pour se congratuler de cette heure d'effort intense, elle a prit l'habitude de se concocter un bon petit déjeuner bien gras ! parce qu'elle le mérite !
Akiko est une jeune femme normale, mais elle souffre de quelques tocs. Le toc de propreté notamment. Elle doit se laver les mains cinq fois dés qu’elle rentre ou sors de chez elle ou même entre dans une pièce. Son appareil photo n’est manipulé exclusivement que par elle. En dehors de ça, elle mange beaucoup de fast food et pourtant fait parti de ces femmes horripilantes qui ne prennent pas un gramme. Injuste n’est ce pas ? Elle n’aime pas grands chose, à vrai dire elle ne s’est jamais posé la question. Mais son péché mignon c’est les glaces à la framboise et les films d’amour. Mais ça elle ne vous le dira jamais. Ou alors elle devra vous tuer ensuite…
Akiko cohabite avec son don depuis toute petite, elle a longtemps refoulé ce lien, cette affinité, notamment avant la grande révélation. Cependant, à l’adolescence elle flirta avec son don, s’entrainant, se fiant à ce qu’un homme lui apprit – son mentor. Grâce à lui elle peut désormais réanimer deux cadavres dans une nuit, peut-être trois, mais c’est très rare. Ne travaillant pas pleinement comme réanimatrice, elle fait ça un peu sous le manteau et pour arrondir ses fins de mois, alors le tarif est variable et peut se faire en nature ou en espèce. Selon ses besoins. A oui, à préciser aussi qu’elle tarifie en fonction de la tête du client…
Akiko se moque de la grande révélation. Au final pour elle cela n’a pas changé grand-chose étant donné qu’elle n’a jamais « avoué » aux yeux du monde qui elle est et qu’elles sont ses capacités. Cela ne l’intéresse pas, elle vit dans l’ombre et se complait dans les ténèbres.
Elle s’est faite tatouée une grue le long de son flanc gauche il y a déjà plusieurs années.

Etre Akiko Hana c’est être une petite fille née de parents japonais mais ayant vécus de longues années en Amérique, à New York plus précisément. Etre elle c’est avoir passé une douce enfance, une enfance banale, de celle qu’on les petits américains. Elevée par une nourrice plutôt que par une mère absente, Akiko avait tout pour être heureuse et normale. A ceci prés qu’elle faisait partie d’une famille de nécromanciens. Ou plutôt, il est bon de préciser que la branche paternelle de sa famille était dotée du don de relever les morts. Cependant, ses parents s’étaient expatrier en Amérique, Akiko n’eut pas l’occasion de développer son don avec les autres nécromanciens de sa famille. De plus, le don ayant sauté une génération, elle se retrouva seule. Seule avec ce don dont elle ignorait tout et qu’elle devait sans cesse cacher. Comment expliquer à ses parents que si la maison fut envahie de cadavres de nuisibles cette fameuse nuit d’hiver, c’était parce qu’elle avait fait un cauchemar ? Comment simplement s’avouer que l’on est différente alors que l’on ne souhaite que s’adapter et s’intégrer ? Et bien on ne le fait pas. On se cache, on se ment et on ment aux autres. On devient secret, silencieuse et on s’enferme dans sa chambre. Ce fut ça pendant des années, seize précisément. Et puis un jour elle croise la route d’un homme. Emmanuel Torn. Il était beau, grand et sombre. Sa peau métisse était parcourue de tatouages sombres et mystérieux. Ce fut son premier mentor et son plus bel amour.
Emmanuel ….
Ce nom l’a fait encore frissonner aujourd’hui.
Emmanuel, son bel amant ténébreux qu’elle rencontra un soir qu’elle tentait de fuguer de chez elle. Il lui dit qu’il était venu pour elle, qu’il avait entendu ses appels et qu’il pouvait l’aider à devenir « elle ». Qui elle était pleinement, la femme puissante qui se cachait dans son âme. Elle le crut, elle aurait bu n’importe laquelle de ses paroles. Pour lui elle quitta tout, sa famille, le peu d’amis qu’elle avait et cette vie aisée qu’elle menait. Ils devinrent rapidement amants, comment faire autrement lorsque l’on voyait ce magnétisme sexuel qui se dégageait d’eux ? La mort et le sexe, deux puissances réunies en deux corps. Implacable désir qui les mena bien plus loin que le simple amour charnel. Leur amour dura des années et se concrétisa par un mariage. Mais nulle progéniture ne sortie de cette union. Par choix. Par croyance. Par crainte aussi. Crainte que cet homme qu’elle aime ne décide de dédier l’enfant à ses croyances, à ce vaudou dont il était adepte. Akiko ne toucha jamais à cette magie même si le pouvoir qu’elle sentait en Emmanuel faisait parti de cette attraction qu’elle avait pour lui.

Shreveport, ce qu’il semblera des siècles plus tard.
Akiko a reprit son nom de jeune fille. Hana remplace à nouveau de Torn. Les années ont passées. Elle est toujours là, lasse et belle dans ses vêtements sombres. A ses côté une simple valise. Tout ce qui lui reste de son ancienne vie. Depuis deux ans Emmanuel n’est plu. Une sombre histoire dont personne à part elle ne connait la fin. Ce matin à la télé elle a vu que la Grande Révélation vient de commencer. Tous sortent du placard comme des pantins macabres. Sauf elle. Elle vient d’arriver ici pour recommencer à vivre. Elle est seule désormais, mais porte dans son âme le pouvoir que son mari lui avait confié. Grâce à lui elle est femme et complète. De bouche à oreille elle en est venue à Shreveport, par curiosité, par intérêt. Elle ne sait pas clairement si elle pourrait le dire. Tout ce qu’elle sait c’est qu’une boîte à bien voulue d’elle et que, peu importe où elle ira, ça lui conviendra.

Advienne que pourra….

On était jeudi, il était quelque chose comme 22h et Akiko en avait marre. Sa journée avait été … Mauvaise. Fade, triste. Ennuyeuse et encore tellement de mots qu’elle n’avait même pas envie de commencer à les énumérer. Elle n’avait pas bossé au studio ce matin et n’avait plus un rond pour combler les derniers jours. Inutile même de préciser que son frigo criait famine. Alors elle avait accepté ce petit job. Son boss pour la nuit était une bonne femme tirée à quatre épingles avec la bouche aussi serrée que le cul de la poule qu’elle trimballait dans sa cage. Elle se serait bien foutue de sa gueule. Mais Madame semblait pas le genre à rire d’elle, alors Akiko n’avait rien dit, elle s’était même fendue d’un sourire hypocrite. Dire comme elle était polie !

- Approchez vous Mme Simptill (un nom probablement faux tellement il sonnait mal) dit-elle poliment, nous allons commencer…

La vieille poule s’approcha d’une manière circonspecte. Et oui, mettre des talons Gucci quand on patauge dans la boue c’est pas l’idéal. Ca t’apprendra, pensa Akiko. Cependant, l’autre ne se démonta pas et avance bravement. Comme si elle connaissait son job, elle avança le poignet vers la réanimatrice qui s’en saisit sans rien dire. Elle entailla d’un petit coup sec la pointe d’un doigt manucuré et en fit jaillir une goutte de sang. Elle récupéra la goutte sur la pointe de son poignard et en posa la lame tachée sur son front, fermant les yeux et se moquant de la gueule affolée de la vieille. Elle adorait faire cette blague, ce rituel bidon qui faisait flipper les âmes facilement impressionnable. Ce geste ne servait à rien, si ce n’est à détendre Akiko.

- Bien … Je sens l’esprit de Mr Simptill.
- Vous êtes sûre que ….
- Je connais mon job madame ! répliqua la jeune femme sèchement, maintenant, taisez vous.

Elle sentait la peur de la bonne femme qui s’échappait de tous les pores de sa peau comme on laisse son urine couler. C’était obscène et écœurant. Les gens ne savaient décidément pas se tenir. Mais elle n’était pas là pour papoter bienséance. Elle devait boucler ça au plus vite et empocher les sous. La nuit était loin d’être finie et elle n’avait pas que ça à faire. De la poche de son jean elle sortie une petite fiole remplie d’une pâte à tendance verdâtre. Elle la décapsula et sentit la menthe lui caresser le visage comme une douce main compatissante. D’un doigt, elle se barbouilla méthodiquement le front, le menton et les joues ainsi que le dessus de son sein droit. Ceci fait, elle reboucha le flacon et sorti la poule de sa cage. Sentant le danger, celle-ci commença à caqueter et battre furieusement des ailes, éclaboussant Akiko de plume et lui en collant une par là même occasion. Grognante, la réanimatrice lui tordit le cou d’un geste sec et, à l’aide du couteau ayant servi à couper Mme Simptill, égorgea la bête sans plus de cérémonie.

Une heure plus tard, Kimiko regarda Mme Simptill remonter dans sa voiture, non sans avoir jeté un regard effrayé à la jeune femme. Dans la poche de cette dernière, 400$. Lorsque la voiture passa l’angle du cimetière, Akiko lâcha un juron et soupira profondément. Dieu qu’elle était fatiguée… Un regard à sa montre lui apprit qu’il était déjà plus de 23h. Et tout était en bordel autour d’elle. Un nouveau soupir. Allez …. Autant s’y mettre tout de suite !

Akiko n'a plus de famille dans son coeur. Mais en réalité, ses parents vivent toujours à New York et un frère est né sans qu'elle ne soit au courant. Tous contact étant rompus.

➽ pseudonyme. Kimiko ➽ âge. 27 ans ➽ code du règlement. Et bien il ne manque plus que le thême musical de Dracula prince des ténèbres et je crois qu’on pourra commencer➽ avis général à propos du forum. j’aime beaucoup ! Le design m’a poussé à m’inscrire et le fait que ce soit un joyeux mix entre les livres de Laurell K. H amilton dont je suis fan et la Communeauté du Sud m’a séduite ! ➽ avatar utilisé. Gong Li