AccueilAccueil  Tumblr DMTH  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


 
Bienvenue sur DMTH Invité love01
PRENEZ LA ROUTE DE BÂTON ROUGE, SUIVEZ NOUS SUR LA V2 !
   
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez
 

 Golden Graham — Nécromant

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
AuteurMessage
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 18:16

Steeled in my trembling lips,
How did the night ever get like this?
One shot and the whiskey goes down down down.
Bottom of the bottle hits
Waking up my mind as i throw a fit
The breaking is taking me down down down.
Graham Michael Blake


© tumblr


Prélude

date et lieu de naissance. 26 juillet 1970, à New-York. nationalité. Américaine camp. Son côté à lui. classification. Dangereux. Graham utilise sa nécromancie et le vaudou comme bon lui semble sans se soucier des lois de la Blanche Confrérie ou des humains. Par le passé, en Europe, il a bien dépassé les frontières de la décence et par conséquent est classé dangereux depuis, même s'il s'est un peu calmé. état civil. Célibataire lieu d'habitation. Au motel pour le moment. métier. Comme il vient d'arriver en ville, il n'a pas encore de vrai métier. Même s'il peut ramener des morts s'il est bien payé ou bien blouser des gens qui chercheraient à se faire lire la bonne aventure. Sinon, il est un petit génie de l'informatique et hacker presque professionnel quand on sait qu'il n'utilise son "don" que pour ses propres besoins et non pas pour lancer des virus sur les ordinateurs des particuliers... étiquette qui vous est collé. Graham vient d'arriver en ville. Il n'a donc pas vraiment de réputation ou d'étiquette collée à son nom. Certaines personnes le connaissent peut être de nom ou de vue s'ils ont vécu en Europe ou à New-York pendant un temps. De plus, il peut avoir rencontré des nécromanciens ou des sorciers ou encore autres humains en tout genre à la Nouvelle-Orléans lorsqu'il y était. On connait peut être son nom de famille car son père n'était pas vraiment le commun des mortels et possédait une grande part dans l'économie de l'état de New-York avant que la crise ne le frappe de plein fouet. Son fils s'en sort avec tout de même un bel héritage qui avait été mis de côté mais avec un paternel suicidé dans son bureau de Wall Street.


I. I want know who you are

traits de caractère.
Mon caractère? C'est à ce moment là que je baisse la tête vers l'avant et plonge mes yeux dans les vôtres. (Ca fait craquer tout le monde, ça). Mais que dire sur mon caractère? J'en sais rien moi. Il doit surement avoir des tas de renseignements sur mon caractère dans les champs à remplir plus bas. Oui, j'ai commencé par la fin, je fais ce que je veux. J'écris ça en dernier, faut pas m'ennuyer. Y a rien qui stipule que je dois remplir dans l'ordre, si? Non. Bon. J'sais pas. Si ça ne va pas, il fallait pas me filer votre questionnaire comme ça !
Non vraiment, pour mon caractère, j'aime pas trop me décrire moi-même, mais j'suis du genre intelligent, possédant un sens de la logique bien à moi, une mémoire imparable et sens de l'humour tout aussi particulier. J'aime bien parler de moi mais pas trop car de toute façon, je vais changer de sujet très rapidement comme dans n'importe quelle conversation. C'est pas que je n'ai pas envie d'en dire plus sur un même sujet, c'est juste que ça fonctionne comme ça dans ma tête (c'est dis un peu plus bas mais comme vous lirez ça en premier baaah vous vous souviendrez que j'ai dis que je l'avais déjà écris ! ). J'suis pas timide pour un clou et je suis souvent considéré comme à côté de la plaque, sans vraiment l'être en fait, c'est juste le commun des mortels qui ne sait pas comment je réfléchis, c'est tout ! Mon pouvoir de médium (la mémoire décuplée) additionnée à ma chère logique font de moi un type plutôt surdoué et peut être même un peu du genre autiste, si on veut. Mais l'autisme, c'est particulier encore !
Je peux tomber sous le charme très vite ou de manière plus lente. Ca dépend. Après, ça dépend surtout beaucoup de la fille. Moi après, j'suis parfois dans le genre maladroit, pas forcément qu'avec les filles, mais au fond, je sais toujours obtenir ce que je veux ! C'est le principal.
Les seuls domaines où je suis bien, c'est dans un cimetière pour relever un zombie ou derrière mon écran d'ordinateur/tablette/portable...
Je parle trop, je parle toujours trop, qualité ou défaut c'est pas à moi de le dire. J'aime les dessins animés, mais ça n'a rien à voir. C'est juste que mon caractère bah, voilà quoi. Je pense que ça se voit assez dans ma manière de répondre à vos questions? Non? Si si, moi je suis sûr que si ! Mais je l'ai déjà dis non? Très certainement oui ! Tu veux une glace ? Qui veut des glaces? J'aime les glaces !

occupation nocturne.
Je dors de quatre heures du matin à midi, la plupart du temps alors le reste du temps, je sors, je traine, je mange - beaucoup - il faut bien se nourrir, ça permet de garder la forme. Je passe le reste de la journée sur un ordinateur portable dans un café avec connexion wi-fi sinon, la plupart du temps. Il m'arrive aussi de faire autre chose, hein, j'suis pas complètement un No Life. À mon âge, ce serait malheureux. Mais quand on est développeur, codeur, hacker et en possession d'un doctorat en sciences économiques et géopolitique sans parler de la nécromancie que je pratique régulièrement de manière indépendante, il y a de quoi faire par ordinateur avec un réseau internet...
Oui donc, revenons à nos moutons. Je programme toutes sortes de logiciels pour n'importe quel client qui me paie pour le faire, je peux être au service des fédéraux aussi parfois, à la fois pour contrer des hackers ou des virus mais aussi pour relever des victimes de meurtre quand le besoin se fait ressentir, et quand on ne demande pas à quelqu'un d'autre... Sinon je donne des conseils dans le domaine de mes études à ceux qui demandent, moyennant quelque rémunération tout de même.
Je suis assez ambivalent, mais je garde mes activités de réanimateur pour la nuit, bien sûr.
En dehors de tout ça, je fais du sport, allant à mes différents endroits de travail en vélo ou à pied suivant ma motivation. Avec un peu de métro quand c'est vraiment trop loin. Vous n'imaginez pas le temps qu'il faut pour traverser New-York en vélo ! C'est vraiment long et pénible sans parler du danger. M'enfin.
J'ai plein d'autres petites activités plus ou moins récurrentes, mais je ne suis pas sûr que ça vaille la peine d'en parler. Non je ne crois pas. Non, non, ce n'est vraiment pas la peine. Voilà, enfin, j'vais pas vous raconter toute ma vie non plus ! La curiosité est un vilain défaut. Vous savez que demander les détails des faits et gestes des gens dans leurs journées normales, ça peut faire penser que vous les espionnez? On a pas tous envie d'avoir un stalker sur le dos ! Non franchement, c'est pas la peine de noter tout ce que je dis ! Je dis beaucoup trop de conneries pour ça !

manie, habitudes & goût.
Des manies? Non non non, je n'ai pas de manies. Vous ne me croyez pas? C'est bien. Il ne faut jamais croire tout ce que l'on lit. Et encore moins tout ce qu'on entend. Je n'ai pas tant de manies pourtant. Je me ronge les ongles, je mets le bazar compulsivemment et je n'arrête pas de parler. Ou presque. Je ne sais pas si ça peut compter comme une manie ou non. Vous savez, je ne suis pas partisan de ces petites cases dans lesquelles on classe les choses et les gens. Ca ne sert à rien, il y aura toujours des entités qui ne rentreront dans aucune de ces boîtes ou dans plusieurs à la fois et il faudra créer de nouvelles boites. Alors ça ne sert à rien.
Je bois aussi beaucoup de café ou de boissons énergisantes. Mais moins de café. Depuis que j'ai goûté le café français, le café d'ici, aux Etats-Unis, c'est un peu du jus de chaussettes. J'aime tout trouver et tout chercher dans toutes les ressources qui sont à ma disposition : Internet, livres, revues, films, documentaires, audio-trucs. J'ai le pouvoir de mémoire décuplée et j'ai toujours l'impression que mon cerveau fonctionne à deux cents à l'heure. C'est surement pour cela que je n'arrête pas de parler, tout rentre dans ma tête, est analysé par mes neurones et mon système nerveux brasse tellement de choses que forcément, une partie en ressort sous forme de paroles. Vous savez, vous pouvez me lancer sur un sujet et mon cerveau affichera tout ce qui peut avoir un lien avec ce sujet et le reformulera pour l'intégrer dans la conversation même si parfois ça n'a aucun intérêt. Vous voyez, nous parlions de mes manies et maintenant je vous parle du fonctionnement de mon cerveau.
Bref. Il fallait que je renseigne les choses que j'aime bien aussi, et celles qui me déplaisent, non? J'aime le café français et le Red Bull. J'aime aussi toutes formes d'alcool, mais le vin seulement pendant les repas ou les occasions particulières. Je suis un accro des nouvelles technologies portables ou non. Tous ces gadgets et téléphones et tablettes et ordinateurs... Apple, c'est dieu sur Terre pour moi ! J'aime les beaux fringues autant que les plus basiques aussi. Mais presque rien ne vaut une bonne paire de baskets.
Je déteste me sentir mal à l'aise ou ne pas avoir mon confort. Que ce soit dans les meubles ou les vêtements ou dans les possibilités infinies que la technologie peut nous apporter. J'aime beaucoup jouer aux jeux vidéos également. Les simulateurs de guerre, ces choses là. Call of Duty pour ne citer que celui-ci.
J'aime aussi beaucoup sortir en boîte ou ce genre d'endroit, pour faire des rencontres, mais j'aime par-dessus tout mon indépendance et ma solitude quand je travaille ou bidouille sur quelque chose. La drague c'est bien, mais avec modération. Oui, je sais, vous ne savez pas qui c'est modération, ce n'est pas grave.
J'aime les céréales et les barres énergétiques des sportifs, je me nourris presque uniquement de ça.
Que dire d'autre, je ne sais pas. Il faut laisser venir les choses. C'est pas un questionnaire pour un speed dating quand même?

nécromancie & vaudou.
Moi j'suis médium depuis tout petit. C'est vrai quoi, comme tous les médiums ! Attendez, je change de musique, AC/DC c'est mieux. P!nk c'est bien aussi. Ouais ouais, j'écoute P!nk, c'est si bizarre que ça? Bref, je vois donc les auras depuis presque toujours, et je crois que c'est ma nourrice qui m'a bercé dans le vaudou dès qu'elle s'en est rendu compte. Ma nourrice Mama Ada, qui en fait s'appelait simplement Adaeze mais bon. Elle m'apprenait tranquillement les différentes bases du vaudou dans le dos de mon père qui était très probablement un médium refoulé, à moins que j'ai hérité ça de ma mère, mais elle, je ne l'ai jamais connue. Oui donc, j'ai donc trempé dans le vaudou depuis le tout début et c'est elle qui a été mon mentor autant pour mes pouvoirs de médiums que pour cet aspect un peu plus spécifique de la chose. Dans sa communauté, elle me disait, tous les enfants qui révélaient des dons de médiums se voyaient enseigner les bases du vaudou, les bases des bases au moins. Après, ils pouvaient choisir de continuer à en apprendre plus, comme je l'ai fait, ou pas. Moi j'aime apprendre, apprendre des tonnes de choses. J'adore ça. En plus, j'ai une mémoire de tous les diables.
Pourtant, revenons-en à la nécromancie, je n'ai pas forcément été très doué dès le début. Malgré tout, je ne suis pas parfait, oui je l'avoue. Mais le vaudou m'a grandement aidé. Et puis après j'ai rencontré d'autres nécromanciens, on a fait des trucs ensemble. D'ailleurs un jour ça a plutôt mal tourné mais je vous l'expliquerais un peu plus tard, j'ai vu qu'on me demandait mon histoire dans votre questionnaire là. Donc bon. Après j'ai fais une méga cure de vrai vaudou, pas les trucs occultes qu'on croit que c'est quand on y connait rien. Et je suis revenu un peu plus dans le droit chemin, s'il on peut dire. Oh, je continue à relever des morts pour mes propres intérêts ou pour celui des autres en échange d'argent, et je ne fais pas toujours preuve d'un exemplaire catholicisme dans mes actes, mais dans la mesure du possible, j'évite de tuer des gens. Quand on me le demande, j'aide aussi parfois la police ou les détectives privés ou les fédéraux, enfin peu importe pour des enquêtes. Je suis pas mal versé dans le vaudou maintenant, alors c'est d'autant plus pratique, mais mes prix s'en ressentent forcément, à côté d'un pseudo réanimateur qui ne pense qu'à la poupée quand on lui parle de ça. Enfin bref, j'ai pour politique de ne jamais trop m'approcher des morts qui ne le sont plus vraiment, parce que ça mord.
Moi j'vous dis ça, mais la nécromancie, c'est pas mon premier gagne-pain. Mais si des fois on me demandait de refaire le clip de Thriller avec des vrais zombies, j'dirais pas non !

conviction.
J'vivais très bien avant la Révélation. C'était tranquille, j'ai fais mes études en Europe, j'ai pas mal voyagé et puis vers 1995 j'ai fais un long séjour à Haïti, pour des raisons personnelles avant de revenir à New-York quelques années après. Mais c'est vrai que la Révélation ça n'a pas été rien. Oh non non. Bon, moi je savais déjà que tout ça, ça existait. Les vampires, les métamorphes, les autres... Je vois les auras des gens depuis que je suis tout petit, c'est pas bien compliqué. Ca m'a tout de même surpris que finalement tout le monde le savait maintenant. Ca n'est pas très surprenant de la part des vampires qui y ont surement trouvé un nouveau moyen de dominer l'espèce humaine d'une manière ou d'une autre, mais les autres créatures, j'sais pas si c'est un avantage. Pour nous autres médiums et nécromants, c'pas compliqué, ça nous fait rentrer dans un sacré business. C'bien, ça fait gagner des sous. Après, moi c'que j'en sais, c'est que mon paternel s'est suicidé deux ans après alors c'est plus ça qui m'a marqué. Vous savez, je crois qu'il était médium lui aussi quand il était petit, mais qu'il a renié tellement fort qui il était que ses pouvoirs ont finis par le lâcher. J'me demande si la Révélation a pas jouer aussi un rôle dans sa mort, en plus de la crise économique...
Enfin bon, moi la Révélation, voilà quoi. Vous voulez que je vous en dise plus? Eh bien moi je rencontrais déjà des nécro avant qu'elle se passe, alors vous savez, c'est pas ça qui a tellement changé ma vie. À vrai dire, rien n'a réellement changé ma vie depuis longtemps. Un petit incident en Grèce, et mon séjour à Haïti, oui, mais à part ça, rien du tout. Ce n'est pas plus mal comme ça, ça évite d'être trop traumatisé de la vie. Mais je crois que je le suis quand même un peu non? Tout le monde l'est un peu, mais si vous voulez tout savoir, faites vous votre propre idée de la chose, hein.

signes particuliers.
Quelques tatouages sont présents sur mon corps... Vous voulez savoir où? Oui? Mmh, je ne sais pas si je vais vous le dire. C'est cool le secret, ça fait mystérieux. Non? Si, si. Je vous assure. Si vous voulez savoir où ils sont et ce qu'ils représentent, il va falloir me déshabiller ! Ah. Par contre, je n'accepte que les curieux du sexe féminin. Les curieuses donc. Ca vous dit?
Je peux aussi vous avouer que j'ai une vilaine cicatrice d'une morsure de zombie sur l'épaule droite. Heureusement, nous autres réanimateurs, nous sommes immunisés. Ca n'empêche pas que ce fut très douloureux mais le zombie à eu plus mal que moi. Oui, oui, je vous assure. Vous ne savez pas ce qu'on peut leur faire faire pour les punir...


II. A true story


Option 2: la version anecdotique

Et voilà. Je finis par cette rubrique qui n'en est pas moins la plus simple. Je dirais même la plus longue, n'est-il pas ? Oui, très certainement.
Mon histoire donc. Vous voulez que je vous raconte mon histoire ou quelques anecdotes de ma vie. J'ai bien compris ? C'est vraiment pénétrant comme questionnaire, vous savez ? Moi je n'aime pas trop ça ! C'est louche. Vous voulez un dossier complet sur moi ? La Blanche Confrérie doit surement en avoir un pas mal dans son genre. Particulièrement complet en ce qui concerne mes évolutions dans la nécromancie et le vaudou. Mais je ne pense pas qu'ils soient très enclins à partager leurs dossiers. Non, je ne pense pas que ce soit leur genre. Pas du tout. Mais après tout, ils ont bien raison, la vie privée doit rester privée, à mon avis.
Enfin bref, je suis bien obligé de vous raconter quelques petites choses alors je vais m'y plier élégamment (ou pas), mais ne venez pas vous plaindre de la qualité peut être belle et bien médiocre de ma narration.

Donc, tout a commencé à New-York, le 26 juillet 1970, date de ma naissance, on l'aura deviné. Mon histoire ne peut pas commencer avant que je ne sois né, si ? Ce serait fort improbable et un brin incohérent. Certes, j'aurais pu choisir de raconter la rencontre de mes parents, ma conception et tout le reste, mais pour tout vous dire, je ne sais rien de comment tout cela s'est passé. Je ne sais même pas de l'utérus de quelle femme je suis sorti alors... En ce qui concerne ma conception, je n'ai pas envie de vous cacher que je sais comment ça fonctionne – heureusement – mais que je n'ai aucunement l'envie de spéculer sur les ébats de mon père chéri.
Un paternel adorable s'il en est mais que je n'ai vu que très rarement durant ma toute première enfance. Petit, j'habitais avec ma nourrice, Mama Ada, comme je l'appelle même encore maintenant, et une foule d'autres personnes pour s'occuper de la maisonnée. Maisonnée se révélant être la résidence secondaire de mon père à la Nouvelle Orléans. La plupart d'entre eux étaient des gens de la population locale post-esclavagisme mais qui se révélait pourtant, du moins pour ceux qui bossaient à la maison, au service d'un blanc. Mon père venait de temps à autre nous visiter au soleil et restait plus ou moins longtemps suivant comment il pouvait se le permettre. Pendant les huit premières années de ma vie, donc, ma plus grand influence masculine ne fut pas mon papounet mais le gardien de la maison. Je vivais comme un petit prince au milieu de gens avec un drôle d'accent pour la plupart (mais le gardien n'en avait pas lui) qui me rappelle même encore maintenant un univers de douceur et de joie de vivre.
Quelques temps avant de quitter la Nouvelle Orléans, j'ai commencé à voir les auras des gens et les fantômes de tous ces morts qui avaient décidés de rester sur terre pour une raison ou une autre. Mama Ada, comme je l'ai dis dans les rubriques plus haut, était issue d'un groupe où l'on prenait très vite en charge les jeunes qui démontraient ces dons et comme elle me considérait surement comme son fils adoptif, elle ne dérogea pas à la règle et m'initia au vaudou petit à petit tout en m'apprenant à accepter mon don de médium et ne pas paniquer, tout le reste. C'est également à cette époque que mon pouvoir spécial à fait son apparition. Tout d'abord de manière très discrète car ce n'est pas un pouvoir qui se montre, on a fini par en déduire que cette superbe mémoire était liée à mon état pas entièrement humain. Enfin, humain avec un supplément.
Mais ma vie à cette époque n'a pas été marquée par de grands évènements ou quoi que ce soit dans ce goût-là. Les choses se sont passées doucement et tranquillement, même si Mama m'avait bien dit de ne rien dire à mon père sur ces choses là. Je ne savais pas pourquoi, mais les enfants aiment bien cacher des choses à leurs parents, alors je n'y voyais aucun inconvénient.

Mon arrivée à New-York avec Mama Ada ne fut pas sans surprise car la ville et la manière d'y vivre étaient complètement nouvelles pour moi mais je m'y fis vite, mon petit cerveau engrangeant déjà tout ce qu'il y avait à savoir pour y vivre sans trop de soucis. Mama avait emmené dans ses valises tout ce qui était nécessaire pour continuer mon éducation ''occulte'' et je rentrais dans une école privée de la Grosse Pomme. Bientôt, j'allais rentrer au collège, peut être même avec une année d'avance vu à qu'elle vitesse j'apprenais tout et n'importe quoi. Bien sûr, c'est un peu à double tranchant d'avoir tout cela dans la tête. Surtout quand on lit des magasines économiques qui trainent au salon sans avoir la moindre idée de ce que peut être une taxe ou un bilan comptable. Mais tout ça s'empilait dans mon cerveau sans que je ne puisse rien y faire tant que je n'aurais pas les cours qu'il faut pour apprendre à quoi correspondaient ces notions. Quoi qu'il en soit, oui, je rentrais au collège – privé lui aussi – à dix ans à la place de onze et continuais j'apprendre tout ce qui passait à portée de mes sens et de ma cervelle.
Mama Ada continuait à m'aider pour le reste, quand mon père n'était pas là. Bien sûr, il fallait tout bien ranger avant qu'il ne rentre, mais je ne suis pas sûr qu'il ai été du genre à farfouiller un peu partout. Il connaissait sa demeure et n'allait toujours que là où il avait besoin, donc il suffisait de ranger tout cela dans un tiroir qu'il ignorait tout le temps, peut être même qu'il n'avait jamais vraiment su qu'il y avait un tiroir à cet endroit. Ou bien avait-il choisi de le rayer de ses souvenirs sous prétexte qu'il n'était pas à un endroit assez ergonomique pour lui. Oui, mon père était comme ça. Je me dis que je devais être assez important à ses yeux malgré tout car il ne m'avait pas oublié. Après tout, j'étais son héritier, peu importe de quoi j'allais hériter.
Le collège se passa également sans encombres notables, pas de petite amie, j'étais bien trop occupé pour cela, sans parler des premiers ordinateurs qui commençaient à faire leur apparition dans les armées et les facultés. Certes, je n'y avais pas accès mais j'en entendais parler et ça me fascinait. Les ordinateurs et les nouvelles technologies, ça m'a toujours tellement attiré ! Mon père avait un de ces téléphones portables de l'époque qui étaient immenses et dont il fallait transporter l'imposante batterie avec soi. Rien que ça, j'en étais curieux.
La seule chose important qui arriva pendant que j'étais collégien fut mes premiers essais pour ranimer des morts. Mama Ada avait mentionné que le vaudou pouvait fort bien aider les médiums qui le voulaient à relever les morts. Elle m'en avait enfin parlé car elle pensait que j'étais à présent assez grand pour le savoir. Mais ce n'était pas sans compter ma curiosité enfantine ! Au début, j'étais sortis un soir, dans le parc près de la maison. Je savais que c'était là que Mama avait enterré mon chat. Je n'étais pas sûr que ça marche sur les animaux, mais j'étais assez trouillard à cette époque et je préférais essayer sur quelque chose de moins flippant. Je me suis concentré pendant des heures avant de finalement abandonner en me disant que ça ne devait pas marcher sur les animaux. J'avais haussé les épaules et était rentré, je n'avais ressenti aucune magie en moi, un peu déçu... Bien sûr, Mama ne m'avait en rien décrit les rituels nécessaires pour effectuer une telle chose. Je ne sais toujours pas non plus, soit dit en passant, si mon pouvoir marche sur les animaux, je n'ai plus vraiment essayé.
Enfin bref, je rentrais au lycée à quatorze ans. C'est pendant ces années là que Mama a fini par me dire et me montrer comment effectuer le rituel de nécromancie. Nous étions retourné à la Nouvelle-Orléans pendant les vacances et elle m'emmena voir son frère pour qu'il m'initie. Elle, elle ne voulait pas vraiment avoir à faire avec ça. Elle aimait le vaudou, mais ça s'arrêtait là. C'est pendant ces vacances que j'appris donc vraiment à faire ce que je fais aujourd'hui.
J'avais un peu peur, cette première fois. C'est tout à fait normal vous savez. Ce n'est pas tous les jours que l'on relève des morts pour la première fois... J'avais des frissons le long du dos et suais de grosses gouttes, ce qui n'avait rien à voir avec la chaleur. Il faisait chaud même de nuit. J'avais un t-shirt un peu trop court et un bermuda en toile. Je m'en souviens parfaitement, je ne sais pas pourquoi... Tuck, comme se faisait appeler le frère de Mama, m'avait emmené dans un cimetière non loin de chez lui et trouva une tombe toute récente. Quatre jours à peine avait-il dit, il fallait surtout attendre au moins trois jours pour que l'âme quitte le corps. Il m'invita à former un cercle avec lui autour de la tombe puis jeta une demi-chèvre morte à l'intérieur comme si de rien n'était. Moi, je préférais ne pas regarder cette moitié d'animal qui versait le sang qui lui restait sur la terre... Il était extrêmement patient avec moi, je ne savais pas si c'était son état normal ou si c'était parce qu'il aimait profondément sa soeur ou qu'il lui devait un service. En fait je m'en fichais, maintenant que j'avais oser poser les yeux sur la tête de la chèvre, je ne parvenais plus à m'en détacher. Vous savez quand on croise les yeux d'un être mort, il y a quelque chose qui se fait dans votre tête. Je ne saurais l'expliquer, peut être même que ça n'arrive qu'à moi ou que c'est lié à mon approche de la mort si particulière... Non sérieusement, je ne saurais le dire. C'est alors que le moment le plus crucial arriva. Mettre sa magie dans le cercle. Mettre ma magie dans le cercle. Mais quelle magie? J'avais le don de médium, certes mais... Je n'avais même rien ressenti après des heures de concentration pour un pauvre chat. Intérieurement, je paniquais. Que faire? Tuck restait silencieux mais ses yeux qui me fixaient semblaient briller dans la nuit. J'essayais de ne pas le regarder, je posais mes yeux sur la terre pleine de sang devant moi. Mes mâchoires se serrèrent et j'essayais de me concentrer. Trouver la magie en moi. J'avais l'impression bizarre qu'une masse se formait contre mon front, à l'intérieur de mon crâne. C'était vraiment une drôle d'impression. Mais au bout d'un moment, je commençais à me sentir ridicule... Je levais timidement les yeux vers le dit Tuck qui me fixait toujours, pourtant, une telle force semblait émaner de lui... Je voyais son aura pulser, peut être même attirée par le cercle... On peut être ne faisais-je que rêver ce que je voyais... Je me demandais si la "magie" pouvait prendre aussi la forme en gros, de ma propre aura... Je détournais les yeux de lui et poussais un soupir, fermant les paupières. Après de nouvelles minutes de concentration, c'était enfin là. Ca pulsait en moi... Ca irradiait, ça voulait sortir et s'étendre jusqu'aux morts. Mais quelque chose - le cercle - guidait "ça" vers la tombe que Tuck avait choisi... La magie me reliait au mort, je pouvais presque savoir à combien de profondeur il était enterré, précisément. C'était une drôle de sensation. Je savais inconsciemment que si le cercle n'était pas là, je pourrais avoir conscience des autres cadavres autour de nous... Je sentis une autre énergie se mêler à la mienne et je rouvrais les yeux, c'était Tuck. Il se leva et versa le contenu rouge et liquide d'un récipient qu'il avait amené, le sang de la chèvre... Sous ma vision de médium, tout le cercle irradia et je senti le mort pomper ma magie autant que celle de Tuck. Je me retenais de couper le contact, je devais faire comme lui. C'était perturbant... Très perturbant... Ca l'est toujours je dois dire, mais on s'habitue un peu. Juste un peu. Sentir la magie être aspirée, comme une partie de soi qu'un être pompe à la paille comme un cocktail. On cocktail très goûtu. Le zombie apparu et dévora le morceau de chèvre et le sang qu'il contenait encore qui lui était offert. Voilà, j'avais sorti un type qui commençait à pourrir de sa tombe. Flippant. Je ne savais pas quoi penser. Je regardais Tuck qui semblait blasé de tout cela. Je commençais à me sentir un peu faible. Garder un zombie en vie demandait de l'énergie et j'aurais mieux fait de dîner avant... Mais je n'avais pas pu. Tuck frappa dans ses mains et je sursautais. Il renvoya soudainement le zombie dans son cercueil et le cella, levant le sort. Je savais que c'était important, qu'il fallait le faire à chaque fois sous peine de se retrouver avec un zombie fou sur les bras une de ces nuits... Moi j'étais lessivé... Tuck me remit à Mama Ada en rentrant, comme si j'étais une tâche à accomplir et qu'il était content d'être débarrassé de moi... Bref, je crois que c'étais vraiment le cas, j'avais été un peu le boulet du soir hein?

J'obtins mon baccalauréat (enfin l'équivalent américain) à l'âge de seize ans. Enfin, j'ai eu dix-sept ans un peu après. Et mon père accepta que je rentre dans une grande école anglaise d'économie et de géopolitique alors à dix-sept ans à peine, je m'envolais pour le vieux continent. Puceau comme dans un conte de fées, j'allais découvrir la vie chez les Européens. Et je pense que c'était la plus belle chose qui puisse arriver !

Fin 1987. C'est à partir de maintenant que ma vie commence à être intéressante. En Angleterre, je me suis fondé un solide petit groupe d'amis issu de la même section que moi ainsi que quelques autres qui fréquentaient la même école mais n'étudiaient pas l'économie ni la géopolitique. Certains faisaient des études de droit, d'autres de lettres ou encore étaient plongés dans les sciences.
Deux d'entre eux étaient médiums aussi. Les autres, de simples humains, mais ça ne faisait pas grande différence. Moi je me démarquais encore plus parce que je versais dans la nécromancie également. S'ils le savaient, ils ne le montraient pas ou l'ignoraient. Là je parle des deux médiums, les autres n'ayant aucun moyen de savoir que je n'étais pas tout à fait normal.
J'étais plus jeune qu'eux mais ma petite immaturité ne les dérangeaient pas plus que ça, tels qu'ils étaient à aimer faire la fête et les abrutis de temps en temps. En plus, comme j'étais plus doué qu'eux grâce à mon super pouvoir, ils ne pouvaient pas vraiment rivaliser. Quoi que je ne sais pas quels étaient les dons de mes deux amis médiums mais je ne pense pas qu'ils s'en servaient pour les études, sinon je l'aurais vu. Quoi qu'il en soit, l'école nous proposa au second semestre de partir faire quelques mois d'études dans une grand école française et nous partîmes le sourire aux lèvres. Nous aimions tous les aventures, et partir à Paris, ne parlant pas français, sauf un qui avait quelques notions, c'était un défi pour nous. Jeunes et plein d'ambitions, nous n'allions pas laisser passer une telle occasion ! Non vraiment, en plus on dit plein de choses sur Paris ! Je suis persuadé qu'on serait passé à côté de tonnes de choses si nous n'avions pas envahis les français !
Non je plaisante bien sûr ! À cinq, même avec deux médiums, nous aurions eu du mal. Même si on a fait un carton auprès des françaises. Oui, j'ai perdu ma virginité avec une parisienne. Rien de plus beau. Paris ville romantique par excellence. Une superbe histoire ! Pendant les vacances de Pâques, nous avons décidés, avec quelques amis français en plus, de faire une virée en voiture. Nous étions huit. Un mini-van de hippies et nous sommes partis vers la Méditerranée. Une sacrée aventure, je vous le dit ! Entre les Anglais qui n'étaient pas habitués à conduire avec le volant de ce côté là, et du côté droit de la route, les Français qui roulent mal de toute façon et moi au milieu de tout ça qui avait mon permis américain mais pas assez vieux pour ça en France et sans parler que je n'avais jamais vu une boite manuelle de ma vie, nous faisions une sacrée tripotée !
Je crois que ça a été la plus chouette aventure de ma vie ! Nous dormions dans le van et mangions dans des petits restaurants routiers. Enfin bref, on est arrivés comme ça jusqu'en Grèce. Je ne sais pas comment on a fait pour ne pas mourir entre temps, mais ce qui est sûr, c'est qu'on ne se souciait pas trop de rentrer à Paris en retard pour la rentrée ! J'ai fini par comprendre comment se servir d'une boite manuelle à force de les regarder faire et on entrainait les Anglais à rouler correctement sur des routes désertes, bref, on s'est bien marrés !
Un jour, ou plutôt en soirée, on s'est arrêtés dans un petit café grec tout mignon tout classe pour y passer un bon moment. La belle tablée de huit que nous étions faisait pas mal de bruit mais ça n'avait pas l'air de gêner de trop les autres clients. En plus, un groupe local arriva pour faire l'animation de la soirée donc notre bruit fut couvert par celui de la musique. Mais ce dont je me souviendrais toujours de ce jour-là, c'est la jeune serveuse du café. Elle devait être plus jeune que moi d'un ou deux ans, peut être était-ce le café de ses parents ou d'un membre de sa famille ou je ne sais quoi, peut être bossait-elle pour payer ses futurs études, je n'en avais aucune idée ! Mais sa beauté m'empêchait de la quitter des yeux. Je crois que je suis tombé amoureux comme. Juste un regard. J'crois pas au coup de foudre, mais tout de même, j'avais envie de l'emmener danser.

Illeana, elle s'appelait Illeana. Je me souviens de son odeur de plage et de fleurs, mêlée à celle des cafés qu'elle servait et d'un peu de fumée de cigarette. Ses yeux profonds qui m'avaient fixé un moment quand elle avait surpris mon regard. J'avais souri, elle s'était détournée.
La soirée s'éternisait et dehors il faisait nuit. Mais toutes les fenêtres et les portes étaient ouvertes pour faire rentrer la fraicheur qui commençait à venir. La journée avait été chaude. Illeana était venue débarrasser notre table et je m'étais levé, posant une main sur le plateau qu'elle avait déposé sur la table pour y mettre nos tasses et assiettes vides. J'avais plongé mes yeux dans les siens et je m'étais approché d'elle. La musique était calme et berçait les clients du café dans une douce mélodie. J'avais envie de l'attirer contre moi pour danser lentement. Mais elle me poussa d'une main avant de récupérer son plateau et de s'enfuir en cuisine. Bah. Je réessayerais plus tard ! J'essuyais les rires de mes amis avant qu'on s'en aille. Je laissais un énorme pourboire sur la table avant de m'élancer derrière eux. Juste avant de quitter l'établissement, je me retournais et la vit qui nous jetait un coup d'oeil depuis derrière le comptoir.
Je raccompagnais mes amis jusqu'au van mais ne restais pas avec eux. Ils savaient bien pourquoi et ils se moquèrent encore une fois, mais je les envoyais chier joyeusement et retournais en ville pour la retrouver elle. Attendre que le café ferme pour qu'elle ne soit plus en train de travailler. Qu'elle n'ai plus la surveillance des patrons sur les épaules. Quoi que ce soit qui aurait pu la forcer à me repousser tout à l'heure. C'est vrai quoi, je ne voulais pas croire qu'elle ne pouvait pas être un tout petit peu intéressée. Oui au moins un tout petit peu !
J'avais pris avec moi un radio-cassette portable de la taille d'une petite mallette à l'époque avec une cassette de chansons que j'aimais bien et je retournais au café en sifflotant gaiement. J'y arrivais un peu avant la fermeture et attendis de l'autre côté de la rue le temps que les lumières s'éteignent. Elle sorti en même temps que les autres employés mais resta un peu près de l'entrée, au milieu des tables de terrasse rangées, inspirant la fraicheur qui prenait place dans la nuit. Les autres étaient partis sans elle, peut être que finalement ils ne faisaient pas partie de sa famille. C'que j'en sais moi, hein ? Et en plus je m'en fichais, ça m'avançait bien ! Avant qu'elle n'ai eu l'envie et le temps de rebaisser la tête vers les dalles du sol, je traversais la rue en courant et venais me planter devant elle avec un sourire. Enfin, elle me le rendit. Mes yeux pétillèrent. Je le savais ! Je posais le radio-cassette sur une table et enfonçais le bouton ''play''. Une musique douce qui ressemblait un peu à la dernière chanson jouée par le groupe de musiciens du café emplit l'air ambiant.
On se serra l'un contre l'autre, ma main droite entre ses reins, et ma main gauche tenant sa main droite contre mon cœur alors qu'elle passait son autre bras autour de mon cou. Nous dansâmes comme ça une bonne partie du reste de la nuit. Entre les tables empilées de la terrasse et les chaises en vrac, mon vieux radio-cassette crachotant parfois.

Boooon on va un peu passer en accéléré la suite sinon je n'aurais jamais le temps de tout vous raconter ! Non non non ! C'est moi le narrateur, c'est moi qui décide ! Bref, même si les quelques jours qui suivirent font partie des plus beaux jours de ma vie, il n'y a pas grand chose à raconter. Je suppose que vous voyez très bien dans votre tête ma gueule d'amoureux transis et de fier de lui devant ses amis que se sont foutu de lui à tord. Donc c'est l'essentiel !
Après, on est rentré à Paris. Il fallait bien, tout de même, nos parents ne payaient pas nos études pour qu'on ai du vent dans le crâne. Ce n'était certes pas mon cas, mais tout de même, les autres n'étaient pas vraiment comme moi non plus ! Tout l'intérêt de l'être humain est là. Avec les potes, on s'est refait une virée ensuite, pendant les vacances de mai. La plupart d'entre eux ont décidé de rester un moment en Italie plutôt que de continuer jusqu'en Grèce donc notre petit groupe s'est séparé. J'ai retrouvé Illeana pendant deux nouvelles semaines. Les relations à distance, c'est pas mal chiant, mais qu'est-ce que c'est bon quand on se retrouve ! Mais je ne vous raconterais rien des détails, cela ne vous regarde en rien. Et puis de nouveau, il a fallu repartir, faire escale en Italie pour récupérer les autres et puis rentrer encore à Paris pour passer les premiers examens. Enfin, une partie se faisait en France et l'autre en Angleterre, alors il a fallu repasser la Manche pour aller certifier sur des copies que nous savions tout aussi bien nos cours en langue française qu'en anglais. Mais quand tout cela fut fini, je prenais carrément un avion pour la Grèce. Enfin, j'allais pouvoir rester plus longtemps avec elle !
J'allais bientôt avoir dix-huit ans. Elle avait déjà 16 ans depuis un moment. J'avais loué un petit appartement dans un quartier pas cher et on s'y retrouvait dès qu'on pouvait.

Juin 1988, je vendais des glaces sur les places la journée et une fois la nuit tombée, je sortais vagabonder jusqu'à ce qu'elle ai fini ses occupations. C'est comme ça que je rencontrais un groupe de nécromanciens. Aussi bien grecs que d'autres nationalités, ils étaient un petit groupe de quatre. Quand j'ai fait mes preuves (car je m'étais quand même entrainé entre temps, refusant d'abandonner devant mon premier essai lamentable), ils m'ont acceptés parmi eux. Ils étaient jeunes pour la plupart, sauf un, un peu plus vieux qui devait surement servir un peu de mentor et surtout de porte-monnaie ambulant. Ma vie se résumait donc à vendre des glaces, lire des magasines d'actualité technologique, économique et politique – en anglais principalement même si j'avais fini par apprendre un peu de grec (il n'y a rien de mieux que d'avoir des cours de langue avec une jolie fille ! ) –, passer (beaucoup) de temps avec Illeana et les petites réunions de nécromancie avec les autres. En bref, j'avais une copine, un petit job et une double-vie secrète. Ne me dites pas que ce n'est pas tout ce dont rêve un jeune ! Je ne vous croirais pas de toute façon !

Fin Août 1988. On faisait pas mal de réunions avec mes amis nécromanciens ces temps-ci. L'été était chaud et sortir dans la fraicheur de la nuit était un pur plaisir. On se retrouvait presque tous les soirs et on avait fini par se mettre d'accord de faire un truc cool d'ici peu de temps.
Par « truc cool » j'entends bien sûr relever un zombie. Quoi qu'un zombie un peu spécial. On avait pas dans la tête de relever un type de la Grèce Antique, non, tout de même pas ! D'ailleurs, je ne suis même pas sûr qu'il y ai encore des ossements de cette période-là. Mais on était pas barges à ce point-là non plus. Non non, on était jeunes et cons, mais pas débiles ni barges. Quoi qu'un peu. Mais pas trop trop. Enfin, comme n'importe quel jeune qui s'amuse avec la magie.
On avait un étudiant en histoire était parmi nous et on avait décidé de jeter notre dévolu sur un pauvre type mort pendant la guerre civile grecque. Cette guerre avait duré trois ans après la Seconde Guerre Mondiale. Moi j'en savais pas beaucoup plus mais je m'en fichais un peu. On voulait essayer de relever ce mort pas mal ancien. On voulait tester nos limites. On aurait peut être mieux fait de le laisser dans sa tombe. Pas peut être, c'était même sûr. Mais j'anticipe là, c'est pas bien n'est-ce pas ? Enfin, ça crée une forme de « suspens » en même temps, ça fait un peu son effet, non ? C'est pas mal ça. Pas mal du tout. Et là je gagne du temps pour vous embêter et comme ça vous vous demandez ce qu'il s'est passé avec ce mort, et moi je glandouille à côté de ça, je vais peut être aller me chercher un encas là maintenant. J'ai une petite faim moi. Attendez une seconde... Là, voilà. C'est mieux comme ça. Vous savez, ces glace Haagen Dazs au caramel beurre salé, c'est super bon ! Oui oui, vous en voulez ? Juste pour goûter quoi ! Ca fond sur la langue et ça glisse tout seul dans la gorge. Un délice.
Enfin bref, le mort, c'est ça ? Oui oui. Mmh-mmh. Une bénédiction cette glace !
Ce soir là, on est allé au cimetière pour trouver la tombe de notre homme. La nuit, les cimetières, à part les gardiens – et encore – il n'y a personne. Les gens ne sont jamais rassurés. Pourtant les morts sont morts et c'est les vivants qu'il faut craindre. À l'époque, nous n'étions qu'une poignée de gens à savoir qu'il existait des êtres surnaturels parmi les humains. Je faisais partie de cette poignée et nous devions être de ceux qui auraient des raisons de s'inquiéter de se promener la nuit. Car nous, nous savions ce qui pouvait se cacher dans l'ombre. Pourtant, nous étions probablement les seuls à ne pas frissonner d'angoisse au fait de se promener de nuit dans un lieu de sépulture. Nous avions amené tout ce qu'il nous fallait. De quoi faire le cercle, de quoi attirer la magie, de quoi relever le mort en somme. On avait trouvé sa tombe assez rapidement. Les lettrages étaient presque effacés mais c'était bien sa tombe. On a commencé à procéder. Tout se passait bien. Enfin, au moins comme on l'avait prévu. Oui c'est ça, au début tout se passa comme nous l'avions prévu. Au début. Oui. Juste au début... Laissez-moi aller ranger mon pot de glace et mettre la cuillère dans l'évier... Mes lunettes aussi, j'ai les yeux commencent à fatiguer. Laissez-moi juste une seconde... Ce n'est pas un moment de ma vie dont je suis fier, il faut que vous le sachiez. Ce n'est pas évident de ramener ces souvenirs à la surface sans penser aux conséquences de nos actes cette nuit-là...
Nous avions tracé le cercle et projeté notre magie dedans, versant une bonne quantité de sang au milieu de l'endroit... Pas assez, pas le bon non plus, mais ça nous ne le savions pas à l'époque... Il est sorti de sa tombe. Oui, nous avions réussi à le faire sortir. Nous avions réussi à le faire sortir mais pas sans un gros prix à payer. Le mort avait drainé énormément de magie de nous. Vraiment beaucoup. Je me souvenais de ma première fois, mas toute première fois, avec ma très jolie métaphore de paille, mais là c'était pire. J'avais l'impression que c'était un aspirateur ultra-performant qui voulait me voler ma force magique. Je crois avoir entendu les autres gémir et même de ma propre gorge sorti un son douloureux. Je tenais le coup, pour le moment mais je sentais ma vitalité s'échapper si vite de moi que je voulais tenter de la retenir par quelque moyen que ce soit. Mais je ne pouvais pas, bien sûr! Bien sûr que non, je ne pouvais pas! Quelle blague! J'étais vraiment stupide, nous l'étions tous... Heureusement que nous étions plusieurs, à moi tout seul, je serais mort en quelques secondes... Je le réalisais soudainement, encore plus quand le rituel a absorbé toute la magie de Mitch. Sa mort a forcé le groupe a soutenir le rituel avec encore plus de sa propre magie et je me sentais à la limite du vomissement... Mitch s'est affaissé la tête en avant dans la terre sèche. Le zombie était là, au milieu du cercle. Il nous fallait un sacrifice humain, ce que nous ne savions pas à ce moment là. Le rituel, comme nous avions décidé de poursuivre, avait pris l'un d'entre nous pour se sceller... Pour que le zombie sorte... Le mort portait encore des lambeaux de vêtements mais il n'avait presque plus de chair sur ses os blancs. Qui n'étaient plus vraiment blancs. Il avait le bout des doigts griffés et abîmés, l'os attaqué alors qu'il était sorti de sa tombe. Un bras était disloqué mais je savais qu'il pouvait facilement le remettre en place. Il avait regardé le corps de Mitch comme s'il ne le voyait pas vraiment puis il s'était tourné d'une rapidité stupéfiante vers Dimitrios, notre aîné et porte-monnaie. Je ne sais pas s'il le regardait vraiment, en fait ses orbites étaient vides, les yeux sont les premières choses à être mangées par les nettoyeurs de la mort... ou à pourrir, tout simplement. Après un grondement guttural, il se jeta sur Dim et planta ses dents jaunes dans la chair tendre de ses joues puis de son cou. Les autres gars et moi, on avait sursauté. On avait pas compris. On avait eu la peur de notre vie et on s'était enfuis, laissant Dim hurler à la mort au fond de ce cimetière où nous aurons peur jusqu'à la fin de nos jour de mettre les pieds. Dimitrios s'était tu. On le savait tous les trois, il devait être mort maintenant.
Aujourd'hui, je sais que le zombie a pété les plombs parce que le rituel était un gros échec, on ne contrôlait rien et on avait pompé notre magie pour qu'il sorte mais aucun de nous n'avait plus la force de le maitriser. Si nous avions su... Mais avec des « si », on refait le monde n'est-ce pas ? …
On s'est enfui, tant qu'on était toujours en vie et on est rentrés chez nous. On est rentré sans rien dire à personne, comme si de rien n'était. J'avais retrouvé Illéana dans mon appartement. Elle ne s'était pas réveillée quand j'étais rentré. Je n'ai pas réussi à dormir moi... Je savais que le zombie devait être en train de déguster les corps de Dim et Mitch...
Je suis resté enfermé à l'appartement toute la journée suivante, prétextant d'être malade. Illea devait aller travailler. J'étais tout seul. Je n'osais pas écouter les infos ou lire le journal, j'avais peur qu'on parle du mort-vivant. Mais au fond, je savais qu'il avait du faire d'autres victimes... Mais j'étais loin de penser qu'il parviendrait à arriver jusque dans mon quartier. J'ai entendu les cris. Il est arrivé peu après le coucher du soleil, Illeana n'était pas encore revenue. Je ne sais pas si elle n'avait pas prévu une sortie ou quoi, c'était peut être pour ça. Mais lui, il était là. Il était là, en bas, dans la rue. Les gens le regardaient étrangement avant de voir ce qu'il était vraiment et s'enfuyaient en hurlant. Mon estomac s'était serré, peut être que je pouvais faire quelque chose... Ou pas, mais j'étais lié à cette chose, je pourrais essayer de retirer ma part de magie qu'il avait en lui. Je descendis de l'immeuble pour voir. La chaleur de la journée ne l'avait pas épargné et il puait encore plus que quand il était sorti de sa tombe. Des tâches de sang maculait ses os et les lambeaux de vêtements qu'il portait encore. J'espérais que ce n'était que le sang de Mitch et Dim, qu'il n'avait pas tué quelqu'un d'autre. J'étais pétrifié, mon corps refusait de bouger alors que je mourrais d'envie de m'enfuir à toutes jambes. J'étais tellement paniqué maintenant que j'étais en face de lui que je ne pensais plus que je pouvais peut être le contrôler. Mais après tout, il était devenu incontrôlable alors même que nous étions encore quatre, la nuit passée.
Dans la brume de terreur qui engourdissait mon être et mon cerveau, la douleur se fraya une place et je me rendis compte que le zombie plongeait ses dents pourries dans mon épaule droite. La douleur commençait à envahir tout mon corps. Je n'avais jamais rien lu sur les morsures de zombie. Mais maintenant, je savais que ça faisait extrêmement mal. Je me demandais même si j'allais mourir ou pas. Puis la douleur se détacha de moi, comme si j'avais atteins le maximum possible et que je ne sentais plus rien. Puis une chaleur intense s'est emparé de l'espace autour de moi. La lumière aussi et les dents sont sorties de mon corps. Puis plus rien. J'étais tombé dans les pommes.
Le lendemain matin, on avait soigné ma blessure. J'étais chez moi, sans savoir ce qui était arrivé en bas, ce qui était arrivé au zombie. J'étais dans mon appartement mais il n'y avait plus aucune trace de Illea, plus rien, pas même une chaussette... Elle avait disparu, tout simplement.

Dans mon état, je n'ai pas cherché plus loin. J'ai pris le premier avion pour rentrer aux Etats-Unis, je ne voulais même pas savoir si le zombie avait fait d'autres dégâts. Je ne voulais rien savoir. J'ai fui.

Septembre 1988. J'ai repris mes études à New-York. Je suis devenu encore plus refermé. Encore plus secret. J'oscillais entre le rejet de la nécromancie et les pétages de plombs. Quand un nécromant ne relève pas un mort régulièrement, la magie s'accumule trop en lui, ce n'est pas bon. Mais je m'englutinais dans cette boue collante et je restais parfois des semaines prostré dans mon appartement. J'avais peur de moi. Mais je continuais mes études, même plus qu'avant, plus concentré, plus dedans pour ne pas laisser de place au reste. Juste un peu, pour ne pas que d'autres gens se fassent tuer.
Juillet 1995. J'ai passé mon double doctorat. Sciences économiques et géopolitique. C'est alors que j'ai décidé de m'envoler pour Haïti. Je ne pouvais pas continuer à vivre comme ça. Je suis retourné à la terre patrie du vaudou. Je me suis plongé dans les rituels de ce vaudou que les gens ne connaissent pas. Celui qui n'est pas diabolique, celui qui n'est qu'une sorte de religion comme les autres. Je suis devenu initié. La musique des tamtam, les tambours, les couleurs et les accents qui éveillent en moi la nostalgie de mon enfance... Les nuits se succédaient alors que j'essayais de calmer mon âme tourmentée à grand renfort de danses et de chants païens. C'est devenu mon univers et ma vie pendant deux ans. Je suis devenu complètement shooté aux rituels vaudous, à leur fêtes et tout le reste. J'étais bien.
Janvier 1998. Je suis rentré à New-York. Plus serein, plus adulte peut être. En tout cas, je n'étais plus un enfant concernant la nécromancie. J'étais devenu plus fort, plus capable, meilleur. J'étais un bon – voire très doué – nécromant, à présent. Je n'avais plus peur. N'importe quel zombie de la guerre civile grecque ne pourrait rien faire d'autre que m'obéir maintenant.
J'étais aussi devenu un vrai génie informatique entre temps. Les ordinateurs avaient commencé à se développer de plus en plus dans les foyers particuliers. Et j'adorais ça ! J'avais un portable, ces petites choses Nokia que l'on peut jeter contre un mur sans qu'il soit détruit. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Il a fallu que je change un nombre incalculable de fois d'iPhone ces derniers temps !
J'avais donc plusieurs métiers à la fois, déjà à l'époque. Je créais des logiciels et des jeux-vidéos pour les dits-ordinateurs mais aussi les nouveaux sites internet, plus stylisés et plus faciles d'accès. Et je me faisais payer pour ça. Sans parler de mon travail de consultant en économie et géopolitique, bien sûr ! Je ne faisais pas encore de la nécromancie un métier, personne ne savait que nous existions. Parfois, je travaillais avec les forces de l'ordre pourtant, mais uniquement pour mes talents informatiques. Car les hackers se faisaient plus nombreux à mesure que les technologies devenaient accessibles au grand public.

Les neufs années suivantes, rien de particulier ne s'est déroulé pour moi. À part l'attentat du 11 Septembre, mais par chance, je n'étais pas dans les tours. Je mangeais une glace dans un café non loin. Mais je ne suis pas resté. Les morts, je savais qu'il y aurait des milliers de morts et je ne pouvais pas rester là. La mort, la nécromancie, tant de morts, ce ne pouvait pas aller bien pour moi. Je savais que je sentirais chaque vie quitter chaque corps et je ne pouvais rester là plus longtemps alors que j'avais mis tant de temps pour aller mieux...
2007 alors. Le procès, la révélation. Un grand boom pour toute la planète. J'ai déjà donné mon avis là-dessus, vous l'avez déjà lu même, très certainement.
Et puis dix ans après le 11 Septembre, un nouvel attentat, contre les créatures cette fois. C'était la fin d'un rêve pour tout le monde. Moi je savais que ça ne pouvait pas vraiment bien finir, mais que pouvais-je faire ? J'essayais de ne pas trop me faire connaître des vampires, ils n'aiment pas vraiment les réanimateurs. Les seules choses qui avaient changées, c'était que maintenant, je faisais aussi commerce de mon pouvoir. Parfois aussi pour les forces de l'ordre, parfois. Pas souvent, mais des fois ça arrivait. Bien qu'il fut plus courant que je bosse pour eux en tant qu'expert en informatique et réseaux internet.

Maintenant, pourquoi je suis venu à Shreveport ? Je ne sais pas trop. Il se passe pas mal de choses dans ce bled. J'ai entendu dire que des personnes maitrisant le feu ou quelque chose comme ça y habitaient. Oui, j'ai entendu ça. Je n'ai pas oublié comment je m'en suis sorti en Grèce. Je ne sais pas si j'espère vraiment trouver la personne qui m'a sauvé ce jour-là, il y a si longtemps, et si loin. Peut être que je suis un peu fou, oui ce doit être ça. Je suis très certainement un peu atteint.
Mais en plus, je commence à m'ennuyer dans la routine de mon existence. Avec toutes les choses qui se passent dans cette ville, il y aura surement de quoi faire pour moi !
famille.
Elevé par son père, il ne sait pas qui est sa mère et ne sait même pas si elle est encore envie ou à quoi elle ressemble. Ce n'est pas pour connaitre son nom non plus... Son père était un mania de l'économie, des banques et de l'immobilier jusqu'à la crise économique de 2008, année durant laquelle il se suicida pendu dans son bureau, léguant pourtant à son fils de quoi vivre tranquillement pendant quelques temps...
Au fond, c'est surtout une nourrisse qui l'a élevé car il a passé une grande partie de son enfance en Nouvelle-Orléans dans la maison secondaire de son père, où une employée issue de la population locale s'occupait de lui. Ensuite, Graham et sa nourrisse sont venus à New-York quand le garçon à eu 8 ans.
Sinon, Graham a été en couple pendant un certain temps avec une certaine Illeana, jeune femme grecque très à son goût qui a filé du jour au lendemain. Il a aussi une fille, Thaliana, dont il ignore l'existence.



III. That thing I want to tell you

pseudonyme. Golden Graham C'est mon nom de scène, non j'déconne +ZBAFF+ Susucre âge. 22 printemps (21 étés, 21 automnes et 21 hivers) code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer. avis général à propos du forum. Que dire? Il est beau, il est cool, j'étais Ross Galeano avant >< avatar utilisé. Robert Downey Jr.


Dernière édition par Graham M. Blake le 13/6/2012, 21:39, édité 23 fois
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 18:20

PÔPAAAAAAAA \o/
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 18:21

re bienvenue

Bonne chance pour ta fiche

:010/: :040/:
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 18:21

POPAAAAA DE THAALII ! * léchouille *

*-* Tu connais le blabla ! X)
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 18:23

Qui ?
*regarde partout, derrière, sur les côtés, partout*
à qui parles-tu jeune fille?

+ZBAFF+


Merci beaucoup Calli :010/:

Oui merci Swan :020/:


Dernière édition par Graham M. Blake le 11/6/2012, 18:27, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 18:24

(euh y a pas de "e" à calli ^^ je vais butter Eden, enfin Alessandro pour la faute au pseudo >< ça me perturbe)

y a pas de quoi, au besoin tu demandes :)

Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 18:26

Oh ! Pardon !!
Désolée ><

*va changer*
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 18:28

C'est rien, je me vengerais sur le responsable premier :035/: Il aime souffrir fr toute manière lol
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 18:29

*le secoue dans tous les sens*
PAPA C'EST MOIIIIII ;____;

*out*
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 18:34

Re-bienvenue :)
*a envie de céréales maintenant*
Donc, je t'aime pas Razz

Bonne rédaction de fiche :)
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 18:41

Oulà, on a toute la petite famille, ça va roxxer le poney !
Bonne rédaction, puce, si ça concorde j'viendrai fouiner sur ta fiche de liens :003/:
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 18:50

*se fait secouer dans tous les sens par la miss*
Maaaaaiiiis


Merci Darius, c'est juste à cause des céréales que tu ne m'aimes pas ou c'est parce que je suis plus beau que toi ? Razz


Ca se mange le poney? +ZBAFF+
Merci Dundun :3
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 18:53

Où tu serais plus beau que moi, le vieux décrépi ? o_o
Et oui, c'juste pour les céréales Razz
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 18:54

tt-tt-tt
Je SUIS plus beau que toi Cool
La beauté vient avec l'âge chez moi, comme chez les bons alcools Cool

Razz
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 19:12

Moi j'aime bien le papa de Thaly, il est trop cool. Re bienvenue et bonne chance again (:
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 19:15

Moi j'aime bien Pandore. Elle est cool. Elle m'aime bien Cool

Merci !! :90:
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 20:09

Moi aussi j'veux mon papa èé * Mange Graham*
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 20:17

Si tu veux, j'peux être ton papa aussi
+ZBAFF+

*lui laisse sa main en tirant sur sa clope*
Revenir en haut Aller en bas
 
Lucian A. Corleone
 
SECRET DE CONFESSION
Golden Graham — Nécromant  Tumblr_lxp2oqgn0n1qggrzno3_250

SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort.
OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

Golden Graham — Nécromant  Tumblr_lxp2oqgn0n1qggrzno7_250
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
MISSIVES : 8449
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr

I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
Lucian A. Corleone
BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.


Black Moon
JE SUIS:
CAPACITES:
MEDISANCES:
Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 20:44

Re-bienvenue!!!

Il clack le papa!
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 20:45

Merciiii !! :90:

Eh ouais, c'est classe un paternel comme ça Cool
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 21:42

Eh bah moi, j'ai tué mon papa !

* il s'en va :86: *
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 21:57

Et bah voyons ! è.é :86:
Le mien s'est suicidé ... :/
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 22:01

Le mien était un lupin et il a violé ma mère O.O

Re bienvenuuuuuue *____*
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 22:04

Eh beh, on a tous une sacrée histoire avec nos paternels !

Merci Lyle :)
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime11/6/2012, 22:21

Moi le mien il m'a aimé que pour mon don et ensuite m'utilisait pour tuer tout le monde. Je crois qu'on devrait faire une réunion tous ensemble chez le psy xD.
Revenir en haut Aller en bas
 
 
 
Contenu sponsorisé



Golden Graham — Nécromant  Empty
MessageSujet: Re: Golden Graham — Nécromant    Golden Graham — Nécromant  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Golden Graham — Nécromant

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant

 Sujets similaires

-
» LIBRE ; Romance C. Graham (f) Rosamund Pike
» › I WAS LIKE A BIRD IN A GOLDEN CAGE

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DRAG ME TO HELL ::  :: Never Forget :: Archives fiches de présentation-