➽ date et lieu de naissance. Shreveport 24 mai 1988 ➽ nationalité. américaine➽ camp. neutre ➽ capacités. Création d'une zone neutre autour d'elle ➽ classification. potentiellement dangereux ➽ état civil. célibataire ➽ lieu d'habitation. Stoner Hill ➽ métier. de jour elle est caissière au Chaplin. Il lui arrive de faire des extras dans un restau rapide. ➽ étiquette qui vous est collé. On la connait pour son sale caractère, son cynisme et ses répliques cinglantes. Pour ceux qui la connaissent un peu mieux, c'est une fille plutôt amusante et très ouverte d'esprit.

Joan est déterminée. Déterminée à pouvoir tout faire par elle-même, payer son loyer, ses charges. A survivre le plus longtemps possible en ne comptant que sur elle même. Elle ne veut aucune aide, persuadée qu'elle n'en a de toute façon pas besoin. Elle refuse de tomber dans la facilité, à savoir dans l'illégalité ou dans la prostitution. Malgré sa position sociale, elle à une haute opinion d'elle même. Néanmoins pas au point d'être imbuvable de suffisance.
Par ailleurs elle a tendance à ne rien prendre au sérieux, ou tout du moins à le faire croire, elle cultive savamment une espèce de nonchalance, qui la fait apparaître insensible à la moindre contrariété. C'est un moyen de se protéger du monde extérieur, pas qu'elle en est foncièrement peur. Mais elle connait les dangers qu'il recèle et préfère s'en tenir éloigné.
A côté de cela, elle est plutôt sociable, elle ne dit jamais non à une sortie, quand ses horaires vont de paire bien entendu. Elle a le même groupe d'amis depuis des années, des gens en qui elle a confiance, elle peut paraître solitaire mais elle ne l'est pas. Il ne faut pas confondre cynisme et amertume, elle préfère pratiquer l'humour noir à se lamenter sur son existence. Joan n'a pas vraiment de phobie ou de peur enfouie. Par contre, elle est très attachée à sa vie privée, et ne supporte pas qu'on s'en mêle ou qu'on l'envahisse ce qu'il explique qu'elle conserve rarement ses petits amis plus... d'une nuit. Petit ami étant un terme tout à fait relatif. Elle s'entend généralement mieux avec les garçons qu'avec les filles. Elle n'est pas spécialement délicate et ne s'amuse pas spécialement d'après midi shopping ou de discussions interminables. Au contraire plutôt concise, elle peut donner l'air d'être constamment pressée, et vous coupera la parole sans hésité si elle juge que vous parlez trop. Un peu trop franche, et totalement ignorante du concept même de tact, elle tourne définitivement tout en dérision, ses propres soucis d'abord, mais également ceux des autres. L'empathie n'est pas non point fort.
Joan vends les tickets de cinéma au Chaplin et fait des extras dans un établissement de restauration rapide.
Elle cuisine très bien, c'est une des rares choses en laquelle elle est vraiment douée. Elle écoute souvent de la musique il est rare de la croiser à l'extérieur sans un baladeur vissé aux oreilles.
Joan n'a pas vraiment le temps et encore le moins l'argent pour les hobbies, son seul hobby est souvent d'aller boire un verre d'entre amis. Le shopping et tout ce genre d'activité très girly ne l'amuse que moyennement
Comme chaque médium elle est capable de voir les esprits et immunisé aux pouvoirs d'hypnose des vampires, mais plus que cela tous les pouvoirs sont annulés sur 10 mètres de diamètre autour d'elle, 10 mètres étant un maximum, elle peut réduire la circonférence et ainsi se fatiguer moins vite. Une fois dans cette zone tous CESS est privé de ses pouvoirs, magicien, loup garou ou vampire, retrouvent une force normale, ils redeviennent des humains normaux, les vampires ne tombent pas raide mort, ou subissent un vieillissement accéléré, toute créature surnaturelle en état de conservation redevient ce qu'il était à l'origine. Un zombie par contre tombera raide mort car ses organes ne pourraient de toute façon pas refonctionner. Cela présente l'avantage qu'un vampire ne craint soudain plus la lumière du soleil ou un loup garou n'est plus condamné à se transformer pendant la pleine lune. Un sort se heurta directement à ce « barrage », rien de magique ou de surnaturel ne peut l'atteindre. Une fois inconsciente, la zone se dissipe.
Par ailleurs les marqués perdent leurs liens dans cette zone, et deviennent non localisable pour leur vampire. Son pouvoir ne fonctionne que sur les CESS qui ont été humains ou qui le sont en parti.
Il agit comme bouclier, en cas de danger son pouvoir se déclenche sans qu'elle y pense vraiment et l'effet est instantané. Elle peut également le déclencher à l'envie, ou le laisser dormant. En sachant qu'elle s'épuisera plus rapidement si des sorts puissants sont lancés contre ce barrage. Annuler les pouvoirs ne lui coûtent que peu d'énergie, mais résister à un sort est plus compliqué, elle peut maintenir cette protection un bon quart d'heure, mais après sera complètement épuisée et vulnérable. Cela dépends également de la puissance du sort.
la révélation, elle fait partie de ceux qui l'ont eu en avant première. Elle s'était déjà habituée à vivre avec une vampire et à éviter au maximum les créatures surnaturelles, qu'elle repérait grâce à leur aura. Joan n'est pas contre leur incursion dans la société, elle est même plutôt pour. Elle reste pourtant assez méfiante envers la plupart des CESS, mais encore plus envers tout ce qui concerne la politique. A son niveau, elle ne se sent pas vraiment concernée, toutes les gueguerre de clans, de quartier l'amuse parce qu'elle se tient au maximum en retrait de ce monde.
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5 novembre 1994
A l'enterrement de Franck Dunham, son père, Joan se mura dans le silence le plus complet. Pas une larme. Elle se souvenait avec force de détail de ses yeux écarquillés, de l'odeur de vomi, de la seringue plantée dans son bras et de ses amis qui l'attrapèrent pour l'éloigner de la scène macabre. Face à elle le cercueil et le prêtre qui déblatérerait tout un tas de mot qu'elle n'avait même pas envie de comprendre. A sa droite, sa mère, Suzann Tyler, vêtue de son unique robe, fière et droite, la mâchoire contractée. Ce n'était pas la tristesse, c'était la rage. La rage qu'il l'abandonne si vite, la rage des dettes qu'il avait laissées auprès de tous les dealeurs du quartier. Joan observa à sa gauche, il y'avait les amis les plus proches de son père, tous pleuraient à chaudes larmes, pleuraient-ils sur leur sort ? Joan les avait tous vu s'enfoncer des seringues dans les bras. Assisterait-elle encore à beaucoup d'enterrements ? Le plus proche d'elle, se tourna vers elle, mais elle détourna les yeux, puis sentie sa main se poser sur sa tête, ébouriffant sa crinière indisciplinable. Plus loin, il y avait des personnes plus âgés, ses grands-parents, ils avaient coupé tout contacts. Ils étaient bien habillés, un air méprisant peint sur leur visage. Eux aussi l'observaient.

C'était interminable, et Joan commençait à perdre patience. Mais enfin tout le monde se leva, passer un à un devant le cercueil. Quel intérêt de regarder une boîte en bois qui terminerait en fumé ? Y'avait-il vraiment son père là dedans ? Elle resta quelques secondes à peine, puis se dirigea vers la sortie de l'église et s'assit sur les marches. Quand soudain, le pale soleil du mois de nombre fit place à l'ombre. Ce n'était pas un nuage qui obscurcissait le ciel, mais l'ombre de ses grands parents face à elle. Ses grands yeux d'un bleu délavés, les toisèrent avec curiosité. Sa grand mère revêtait un manteau de fourrure, de grosses lunettes de soleil et un imposant chignon blond sur le dessus de sa tête. La bouche pincée, elle s'accroupit face à elle. D'une voix qu'elle voulait sans doute douce, mais que la petite fille trouvait simplement mielleuse, elle lui annonça qu'ils voulaient sa garde, pour lui donner de meilleures chances dans la vie. Qu'elle aurait toutes les robes qu'elle voudrait et une bien meilleure école. Son grand père acquiesçait mollement, plus occupé à guetter, sans doute l'arrivée de sa belle fille.

La main noueuse de sa grand mère enserra son bras. Sans brutalité, mais avec autorité, lui demandant de la suivre. Joan tira sur son bras, mais la poigne qui avait tout des serres d'un faucon qui prenaient au piège un mulot, elle sentie la manucure s'enfoncer dans sa peau. Elle tira une nouvelle fois, puis hurla, hurla à en perdre haleine. Sa mère sortie en trombe de l'Eglise, alors que deux policiers qui passaient par là, alerté par le cri, arrivèrent en même temps. Eclata une dispute, jamais Joan n'avait vu sa mère dans une telle rage, les policiers s'apprêtaient à prendre le parti de ses grands parents. De sa voix la plus innocente, un air apeuré que sa mère compris comme étant de la comédie, elle lâcha

« Non s'il vous plait monsieur l'agent, je ne veux pas me déshabiller pour qu'il me photographie, j'aime pas ce qu'il fait ! »

Son grand père blêmit, alors que sa grand mère la lâcha comme si elle s'était brulée la peau à son contact. Joan eu bien du mal à se retenir de rire. Sa mère la souleva de terre, et parti sans plus un regard à ses beaux-parents au prise avec deux agents, essayant vainement de s'expliquer. Hors de vue, mère et fille éclatèrent de rire. Elles entrèrent dans un bar, elle lui offrit un milk-shake tandis qu'elle s'allumait une cigarette. Joan pouvait voir les cernes de sa mère, elle était complètement épuisée. Joan se promis d'être sage, et d'aider sa mère du mieux qu'elle pouvait.

17 février 2003

Enfermée dans sa chambre, Joan ressassait la conversation qu'elle avait eue avec sa belle mère. Oui sa belle mère. Non seulement sa mère avait fait son coming out, mais en plus de cela elle avait ramené une créature surnaturelle à la maison.

Joan était devenue imperméable à tout choc.

Elle s'était découverte médium lorsque Rosalie Greyjoy était entrée dans la vie de sa mère. Enfin, jusque là elle savait qu'il y avait quelque chose d'anormal, mais il lui paraissait plus simple d'ignorer tout cela pour ne pas passer pour une folle. Rosalie lui avait fait promettre de toujours se montrer discrète, constater qu'elle pouvait annuler les pouvoirs étaient à la fois une bénédiction et une malédiction. Elle pouvait plus facilement se défendre, mais elle pouvait devenir un atout précieux. Rester loin des vampires. L'ironie de ce conseil avait profondément amusé Joan, Rosalie était une vampire, plus de 200 ans au compteur.

La première fois qu'elle était venue à la maison, elle avait vu une sorte de lumière rouge l'entourer. Cela faisait cinq ans maintenant. Prise d'un mauvais pressentiment elle avait essayé de convaincre sa mère d'arrêter de la voir. Peine perdue. Elles lui avaient révélé la vérité ensemble, et Joan cru qu'elle allait terminer au fond d'une cellule capitonnée. Ou tout du moins qu'elle y enverrait sa mère et sa nouvelle petite amie. Elle allait s'endormir quand la porte s'ouvrit, elle garda les yeux fermés, elle savait que c'était Rosalie, sa mère n'avait pas ce pas. Elle sentie le lit s'affaisser. Si au début, elle se montrait méfiante envers la femme, elle avait aujourd'hui une confiance absolue en elle. De toute façon, elle ne pouvait rien lui faire, à cette distance elle était privée de tout dons surnaturels. Et Joan avait appris à se battre, bagarre de rue plus qu'un réel art martial, mais ça fonctionnait bien. Dans le quartier où elle vivait il était plus prudent de savoir se battre, ce n'était pas les vampires qui y était le plus à craindre, mais les pervers et les voleurs à l'arraché.

Elle savait ce qu'elle voulait lui dire. Joan ne se sentait pas prête à l'écouter. Transformer sa mère en vampire. Aucune d'entre elles ne l'avaient concertées, placé devant le fait accompli. Arguant qu'avec ses pouvoirs elles pourraient toujours aller boire un verre en pleins soleil. Que rien ne changerait. Pour elle, c'était de la simple hypocrisie, sa mère rêvait de voyager, de faire des centaines de choses, elle rêvait de quitter Shrevport depuis des années. C'était là, la véritable raison, et Joan était furieuse, simplement furieuse qu'elles lui aient proposé de les accompagner. Elle avait froidement fait remarquer qu'elle avait encore cours et qu'elle n'était pas devenue un joker contre les UV. Le sens commun des réalités des pauvres êtres humains semblaient totalement leur échappé. Sa mère avait réglé ses dettes, en dévorant ses créanciers. Des mafieux pour la plupart qui manqueront pas à grand monde. Mais l'enquête de police était quand même remontée jusqu'à elles. Et c'est sans doute pour cela qu'elle était soudain si pressée de partir.

« Allez-y faites votre tour du monde en cale, moi je reste ici. »

Elle n'avait pas ouvert les yeux. Lui tournant toujours obstinément le dos. Le loyer n'était plus payé depuis des mois, le propriétaire se faisait laver le cerveau dès qu'il débarquait. Elle avait un petit job qui lui permettrait de s'acheter à manger. Le reste n'avait aucune importance. Elle ne voulait pas empêcher sa mère de vivre, ou de continuer sa mort... peut importe. Rosalie repartie aussi silencieusement qu'elle était venue.

25 aout 2010

Dernière séance. Ce qui signifiait pour Joan l'heure de rentrer s'effondrer dans son lit. Il n'y avait plus qu'une centaine de personnes entre elle et son lit. La file diminuait au rythme de sa patience, enfin la dernière personne. Son cœur rata un battement. Joan eut soudain la très mature envie de se cacher pour mieux filer à l'anglaise. Depuis toujours elle avait éviter de lier de véritables relations. Il y'avait eu quelques exceptions. Mais face à elle, il y'avait l'Exception. Avec un e majuscule. Ils s'observèrent un chien de faïence un instant.

« T'es pas censé être à Tijuana ? »
« A Verracruz et je suis rentré. »
« Ah merci cap'tain obvious ! »

Elle se mordit la lèvre. Elle n'avait pas pu s'en empêcher. Seul un sourire lui répondit. Ce type, Campbell Eddington, était un professeur d'université, un britannique fraichement débarqué il y a trois ans pour, non elle n'était pas parano, lui gâcher la vie. Un lycan de 90 ans, oh rassurez vous il ne les fait pas du tout, un lycan fraichement débarqué de Londres et venu à l'origine pour donner quelques conférences à l'université. Et c'est là bas qu'ils se sont connus. Joan n'a jamais eut les moyens d'aller à l'université, les frais de scolarités exorbitants. Mais après le lycée, pendant son temps libre elle était venue assister à quelques cours, notamment d'art. Elle se calait au fond de l'amphi et ne demandait rien à personne. Et quand ce type était rentré, qu'elle avait perçu son aura, elle n'avait jamais rencontré de loup garou avant ça, elle avait sursauté et renversé les manuels de la personne à côté d'elle, le vacarme provoqué attira l'attention de tout l'amphithéâtre. Il en avait fait sa tête de turc pendant l'intégralité du cours.

« Tu m'en veux encore ? »
« Va te faire foutre. »

Un grand sourire aux lèvres, pour ne pas s'attirer les foudres du patron qui passait par là et observait l'échange d'un air suspect. Joan savait qu'elle devait rester éloigné des lycans, Rosalie le lui avait répété. Mais ce qu'elle avait omis de lui dire, c'est qu'ils pouvaient être drôles et séduisants. Pourtant Campbell était loin du genre de type qu'elle fréquentait habituellement, (si on enlevait ceux du clan Campbell... ), il était propre sur lui, avait un métier qui ne consistait pas à tatouer, servir de l'alcool et ou à revendre divers drogues.

« Une place pour Wolf ? Ou tu préfères Twilight ? »
« Joan... s'il te plait. »

Il cherchait à capter son regard, elle faisait tout pour l'éviter. Certes, elle était immunisée aux pouvoirs des CESS, mais ça ne l'empêchait pas de reconnaître ses propres faiblesses. Et Campbell était une faiblesse. Joan ferma la caisse. De toute façon les films étaient tous commencés. Le tiroir sous le bras, afin de ramener la recette, elle contourna le guichet sans adresser le moindre regard au britannique. Il l'attrapa par le bras alors qu'elle passait à proximité, chose qu'elle détestait. Sans agressivité, mais d'un ton ferme, elle lui ordonna.

« Si tu veux rentrer avec ta main papy, tu la dégages de mon bras. »

Nullement impressionné, bien que vaguement inquiet, il ne la lâcha pas. Joan devait reconnaître qu'il avait une sacrée poigne. Elle poussa un soupire agacé et se dégagea tout de même d'un mouvement sec. La même scène pratiquement que deux ans plus tôt lorsqu'elle l'avait découvert avec une autre fille. Une blondasse, une autre lycanthrope. Il était le seul en qui elle avait eut assez confiance pour lui révéler la véritable nature de ses pouvoirs. Il faut dire qu'elle n'avait pas eut le choix. Un vampire les avait attaqué, et c'est sous les yeux écarquillé de Campbell que Joan l'avait mis un terre avec simplement une droite directement dans le nez qui avait émis un craquement sinistre.

« Je repars dans peu de temps, et c'est la pleine lune demain soir, on ne pourrait pas la passer ensemble ? »
« Excuse-moi, mais tu m'as pris pour ta kryptonite domestique ? »
« Ca ne veut rien dire. »
« Non ! Non, c'est toi qui veut rien dire ! »

Sur ce non argument, elle partie avant de céder à la petite voix qui hurlait dans sa tête de profiter de cette soirée. Non, elle était plus forte que ses hormones. Elle fit le compte et le nota sur le registre, ça avait au moins la vertu de lui occuper l'esprit. Et quand elle ressortie une demi heure plus tard, elle sursauta en voyant que Campbell était toujours là.

Non, elle n'était définitivement pas plus forte que ses hormones.

21 mai 2012

Allongé sur son lit, dans sa chambre miteuse, Joan se souvenait. Aussi loin que sa mémoire remontait, elle avait toujours été dans la galère. Rapidement elle avait du apprendre à se débrouiller toute seule. A commencer par préparer son propre petit déjeuner avant d'aller à l'école des ces cinq ans. Son père était un accro à l'héroine, sa mère, alternait plusieurs jobs pour essayer de boucler les fins de mois. Tombée enceinte à dix sept ans, elle avait renoncé à l'université. Peu présente en générale, c'était la plupart du temps, elle était le plus souvent gardé par son père et ses amis, gardé étant un grand mot. Ils étaient là quand elle l'était aussi. C'était pas des mauvais gars, la plupart lui ramenait de temps à autre une surprise. Et s'occupait de l'amener au parc. Ou dans un square, son enfance ne fut pas vraiment malheureuse, puisqu'elle ne pouvait pas se rendre compte que rien était normal. Très tôt elle avait développe un sacré caractère et jouait les petits caïds dans la cours de récréation. Et s'il n'était pas rare qu'un de ses deux parents doivent la récupérer pour cause de bagarre, néanmoins ces résultats scolaire demeuraient plus que correct. Vive, intelligente et débrouillarde, elle paraissait être une petite fille heureuse. Mais à la maison, c'était plus souvent les cris que les rires qui résonnaient.

A côté d'elle, il y avait la lettre de son propriétaire qui réclamait le loyer. Trois loyers pour être exact. Elle se refusait à l'idée de demander de l'argent à sa mère et à Rosalie. Elle attrapa la télécommande de sa veille télévision, aux infos encore les même choses, les CESS, des débats sans fins, elle songea cyniquement qu'au moins depuis qu'il y avait eu cette révélation, on s'inquiétait moins des religions et des couleurs de peau. A peine moins, mais c'était toujours ça de pris. Et dire qu'on lui reprochait d'être pessimiste !

Son existence était au point mort. Mais elle s'en moquait, elle était en vie, elle avait ses amis et évitait les problèmes au maximum. Elle allait par contre peut être devoir trouver un moyen de rembourser son propriétaire. Ou tout du moins arracher son nom de la boîte aux lettres pour ne plus recevoir les factures et condamner le téléphone fixe. Elle porta sa cigarette qui se consumait seule depuis quelques minutes, à ses lèvres. Un sourire satisfait aux lèvres. Que disait Woody Allen déjà ? Ne prenez pas la vie au sérieux, vous n'en sortirez de toute façon pas vivant. C'était sans doute sa citation favorite.

➽ pseudonyme. bosie ➽ âge. 23 ans ➽ code du règlement. Et bien il ne manque plus que le thème musical de Dracula prince des ténèbres et je crois qu'on pourra commencer ➽ avis général à propos du forum. très beau et complet ! Dommage qu'il y ait Lyle c'est tout... :D➽ avatar utilisé. Kat Dennings