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 L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]

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MessageSujet: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 15:28

L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une.
Georgiana Talia Manchini


© Tumblr


Prélude

date et lieu de naissance. New-York le 27 novembre 1986 (27 ans) nationalité. Américaine d'origine franco-italienne votre forme animale. un joli Lynx date de la trasformation. pour les hybrides uniquement. type de métamorphe. hybride camp. Camp gitan état civil. Célibataire lieu d'habitation. quartier d'habitation en ville. métier. Trapézistes étiquette qui vous est collé. Je suis la jeune femme au visage d’ange, si doux, si fragile, si gracile qu’on a envie de la protéger ou d’abuser de sa naïveté…. Je suis l’oisillon qui volète là-haut, sous le chapiteau, qui vous donne des frissons par mon audace et mon agilité…. Je suis ce chat acculé, marqué au fer rouge qui feule sur les Humains et ne désirent que planter griffes et crocs dans la chair pour se venger… Je suis cette femme perturbée, au regard fou et flou qui semble perdue et en proie à bien des démons… Je suis cette enfant fragile et admirative, qui ne demande rien de plus que la protection et l’amour des siens… Je suis cette Métamorphe, qui a contre nature, appris à aimer les Vampires. Je suis une gitane…. Je suis un mystère, je suis incompréhensible et surprenante.
.


I. I want know who you are

L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Tumblr_m04tml6pUr1r8nihy

traits de caractère.
« Sous la couche épaisse de nos actes, notre âme d'enfant demeure inchangée ; l'âme échappe au temps. » de François Mauriac
Je suis une âme damée, déchirée par la bête qui m’habite. Je suis l’innocence enfantine, qui ne fut jamais là, l’adulte trop jeune. Je suis cette jeune femme perturbée, qui titube, se prend la tête et se sent chuter toujours plus profondément. Je suis devenue cet animal sur le qui vive, qui se souvient de la maltraitance, qui haie l’Humanité et veut la déchiqueter de ses crocs nacrés. Je suis ce monstre, qui, lorsque la lune est belle et ronde, prend une apparence bestiale et tue l’Humain qui l’approche. Je suis cette demi folle, perdue qui ignore où aller et qui réagit avec violence car elle désire se protéger. Et en dessous de cela, je suis toujours cette enfant maltraitée et battue, qui prie silencieusement en son cœur d’enfant qu’on la protège et l’aime. Je suis toujours cette petite chose gracile et tremblotante, qui cherche le refuge dans les bras de Lucian, qui ne se sent en sécurité qu’avec les Corleone, tout Vampires soient-ils.

Comment me décrire et dire qui je suis ? Le sais-je seulement encore ? Peut-être oui quand mon esprit est lucide et ne me joue pas des tours. Peut-être ai-je refait surface, bien des mois après la morsure, quand j’ai enfin compris et accepté la lynx, qui vivait en moi et feulait de mécontentement. Je suis cet être sur la corde raide, prête à basculer dans la folie furieuse ou capable de devenir si sérieuse et posée. Vous savez, si vous tombez un bon jour, je serais pour vous une jeune femme normale et cultivée. Et si malheureusement c’est un mauvais jour, je paraitrais folle dingue à vos yeux si humains. Je suis une antithèse vivante, qui s’amuse des troubles qu’elle jette dans l’esprit des autres, et qui parfois plonge trop profondément et frôle la déraison. Mais j’assume pleinement. Oh oui pour cela, aucun problème, je suis presque fière de l’être instable par moment que je suis. Parce que j’ai survécu et que je ne m’en sort pas si mal.

Voilà je suis cela une survivante. Une battante, qui se relève à chaque coup, même s’il est plus fort que le précédent, même si la douleur est plus atroce et la plaie plus profonde. Le nez à même le sol, agonisante, le corps douloureux et l’âme déchirée, je me relève à force de volonté. Une volonté de fer pour certain. Et de la force et du courage, il m’en a fallu pour tenir jusqu’à présent, pour ne pas vraiment sombrer. J’ai toujours encaissé le coup en silence, avec soumission quand ils venaient de mon père et les larmes aux yeux, que je tentais de retenir. J’ai appris très jeune à composer avec la violence et à y survivre. J’ai toujours su être et faire ce qu’on attendait de moi. Adulte avant l’heure, qui veillait sur sa cadette de 2 ans, poupée de porcelaine qu’on coiffait et habillait, enfant joyeuse, femme forte et indépendante…. Peu importe face aux autres, je présente toujours la face attendue et je joue mon rôle avec brio. Suis-je une manipulatrice pour autant ? Non, même si en bonne comédienne, je sais paraitre ce que je ne suis pas pour des étrangers. Avec ceux que j’aime, je suis sincère et fidèle. Peu ont ma confiance et mon amour, mais il est éternel et inscrit dans la roche, comme on dit. Mais je n’accorde plus la confiance aussi facilement qu’avant, je n’arrive plus à nouer des liens amicaux avec facilité. J’ai appris à mes dépendants le danger que cela représentait. Et j’ai bien compris mes erreurs. Aujourd’hui, je suis méfiante et sur mes gardes. Seuls les Corleone et les Gitans ont mon affection et ma confiance. Eux, ne me trahiraient pas.

Brisée et acculée, tel un animal sauvage pris dans la lumières des phares d’une voiture. Je suis cet être amoché par la vie, qui grogne et feule, rabats ses oreilles et montre les corps, poils hérissés sur le dos. De l’Humanité, j’ai vu le pire : sa violence gratuite, son racisme, son côté bestiale…. Et ils osent nous appeler des monstres, alors qu’on est bien plus Humain qu’eux ! J’ai connu tellement de mésaventures, souvent finissant dans les coups et le sang, qu’aujourd’hui je hais l’Humanité. Je n’ai plus rien en commun avec elle, elle m’a détruite et ce dés le berceau. Seuls les autres Créatures ont su me protéger et veiller sur moi, m’accepter et m’aimer. Mais non désireuse de la détruire, d’être réduite aussi bas qu’elle, je la fuis. J’évite les Hommes en dehors des spectacles au cirque et de rencontre fortuite involontaire. Ils m’effrayent et je me mets sur la défensive, paraissant tendu comme une corde d’arc et prête à bondir, pour fuir ou attaquer. Je ne me sens plus à mon aise au milieu des mortels. L’envie de vengeance et de sang, et la peur de devenir aussi cruelle et sadique qu’eux m’en tiennent éloignée. Je ne frôle l’Humanité que quand je vais en ville voir Lucian, et encore j’évite leur regard et leur propos. Je ne veux pas tomber aussi bas qu’eux. Jamais.

Pourtant sous ce masque de neutralité et violence latente se cache toujours la petite fille souriante et joyeuse. Oh, je peux l’être quand je suis là-haut sur mon trapèze et que je voltige loin au-dessus de la foule. J’ai ce sourire conquis et cette impression de liberté. Je le suis aussi quand je suis avec Pia et Lucian. Je redeviens alors l’enfant, qui aime qu’on s’occupe d’elle, qu’on la choie et cajole. Je suis capable d’aller me coller à Lucian pour qu’il me prenne dans ses bras et me cajole quand les larmes ou la peur m’envahissent. J’ai un côté jouette et enfantin certain, qui me rend plus jeune aux yeux des autres. Je sautille tel un lutin, quand on me fait une surprise. Je deviens bavarde, comique, grimaçante pour amuser mes proches et provoquer éclat de rire. Je peux encore être vivante et avoir de l’innocence dans les yeux. Mais tout dépend de qui est avec moi. De plus, je sais être une petite coquette qui aime les belles choses et être jolie, même si je suis assez naturelle en général.

Vous voyez, je suis un être complexe, qui passe d’une extrémité à l’autre et joue au funambule sur la corde raide de la raison.
occupation diurne.
« Plus tard je voudrais être chef d’orchestre, trapéziste, artiste de music-hall, n’importe quoi, mais pas adulte. » de François Morel
Je vole là-haut, bel oiseau gracile et agile, bel ange aux plumes chatoyantes et colorées. Je passe d’un trapèze à l’autre, par pirouette et culbute. Je suis une acrobate, qui survole le public, ses applaudissements et ses cris de surprises. Je passe de mains en mains, je danse dans l’air lourd et calfeutré des chapiteaux. Je suis trapéziste de formation et professionnelle depuis 3 ans maintenant. Mais j’ai conscience que c’est ma nature et la protection de Micah et de son clan, qui me valent cet emploie dans cette ville. Et surement aussi parce que des années de gymnastique et une nature féline m’ont rendue souple et experte. Je ne rate jamais mon saut, je calcule inconsciemment parfaitement et j’ai des postures parfois un peu féline. Et au fond, le trapèze a toujours été un sport qui m’attirait, déjà enfant j’en faisais pour le plaisir. Là-haut, je me sens libre et totalement moi.
En dehors des représentations du soir, il y a les entrainements quotidiens. Chaque jour, je passe plusieurs heures à voltiger avec mon collègue et les autres acrobates. C’est le meilleur moyen de se perfectionner et de mettre au point de nouveaux numéros. Il a aussi la vie au camp gitan. Les tâches quotidiennes pour participer à la vie de la communauté, les réunions. J’aime cette vie de clan fermé sur lui-même. Je fais ce qu’on me demande avec gentillesse et le sourire. Je me sens acceptée et chez moi ici.
Certaines nuit pourtant, je quitte le camp et je vais en ville. J’évite au mieux les humains et je rejoins Lucian chez lui et oncle Jo’. Je passe alors la nuit là-bas, me laissant aller à être une enfant souriante et aimante. Si Lucian m’accompagne, j’accepte de sortir dans des bars, au cinéma ou autre. Mais il faut que lui ou oncle Jo’ soit là. Mais je préfère encore restée chez lui à parler.
manie, habitudes & goût.
« L'habitude est une seconde nature. » de Saint Augustin
Mes manies :
-> Je ne me déshabille jamais devant quelqu’un, ou alors dans le noir total. J’ai gardé cette habitude de ne pas montrer ma peau de mon enfance. Et même si les traces ont disparues, je reste embarrassée par la nudité.
-> Je mordille ma lèvre inférieure quand je stresse ou que je me trouve acculée, ne sachant pas quoi répondre
-> Je me colle à Lucian ou oncle Jo’, quand je suis triste, que j’ai peur … Je cherche toujours leur protection
-> En colère ou quand l’agacement monte, surtout les jours proches de la pleines lune, ma langue caresse mes canines, comme un chat le ferait face à une proie appétissante. Mieux vaut ne pas tester la limite plus loin ….
-> Quand je parle, je bouge toujours les mains, accentue mes grimaces faciales…. Je ne sais pas juste restée assisse à parler, il faut que je bouge.

Ce que j’aime :
-> Le chocolat, les bonbons, les friandises, je raffole du sucre
->La solitude reposante et le silence, qui me permettent d’entendre la Lynx en moi et d’apaiser mes sens.
-> Le trapèze : je me sens libre dans les airs à voler comme un oiseau.
-> Les Corleon et oncle Jo’ : passer une nuit avec eux comme autrefois à quelque chose de rassurant et est agréable. Après tout c’est ma famille.
-> Les longues promenades, solitaire ou non, en forêt. Je m’amuse à escalader les arbres et rochers, à errer sans but ni direction… Et Dieu merci, j’ai de bons sens et une bonne mémoire sinon je me perdrais souvent….
-> Les belles choses, même si je préfère enfiler un T-shirt et un jeans, j’ai gardé de mon enfance auprès de la douce Pia, l’amour de tenues élégantes et riches.
-> La lecture, le dessin et le chant, domaines artistiques auxquels je fus initiée enfant. Je chante plus ou moins vrai et j’ai une jolie voix, je dessine assez bien… Je lis par à coup, parce qu’à moins d’être assisse sur une branche d’arbre en forêt, je ne sais pas rester immobile.
transformation.
« On se voit d’un autre œil qu’on ne voit son prochain, lynx envers nos pareils et taupe envers nous. » de Jean de La Fontaine
Je suis un Felis lynx ou en langage plus courant un Lynx Boréal aussi appelé Loup-Cervier. Je suis donc un félin, au pelage doux et soyeux. De couleur sable parsemé de fine tâches brunâtres à peine visibles de loin, j’ai une queue qui finit en panache et des oreilles agrémentées de plumeaux de poils de plusieurs centimètres de longs. Des yeux virant aux vert et jaune, des crocs blancs et des griffes acérées.Ce que je préfère dans ma nature c'est de pouvoir courir en forêt qu’en ville, ayant besoin d’arbres et rocher pour grimper. Je trouve mon apparence animal belle et agréable.
Pourquoi un Lynx ? Bonne question, parce que le Métamorphe qui m’a mordu en était un, je suppose, et peut-être parce que cet animal me correspond bien. J’ai toujours été un chaton silencieux et agile. Bien sur, accepter ma nouvelle nature n’a pas été simple. La première transformation m’a prise par surprise et a été une souffrance inimaginable. Entendre le craquement des os qui se brisent pour permettre la transformation, sentir ses crocs apparaitre et transpercer sa lèvre, voir ses doigts s’allonger et s’armer de griffes… Tout ressentir, entendre, voir plus fort et intensément. Je ne savais pas ce qui m’arrivait. Je n’ai pas compris… Et pendant des mois, même après avoir fui, j’ai souffert à chaque pleine lune. J’ai lutté contre ce phénomène. Et puis, j’ai compris. Et j’ai accepté ce que j’étais. Il m’a fallu du temps pour accepter la Lynx et pour la comprendre, pour être en harmonie avec elle. L’apprentissage fut long et dur, mais je fus aidée par d’autres Métamorphe rencontrés lors de ma fugue. Et après ce fut plus simple. Cela l’est aujourd’hui, 9 ans après la première fois. Bien sur, j’ai encore mal, mais c’est supportable et gérable. M’accepter et accepter la féline en moi m’a permis de sauver ma raison et de comprendre. J’ai donc pu tirer profit de ma nature animale.
Après avoir vécu 2 ans avec d’autres Métamorphes, j’ai éprouvé un besoin de liberté et solitude. J’étais prête à m’assumer et à vivre seule. J’ai voulu naïvement revenir dans le monde humain. Finalement, après bien de déboires, j’ai suivi Lucian, Pia et oncle Jo’ en Louisiane. Seulement, bafouée et craintive, haineuse envers la société humaine, je n’ai pu accepter d’aller vivre en ville. J’ai alors opté et demander la permission de vivre au camp gitans, au milieu d’autres Métamorphes. Micah m’a acceptée, m’a offert un toit, protection et un emploie. Je suis heureuse là où je vis. Et je ne compte pas quitter de si tôt mon nouveau chez moi.
conviction.
« La conviction tirée de la confiance est plus forte que toutes les assurances appuyées sur des preuves. » de Claire de Lamirande
La Révélation ?!? Une connerie qui a détruit bien des vies. Parce que certains l’ont ouverte trop grand, les autres ont payé le prix fort. Je hais la Révélation autant que l’Humanité. Pourtant, j’ai toujours eu conscience du Surnaturel. Il faut dire que j’ai été élevé par les Corleone, une famille de Vampires. Et j’avoue avoir un vif intérêt et attachement aux Canaïtes. Peut-être parce que même s’ils sont des prédateurs assoiffés de sang, je les vois comme ma famille et n’arrive pas à avoir peur d’eux… Et puis, quand je suis devenue par accident une Métamorphe, cela a été plus compliqué. Vampire, j’aurais accepté plus facilement de l’être je crois. Mais au final, je m’en suis bien sortie. Je me suis adaptée et j’ai surmonté l’épreuve. Et puis il y a eu la Révélation…. Et tout ce qui autrefois vivait dans l’ombre et en paix fut mis à jour…. Les Humains ont vu en nous des êtres malades et porteurs d’un virus mortel. Et ce fut la traque. J’ai arrêté de compter le nombre d’attaques et de blessures glanées pendant ces dernières années. Alors non, pour moi la Révélation n’est pas une bonne chose mais la pire qui pouvait arrivée. Il faut franchement être stupide pour aller jeter en pâture à l’Humanité, qui s’entredéchire déjà pour des questions de langues, couleur de peau ou religion, d’autres races. Ils sont plus nombreux, se croient supérieurs et chassent sans pitié les Créature. Peu importe qu’on fasse du mal ou non. Non, parce qu’on n’est pas « Humain », on mérite toute simplement l’extermination. J’avoue avoir été satisfaite de voir que les Créatures ont réagi et rendu la pareille. Mais je ne veux pas prendre part à cette guerre-là. Avant il était simple de passer inaperçue et de vivre normalement, aujourd’hui je ne peux le faire qu’au milieu des gitans. Je préférais avant la Révélation, tout me semblait beaucoup plus simple que maintenant….
signes particuliers.
On me surnomme Georgy en général, mon prénom pompeux étant assez long.
Je porte sur ma peau, bien cachées, quelques cicatrices qui s’estompent lentement. Elles sont des souvenirs de mes dernières altercations avec des Humains qui m’ont blessée avec des lames en argent.
Je suis une Métamorphe, et pourtant et même si cela semble contre nature, j’apprécie les Vampires. Ou plutôt, je suis restée vivement attaché aux Corleone.
J’ai un médaillon en cuivre, qui représente une tête de mort, symbole des pirates autour du cou, sous mes vêtements, depuis l’enfance. J’en ai fait mon porte bonheur dont je ne me sépare jamais.



Dernière édition par Georgiana T. Manchini le 12/7/2012, 19:11, édité 22 fois
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L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Empty
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II. A true story


histoire.
L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Tumblr_m0bmavDcKy1r2dd4bo1_500
Je n’ai jamais été une enfant. Je fais partie de ces êtres qui naissent et deviennent adultes trop vite, trop tôt. La vie m’a marquée au fer rouge et ne m’a rien épargnée. Fille d’une fratrie trop grande, coincée entre une mère déplorant son aristocratie perdue et m’ayant donné un prénom pompeux et un père travaillant pour la Mafia, trop absent et trop violent. Pour eux, je suis née comme un poids. Alors je crois que j’ai toujours été adulte. Nul besoin de réfléchir. Entre les exigences trop lourdes de ma mère et les coups de mon père, devenir une grande était le seul moyen de survivre. L’innocence, je l’ai perdue avec ma première gifle.
Et puis, il y eu cette nuit, je devais avoir 5 ans. Elle est marquée au fer rouge dans ma mémoire. Mon père ne m’avait rien dit, juste que je devais être bien habillée et parfaite. Il ne posait pas de question. Il faisait ce que les Corleone lui demandaient sans réfléchir. Alors quand le fils du Parrain a voulu me voir, il m’a juste amenée et laissée seule avec l’étrange jeune homme aux yeux brillants et la peau trop blanche. Et ma vie a changé après cette nuit-là. J’avais appris à être une adulte pour mes parents, avec Lucian, Pia et le reste du clan Corleone, j’ai appris à être une enfant.
Et c’est cette relation privilégiée avec ces Vampires, qui a marqué mon entière vie ou presque.

Du faste de Versailles à la Mafia italienne de New-York

Je suis née 5ème d’une famille déjà bien pauvre et imposante. Après moi, il y aura encore une petite fille, qui étant la dernière fut peut-être la plus choyée. Je pense que si mes parents furent aptes d’amour envers leurs enfants, cela à dû se résumer au fils ainé et à la dernière venue. Mon frère, ma sœur et moi étions ceux nés par accident, au mauvais moment. Nous étions plus des poids qu’autre chose. Il faut dire qu’on n’avait pas l’air aristocrate des deux autres. Ou peut-être rappelions-nous de mauvais souvenirs à nos géniteurs. Quand je suis née, ma sœur avait presque 16 ans et avait déjà fugué du toit parental pour vivre avec un amoureux. Pas un Italien, pas un membre de la Mafia… Autrement dit la colère de notre père due être terrible. C’est peut-être pour que je n’aie pas son audace, que je me suis prise autant de corrections dans ma courte enfance. Je n’en sais rien. Mais j’étais là, l’avortement était illégale et inimaginable pour une famille italienne de souche et croyante. Alors je suis née et il a fallu faire avec moi.

On m’a donné, comme à tous, un prénom pompeux et long, qui consonne entre l’anglais et l’italien : Georgiana. Jolie, aérien et beau, noble aussi. En second prénom, j’eus celui de ma marraine, une sœur à mon père, Talia. Plus cours, tout aussi doux à la prononciation et joli selon moi. Et voilà, tout est résumé dans mon nom et mes prénoms : Georgiana Talia Manchini. Et croyez-moi, de l’histoire supposée de la famille et de la fierté à en retirer, j’en ai bavé gamine. Ma mère était si fière de ses origines soit disant nobles, qu’elle nous a bassiné avec l’historie de France et le parcours chaotique de la famille. Ses regrets de ne plus être de cette noblesse luxuriante et imposante, sont devenus des fardeaux pour nous à porter. Nous devions être dignes de nos origines. C’est sans doute pour cela qu’elle était sévère et exigeante dés le berceau. Sans doute pour cela qu’elle ne pouvait aimer que l’ainé, digne héritier, et la cadette douceur de sa fin de vie… pour la citer. Avec le recul, je comprends que ma sœur ainée s’est tirée dés qu’elle a pu et n’est jamais revenue.

Si le nom Manchini ne vous dit vraiment rien, c’est que l’historie de France vous ai inconnue. Manchini est le nom de famille des nièces du Cardinal Mazarin. Oui, celui-là même qui forma le roi Louis XIV et qui fut au centre d’une guerre civile appelée la Fronde. Le Roi, qui aima ses nièces, venues d’Italie et qui pour la plupart épousèrent des aristocrates français. Il devait aussi y avoir des neveux Manchini dans l’Histoire…. Ce Grand Roi qui construisit Versailles…. Qu’est-ce que ma mère a pu nous raconter son règne, ses conquêtes et le faste manifeste du château et de la cour française, la plus illustre du 17ème siècle européen. Et puis il y eu en 1789, la Révolution française. Il est important de connaitre la date, car nos ancêtre sont alors fui la France, abandonnant leur bien mais sauvant leur tête, au premier sens du terme, pour venir aux Amériques…. Depuis, je crois que la famille n’a jamais réellement quitté New-York. Plus flou, le moment précis où les Manchini ont été des mafieux. Je l’ignore, cela ne fait pas parti de l’apprentissage de l’historie familiale. Ce que je sais, c’est que mon paternel était un homme de main des Corleone, famille mafieuse riche et puissante. Comme quoi on peut être très haut et tomber bien bas. Pour peu bien sur que cette histoire est la vérité… mais ça je ne le saurais jamais.

"Honores ton père et ta mère " (Ex20, 12)

On m’a appris qu’on devait respect et amour à ses parents, qu’on devait leur obéir. J’ai entendu cela presque tout mon enfance. Pourtant, je n’en ai guère eu. J’ai toujours été cette fillette silencieuse, bien trop sage et discrète, presque immobile dans son coin. Celle qui se proposait pour aider l’institutrice. Celle qui refusait d’aller en gym de peur qu’on voie sa peau. Si à l’école, j’étais une petite fille modèle et adorable d’après les enseignants, à la maison, les choses étaient autres. Jamais assez noble, jamais d’assez bon point, toujours entrain de faire ce qu’il ne fallait pas, pas assez rapide, trop distraite quand je devais m’occuper de ma sœur cadette. Pourtant, je n’avais que 2 ans de plus qu’elle. Mais il y avait toujours quelque chose, un regard, un geste, un soupir, une lenteur qui justifiait la correction. Et même parfois, il n’en fallait pas. Il suffisait de passer à porter de main de père les mauvais jours pour que ça tombe. Je suis née dans cet univers sans amour, de soumission et de violence. Et pour survivre, j’ai dû devenir adulte avant même d’avoir su ce qu’être enfant signifiait.

Je ne me souviens pas de ma première gifle, mais toutes les autres sont marquées au fer rouge dans mon âme et sur ma chaire. De cette époque, j’ai gardé cette peur de montrer mon corps nu, parce qu’il y avait traces de coups et cicatrices. Parce que je ne pouvais pas accuser mes parents de me frapper. Et si j’ai pu douter de leur amour par les gestes et propos, qu’ils avaient pour moi et mon frère, ils restaient mes parents. Et comme tout enfant de cet âge, je désirais qu’ils m’aiment. Alors je faisais de mon mieux. J’aidais ma mère, je m’occupais de ma petite sœur, j’essayais d’être la meilleure, d’être parfaite. Mais je ne l’étais jamais. Et la peur qui me prenait au ventre, quand notre père rentrait tard et criait en bas, quand je me recroquevillais sous ma couverture, en position fœtus, traumatisée et me demandant qui allait être sorti de force du lit et devoir subir une correction…. Je crois que j’ai perdu mon innocence en naissant. Et puis un soir, les choses ont légèrement changé. Mon père n’est pas rentré avec la même colère, mais la peau blanche et le regard sérieux. Il a longtemps parlé avec notre mère, lui explicitant qu’il avait fauté. Il avait voulu trop, avait fait affaires à côté du clan Corleone. Et il devait payer un prix pour cela. Alors plutôt que de sacrifier sa vie et sa famille, il voulait bien fournir quelque chose à la Famille. Il n’avait pas choisi de toute évidence. Ma mère est venue me chercher pour me planter en robe de nuit devant mon père à la cuisine. J’avais 5 ans, des cheveux mi blond et brun qui bouclaient légèrement, une peau blanche et des yeux noisette. Il a juste dit à ma mère que je devais être impeccable et m’a renvoyée au lit sans plus de mot.

Pour une fois, je n’avais pas trop de traces de coup, j’étais habillée d’une robe et mes cheveux avaient été remontés en queue de cheval par ma mère. Il était tard. Il faisait déjà nuit. Me sacrifier pour mes parents n’était guère compliqué. Ils auraient refusé leur fils ainé ou leur cadette, mais moi ? On m’avait dit que quoiqu’il se passerait, je devais être sage et obéissante. On m’avait expliqué qui était la Famille et le respect qu’on leur devait. Mon père se souciait peu de l’étrangeté de la demande du Fils du parrain. Car qui voudrait d’une fillette de 5 ans pour compagnie ? Il savait leur nature vampire, il ne s’inquiétait pas que je puisse servir de repas. Moi cette nuit-là je ne savais pas ce qu’était un Vampire, ni même que ça existait. J’ai été prise en main pour le personnel de la maison et abandonnée dans un grand salon. Sage comme une image, j’ai croisé les bras dans mon dos, droite près de la porte et je n’ai plus bougée jusqu’à ce que Lucian entre dans la pièce et m’observe. Je n’ai jamais oublié cette nuit-là. La peur qui est montée en moi, parce que d’instinct j’ai reconnu un prédateur. Ni la manière dont il s’est agenouillé pour être à mon hauteur et caresser mes cheveux. Et cette première rencontre allait marquer ce que devait être les autres, qui suivraient nombreuses. J’ai eu droit à du chocolat chaud, des biscuits, une poupée aussi. Il s’est assis par terre et a joué plusieurs heures avec moi, me parlant et me racontant des histoires. Je ne le savais pas cette nuit-là en partant, mais je venais de devenir indirectement une Corleone en quelque sorte. Et je m’étais trouvé un parrain aimant et protecteur.

J’étais contente de ma soirée chez les Corleone. Je n’avais rien eu à faire, si ce n’est à être une enfant. Alors quand quelques jours plu tard, il a fallu y retourner, je battais des mains de joie. Et cela a duré plus de 2 ans. Plusieurs soirs semaines, j’allais chez les Corleone passer une partie de la nuit. Quand j’étais là, j’avais droit à un traitement, qui à mes yeux, était celui d’une princesse. À mon parrain Lucian s’est ajoutée une marraine adorable, Pia. Pour elle, j’étais une poupée vivant qu’elle coiffait, maquillait et habillait à sa guise. Habituée à faire ce qu’on me disait, je me laissais faire pour le plus grand bonheur de la Vampiresse. Il y eu aussi peu après oncle Jo’, plus sévère que Lucian et plus stricte, mais tout aussi gentil et aimant avec moi. Quand j’étais avec la Famille, j’étais juste une petite fille avec qui on jouait, à qui on offrait plein de choses mais surtout attention et amour, et dont on s’occupait sans jamais élever la voix ou la main sur moi. J’aimais ces moments-là, parce qu’ils étaient reposant et rassurants. C’est par les Corleone que j’ai eu la chance de faire de la gymnastique et du trapèze. J’ai aussi eu des cours de chants avec Pia et de dessins. Et puis, il eut un soir où Lucian s’est énervé. Je me rappelle très bien de cette nuit-là. Cela faisait presque 2 ans et demi, j’avais donc plus très loin des 8 ans, que je passais 3 ou 4 nuits semaines avec les Corleone. Mais cette nuit-là, j’avais la joue rouge et un fameux bleu sur le cou. La veille mon père s’était énervé et s’était moi qui étais à portée de main… En général, il frappait pour que cela ne se voie pas, mais sa colère avait été trop noire et profonde. Je n’avais jamais vu les traits de Lucian exprimer autre chose que gentillesse et un sourire. Mais pas cette nuit-là. Au départ, j’ai cru qu’il était en colère sur moi d’avoir été difficile à la maison. Mais non, c’était les traces de coups qui attisaient sa rage. Il m’avait agrippé trop fortement les bras pour que je réponde. Et il a fallu qu’oncle Jo’ le fasse lâcher et tente de le calmer, alors que Pia m’avait soulevée de terre pour me sortir de la pièce. Collée à elle, pleurant doucement, j’ai accepté de dire ce qui m’était arrivé. Et avec ma naïveté d’enfant, j’en ai trop dit. Je ne suis pas rentrée cette nuit-là. En fait, je suis restée chez les Corleone après cela.

Pendant 10 ans, j’ai vécu chez les Corleone, entouré par la Famille et oncle Jo’ qui était le seul à sortir de jour comme moi. J’ai grandi en recevant une éducation stricte mais entourée d’amour et de tendresse. Je savais ce qu’ils étaient et je pensais qu’un jour je deviendrais une Vampire comme eux et ferais alors vraiment partie du clan. J’étais bien et heureuses. Mais avec l’adolescence est venu l’amour et parfois un mauvais choix peut bousculer bien une vie. À 18 ans, je me suis amourachée du mauvais type. Et après cela j’ai choisi la fuite parce que je ne me comprenais plus et que je n’arrivais pas à dire ce qui s’était passé.

Déviance des sens et de l'esprit

De l’attaque en elle-même, je ne me souviens pas ou très vaguement. Je sais que je devais rejoindre mon petit ami dans Central Park. Je sais de nuit, c’est stupide et dangereux, mais quand on est élevée par des Vampires et protégée par eux, on ne réfléchit pas de la même manière. Je me souviens vaguement du félin me sautant dessus, du petit combat et de la morsure au cou. Douloureuse. Puis, je me suis éveillée à l’hôpital, entourée de Lucain, Pia et oncle Jo’. Et après, ce fut la dérive de mon esprit et de ma raison. La première pleine lune fut source de souffrance et de cris. J’avais alors mon appartement à moi, payé par Lucian bien sur. Sentir chaque os se briser, voir mes doigts s’armer de griffes, mes crocs entrant dans ma lèvre inférieure…. Non, l’expérience fut atroce et douloureuse. Et je dus y faire face seule. Le fameux petit ami ayant disparu mystérieusement…. Le lendemain, je me suis éveillée nue dans un jardin à quelques rues de chez moi… Le choc. Je n’ai pas compris. J’ai cru que je devenais folle et avais des hallucinations. Quelque chose en moi feulait et voulait s’exprimer. Quelque chose prenait possession de chaque parcelle de mon corps. Quelque chose déchirait mes entrailles et vivait en mon sein. Quelque chose que je n’appréhendais pas et qui chaque mois à la pleine lune me remplaçait. Ai-je tué des Humains par accident ? Je n’en sais rien…. Mais malgré la présence de Lucian et sa patiente je n’ai rien dit. Parce que je ne me comprenais pas. Je ne savais pas ce qui se passait. J’avais peur. Je voyais, entendais mieux. Mais surtout je me sentais bizarre, je luttais contre l’animal en moi et plus je me battais, plus je sombrais. Perdue, acculée et à moitié folle, j’ai fui sans réfléchir. J’ai pris le strict minimum et je suis partie, montant dans le premier train en partance. C’est comme cela que j’ai atterri dans le nord-ouest du Montana, près des montagnes et au milieu des champs.

Ce n’est pas moi qui les a trouvé, mais plutôt eux qui sont venus jusqu’à moi. Cette femme d’une quarantaine d’années à la chevelure ondulée et couleur feu. Elle était gentille et savait ce que j’étais. Elle m’a ramenée au milieu des siens, en sécurité. Une toute petite ville composée uniquement de Métamorphes. Ils avaient trouvé une ville abandonnée et l’avait investie. Je suis restée plus des 2 ans au milieu d’eux. J’ai appris ce que j’étais. Comment accepter ma nouvelle nature et à ne pas être un danger pour les Mortels. Près d’eux, j’ai appris à apaiser mon esprit. Et si je n’ai pu sauver toute ma raison, au moins ai-je pu la brider avant d’être vraiment folle. C’est un risque qu’on court, quand on ne nait pas Métamorphe. J’ai appris à écouter et comprendre la Lynx en moi. La respecter et l’accepter ne furent pas facile, mais j’y suis arrivée. Bien sur, je restais cette jeune femme, qui parfois apparaissais normale et sensée et d’autres fois brusque et incompréhensible. Avec ma nouvelle nature, j’ai découvert que j’étais plus rapide, plus agile et gracieuse qu’avant. J’ai commencé à m’enfoncer dans les forêts pour savourer la nature, chose impossible à New-York. J’ai passé des heures à gambader et à apprivoiser mes nouveaux dons et surtout à paraitre humaine. Et quand mon apprentissage fut terminé, j’ai décidé de partir vivre par moi-même.

Je suis restée dans le Montana, j’ai juste été plus au sud de l’état. J’ai trouvé une petite ville où je me suis installée. Un emploie de serveuse fut suffisant pour mes besoins. J’avais tout ce qu’il me fallait : un petit appartement, un emploie et la nature à portée de main pour courir les nuits de pleine lunes. J’ai pris l’habitude ces nuits-là de finir tôt et de me retirer en forêt et courir toute la nuit, profitant de ma liberté. Ma vie était réglée, et même si j’étais perdue par moment. Ma famille me manquait, mais après ma fuite rentrée me semblait une insulte pire que ma fuite. Et puis après des années de vie tranquille dans l’anonymat tout a changé. Il y a eu ce qu’on a appelé pompeusement la Révélation.

Que l'Humanité s’entredéchire, qu'elle crame en Enfer, qu'elle souffre et hurle.... Elle n'aura jamais que ce qu'elle mérite et encore la sentence sera trop douce.

Ma vie ne fut plus jamais paisible et tranquille. Quand ma nature de Métamorphe fut connue, j’ai perdu mon emploie. Qui voudrait d’une Lynx pour serveuse ? Avec cette idée préconçue qu’on peut transmettre un virus mortel et pour lequel il n’y aucun remède. La première fois que j’eus à faire à des Humains armés, c’était les habitants de la ville. Heureusement pour moi, ils n’y connaissaient rien en Métamorphes et Créatures. Et si je fus malmenée, je m’en suis sortie vivante. Couvertes de bleus et de blessures, je mis quelques jours à guérir. J’ai fui à nouveau passant de villes en villes. J’essayais au mieux de passer inaperçue. Mais avec les mois, les Humains chassant les Créatures ont fait des progrès et ont appris que seul l’argent pouvait nous tué et blessé. Des rencontres désagréables finissant dans le sang, j’en ai eu plus d’une. Chaque fois c’était le même scénario, les mêmes insultes et coups. A fur et à mesure, j’ai appris à me défendre et à éviter. Plus les mois ont passé, plus ma rancœur a grandi envers l’humanité. Au fil des altercations, des combats j’ai appris à haïr cette race, qui se croyait supérieure. Et j’ai fui, toujours plus loin changeant presque de ville chaque semaine. Jusqu’à revenir à New-York.

Mais les Corleone, ou du moins Lucian n’y était plus. J’ai appris de la mafia qu’il était partie pour la Louisiane. Alors j’ai suivi le mouvement. Avec mes moyens réduits, j’ai suivi à la trace de mon parrain pour arriver ici à Shreverport. J’ai vécu de petits boulots, reprenant le trapèze dans certains cirques. Finalement, je suis arrivée en ville. Mais je n’étais plus comme avant. Mes poils se hérissent quand je croise des Humains. Je feule presque et me méfie d’eux. Et même si Shreverport est une ville de Vampires, je reste méfiante et craintive. Finalement, c’est le PRAD qui m’a accueilli et c’est en dehors de la ville au camp gitans et sous la protection de Micah que je vis maintenant. Je suis devenue trapéziste au camp. J’ai retrouvé Lucian, Pia et oncle Jo’.
test rp.
Il fait nuit. Le ciel est étoilé et une demi-lune orne le drap noir. Je relève la tête et observe le ciel un moment. D’où je suis, on a une belle vue dessus. Ce ne sera plus vraiment le cas une fois que j’aurais atteint la ville. Je remonte le col de ma veste en jeans et ressers mon foulard autour de mon cou. J’enfonce mes mains dans les poches de ma veste et je reprends ma route d’un pas rapide et cadencés. Mes talons martèlent le sol en rythme. Je chantonne une berceuse macabre. Elle me vient de ma petite enfance, de l’époque où Pia me coiffait en récitant des contes plus aptes à me filer des cauchemars que de doux rêves. Je souris légèrement au souvenir doux. Qu’il est loin le temps où j’étais juste une petite fille choyée et aimée. Ce temps-là me manque. J’ai été conne de filer loin de New-York. Si j’étais restée près de Lucian et d’oncle Jo’, je n’aurais pas ces cicatrices et ces souvenirs sanglants qui hantent mes nuits et me rendent si fatiguée le matin. Je reprends ma mélodie sinistre à voix basse, et finis par danser légèrement en avançant, sautillant comme une enfant. J’éclate d’un rire cristallin, avant de me stopper net. Mes muscles se tendent d’eux-mêmes. Mes yeux de lynx scrutent l’obscurité et j’hume l’air. Je me détends quand je constate que l’intrus n’est qu’un chien errant, plus effrayé que moi qui décampe vite fait. Je lâche un soupire et reprends ma route lentement mais surtout en silence.

Ce soir, il n’ya avait pas spectacle alors j’ai ma soirée. Après avoir prévenu Micah que je sortais du territoire, je me suis dirigée vers la ville. Mon but est d’aller passer quelques heures avec Lucian et oncle Jo’. J’ai revu mon parrain puisqu’il est venu de lui-même au camp mais pas encore l’autre homme. Je me doute que j’ai dû le décevoir et je devine qu’il n’aura pas la même réaction que Lucian. Pour le Vampire qui m’a élevé, que je revienne vers lui a effacé tout le reste. Il m’aime beaucoup et est trop heureux que je sois près de lui. Je m’attendais à une correction ou des menaces. Mais non il m’a juste serrée contre lui et a commencé à me bombarder de questions diverses. Mais Lucian c’est Lucian, il est comme ça. J’ai été rassurée de l’avoir retrouvé et de voir que j’avais toujours son affection et sa protection. Mais oncle Jo’, comment va-t-il m’accueillir ? Il doit m’en vouloir. Je baisse les yeux, mordille ma lèvre inférieure. Le stress monte en moi. Bien sur, il fait partie de la famille et je désire le revoir mais j’ai un peu peur de sa réaction. Je suis toujours une petite fille fragile, sous mes airs d’animal sauvage et indépendant.


« Ca va aller, on est de la même famille… » Je murmure plus pour moi-même en guise d’encouragement.

Je relève la tête et constate que je suis déjà en zone habitée. Ma phrase a attiré le regard d’un couple sur moi. Je croise un groupe de jeunes gens aussi, et je retiens un feulement quand un d’eux me bouscule. Je dois planter mes dents dans ma lèvre pour ne pas grogner et laisser ressortir mon côté animal. Alors, j’accélère le pas, me sentant mise à l’épreuve. Plus j’avance, plus il y a d’Humain et moins je me sens à mon aise. Je regrette presque d’être venue de moi-même. Mains enfoncées dans mes poches, fermées en poings, j’enfonce mes ongles dans ma peau de nacre. Je peux le faire. Je ne suis pas comme eux. Je ne suis pas un monstre.
famille.
Les Manchini : ma famille humaine, composée d’un père, une mère 3 fille et 3 fils. Je suis née 5ème…. Depuis l’âge de 8 ans, je n’ai plus aucun contact ni nouvelle d’eux. Il ne me manque pas.
Les Corleone : La Famille, comme on dit dans le monde de la Mafia, des Vampires qui m’ont prise en affection. Enfin surtout Lucian et Pia, qui m’ont élevée. Il y a aussi oncle Jo’, le marqué de mon parrain, qui a toujours été plus sévère mais tout aussi tendre avec moi.
Le clan de Micah : ma nouvelle communauté, une famille qui m’a accueillie quand je suis arrivée en ville.


III. That thing I want to tell you

pseudonyme. Calli âge. plus si loin de la trentaine, ah je suis vieille U_U code du règlement. je m'auto-valide lol avis général à propos du forum. un petit Lynx, et puis on s'est donné tant de mal pour me faire plaisir que ... j'ai cédé de bon cœur et joyeusement^^ avatar utilisé. keira knightley


Dernière édition par Georgiana T. Manchini le 12/7/2012, 19:10, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 15:33

Re-Bienvenue ma chère filleule!!!
:60:
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 15:33

Tonton Lucian :52: love01
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 15:44

Encore une qui cède à la tentation xDDD

Re chouquette x)
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 15:52

Non mais on a voulu me faire plaisir, alors je suis contente ^^ Je surmonte ma déception lol
Et puis un lynx heart Je vais jouer le gros chat mongo

Merci ma belle ^^
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 17:48

Bienvenue !!
Ou re-bienvenue, peu importe !! :26:
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 17:55

Re Re Re bienvenue en fait XD

merci mister Graham <3
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 17:57

Bouah, j'ai jamais eu l'occasion de te dire bienvenue avant, alors ça n'a pas trop d'importance, pour moi c'est juste Bienvenue ! :D

xD
De rien :26:
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 18:08

Oui tu n'as pas tord ^^

:60:
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 18:17

:13:
Et puis Keira quoi :05:
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 18:17

Ah oui Keira yeah
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 18:40

Mais c'est quoi l'innonce? L'innocence?

Sinon, re-re-re-re-bienvenue \o/
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 18:46

La preuve que je suis out ... désolée j'ai corrigé.

merci mon poussin....
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 19:27

re re re re re bienvenue!!! xD
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 19:51

Re Re Re bienvenue alors flower x)
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 20:06

Merci mesdemoiselles <3
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 22:01

Mamoune qui re-change de tête ! O.O

* Court lui faire un bisous quand même *

Re-Re-Re [...] Re bienvenue à toi ma belle ! ♥
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 22:03

Oui moi j'ai un problème de personnalité: il me faut toujours plein de compte XD

Merci ma puce adorée *gros câlins*
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 23:04

Rebienvenuuuuue *___*

Encore un gros chat yaya

Et puis en plus le clan des gitans hell yeah Cool
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime9/7/2012, 23:06

Merci

oui mais moi je suis un petit chat mimi et adorable, qui ronronne quand on lui flatte la tête ....

Oui gitans power XD
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime11/7/2012, 15:04

*passe sur la fiche, l'air de rien*

yaya
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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime11/7/2012, 15:08

Tsssssssssssssss beccy

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MessageSujet: Re: L'innocence est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE]   L'innocence  est la vertu de l'enfance, pour peu qu'on en est une. [TERMINÉE] Icon_minitime12/7/2012, 16:58

et voilà plus que le test Rp .....
J'espère que ça convient à mon cher parrain Lucian et à oncle Jo' :)
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et hop triple post mais on s’en fout:

FICHE FINIE
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