« Malgré la cruauté qui t'entoure, cherche la beauté qui se cache à chaque détour. »

La nuit était tombée depuis quelques heures et je commençais à m’ennuyer ; le whisky et la vodka ne suffisaient plus à combler mon manque d’activité nocturne. J’avais mangé la veille, et ce soir je préférais ne pas me risquer à sortir en pleine nuit ; depuis quelque temps, j’avais une sangsue à mes trousses, une merde collée à mes talons dont je n’arrivais pas à me débarrasser ; mais en avais-je réellement envie .. ? Je grattais une allumette et grillais une cigarette. Vitaly, Vitaly .. Sa blondeur angélique et ses opales bleutées cachaient un sadisme sans limites ; effrayant mais particulièrement attirant. Pauvre petit ange .. Cette nuit là, tu t’en souviendras toute ta vie. Mes ongles acérés plantés avec une violente douceur dans sa peau souple, mon souffle glacé remontant lentement le long de sa colonne vertébrale ; telle une brise angoissante. Peut-être avait-il attendu toute la nuit que je l'achève, alors que je ne pensais qu'à m'amuser. M'amuser, tu vois Vitaly, toi ça n'est qu'un jeu .. terrible et excitant. D'un geste brusque, je tirais les rideaux de ma chambre. Les néons multicolores clignotaient dans les allées dépourvues de tout éclairage et la lueur de la lune se reflétait timidement sur l'eau glacée du fleuve. J'ouvrais avec violence la fenêtre et balançais ma cigarette qui termina sa chute effrénée dans le caniveau. Je pouvais assurément parier que Nolan était partit à la chasse à cette heure de la nuit .. Me cherches-tu ce soir ? Je me saisis d'une simple tunique blanche pour couvrir mon corps et les dessous affriolants que je portais. Un regard vers la lune puis je claquais la porte.

Après quelques renseignements demandés aux bonnes personnes ; après un fabuleux numéro de charme au gérant du Luky Star Motel, j'entrais avec la clé dans la chambre de mon chasseur au charme indéniable. Je jetais de rapides coups d'oeil aux alentours, m'assurant qu'il s'était effectivement absenté pour la nuit. Un confort tout à fait précaire, rien d'ostentatoire ni de vraiment propret ; cela ne m'étonnait pas de lui. Je baissais mes prunelles myosotis sur la moquette maculée d'une immense .. tâche de sang. Allons donc, tu ramènes tes proies ici et je n'ai même encore jamais été conviée ? Un petit rire sans joie s'échappa de mes lèvres entrouvertes et je me laissais nonchalamment tomber sur le lit dont les ressors grincèrent légèrement sous le poids de mon corps. J'enfouis mon visage dans ses draps, respirant l'odeur délicieuse de son corps. Je poussais un léger grognement en me redressant ; encore une fois, je perdais la tête. Que faisais-je donc ici, dans l'antre même du plus connu des tueurs de vampires ? Je ricanais une nouvelle fois et m'allumais une cigarette. Soudain, une clé tourna dans la serrure et la porte s'ouvrit à la volée. Vitaly se tenait face à moi, la mâchoire crispée et ses opales bleutées ancrées dans les miennes. Je lui adressais un sourire sarcastique.

« Je n'ai pas pu attendre que tu m'invites ; ton propriétaire, et propriétaire de cette chambre, l'a fait pour toi. Je suis si déçue Vitaly .. »

Le chasseur revenait du Devil’s Arm où il avait trouvé deux choses importantes. La première était un nouveau joujou, un neuf millimètre de Smith & Wesson avec une magnifique crosse en argent, et bien sûr des balles plaqués en argent du même calibre. Certains pensaient que le chasseur faisait lui-même ses balles, ces gens étaient stupides. Pour faire fondre de l’argent puis le couler sur des balles il lui faudrait un véritable atelier, chose qu’il n’avait pas. Et du temps, chose qu’il n’avait pas envie de perdre. La seconde chose était une information sur un vampire. Une vampire en particulier. En revenant vers le motel, le jeune homme avait fait également des courses plus banales à la supérette située à la sortie de la ville. Sa vieille impala avait traîné la patte, on aurait dit qu’elle voulait qu’il l’emmène au garage mais il n’en avait pas le temps ce soir. Il détenait son information, et il avait envie de faire joujou avec son nouveau calibre. Son dernier 9 millimètre l’avait lâché durant un combat, le sorcier a eut la bonne idée de jeter un sort pour dérailler son flingue. Ces fichus sorciers et leurs sorts. Allez essayer de les contrer. Seul le tatouage que lui avait incrusté la Confrérie sur la poitrine le protégeait des sorts qui pourraient s’attaquer à lui de l’intérieur, mais il y a bien des manières de faire souffrir ou tuer quelqu’un sans avoir besoin de faire cesser un cœur de battre ou encore d’infliger la paralysie. Utiliser les flingues contre eux ça ne servait pratiquement à rien, mais des fois sur un coup de chance, ça pouvait les empêcher de continuer à jeter des sorts et croyez-moi ça vous évite bien des ennuis. Mais son nouveau joujou, il le réservait plutôt à une autre type de créature. Les vampires ne meurent pas avec une balle en argent ou plaqué argent mais ça les calme pas mal. Parfois ça les met même K.O. pendant suffisamment longtemps pour qu’on ai tout le temps de les décapiter. Et il avait l’habitude de jouer avec ce genre d’arme. Il adorait ça, avouez que c’est mieux qu’une arbalète et des flèches quand même.

Le chasseur sorti de sa vieille voiture de collection en claquant la porte. Il entendit ce vieux grincement qu’elle émettait en fermant la porte. Ca lui faisait toujours chaud au cœur. Il prit ses sac et s’avança pour monter l’escalier menant à sa porte. Une odeur le saisit, une odeur acre de vieille mort. Le vampire saisit son flingue. Merde pas eut le temps de mettre ses balles plaquées en argent. Bon on se contentera de balle normale. Il planqua son flingue sous son sac de course. La porte était fermée. Visiblement son visiteur tenait à lui faire la surprise. Le chasseur se doutait bien que ça arriverait un jour qu’on s’introduise chez lui. Etant donné que c’est une chambre d’hôtel l’interdiction d’entrée n’était pas vraiment valable. Il suffisait de se payer une chambre pour pouvoir entrer. Le véritable problème serait qu’un sorcier s’introduise chez eux, avec un seul cheveux ils sont capables de faire de vous de véritables marionnettes. Cela dit les vampires ne sont pas à minimiser. Ce n’est pas parce qu’ils ont plus de difficultés à s’emparer de vous qu’ils n’en sont pas moins dangereux. Il y a la force physique qui entre en jeu. Avoir un vampire qui vous attends chez vous, ça peut devenir dangereux. Ils ont une connaissance tel de l’humanité qu’ils peuvent déduire tout un tas de choses sur vous rien qu’en voyant votre logis. Et puis, il pouvait sentir l’odeur du vampire dans sa chambre mais ne pouvait savoir quel vampire l’attendait là derrière cette porte. Il poussa donc la porte avec le pied, et posa son regard vers la fenêtre. La vision de cette femme charmante à la silhouette fine et élégante semblait droite sortie de l’enfer pour le chasseur qui resta bouche bée. C’était la dernière personne qu’il espérait voir et elle était là, chez lui. « Je n'ai pas pu attendre que tu m'invites ; ton propriétaire, et propriétaire de cette chambre, l'a fait pour toi. Je suis si déçue Vitaly .. » dit-elle avec ses lèvres fines qui bougeait d’une manière envoûtante, délicieusement envoûtante. Il devait lui résister. Elle était belle, mais c’était le diable en personne. Il ne voulait pas revivre la nuit où elle avait joué avec lui comme s’il était un jouet, qu’elle le torture à nouveau, qu’elle s’amuse avec lui ou qu’elle entre dans sa tête. C’était peut-être le moment de sortir son flingue, mais il devait d’abord reprendre ses esprits.


« Tu devrais le savoir qu’une chambre d’hôtel n’est pas un foyer. » fit-il tentant de gagner du temps. Il y avait toutes ses armes dans le placard, soigneusement enfermés à clés, et le reste était dans le coffre de sa voiture. Ce qui se trouvait dans le placard servait uniquement dans ce genre de situation en théorie mais depuis qu’il était ici il s’était fait pas mal de cadeaux, des armes, des lames, des pieux, et même des croix, et puis quelques potions. C’était sa version du shopping. Le problème c’est qu’il n’aurait jamais le temps d’atteindre son armoire, elle l’aurait tué avant. « Qu’est-ce que tu fous ici ? Tu n’as donc personne à torturer ce soir ? » question risqué, si elle décidait que c’était lui et lui sautait dessus, il n’aurait sans doute le temps que de lui tirer une balle dans la poitrine avant qu’elle ne le maîtrise. Et ça il n’avait pas l’intention que ça arrive. Etre à nouveau à sa merci, c’était hors de question. Pourtant, c’est bien ce qui allait se passer s’il ne trouvait pas rapidement une idée pour lui échapper, et vite. Il ne songeait même pas à comment la tuer, parce qu’il ignorait comment il pourrait réaliser ce petit miracle. Le plus important pour ce soir c’était de s’en sortir vivant et si possible sans passer par la case torture et jeu sadique. Il ignorait ce qu’elle voulait de lui, rare sont les vampires à s’amuser à jouer avec lui, mais il savait une chose, elle avait eut du pouvoir sur lui l’autre nuit, et si elle avait voulu, elle aurait pu le tuer à ce moment là. Il ne savait pourquoi elle n’en avait rien fait, et il s’en moquait, ce qu’il voulait à présent c’est la tuer.

« Tu devrais le savoir qu’une chambre d’hôtel n’est pas un foyer. »

Un léger rire s'échappa de mes lèvres entrouvertes et je passais lascivement ma langue sur ma lèvres supérieure. Je me félicitais d'avoir ainsi réussi à le déstabiliser. Ses prunelles lagons légèrement écarquillées, ses lèvres pâles ouvertes en un 'O' expressif. Je me redressais lentement, gracieusement, dessinant d'amples mouvements de mon corps souple. Je me sentais dans un état d'excitation tel que je devais me faire violence pour ne pas me jeter, tous crocs sortis, sur ma proie. Je suivais chacun des mouvements de Nolan, du déplacement de ses pieds jusqu'à sa poitrine qui se mouvait de façon irrégulière. Allons mon Vitaly ; me craindrais-tu ? C'est alors que j'aperçus le regard ; une seconde à peine ; qu'il lança à l'armoire poussée contre un mur, à quelques mètres de la porte d'entrée. J'esquissais un tendre sourire à l'intention de Vitaly.

« Qu’est-ce que tu fous ici ? Tu n’as donc personne à torturer ce soir ? »
« En voilà une question idiote mon Vitaly .. Si je suis ici, c'est justement dans cette intention. »

A une vitesse fulgurante je rejoignais l'armoire et d'un geste brusque, je fis crisser avec violence mes ongles sur la porte avant de les laisser descendre lentement jusqu'au cadenas sur lequel je tapotais tendrement. J'explosais alors de rire, un rire cristallin mais inquiétant, proche de la folie, avant de me ruer vers ma proie. Je m'arrêtais à quelques centimètres de lui, nos visages si proches l'un de l'autre que je pouvais sentir son souffle chaud et irrégulier sur ma peau de marbre. Mes lèvres frémirent de désir, je pouvais entendre son sang s'écouler à une vitesse affolante dans ses veines, et cette fragrance .. Alléchante. Je posais mes mains autour de son cou, résistant à la tentation de plonger mes crocs dans cette peau souple qui m'appelait. Mes lèvres vinrent effleurer le lobe de son oreille et malgré l'apparente impassibilité de Vitaly, je pouvais sentir la rage et le désir mêlés bouillonner en lui. Je relevais le visage et lui lançais un sourire sarcastique. En une seconde, je frappais sa poitrine de la paume de mes mains avec une telle puissance que son corps alla s'encastrer dans le mur avant de lentement retomber sur le sol. Je m'accroupis face à lui et ricanais doucement. N'y penses pas une seconde mon chou, je t'écraserai avant que tu n'ai pu bouger ne serait-ce que le petit doigt ..

« Qu'y-a-t-il dans cette armoire qui te tente tant ? Une machette, pour une décapitation dans les règles, ou peut-être un de ces pieux en argent qui vous sont si chers à vous .. pourritures de chasseurs ! »

Je me relevais, hésitais à lui enfoncer mon talon dans la trachée et m'éloignais. Pas encore, pas si vite .. Je voulais m'amuser, mon excitation atteignait son paroxysme, je tremblais presque de désir. L'esprit de Nolan était une merveille d'abomination ; un dédale d'horreur, de culpabilité et de vertu .. Paradoxal. Un délice ; un véritable délice pour moi, admiratrice de la folie. Je retournais à la couche et m'y assis, relevant ma tunique pour laisser apparaitre le haut de mes bas. Je plongeais mes prunelles dans celles de Vitaly.

« Tu me manques beaucoup depuis l'autre nuit mon Vitaly .. Je n'arrête pas de penser à cette merveille qu'est ton esprit .. Je me retiens tu sais, je me retiens d'aller me balader dans tes pensées ..»

Mes pupilles se dilatèrent, mon visage se crispa nerveusement et mes lèvres frémirent d'envie, l'odeur alléchante du sang de Vitaly embauma la pièce et je dus me faire violence pour ne pas lui sauter au cou sur l'instant. Je fixais sa main ensanglantée et je n'eus pas le temps de voir son autre main dans laquelle il tenait fermement un neuf millimètres.

« C’est marrant, parce que toi, tu ne me manque pas, mais alors pas du tout. »

La balle atteint mon coeur et je me sentis partir en arrière sur le lit. Mon corps se arqua violemment sous l'effet de la douleur et je serrais les dents ; je voulais hurler ma souffrance. La douleur irradiait tout mon corps, j'avais comme une sensation d'éclatement au creux de mon coeur mort. Je savais pertinement que cette balle ne me tuerait pas, c'était pour Vitaly un simple moyen de gagner du temps. Je me redressais rapidement, poussant un grognement animal et assourdissant. La rage, bouillonnante, vénéneuse et dangereuse avait remplacée mon excitation de départ. Tu ne respectes pas les règles mon mignon. Je posais ma main sur mon coeur, le trou qu'avait fait la balle sur ma peau d'albâtre se résorbait déjà, la douleur cuisante s'atténuait lentement. Je posais mes iris bleutées sur Vitaly qui s'était emparé d'une chaine en argent. Oh oui, attache-moi, fais-moi du mal Nolan. Je grognais une nouvelle fois, montrant les dents. Jouer avec Nolan était particulièrement dangereux, il n'était prêt à ne faire aucune concession ni à commettre une seule erreur. Seulement .. Le toucher n'était pas une nécessité, je pouvais envahir son esprit en restant à une distance raisonnable. Je me reculais vers le fond du lit ; même en étant plus rapide et agile que lui, je voulais éviter de risquer de me faire enchainer, l'argent n'était définitivement pas bon pour ma santé.

« Ais-je réussit à toucher ton cœur de pierre? »
« Non mon chou ; et il bas très fort pour toi. » arguais-je dans un demi sourire.

Vitaly était un médium, mais un médium de bas étages. Il ne maitrisait pas complètement ses pouvoirs, voir très peu et ne pouvait résister aux miens, contrairement à bon nombre de ses congénères. C'était une chance pour moi, dans le cas contraire il aurait eu l'occasion de me tuer à notre première rencontre. J'hésitais, j'hésitais à le plonger directement dans la folie, lui faire partager la mienne, ma démence monstrueuse. Non .. non, faisons cela dans les règles mon Vitaly, je resterai sage .. au début. Je fixais Vitaly ; ses opales bleutées reflétaient de la haine, je pouvais la sentir dans chaque pore de sa peau, mais il y avait autre chose, de différent, à l'inverse de la haine, qui y luisait aussi. Je haussais les épaules, j'allais apprendre bien assez tôt ce que c'était, pour l'instant, je souhaitais simplement troubler ma proie. Sans un mot, j'utilisais ma capacité de hantise sur Vitaly ; ainsi, ses sens seraient troublés pendant un moment et je pourrais m'amuser un peu. Son ouïe, sa vue, son toucher, son odorat et son goût ne fonctionneront presque plus. Tout allait devenir flou, les bruits viendront de loin, il perdra le sens de l'équilibre ; tout ce qui fonctionnait si bien chez lui, ses sens si aiguisés ne lui servaient désormais plus à rien.

Je m'avançais vers lui, lentement, sûrement, il détenait encore entre les mains cette foutue chaine en argent. Puis, subitement, je sautais hors du lit et me mis à courir tout autour de lui, à une vitesse affolante, si bien qu'il lui était impossible de me toucher ; ma vitesse et ses sens troublés l'empêchait de voir quoique ce soit, néanmoins, il pouvait sentir une très légère brise effleurer sa peau souple et l'odeur enivrante de mon parfum, atténuée par ma capacité hantise, voler tout autour de lui. Il était pris au piège, tel un animal dans une cage. Il tenta une échappée désespérée mais je lui assénais un fulgurant coup de pied dans la poitrine, Son corps se souleva brutalement du sol pour aller atterrir un peu plus loin. Je cessais ma course effrénée autour de son corps et m'accroupis face à lui. Dans son envol, il avait lâché la chaine qui se trouvait désormais à à peine cinquante centimètres de son corps, et je ne pris pas la peine de l'éloigner un peu plus. Je posais ma main sur son visage et d'un geste brusque, lacérais son visage de mes ongles. Le sang perla, mais dans l'état de folie dans lequel je me trouvais, ma faim s'était atténuée, je ne désirais plus qu'une chose ; voir Vitaly sombrer dans la démence. Je retournais son corps sur le dos et le chevauchais, l'emprisonnant de mes cuisses. J'approchais mon visage du sien et susurrais à son oreille.

« Je suis si déçue tu sais .. Je pensais que ce qui nous liait était la passion, et non cette rage venimeuse qui t'anime. Ou peut-être que je me trompe, et qu'il y a quelque chose qui ressemble à de la passion derrière tout ça. Je le verrais bien assez tôt mon beau ; quand j'aurais de nouveau envahi ton esprit si délicieusement tortueux. »

J'éclatais de rire, habitée par la folie, totalement en proie à ses charmes. Subitement, j'arrachais les boutons de la chemise de Nolan et caressais son torse ; j'enfonçais mon ongle, là où se trouvait son coeur, dans sa peau souple et dessinait un P. Pour que tu te souviennes de moi Nolan. Bientôt, les pouvoirs de ma capacité hantise s'effaçeront et Nolan aurait de nouveau plein pouvoir de ses actes ; me tuerait-il sur-le-champ ou se laisserait-il aller à se délecter de ma souffrance ? J'optais pour la deuxième option sans aucune hésitation. Je me penchais de nouveau vers lui et partageais avec lui un fougueux baiser avant de me relever rapidement et de m'éloigner légèrement de lui.