➽ Date et lieu de naissance. 1er janvier 1990 à Paris (ouais ouais en France ^^)➽ nationalité. Française et américaine ➽ état civil. célibataire psychotique et/ou psychopathe ➽ lieu d'habitation. Midtown ➽ métier. Ouvreuse au Strand Theatre ➽ étiquette qui vous est collée.Plum est l'éternelle optimiste. Elle voit le bon en chacun et a une vision très positive du monde qui l'entoure. Légèrement hyperactive, elle est aussi extrêmement lunatique et parle très souvent sans réfléchir, les conséquences étant parfois hasardeuses.

* Eternelle optimiste : elle aime à penser que le monde autour d'elle possède du bon dans chaque chose. Ce n'est pas tout le temps vrai et surtout cet état d'esprit peut se révéler dangereux. A vouloir trouver du blanc, on peut tomber sur beaucoup de noir ...
* Lunatique : Elle passe du rire aux larmes en un instant. Enfin ce n'est qu'un euphémisme puisqu'il faut avouer qu'elle est atteinte d'une sècheresse lacrymale depuis son enfance. En tout cas, elle peut paraître soudain souriante, soudain obscure ou encore aguichante selon les situations.
* Hyperactive : à ses heures. Elle va soudainement se rendre compte qu'un trop plein d'énergie bouillonne dans ses veines et il faut qu'elle l'évacue. Elle va donc courir partout, parler à tout le monde ou encore s'acharner à mettre de l'ordre (ou du désordre) dans une pièce.
* Solitaire : La vie en société, elle l'aime à petite dose. Disons que c'est quand elle veut, où elle veut. Des amis, elle aime en avoir mais qu'ils lui laissent une certaine liberté, elle n'est pas du genre à les appeler tous les jours pour leur demander des nouvelles. Côté coeur, elle reste résolument fermé. Des aventures, il y en a eu mais point trop n'en faut ! Les relations se sont arrêtées à du purement physique et elle a une trouille bleue d'éprouver un quelconque attachement profond pour qui que ce soit
* Indépendante : Elle sait se débrouiller dans la vie de tous les jours et il faut dire qu'elle n'a pas froid aux yeux. Une témérité qui lui apporte souvent des ennuis mais aussi des relations impromptues.
* Impulsive : Tout à fait du genre à dire quelque chose pour se rendre compte la seconde d'après qu'elle vient de commettre une bourde monumentale. Son esprit est trop lent à contrôler ce que son coeur veut dire.



Ouvreuse dans le Strand theatre. Son boulot est plus un job qu'autre chose mais elle le voit comme une véritable bénédiction tant il lui a sauvé la vie.




La révélation elle ne l'a vécu qu'à reculons. Elle n'a pas vraiment été tout à fait informé de tout mais a bien vu les conséquences aux alentours avec des irruptions de violence, de bars à vampires etc. Pour le moment, elle n'est pas dérangé pas eux. Qu'ils existent pour le commun des mortels ou non ne lui fait ni chaud ni froid. Elle s'en fiche donc royalement et vaque à ses petites occupations tranquille.


Elle possède un tatouage en forme de colombe en plein vol symbolisant son envie de liberté et surtout celui de la paix.

Ce soir elle s’ennuie. Seule dans sa petite chambre d’étudiante bien trop grande pour le peu d’affaires qu’elle a avec elle, elle se tourne les pouces sur son couvre-lit bariolé. Dehors, le ciel est sombre et le soleil se couche dans un panaché de nuages iridescent. Le jour qui se couche sur une nouvelle journée dans sa petite vie d’humaine. Avec un soupir, elle se lève pour regarder à travers la petite lucarne qui surplombe la rue en contrebas. Elle imagine des rues grouillantes de vampires. Des rues sanglantes. Et elle frissonne. Elle n’a pas réellement peur des vampires mais dans son esprit ils restent des êtres fictifs, des êtres qu’elle ne connaît pas et qu’elle pense ne jamais connaître. Le surnaturel ne la touche pas. Pas pour le moment. Elle reste en dehors de ces guerres dévastatrices et terrifiantes.
Elle prend une mèche de cheveux entre ses doigts qu’elle fait tourner lentement en regardant les derniers rayons mordorés se cacher derrière l’horizon. Puis n’y tenant plus, elle attrape un chandail à capuche, bien trop large pour elle et qui lui fait une silhouette indéfinissable de loin puis elle claque la porte. Les yeux cachés dans l’obscurité de la ville qui s’endort, elle marche d’un pas assuré en direction du bar le plus proche. Ce soir, elle se joint aux personnages qu’elle voit de loin depuis sa fenêtre et qui boivent leurs shooter de tequila cul sec comme si c’était de l’eau. Elle s’assoit sur un petit tabouret haut, devant le comptoir et sans parler indique une bouteille de tequila derrière la barman qui s’approche d’elle. Il fait un horrible rictus de celui qui sait qu’une demoiselle comme elle terminera la nuit avec quelqu’un, de gré ou de force. Les femmes sont faibles avec l’alcool semble t-il penser. Tu verras bien lourdaud .Elle se saisit du shooter qu’elle vide d’un trait, comme elle l’a vu le faire si souvent. Ce n’est pas dans ses habitudes de boire toute seule mais ce soir elle n’y tient plus, elle doit sortir. Après une quinte de toux, elle lève de nouveau la main pour un autre verre. Le barman la regarde gravement puis chuchote en la resservant :

« Ma jolie, t’as pas bien l’air taillé pour une soirée alcool. Tu devrais retourner jouer avec tes copines au bac à sable. »

Il la jauge d’un coup d’œil mais laisse quand même le verre devant elle. Elle le toise d’un œil sombre sans rien dire puis d’un seul coup son visage s’éclaire d’un sourire de dément et elle le regarde fixement tandis que sa main amorce le mouvement et qu’elle se vide l’alcool qui brûle dans le gosier. Eternelle optimiste, voire même naïve pourrait-on dire, elle croit qu’elle peut survivre à tout et que le monde reste beau malgré tout ce qu’on peut lui faire.

« J’aime pas qu’on me donne des ordres. Je sais me débrouiller toute seule depuis longtemps maintenant merci. Et j’ai surtout pas besoin d’un papa. Après tu peux aussi me demander comment je m’appelle et essayer de faire semblant de me connaître, ça m’arrangerait et ça m’éviterait de me poser la question de pourquoi je suis descendu dans ton bar miteux. »

Subitement, elle regarde autour d’elle comme si elle n’y croyait pas. Oups. Elle l’a dit à haute voix. Gaffeuse hors pair, elle sait très bien que c’est tout à fait dans son style de parler avant de réfléchir à ce qu’elle va dire. Clairement, ce n’est pas vraiment bon signe de faire comprendre à un barman que son local est une misère. Mais maintenant, le fer est tiré. Il s’approche d’elle avec un air mauvais mais juste au moment où il s’apprête à dire quelque chose, un homme arrive et jette à l’homme derrière le bar un regard éloquent. Il s’en va sans rien dire mais Plum remarque bien que ses mains serrent son chiffon avec un peu trop de force.

« Voilà quelqu’un qui n’a pas froid aux yeux. Fais attention, tu es imprudente, ce bar n’est pas un lieu très bien fréquenté ! »
« Je sais, j’habite juste au-dessus. Mais des fois ma langue va plus vite que mon cerveau, elle s’emporte et elle part toute seule, c’est une habitude à prendre. »
« Tu vas t’attirer des ennuis à parler comme ça, surtout ici. »
« On est gaffeuse ou on ne l’est pas. »

Un sourire malicieux sur les lèvres, elle lève les yeux sur celui qui vient de lui adresser la parole et soudainement, ses deux yeux bleus la ramène quelques années en arrières.


Des voyages, encore des voyages. Plum est traîné aux quatre coins du globe sans arrêt, obligé de suivre un père obstiné par sa carrière et une mère admirative du travail de son fanatique de mari. Et elle au milieu ? Elle est là et c’est tout. Une petite tâche dans l’histoire de la relation qu’entretiennent ses parents. Elle est une erreur, une simple erreur, elle ne devrait pas se trouver là mais elle y est et c’est tout ce qui compte. Déjà à son âge elle comprend qu’elle n’aura jamais réellement sa place dans ce couple qui sont bien trop obsédés par leur propre petite personne pour s’occuper d’elle. Elle le sait. Elle se fait donc toute petite, encore plus petite qu’elle ne l’est et elle ne bouge pas, elle ne fait pas un geste. Seulement voilà, quand elle va à l’école ou qu’elle est en dehors de la présence de ses parents, son exubérance naturelle se révèle. Limite hyperactive, elle ne réfléchit pas avant de parler ou d’agir. Extrêmement impulsive elle se bagarre et cherche les embrouilles sans véritablement le vouloir. Malédiction ? Elle ne saurait le dire. Elle change tellement d’établissement scolaire qu’il lui est assez difficile de conserver une amie pour lui dire exactement et franchement si elle a tout d’une petite emmerdeuse sur patte ou non.
C’est sur la plage de Barcelone qu’elle se trouve aujourd’hui et elle entend ses parents minauder derrière elle, dans un simulacre de célébrité rêvée. Ils sont importants mais pas assez. Lui, il travaille dans les ambassades américaines et elle, elle le suit. Plum est arrivée comme un cheveu sur la soupe et vraisemblablement, elle dérange.

« De toute façon, tu ne feras jamais rien de ta vie ma fille. Il faudra juste te trouver un mari convenable. »

Une phrase assassine. Et les yeux bleus de ce père tyrannique qui la fixent, imperturbables.


Elle sursaute légèrement en revenant à la réalité et à ces deux yeux bleus qui la fixent. Un instant, c’est son père qui lui a parlé mais l’homme qui se trouve devant elle est son exact antithèse : des vêtements miteux et une barbe de trois jours. Bien trop négligé pour être son géniteur. Légèrement rassurée, elle évite au maximum ce regard inopportun qui la transporte bien trop loin dans ce passé qu’elle voudrait oublier.

« Tu as vu un fantôme ? »
« Non heureusement pour vous. Seulement des souvenirs que j'aurais préféré oublier...»

Légèrement ironique, elle croise les jambes et regarde le mur sale du bar miteux. Les bouteilles d’alcool, toutes soigneusement rangés, reluisent de poussière. Une allusion à leur qualité ou au manque de propreté du lieu ? Plum trace un arc de cercle autour de son shooter en essayant de penser à autre chose, son cerveau étant obnubilé par ce fragment de souvenir. En fait, c’est ce jour-là qu’elle a véritablement su qu’un jour elle partirait vivre sa vie toute seule. Qu’elle taillerait la route sans laisser de trace. Et c’est ce qu’elle a d’ailleurs fait quelques années plus tard.
Elle s’oblige à ne pas y penser et continue son inspection des lieux. Plus loin, des hommes jouent aux cartes en beuglant, d’autres son affalés sur leur table et d’autres observent placidement leur verre. La plupart sont soul jusqu’à la moelle d’ailleurs. Dans l’air, une forte odeur de sueur, de substances illicites et de relents d’alcool enveniment l’atmosphère. Elle ne va pas rester bien longtemps mais sa curiosité l’emporte et elle se tourne vers l’homme à côté d’elle pour lui poser une question :

« Qu’est-ce que vous faites ici ? »

Curiosité mal placée peut-être mais l’autre semble ne pas relever. Il lui adresse un sourire édenté et se cale confortablement à côté d’elle avant de lui demander :

« Moi on s’en fiche. Mais toi ? On trouve pas beaucoup de donzelles par ici sauf si elles se font payer si tu vois ce que je veux dire… »

Son regard n’est pas concupiscent, il énonce juste une vérité. Plum sent un frisson remonter le long de sa colonne vertébrale mais cette fois elle ne peut empêcher un nouveau souvenir de déferler.


C’est le peu avant la révélation. C’est aussi celui où elle a décidé de tailler la route en se promettant de ne pas jeter un regard en arrière. Un sac sur les épaules, elle ressemble à une aventurière mais en réalité elle a une peur bleue de ce qui l’attend. Ou ne l’attend pas d’ailleurs. Sa seule certitude est qu’elle ne fera pas demi-tour. Jamais. Une enième engueulade avec son paternel. Une mère absente au regard vide et qui regarde sans rien dire. Pauvre petite fille riche ? On pourrait le penser. Elle, elle en a juste marre d’être un boulet. D’être là où elle sent qu’elle ne devrait pas être. Alors elle se barre. Elle se taille. Un sac sur le dos et des rêves dans la tête mais très vite elle va déchanter. Au bout de deux jours elle n’a plus rien à manger et pas question de puiser dans son argent. Non, pas encore. Elle s’obstine à marcher et en est réduite à regarder furtivement dans les poubelles dans l’espoir de trouver de quoi subsister quelques heures de plus. Elle fait toutes les cabines téléphoniques et les parkings pour récupérer les piécettes oubliés. En peu de temps, elle devient une vagabonde et quand elle se croise dans une vitrine son reflet lui fait peur. Mais elle continue et continuera d’avancer, c’est certain. Sa vie elle se la taillera toute seule, sans l’aide de personne et surtout pas de ses géniteurs. Elle ne veut leur devoir que la vie. Ses mains commencent à s’user de fouiller dans les immondices et elle n’est plus que le reflet de ce qu’elle a été. Une coquille qui semble peu à peu perdre vie. Et pourtant, elle n’est partie que depuis une semaine mais elle a l’impression que tout s’en est allé. Mais elle ne regrette rien, surtout pas, et à chaque fois qu’elle repense à avant elle repart, plus décidé que jamais.
Son optimisme est un peu ébréché, son sourire un peu ébranlé mais elle demeure vivante et c’est ça le plus important.
C’est un soir, alors qu’elle stationne vaguement devant un bar qu’elle entend la nouvelle. LA nouvelle. La Révélation. Au début, elle n’y croit pas, c’est improbable, impossible, contradictoire. Des vampires ? Partout ? Et puis quoi encore ? Bientôt les Jedi et les bisounours aussi. Elle ne prête pas trop d’attention à tout ce qui se raconte et continue sa route. Mais au fur et à mesure des jours, la nouvelle se précise et autour d’elle les murmures se font de plus en plus nombreux et surtout de plus en plus convaincants. Elle n’y croit pas mais elle est bien forcé de reconnaître que la nouvelle a fait mouche dans la population. A vrai dire on ne parle plus que de ça, partout. Plus de guerre, plus de famine non. Rien que des vampires. Vaguement intéressé, elle commence à lire les unes des journaux mais sans en apprendre beaucoup plus que ce qui se dit déjà. Et à vrai dire elle est prise par ses propres problèmes c'est-à-dire trouver à manger et se loger un minimum. Cette tâche devient de plus en plus ardue au cours de son périple et bientôt les murmures sur les vampires se taisent doucement.
C’est ainsi qu’elle échoue à Shreveport un soir d’hiver. Elle a froid, elle a faim et elle voit ce panneau, sur la devanture du théâtre. Des ouvreurs. Ils cherchent des ouvreurs. Cette ville lui apparaît alors comme un havre inespéré tellement elle est proche de la fin. La bénédiction venu de sa bonne étoile peut-être. C’est dans cette ville que se trouve son eldorado. Elle n’en est pas sûre, elle en est certaine. Son sac se pose doucement sur le sol et elle se recroqueville sous le porche, cherchant de la chaleur en attendant le matin. Elle a trouvé. Elle restera ici.

Elle fait doucement tinter les glaçons contre la paroi du verre qu’on vient de lui servir. Cette fois un sans alcool. Elle n’aime pas l’alcool. Il brûle et fait délirer. Elle sait très bien délirer toute seule, pas besoin d’aide pour ça. Depuis qu’elle est arrivé à Shreveport, tout va mieux pour elle et elle a peu à peu retrouvé figure humaine et surtout son optimisme indéfectible mais les stigmates de sa vie sur les routes persistent et elle reste constamment sur ses gardes.
A côté d’elle, l’homme la regarde toujours gravement, comme un père. Elle exècre tout ce qui pourrait ressembler à une quelconque figure parental et ce regard lui fait peur. Il la dérange. Dans un coin de sa tête, elle se demande si ce n’est pas un vampire ou autre prête à la mordre mais il faut avouer qu’elle ne sait pas trop bien ce que ces créatures sont capables de faire. Elle ne s’est jamais penchée sur la question qui ne l’intéressait pas vraiment. Ils sont là ? Qu’ils y restent, tant mieux pour eux.
Un sourire se dessine alors sur ces lèvres, elle rabat la capuche sur sa tête et se lève brusquement :

« Pour m’avoir remis les idées en place… »

Et elle laisse des billets sur le comptoir en s’éloignant. Enigmatique et incompréhensible, c’est ainsi qu’elle a dû paraître aux yeux de cet inconnu. C’est exactement l’image qu’elle a d’elle-même tellement elle se contredit parfois, sans savoir pourquoi.
Elle remonte dans son appartement et se roule en boule sur son lit. Demain est un autre jour.

➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ? Inventé ➽ pseudonyme. Clow' :11: ➽ âge. La vingtaine bien tassée ➽ code du règlement. Et bien il ne manque plus que le thème musical de Dracula, Prince des ténèbres et je crois qu'on pourra commencer ➽ avis général à propos du forum.Bordelou de bordelou J'en suis tombé amoureuse ! J'ai tourné pas mal autour au début en me disant que je n'aurais pas le niveau et puis j'ai tenté ! Je croise les doigts pour que ça vous plaise :11: ➽ avatar utilisé. Nina Dobrev