Loelia est une vampire que l'on peut qualifier clairement de sadique, manipulatrice, ambitieuse, dominatrice et ce n'est pas pour rien. En effet, La blondinette possède une esclave nommée Estelle et elle n'est vraiment pas des plus tendre avec cette petite humaine. Elle aime cependant profiter de la vie ou plutôt de sa seconde vie quitte à faire le mal autour d'elle, rien n'importe plus que son propre plaisir. Helias a fait de Loelia une vampire respectueuse des ainés et des lois vampire, elle sait ce tenir en société et contrôle sa soif comme n'importe quel vampire d'âge mur. On sent néanmoins que son créateur lui manque mais elle en parle très peu et ne cesse chaque jour de compenser son absence. Cette belle vampire adore plaire, séduire, tenter et torturer les sens  de ses victimes pour les faire succomber à ses charmes ravageurs. Loelia aime la luxure et elle en fait sa fortune. Plus qu'un vice pour elle, c'est son exutoire, elle possède un réel don à donner du plaisir et réaliser les fantasmes les plus fou des personnes qui se glissent dans ses draps. Passez une seule nuit avec elle et celle-ci sera surement la plus sulfureuse de votre vie. D'ailleurs certain vampires hommes ou femmes l'ont si ardemment désiré qu'elle fut surnommée Sunlight, comparée à un rayon de soleil. Sa façon de s'habiller montre aussi sa préciosité, elle prend un soin méticuleux à choisir ses vêtements pour se mettre en valeur. Elle ne porte jamais n'importe quoi, s'habillant toujours très sexy et glamour avec une classe sans pareil, portant de haut talons avec des bijoux et un maquillage qui lui va parfaitement au teint. Loelia est une petite vampire coquette mais loin d'être niaise et superficielle même si elle semble l'être au premier regard. C'est une femme curieuse, possédant bon nombre de centre d’intérêt et suffisamment intelligente pour en surprendre plus d'un qui la prendrait de haut en pensant que c'est une blonde sans cervelle.
Si l'on devait vraiment parler de ses qualités, on pourrait dire que c'est une femme intelligente qui a le sens des responsabilités et qui sait très bien se faire comprendre ou obtenir ce qu'elle veut. Elle possède un caractère fort, très stricte autant avec elle même qu'avec les autres et il est rare qu'elle passe inaperçue dans une foule. Elle possède une grande tendresse et une douceur que peu de personnes peuvent lui connaitre ou seulement en profiter. Loelia est toujours très féminine, elle prend soin d'elle et des choses qu'elle aime. Elle est franche, direct, possédant une incroyable confiance en elle qui la rend au mieux très sociable, au pire imbue d'elle même voir narcissique.
Pour ce qui est de ses défauts, la sulfureuse vampire est un peu trop impulsive, imprudente, jalouse et colérique. Il y a pas mal de sujets qu'il ne vaut mieux pas aborder avec elle si vous tenez à ne pas l'énerver.
Elle ne possède pas de phobies car elle relativise ses peurs avec suffisamment de recul pour les comprendre. Loelia a comme la plupart des gens, des choses qui lui font peur, celle qui pourrait être la plus forte serait de se retrouver confrontée à un vampire bien plus âgé qu'elle qui viendrait lui arracher tout ce qu'elle aime et en particulier Estelle.

Presque toute les nuits ou du moins quand j'en ai envie, je travaille en tant que maitresse aux 7 péchés capitaux. Je suis surement l'une des maitresses les plus demandées car malgré mon jolie minois je suis capable de faire de vous le ou la plus petite chose à mes pieds implorant ma pitié. Vous désirez passer une nuit de plaisir, une soirée d'extase à vous en couper le souffle, réaliser le plus pervers de vos fantasmes, je suis la femme qu'il vous faut. J'incarne la nuit pour certain homme la maitresse secrète qu'il rêve d'avoir, pour d'autre la dominatrice sadique les torturant à sang sous les coups de fouet. Pour d'autre encore je suis l'amante douce et aimante, leur faisant des choses que leur femmes n'oserait leur faire. Bien plus qu'une simple catin, j'incarne leur fantasme et j'aime profondément ce que je fais.
Sinon, je passe la plupart de mon temps à faire la fête ou m'occuper de ma petite Estelle, lui apprendre à s'occuper de moi ou de mes affaires, en faire une parfaite petite esclave obéissante et docile. Elle est belle, mignonne mais cependant encore trop humaine et capricieuse. J'aime jouer avec son corps, le pousser à bout, lui faire du mal jusqu'à voir dans ses yeux cette lueur de folie qui lui vient dans le déchirement sonore de ses cris atroces de douleur. Je la drogue quelque peu avec mon sang pour la soigner ou simplement observer chez elle la décadence et la perversité naissant grâce au liquide pourpre qui coule dans mes veines. Elle me craint autant que je la chouchoute, elle me déteste autant que je l'aime et elle m'adore autant que la douleur et le plaisir que je lui inflige chaque nuit.

*Légèrement maniaque sur les bord, elle n'aime pas le désordre et encore moins si elle ne l'a pas provoqué elle-même. N'envisagez surtout pas de salir ou désordonner son espace vital ou elle risque de vous le faire payer si l'occasion lui est donnée.
*Elle parle régulièrement seule lorsqu'elle réfléchie et se parle parfois à la troisième personne afin de s'auto-critiquer comme l'aurait fait son créateur. Néanmoins elle déteste la critique d'autrui et ne la permet généralement pas.
*Loelia se défoule régulièrement sur son esclave de la plus terrible des façons notamment par le fouet ou d'autres tortures bien moins conventionnel.
*Elle aime donner des ordres et devient chaque soir où elle travaille, la dominatrice perverse et sadique de ses clients
*Légèrement fétichiste sur les bords dans ses relations intimes notamment lorsque ses clients lui demandent ou non.
*Loelia préfère les femmes et ne s'en cache, le sexe pour elle est un jeu auquel il n'y a que très peu de limites. La douceur, la tendresse et la fragilité d'une femme la fascine et ses amantes en témoigne. Néanmoins elle ne rechigne jamais à la fermeté des hommes et leurs charmes séducteurs.
*Elle aime : Le sang - Estelle - L'obéissance - le sexe - Les vêtements - Les femmes - Le pouvoir - L'argent - Le jeu - La domination - L'excès - La violence
*Elle n'aime pas : La vantardise - Le mensonge - Le true blood - Les lois - Les idiots - la guerre - Les politiciens - Ceux qui lui disent ce qu'elle doit faire - Perdre aux jeux - La connerie

Je me nourris principalement de sang humain, ma petite esclave me nourris généralement lorsque ce n'est pas un de mes clients qui le réclame. Rare sont les fois où mes lèvres effleurent une bouteille de True Blood. Je n'en bois uniquement que lorsque j'y suis obligée. Ma méthode de chasse, c'est la séduction et croyez moi, rien n'est mieux que de mordre une gorge palpitante en pleine acte. Je vous propose de venir faire un petit tour là où je travaille pour que je vous montre ce que je sais faire avec ma jolie pair de crocs.

Loelia possède un don pour la vitesse et l'hypnose naturel des vampires. Sa force et ses autres pouvoirs vampirique sont dans la moyenne et elle les maitrisent tous avec plus ou moins d'aisance. Seule sa vitesse est supérieur à la moyenne pour son âge. Donnez lui un objet tranchant entre les mains et vous comprendrez à quelle point la belle vampire peut être rapide. Elle hypnose particulièrement bien ses victimes qui sont déjà la plupart du temps charmés par sa beauté naturelle, don que son créateur a toujours apprécié chez elle jusqu'à la toute fin. Loelia s'en sert régulièrement dès que l'occasion se présente afin d'obtenir ce qu'elle veut ou qu'on oublie son passage. Sinon elle ne possède aucun autre talent particulier.

Je pense que la révélation fut à la fois une mauvaise chose et une bonne. Fini de vivre caché de l'humanité, mais les hommes peuvent désormais se préparer à nous tuer, trouver des moyens efficace afin d'exterminer les vampires. Je ne supporterai pas que des êtres aussi faibles puissent un jour avoir le dessus sur les vampires. L'invention du true blood est serte une bonne chose, mais elle enlève l'essence même de ce que nous sommes devenus, certain humains nous chassent pour notre sang ou simplement par peur. Il y a parfois des jours où j'ai la mélancolie des nuits où je chassais avec mon créateur, nous nourrissant sans peur dans l'ombre des ruelles.

Je suis une femme assez spéciale vous en conviendrez et donc voici toute les facettes de mon physique et de ma personnalité. Tout d'abord commençons par celle de mon caractère, mise à part le fais que je sois cruelle patati patata, je suis une femme qui aime la perfection, que les choses soient et restent comme il faut. J'ai un grand sens de la mode et je ne m'habille jamais à la légère, prenant soin des affaires que je porte avec une grande attention. Vous verrez donc dans ma garde robe, beaucoup de vêtements d'assez haute couture qui sont surement dû à mon ancienne vie auprès d'Hélias. J'ai également quelques petits tic, je parle souvent seule comme si je m'adressais à moi même et régulièrement à voix haute. J'essaye autant que possible de ne pas le faire en public donc rare sont ceux qui ont pu y assisté. Je suis tout comme mon créateur, une femme brillante et souvent ma tête se rempli d'idées dont je peux régulièrement en évaporer quelques bribes sous forme de phrases alambiqués et métaphorique, de quoi laisser les plus curieux sceptiques et imaginatifs. N'essayez donc pas de me doubler, je vois toujours une dizaine de coup à l'avance et vous perdrez à coup sur de vouloir me défier à quelques petits jeux que ce soit.

La maladie, l'un des plus grand maux des hommes qui voyait en celle-ci un châtiment divin aux êtres les plus faibles. Alors même que certaine religion n'avait été proclamé, où on ne parlait pas d'un dieu, mais de plusieurs divinités dirigeant l'univers à leur bon vouloir, la maladie semblait être un fardeau que chacun devait porter seul jusqu'à sa guérison ou sa mort. La plupart n'étant pas connu ou reconnu par les hommes, elles n'étaient pas soignable et pour certaine d'entre elles, encore moins considérézs comme telle. Je suis née en Angleterre où l'esprit des hommes n'étaient guère plus évolué que leur intelligence. Ma mère était une femme malade, atteint d'une maladie héréditaire et orpheline qu'on appelle aujourd'hui : Chorée de Huntington. Cette maladie se développe généralement chez des personne de 40 à 50 ans, je n'avais que 19 ans qu'en ma mère a commencé à montrer les premiers symptômes de cette maladie que personne ni moi ne pouvait comprendre. Je ne pouvais que subir tout les jours le regard des autres sur ma mère jusqu’à ce que moi même ne puisse la retenir. En seulement 2 ans, les symptômes sont devenues de plus en plus visibles, d'abord des pertes d'équilibre involontaires, des mouvements frénétiques incontrôlables, une élocution complètement incompréhensible, puis rapidement des pertes de mémoires et des facultés intellectuel jusqu’à la dépression profonde, l'agressivité et la dépendance totale. J'ai eu beau alors prier dieu pour qu'il accorde la guérison à ma mère qui se changeait peu à peu en une personne tout autre complètement dépendante de moi. En deux ans à peine, ma mère mourut dans mes bras en pleine nuit ne pouvant même plus s'adresser à moi comme elle l'aurait voulu. Le pire lorsqu'on assiste à cela, c'est sa totale impuissance, voir la personne qui nous est la plus chère dépérir sous ses yeux sans qu'on ne puisse rien y faire dans l'ignorance totale de ce qu'il est train de lui arriver. J'ai connu ma mère et je l'ai aimé autant qu'elle m'a aimé, je garderai d'elle l'image d'une femme joyeuse, souriante et attentive, me prenant dans ses bras le soir pour m'endormir. C'est à l'âge de 22 ans que j'ai perçu les premiers symptômes de ma maladie... La même qui avait atteint ma mère et l'avait emmené à sa mort. J'ai donc décidé de vouer ma vie à la médecine, en cachette certes car la connaissance était encore interdite aux femmes. Plus j'en apprenais sur les maladies, les façon de les soigner, plus je m'apercevait l'ignorance quasi-totale de l'homme dans ce domaine. Chaque symptôme semblait trouver son origine à des fantaisies peu probable et les remèdes s'avéraient tout aussi idiots qu'inutiles... En un an seulement, ma maladie n'a cessé d'évoluer tout comme celle de ma mère, mais plus lentement, il m'arrivait de ne plus contrôler mon corps durant plusieurs minutes, mes yeux se dirigeant à leur bon vouloir ou alors mes lèvres n'articulant plus les mots que je voulais prononcer. Ce fut surement le moment le plus dur de ma vie, malgré que je ne manquais ni d'un toit, ni de nourriture, je vivais seule, recluse, traitée de sorcière, de folle, une fille d’Hadès, punie par les dieux. Peut être cela était il vrai après tout... Malgré les années, plus j’avançais et plus ma maladie me paraissait être en vérité qu'une malédiction sur ma famille destinée à nous tuer toute les deux... Est ce que cela vaut il vraiment le coup de vivre alors qu'on est plus complétement soi même ? Il me lasse déjà de vivre à 23 ans... A la moitié de ma vie peut être, je veux déjà mourir sous les coups de feu des anglais qui ne demande que ça. La peur profonde des hommes, plus que la guerre, la mort, c'est ce qu'il ne peut pas comprendre. Il faut croire alors que je suis une incomprise...


La guerre, le sang, ceci est un maux que l'homme à créé dans sa soif de domination et de pouvoir. Quelle ironie que les hommes craignent aujourd'hui la guerre et voir le sang de leur proche se répandre dans le sable des batailles alors que chaque jour ils attisent un peu plus le courroux de leur ennemis. Les hommes ne peuvent vivre ensemble et heureux sans que du sang soit versé. C'est ce que les hommes et les femmes de mon village aurait du savoir en jetant des pierres sur ce qui fut ma maison cette nuit là. J'entendais leur cris de haine, voulant me chasser loin comme une malédiction sur le village. Ceux qui étaient je le croyais mes amis sont devenues en quelques années les mêmes qui me jettent dehors par la peur et la colère, pensant que me garder auprès d'eux énerverait dieu lui même et leur apporterait les pires souffrances. J'entendais leur cris de haine derrière ma porte et soudain, un déchirement comme un éclair grondant dans le ciel, j'entendis des hurlements, la peur, la douleur, la tristesse, jamais des cris ne m'avait fais trembler comme cela dans mon lit. Je sortie apeurée de ma demeure comme une chèvre trop curieuse en entendant le bruit des loups au dehors. Je sentis quelques chose de chaud sous mes pieds, d'humide, baissant les yeux avec surprise, je vis mes pieds plongé dans le sang d'un cadavre, la gorge ouverte et les yeux terrifiés comme frappé soudain par la foudre. Des dizaines de villageois, gisaient sur le sol, morts, baignant dans leur propre sang qui coulait dans l'herbe fraiche jusqu'à mes pieds. J'étais terrifiée, incapable de parler comme si mes muscles refusaient d'obéir. Tout semble d'un coup tourné autour de moi et je perd l'équilibre sans aucune raison, m’effondrant presque sur le sol plein de sang alors qu'un homme me rattrape dans ses bras. Il était grand, légèrement barbu, les lèvres rouges vif, un sourire sur son visage comme une âme bienveillante et inquiétante. Je sentais ses yeux bleu se plonger dans les miens avec une intensité que je n'avais encore jamais ressentie, mon corps s’arrêta de remuer et je me sentais complétement figée, calme et reposée, me laissant entrainer dans ses bras qui me soulève jusqu'à mes faire entrer de nouveau chez moi. Je ne pouvais alors décrocher un seul regard des ses magnifiques yeux bleu qui me fixent. Je lui dis tout ce qu'il voulait savoir, mon prénom, mon nom, ce que je savais de lui, autant dire rien du tout et sur ce qui était en train de m'arriver. Je lui répondais sans retenue, ne pouvant retenir les mots derrière mes lèvres.

" Belle, intelligente, quelle tragédie que ta vie se termine si vite n'est ce pas ? Tu pourrais finir comme eux, allongée sur le sol, baignant dans ton propre sang. Pourtant, tu as la chance précieuse d'avoir ma bonté. Maintenant, que dis tu de m'inviter chez toi ? "

Ses mots résonnaient en moi avec une puissance insondable, comme transcendée, je l'observais au dessus de moi, ne comprenant qu'à peine ses mots, comment pouvais je être la femme d'un homme que je connaissais à peine et sur qui je n'avais posé qu'un regard. Aphrodite se jouait elle de moi en envoyant chez moi tel énergumène aussi absorbant soit il. J'obéis, sans rechigner, allongée dans ses bras, je l'invita à entrer.

" J'aurai du me rappeler à quelle point les humains sont idiots, je n'aurai peut être pas du me jouer d'une mortelle sur le point de mourir et pourtant je trouve ça... Amusant, oui amusant ! Je vais faire un marché avec toi, un marché que tu devra de respecter jusqu’à ta mort ou la mienne. Soit mienne, devient le jouet de mes fantasmes, en retour, je promet de t'aimer et de te protéger, mais surtout, de soigner cette maladie et de vivre l'éternité toute entière. "

Et je fus idiote, faible, charmée par ses mots que je n'aurai cru jamais possible, je ne désirais pas l'amour ou la richesse, mais être celle que j'aurai du être sans cette maladie qui m'entrave chaque jour. Je ne veux pas vivre que la moitié d'une vie pleine de souffrance ou chaque jour est une lutte acharnée pour ne pas succomber à l'envie de mourir par ses propres moyens. Je lui dis oui, un oui comme je n'en avais jamais prononcé, une plainte à un avenir que je pensais meilleur, à une vie qui deviendrait la mienne et plus celle que cette malédiction m'avait fait vivre. Quelle idiote je fus à cette époque... Imaginez-vous seulement accepter tant de chose d'un parfait inconnu aussi beau soit-il ?

" J'en oublierai presque la politesse... Je m'appelle Helias et au cas où tu ne l'aurai pas encore deviner, cette nuit ma belle, tu vas t'offrir à un vampire "

Ce que je vis m'horrifia comme un cauchemar, des crocs semblaient se dévoiler dans la bouche de cette homme au dessus de moi. J'ignorais alors ce qu'était un vampire, mais j'allai pas tarder à en avoir un avant gout de première qualité. Je ne portais qu'une mince robe m'arrivant aux cuisses et guère plus précieuse que cela et pourtant elle me paru rapidement superflus. Je sentis en quelques instant à peine, ma robe se défaire de mon corps avec une force brutal tandis que le vampire se plaçait au dessus de moi. Jamais encore je n'avais fais l'amour, j'étais jeune insouciante et vierge de ses idées là, jamais un homme n'avait posé de main sur moi. Pourtant, là, allongée dans la paille, je l'observais, son sourire figé sur son visage moqueur. Il me viole sauavgement, brutalement comme une bête. Rapidement la souffrance laisse place à un contentement béas mais il continue sauvagement, rudement, ne me laissant aucun répit dans un rythme insoutenable. Je suis son jouet, l'objet de ses fantasmes qu'il maltraite et soumet avec violence et fougue. Le plaisir qu'il m’insuffle est si fort qu'il me parait irréel, je voudrai que tout cela se termine tellement mon corps ne supporte plus se traitement inhumain et brutal. Il continue de me faire l'amour, cela devait déjà faire plus d'une heure et pourtant le rythme ne ralentissait pas, Helias ne semblait guère craindre de manquer de souffle. Le bassin en feu, j'ai l'impression que mes os vont se briser sous la fougue du vampire qui devient de plus en plus sauvage, me soulevant comme une feuille pour me faire l'amour debout, contre un mur, ou encore à même le sol... Je sent ses crocs qui se plantent dans mon dos, dans la chair de mes fesses, il me mord de partout, ne buvant pas mon sang, l'étalant simplement sur moi pour le lécher ensuite. Je perdis peu à peu le fil du temps, mon corps exténué par ce traitement qu'il ne peut supporter. Couverte d'ecchymoses, allongée sur le dos, il caresse mon corps meurtrit et en même temps ses crocs s'enfoncent dans ma gorge. Respirant difficilement, affaiblie et saignant de partout, je le sent boire mon sang, restant ainsi sur moi et me tenant fermement tandis que je commence à bouger paniquée. Mais Helias continue, buvant tout mon sang jusqu'à me donner la tête qui tourne et immobiliser mon corps. En quelques secondes, mon cerveau cesse d'être approvisionner en oxygène et les images me paraissent flou jusqu'à disparaitre dans l'obscurité. Je sent le gout du sang emplir ma bouche, il me fait boire son sang, j'en suis sure... Pourquoi ? Mon cœur s'arrêtent et mes sens s'éteignent les uns après les autres. C'est seulement lorsqu'on a tout perdu, qu'il ne nous reste plus rien, que l'être atteint l'illumination et la renaissance, lorsque sa propre existence n'a plus d'importance et que ses pensés sont vierges.


La faim, c'est une sensation qui peut changer n'importe quelle espèce vivante sur terre jusqu'à la plus pacifique d'entre elle. A mon réveil, j'étais dans une pièce qui me paraissait alors lumineuse, comme plongée en pleine lumière, je pouvais observer chaque détail de la salle avec une précision surprenante. Chaque bruit, chaque crissement de mes doigts sur les draps soyeux. Je n'avais strictement aucune idée de l'endroit où je me trouvais, la seule chose qui m'animait était une faim si violente qu'elle me faisait mal dans tout le corps. J'étais prête à tout pour me nourrir, j'avais soif exactement, mais pas comme si j'étais déshydratée... Dans ma détresse, la première personne qui se présenta dans la chambre fut Helias, habillé d'une tenue montrant son statut supérieur et sa richesse évidente. Tant qu'à moi, j'étais nue, à peine couverte par un draps blanc, ma main semblait plus claire, je n'avais plus aucune marques, mes cheveux étaient propres, doux et long, tombant jusque sur mes seins. Je passa lentement mes doigts entre pour sentir leur douceur et leur odeur, c'était toujours moi, mais je me sentais différente, nouvelle. La première chose qui me frappa fut cette aisance que j'avais à effectuer chacun de mes mouvements, mon cerveau ne me faisait plus défaut, je n'étais plus malade et faible. Au contraire, je sentais une force immense monter en moi, mon corps avait changé et je fus ébahie, séduite même par ce corps nouveau et ce qu'il m'offrait. Jamais une odeur ne m'avait paru si complexe, j'en détailla les moindres différences, leurs origines jusqu’à en percevoir presque le gout.

" Tu es désormais une vampire Loelia, mon infante et mon jouet. Tu es une femme mature et tu as su t'adapter à chaque épreuve que la vie t'a envoyé. En voici une que rare d'entre nous ont eu à subir et tu dois la vivre seule, découvrir tes nouveaux pouvoir, ton nouveau corps. Retrouve moi quand tu sera nourrie, je t'apprendrai ce que tu dois savoir sur les règles à suivre. Tu n'es pour l'instant qu'une jeune vampire assoiffée de sang. Lorsque tu sera contrôlée tes pulsions, je cesserai de te traiter comme une esclave, mais pour le moment, à mes yeux, tu n'es guère plus que cela. *

Il jeta alors soudainement un homme adulte, musclé, bien plus que la plupart des hommes. Il semblait immense et fort, un vrai guerrier. Face à lui, je n'avais aucune chance de m'en sortir, il ferai de moi sa chose et me briserai les os un à un sans que je ne puisse me défendre. Je me releva rapidement du lit, complètement nue et l'homme face à moi semblait furieux et près à en découdre. Helias ferma la porte et me laissa seul avec l'homme qui s'approchait de moi les poings serrés. Je reculais, légèrement effrayés mais celui ci attrapa mon bras et me mis au sol, empoignant férocement ma gorge et me frappa au visage si fortement que mes lèvres se mirent à saigner, mon visage peu à peu se déformait sous les coups nombreux qui l'écrasait avec une violence meurtrière. Je ne bougeais plus, la douleur était si forte et pourtant je restais consciente malgré que je sentais mes os se briser et mon sang couler dans mes cheveux. " saleté de vampire " cracha t'il à mon visage qui ne ressemblait à présent plus à rien. Il se releva en me tournant le dos... Pauvre idiot... Je voyais son dos, ses muscles saillants et puis comme au ralentit, sa gorge palpitante de colère, sa carotide vibrant au rythme de son cœur tapant dans sa poitrine comme celui d'un cheval en pleine course. Je me releva alors à une vitesse qui me parut incroyablement rapide et j’attrapai l'homme férocement par le bras, sentant son muscle se broyer dans ma main tandis que je le jette contre le mur qui éclate par endroit. En instant, je me retrouve face à lui, il est sonné et je le dévore des yeux, ne voulant qu'une chose, le mordre ! Je monte alors sur lui, plantant mes crocs directement dans sa gorge et le liquide à peine franchit il ma bouche que je gémis de plaisir, vidant le pauvre homme en quelques secondes, sentant mon corps guérir à une vitesse surprenante. Je le relâche en descendant de son corps, le voyant s’effondrer, les yeux exorbités et j'essuie mes lèvres en réajustant mes cheveux. Ma première nuit en tant que vampire, elle fut à la fois si courte et si longue, je semblais avoir une soif intarissable, dévorant chaque homme ou femme qu'Helias me présentait, tous plus fort les uns que les autres, armés parfois. Mais la soif était plus forte que tout. Un entrainement... J'aurai pu croire cela mais je voyais dans les yeux d'Helias que ceci était tout autre pour lui. Il voulait un jouet sexuel, une femme comblant tout ses désirs, pas une simple infante, une femme qu'il pourrait montrer avec fierté et qui ne craindrait pas les autres. En quelques mois seulement, je devins une tueuse sans pitié, contrôlant ma soif de mieux en mieux. Je fini par me nourrir simplement pour combler mes besoins, satisfaisant les fantasmes pervers d'Helias qui m'obligeait chaque fois à dépasser les limites de mon propre corps jusqu'à me pousser dans mes retranchements. Pour lui la vie n'était pas la peine d'être vécue si tout était facile et accessible, il aimait les choses incontrôlable dont le hasard dépendait l'issu. Surement l'une des seule chose que j'ai prise de lui à la longue... Jouer du hasard et ne jamais perdre.


Quelques années plus tard, ce que nous craignons arriva. Je me doutais que notre existence dominatrice et feignante puisse durer un siècle de plus.  Ce fut sur la cote Ouest du Royaume Unis qu'Helias connu la mort après sa longue vie que je vivais malgré moi auprès de lui. Étant son infante, il demeurait mon maitre, malgré mon sale caractère, mes envies de liberté et de l'égorger vif en pleine nuit, il me remettait sans cesse à l'ordre de la plus douloureuse et perverse des façons. Cette nuit là, les anglais avaient défoncés les portes de notre demeure, mes yeux s'ouvrirent en grand dans le noir de la pièce, Helias était éveillé lui aussi, me fixant de ses beaux yeux bleu. Nous étions nu tout les deux, l'un contre l'autre, sachant exactement quoi faire sans qu'un mot soit prononcé. En quelques secondes à peine, nous nous levâmes, j'enfilais une ceinture avec une rapière sur mon coté gauche, l'observant dans le noir. Se battre et survivre, cachés des mortels, ne se nourrir que de ce qui nous est nécessaire à fini par devenir une habitude depuis quelques années. Il devient de plus en plus compliqué de vivre caché de l'humanité. Chacun d'entre nous s'efforce de parler et de se comporter de la bonne façon pour ne plus trahir nos âges avancés et nos origines. Pour ma part, j'ai du apprendre des langues différentes et bien d'autres politesses que les humains exigent et reconnaissent. J'entends dans les escaliers, le fracas de leur armures d'argent, les lances acérés qui tapent contre les murs étroits, je jette un regard à Helias qui se précipite soudainement vers moi, m'attrapant à la gorge en me soulevant du sol. J'étais prête à me battre contre ses hommes, pourtant dans son regard, je voyais qu'il n'acceptera pas telle sacrifice.

" - Vas t'en !

- Non ! Je reste avec toi ! Ils ne pourront rien contre nous deux !

- Idiote ! Vas t'en ! "

Il me souleva de terre comme une brindille et me jeta par la fenêtre qui se brisa en millier de morceaux. J’atterris, plusieurs mètre plus bas, posant un genoux à terre et retirant un morceau de verre planté dans mon bras qui s'arrêta de saigner rapidement.

" Loelia... Ma belle infante.... Il semblerait que deux siècles passés ensemble n'auraient suffit pour te dire à quelle point je t'aime. Tu me hais autant que je t'adore. Je crois qu'il n'y a pas meilleur circonstance que celle ci. Vit la vie que je t'ai promise. "

J'entendais chacun de ses mots dans mes pensés, sentant ses sentiments comme si c'était les miens, je sentais sa peur mais surtout le soulagement et l'amour qu'il avait pour moi, plus fort encore que la compréhension ou la logique. Je me retourna, pleurant comme une enfant, criant qu'il était un idiot et de sauter pour me rejoindre. Jamais je n'aurai cru pleurer pour ce vampire qui jouait de moi, me torturant de ses fantasmes pervers et sanglant, m'obliger à dévorer devant lui des hommes et des femmes et bien d'autre atrocités encore. Malgré tout, Helias avait changé ma vie, m'avait guérie, me permettant d'accomplir tout mes rêves et m'en donnant le temps et les moyens. Il est plus tout pour moi, plus qu'un père, qu'un amant, qu'un mari, qu'un maitre, il est celui qui m'a fait renaitre, il m'a façonné et m'a aimé d'un amour sans limite et sans âge. Les sentiments qui me prennent sont alors si contradictoires que j'en pleure, frustrée et malheureuse. Vivre presque un siècle à ses cotés et le voir mourir cette nuit était inconcevable. Je cria de tout mes poumons mais soudain, au milieu des bruits des lances, des armures brisés et des épées, je sentis comme une lame brulante me traversé le cœur. Cette douleur fut si forte et violente, que mes cris s’arrêtèrent, observant ma poitrine. Je n'avais aucune blessure, cette douleur venait d'Helias. Je cria alors si fort que j'aurai pu réveiller la ville entière, exprimant ma rage, la haine sourde et brulante en sachant qu'Helias venait de mourir sous les lames de quelques mortels idiots. Je sortie ma rapière, furieuse, sortant mes crocs et réclamant le sang. Je les attendis dans la pénombre, comme une lionne chassant de petites souris particulièrement énervantes. Il savait ma présence autour d'eux, je n'avais pas peur de mourir, je voulais les voir mort, tous jusqu'à étancher ma soif. Il n'était plus que 6 sur la dizaine d'hommes que j'avais entendu entrer dans la chambre, je fusa sur le premier, plantant ma rapière dans sa nuque, laissant sortir la lame fine de sa gorge. L'homme tomba au sol dans une giclée de sang tandis que les autres se tournèrent vers moi en tendant vers moi leur armes d'argent. Je savais que les blessures que je subirai pourrait s'avérer fatal, mais il n'était plus question de fuir... Je n'ai jamais aimé obéir. Comme une lionne affamée, je me battu contre eux, laissant filer la lame de mon épée comme un frelon furieux, tranchant la chair et la maille sur son passage. En quelques secondes à peine, je me retrouva pleine de sang au milieu de ses hommes, mes doigts goutant encore de ce liquide chaud et pourpre. J'étais blessée, gravement même, sentant toujours la brulure de l'argent qui m'avait découpé à plusieurs endroit. Je tomba à genoux, attrapant un des hommes agonisant pour le mordre au niveau de l'artère de sa cuisse. Celui-ci cria, tenant son visage là où j'y avais laissé la marque profonde d'une griffure. Je me releva, revigorée, entendant au loin des hommes qui s'approchaient. J'avais vengé Helias et pourtant... Je demeurais triste, malheureuse même, détestant le fait même que j'ai pu le haïr et qu'aujourd'hui, je me retrouve à le regretter comme le seul être qui fut un jour entré dans ma vie. Après cette nuit, je fui à travers le monde sans jamais réussir à combler ce vide que venait de créer Helias. A croire que ce sont les personnes que l'ont déteste le plus qui nous marque le plus profondément et qu'on remarque que cette même haine pouvait finalement s'avérer être plus que de l'amour...
Plusieurs années ont passé et j'ai finalement du rejoindre les états unis seule, j'ai vu des époques différentes, les religions se battre entre elles, les guerres se propager et faire de plus en plus de morts, j'ai pu contempler un monde qui changeait. Le monde avait changé, oui, les capacités intellectuel des hommes également et pourtant, ils demeuraient irrémédiablement idiots... Toujours rongés par les même peurs, les mêmes doutes, la même soif de pouvoir qu'ils en oublièrent ce qui était important. Certain voit même l'argent comme une fin et non plus comme un moyen d'épanouissement de leur petite vie. L'homme a fait des progrès, mais dans le fond, il semblerait qu'il soit le même, désireux de son petit confort sans se soucieux des autres. Ironie du sort, l'homme s'est finalement avéré ne pas être au sommet de la chaine alimentaire et nous autres damnés réclamons ce qui devait être notre. Le lion ne ressent rien lorsqu'il dévore un petit lapin, pourquoi devrions nous ressentir de la peine ? Pour ma part, la vie a cessé d'être intéressante... A quoi bon vivre lorsqu'on ne peut mourir. Tout perd immédiatement sa valeur, il ne sert à rien de rêver d'une chose qu'on peut toujours faire dans plusieurs siècles. J'ai fini par penser que la seule façon de me sentir vraiment vivante et de vivre dans l'excès de chaque chose, ressentir ce que j'avais pu ressentir en tant qu'humaine. La souffrance, la peur, la douleur, la tristesse, l'attachement ou même le plaisir, tant de chose qu'on oublie d'apprécier... Le corps est immortel mais l'esprit s'épuise, usé par le temps, personne ne devrait vivre autant... Désormais, je cherche à faire tout ce qui semble irrationnel et dangereux; la drogue et l'alcool qui malgré mon corps de vampire ne me provoque quasiment aucun effet durable, le sexe sous tout ses aspects même les plus pervers et le jeu. Même si je ne dois ressentir qu'un dixième des sensations humaine, je préfère cela à m'enterrer seule au milieu d'autres vampires à boire du sang et discuter des vieilles années où le monde était plus savoureux... Je suis une de ses vampires qui n'accepte que très peu sa situation et désir vivre plus intensément que seulement vivre longtemps. L'un de mes hobbies favoris, mise à part toute ses femmes avec qui je couche et qui me font oublier le jour où je fus le jouet sexuel d'Helias, c'est le poker, un jeu auquel je ne perd jamais vraiment. Le mensonge, la tromperie, l'infidélité habituel m'ont permise de bluffé sans sourciller, j’effraie tellement la plupart des joueurs que ceux ci préfère se retirer la plupart du temps. Grande joueuse, mais très mauvaise perdante, je crois que le luxe à fait de moi une vampire assez avare qui ne supporte pas qu'on lui prenne son argent. La seule chose que je vous autorise à prendre, ce sont mes vêtements, ce que je vous prendrai, dépendra de vous.
Je ne passerai pas le reste de ma vie à exterminé les hommes, tout comme on ne détruit pas l'arbre qui nous porte, néanmoins, je n'accepterai plus l'ignorance et la cruauté qu'ils ont pu faire preuve. Je suis un être abjecte, sans compassion ni remord, capable de tuer avec une facilité déconcertante, mais j'ai le droit de vivre autant et comme il me plait. Fini de devoir cacher ma nature aux mortels, me faire passer pour une humaine idiote et me nourrir un jour sur trois pour ne pas attirer l'attention. Je rêve aujourd'hui de vivre ma vie tranquille dans une belle maison au bord de la mer. Après tout, le pouvoir donne des privilèges et je ne suis pas de celle qui les ignore.
Aujourd'hui, je travaille au 7 péchés capitaux en tant que maitresse. J'offre à mes clients les nuits les plus torrides de leur vie. Je ne travaille que pour passer le temps, Helias m'a laissé de quoi vivre encore quelques siècles loin de la pauvreté. J'aime ce que je fais et je le fais bien, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai prise une petite humaine avec moi nommée Estelle. Je la traite comme une esclave, parfois une chienne lorsqu'elle n'est pas sage. Un jour peut être je demanderai à la transformer en vampire, mais elle ne le mérite pas encore.




Il y a très peu à dire sur ma famille étant donné que je n'ai connu que ma mère et que mon créateur m'a toujours tenu éloigné des autres membres de ma famille que j'aurai pu un jour rencontré. Ma mère s’appelait Victoria Kinslet, elle mourut de sa maladie très jeune et je fus la seule présente à son enterrement. Elle était une femme très belle, blonde aux yeux bleu, petite cependant avec un caractère très doux Elle fut une mère aimante et attentionnée.
Mon père tant qu'a lui, je ne l'ai jamais connu, il mourut peu après ma naissance. Ma mère ne m'en a toujours dit que du bien et j'en garde une belle image dans ma mémoire. Il s’appelait Eric Kinslet, considéré comme un bourgeois, il laissa à ma mère et moi de quoi survivre aisément durant toute notre vie ou plutôt celle que nous aurions du vivre.