➽ date et lieu de naissance. Je suis né à Nashville, dans le Tennessee, le 20 Juillet 1987. ➽ nationalité. Américaine ➽ votre forme animale. La Panthère (de l'amour) ➽ date de la transformation. J'ai été mordu à l'âge de 20 ans, le 15 Mai 2006. ➽ type de métamorphe. Hybride ➽ camp. Aucun camp, solitaire et bien comme ça. ➽ état civil. Célbataire ➽ lieu d'habitation. Southampton ➽ métier. Cuisinier au Hell's Angels ➽ étiquette qui vous est collée. Psychopathe, fou. Dealeur ou même mafieux...
I. I want to know who you are
traits de caractère.
L'image qu'on donne de moi aujourd'hui, est exactement celle que j'ai cherché à jouer depuis mon arrivée dans cette ville. Les messes basses à mon égard ne sont pas toutes véridiques, mais cela me vaux au moins la tranquillité, étant donné que personne n'ose m'approcher au vu de mon statut, ou du moins, de l'étiquette qu'on m'attribue. Psychopathe, fou, tueur en série, et j'en passe. Tous ces mots me font bien évidemment rire. Je ne suis rien de tout cela, ou peut-être pas totalement. Pour ce qui est de fou, je ne parierai pas là dessus... Tout dépend de la définition que l'on y donne ! Renfermé, solitaire, agressif, arrogant, cynique, froid, impulsif, manipulateur, mystérieux... Voilà mon vrai caractère. On n'est pas très loin du psychopathe me direz-vous. C'est pas faux. Peut-être est-ce tout simplement une carapace pour me protéger des autres. Ou peut-être est-ce, au contraire, un caractère que je me suis forgé suite à tout ce qui s'est passé. A l'inverse de tout ce qu'on peut entendre sur moi, je n'ai encore jamais tué quelqu'un. Ma violence ne va jamais trop loin. Enfin... Mise à part un tout petit ennui. Je ne supporte pas la vue du sang. Non pas comme tous ces hématophobes qui tournent de l'oeil à la seule vue d'une goutte de sang. C'est tout l'opposé. En effet, je deviens complètement fou lorsqu'une personne saigne, mais seulement lorsque je suis en état d'énervement. J'ai comme qui dirait, une envie de meurtre, sur le moment. Et dire que je n'ai rien en commun avec nos chers amis les vampires, que je n'apprécie pas vraiment, soit dit en passant... Vous allez me dire, qu'avec tout ça, je dois vivre dans une grotte, coupé du monde... C'est là où vous avez tort. Evidemment, je n’apprécie pas grandement la compagnie, mais rien ne m'empêche de sortir m'amuser un peu. Et quand je veux parler de m'amuser, c'est surtout avec les femmes. Comme vous l'aurez compris, je ne suis pas du genre à organiser des sorties cinéma ou des apéros entre amis. Loin de là. Mon passe-temps ? Draguer. C'est bien le seul moment où je m'autorise à me "sociabiliser", et encore... Je suis un beau salaud, et je le sais. Ça ne vous donne pas envie de me connaître ? C'est bien normal. Mais il m'arrive AUSSI d'être gentil... Non je blague ! Enfin si, c'est vrai... Mais je suis extrêmement maladroit. Disons que je ne remarque pas toujours ce que je dis, sur le moment, même si mon intention n'est pas mauvaise, j'ai beaucoup de mal à exprimer ce que je pense ou ce que je ressens. Certaines personnes m'ont déjà avoué que cela faisait de moi un garçon "attendrissant". C'est vous dire si je suis vraiment doué pour ce genre de choses. Je passe généralement pour un beaux dragueur, mais en réalité, je reste assez timide avec les femmes, une chance que j'arrive à le cacher. Autre chose qu'on ne remarque que très peu chez moi, étant donné que je reste distant avec les autres, c'est que je suis très protecteur malgré tout. Je ne supporte pas qu'on s'en prenne à une personne que j'apprécie...
occupation diurne.
Malgré ma tendance à être "anti-social", je n'arrive pas à passer une journée entière sans sortir. Ne serait-ce que pour faire un petit footing quotidien, à l'aube, les écouteurs sur les oreilles pour ne pas être emmerdé par qui que ce soit. Un petit moment d'évasion, nécessaire pour commencer la journée de "bonne humeur". Généralement, je passe le reste de mon temps dans l'appartement, derrière mon calepin. Quelques croquis par-ci par-là, pour le simple plaisir de dessiner, au calme. Le meilleur moment vient toujours en soirée. Etant habitué à vivre plutôt la nuit, il m'est impossible de rester cloîtré chez moi. Bars, boîtes... Même si ces endroits sont bondés de monde, l'ambiance y est toujours agréable, d'une certaine manière. Je ne peux m'empêcher d'aller y faire un tour, histoire d'accorder une petite dance à ces demoiselles, avec la seule intention de m'amuser l'espace d'une seule nuit.
manie, habitudes & goût.
- Le dessin reste une de mes passions, depuis que je sais tenir un crayon. Autant dire que je ne passe une journée sans ajouter un croquis ou deux dans mon calepin. - L'univers de la nuit est pour moi une occupation nécessaire pour me "sociabiliser", plus ou moins. Surtout avec les femmes... - Un homme derrière les fourneaux, vous en pensez quoi ? Une seconde passion, découverte purement par hasard. Même si j'avais commencé comme la plupart des gens, à la limite de brûler la maison. - Je ne supporte pas vraiment les vampires, et pourtant la vue du sang me rend complètement fou. - Ma moto est la seule femme de ma vie. - Je n'ai toujours pas totalement digéré mon côté animal. C'est d'ailleurs pour cette raison que je suis autant impulsif... Voire parfois, incontrôlable. - Une certaine période de ma vie, en rapport avec ma métamorphose, a fait de moi un homme avec un coeur de pierre. Voulu ou non ? C'est encore difficile à savoir, même pour moi. Je ne supporte pas m'attacher. S'il y a bien une chose qui m'effraie réellement, c'est les sentiments, en particulier l'amour. C'est pourquoi je fais tout pour l'éviter. - Je suis un grand fan de sport. La course, l'escalade... Depuis que mon agilité, ainsi que ma force se sont développées, c'est presque un vrai plaisir.
transformation.
Puissante, imprévisible, mystérieuse... Je n'ai pas choisis l'animal en lequel je me transforme. J'ai gagné beaucoup en agilité, ma vue s'est nettement développé, en particulier la nuit. Mon odorat ainsi que mon ouïe également. J'ai une plus grande force... La transformation est aussi douloureuse à chaque fois depuis maintenant sept ans, je redoute toujours autant le jour de la pleine lune. Mon caractère a considérablement changé. En effet, avant tout ça, je n'était pas aussi "sauvage", maintenant, je deviendrai presque incontrôlable... Dotée d'un magnifique pelage, tacheté de noir. Je suis une sorte de gros chat, un tantinet plus dangereux tout de même. En d'autres termes, je suis une panthère. Le changement a tout de même été très difficile à accepter, et ça n'a toujours pas évolué. Je n'ai pas tout de suite compris ce qui se passait en moi. Mais quelques semaines après avoir été hospitalisé pour avoir été à deux doigts de me faire bouffer par une panthère, que je pensais d'ailleurs sortie tout droit d'un de ces rêves complètement idiot, j'étais pris d'un atroce mal de tête pendant plusieurs jours, j'avais une étrange impression d'entendre beaucoup mieux, de voir plus facilement lorsque je me promenait la nuit... Petit à petit, mes sens se développaient sans que je ne sache pourquoi. Je me faisais des films, repensait sans cesse à cette bête, dans cette pièce... Puis vint enfin le fameux soir, sans aucun doutes le plus douloureux de toute ma vie. A la limite de l'agonie, seul chez moi, j'étais plié en deux, hurlant de douleur. J'avais comme l'impression que mes os se brisaient un par un, que mon corps entier se brisait. Un goût de sang dans la bouche... Puis rapidement, mes hurlements se transformèrent peu à peu en un rugissement bestial... Les premiers mois ont été les plus difficiles, évidemment. Aujourd'hui, personne n'est au courant de cette histoire, et même si j'avais des attaches dans cette ville, je n'en parlerai pas. J'ai vite compris que les gens de mon espèce sont beaucoup mieux à l’abri du secret. Il paraîtrait même que des meutes se sont formées, mais je ne suis pas intéressé. Pourquoi aurait-on forcément besoin de se retrouver avec des personnes comme nous... ?
conviction.
La révélation ? Honnêtement, je n'ai pas grand chose à en dire. Mise à part que c'est une énorme connerie. A mon avis, cette histoire a causé beaucoup plus d'ennuis qu'autre chose. Les êtres surnaturels ne sont pas faits pour vivre avec les humains. J'en suis pourtant un, maintenant, et j'assume ce que je dis. Oui, c'est difficile de vivre dans l'ombre, de devoir se cacher sans cesse pour ne pas être découvert sous sa vraie nature. Mais désormais, c'est comme s'il n'y avait plus de limites ! Les humains sont devenus fous ! Tout le monde est devenu fou. Je ne prendrai partie pour personne dans tout cela. Du moment que ça ne tourne pas au désastre total. Après tout, je m'en moque. Toutes ces histoires de meutes et autres bordels... On n'est jamais mieux servis que par soi-même. Me rallier ? Ce n'est pas la peine d'y penser. La vie continue, comme on dit...
signes particuliers.
Quelques tatouages ornent mon corps, erreurs de jeunesse, c'est comme ça que je les appelle. Une croix celtique sur le buste. Une phrase sur l'épaule droite... Ceux qui me demande leur signification ont généralement la même réponse : "Ça ne veut rien dire." Faux. Mais suffisamment compréhensible pour avoir la paix. Pour les autres tatouages, je n'en parlerai pas...
II. A true story
Option 2: la version anecdotique
Année 1995.
Une vie des plus normale. Une vie que tout gosse de mon âge rêverait d'avoir. Huit ans de sérénité, de beaux souvenirs. Huit années d'amour et d'expériences... Arrêtons-nous là. Evidemment, à cet âge là, on a encore le droit de croire aux comtes de fées, c'est bien avec toutes ces petites histoires que l'on a été bercé, non ? Conneries. Il vient un temps où la vie nous fait faux bond, un temps où l'on se rend compte que tout ce qu'on nous a raconté jusqu'à aujourd'hui n'était que pur mensonge. Du jour au lendemain, tout peut basculer. Et vous en voulez à tout le monde, vous vous en voulez aussi. Pourquoi maintenant ? Pourquoi moi ? Ma mère, Elizabeth Cooper, toujours souriante, pleine de vie, attentionnée pour son unique enfant, optimiste, malgré les difficultés qu'elle a connu, depuis ma naissance. Cancer, qu'elle a su vaincre par la volonté et l'aide des médecins. Pour la première fois de toute ma jeune vie, j'ai vu des larmes couler sur ses joues rosées. Il n'y avait plus ce magnifique sourire sur son visage... A cet instant, je venais à peine de rentrer de l'école, mon sac à dos encore à l'épaule, je m'approchai vers elle, inquiet. « Pourquoi tu pleures, maman ? » Elle me fit signe de venir m'asseoir près d'elle et m'enlaça des ses bras tremblants, une main caressant mes cheveux. « Ton papa a eu un accident de voiture en rentrant du travail... » « Il est à l'hôpital alors ? On va aller le voir ! » Elle me regarda de ses yeux embués de larmes, se retenant de craquer, et secoua lentement la tête. « Non, mon chéri. C'est fini, ton papa n'est plus avec nous... Il n'a pas survécu. » Je n'étais pas certain d'avoir compris exactement ce que me disait ma mère. Seulement deux mots résonnaient dans ma tête. "c'est fini". Il me fallut plusieurs minutes pour réaliser ce qui venait d'arriver. Je me blottit contre elle. Malgré la tristesse, je n'arrivai pas à l'exprimer comme ma mère le faisait. Pleurer. Je craquai seulement quelques jours plus tard, lors de l'enterrement...
Année 1997
Plus rien n'était comme avant. Ma mère semblait avoir prit 10 ans en seulement quelques mois. La fatigue se lisait sur son visage. Si je n'avais pas été là pour elle, elle n'aurait certainement pas su remonté la pente, seule. De Nashville, nous étions partis à quelques centaines de kilomètres de ma ville natale, pour recommencer une nouvelle vie, et nous éviter de garder le souvenir de la mort de mon père, en restant dans cette maison, où nous avions vécu tous les trois. C'était la meilleure chose à faire, d'après ma mère. La vie reprit son cours, difficilement, lentement, mais surement. Ma mère se trouva un petit travail pour gagner de l'argent, en tant que vendeuse dans un magasin de vêtements. Je retournais enfin en cours, après plusieurs mois enfermé dans ma chambre, le temps de me faire à ma nouvelle ville, le temps de me faire à ma nouvelle vie. C'est à partir de cette période que mon caractère changea. Du gosse qui passait pour un clown et qui s'amusait, j'étais devenu le fantôme de la classe. Premièrement, parce que je ne connaissais personne, dans cette école. Mais aussi parce que je n'arrivais plus à reprendre goût à m'amuser autant qu'avant, alors que l'image de mon père me hantait encore. Les mois furent très longs, avant que je n'arrive enfin à m'intégrer dans un groupe d'enfants de ma classe. Peu à peu, je réappris à sourire, à déconner. Et je voyais également ma mère redevenir celle que j'ai toujours connu.
Deux ans que mon père n'était plus avec nous après l'accident. On ne peut pas éternellement s’apitoyer sur son sort, même s'il me manquait, je savais qu'il fallait avancer. Ma mère en fit de même, si bien que, lors de mes 10 ans, en rentrant du skate parc, j'aperçu en passant devant la cuisine, un homme, totalement inconnu. Il me fit un signe de la main en souriant. « Content de te voir enfin, Aaron. Ta mère m'a énormément parlé de toi. » « Z'êtes qui ? » Demandais-je, réticent. « Aaron, je te présente Gabriel. Je l'ai rencontré en sortant du travail, il y a quelques semaines. » Me fit ma mère en débarquant à son tour dans la cuisine, une tasse de café à la main. « Ça m'dit pas qui c'est ! » Continuais-je, légèrement irrité, m'attendant déjà plus ou moins à la réponse. Ils se regardèrent dans les yeux, un sourire sur les lèvres. « C'est... Un très bon ami. Il va dîner avec nous, si ça ne te dérange pas. » Ma mère, qui s'était rapproché de moi, glissa sa main dans ma nuque, mais je baissais la tête. « Si... » Répondis-je en murmurant, avant de monter dans ma chambre. J'avais beau n'avoir que 10 ans, je n'étais pas aussi stupide pour comprendre que cet homme n'était pas qu'un simple ami pour ma mère. Et oui, je lui en voulu énormément. Papa n'était mort que depuis deux ans, et voilà qu'un nouveau s’immisçait dans notre vie, comme si rien ne s'était passé.
Année 1998
Je ne reconnaissais plus ma mère. Mais elle était de nouveau heureuse, c'était tout ce qui m'importait, même si c'était soit disant, grâce à Gabriel... Il aura suffit de six mois seulement pour que cet homme s'installe chez nous, comme s'il faisait réellement parti de la famille... Pour moi, il était toujours au stade "inconnu". Même s'il faisait tout pour que je l'apprécie, je l'ai sans cesse ignoré. J'ai commencé à me renfermer, je ne me sentais même plus chez moi. Ma mère était tellement aveuglée par cet homme qu'elle ne remarquait pas mon mal être. Je me taisais, mais j'en voulais à ma mère d'avoir oublié si vite papa pour un autre homme qui ne lui arrivait même pas à la cheville. Je n'avais pas confiance en lui. Lorsqu'il lui arrivait de s'énerver parce que je n'écoutais pas, je remarquais très vite qu'il ne gardait pas longtemps son sang froid. Oui, j'étais devenu un sale gosse. Peut-être pour me venger, peut-être pour qu'il comprenne enfin qu'il ne gagnera rien avec moi, peut-être pour lui montrer qu'il n'a pas sa place ici. Et ça marchait très bien. Combien de fois m'a-t-il prit entre quatre yeux, lorsque ma mère était dans le coin, pour me dire : « Je sais que je ne remplacerai jamais ton père, et ce n'est pas ce que je souhaite, je veux juste que tu sache que je suis là pour toi quoi qu'il arrive. Pour moi, tu es comme un vrai fils. » Son regard disait pourtant tout le contraire. Il mentait, pour bien se faire voir devant ma mère, pour que je ne puisse rien répondre. Mais lui, autant que moi, savait que jamais je ne le croyais pas, et cela le faisait rire. C'était devenu un jeu, pour lui.
Jusqu'au jour où, pour la première fois depuis son emménagement dans la maison, je me retrouvai seul à la maison, avec lui. Ma mère devait remplacer quelqu'un au travail pendant la soirée. Je m'étais enfermé dans ma chambre, pour lire quelques B.D, et surtout éviter mon beau-père. Bien sûr, je savais très bien que je n'aurai pas la paix toute la soirée. Au bout d'une heure, il frappa à ma porte, puis entra sans que je ne lui ai donné l'autorisation. « Bon, tu ne pense pas qu'on a deux-trois choses à régler, tous les deux ? » « J'pense pas non, j'ai rien à te dire. » « C'est exactement là où je voulais en venir. Je sais pas comment fait ta mère pour te supporter, franchement. » « Tout allait très bien, avant que tu débarque dans ma vie. » Je jetai ma B.D sur mon lit et filai hors de ma chambre en passant devant lui, le bousculant au passage. « Aaron ! J'en ai pas fini avec toi ! » « Moi si, fous moi la paix ! Je sors. » Il me suivis jusqu'à l'entrée. Alors que j'étais sur le point d'ouvrir la porte, après avoir enfilé mon manteau, je sentis une lourde pression sur mon bras. Il me retourna face à lui, violemment, et me poussa contre la porte. « J'te demande pas grand chose pourtant, merde ! Tu vas m'écouter maintenant ! » Sa voix avait complètement changée, beaucoup plus grave et loin d'être rassurante. « Lâches-moi, t'es malade ! » Je me débâtit plusieurs fois, mais il avait beaucoup plus de force. Un premier coup de poing atteignit mon visage, suivi rapidement d'un deuxième. Je me retrouvai par terre, une main sur l'oeil. Gabriel se recula légèrement. « Ce n'est qu'une mise en garde. Si ta mère apprend quoi que ce soit, je te jure que je la flinguerai avant de t'achever. J'en ai rien à foutre de vous si tu savais. Si je reste ici, c'est seulement parce que je sais qu'elle est malade, et que je garderai la maison et l'argent, si elle crevait. » Je restais muet, en le foudroyant du regard. Ma mère ne m'avait rien dit sur sa maladie. Je croyais qu'elle était guérie, et elle semblait pourtant en bonne santé... Gabriel retourna dans le salon, me laissant en sang dans l'entrée. Sans rien ajouter, je me levai péniblement et sortie, fou de rage, en attrapant mon vélo. Depuis le départ, je n'avais aucune confiance en lui, et j'avais eu raison. Mais qu'est-ce que je pouvais bien dire. Il avait été clair. Un seul mot, et il s'en prendrait à ma mère...
Année 2006
Posté à la table d'un restaurant Italien, je m'amuse nerveusement avec mes couverts. Toutes les cinq minutes, je soulève ma manche pour regarder l'heure. En retard... « Un autre verre de vin, monsieur ? » « Euh, oui, merci. » Le serveur me sers, tandis que je scrute l'entrée du restaurant. « Votre amie va-t-elle bientôt arriver ? Vous préférez peut-être commander maintenant ? » « Non, merci. Elle devrait pas tarder... » « Bien. » Je lui adresse un sourire forcé, avant de sortir mon portable de ma veste, pour vérifier mes messages. « Je suis désolée ! Je ne trouvais pas de taxi ! » Je relève la tête vers elle, et un large sourire se dessine sur mes lèvres. Enfin. Je ne regrette pas d'avoir attendu aussi longtemps. Elle est toujours aussi magnifique. Ses cheveux ondulés retombent habilement sur ses épaules dénudées. Elle porte une superbe robe rouge, et un collier en argent orne son cou, celui que je lui ai offert pour Noël. « Ça fait rien, au moins t'es là. » Fais-je en me levant pour aller l'embrasser. Je tire sa chaise pour la faire asseoir face à moi, avant de me réinstaller à mon tour, sans la quitter du regard. « T'es superbe. » Elle sourit timidement, puis balaye la salle du regard. « Alors, en quelle honneur tu m'invite ici ? » Le stress remonte peu à peu à cette question. Voilà aujourd'hui quatre ans que nous sommes ensembles. Ça a été un vrai coup de foudre, pour moi. C'est avec elle, que j'ai découvert l'amour. Et même si beaucoup croient que ce n'est qu'une simple amourette d'adolescent, je sais que c'est beaucoup plus que ça. « Bahh... Depuis dimanche, ça fait quatre ans qu'on est ensembles. Je sais que c'est un peu cliché de t'inviter au restaurant pour ça, mais bon. Je voulais te faire une petite surprise, avec ça... » Son sourire s'élargis. Elle sait que je n'ai jamais été très doué pour faire des suprises, mais elle apprécie toujours autant à chaque fois. Elle me rappelle tellement ma mère, avant la mort de son mari. Toujours souriante, joyeuse, pleine de vie... Elle fait une petite moue, commençant déjà à s'impatienter. Je prends alors une grande inspiration, et me lève de ma chaise pour me placer devant elle. Eh oui, le gros cliché de cinéma, je sais... Je m'agenouille et sors une petite boîte de ma veste, tête baissée. « Eum... Alors voilà. Comme tu le sais, je t'aime. Et même si on n'a que 20 ans, je sais depuis le début que tu es celle avec qui je veux vivre. Donc... » J'ouvre timidement la boîte pour lui montrer la bague. « Emily, est-ce que tu veux bien m'épouser... ? » Je n'ai pas regardé son visage depuis que je me suis mis à genoux devant elle. Toutes les tables sont retournées vers nous, en attendant la réponse d'Emily. J'ose enfin la regarder dans les yeux, et remarque son visage, totalement décomposé. A mon avis, c'était une énorme connerie. J'étais pourtant certain qu'elle serait heureuse. « Em'... ? Qu'est-ce qu'il y a ? » Ses yeux s'embuent de larmes peu à peu, alors qu'elle regarde par la fenêtre du restaurant « Aaron je... Je peux pas accepter. Je suis désolée... » Elle se lève précipitemment, et sort en courant, me laissant là, comme un con agenouillé par terre, la boîte encore ouverte. Des messes basses commencent à se faire entendre dans toute la salle. Je me relève alors lentement, me rassoit, et fini d'une traite mon verre de vin. Quel con, c'était sans doutes beaucoup trop rapide pour elle.
Après plus d'une demie heure à marmonner tout seul à ma table, je me décide enfin à quitter le restaurant, pour rentrer. Il fait maintenant nuit. La lune ronde illumine les rues de Los Angeles. J'enfile mon casque sur ma tête, monte sur ma moto et démarre, direction la maison. Je n'arrive toujours pas à comprendre la réaction d'Emily. J'espère simplement que ça ne va rien gâcher entre nous... Une fois rentré, je jette mon casque sur le canapé et retire ma veste. L'appartement semble vide, elle n'est pas encore rentrée. Rien de rassurant. Je récupère mon téléphone et appelle Emily. Bien évidemment, je tombe directement sur le répondeur. « Em', je t'en pris dis moi où tu es. J'aimerai qu'on parle de ce qui s'est passé. Je t'en veux pas du tout si c'est ce qui t'inquiète. Je suis désolé si je t'ai effrayé. Rappelle-moi je t'en pris... » Je me dirige vers la chambre, le téléphone encore en main. Et c'est à cet instant que je me rends compte que je ne suis pas seul. Allongée sur le lit, une panthère. Mais pas une de ces peluches de gamins, non. Une vraie, qui bouge ! Je fais quelques pas en arrière. « Putain, c'est quoi ce bordel ! » La panthère m'adresse un feulement, puis se redresse. J'ai à peine le temps de me retourner pour m'enfermer dans la salle de bain, que celle-ci se jette sur moi. Ses griffes acérés se plantent dans mon dos. Dans un hurlement de douleur, je tombe au sol, l'animal sur moi. En quelques secondes seulement, elle m’assène de coups de griffe, avant de me mordre au niveau de l'épaule.
Je me souviens seulement m'être débattu jusqu'au bout, jusqu'à ce que ma force me lâche totalement, que je ne tombe dans l'inconscience, assommé par la douleur et les blessures... Je ne me suis réveillé que deux jours plus tard, dans un hôpital. Personne ne m'a posé de questions. On m'a seulement dit qu'avoir un animal aussi dangereux chez soi est presque du suicide, et c'est illégal. J'ai pourtant affirmé que j'ignorai totalement d'où sortait cette panthère. On m'a prit pour un fou... Mais pour moi, la question se pose toujours. D'où venait-elle ? Qui était-elle ?
Année 2011
Ma vie a totalement changée depuis ce soir. Je n'ai jamais revu Emily. Je refuse de croire que cette panthère était tout simplement celle que j'aimais... J'ai encore fuis, comme je l'ai fais après la mort de ma mère. Comme je l'ai toujours fais. Shreveport. Je ne connais rien de cette ville, mais depuis la révélation, j'ai réussis à plus ou moins accepter ce que je suis. Me dire que je ne suis pas le seul dans ma situation me rassure légèrement. Je ne cherche pas non plus à rencontrer d'autres "metamorphes", seulement pouvoir vivre en paix. D'où ma venue ici. Personne ne me connait, et c'est aussi bien comme ça.
III. That thing I want to tell you
➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ? Personnage inventé ➽ pseudonyme. Shugs/Sunday ➽ âge. 20 ans ➽ code du règlement. Et bien il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer. ➽ avis général à propos du forum. Très sympathitque à première vue. J'peux pas vraiment en dire plus pour le moment :D ➽ avatar utilisé. Alex Pettyfer
Dernière édition par Aaron N. Cooper le 7/11/2012, 21:02, édité 33 fois
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 29/10/2012, 21:51
Prems, héhé Bienvenue, et bon courage pour ta fiche ♥
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 29/10/2012, 21:53
Merciii ! OMG, Kate B.
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 29/10/2012, 22:01
Pas de quoi * Mouhahaha, j'aime plaire xD *
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 29/10/2012, 22:07
Bienvenue sur DMTH :)
Sympa le choix d'avatar ^^ Si tu as la moindre question, n'hésite pas Bonne chance avec ta fiche
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 29/10/2012, 22:12
Un métamoooorphe
Hm, bon, je parie sur un truc félin
Quoi qu'il en soit, bienvenue en enfer pauvre créature inconsciente que tu es
Puisse ton séjour parmi nous être long et douloureusement douloureux
Si tu as des questions ou des soucis, n'hésite pas à les poser ici ou par MP au staff .
ps : Alex Pettyfeeeer
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 29/10/2012, 22:14
Merci merci pour l'accueil.
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 29/10/2012, 22:16
Welcome mister & bon courage pour la fiche!!!
SEUL LE PIRE ARRIVE
SIGNALEMENT : big bad wolf, wouf! HABILITIES : Capacité à avoir un carma de merde, comment ça c'est pas un super pouvoir... OFFICE : Détective privé spécialisé dans les affaires obscures des CESS SERENADE : Ben Frost :: 'Venter' (musique de la sign)
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories MISSIVES : 1359 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memories.
Je vomirais sur mes contemporains le dégoût qu'ils m'inspirent. Flaubert
Piotr Vuk Ludwiczak
FONDA BITCH Ϟ there is a new sheriff in town
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 29/10/2012, 23:22
Bienvenue parmi nous Très joli choix de prénom, enfin j'adore ce prénom. Bon courage pour ta fichounette.
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 30/10/2012, 00:25
Mmh, un quasi-muet, pas facile à aborder en RP, ça Bienvenue parmi nous malgré tout, j'espère que tu t'amuseras bien ! ^^ Comme dit plus haut, si questions, problèmes, n'importe quoi : hésite pas à en parler ici ou par MP.
BIATCH PLEAZ'
HABILITIES : Mémoire décuplée ~ Arme psychique ~ Invocatrice OFFICE : Institutrice maternelle // Accepte de faire pas mal de choses pour quelques billets verts ... SERENADE : I'm a bitch ~ Alanis Morisette
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Sac à doala MISSIVES : 1996 ACTE DE PROPRIETE : As' ♥ ~ Mish' ♥²
I wanna feel passion. I wanna feel pain. Don't make me laugh. Or don't make me cry. Just make me feel. Alive.
Laughlin S. Valentine
MARRAINE ; Grande prêtresse du harcèlement par MP & du détournement publicitaire sauvage
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 30/10/2012, 08:55
Lyle T. Lannister a écrit:
Hm, bon, je parie sur un truc félin
~ J'aurai plutôt misé sur un zèbre ou un wildebeest ... ça manque cruellement d'herbivore par ici
Then again, j'ai dû être influencée par les médias :11:
Toy toy pour ta fichette ;-)
Dernière édition par Laughlin S. Valentine le 30/10/2012, 09:17, édité 1 fois
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 30/10/2012, 09:00
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche =)
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 30/10/2012, 09:21
Merci à tous !
Duncan MacLochlainn a écrit:
Mmh, un quasi-muet, pas facile à aborder en RP, ça
T'en fais pas, il est en voie de guérison. Pas d'herbivore, non ! Peut-être un félin, peut-être pas. J'ai pas encore décidé. ^^'
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 30/10/2012, 10:36
Welcome à toi ami transformiste =)
Bon courage pour ta fichette et le reste, en tout cas si t'as besoin. Hésite pas à pas me demander
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 30/10/2012, 11:39
Bienvenue parmi nous Bon courage pour la suite de ta fiche ! ^^
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 30/10/2012, 12:13
/écrase Jojo sous sa semelle, sans faire exprès.
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 30/10/2012, 13:17
Bienvenue parmi nous =D Bonne continuation pour ta fiche ^^
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 30/10/2012, 13:19
salut toi... Dommage que tu sois pas un humain.../SBAF/ Bienvenu!!
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 30/10/2012, 13:36
Bienvenu chez les fous et bonne chance pour ta fiche !
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 31/10/2012, 01:49
*bave un peu*
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche, futur paillasson
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 31/10/2012, 09:42
Merci encore !
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 31/10/2012, 17:11
Ah ben j'étais pas encore passée par ici moi Bienvenue chez les dingues, puisses-tu te plaire dans ce monde de fous furieux :11: Bonne chance pour la fichette
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 1/11/2012, 08:58
Duncan MacLochlainn a écrit:
/écrase Jojo sous sa semelle, sans faire exprès.
Tu t'imaginais quand même pas que j'allais rater ce message honteux et disgracieux quand même? Et puis il t'arrive quoi l'ancêtre? Fait gaffe sur quoi tu marches, tu risques de te fouler ta cheville fragile
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 1/11/2012, 15:03
* rase Ronron *
Là c'est mieux ! Bienvenue !!!!!
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Sujet: Re: Aaron N. Cooper (validé) 5/11/2012, 10:49
Merci ! Je vais essayer d'avancer rapidement maintenant que j'ai plus de temps.