➽ date et lieu de naissance. 23 septembre 1992, Shreveport ➽ nationalité. Américaine ➽ camp. bien, même si certains mediums et sorciers aiment à croire que les réanimateurs sont une menace. ➽ classification. potentiellement dangereux: en effet, je ne commence qu’à prendre pleinement conscience de mon don grâce à l’aide de mes parents. Je dois arriver à le contrôler, c’est pour cela que mon nom est sur la liste, juste au cas. Après tout, on est jamais trop prudent.➽ état civil. en couple ➽ lieu d'habitation. Northern Suburbs ➽ métier. Étudiente à l’Université en anthropologie le jour, vendeuse à la boutique d’arts divinatoires et de spiritisme de mes parents le soir.➽ étiquette qui vous est collée. « Imogen, ouais, elle a l'air un peu barge, mais complètement inoffensive. Elle parle fort, elle rigole pour un rien, elle reste dans son monde. Oh, elle est sympa, y a aucun doute là-dessus, simplement, elle a l'air décalée des autres, comme si elle vivait dans une autre réalité, ce qui peut sembler bizarre. Malgré tout, elle est bien attachante et est persuadée que la nécromancie n'est pas là pour faire le mal, bien au contraire, elle espère que les gens réaliseront que certains réanimateurs font cela pour l'aide apportée et non pour semer le chaos et la terreur. C'est une petite rêveuse! »

Tu es le genre de fille à ne pas détester beaucoup de personnes. T’es un peu «gnagna gâteau waouh des licornes» sans pour autant être énervante. En fait, t’es dans ton monde, dans ta bulle. Tu as l’air d’être dans un autre univers, carrément. Ce qui n’aide pas, c’est quand on te surprend à essayer de parler à… rien! Enfin, rien est un grand mot. Tu vois le spectre de personnes décédées, t’essaie de parler avec eux, histoire de faire connaissance, mais ils te répondent que rarement, t’ignorant quelque peu. Et comme personne peut voir ce que tu vois, ils te trouvent un peu débile. Mais, sérieusement, tu t’en balances royalement. Tu parles un peu à tout le monde, sans pour autant t’introduire subitement dans leurs vies. Quand t’as pleinement confiance en quelqu’un, là, alors, tu parles et tu t’arrêtes plus! Un vrai moulin à parole. Tu dis ce que tu penses de ta petite voix douce. Tu rigoles souvent, t’as le rire facile. Oui, tu as vraiment l’air décalée de la réalité, avec ces crises d'anxiétés que tu peux avoir n'importe où, n'importe quand ainsi que de ta claustrophobie, mais en même temps, t’es si mignonne qu’on ne t’en veut pas. T’es souvent dans ton esprit, t’es en grand conflit avec celui-ci, d’ailleurs. « Mange, aller, tu peux y arriver. Qu’une seule bouchée, ça ne te tuera pas.» « T’es grosse, fais pas ça. » Ce même conflit, encore et encore. Et soudainement, ton envie de manger un joli muffin au chocolat disparait, parce que tu veux être jolie, mignonne, bien dans ton corps que tu trouves encore trop gros et qui est pourtant si frêle. T’es anorexique, mais chut, c’est un secret. Tu l’as dit à personne, personne n’a vraiment eu l’air de le remarquer, sauf peut-être ta grand-mère, sauf que ça compte pas, elle a toujours eu ce don de tout deviner. En attendant, si personne ne le remarque, c’est bien aussi. Tu veux pas les inquiéter, ils ont d’autres problèmes, eux aussi, pas besoin des tiens sur leurs épaules en plus!
Le soir, t’accompagnes ton père et ses clients lors des rituels aux cimetières. Il t’enseignes ce qu’il y a à savoir sur la nécromancie, ce qu’il faut faire pour que tu prennes pleinement conscience de cette puissance en toi, non seulement en tant que médium, mais aussi en bonne nécromancienne. Toutes les possibilités qui s’offrent à toi, l’aide que cela peut apporter au peuple. Tu travailles dans la boutique de tes géniteurs, boutique où on y trouve multiples fournitures pour les médiums et nécromanciens. Petit commerce familial bien sympathique, tu y travailles le soir, après tes journées de cours. Pour l’instant, t’es pas à ton compte. T’aides simplement tes parents du mieux que tu peux.

Manies ∆
Lire les fiches nutritives derrières les aliments, pour pouvoir calculer les calories
Se ronger les ongles, sous un trop grand stress
Se parler à elle-même
Se gonfler les joues lorsqu'elle réfléchit ou quand elle boude

Habitudes ∆
Ne pas déjeuner
Faire semblant de manger les muffins que Kyle lui ramène après son travail
Aller courir le matin avant ses cours
Chantonner en se levant et dans la douche même si elle n'a pas une voix exceptionnelle


Aime ∆
Marcher dans les cimetières
Lire
Dessiner
Écouter de la musique, n'importe quel style
Regarder Kyle
Être avec Kyle
Kyle
Rire
Marcher la nuit
Regarder des films
Dormir
Prendre des photos de tout et de rien, même si elle n'est pas aussi douée que son petit ami
Parler de tout et de rien
Rêvasser

N’aime pas ∆
Les gens qui jugent sans connaitre
Être jalouse quand une autre fille traîné souvent avec Kyle
Ses crises d'angoisses
Son physique
Le fait qu'elle soit claustrophobe
Engraisser
Le narcissisme


Comme t’es pas encore une experte en matière de nécromancie, tu joues pas avec le feu. Tu fais confiance à tes parents pour qu’ils t’apprennent ce qu’il y a de bon à savoir, sans outrepasser tes convictions. Une chose est sûre, c’est que tu ne souhaite pas faire le mal, peut importe que les gens croient que la nécromancie soit une forme de magie noire ou non, t’as pas envie d’utiliser ce don d’une mauvaise façon. Tu charges rien pour tes services, parce qu’en fait, c’est ton père qui offre les siens. Toi, tu fais que l’accompagner pour t’initier, pour que tu testes cette magie. La réanimation, c’est ton père qui la fait, tu n’es pas encore assez expérimenté pour la faire seule, mais bientôt, tu verras.
T’as pas vraiment d’avis fixe sur la révélation, seulement que ça a été un plus pour le commerce de tes parents, qui n’était pas très populaire, soyons honnêtes. Maintenant que chaque créature a décidé de dévoiler leur identité, les nécromants ont fait la même chose. Oh, bien sûr, il reste pas mal de préjugés face à vous, mais tu ne t’en fais pas avec ça. Beaucoup de gens voient le bon en vous et tu essaie de prouver au reste des gens que ce ne sont pas tous les réanimateurs qui peuvent être diaboliques, que ce n’est qu’une infime partie de vous tous. Y’a ton petit ami qui est métamorphe aussi, et, donc, tu l’acceptes beaucoup aussi. En fait, tu acceptes chaque créature à sa façon, sauf s’il y a une bonne raison d’en détester une.
Y’a pas grand chose qui te différencie des autres, mis à part ton statut de nécromant. Et le fait que t’es frêle, on aurait peur de te briser si on venait à trop te serrer dans nos bras. Tu n’as aucun tatouage, pas de cicatrice. T’as que cette «charpente» frêle et tes cheveux châtains que tu teints en blond dès qu’il y a une ombre de repousse. Tu n’y peux rien, tu aimes le blond.

Tu te souviens des grosses jarres placées sur les différentes étagères de la boutique où tes parents travaillaient et où il travaille encore. Tu te souviens de l’odeur d’encens qui embaumait et embaume toujours la grande pièce principale, souvent vide. Boutique assez connue des nécromants, mais si mal vue pour les gens qui ne pratiquaient aucune magie, qui ne croyaient en aucune force surnaturelle. Tes parents ne gagnaient pas beaucoup d’argent, mais votre petite famille n’avait pas besoin de beaucoup de choses pour être heureux dans la vie. Un peu hippie comme philosophie de vie, mais ils étaient comme ça, comme s’ils auraient aimés vivre toute leur vie dans les années soixante et soixante-dix. Toi, t’étais bien avec eux, tu les as toujours aimés et appréciés, faut dire que même s’ils étaient bien protecteur avec toi, ils te laissaient pas mal de libertés pour un tas de choses. Au lycée, quand t’avais des mauvaises notes en math, tes parents ne s’affolaient pas. Même chose pour la physique ou la chimie, t’étais plus bio et langues, de toute façon. Seule, isolée des autres, t’avais pas beaucoup d’amis, parce qu’ils te croyaient tous folle et ça, depuis le jardin d’enfant. Pas grave, tu t’es toujours dit, t’as tes amis imaginaires – ce que tu as réalisé, plus tard, c’était que tes amis imaginaires étaient en fait des spectres de personnes décédées – et puis t’as tes parents, c’est tout ce qui compte. Ta vie, sérieusement, n’a pas été bien palpitante. T’es née, tu vis. Aucun évènement majeur et dramatique ne t’es arrivée, t’as toujours eu une bonne vie. Bien sûr, il y avait des hauts et des bas, comme dans la vie de chacun, mais rien de bien grave.
Sauf l’année de des dix-sept ans, quand t’étais allé faire du shopping avec quelques de tes rares amies. Vous vouliez vous acheter de jolis maillots de bains pour l’été, elles, surtout pour flirter, toi, parce qu’il t’en fallait un nouveau. T’as pris la taille que tu portais à l’habitude, t’es allée dans la cabine et t’as enlevé tes vêtements. Puis, naturellement, t’as enfilé le haut de maillot, qui t’allais parfaitement. T’allais essayer le bas, tu passais tes deux jambes dans les trous, tu l’avais monté jusqu’à tes cuisses, mais, étrangement, il était si serré. C’était ta taille, pourtant, la même que celle de tes jeans. T’avais froncé les sourcils, t’avais regardé ton reflet dans le miroir de la cabine tellement longtemps que t’avais finis par te trouver tous les défauts du monde. T’avais aussi réussit à trouvé un petit défi à relever : si tu pouvais rentrer dans le bas de maillot à la fin du mois, t’aurais perdu le poids que tu avais repris. Pourtant, ça fait bien plus d’un mois que t’as perdu le poids que tu devais perdre. Ça fait trois ans et t’as pas changé. Depuis cet évènement ridicule, qui n’aurait pas affecté la moitié des filles – enfin, oui, peut-être pour une journée ou deux, max –, t'es plus la même, t'as changé. Pourtant, personne ne l'a vraiment remarqué.

Y'a l'odeur d'encens qui embaume l'air, encore une fois. La clochette au dessus de la porte teinte, te faisant soudainement sortir de ta rêverie, et tu offres un joli sourire au client. T'es à la boutique de tes parents, tu y travailles, maintenant. Ta vie n'a pas changé le moindrement: école, la boutique de tes parents, nécromancie.

De tes petits bras frêles, tu tiens une boîte en carton alors que tu pousses la porte de l’entré de l’appartement de ton épaule gauche. C’est l’avant-dernière boîte, celle qui contient tes choses, celle qui contient ses choses à lui. Bien vite, tu vas la déposer sur le sol, près des autres qui sont empilées, créant une montagne. Puis, tu te retourne et lui offre un sourire. Un énorme et grand sourire, que seul toi peux faire. Un sourire d’enfant, joyeux et plein de douceur. T’es heureuse, vraiment, t’es probablement la fille la plus heureuse de toute la Terre entière en ce moment même. Tu t’approches de lui rapidement et tu plaques tes lèvres aux siennes, l’embrassant doucement, naïvement. Tu souris en t’écartant légèrement de son visage, restant sur la pointe des pieds – car tu es bien plus petite que lui – et tu colles ton front au sien, fermant les yeux un moment. Tu profites de cet instant, de chaque seconde qui passe. Tu essaies de graver tout ça dans ta grande mémoire pour ne pas oublier un seul détail. Tu ne veux jamais que ce souvenir s’efface et disparaisse complètement de ta mémoire, tu n’y survivrais pas. Parce que tu l’adores plus que tout, Kyle, ça oui. Même si tu lui dis souvent, il ne doit même pas se rendre compte d’à quel point il est indispensable pour toi, pour ton moral, pour ta survie. Tu l’aimes, voilà. Tu l’aimes pour tout ce qu’il est, pour les qualités qu’il a autant que ses défauts, pour ces secrets que seule toi connais, pour ce sourire qu’il t’offre quand il te voit. T’adore tout de lui, ses manies, ses habitudes, tout. Et t’as pas peur de sonner cliché quand tu énumères chaque raison de pourquoi t’es avec lui. Et si jamais on venait à te demander pourquoi, aujourd’hui, à l’âge de vingt-ans, tu emménages avec lui dans cet appartement que vous avez trouvé, tu répondras que chaque instant passé avec lui est un pur bonheur et que tu voulais que ta vie en soit remplie, inondée. Qu’il soit un métamorphe où qu’il ne l’ait jamais été, il n’y aurait pas eu de différence : tu l’aimerais quand même. Et tu sais qu’il t’aimes, qu’il ne te trouve pas dérangée, comme bien des gens, qu’il accepte ton statut de réanimatrice novice.

Tu ouvres les yeux et t’écarte de son front pour pouvoir aller chuchoter un truc à son oreille. « Je t’aime, Kyle » Voilà. Guimauve à souhait, ridicule pour certains, mais c’est la vérité.

Ton père et ta mère, tu les adores. Ils ont toujours été là pour toi et ils t’ont donné cette liberté que bien des jeunes auraient souhaités avoir. Faut dire qu’ils avaient confiance en toi. Ils ont toujours confiance, d’ailleurs. Bien que tu n’habites plus avec eux, maintenant, tu les vois souvent à la boutique familiale, cette boutique qui montre, par la même occasion, au reste du monde qui vous êtes : des médiums, des nécromants. Puis, bon, même si tu n’avais pas travaillé à la boutique, tu les aurait vu aussi souvent. Ils t’invitent souvent à dîner chez eux, toi et ton petit ami. Ils l’aiment bien, Kyle, ils trouvent que c’est un bon garçon pour toi. T’es heureuse qu’ils approuvent ce choix, heureuse qu’ils l’apprécient. T’es heureuse aussi de voir que tes parents se sont pas aperçut que tu mangeais moins, que t’avais maigri, un peu. Beaucoup. Ça te fait un peu mal au cœur de savoir que tu leurs caches des trucs, mais ils ont pas besoin de savoir, hein? Personne à besoin de savoir. Y'a que ta grand-mère qui a remarquée que t'avais perdu du poids, sauf qu'à elle, on peut rien lui cacher. Voodoo mama, comme t'as toujours aimé l'appeler. Dans le genre un peu décalée, portant toujours ses gris-gris au cou et marmonnant des trucs incompréhensibles. Elle aussi, tu l'aimes. Tu vas la voir souvent, même si vous faites rien de spécial ensemble. Des fois, vous restez silencieuses et faites vos choses de votre côté, sans déranger l'autre. Quand un truc va pas, tu vas souvent la voir, te vider le coeur. Ouais, t'as de la chance d'avoir une famille comme ça, petite, mais unie et aussi ouverte. Y'en a qui ont pas cette chance.

➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ? inventé ➽ pseudonyme. KoKo ➽ âge. 17 ans ➽ code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu’on pourra commencer ➽ avis général à propos du forum. Le design est vraiment joli, j’avais déjà songé à m’inscrire il y a longtemps, mais j’avais un peu oublié le forum, c’est Kyle V. Cobain qui m’a envoyé le lien hier! ➽ avatar utilisé. Hannah Murrey