Sujet: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 03:56
Apolonija Ivanka Mihajlovic
Feat Olga Kurylenko
PRELUDE
DATE & LIEU DE NAISSANCE Elle est née en 1980, en Serbie, dans une ville qui a été totalement détruite durant la guerre. Venue au monde à la maison, des mains d'une sage femme et d'un médecin de campagne car la famille vivait alors à la campagne dans un petit village. ; NATIONALITE Elle a acquit la nationalité américaine, mais son accent la trahit vite, son anglais est très stylisé, elle parle un anglais vieillot, avec un accent slave suffisamment prononcé pour qu'on la sente étrangère. ; CAMP Le bien, le mal, ces notions là ne la concerne pas. D'ailleurs qu'en a-t-elle a foutre de l'enfer ou du paradis? La croyante qu'elle était a cessé depuis bien longtemps de croire que ce dieu lui voulait du bien. Elle ne vit que pour elle-même, son camp, c'est le sien. ; TYPE DE MAGIE Apolojina croit être une sorcière d’une lignée longue et puissante, cependant ce n’est pas exactement cela, elle a bien le germe de la magie en elle, excepté qu’il vient d’un ancêtre fey, par conséquence elle a hérité de cette magie particulière étant celle de ces créatures d’un autre monde, mais aussi de leurs faiblesses ; STATUT OCCUPE Ne fais pas parti de la Blanche Confrérie même si cette dernière a de nombreux membres de sa lignée dans ses rangs. En revanche, Apolonija l’ignore mais elle est recherchée par la Blanche Confrérie. Ses capacités sont considérés comme dangereuses lorsqu’elles sont non maîtrisées, autrement dit, les gardiens la recherche morte ou vive ; CLASSIFICATION Agressif, son utilisation de ses pouvoirs et ses étranges capacités la rende indéniablement dangereuse, d’autant que sa folle passion pour la douleur ne fait qu’accentuer la chose. Recherchée officillement par la Blanche Confrérie, l’information de son arrivée en Louisiane devrait pas tarder à remonter chez eux. ; ETAT CIVIL Au vu de son métier, on pourrait croire qu’être en couple est quelque chose d’impossible, mais non, la demoiselle appartient bien à un homme, excepté que cet homme n’accepte pas tellement la situation. LIEU D'HABITATION Son appartement lui servant également de lieu de travail dans certains cas, elle a choisis un appartement luxueux en plein centre ville, à Olive St. METIER Courtisane, nom plutôt élégant pour désigner le plus vieux métier du monde. Apolonija est sans nul doute une femme ayant excessivement conscience de sa valeur, pas qu'elle soit vaniteuse ni honteuse, elle est très réaliste au contraire, aimant frayer du beau monde, s'entourer de choses luxueuses, elle n'a cependant aucun scrupule que ce soit envers les autres ou elle-même. CLASSE SOCIALE Fortement aisée sans être riche, elle peut se permettre de vivre dans le luxe complet, de s’offrir un tas de belles choses, mais attention parce que chaque chose qu’elle possède lui a coûté très cher, aussi elle y tient beaucoup. ETIQUETTE Femme fatale pour certains, élégante et raffinée pour d'autres, compagne idéale pour beaucoup de ses clients, elle est admirée, aimée, respectée malgré sa profession, sans nul doute parce qu'elle agit non pas comme une prostituée mais comme une femme d'affaire sachant parfaitement remettre en place ses clients lorsqu'il le faut. Très peu de monde en revanche connaît sa double vie. Les nuits de pleine lune, parfois sans lune, elle enfile une tenue sombre, telle une cambrioleuse elle porte un masque, et se faufile dans de belles demeures sauf qu’elle ne s’y rend pas pour voler des objets mais plutôt prendre des vies. Parfois elle grimpe sur un toit, un sniper démonté rangé dans un sac à dos accroché à son dos. Tueuse à gage ? Pas vraiment, si seulement elle était payée pour ce qu’elle fait, enfin si elle l’est dans une certaine mesure. Apolonija est une chasseuse de prime, chasseuse tout court, tueuse lorsque elle décide de faire justice. A ses yeux, elle est une justicière et non une chasseuse.
INTRODUCTION AU GENRE
Traits de caractères Enfant sauvage, Apolonija est d’une étrange complexité. A la fois comédienne aux multiples visages, madonne qui change d’expression et presque de caractère en fonction des personnes à qui elle a affaire, d’une précision et d’un charme sans nom, pour qui le sexe est un art élevé, et qui peut s’avérer une excessivement bonne menteuse, comme sa manière de répondre à toute question concernant son passé par une réponse totalement absurde du style « mon papa m’a violé très fort ». Elle est cependant provocatrice. Derrière ses mensonges se cache un ange terrible au regard froid, qui porte sur l’humanité un regard terrible. Elle sait parfaitement ce qui attend tous ceux qui ont la naïveté de croire en ce monde, elle connaît la noirceur de l’âme humaine, et sait ce qu’est de vivre un funeste destin. Elle a connu la pire déchéance, et a appris à composer avec. Blasée ? Peut-être. Peut-être pas. Apolonija est froide et détachée, parfois franche et directe, parfois terriblement sauvage, parfois distante. Difficile de prédire son comportement parfois si détaché de la raison. Certains prétendront qu’elle est folle. Son attachement à la douleur la rend effectivement différente.
Réelle sadomasochiste, elle prend un vrai plaisir à ressentir la douleur. L’humiliation va de paire, et elle aime aussi bien cela que l’esthétique sm mais la vérité c’est qu’elle a appris à aimer l’humiliation autant que la douleur avant tout pour survivre aux cartes qu’on lui avait donné. Elle en est ressortie plus forte même si son rapport à la douleur est aussi étrange que déroutant, au même titre que son rapport au sexe, elle fait le plus vieux métier du monde par choix et par désir, par volonté et non parce qu’on l’y a contrainte et obligé, comme elle tue, pour le plaisir, parce qu’elle aime ça, et parce qu’elle s’avère être très douée dans le domaine.
Pourtant, ce n’est pas cela qui fait battre son cœur, même si tuer l’excite c’est avant tout la pratique de la magie qui la rend si heureuse et si fébrile. Ce contact avec la nature lui donne la sensation d’exister réellement et pleinement. C’est comme si elle se shootait parfois, il est vrai, et d’autre fois, elle peut rester des heures à planer, à se substanter de la magie l’entourant.
Occupation nocturne Courtisane. Un mot bien élégant pour qualifier un métier bien plus vulgaire, mais pas forcément comme on se l'imagine. Oui, des hommes la paie pour la voir se dévêtir, pour la toucher, pour coucher avec elle, et des hommes très très riches. Ils paient pour avoir une compagne qui ne leur hurlera pas dessus, n'exigera rien d'eux si ce n'est une jolie somme à la fin, ils la paient pour avoir une femme qui acceptera tous leurs fantasmes sans les juger. Apolonija considère son métier comme d'utilité publique. Certains hommes sont complexés, incapables de se dévêtir devant une femme, certains de ses clients sont si névrosés qu'elle a parfois l'impression de les soigner. Elle est aussi bien leur confidente que leur amante. Bien qu'elle accepte les cadeaux hors de prix.
Elle exerce un autre métier, celui de chasseuse de prime bien que plus les choses vont plus elle commence à ressembler à une tueuse à gage. Tuer est devenue une drogue, elle évite de chasser trop souvent cependant. Prudente, elle évalue toujours les risques et surtout prend soin aussi d’établir une stratégie d’attaque. Elle a d’ailleurs une double identité, la chasseuse s’appelle Adeline Stark. Et personne ne connaît son visage puisqu’elle porte un masque quand elle contact ses clients. Jamais elle ne révèle son visage à ses clients, ni son véritable nom. Jamais personne ne doit la surprendre durant ses activités de chasseuse, si cela devait arriver, elle serait capable de tuer la dite personne de sang froid. Avant elle s’attachait à savoir si ses cibles étaient de vrais enfoirés, maintenant, elle a tendance à s’en foutre de plus en plus, le plaisir de tuer prenant le dessus sur son besoin de vengeance.
Manies, habitudes & goûts CÔTE GOUTS - Même si elle est capable d'avoir des relations tout à fait normales, elle aime particulièrement l'esthétique SM, et aime être une soumise aussi bien qu’une dominatrice. Ses clients aux penchants SM sont nombreux. Curieusement, elle joue rarement la femme soumise en dehors de son métier. - Elle aime les jeux, tous les jeux, que ce soit de séduction, de domination, ou les jeux d'argents, mais ce qu'elle aime avant tout, c'est gagner. Très mauvaise perdante, elle déteste perdre. - Elle observe le monde avec une certaine curiosité, l’animalité chez l’homme la fascine, c’est pour cela qu’elle aime traîner dans les lieux malfamés. - Peu pudique, elle aime la nudité, bien que la lingerie si elle est raffinée ne lui déplait pas.
HABITUDES - Elle aime marcher, et déteste tout ce qui est des transports souterrains. - En dehors de la tenue élégante qu’elle porte en soirée, ou pour ses clients, elle préfère son bon vieux jean défoncé ou une robe trop courte, un tantinet vulgaire qui va pousser les hommes à un peu trop loucher sur ses jambes. - Prendre une photo ou filmer ses clients lorsqu'ils sont avec elle. Ces preuves compromettantes sont placés en sécurité, dans un endroit connu d'elle seule. C’est ce qu’elle appelle son assurence vie. - Elle a toute une collection d’arme à feu, et attention, personne n’a le droit d’y toucher, sinon ça la rend folle de colère. - Elle passe tout son temps dans libre dans les salles de sports où elle s’exerce pour parfaire sa ligne, elle s’inflige un entraînement quasi militaire.
COTES NEVROSES - Elle a une peur phobique du feu. Une simple flamme d'allumette la met dans un état nerveux assez élevé, elle ne peut utiliser une gazinière, elle déteste les maisons possédant une cheminée, et ne peut dormir à côté d'un feu allumé. Elle est complètement paralysée devant un début de feu. Inutile donc de l'inviter à un barbecue. - Elle aime que les choses soient parfaitement rangées. Pourtant parfois, elle se met à hurler devant son armoire, et déplacer tout, foutre tout en bordel. La vérité est que en matière d’organisation comme pour l’argent, elle est mentalement instable. Une part d’elle, la gosse qui a connu la misère a envie et besoin que tout soit ranger, et de baigner dans le luxe le plus complet, le raffinement le plus élevé, alors qu’une autre part d’elle sait que tout ceci ne rime à rien, et cède soudainement aux pulsions les plus primaires redevenant une enfant sauvage. - Légèrement possessive, elle aime connaître les points faibles des gens l'entourant, mais plus encore, elle aime se savoir supérieure à eux, d'une manière ou d'une autre, elle faut qu'elle domine, qu'elle possède.
Magie utilisée La première chose à savoir c'est qu'elle ne maîtrise rien du tout. Cette magie qu'elle a en elle, Apo a songé pendant un temps à ignorer sa présence, après la mort de ses parents, la disparition de toute sa famille, il n'y avait plus personne pour l'aider, et quand elle était une gosse des rues, sa capacité à voir les morts, ses ressentis magiques plus troublant qu'autre chose surtout quand on est une ado paumée, c'était pas disons sa priorité. Il lui est arrivé d'utiliser ces pouvoirs à ce moment pour faire du mal. Parce que quand on est ado et en colère contre le monde entier, ça fait du bien de voir souffrir les autres, et comme son don consiste précisément à maîtriser la douleur chez les autres, elle l'a utilisé il est vrai, quelques fois, d'autant qu'elle aime ressentir la douleur, sans doute à cause de son don. Mais le retour, l'équilibre, le truc du karma, quand soudainement elle se retrouvait privée de toute sensation, ça l'angoissait. Et puis fallait surtout bouffer et survivre. Juste après la guerre, en Serbie, c'était un peu l'horreur. Après, il y a eu Lui, elle l'aimait, et elle n'osa pas lui parler des choses bizarres qui lui arrivaient. Tout ce qu'avait pu dire sa grand-mère semblait désormais bizarre, voire peu crédible, aussi elle la ferma. Elle enterra cette partie d'elle. Parfois elle la laissait sortir, s'exprimer, parfois elle la niait, parfois elle hurlait, pleurait, s'arrachait des bouts de peau avec ses ongles essayant de sortir ça d'elle en ayant l'air d'une démente parce que la magie la ronge aussi. Et puis, il a fallu fuir. Elle a finit par oublier ce qu'elle était. Jusqu'à arriver ici. A Shreveport, sa magie s'est réveillée. Elle ignore pourquoi ici, mais ses sens sont amplifiés, sa magie demande à s'exprimer de plus en plus, cela lui fait peur et en même temps l'excite. Pour le moment, elle n'ose encore lui donner libre court. Elle commence à peine à comprendre comment ça marche. En gros si vous lui dites qu'elle est une sorcière, elle vous regardera l'air de pas comprendre ce que vous lui dites.
Quand à ses dons. Voici la partie un peu plus compliquée où j'essaie de vous expliquer comment ça marche. Pour commencer, il faut savoir que ses dons lui viennent de sa lignée et de choses étranges qui se sont produites en Irlande, il y a des années de cela, lorsqu'un de ses ancêtres s'est accouplé à un membre du petit peuple. Sa magie ne s'exprime pas comme une magie normale et ne réagit pas pareil. Elle n'a jamais essayé, mais à priori il lui serait impossible d'entrer dans un cercle de magie ou encore de faire des rituels. Elle sent les morts, et voit les esprits. Ceci est quelque chose que chaque membre de sa famille était capable de faire. Elle sent les énergies plus qu'elle ne perçoit les auras. Elle fait des rêves étranges et chelou. Durant certaines dates, comme les solcistes, elle a un trop plein d'énergie ce qui la rend folle. Et puis, elle contrôle la douleur. En quelques mots, elle peut contrôler la douleur que ressentent les autres, en la ressentant elle-même. Elle sent la douleur de sa cible et peut l’augmenter ou la diminuer. Ce contrôle implique qu’elle sent la douleur qu’elle inflige à sa victime, ou qu’elle retire par ailleurs. Pour surmonter la douleur ressentie à chaque fois qu’elle a utilisé son don de manière intentionnelle ou pas, elle est devenue masochiste, au point de réellement aimer cela. La conséquence en est qu’elle a souvent des marques, et des cicatrices importantes. Mais son don a une sorte de bug, ou de défaut si vous préféré. Lorsqu’elle l’utilise trop ou pas assez, ses propres sensations sont affectées. Soudainement, pendant plusieurs heures elle ne ressent plus rien, plus de douleur, plus de sensation, ce qui lui donne l’impression d’être complètement déconnectée du monde. Parfois c’est tout l’inverse. Elle ressent tout à plein dosage. Tout est amplifié. Cela arrive particulièrement après une émotion forte, comme un orgasme.
Dernier point important, c’est qu’elle a hérité ses dons de sa grand mère qui avait du sang de fey dans les veines, ce qui rend Apolonija particulièrement appétissante pour les vampires, son sang a une odeur délicieuse. En revanche cela lui permet de mieux résister à la magie. La contre partie est qu’elle n’a aucun don en revanche pour jeter des sorts, même les plus basiques.
Convictions La révélation a été un vrai foutoir. Apolonija ne s’est nullement sentie concernée mais a toujours considéré que ça avait été fait de la pire manière qui soit, et surtout, personne n’a songé à prévoir ce qu’il se produirait ensuite. C’est en cela que c’est une connerie à ses yeux. Après, elle pense que c’était inévitable. Même avant la révélation, elle croisait de plus en plus de monde qui semblait tout connaître du monde surnaturel, bien souvent des humains qui en savaient bien plus qu’elle d’ailleurs. Bien sûr la révélation pousse les gens à traiter les vampires avec un mélange de fascination et de crainte, alors que les lycans évoquent un sentiment de peur venant tout droit de nos ancêtres, l’éternel conte du petit chaperon rouge. Les mages ? Hum difficile à dire, c’est flou. Cela aussi elle trouve ça stupide. Lycan, vampires, sorciers, tous ne sont pas si différents des humains. Chacun a sa manière de vivre, mais quelle différence finalement voit-on ? Il y a aussi de sacré différence entre un petit indien qui vit en lavant des chaussures et un trader à la city. Pour Apolonija, ce sont les hommes les monstres, les créatures dotées d’intelligence sont capables du pire, mais donnez leur du pouvoir, de l’ambition, la capacité d’écraser les autres, donnez leur le sentiment d’être au-dessus des lois et vous aurez votre monstre. Lorsqu’elle chasse, la seule chose qui lui permet de tuer, est la certitude que sa cible fait du mal.
Signes particuliers Elle a une légère brûlure sur le dos de sa main gauche ; blessure causée par une arme à feu alors qu'elle prétend détester les armes à feu et la violence, il s'avère qu'elle sait parfaitement utiliser une arme à feu, terriblement bien à dire vrai. Elle a aussi une cicatrice de coupure près de sa cheville droite, une lame a bien faillit s'enfoncer à cet endroit, c'est une cicatrice dont elle n'aime guère parler. En terme de cicatrice, elle a aussi une marque à la base de sa nuque sur le côté droit, juste au niveau du creux de l’épaule. De manière générale, il vaut mieux pas l’interroger sur ses diverses cicatrices. Mais celle qui interroge le plus est sans nul doute la trace de brûlure le long de son dos. Ses clients savent qu’ils ne doivent poser de questions à ce sujet, c’est sa plus grande blessure intérieure, elle déteste en parler.
VIDEODROME
PERSONNAGE INVENTE, SCENARIO OU PV? inventé ; PSEUDONYME Eden Memories ; DERRIERE L'ECRAN Vous ne me connaissez que trop, non ? CODE DU REGLEMENT Je vais plutôt vous le chanter *chante ultra faux le thème de Dracula prince des ténèbres* ; COMMENT NOUS AVEZ VOUS DECOUVERT? j’ai ouvert une boite dorée qui ressemblait à un casse tête chinois ; AVIS GENERAL SUR LE FORUM c’est pourris ici, c’est qui l’imbécile qui a eut l’idée de créer ce forum déjà ? ; AVATAR UTILISE Olga Kurylenko
Dernière édition par Apolonija I. Mihajlovic le 13/5/2013, 16:34, édité 1 fois
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 03:56
Carnet de route
Maman m'aimait, enfin je crois. Papa, je sais plus trop. Tout cela est si lointain. Et au fond, on s'en fou. Elle m'a éjecté de son utérus un peu avant la date de péremption, faut croire que j'étais pressé de voir ce monde. A l'époque tout n'était pas si moche. On avait une belle maison. De jolies pierres crèmes, des briques rouges, des gardénias partout, une grande maison, de celles dont les autres rêvent, et qui vous rende fier. Tu sais pas pourquoi, mais tu te sens supérieur pour une raison stupide et vaine. J'suis née dans un milieu bourgeois comme on dit. C'est bien beau toutes ces conneries, l'argent, le luxe, l'éducation, les cours de danse, se tenir droit, bien parler, parler trois langues, apprendre, savoir, toutes ces foutues conneries qu'on t'oblige à faire. J'regrette vous savez. J'ai pas profité du cheval à bascule, pas assez, j'ai pas assez descendu la grande pente à frisson, j'ai pas assez sauté des rochers dans l'eau, j'aurais dû montrer ma culotte à Tim, j'aurais dû cracher dans la soupe de la vieille garce, j'aurais dû voler le marchand de glace. Parfois je me dis que j'ai été bien stupide de suivre sagement les leçons, de lire tous ces livres, de faire toutes ces pointes, de répondre correctement, d'avoir toutes ces manières, d'être polie et gentille. J'aurais plutôt dû écouter grand-mère quand elle parlait de la lande et du petit peuple, j'aurais dû essayer de faire ce qu'elle me disait, j'aurais dû aller dans la forêt exécuter la danser avec les esprits, j'aurais dû croire aux fées. Vous savez, je regrette bien de n'avoir pas fait tout cela, d'avoir voulu être une grande, d'avoir voulu rendre fier mon père, d'avoir toujours suivit sa voix et son chemin. Je regrette bien tout ça.
Les flammes m'entourent et je suis là, statique, incapable de faire quoi que ce soit. Je plaque mes mains sur mes oreilles pour pas entendre le bois des poutres craquer sous l'effet de la chaleur, pour pas entendre le crépitement des flammes, alors que les larmes coulent sur mes joues. Le château de carte s'effondre et l'instant est critique. J'ai le choix entre crier, hurler comme un putois, jusqu'à m'en rompre les cordes vocales ou la fermer et espérer que les flammes de l'enfer m'emportent moi aussi. Sauf que cette chienne de vie s'accroche à moi comme une espèce de maladie vénéneuse, une gale. Une poutre s’effondre juste devant mon nez. Je gémis, je deviens blême, mais je bouge pas. La vérité c'est pas que je suis une connasse d'ado suicidaire, mais plutôt que j'en suis incapable. Je réalise deux choses à cet instant, primo je suis foutrement dans la merde, deuxio je suis une putain de phobique du feu. Les flammes ravagent tout. Tout, le corps inerte de ma mère qui ne se réveille même pas, celui de mon père qui a le temps de hurler et se débattre sous mes yeux, même celui de mon insupportable petite sœur, mais elles me délaissent, m'entourent, me caresse sans vraiment m'avaler toute entière. Le mur finit par s'effondrer, l'air frais s'engouffre et je peux respirer. Quelqu'un doit me voir, je sais pas, on finit par me tirer de là. Mais nous sommes en 1996, et le monde a cessé de fonctionner normalement. Personne ne viendra s'occuper de la pauvre petite orpheline. Aucune assurance ne viendra m'offrir une quelconque somme, d'ailleurs jamais aucune banque ne s'ouvrira pour moi. La fortune de la famille s'est envolée dans les flammes et dans la ruine. On avait survécu je ne sais trop comment, on vivait pas trop mal, mais on sortait plus, et j'ignorais ce qui m'attendais dehors. Certains s'en sont pas trop mal sorti. Je vivais alors en Serbie. Etre riche là-bas c'était être le roi du pétrole, même avant la guerre, après, tout s'est empiré. J'étais la gosse de riche et on a été ravie de me voir le nez dans la merde. Incapable de me vendre, j'ai finit dans la rue, à mendier pour un bout de pain. Le pire dans tout ça, c'est que je ne pouvais haïr personne. C'était la faute à pas de chance s'il y a eu une fuite de gaz, que notre chauffage n'avait pas été contrôlé parce que durant la guerre plus personne ne contrôlait le foutu chauffage, la faute à pas de chance si le feu à démarrer si rapidement, la faute à pas de chance si ma famille entière est morte brûlée vive sous mes yeux, mais j'vais vous dire une bonne chose, au fond j'ai jamais cherché à savoir ce qu'il s'était passé. J'ai tout laissé se consumer, j'ai pas cherché à comprendre ou à me débattre.
Il porte une longue veste en laine épaisse noire, des lunettes de soleil noir et dans les rues des quartiers pauvres de Serbie, il est aussi discret qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Sa voiture est une Mercedes. Je le sais parce que tout le monde en parle. Il doit rouler sur l'or, peut-être un mafieux, sûrement sinon il n'oserait pas s'aventurer ici. Je me dis que ce type est suicidaire. Il va se faire liquider rien que pour sa bagnole. Ses talons claque sur le sol. Il s'arrête devant moi, les mains dans les poches, la clope au bec. Je renifle avant de lui demander s'il a pas du pognon, et si des fois, par hasard, s'il voudrait pas m'en refiler. Le même discourt, avec la trogne d'une morveuse, observant ses chaussures comme si le sol allait s'ouvrir et l'engloutir. Il dit rien. Puis il se met à rire. Je relève la tête et lui jette un regard noir. Son rire est une insulte, et j'ai pas peur de le lui montrer. Il rit de plus belle. J'hésite une seconde, et je me jette sur lui, toute griffes dehors, enfin plutôt ongles, et je lui lacère la peau, mes jambes enlacent sa taille, je suis juchée sur lui, et je mord, je griffe. Cet imbécile a osé rire de moi. J'suis p-t'être une rien du tout, mais j'l'emmerde lui et les autres qui se donnent des airs de grands. Il y a tant de colère en moi, que je ne peux la retenir. Elle jaillit hors de moi telle une énergie incontrôlable. Il se débat, et finit par arriver à choper mes deux poignets. Il doit me plaquer contre un mur, et manquer de m'étrangler pour que je m'arrête, presque à bout de forces, mais les yeux lançant toujours des éclairs de colère et de rage. « Calme toi. Je voulais pas me moquer de toi. » Je crache par terre, mais l'idée de lui infliger ce crachas à la gueule m'a bien traversé l'esprit. Il me regarde à la fois étonné, médusé, toujours le regard rieur. Ce qui m'énerve passablement d'ailleurs. « T'es belle. » fait-il simplement. Je m'agite à nouveau. Il caresse mon visage, et je me débats. J'ai envie de hurler quand il me touche avec douceur, et je sens son désir palpiter contre ma hanche. Je finis par attraper sa main et la mordre. Il lâche un hoquet de douleur et me frappe aussitôt. La douleur se diffuse dans mes veines, remonte jusqu'à mon cerveau, grillant les neurones, laissant s'ouvrir la porte de l'endorphine qui par un curieux hasard s'insinue dans mon cerveau, un fucking bug ou je ne sais quoi, mais y'a des putain de papillons qui s'agitent dans mon bas ventre, ça palpite là dessous. Je sais ce que c'est, j'ai dix sept ans, j'ai déjà baiser des types pour avoir quelques thunes, juste assez pour bouffer, parfois m'enfiler un truc dans les veines, ça fait oublier, mais ça laisse toujours un goût amer en bouche, si bien que les drogues c'est pas mon truc, juste de temps en temps. Là n'est pas le sujet. Cette putain de baffe qui a faillit me décoller la mâchoire m'a filé la trique. J'suis excitée bordel, et c'est pas la première fois que ça m'arrive. A chaque fois j'ai conscience qu'il y a un truc qui cloche en moi. Ca me gêne. Ce qui m'excite encore plus. Foutu bordel. Je dois avoir un défaut de fabrication. Il doit avoir capté le truc parce qu'il se colle à moi en me caressant encore plus, tirant sur le bout de tissus qui couvre mon corps pas encore terminé, palpant mes seins avec une avidité animale. J'ai envie de me débattre, et je le fais, j'hurle un non à moitié avalé par des larmes que je ravale douloureusement, et il me saisit par les épaules pour me plaquer durement contre le mur. « Fais pas l'idiote. J'te paierais si c'est ça que tu veux. » réplique-t-il durement en me plantant ses yeux noirs dans les miens. Un frémissement me parcourt. Mon crâne a heurté le mur quand il m'y a collé, et cette douleur se diffuse en moi, délicieuse, amer et douce à la fois, j'aime la sensation de la douleur alors qu'elle me poignarde la cervelle. Il touche mon corps, tire sur le tissu, l'arrache, me fout à poil dans une putain de ruelle sale et je le laisse faire. J'en ai envie. Je sais que c'est sale, mal, les leçons de mes parents me reviennent en tête, l'image de mon père reste un peu plus longtemps. Je me pince les lèvres. Le désir efface tout. J'ai mal à la tête, il me fait mal, il me pince, me serre trop fort, me plaque contre le mur, me retourne, me penche contre une poubelle. Je me sens salie et j'aime ça. Quand il a finit son affaire, il se rhabille tranquillement. Je tiens plaqué contre moi le bout de tissus sale qui me servait de robe, attendant ses maudis billets en espérant qu'il crèvera égorgé par un gang local. « T'as pas l'air si farouche que ça une fois qu'on t'a baisée. » lâche-t-il. Je renifle. « T'es pas très bavarde, mais j't'aime bien. » Putain, ce con va me donner mon fucking fric ? J'ai envie de lui arracher la langue. Et tout ce qu'il fait c'est de me regarder avec cet œil vitreux, presque aimable. Quel sale con ! « Ecoute, ici tu feras pas long feu. Camée ou crevée, t'espère quoi ? Rien. J'en vois tous les jours des gamines comme toi, vendant leur corps pour trois fois rien, allant s'acheter une dose pour oublier et recommençant le même cirque. - Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Demandais-je. - Ca me fait que, p'tite conne, je te propose mieux. Viens avec moi, tu seras bien habillée, je te protégerais, et tu seras loin de toutes ces conneries. T'as pas envie d'une vraie douche ? D'un lit ? Ca fait combien de temps que t'as pas eu un vrai repas ? » Je serre mon bras, je me mords la lèvre sans oser lever le nez. Au fond, il n'a pas tord. Et puis lui ou un autre, hein ? Quand est-ce qu'une telle chance se représentera ? Je finis pas lâcher un oui dans un hoquet, en me disant qu'après tout, je n'aurais qu'à le buter dès que l'occasion se présentera en me barrant avec tout son fric.
Il caressa sa peau endolorie en soupirant et déposant un baiser sur chaque lacération, chaque trace laissée par le fouet, provoquant à chaque fois un soupçon de douleur qui disparaissait presque aussitôt. Elle était nue, allongée sur le dos sur le lit, au milieu de ce cloaque qui leur servait de refuge, et il caressait de sa langue et de sa bouche toutes les traces qu'il avait laissées sur son corps. Elle sourit doucement alors qu'il remontait le long de son dos jusqu'à gagner ses épaules, il lécha sa nuque, puis engloba son lobe, le suça, puis glissa au creux de son oreille dans un murmure : « Tu es si belle. » Elle rossit de plaisir avant de rouler sur le côté et de planter ses yeux dans les siens. « Tu m'aimes ? Demanda-t-elle. - Oui je t'aime. » Elle sourit satisfaite avant de soudainement froncer les sourcils. « Alors pourquoi ne me laisse-tu pas travailler ? - Tu es ma compagne pas mon employée. - Mais j'en es assez de rester enfermée ici à me languir de ton retour. Je veux pas me comporter comme une femme gâtée. De toute façon, tu ne vas pas pouvoir te payer ce luxe bien longtemps, pas vrai ? - Ce sont mes affaires, pas les tiennes, et puis, tu ferais quoi ? - Tu sais ce que je fais de mieux. - Non, Nija, il en est hors de question. » Elle sauta hors du lit, boudeuse, et se tourna vers lui. « Et pourquoi pas ? T'en baise bien d'autres toi. Et pour rien, j'suis même sûre que tu leur offre des conneries. - Nija... soupira-t-il. - Soit pas stupide, tu sais bien que je suis douée. Et puis tu peux m'apprendre plus de trucs, je peux danser aussi, tu sais j'ai suivit des cours quand j'étais petite. - Nija ! Il sorti du lit et l'attrapa pour la plaquer contre le mur. Il est hors de question que tu te prostitues, d'accord ? Fin de la discussion. »
Il observait les billets s'étalant sous ses yeux. Il y avait bien milles valeurs étalées sur le lit. Puis il tourna les yeux vers elle. Apolonija se tenait debout, drapée dans ce peignoir en soie chinoise, juchée sur des talons hauts coûtant une fortune, portant des boucles d'oreilles, un collier en or, des bijoux valant une certaine somme. « Je... Elle poussa un soupire et s'approcha de lui, posa ses mains sur ses épaules et se colla à lui. - On n'avait pas le choix. Tu allais tout perdre, et le syndicat t'aurait fait tuer. Au lieu de cela, grâce à mon corps, on a gagné une jolie somme. - Tu aurais pu te faire tuer... Elle sourit. - C'est vrai que si tu n'étais pas arriver à temps... M'enfin, on s'en est bien sorti non ? Il ne répondit pas, se contentant de hocher la tête. - Bon, alors où on va ? »
Et voilà que je retrouve à nouveau au lit avec un homme. Sauf qu’il n’a rien d’un chef de gang local comme j’ai pu en croiser en Serbie, qu’il ne ressemble pas du tout au gros bonnet de la drogue qu’on a plumé et tué en Russie, c’est une créature de la nuit, et au moment où elle met ses mains sur moi, je comprends que je vais y passer. Sa peau est aussi pâle que froide, et au début j’ai bien cru que ce mec avait chopé une sale maladie, un cancer ou un truc du genre, parce qu’il avait déjà l’air mort. Sauf que maintenant, il n’a plus l’air si mort que ça, et qu’il a une force prodigieuse. Il me regarde comme si j’étais un morceau de viande. Je sais reconnaître le désir, là c’est autre chose, on dirait de la faim. Il se jete sur moi. Il m’attrape par la cheville alors que je tente de fuir en hurlant, et malgré ma prise sur le matelas et le montant du lit, il tire un coup sec, le bois craque et cède, me restant dans les mains alors que le vampire me suspend dans les airs. J’hurle de terreur. Je sais qu’il va me tuer. A cet instant, je comprends bien des choses. Tout ce qui semblait être la réalité s’effondre sous mes yeux. Et des choses qui étaient demeurés incompréhensibles, comme cet étrange pouvoir que j’ai, ces choses que je vois, que je sens, tout cela prend soudainement un sens bien différent. Mais j’ai pas le temps de m’interroger. Tout va si vite. Je pense à l’homme que je suis supposé aimer et qui est sensé m’aimer en retour, je sais qu’il doit être en train de dealer à cet heure-ci, et qu’il doit redouter le moment où l’on se retrouvera, au lever du soleil, moi les cuisses encore pleine de foutre et lui, le nez saignant, défoncé par tout ce qu’il peut s’envoyer. Nous n’avons plus rien du couple légèrement dérangé, un peu pervers, aimant faire des trucs déviants mais sacrément et foutrement amoureux l’un de l’autre. Peut-être qu’on a été trop gourmand. On a sacrément profité de la vie, c’est vrai. J’étais jeune et il m’a gâté. L’argent du gros bonnet russe nous a bien servi. On en a vraiment profiter. Mais un jour, on a réaliser que l’argent avait cessé de couler à flot. On n’avait plus un rond, et on était à l’autre bout du monde. Heureusement, en Chine, les filles au profil plus européen ont la côte. Ils aiment nos seins, nos poils, nos yeux en amande, nos cheveux bouclés. Alors j’ai pas réfléchi. Je savais que sans fric, nous ne tarderions pas à sombrer, et nous éterniser quelque part, ça signifiait la mort. On doit nous chercher pour ce qu’on a fait. Alors je lui est dit de reprendre ses anciennes activités, et moi j’ai repris le plus vieux métier du monde. Ce soir, les choses ont dérapé. Le client n’est pas un homme ordinaire et moi, je suis stupide. Il m’attrape par la nuque, me serre et plante ses crocs dans ma nuque. Je lutte, frappant la chair à la fois dure et mole, je griffe, je mord, mais il semble ne rien ressentir. Tout cela m’épuise et je finis par tomber inconsciente.
Le claquement du chien se fait entendre, le bruit de la balle fusant ressemble à celui d’un bouchon de champagne qui saute. Je crois ne pas avoir vraiment eu peur. En fait, je suis plutôt soulagée en sentant son poids s’effondré sur moi. Rapidement, je reprends mes esprits et repousse le corps du vampire qui étrangement, en tombant au sol, fait un bruit immonde. Il a tout simplement explosé et il y a des bouts de chair visqueuse partout. Je regarde les restes de mon bourreau puis je regarde la porte entrouverte et l’homme qui se tient dans l’entrebâillement. Il me regarde lui aussi. Un long silence nous tombe dessus. On s’examine, on se juge, on se jauge, on attend que l’autre commence le déferlement des questions et puis rien, il se détourne et je reste là, sans rien dire. Il m’a sauvé la vie. Seulement je suis pas bien certaine de lui en être reconnaissante. Je ne sais pourquoi, je tirais un certain plaisir dans les visites quotidiennes que me rendait le vampire. Oh je sais bien que chaque séance me vidait un peu plus de mes forces, et demeurer enfermée ici, loin de toute lumière du soleil et de toute activité allait finir par me rendre folle, mais quelque chose en moi aimait cela. C’est sans doute stupide, mais une bonne partie de moi reste convaincue que j’aurais dû mourir dans cet incendie. Je finis par sortir. Je suis à poil, couverte du sang du vampire qui masque de peu ma nudité, et je sens l’urine mais je m’en fous. Cela fait six jours peut-être plus que je suis ici, retenue, en cage, six jours sans voir le soleil, et franchement j’ai l’impression d’avoir passé six mois là-dedans. J’hésite à franchir le seuil, à sortir réellement, comme si le cadavre explosé allait se relever et m’agripper. Une fois dehors, je n’ai qu’à tourner la tête pour le voir, adossé contre le mur de la cabane en bois, fumant tranquillement une clope, son fusil posé à côté de lui. Je remarque la veste longue en cuir qu’il porte, usé par le temps, l’arme qu’il a dans son holster de poitrine à peine masquée par la veste, sa chemise usée à moitié déchirée comme par des griffes. Et son visage, buriné par le soleil, avec des traces blanches dues à des cicatrices, descendant dans son col, s’enfonçant vers sa poitrine comme si une bête l’avait attaqué cherchant à le découper en deux, littéralement. Il me remarque aussi. Me lorgne de la tête au pied, mais je ne sens nul désir dans son regard malgré ma nudité. Il y a peut-être une pointe de pitié quand son regard s’arrête aux cicatrices que le vampire a laissé sur ma peau. « Il a voulu te marquer. Explique-t-il en désignant les marques de crocs. Il aurait pu te garder un sacré bout de temps. Il t’a filé de son sang ? Je secoue la tête, réponse négative. — Bon, alors t’aurais sûrement tenue une semaine de plus, peut-être même un peu plus. Quelque chose me dit que t’es plus solide que t’en a l’air. Toujours aucune réponse. Je ne sais quoi dire, à part un vague merci. Lui sort une flasque de son manteau et me la tend. J’accepte. De mes lèvres sèches, un merci sort enfin. Il hoche la tête acceptant ma reconnaissance. Il a l’air bourru, et peu social, mais à ce stade, c’est moi l’asocial. Je profite du fait qu’il doit me croire traumatisé. Mais je ne lui suis pas. J’ai grandi en Serbie, la guerre a commencé quand j’avais 11 ans. Et j’étais en plein dedans après la mort de mes parents. J’ai vu des trucs moches, plus moches qu’un vampire qui enlève une pute pour la tuer à petit feu en la baisant de temps en temps. J’ai vécu des trucs pires que ça. Je lui rend sa flasque en m’essuyant les lèvres du revers de la main. — T’as pas une clope ? » que je demande, et il m’en tend une.
Isaac qu’il s’appelle. Il est chasseur, il opère depuis quelques années maintenant. Une des créatures a dû lui enlever quelqu’un de cher parce qu’il en parle comme si c’était des monstres. Peut-être qu’il a raison. On a bu quelques coups ensembles. Je lui aurait bien proposé de le baiser pour le remercier mais je crois qu’il aurait trouvé cela insultant. J’aime bien cet homme même s’il a l’air de vivre sur une autre planète. Il m’a filé un flingue en me disant que c’était pour la prochaine fois, et a bien précisé qu’il me faudrait garder mes balles en argent pour le prochain vampire ou loup-garou. Il n’a rien dit de plus. Pas besoin. J’ai compris. Il m’a pris dans ses bras et a disparu. Comme le bon vieux Zorro. Je lui es pas demandé s’il avait un complice et s’il était sourd lui aussi. Je suis restée dans le bar, et j’attends. Je me demande s’il faut que je retrouve mon homme. Il est supposé se faire du mouron et ça serait injuste de ne pas l’avertir que au moins je suis en vie, mais une partie de moi a juste envie de s’en aller, et de ne plus jamais le revoir. Pourtant, je lui dois bien cela, alors je me lève, je cache le flingue dans le jean qu’Isaac m’a filé et je me tire. Je lui dois bien cela me dis-je, en me promettant que ce coup-ci, je me barre définitivement. J’ai envie de voir du pays, peut-être que Isaac accepterait qu’on fasse un bout de chemin ensemble, il a l’air d’un baroudeur de première.
Le corps du type gisait devant moi. Ses yeux globuleux continuaient à me regarder. Je sentais son corps froid et gras me toucher la cuisse. Et bien que j'étais choquée par ce corps devant moi, la bite à l'air, le regard hagard planté sur moi, avec son air de chien battu surpris, ce fucking enculé avait quand même essayé de me la faire à l'envers. Avec la tronche qu'il tire, on dirait une victime. Faudrait tout de même pas oublier qu'il a sorti un putain de couteau de boucher et qu'il m'a menacé d'une voix toute douce de me décoller la peau du visage. Est-ce que c'est de ma faute si mon premier réflexe a été de me jeter sur le lit, de chercher le Beretta planqué toujours au même endroit, et de lui coller un pruneau dans le ventre avant même qu'il n'ai eu le temps de réagir ? Bien sûr que non. Ce mec allait certainement faire de moi une descente de lit. Et Tomas, mon patron, dit toujours que ma vie passe avant tout, qu'une prostituée morte c'est mauvais pour les affaires et que les ennemis de la mafia en profiteraient si quelqu'un s'en prenait aux filles. J’ai appris toute seule à tirer. Après ma rencontre avec Isaac, le vieux chasseur, même si nos chemins ne se sont jamais recroisé, et qu’on a jamais fait de bout de route ensemble, à chaque fois que j’allais m’entraîner à tirer, je pensais à lui, et mon cœur se serrait. A chaque fois que je fais une passe, j’ai mon arme de planquée. Je la charge avec des balles ordinaires parce que nos clients sont principalement des humains, et je sais que les gardes du corps peuvent nous aider, mais j’ai mon flingue et sans nul doute que après toutes ces années à tirer sur des bouteilles l’envie de tirer sur une cible mouvante a commencé à me caresser l’esprit. Le flingue est toujours caché, collé sous le lit, caché à un endroit où les clients ne mettent jamais les pieds, ni y passe la tête, aucun risque qu’ils tombent dessus. Jusqu’à présent, je pensais que j’étais juste un tantinet paranoïaque ou peut-être que j’avais envie de tuer. C’est peut-être bien vrai. J’en sais rien. Mon regard croise son œil vitreux. Durant un bref instant, j’ai vraiment cru qu’il allait disparaître. Ca m’aurait arrangé, je crois. J'ai de sacré réflexe. J'ai même pas réfléchit. Et voilà qu'il y a un type mort dans mon lit et qu'il me fixe avec son air stupide. Je sais, j'aurais pu lui faire mon truc, mais il était hors de question de partager ma douleur avec lui, je serais pas fichue de toute façon de contrôler ça. Et puis j'ai juré de garder ça secret. Alors voilà, y'a l'arme fumante sur le sol, je l'ai jetée aussitôt comme si ça me brûlait les mains, et ce macchabée sur le lit. Je sais vraiment pas quoi faire. Peut-être appeler quelqu'un ? Tomas va me tuer. J’en suis sûre. J’ai buté un client. Il va me reprocher de ne pas avoir appeler quelqu’un. Mais franchement, je doute que j’aurais conservé ma belle gueule si j’avais attendu qu’on vienne m’aider.
« Nija ? Je relève les yeux, et je le vois, il est planté là, et me regarde comme si on venait d'annoncer que j'avais la syphilis. Je le regarde comme s'il était idiot, méchant et stupide. Le regard mauvais j'hausse les épaules. — Oui, j'ai tué un type, mais j'en suis pas morte. C'est cet idiot qui a crevé, pas moi, alors qu'on me fiche la paix et qu'on arrête de faire comme si j'allais m'effondrer. Il s'avance et me prend dans ses bras. Ma parole, c'est moi ou il va se mettre à chialer ? Pitié, faites qu'il chiale pas, faites qu'il ne se mette pas à chialer. Et si. Merde. Il chiale. Je le repousse. Il me regarde sans comprendre. A nouveau j'hausse les épaules. — Arrête de chialer, bordel. J'ai juste envie de l'étrangler quand il me regarde avec cet air de chien battu. Qu'est-ce qu'ils ont tous, ces cons, à me la jouer comme ça ? — J'ai eu si peur... » Je le repousse brutalement. Une haine brûlante monte en moi et me déchire de l’intérieur. J’hoquète un instant, tant cette haine est viscérale et bien présente. C’est pas la première fois que je la ressens, contre lui. Je lui en veux de m’aimer encore, je lui en veux de me regarder comme ça, je lui en veux d’être si blasé qu’il est incapable de me cogner comme il le faisait avant, j’ai beau lui hurler toutes les insultes qui me passent par la tête, il demeure sans rien dire, blasé et bêtement amoureux. Je sais pas ce que je dois faire pour m’arracher de son cœur. Je me sens stupide aussi de rester. Pourquoi suis-je aussi lâche ? J’ai envie de lui arracher le cœur de la poitrine. Je le haïs et je le déteste. Je crois qu’il le lit dans mes yeux car il se détourne de moi. Je finis par tourner les talons et claquer la porte derrière moi. Tant pis pour lui.
Parfois je me demande si je l'aime encore. La colère m'inonde et me fait penser que non, que je le déteste et qu'il ne sert à rien. Je me surprends même à imaginer comment lui faire du mal puisqu'il n'est plus capable de m'en faire. En marchant j’ai plongé mes mains dans mes poches et je caresse l’arme que j’ai bien sûr récupérée. Je songe à Isaac, je me demande où il est, je me reproche de ne pas l’avoir suivit. Je suis resté auprès de celui qui m’étouffe et que je torture à longueur de journée. Son destin m’indiffère et je crois que le mien a finit par le désintéressé à son tour. Mes pas m’on guidé jusqu’au 7 pêchés capitaux. D’après ce qu’on m’a raconté, ce club m’aurait plu tant qu’il était en activité. La tempête la détruit, et les fouilles des flics n’ont rien arrangé à l’affaire. L’ancien patron s’est barré. Tomas lui a racheté les lieux avec Lucian. Ces deux hommes sont des vampires, pourtant, je les laisse gérer ma vie professionnelle. Ils ne sont pas comme l’autre, celui qui m’a enlevé, même si parfois j’aimerais qu’ils soient comme ça. Lucian a été mon contact, celui qui m’a embauché, ensuite, j’ai surtout eu affaire à Tomas. Je l’apprécie beaucoup. J’espère qu’il en a autant à mon service. Il faut dire que je suis vraiment douée. C’est sûrement parce que contrairement aux autres filles qui sont pour la plupart des paumées, des junkies qui font ça pour se payer une dose, ou des accros au sexe malheureuses de leur sort, moi j’aime ça. J’aime le sexe autant que la douleur, peut-être bien que j’aime encore plus la douleur. La faire ressentir comme la sentir, de toute façon, ça va de paire. Je regarde une vieille affiche qui se décolle sous l’effet du vent et de la pluie cinglante. Une fille à moitié à poil, des pinces mordant cruellement ses nichons, l’œil aguicheur, la pose provocatrice nous invite à entrer. Et brusquement la réflexion me traverse. J’ai aimé ça. C'est à présent évident. J'ai vraiment aimé ça. Voir ce type claquer, ça m'a fait un truc, et sur le moment j'ai cru que c'était le choc, et simplement le soulagement de se savoir vivante, que j'avais gagné et qu'il avait perdu, mais c'est plus que ça. C'est le pouvoir. Comme lorsque je les mène à l'orgasme et qu'ils gisent tout faibles dans mes bras, à ce moment là j'ai un pouvoir sur eux. Quand j'ai eu le doigt sur la détente, un calme m'a envahi, je n'avais plus peur qu'il me découpe en morceau, plus peur que quelqu'un m’asservisse ou me fasse du mal, plus peur de perdre encore quelqu'un de cher, à ce moment là j'avais l'esprit très clair, en fait, j'ai jamais eu les idées aussi claires. Je sais ce que c'est. J'avais le pouvoir de vie et de mort, et j'ai instantanément su que c'était ça, l'essence de la vie, l'étincelle ultime. Je pousse alors les portes battantes, j’ai entendu sa voix, de toute façon il est toujours là ou presque en train de diriger les artisans. Je pousse la porte de Thomas et me colle dos à la porte, un sourire aux lèvres. « Je veux tuer à nouveau. »
Dernière édition par Apolonija I. Mihajlovic le 13/5/2013, 16:33, édité 4 fois
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 07:57
Ho un nouveau personnage.
Re-Bienvenue du coup :D
La pauvre ! Une Guerre, de la Douleur, elle va se faire mangé par les vampires fous ... J'aime !
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 08:12
~ Olga
AHA! Peut-être un personnage avec lequel tu oseras me demander un sujet! Il était temps bibiche
Inutile de passer par la case "visite guidée", me semble que tu connais déjà les lieux :05:
Fais nous rêver
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 08:54
Promis, ce coup-ci, un rp!
& Sunny, pour ce que tu as infligée à ta sorcière, j'ai envie de dire, nananère j'ai fait encore pire!!
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 09:29
Pourquoi pire ? C'est horrible de pourrir aussi et de se décomposer. De sentir les petits vers manger ton foie :p
Par contre moi je suis dégueulasse pour les vampires : là est ta plus grande douleur je pense
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 09:31
Rouh, Olga
Alors comme ça, on aime pas le feu ma p'tite dame, quel dommage . Dans tous les cas j'ai déjà lu le caractère, je l'aime déjà ! Bon Anja moins xD. Bonne chance pour la fin de la fiche !
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 11:44
Ah bin t'a pas perdu de temps Edounette xD Mp tu-sais-où, pour le reste mh... J'vais te manger?
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 12:36
Citation :
AVIS GENERAL SUR LE FORUM c’est pourris ici, c’est qui l’imbécile qui a eut l’idée de créer ce forum déjà ?
Je me le demande aussi tient... *sort* xD
Re bienvenue chez toi Bon courage pour cette nouvelle fiche et ce nouveau personnage ! ^^
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 17:35
Reeeeeeeeeeeee[...]eeeeeebienvenue sur le forum ! Bonne continuation pour ta fiche ! :29:
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 18:37
Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 20:26
Merci les filles. Et toi vieux loup...
*commence à enlever le haut*
Maman louve léthargique
SIGNALEMENT : Une maman poule HABILITIES : Rapidité, force, guérison rapide OFFICE : Chômage - Ancienne Directrice en chef du Daily Comet SERENADE : Just give me a reason - Pink & Nate Nuss
Louve blanche et Alpha, lupa de la Meute.
En octobre elle devient la compagne officielle de Jeremiah A.C Kellog alors Ulfric de la Leute de Shevreport. Elle attend son enfant.
Février 2014, alors enceinte de 5 mois, Melinda découvre le corps de JEremiah, éviscéré, en pleine nuit.
Début Mars 2014, après avoir été pourchassée avec Duncan dans la forêt, puis sauvée par HAnsfried, celui ci se hisse au poste d'Ulfric.
Depuis, que le calme est revenu dans la Meute, Melinda s'enfonce dans une dépression dont personne ne parvint à l'en sortir. Pas même Conrad qui a réussit tout de même à lui redonner le sourire.
le 30 avril 2014, Melinda, torturée par Cinead en pleine forêt,accouche et oublie son enfant. Tisha qui la retrouve près du Pard la raccompagnera à la Meute, où Iza les rejoindra avec le bébé mort entre les bras... SOBRIQUET : Arwana / Arwy MISSIVES : 2817 ACTE DE PROPRIETE : Bazzart
Melinda Warren
ADMIN ♥ Gangbang Melou ♥
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 20:31
BOUH
Eden t'es belle
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 20:48
Micci, mais je suis à moitié à poil, me manque ma sign... *fais les yeux doux à Hans*
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 21:37
Nymphomane
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 21:46
Laure Lynn McIllioch a écrit:
Nymphomane
+ 10000. Qu'on l'enferme. Et qu'on jette la clé dans les marécages.
* se rince quand même l'œil, histoire de. *
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 23:41
Toi d'abord, et toi aussi. Bande de pervers! *fais semblant de bouder*
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 10/5/2013, 23:48
Et en voyant le prénom du personnage je peux pas m'empêcher de rajouter au "nymphomane" : astronaute ninja ! (Apolo... ni(n)ja) C'était pourriiii mais j'en suis fière ! *sort trèèèès loin trottiner dans la forêt* xD
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 11/5/2013, 00:58
OH. Merciiiiii Tishtish !! Voilà un bien joli rang, qui se construit pas à pas dans ma tête.
*fout des couches de fringues moches sur Volvic* RHABILLE TOI OBSÉDÉE
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 11/5/2013, 01:01
Mouhahaha ! Quand je peux aider... xD
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 11/5/2013, 10:22
Apolonija I. Mihajlovic a écrit:
Toi d'abord, et toi aussi. Bande de pervers! *fais semblant de bouder*
Vrai, d'ailleurs je travaille dessus pour qu'on soit nymphomane ensemble
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 11/5/2013, 11:28
Je sais, je me retiens fortement d'écrire l'histoire en raison de toi. (bon ceci dit, j'ai des trucs à faire hein)
Uly... je te préviens si la larve trouve un rang qui me déplait à cause de toi... ça va barder! *fais tournoyer son soutien gorge pour s'en servir comme projectile*
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 11/5/2013, 12:05
Pourquoi tu te retiens? Tu as tous les éléments nécessaire non? Sur le boulot et le reste... Mais si tu te retiens d'écrire l'histoire, répond à notre rp avec Lulu, j'ai envie de le manger aussi.
Pour le reste je te mangerais toute crue irp
Ouais j'ai faim *ZBAM*
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 11/5/2013, 13:23
Apolonija I. Mihajlovic a écrit:
Uly... je te préviens si la larve trouve un rang qui me déplait à cause de toi... ça va barder! *fais tournoyer son soutien gorge pour s'en servir comme projectile*
Ah on comprend mieux pourquoi sur l'image de la fiche ya pas de soutif, on voit ce que t'en fais maintenant... *s'enfuit avant de se prendre un projectile en pleine tête* x)
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée} 13/5/2013, 15:02
Et encore, t'as pas vu ce que je faisais avec ma culotte!
Hihi, mais euh. Je me dépêche de finir la fiche, promis.
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Sujet: Re: Read Between the Lies ☠ APOLONIJA {Terminée}