« un jour, la lune s'est levée, et depuis, ne m'a plus quittée. » rysïah [en cours de validation]

Traits de caractères
A belle rose, des épines vicieuses, à toute qualité, son parfait défaut. Ainsi va le monde, le bien par son contraire, le sourire par ses larmes, l’homme par sa femme, une équation qu’une simple humaine ne saurait déjouer. Délicieuse enfant sachant pourtant se montrer piquante, d’une amabilité à toute épreuve qu’un simple événement pourrait basculer dans les expressions mordantes, douceur candide et malgré tout sauvage. On la sait franche et pourtant réservée, glissant le regard sous une curiosité vivace sitôt bouleversée par le détachement, humeur variant au rythme de la météo, pétillante au soleil, mélancolique sous la pluie. Jeune femme appréciant les choses simples de la vie, attirée malgré tout par ce qu’elle ne peut que toucher par les prunelles. Son cœur s’étreint sous la tendresse, son corps pourtant se courbe sous la main qui malmène, fleur bleue autant que femme langoureuse, variant plaisir à spleen. D’aucun la qualifierait d’intelligente et de perfectionniste, d’autres d’aérienne et distraite, pas un ne saurait avoir tort, le tout se jouant avec modération. Alors qui est Rysiäh Galenorn, si ce n’est une multitude d’adjectifs s’accordant et se brouillant entre eux ? Rien de moins que la sorcière qui s’applique, veille au bien être de son entourage, protège son clan avec loyauté et férocité… La jeune femme à la mine perpétuellement amusée et dont le ton n’en est pas moins amical. L’enfant sauvage aux manières pourtant bien éduquées, au vocabulaire variable, à la grâce féline, soupçonné d’une touche farouche sitôt qu’on la touche. L’amante réservée, à la pudeur insoupçonnée, aux baisers passionnés et enveloppés d’un désir inavoué. Une femme secrète dont la discrétion lui permet bien souvent l’évasion quand les ennuis pointent le bout de leur nez. Lâche ? Assurément non, néanmoins consciente de sa nature fragile, de celle qui ne saurait la protéger.

Et derrière tout cela encore ? L’enfant qui a peur des monstres dans le placard, qui craint les soirs sans lune, qui pleure quand les évènements sont tristes, qui rit quand elle ressent la joie, qui gronde quand elle souhaite se faire entendre, se fait discrète pour se faire oublier. Une part cachée qui sommeille et se fait envieuse à certains égards, gratte sous l’épiderme avant de s’endormir de nouveau, consciente que l’heure n’est pas encore venue, laisse à son être la joie de la simplicité, de profiter de tout ce qu’elle est. En tout et pour tout, une humaine avec ses vices et ses vertus.

Occupation nocturne
Créature aussi diurne que nocturne, c’est avec deux facettes que la sorcière évolue dans le monde, jouant d’une certaine notoriété dans sa boutique, mélange entre fleuriste et herboriste, chaque notion trouvant sa clientèle sans que la demoiselle n’en souffre d’un côté ou de l’autre. D’autre part toutefois, et en tant qu’apprentie sorcière, elle se glisse avec un côté accrocheur dans l’étude de sa propre branche, apprenant à différencier les herbes, onguents et autres mixtures dédiées à un art voué à la guérison et la protection. Sans doute est-ce pour cette raison que l’enfant se plait à vagabonder durant les nuits de lune en croissant dans les alentours de son habitat, cherchant au fond une communion avec mère nature. Quant au côté plus humain et plus simple… il se plait à se glisser paresseusement dans un fauteuil de vieux cuir, le regard porté sur des livres en tout genre, avec une préférence pour les vieux romans policier, ou flâner le long des ruelles à la découverte d’un nouvel endroit qui n’était pas là le jour précédent.

Manies, habitudes & goûts
※ Elle remercie chaque matin le soleil de se lever, le vent de souffler, l’eau de couler, la terre de créer. Un rituel qui trouve sa place dans chacun de ses gestes, de ses regards.
※ Ne boit pas de café, ni même de chocolat, seulement de l’eau chaude avec une rondelle de citron, ainsi qu’un sucre. Au pire, un thé quelconque.
※ Fleuriste, mais aussi herboriste, elle s’emploie chaque jour à rapporter des plantes et fleurs fraîches dans sa boutique. La qualité est son credo.
※ Croyez-le ou non, Rysïah parle très souvent à ses fleurs et plantes lorsqu'elle en prends soin.
※ Étudie avec une grande assiduité auprès de l’Aniota du Pard de Shreveport. Il lui arrive toutefois de le faire seule, plus particulièrement sur les potions et autres mixtures.
※ Elle ne couche qu’avec des « humains » pour la simple et bonne raison que les vampires l’effraient, et que les lycans… sont les lycans (autres garous compris). Dans tous les cas, cela n’arrive malgré tout pas souvent, comme une façon de se préserver.
※ Elle possède toutefois le vice de jouir dans la souffrance, sans entrer dans le côté SM ou bondage. Jouer avec une lame sur sa peau est bien suffisant. Néanmoins, ce genre de désir n'est pas assez fréquent pour qu'elle soit cliente d'un lieu où se pratique ce genre de choses.
※ Elle n’aime pas mentir, mais dès lors qu’elle s’y emploie, elle joue avec la pointe de sa chevelure brune. Au mieux, ment par omission, cela pose moins de problèmes.
※ S’oblige à faire un jogging tous les deux jours, autant pour garder une ligne digne de ce nom que pour être capable de s’échapper rapidement au cas où.
※ Le bruit de la mer, du vent… de la nature en somme, est pour elle le plus beau des sons. Plus encore si la brise s’attarde entre les feuilles d’un arbre ou que les vagues se fracassent contre les rochers.
※ Lui donner un ordre direct et sur un ton condescendant est la meilleure des façons pour qu’elle ne fasse pas ce qui est ordonné. Toutefois, le respect qu’elle éprouve pour son mentor, ainsi que le Nimir-Ra font d’eux des exceptions à part entière. Pour le reste, dominant ou non, n’espérez pas obtenir quoi que ce soit de bonne grâce
※ Il lui arrive parfois de converser avec un mumin errant, toutefois, ces conversations ne durent guère longtemps, l’énergie s’évaporant assez rapidement.
※ Apprécie les vieux livres qui sentent la poussière, et qui craquent légèrement sous les doigts. Sa bibliothèque personnelle en est par ailleurs envahie.
※ Est éclectique en matière de musique, préfère toutefois danser sur un bon jazz que sur de l’électro-dance.
※ Se couche toujours le regard tourné vers les étoiles.

CE QU'ELLE AIME —

✧ L’odeur d’humidité dans l’air lorsqu’il s’apprête à pleuvoir.
✧ Se promener pieds nus sur les terres des gitans.
✧ Les meringues qui sortent à peine du four.
✧ Les livres en tout genre, plus particulièrement lorsqu’ils sont anciens.
✧ Poser les mains sur le sol pour ressentir la vibration de la magie de la terre.
✧ Les vieux classiques.
✧ Les baisers langoureux qui laissent à penser plus.
✧ Le côté brutal, voire dangereux dans une relation très intime.
✧ Les photos qui racontent des histoires.
✧ L’absinthe et le bon whisky.
✧ Les chamallows que l’on fait griller.
✧ L’art, quelle que soit sa forme.
✧ La fragrance sauvage qui émane du Pard.
✧ Le shopping.
✧ Composer des bouquets, concocter des onguents.
✧ La liberté.

CE QU'ELLE N'AIME PAS —

✧ Les longues journées pluvieuses.
✧ L’ennuie.
✧ L’odeur du vieux tabac.
✧ Twilight et autres films niais du genre.
✧ L’hypocrisie et la méchanceté gratuite.
✧ Le son du xylophone.
✧ L’attente au téléphone.
✧ Les informations, qui ne montrent que de choses néfastes dans le monde.
✧ L’incertitude.
✧ L’hiver, même si c’est beau.
✧ Les voitures qui polluent trop.
✧ Qu’il y ait trop de mumins autour d’elle. Elle trouve ça flippant.
✧ La réglisse.
✧ Le fait de pouvoir tout perdre un jour.
✧ Le lundi.
✧ Qu’on cherche à la dominer, ce qui renforce son impression d’être faible.


Magie utilisée
C’est incontestablement dans la magie blanche que Rysïah a trouvée sa voie, dans le sein de cette magie bienfaitrice qui guida les pas de sa génitrice bien avant elle, mais aussi son mentor et professeur aujourd’hui. Plus particulièrement encore dans une branche spécifique, celle de la Terre, celle-là même qui lui permet de communier avec la mère de toutes les plantes et lui procure un bien être qu’elle ne saurait trouver ailleurs. Par ce biais, mais aussi les explications et instructions de l’Aniota du Pard, la jeune sorcière peut désormais compter dans ses connaissances les vertus et méfaits des plantes, mais aussi d’échanger avec les protégés de la Nature. Ainsi, on peut aisément deviner que la jeune femme s’est lancée dans la protection du Pard qui l’accueille, mais s’axe aussi sur la guérison, un art qu’elle n’exerce que sous l’œil avisé de son mentor. C'est par ailleurs dans la confection de potions qu'elle s'avère être sensiblement douée.

D’autre part, et par son statut de sorcière, la jeune femme semble avoir développé un don peu donné à tous : la capacité de voir et d’échanger avec les mumins, ces esprits de métamorphes ou de garous dont l’errance ne semble que trop visible lors de cérémonies magiques. Un don qui dans les premiers temps effraya sensiblement la jeune femme, mais qui aujourd’hui trouve une toute autre grâce à ses yeux, lui conférant la capacité entre autres de converser avec son vieux paternel.

Convictions
Bien, mal… Quelle différence cela pouvait-il faire pour elle au final ? Humaine a bien des égards à l’époque, consciente seulement d’une nature refoulée, pourtant bien présente chez l’homme qui l’éleva. Ce même homme, ce géniteur qui ne prit pas si bien que ça la nouvelle, conscient que les choses seraient désormais différentes, que la discrétion se devrait d’être encore plus endurcie. Toutefois, dans ses propres pensées, n’était-ce pas alors une bonne chose que de ne plus avoir à prendre tant de précautions pour se cacher du regard innocent ? Pas tant que cela au fond, lorsqu’elle comprit que tous n’étaient pas aptes à accepter la nature différente des CESS. L’ombre à la lumière, il va de soi que l’on préfère ne pas s’exposer trop rapidement.

Signes particuliers
La particularité, ou l’art d’être unique quelque part. D’un point de vue physique, on ne peut guère dire que la jeune femme soit différente des autres, toutefois… dire que sa peau est intacte serait un mensonge éhonté. Car dans l’enchevêtrement de ses cuisses, sur la gauche plus précisément, se dessine à l’encre noire une curieuse gravure, une appartenance profonde, figée dans le sang, tapie dans l’ombre… La représentation d’une patte de léopard, dans sa forme la plus dangereuse qu’il soit, celle qui lacère et blesse. Quand sur deux de ses côtes droites se sont insinuées les symboles des quatre éléments, comme un rappel, un honneur à la nature et aux entités capables de l’aimer autant que de la détruire.

Néanmoins, et comme vous l’aurez comprit un peu plus haut, sa plus grande particularité se situe au niveau de son ascendance, celle-là même qui s’est refusée à elle, préférant laisser place à la nature de la génitrice, cette sorcière blanche. Car il va de soi que le père ne saurait être un simple humain, mais bel et bien un garou pur sang, de ceux qui cherchent à laisser trace dans le monde par l’intermédiaire d’une descendance. Un léopard quelque peu déçu de la tournure des évènements, du choix implicite qui s’est exercé sur sa fille, persuadé pourtant que les choses pourraient bel et bien changer un jour pour ce gène dormant. Léopard refoulé, sorcière née… membre du Pard malgré tout, à quelques égards prêts. Un héritage aussi paresseux que le félin endormi au soleil.