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 Jules ▬ DARK BAMBI RISES

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Jules ▬ DARK BAMBI RISES Empty
MessageSujet: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime14/6/2013, 18:23

JULES ERNEST LANCESTER
Feat Hugh Dancy


PRELUDE

DATE & LIEU DE NAISSANCE 5 juillet 1979, à Minneapolis, Minnesota. NATIONALITE Américaine ; CAMP « Vous connaissez ces prédateurs qui fascinent leur proie pour mieux les dévorer ? Les CESS n'en sont pas bien différents. Cohabitation, vous me faites rire. On ne peut effacer sa vraie nature ; on ne peut que la détruire à la racine. Autrement, tôt ou tard les monstres tomberont le masque et la guerre civile sera renouvelée. D'aucuns disent que nos actes n'appellent que la violence en retour. Mais ne vous y méprenez pas, nous faisons ça pour le bon compte. C'est un mal nécessaire ; un sacrifice pour le bien de l'humanité. Quoi de mieux pour éviter une future guerre que de supprimer les belligérants potentiels ? Nous sommes les pacificateurs d'un monde nouveau. Nous sommes les Humains d'Abord. » ; ANCIENNE FORME ANIMALE Un cerf, garou hybride. ; ETAT CIVIL Veuf. LIEU D'HABITATION Une vieille maison dont on accède via la Barksdale Road, en prenant un embranchement qui s'enfonce dans la forêt.  Elle trône, encore belle dans sa lente décrépitude, au milieu d'une clairière où les ronces prolifèrent joyeusement.  METIER Ancien ingénieur-chimiste au laboratoire Reckitt Benckiser, celui-là même qui commercialise actuellement des vaccins contre la lycanthropie. Maintenant sans emploi. CLASSE SOCIALE Nihiliste. ETIQUETTE « Ah oui, c'est terrible, ce qui est arrivé au couple Lancester... Je vais vous dire : je connaissais pas trop mal ce p'tit gars. Discret, mais toujours sympathique et souriant. Après la... mort de Lucinda, il s'est enfermé chez lui. On ne l'a revu qu'il n'y a peu, quelques mois je dirais, mais j'ai entendu dire qu'il avait séjourné un temps à New York. Je le croise souvent, en ville, maintenant. Mais je vais vous dire : ce n'est plus le Jules que j'ai connu. Ça vous change un homme, ces choses-là. Y a des rumeurs comme quoi il serait suivi par un psychiatre ; mais moi, ça ne m'étonne pas trop. Il paraît qu'il habite toujours dans sa maison près de la Road 66. Je vais vous dire : j'y suis repassé, une fois, pour voir. La baraque semblait comme abandonnée. Les volets étaient mis-clos. Ils le sont toujours. » « Jules Lancester ? Je sais pas grand-chose sur lui, à part qu'il est un peu fêlé, enfin comme nous tous. Mais chez lui la folie est sombre et sourde. Une ombre qui progresse douloureusement, comme un serpent qui glisse dans vos entrailles. Chez les Humains d'Abord, on a tous un lourd passé qui a fait de nous ce que nous sommes, et parfois notre fardeau est bien pénible. Mais lui... Je sais qu'il se sent sombrer peu à peu dans l'abîme de la démence, et qu'il est mélancolique de l'époque où il était sain, lucide et bienveillant. Il ne dit rien, ça va, merci. Mais regardez-le dans les yeux. L'intérieur est rongé par des démons. » « C'est simple : je peux pas l'supporter. Les timorés dans son genre, ça m'dépasse. Les CESS, faut les buter. Un point c'est tout. C'est pas « malheureux ». Ce qui est malheureux, c'est que même chez les HA on puisse encore croiser des gens qui pensent comme ça. Vous savez quoi ? On m'a dit qu'il n'est même pas humain, à la base. Vous imaginez, vous ? Il n'est pas différent de ces déchets de CESS. Il a juste choisi son camp quand le vent a tourné. Vous savez comment j'appelle ça, moi ? Un opportuniste. Et je m'en balance qu'il ait fait des trucs profitables pour le groupe. Un CESS, même vacciné, ça reste un CESS. Et moi je les aime que d'une seule façon : avec un plomb enfoncé dans le crâne. »

INTRODUCTION AU GENRE

Traits de caractères Confiance, dévorée. Lucidité, éclipsée. Certitudes, annihilées. En quelques années, table rase de tout ce sur quoi l'esprit de Jules s'était bâti. Et aujourd'hui ? Instable sur sa forteresse écroulée, sur ses fondations vacillantes, il peine à se reconnaître encore un semblant d'identité. Pire encore, les lambeaux de cette identité le dégoûtent lorsqu'il y pense de trop. Ce que j'ai fait, si c'est bien ce que j'ai fait, mais comment en être sûr ?

Si vous pouvez aborder Jules en pensant qu'il est simplement un être discret et peu prolixe, vous comprendrez bientôt qu'un fond sombre de démence repose dans les tréfonds de son âme. Et il suffit que Jules s'échauffe, bouillonne, et ce liquide malsain remonte immédiatement à la surface. Parce qu'il connait ses propres failles, Jules s'efforce de contenir en lui cette force intenable. Mais la rage tend à s'accumuler chez lui plus que chez quiconque : il semble qu'il ait perdu la faculté de l'évacuer normalement. Alors elle se distille, et sert d'engrais à ses démons. Et lorsque ceux-ci le submergent, Jules perd littéralement le contrôle. Sa rage est lâchée comme on détache un chien en furie, et elle peut être dévastatrice, et surtout meurtrière.

Retour de flamme : la peur. Jules est terrifié à l'idée de céder à des crises de démence. Comment savoir ce que j'ai fait pendant cette heure que je n'ai pas vu passer ? L'idée de ses absences à répétition, de sa mémoire défaillante, de son égarement total le paralyse et l'emmène plus loin encore dans cette spirale, à tourner sans répit dans ce cercle vicieux. Peur, panique, violence, black-out. Peur à nouveau. Et plus les jours passent, plus ces cycles s'accélèrent et gagnent en constance.

La racine de cette peur ? Le doute. Un champ de mine disposé à la surface de son esprit. Une question, c'est un pied posé sur ce champ. Une explosion, elle peut en entrainer d'autres, et paf ! Réactions en chaine. De fait, Jules est terriblement inconstant, il suffit d'un détail à peine remarquable pour qu'il perde pied et change du tout au tout. Ses sautes d'humeur ne prennent pas plus d'un quart de seconde.

Cependant, ce serait faire erreur que dans le ranger du côté des asociaux. Dans les moments où il est maitre de lui, et c'est heureusement le plus souvent le cas, il est attentif et attentionné, quoiqu'un peu froid dans un premier temps. Pas forcément le genre très charismatique, mais intrigant, de ceux qui parlent peu mais qui semblent avoir beaucoup à l'intérieur d'eux. Ses réactions vous déstabiliseront parfois cependant : il semble que par moment, il est dans une dimension autre, perdu dans ses pensées. Peut-être aurez-vous l'occasion de le voir se figer : c'est qu'alors Ernest le visite.

Ernest, c'est le nom qu'il a donné à l'animal qui était autrefois en lui. Un cerf effacé par le vaccin, ce vaccin dont tout le monde parle. Et pourtant, Ernest n'est jamais parti. Comme dissocié de l'âme de Jules, il revient le hanter, la nuit, le jour, fantôme maitre de ses visions. Les hallucinations de Jules sont fréquentes ; Ernest n'en est pas toujours le sujet principal, mais il est de loin celui qui le perturbe le plus. Plus vrai que nature, l'animal n'a de cesse de le surprendre dans les moments où il s'y attend le moins, à ruiner ses moindres efforts pour faire comme si de rien n'était. Car il est déjà assez dur de faire comme si de rien n'était. Les névroses, c'est pas seulement les crises de folie, ou les hallucinations. C'est un tout. Anxiété. Insomnies. Obsessions. Manies. Fébrilité. Reckitt Benckiser n'a jamais voulu reconnaître que le vaccin pouvait y être pour quelque chose, arguant que les analyses psychiatriques antérieures au traitement montraient déjà des symptômes d'instabilité mentale chez Jules Lancester. Vous comprenez, ce sera trop bête de se priver d'un marché à cause d'une petite erreur de parcours. Dommages collatéraux.

Ce n'est pas un hasard si Jules choisit le chemin de la souffrance et de la violence. Il se retrouve dans la destruction, dans l'expansion vive et brutale de la vie. Mais loin de prendre un plaisir sadique dans ses pulsions ravageuses, celles-ci ne font qu'attiser sa haine contre lui-même. Jules n'a jamais été malveillant de plein gré. Même les meurtres de CESS ne sont pas, pour lui, pardonnables : mais ils sont nécessaires pour assurer le bien de l'humanité. Il se rend bien compte qu'il est lui-même dangereux, et en souffre terriblement. Se sentant lentement glisser dans les abysses de la folie, il arrive à en perd même le plaisir des instants où il est lucide. Il a l'impression de ne plus s'appartenir, de devenir autre, autre pire, autre danger, autre sauvage, autre... animal. Il sait qu'il adviendra un jour où le risque qu'il représente lui-même pour les autres dépassera en valeur le bénéfice qu'il apporte, en délivrant le monde de la menace de CESS. Et il sait que ce jour sera celui où il devra tout arrêter, le jour où il devra mettre un terme à sa propre existence. Pour le bien de tous.


Occupation nocturne Des heures. Des heures il peut rester immobile, fixant, dévorant le vide. Yeux mi-clos, semi-obscurité, le temps passe sans consistance. Le silence est enrobant, doux, crémeux. Le rompre est un déchirement, une agression malvenue. Jules est violoniste depuis des années – mais maintenant l'archet racle douloureusement à ses oreilles. Etrangement il continue d'en jouer ; mais pas pour le plaisir. Il en joue comme on se force à boire un verre de médicament insipide, avec un froissement sur le visage et un crissement de dents. Ce qui était autrefois une passion est aujourd'hui un exutoire aussi désagréable que purificateur. Comme si cette souffrance hurlée à ses tympans réussissait à faire fuir les fantômes qui tournoient dans sa tête. L'archet racle avec une harmonie agaçante, une virtuosité écoeurante. Parfois il doit se retenir pour ne pas fracasser l'instrument contre le sol ; mais naturellement, ce genre d'objet n'est pas fait pour cet usage, alors il le remplace par de la vaisselle à bas prix.

Casser, briser, fracasser, faire exprimer toute l'énergie malveillante accumulée dans ses veines : Jules a de la rage à revendre. On peut le penser un sportif acharné, c'est qu'il s'adonne à ces activités avec une rigueur qui tiendrait du masochisme. La douleur annihile les pensées, discipline le corps, contraint l'esprit. Elle ne lui est plus seulement bénéfique : elle lui est nécessaire. Comme une drogue. Et ses anciennes blessures, à la hanche notamment, ne font que rendre l'activité plus expiatoire. En particulier, il va très souvent nager, plonger la tête dans un monde aux bruits sourds et à la densité protectrice. Cette brûlure qui se répand dans les poumons lorsque l'air commence à manquer, et l'incendie que répand l'oxygène une fois retrouvé.

Depuis qu'il a rejoint les HA, Jules ne manque pas non plus de s'entrainer au tir. Il aime ce sentiment de destruction, la claquement de la balle qui déchire l'air, la fureur qui se déverse à travers son feu, le coup encaissé par son corps lors du recul. Ses tremblements seront un handicap certain pour cette discipline, mais lorsqu'ils lui laissent une once de répit, il s'avère plutôt bon. Pour le bénéfice, il ajoutera à ce talent ses compétences de chimiste, pour la fabrication notamment de bombes artisanales.

Quant aux divertissements communs, ils glissent sur lui sans l'atteindre. Il ne supporte pas les écrans. Encore moins la musique. Il n'aime pas l'artifice, qui lui donne l'impression d'un monde monté sur du carton-pâte. Un certain dégoût de la civilisation, de la culture, des normes a germé en lui alors qu'il voyait sa propre déchéance humaine. Il n'a plus l'impression d'appartenir à la société ; mais encore fait-il semblant, va au cinéma quand il y invite quelqu'un, se balade incrédule dans les galeries d'art, flâne dans les bibliothèque. Mais en vérité, il marche sans but. Pas seulement dans ces lieux : dans les rues, dans la ville, dans la nature, dans l'aube comme dans le crépuscule. Errer. Il est très doué à cela.



Manies, habitudes & goûts Goûts : En vérité, Jules n'a pas de goûts au sens où on l'entend généralement. Il ne fait pas systématiquement la différence entre ce qu'il aime ou ce qu'il déteste ; il expérimente simplement, il analyse ce que captent ses sens. La morsure du feu, le frisson d'une caresse, l'étreinte glaciale de la nuit, l'odeur chaude de la pluie d'été.  Il aime simplement se prouver qu'il est vivant sur un plan physique. Il aura besoin d'un contact immédiat avec les choses, de toucher, de sentir. Ses yeux se dérobent tant à sa confiance qu'il s'est vu contraint de se fier à d'autres sensations... mais il advient que celles-ci le trahissent également. Depuis quelques temps, ce n'est plus seulement sa vue qui est bernée par les délires de son esprit. Ses fantasmes prennent corps, se gonflent en réalité, plus vrais que nature, ils dissipent la limite entre le réel et l'hallucination.

Du reste, il y a tout de même des sensations qu'il préfère à d'autres. Il aime, entre autres :
• La pluie, et l'eau tout simplement. Cette masse fluide qui vous enveloppe tout entier, vous plonge dans un monde aux bruits sourds et aux lumières brouillées. Il peut passer longtemps sous la douche juste pour cette sensation, qu'importe les recommandations écologiques.
• L'ambiance de l'automne. Le cortège de couleurs chaudes, le vent tiède, les feuilles qui craquent sous vos pas.
• Se balader juste avant l'aube, à l'heure où le ciel commence à blanchir.
• Les efforts physiques intenses, dans le sport, qu'il poussera jusqu'à la douleur. Cela lui permet de ne pas trop penser.
• Savoir qu'un CESS de moins menace l'humanité.
• Ecouter la respiration de quelqu'un d'autre. Ou mieux, les battements de son coeur, mais cela ne se fait pas, en général, alors il s'en abstient.
• Fermer les yeux. Il les garde souvent clos. Et inspirer profondément.
• Casser de la vaisselle. Il évite de le faire trop souvent, mais ça lui permet d'extérioriser et d'apaiser des débuts de crise.

Il n'apprécie pas, entre autres :
• Les foules trop denses, ou les endroits trop peuplés.
• La viande. Il est végétarien depuis toujours. C'est simple : il est absolument incapable d'en manger, et plus encore depuis la mort de sa femme. Paradoxalement, cependant, s'il tue avec une arme blanche, il sera amené irrésistiblement, tel un possédé, à goûter au sang de sa victime. Bien souvent, cela l'entraine plus profondément encore dans sa crise de violence démente. Il a une fascination presque animale pour le sang.
• La chaleur, comme le soleil, qui altèrent son acuité et anéantissent sa lucidité.
• Les médicaments. Il les soupçonne de l'empoisonner plus que de l'aider.
• Les voitures, avec leur souffle enroué et vicié. D'une manière générale, Jules n'aime pas tout ce qui se rapporte à la mécanique, toutes ces odeurs graisseuses d'huile et âcres d'essence. Il a du mal à comprendre les hommes qui sont passionnés par leur bagnole.
• Ceux qui traitent les Humains d'Abord d'illuminés. Et, sur un plan similaire, les humains qui adulent bêtement et aveuglément les CESS.
• Les lieux communs, les mondanités et le baratin.
• Qu'on lui demande si « ça va ». Cela lui donne l'impression d'aller encore moins bien.
• Les miroirs. Il les supporte de moins en moins, mais il se force à les regarder, car il sait qu'ils sont une précieuse attache à son identité.
• Qu'on lui pose des questions. Parce que le doute qu'elles font poindre entraine avec lui la panique, et que rien ne l'effraie plus que de perdre le contrôle.

Faits notables : Jules est sujet à divers troubles du comportement qui découlent directement de sa fragilité psychique. Physiquement, ses gestes seront très souvent parasités par des tremblements, plus marqués dans les moments d'angoisse ou dans les crises. Il aura également tendance à avoir, en particulier dans ces instants, mais également de manière générale, une température corporelle très élevée. Conséquences, il s'habille peu chaudement, même en plein hiver, et semble toujours un peu fiévreux.

• C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles il ouvrira systématiquement les fenêtres en hiver, et les couvrira en été. Chez lui, ses volets sont toujours mi-clos, même en pleine journée. Il apprécie la semi-obscurité, qui semble être la seule à pouvoir lui apporter une once de sérénité. Les lumières crues le font fuir, et il préférera sortir les jours gris, ou à des heures où le soleil est bas.

• Il ne sortira pas sans être armé. Et être armé, chez lui, c'est pas simplement se trimballer avec un couteau suisse.

• Sujet à de nombreuses obsessions, il vérifie facilement 5 à 6 fois s'il a bien fermé sa maison à clé, y compris, et surtout lorsqu'il y est. Dès qu'il perçoit un son inhabituel, la nuit, il se relève pour tout vérifier. Cela lui arrive des dizaines de fois chaque soir. Grignotant son sommeil, le rongeant d'anxiété. Et ce n'est qu'un exemple de nombreuses manies qui n'ont de cesse d'harceler son esprit. Vérifier l'heure qu'il est. Vérifier la date. Vérifier qu'il n'a manqué aucun rendez-vous. Vérifier la porte d'entrée. Vérifier les volets. Vérifier qu'il a bien fermé les flacons d'acide. Vérifier son flingue. Un cran de sécurité.

Il a besoin de se persuader, de tourner son réel dans tous les sens pour voir s'il n'est pas truqué. Le doute mine son esprit, inlassablement, il revient, il tourne en rond, jamais assez, jamais de répit. Caustique, il attaque tout, même les fondamentaux. Alors chaque matin, en se levant, Jules se répète à voix haute le même monologue rituel : « Je suis Jules Lancester. J'habite à Shreveport, Louisiane. Je suis né à Minneapolis, Minnesota. Je suis humain. »  Bien souvent ce dernier mot passe difficilement le palier de sa gorge.


Convictions La révélation, dans un sens, elle était rassurante. Certes, Jules compris très vite que les garous et autres bestioles étaient loin de faire l'unanimité chez les humains. Mais au moins ne se sentit-il plus si seul ; au moins comprit-il plus ou moins ce qu'il lui était arrivé.

Son opinion changea du tout au tout, cependant, après la mort de sa femme. Jusqu'à peu, sa conviction était ainsi la seule chose qui lui restait d'immuable : les CESS étaient dangereux pour l'humanité, et pour éviter toute guerre future, ils devaient disparaître. Vampires, garous, sorciers le lui avaient tous démontré. Il n'était cependant pas assez naïf pour croire que les humains étaient seuls détenteurs du Bien et que cette épuration suffirait à établir le meilleur des mondes. Ils les savaient tout aussi perfides et dangereux : ses collègues des Humains d'Abord le lui rappelaient tous les jours. Mais au moins restaient-ils dans la norme, dans le mesurable, en bref, dans l'humainement contrôlable. Il pouvait y avoir du bon du côté des CESS : des êtres bien plus valeureux que bien des humains. Mais c'était, à ses yeux, un sacrifice qui en valait la peine. Et le vaccin ? Une vaste fumisterie, pensait-il. Il ne souhaitait à personne le supplice qu'il avait enduré et les cauchemars qu'il traversait même éveillé.

Les récentes bavures des Humains d'Abord ont quelque peu ébranlé ces certitudes. L'homme est un loup pour l'homme, et ce depuis des millénaires. Il s'en rend doucement compte : les CESS ne sont plus les seuls ennemis. Les CESS ne sont peut-être pas des ennemis. Mais des années de rancune ne s'effacent pas si facilement : Jules reste farouche face au surnaturel. Il prétend n'avoir rien de personnel à reprocher aux CESS. Que son objectif n'est qu'humaniste peut-être, un mal nécessaire, un sacrifice pour le bien du plus grand nombre. Mais à quel prix ?


Signes particuliers L'épisode le plus tragique dans son passé est profondément gravé dans sa chair : de longues cicatrices serpentent le long de sa hanche, des traces de crocs déchirant la chair. Des points de suture qui courent en travers de son ventre témoignent d'une intervention chirurgicale. Parfois, s'il est fatigué, il boite légèrement ; mais sa fierté lui empêche la plupart du temps de se laisser aller à ce type de faiblesses.

Depuis quelques mois, les petites contusions et coupures se multiplient sur son corps : il faut dire que faire partie des Humains d'Abord n'est pas de tout repos, surtout lorsqu'on est pas soi-même totalement humain. Du reste, quelques traces de brûlures, au feu comme à l'acide, grignotent à quelques endroits la peau de ses avants-bras, restes égarés d'échecs expérimentaux.

Autre détail notable, il garde son anneau de mariage. Non pas qu'il s'interdise de nouvelles relations, mais plutôt a-t-il du mal à se défaire de cet objet. Comme... un artefact. Il lui est précieux.


VIDEODROME

PERSONNAGE INVENTE, SCENARIO OU PV? Inventé ; PSEUDONYME Freyja, ou Frey pour faire plus court. ; DERRIERE L'ECRAN Bouh ! Je suis Bretonne, fuyez ! Je vais vous attaquer avec des crêpes ! CODE DU REGLEMENT Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer.  ; COMMENT NOUS AVEZ VOUS DECOUVERT? Via SITA (je jouais Lewis), et ceci est ma deuxième tentative. (mais non, Liam, je ne t'abandonne pas, arrête de chouiner.) ; AVIS GENERAL SUR LE FORUM Le même. :smile:Autrement dit : « Outre le fait qu'il soit monstrueusement beau et renseigné, je suppose que c'est surtout l'aspect « rp participatif » qui m'a attirée. D'autant qu'il a l'air d'y avoir toute une pléthore de personnages intéressants, et donc de perspectives alléchantes. » ; AVATAR UTILISE Hugh Dancy.


Dernière édition par Jules E. Lancester le 19/7/2013, 10:49, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime14/6/2013, 18:24


« I kill for the Greater Good. »


« On va le refaire. Cette fois-ci, présentez-vous simplement.
-Je suis Jules Lancester. J'habite à Shreveport, Louisiane. Je suis né à Minneapolis, Minnesota. Je suis... humain.
-Hmmm... Il y a toujours cette dernière partie qui pose problème, n'est-ce pas ? Il y a probablement une raison. Pourtant, ça fait quelques temps pourtant, non ?
-De ?
-Et bien, le vaccin. De quoi vouliez-vous que je parle ?
-Je... Enfin... Oui.
-Hmm.
-Docteur, je voulais vous dire... j'ai été recontacté par Reckitt Benckiser.
-Mais vous êtes toujours suivi par le laboratoire, non ? De quoi parlez-vous ?
-Non, je veux dire... Pour un emploi. Réintégrer l'équipe d'ingénieurs.
-Ah ! Je vois. Vous avez accepté ?
-… non. Je... ne me sens pas prêt. Et puis, il y a cette impression...
-… oui ?
-Cette impression que si je quittais cette ville, plus rien ne me rattacherait à moi-même.
-Shreveport ? Pourtant, cela ne fait pas si longtemps que vous y êtes revenus...
-C'est vrai. Mais c'était la ville natale de Lucinda. Et puis, il y avait la maison, et... et...
-Je comprends. Vous aviez besoin de repères.
-New York m'étouffait.
-Compréhensible. Mais voyez-vous, je me demande si... tenter de « changer d'air » ne vous serait pas bénéfique. Pas forcément déménager, ne serait-ce que partir en voyage. Ce ne ser-
-Non, non. Je ne veux pas. Je vous dis, c'est comme si... je tenais entre mes mains en coupelle le fluide de mon existence. J'ai peur qu'à la moindre secousse il... Je le sens fuir, j'ai...
-Doucement, on en a déjà parlé, non ? Vous êtes ici, avec moi, vous venez de vous présenter, vous savez qui vous êtes, ce que vous faites, ce que vous av-
-Je n'ai pas l'impression de savoir ce que j'ai fait.
-Mais enfin, ne soyez pas ridicule. Souvenez-vous, l'ann-
-Non, vraiment, je veux dire... de plus en plus souvent, quand j'essaie de me rappeler des choses... Elles sont floues, emmêlées. Et quand je m'en approche pour tenter de mieux les cerner, elles fuient encore plus insaisissables.
-Il n'y a pas lieu de s'inquiéter. La mémoire est étrange, et très sensible à l'anxiété. Je pense que... Monsieur Lancester ? Qu'il y a-t-il derrière mon épaule ?
-Non, rien, je... rien. Ce n'est rien.
-Je ne sais pas, vous fixez quelque chose derrière moi depuis tout à l'heure.
-Ce n'est rien, je vous dis.
-… C'est encore Ernest, n'est-ce pas ?
-…
-Le voyez-vous plus souvent, ces temps-ci ?
-Ecoutez, docteur, je ne vois rien. Je regardais simplement votre tapisserie qui, soit dit en pass-
-Je crois que si vous continuez de le nier, il reviendra vous voir sans cesse.
-Je... me suis débarrassé de lui.
-Apparemment pas. Ce n'est pas un reproche, loin de là. J'essaie de vous comprendre. Ernest est-il toujours seul ? Un autre cerf l'accompagne-t-il parfois ?
-Non. Un... un corbeau.
-Un cerf... un corbeau... hmm. Vous savez, dans le domaine de la psychanalyse, la symb-
-Ne vous fatiguez pas. Le cerf, vous savez pourquoi. Et le corbeau, c'était Lucinda.

25 NOVEMBRE 2009.



D'avant en arrière, elle s'inclinait lentement, comme à peine frôlée par la brise nocturne. Ses yeux noirs et luisants suivait avec attention la ligne dessinée par la Lune sur les bois de son mari. En avant, en arrière, légères variations que le cerf sentait et accompagnait inconsciemment. En avant, en arrière, paisibles ensemble, embrassés par la Lune qui les avait revêtus de leur forme animale. Ils étaient si calmes, emmitouflés dans leur silence, si calmes que le premier hurlement figea de glace leur balancier régulier. Un hurlement haut et levé vers le ciel : un hurlement de loup. Jamais encore une telle situation ne les avait surpris : Jules et Lucinda Lancester, habitués du clair de Lune, n'était pas du genre à s'aventurer trop imprudemment pour se faire courser par des loups. D'ordinaire, ces soirs-là se passait aussi sereinement que possible, avec ce même équilibre sécurisant et cette même régularité douce. Aussi Jules eut un peu de mal à garder son calme, alors qu'il reculait, scrutant les environs. Lucinda aussitôt s'envola, froissement d'ailes de jais, pour essayer de repérer d'éventuelles menaces.

Garous ou non, les loups sont tous les mêmes : des prédateurs guidés par l'appât du sang. Et le couple sut immédiatement que le danger était si proche qu'il en était palpable : les ombres qui se mouvaient sous le feuillage pommelé de la forêt ne passèrent pas inaperçus aux yeux de Lucinda. Libre dans le ciel, elle se savait hors d'atteinte ; mais elle savait qu'il était loin d'en être de même pour Jules, avec ses quatre sabots solidement plantés au sol. Elle savait qu'il était déjà trop tard alors qu'elle tranchait l'air pour parvenir jusqu'au cerf : déjà le cercle s'était refermé autour de lui, et les bêtes avançaient, masquées encore par les ténèbres de la végétation.

L'air était sourd, mais pourtant il semblait à Jules que le noir opaque grondait contre lui. Les pattes de velours était d'un silence parfait ; mais leur rage était assourdissante. Il ne savait que faire. Il ne pouvait rien faire. Il les sentait tout autour de lui, rempart de guerriers marchant sans bruit, mur de bourreaux avançant sans hésitation. Alors que le bruissement d'ailes se rapprochait, il ne put s'empêcher d'ordonner à Lucinda un « Fuis ! » désemparé. Il lui faudrait faire front. Il ramena les antérieurs vers lui, pencha la tête en avant, les cornes luisantes, pernicieuses et menaçantes avec leurs tranchants couleur de Lune.

C'est lorsqu'il aperçut les premiers crocs luire dans l'ombre qu'un éclair surgit sur sa gauche. L'attaque foudroya son flanc alors qu'il pivotait pour n'esquiver qu'à moitié. Presque aussitôt, une lame de douleur déchira son côté droit, qu'il sentit s'ouvrir en un flot de sang chaud. Désemparé, il secouait sa mortelle arme frontale, qui battait vainement l'air. C'est à peine s'il avait réussi à érafler un de ses assaillants. Les bêtes étaient bien trop souples, bien trop agiles pour se faire heurter. Comme un essaim d'abeilles, elles plongeaient, s'écartaient, plongeaient encore, en un flot incessant d'attaques éparses. Jules sentit ses pattes se dérober sous lui, il titubait sous la douleur et la violence des assauts. Dans un ultime sursaut de défense, il envoya en arc de cercle ses bois contre un de loups qui lui faisait front.

Et contre toute attente, il sentit ses cornes encaisser un choc sourd qui les fit résonner. Touché. Il vit les loups se figer autour de lui, les babines dégoulinant de son sang, les oreilles couchées en arrière, les yeux écarquillés dans l'expectative. C'est lorsque Jules remarqua un poids pesant sur ses cornes qui n'était pas assez lourd pour être celui d'un loup qu'il comprit qu'il y avait un problème. Lentement, il sentit un filet de liquide chaud ruisseler sur son front, puis autour de son chanfrein. La panique lui fit perdre pied. Il reprit forme humaine. Et lorsqu'il vit entre ses mains ce qui était tombé de ses cornes disparues, le monde s'ouvrit sous ses pieds. Un abime d'effroi occulta tous ses sens.

Un corbeau. Un corbeau qu'il connaissait trop bien pour le reconnaître quand bien même il n'était plus qu'une poupée de plumes démantelée et dégoulinant de rouge.
Lucinda.

Son horreur remonta dans sa bouche en une bile âcre. Lucinda. Battant encore faiblement du coeur et des ailes, remuant péniblement dans sa sauce pourpre, crissant de douleur. Dans un sursaut, elle redevint humaine, retombant au sol avec un bruissement de feuilles. Jules sut qu'il était déjà trop tard. Les cornes l'avaient transpercée de part en part. Je n'ai pas fait ça. C'est pas possible. Je lui avait dit de partir elle devait partir elle -

Au court instant suspendu les loups ne donnèrent pas de prolongation. Un grognement menaçant fit vibrer l'air, et le plus gros d'entre eux à nouveau montrait les crocs, se ramassant sur ses pattes arrières, prêt à bondir. Les yeux de Jules étaient voilés de désarroi, mais son corps agit mécaniquement. Et lorsque la bête se rua sur lui, il dégaina son flingue et tira. Un jet sanglant décrivit un arc de cercle derrière le loup touché au vol, emportant avec lui la vie de l'animal. Il finit tout de même sa course, son cadavre retombant lourdement sur Jules. Tombé à la renverse, celui-ci sentit le choc creux de la terre lorsqu'il la heurta avec son dos. Les sons étaient sourds. Ils n'étaient plus que vibrations. D'un bras il se dégagea de la carcasse, fit émerger son révolver, chercha de nouvelles cibles ennemies. Plus rien. Les loups avaient décampé, lâches devant le feu destructeur.

La vague se déversa en lui lorsque le barrage qui lui était imposé par le désir de survie disparut. Il avait passé les secondes précédentes avec un sang-froid qui ne nécessitait pas de penser, un sang-froid mécanique, réglé, tout en réflexes et en instinct. Mais maintenant.

A travers l'écran flou qui était tombé sur ses yeux, il distinguait à peine la masse ensanglantée qui gisait sur les feuilles brunes. Lucinda, Lucinda sanglotait-t-il en une plainte glissée entre les flots de sang qui envahissaient sa bouche. Il tentait à deux mains de contenir ce qui voulait s'échapper de son ventre lacéré. Il voulut vomir mais son estomac se contracta sur du vide. Il pensait très lentement et très vite à la fois. A l'aide. A l'aide. Sa main ensanglantée plongea dans sa poche, saisit son portable qui retomba trois fois avant qu'il ne puisse composer un numéro tremblotant d'urgence. Il fut à peine intelligible. Assez cependant pour que des secours débarquent quelques minutes plus tard ; mais cela n'avait plus d'importance. Lucinda était morte.

Tout s'embrouilla ensuite dans un vortex immonde de bruits, d'alarmes, de sirènes, de lumières, de gens, de voix. Il y eut ensuite l'odeur feutrée de l'hôpital, sa blancheur aseptisée. Jules était vide, et plein à la fois. On lui parla, il ne se rappelait pas. Les questions qu'on lui posait ne trouvèrent de réponses que bien plus tard, attaque de loups, étranges blessures, passons, on ferme le dossier.

Bien après, des bribes d'images violentes acceptèrent de lui revenir en séquences affolantes, alors qu'il recouvrait son état physique. Mais quels que soient ces souvenirs, une seule image s'y superposait : le cadavre éventré de Lucinda, déversant sur l'humus le foetus minuscule qu'il portait.



« Ah, je vois ! Vous ne me l'aviez jamais dit, ça. Je pense que ça éclaire peut-être une piste. Voyez-vous, je pense que si vous continuez à voir en rêve ou en temps réel l'animal qui était en vous, alors même qu'il ne l'est plus, c'est que vous n'en avez pas fait le deuil... Ce qui expliquerait, d'ailleurs, la présence du corbeau.
-C'est vous qui niez. Vous ne voulez pas reconnaître que tous ces effets découlent du vaccin. Tous. La nervosité. Les tremblements. Les absences. Les hallucinations. Combien vous donne le laboratoire Reckitt Benckiser pour que vous falsifiez vos diagnostiques ? Tout cela pour protéger un lobby qui s'effondrera sitôt que ses failles auront pris trop d'ampleur...
-… Oh non. Je suis attristé, vraiment. La dernière fois que nous nous étions vu, j'avais noté, soulagé, que vous n'étiez pas gêné par de la paranoïa...
-JE NE SUIS PAS PARANOIAQUE. Vous le savez aussi bien que moi. Peut-être vos autres patients avalent-ils vos sornettes, mais dans mon cas-
-Enfin, enfin, rasseyez-vous. Cela fait si longtemps que nous nous connaissons. Presque deux ans que je vous suis. Et vous pensez encore que je vous veux du mal ? Ecoutez. Il est bon de nommer les choses qui nous tracassent. Nous avions donné un nom à votre cerf, n'est-ce pas ?
-Ernest.
-Vous souvenez-vous pourquoi.
-… C'est mon deuxième prénom.
-Bien. Il est lié à vous ; mais il n'est pas vous. Vous, vous êtes Jules Lancester. Voilà ce que je vous propose : nous allons donner un nom à ce corbeau, également. ...Monsieur Lancester ?... Monsieur Lancester, vous avez entendu ce que je viens de vous dire ?...
-Elle... elle s'appelle Lucinda.
-Non, Lucinda, c'était votre épouse.
-Le corbeau, c'est elle. C'est Lucinda, mon épouse.
-Mais enfin, ne soyez pas ridicule. Vous savez tout aussi bien que moi que cet oiseau est une projection de votre esprit, qui tente de vous dire quelque chose. Que dites-vous de Edward ?
-ELLE S'APPELLE LUCINDA.
… et bien, doucement. Oui, elle s'appelle Lucinda. On va laisser Lucinda tranquille pour un moment, d'accord ? Que diriez-vous plutôt de me raconter ce que vous avez fait hier après-midi ?


4 FEVRIER 2014.



« Bordel, vous pouvez pas vous la fermer ! Vous réglerez vos comptes après. »

L'injonction coupa court à toute discussion. Pointant son fusil contre les concernés, le leader, face baignant dans l'ombre, leur cracha un murmure menaçant et grinçant d'autorité.

« Continuez à faire les marioles, et je vous descends. Concentrez-vous sur votre rôle. »

Au moins, l'ordre était clair. Rampant dans les ténèbres, le petit groupe d'humains, armé jusqu'aux dents, était en territoire hostile, et ne pouvait pas se permettre de manquer de discrétion. Jules relâcha un soupir éteint. Au moins cela avait-il eu le mérite de clouer le bec à ces grandes gueules fumeuses un peu trop bruyantes. Il avait tellement l'habitude, maintenant, de se faire fustiger sur ses origines, que cela ne l'atteignait même plus : il restait sombre et silencieux aux reproches et moqueries. Deux mois maintenant que le groupe avait eu vent de son passé de garou : et chez les Humains d'Abord, un tel CV mérite un traitement d'honneur. Du genre que votre corps s'en souvient bien longtemps après. Quoi qu'il eut fait l'année précédente pour le groupe, les camarades de Jules semblaient avoir du mal à s'en souvenir. Ils l'avaient passé à tabac avec la même violence féroce qui les prenaient lorsqu'ils abattaient un CESS. La même violence féroce qu'un lycan qui déchire sa proie, Jules se prenait-il parfois à penser.

Désireux de recouvrir son honneur au sein du clan, Jules avait décidé de partir de lui-même au casse-pipe. Il faut dire que le projet du groupe, ce soir, était des plus ambitieux. Gonflés d'orgueil par leurs précédents succès (si on peut les appeler ainsi), ses chefs s'étaient cru capable de tout, et avaient décidé de porter une action déterminante contre les CESS. Une de ces actions qui les placeraient haut, très haut sur la scène publique, et assoiraient leur puissance et leur détermination. Pour cela, il fallait frapper d'un coup, seul, puissant et précis, un coup qui éparpillerait la fourmillèrent : il fallait faire tomber les têtes dirigeantes.

Et cela commençait par Jeremiah, chef de la meute de Shreveport.

Jules n'en avait cure, en fait. Qu'importait que ce type fut un gars bien ou non. Il avait la main-mise sur toute une ribambelle de créatures toutes plus voraces et hargneuses les unes que les autres. Si sa mise à mort pouvait permettre de les rendre plus timorées, tant mieux. Si au contraire elle avait pour effet de les faire sortir de leur terrier dans un élan vindicatif (plus probable), cela était tout aussi profitable : déclarer la guerre à un peuple sans leader est on ne peut plus opportuniste. L'idée que Melinda Warren, une amie qui lui était chère autrefois, faisait probablement partie de cette meute, lui avait traversé l'esprit sans entailler sa détermination. La meute devait être éliminée. Pour le bien de tous. Si les coups impitoyables et les brimades n'avaient pas su le briser, alors ce n'était sûrement pas les relents de son ancienne vie, noyée dans le sang, qui saurait le faire.

Il se rendit à peine compte qu'ils étaient arrivés tout près de la demeure de leur cible – bien gardée, certainement. De toutes façons, Jules ne se faisait pas d'illusion : son groupe était destiné à liquider les gardes du corps. Les gros poissons, ils étaient pour l'autre groupe, plus expérimenté. Soudain, la petite troupe éparpillée dans les fourrés se figea de glace. Un hurlement de loup, égrené au ciel comme une alarme, emplissait l'air comme une alarme. L'autre groupe s'était fait repérer.

Tout s'enchaina alors très vite : on avait, de toutes façons, plus le temps de réfléchir. Il fallait agir le plus vite possible, avant que de possibles renforts n'arrivent. Et lorsque pris dans la foulée, Jules se retrouva projeté au sol par un poids lourd et chaud, il ne conta plus que sur son instinct. Il sentit le choc creux de la terre lorsqu'il la heurta avec son dos. Les sons étaient sourds. Ils n'étaient plus que vibrations. Un écran blanc tomba sur ses yeux, il revit tout : le clair de Lune, la meute, Lucinda, Lucinda ensanglantée, le cadavre du loup abattu en plein vol, Lucinda éventrée... Lorsqu'il revint à la réalité, il était à nouveau debout, son large couteau dégainé et pointé vers le loup, dont une large entaille sur l'encolure bavait rouge. Des ondes incontrôlées secouèrent son corps, des vagues rouges passèrent plusieurs fois devant ses yeux : Jules se sentait perdre pied. La bête plongea en avant, et, anticipant déjà l'esquive de l'homme, atteignit sa jambe dont le pantalon ne put fournir qu'une maigre protection. La douleur irradia, comme une serre crispée plongeant sous la peau et remontant les veines. Avant que la vue de Jules ne se brouille de nouveau, il eut le temps de le voir.

Ernest.

Ce cerf qui était lui, autrefois. Ce cerf qu'il avait tué d'une injection de vaccin. Ce cerf qu'il n'avait jamais réussi à mourir.

A nouveau son monde bascula et il ne vit plus que le cerf, son oeil humide comme de déception, ses cornes luisant... de rouge. DE ROUGE SANG.

Retour brusque à la réalité. La douleur s'infiltrait maintenant de son bras droit, aussi. Mais il était encore debout. Et à ses pieds, gisait la carcasse inanimée du loup poignardé. Il en avait retiré le couteau, et celui-ci bavait de son hémoglobine chaude encore. La lame avait suspendu son temps avec elle. Jules tremblait, son souffle haletant s'éparpillant dans l'air glacial en petits nuages de vapeur. Un haut-le-coeur le secoua. Il plongea la main dans la plaie béante et couvrit sa bouche de ses doigts sanguinolents, l'odeur métallique du sang l'envahissant tout entier. Son parfum aigre prit tant de place qu'il n'eut bientôt plus que cela, le rouge, le sang, et sous lui le corps inerte qui bientôt deviendrait froid. La chaleur glissa en une nouvelle vague dans ses veines et enflamma la moindre parcelle de son être, brûlant avec elle tous les doutes, tous les scrupules. Sa mission était claire, son esprit passionné et confus mais tout entier dévoué à son but. Les hurlements et les cris de guerre excitèrent ses sens, plongés dans un bain brûlant. Tremblant toujours, il se releva et avança entre ses camarades, aveugle, et prêt à frapper encore. Reprenant le couteau en main, il savait ce qu'il lui restait à faire.



« Je... je...
-Prenez votre temps. Ça va vous revenir.
-Je- Pourquoi. Pourquoi est-ce que...
-Doucement, ne paniquez pas. N'allez-vous pas courir d'ordinaire, le jeudi après-midi.
-… si, bien sûr. C'est ça. Je suis allé à Coven Garden.
-...Bien. Vous avez rencontré des gens ?
-...Ecoutez, docteur, je m'en fiche.
-Et bien, comme vous voudrez. Mais c'est import-
-Non, non, cela n'a aucune importance.
-… Monsieur Lancester ? Vous êtes bien pâle. Arrêtez donc de fixer ce pauvre Ernest.
-…
-Vous voulez un peu d'eau, peut-être ? … Tenez, voilà.
-…
-Dites-moi... Ernest a du sang qui coule le long de ses bois, n'est-ce pas ?
-JE NE L'AI PAS-
-Pardon ? Calmez-vous. Vous n'avez pas quoi ?...
-Elle est...
-… ? J'ai besoin de vous compr-
-De me comprendre. De me... comprendre.
-Calmez-vous, relaxez-vous. Vous tremblez... Tenez, prenez ce mouchoir. Nous allons faire une petite pause.
-Non. J'ai besoin de... Les loups. Ernest, le révolver, le loup mort, le bébé-
-Ernest ? Vous ne m'avez jamais dit qu'Ernest y était pour quelque chose.
-Non ! Je... Je... Enfin, je...
-Vous voyez ? Vous doutez vous-même. Pas de panique. C'est bien, ça veut dire que vous commencer à refuser que votre cerveau vous mente et vous cache la vérité. C'est un progrès notable.
-Espèce de …
-Pourquoi croyez-vous que du sang coule des cornes d'Ernest ? Votre inconscient tente désespérément de vous faire comprendre quelque chose. Ecoutez-le.
-Ma seule... culpabilité... vient du fait de...
-Ne l'avoir pas protégée ?
-JE NE L'AI PAS... Je... Ce n'est pas de ma faute...
-Bien sûr que non, ce n'est pas de votre fau-
-Vous... ne me ferez pas avouer ce que... je n'ai pas fait. Je ne l'ai pas fait, n'est-ce pas ? Ce n'est pas moi qui l'ai tuée. Vous me croyez docteur, hein ? Vous me croyez ?
-Mais bien sûr que je vous crois. Vous-
-Non, vous ne me croyez pas, vous êtes persuadé depuis le début que je suis coupable. DEPUIS LE DEBUT. C'est pour ça que vous enregistrez chacun de nos rendez-vous. Pour fournir des preuves judiciaires. De ma démence. De ma culpabilité. De ma... dangerosité.
-Mon-
-J'AI TUE. OUI, je suis un ASSASSIN. Mais pas elle. Pas... je ne voulais pas... je...
-Enfin, vous délirez. Tenez, reprenez un peu d'eau.
-Je ne voulais pas...
-… On va s'arrêter là pour aujourd'hui.
-Non. On a franchi le point de... non-retour. Je... vous déteste. Je.. me dét...
-Monsieur Lancester. Je vous en prie, rasseyez-vous.
-Je... sais que ce n'est pas un hasard si vous avez accepté de me prendre en rendez-vous en dehors de votre cabinet, chez moi, sous prétexte qu'un lieu qui m'était plus familier serait plus propice à la thérapie. Je ne vous demanderai pas qui vous a mandaté, puisque vous ne me le direz pas. J'aurais été curieux, en revanche, de savoir combien on vous a payé pour ce... petit manège...
-Mais de quoi... ? Monsieur Lancester, encore une fois, rasseyez-vous. Je ne suis là que pour vous aider. Céder à la violence ne vous avancera en rien.
-Vous avez des... écouteurs sur vous. Je ne saurais dire où exactement, mais je sais que chacun de nos mots est récolté, archivé. Une jolie bande-son à donner plus tard à vos commanditaires, et qui sera une preuve de choix pour la tenue d'un procès.
-Mais enfin, monsieur Lancester, qu'est-ce que vous racontez ? Nous sommes ici, chez vous, à Shreveport, en Louisiane.
-On veut me trainer en justice. Je ne sais pas qui. Cette personne a raison après tout : je suis dangereux, en un sens... Mais j'ai un devoir qui m'incombe.
-Vous savez, on dit souvent que la justice est le chemin de la rédemption. Vous le comprenez bien. Vous ne chasserez pas vos fantômes tant que vous n'aurez pas rendu des comptes à vous-même, si comptes il y a. Y en a-t-il, monsieur Lancester ? Dites-moi, vous me faites confiance, n'est-ce pas ?
-La rédemption. Vous me faites rire. Vous êtes un cabot ou vous faites partie d'une meute ?
-Pardon ?
-Combien en avez-vous tué ? Des humains, des vrais. Vous êtes un lycan, et ça ne servira à rien de le nier.
-« Des humains, des vrais » ? Faites attention, ce type de propos pourrait être mal interprété... Et puis, autant que je sache, être un lycan n'est pas un crime aux yeux de la loi. En revanche, par exemple, tuer quelqu-
-MAIS JE NE L'AI PAS....
-… Vous ne l'avez pas quoi ? Oh, non, vous êtes encore au stade du déni, c'est vraiment malheureux...
-Je... Vous... ne savez pas de quoi... vous parlez...
-Attendez, calmez-vous, reprenez votre souffle, là, asseyez-vous.
-… JE... suis parfaitement calme. Je...
-Prenez donc de l'eau.
-MAIS FOUTEZ-MOI LA PAIX AVEC VOTRE EAU ! Qu'est-ce que vous avez foutu dedans ? Hein ?
-Oh non, vous n'en êtes tout de même pas arrivé à croire ça... Vous êtes terriblement fatigué. Je vais vous laisser pour aujourd'hui. Je reviendrais vous voir demain, d'accord ?
-Non. Vous ne reviendrez pas demain.
-Ah ? Soit. Dans ce cas, je passerai Lundi.
-Non. Vous ne reviendrez jamais. Car voilà la situation : si vous partez, vous donnez l'enregistrement. Une preuve suffisante pour un procureur qui interprétera ça comme cela l'arrange. Je serai commis en justice.
-Vous êtes égaré, vous ne savez plus de quoi vous parlez. Revenez à la réalité. On va arrêtez la séance pour aujourd'hui, vous le voulez bien ? Vous êtes si pâle, j'ai peur que vous me fassiez un malaise...
-Donc. Je suis arrivée à la conclusion suivante, et binaire : c'est vous, ou moi. Et je ne sais pas vous, mais moi j'ai déjà fait mon choix. »

Et il sortit un flingue, et avant même que le psychiatre ne réagisse, le métal froid embrassait son front en une effusion pourpre. BAM.

CHRONOLOGIE.

➽  5 juillet 1979 : Naissance à Minneapolis (Minnesota). Sa soeur cadette, Jenna, naitra deux ans plus tard.

➽ Septembre 1995 : Admis à l'université de Pennsylvanie (Pennsylvanie), il effectue sa rentrée en première année... Le traditionnel bizutage tourne au drame. Lâché seul la nuit dans une forêt que les rumeurs disent hantées, il est capturé par une sorcière, une vraie. Elle testera sur lui un de ses nouveaux rituels : la malédiction du cerf-garou le suivra désormais à vie. Par chance, il réussit à s'enfuir, mais l'impact psychologique est réel, il tombe dans l'incompréhension la plus totale. Malgré ses efforts, il ne retrouvera jamais cette femme.

➽ 1996 - 2001 : Gardant précieusement son lourd secret, il attend la rentrée suivante pour se remettre et reprendre des études de sciences, cette fois-ci à la Columbia University (New York). Il y rencontre Lucinda, qui sera sa future femme. Elle aussi s'avère être un garou. Leur affinité est immédiate. Il obtient son diplôme la même année qu'elle, avec de brillants résultats.

➽ Août 2001 : Tous deux obtiennent un poste d'ingénieur dans une des filiales du laboratoire Reckitt Benckiser, à Bâton-Rouge. Leurs amis leur reprochent de gâcher la valeur de leurs diplômes en ne cherchant pas des postes prestigieux, mais Lucinda ne veut pas quitter la Louisiane, où se trouve Shreveport, sa ville natale.

➽ Janvier 2002 : Le couple achète, avec le conséquent héritage que lèguent les parents de Lucinda, une vieille maison aux abords de Shreveport. Il y passe ses week-ends et vacances, la semaine étant réservée au travail à Bâton-Rouge.

➽ Juillet 2005 :Le couple, qui file le parfait amour, se marie.

➽ Septembre 2009 : Après de nombreuses tentatives infructueuses, Lucinda tombe finalement enceinte. Joie du couple.

➽ 25 novembre 2009 : Le couple est attaqué par un groupe de lycans un soir de pleine Lune. Sous sa forme de cerf, Jules est pris comme proie et tente de se défendre alors qu'il est encerclé. Dans la panique générale, Lucinda, sous forme de corbeau, est littéralement empalée sur les bois du cerf. Elle n'y survivra pas. Réussissant à abattre un des loups, Jules provoque la fuite des autres, avant d'essayer tant bien que mal d'appeler des secours. En état de choc et gravement blessé, il est transféré à l'hôpital de Bâton Rouge. La police, malgré les étranges blessures de Lucinda, trouve l'attaque de loups plausibles, et n'ira pas chercher plus loin.

➽Janvier 2010 : Sortie de l'hôpital. La convalescence est difficile mais progressive. En revanche, très fragile psychologiquement, Jules est suivi par un psychiatre. Il ne reprend pas le travail, et s'enferme dans sa maison de Shreveport, dans un état catatonique.

➽ Février 2011 : Il tente doucement de réintégrer la vie active, mais sans grand succès. Ses capacités mentales semblent avoir été durement affectées. C'est alors que son ancien patron lui fait entrevoir une opportunité exceptionnelle : un poste d'ingénieur-chimiste, au laboratoire Reckitt Benckiser de New York. Après un long dilemme, Jules fini par accepter.

➽ Juin 2011 : On le lance sur un projet confidentiel : l'élaboration d'un vaccin destiné aux garous et métamorphes. Jules y voit un signe du destin.

➽ Octobre 2012 : Il fait partie des cobayes volontaires pour réaliser le test du vaccin, récemment élaborée, en grandeur nature. Les premières injections sont atrocement douloureuses, mais semblent marcher.

➽ Janvier 2013 : Aggravation des symptômes post-traumatiques. Jules soupçonne le vaccin d'y être pour quelque chose, d'autant qu'il commence à expérimenter ses première hallucinations, qui ont pour objet l'animal en lui que le vaccin a chassé.

➽ Février 2013 : Sentant les effets empirer, Jules pose sa démission. Il se sent physiquement aussi bien qu'intellectuellement diminué, et il lui est de plus en plus difficile de réfléchir clairement.

➽ Mars 2013 : N'y tenant plus, Jules retourne à Shreveport, dans la maison du couple, dont il était resté propriétaire. Il est à la recherche de repères qui le rattachent à son passé. Les rumeurs d'un groupe d'activistes luttant contre les CESS achèvent de déterminer son choix. Se sentant lui-même devenir de moins en moins lucide, il commence à se persuader que les CESS sont dangereux et doivent être éliminés. Le meurtre des parents d'une ancienne amie, Melinda Warren, la malédiction du cerf lancée par une sorcière, mais surtout l'attaque par les lycans sont autant d'arguments pour appuyer cette conviction.

➽ Mai 2013 : Jules est introduit au groupe des Humains d'Abord par Esther Novak. Il doit faire ses preuves pour gagner la confiance du groupe. Dans les mois qui suivent, il s'intègre relativement bien, essayant de s'endurcir pour s'imposer face aux têtes brûlées du groupe. Il s'impose un entrainement sportif quasi-militaire, progressant notamment dans le tir. Ce régime draconien l'empêche de trop penser : il se renferme sur lui-même avec une certaine psychorigidité.

➽ Janvier 2014 : Alors que Jules a participé à certaines des actions des HA, prenant des risques au nom du groupe, un événement vient détruire la réputation qu'il s'est construite. Un membre du groupe bien trop indiscret découvre qu'il est un ancien garou vacciné. Le scandale éclate au sein du groupe ; Jules est très rapidement pris pour cible et passé à tabac par toute la bande de joyeux extrémistes. Seule l'intervention de John Carlyle (aussi spectaculaire que surprenante, d'ailleurs) évitera notre homme d'être purement et simplement tué par ses camarades.

➽ 4 février 2014 : Tour de force pour les Humains d'Abord, qui éliminent Jeremiah, le chef de la meute de Shreveport. Jules, qui fait partie de la mission, s'occupera notamment d'un de ses gardes du corps. Il recouvre plus ou moins l'estime du groupe.

➽ Début mars 2014 : Le corps du Dr. Dawnson, porté disparu depuis quelques semaines, est retrouvé dans les marécages à l'est de Shreveport. Comme patient du psychiatre, Jules fait partie des principaux suspects, mais, faute de preuves, il est rapidement relâché.

➽ Mars 2014 : la fusillade des HA qui tourne au drame, tuant notamment un enfant, remet Jules en question. Il n'est plus si certain du bien-fondé de ses actions. Des divergences d'opinions fragilisent le groupe suite à cette bavure. La conception de Jules s'éloigne de celle qui est la plus partagée, l'isolant quelque peu du groupe. Il retombe plus ou moins dans l'inactivité.

➽ Juin 2014 :
début de l'action in RP.




Dernière édition par Jules E. Lancester le 3/12/2013, 17:15, édité 22 fois
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime14/6/2013, 18:24

+1, plus par prudence que par nécessité. coucou
Rebonjour les illuminés ! Ici l'ancien Liam Balthier, j'ai changé de perso car je sentais avoir besoin de mûrir un peu Liam, j'avais un peu de mal avec l'histoire, pas assez de recul, etc. Donc je le garde en réserve au placard (le pauvre).

Donc à la place vous écopez d'un adorable HA. coucou
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime14/6/2013, 19:13

Julesssssssssssssssssssssssssssssssssssss mon pire ennemi ! *.*
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime14/6/2013, 19:27

Re bienvenue parmi nous smile
J'espère que tu t'en sortiras mieux du coup avec ce nouveau personnage. En tout cas j'ai z'yeuté quelques bouts de ta fiche et je trouve cette idée de personnage trop cool ^^ Y a intérêt à ce qu'on ait un lien avec au moins un de mes personnages ! Razz
Enfin bref, si t'as la moindre question tu sais quoi faire Wink
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime14/6/2013, 19:29

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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime14/6/2013, 19:31

HUGH. (Non, là, c'est mon bonjour façon Indien d'amérique.)
C'est quoi ce personnage que tu vas nous pondre Liamounet ? =o
un HA  ? ERGH. BOUUUH. OUSTE. (non sérieusement, j'ai hâte de lire ce que tu vas faire, franchement ! Hâte toiiiii !) Bon courage pour ta fiche hein  ! classic
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime14/6/2013, 19:43

*met des plumes dans le derrière de Bambi pour que ça fasse joli*

Bienvenue sur le forum avec ce nouveau personnage :dédé: classic
Bonne continuation pour ta fiche ! superman :29:
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime14/6/2013, 19:45



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Manger. duncanounet

( Comment t'le dire ? … j'te keaffe toi et ton bonhomme. smile)
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime14/6/2013, 20:18

Merci bien, Bambi vous salutant, tous. bizaro

Quant à Momo-Dodo...

Jules E. Lancester a écrit:
Il est végétarien depuis toujours. C'est simple : il est absolument incapable d'en manger, et plus encore depuis la mort de sa femme.

C'était pour la private joke. smile
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime14/6/2013, 20:21

Donc ça veut dire que t'es une viande bio quoi.
… Me Gusta. coucou
Prépares-toi à courir Bambi.
Papy-Loup a les crocs.
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime14/6/2013, 21:49

C'est terrible, il a l'air tout mignon, ce petit gars (pour un extrémiste, s'entend) ! :63:On aura un lien, pour sûr !

Bon courage pour la suite de la fiche heart
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime14/6/2013, 23:50

~ What? I mean OUATTE?!!

Tu OSES mettre le mot "bambi" dans ton intitulé et même pas que ton vava c'est Michael Jackson d'abord?!!!! nn

M'enfin, outre cette erreur (potentiellement pardonnable), voilà un concept très intéressant et un animal des plus attractifs ^^

J'aime beaucoup le gif avec le cerf love01

Re ;-D
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime15/6/2013, 10:03

MDR Lau.

Re-bienvenue.
J'aime tout, le petit début que j'ai lu, le choix d'avatar, une gueule d'ange pour un ha me gusta, bref... que du bon à l'horizon.
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime15/6/2013, 21:23


Hé, l'ancêtre, depuis quand tu fais attention à ta ligne ? :56:

Michael, le lien, ce sera avec plaisir. Mais faut pas se fier à l'emballage, fait gaffe. smile

Laughlin, je sais pas quoi te dire. J'imagine que l'erreur que j'ai faite ne sera jamais réparée. Mais pour ma défense, je tiens à dire que je ne me suis jamais auto-proclamé Bambi. J'ai été élevé à ce statut par une bande d'illuminés qui se balade sur le forum. duncanounet
Du reste, je suis un imposteur. En vérité, je suis Fake Bambi.

Mais chut. '-'

Eden : contente que ça te plaise ! Je vais essayer de continuer dans cette veine ! :05:
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime15/6/2013, 21:49

Bah moi, je te dis pas bienvenue mais je le fait comme même parce que tu est beau gosse. nimuqueuse
Traumatisant !
Bouge tes fesses ! Je veux un lien, même si c'est un gros méchant ! yeah



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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime15/6/2013, 22:15

Jules E. Lancester a écrit:
je tiens à dire que je ne me suis jamais auto-proclamé Bambi. J'ai été élevé à ce statut par une bande d'illuminés qui se balade sur le forum. duncanounet
Sérieux ? Des illuminés sur ce forum ?... Où ça ? wtf







smile
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime15/6/2013, 22:47

Jules E. Lancester a écrit:

Du reste, je suis un imposteur. En vérité, je suis Fake Bambi.

~ Dites dites :dédé: On peut lui mettre ça comme alias? coucou

Fake B. j'aime bien :05:

Dis, t'as pleuré quand sa môman est morte? :41:

(Inutile de pousser, je suis déjà dehors -->)
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime17/6/2013, 17:51

love02 Comment ai-je pu zappé de souhaiter la bienvenue à ce charmant et magnifique monsieur ?

*Shame on me *

Bienvenuuue et bonne chance pour le reste superman
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime22/6/2013, 09:43

Merci pour votre accueil chaleureux en tous cas o/

Laughlin S. Valentine a écrit:

Dis, t'as pleuré quand sa môman est morte?  :41:

Non. Je suis un être cruel et insensible. duncanounet

*tourne le dos rapidement pour cacher son visage et ne pas perdre sa crédibilité*

J'avance l'histoire, mais rien n'est postable, comme je commence par la fin. ('fuck the police')
En revanche je pars ce soir jusqu'au week-end prochain, et je serai indisponible durant toute cette période. Du coup, serait-il possible d'avoir un délai siouplé ? bizaro
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You saw my pain, washed out in the rain Broken glass, saw the blood run from my veins But you saw no fault no cracks in my heart And you knelt beside my hope torn apart But the ghosts that we knew will flicker from view And we'll live a long life So give me hope in the darkness that I will see the light Cause oh they gave me such a fright But I will hold as long as you like Just promise me we'll be alright
 
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime22/6/2013, 09:54

La fan d'Hannibal qui réside en moi kiffe à mort ta sign *_*


Pour le délai c'est sans soucis. Comme tu pars une bonne semaine, je t'en donne deux. Si jamais c'est trop court tu n'auras qu'à faire signe Razz
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime22/6/2013, 10:39

Jules c'est l'histoireeeeeeeeeeeeeeeee de la vie *.*

Ptite dédicace XD Reviens nous vite finir ta fiche bigre !
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime22/6/2013, 11:35

Fan de Skyfall je surkiffe également ta sign. *en profite pour lui pincer les fesses avant de disparaître*
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime8/7/2013, 12:23




Je te rallonge le délai jusqu'au 16 Wink 
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime8/7/2013, 12:29

Merci beaucoup ! J'ai été prise au dépourvu par une recherche d'appart imprévue, mais je m'y remets autant que possible, ça ne devrait plus être très long (j'espère).


Et merci pour la signature, contente qu'elle vous plaise. :05: 

Eden, voyons, pas en public ...
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MessageSujet: Re: Jules ▬ DARK BAMBI RISES   Jules ▬ DARK BAMBI RISES Icon_minitime

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