Clayton Klein Jr. - Terminé

Traits de caractères
Relativement calme et discret, Clayton est un homme pieu, quoiqu’à la foi inévitablement ébranlée depuis peu. Malgré son jeune âge, il possède une forme de maturité remarquable, qui lui offre la possibilité de facilement recadrer les plus anciens sous des paroles justes et courtes. Il n’aime pas le mensonge, et encore moins l’hypocrisie. S’il a quelque chose à dire, il le dit, et si quelqu’un a quelque chose à lui dire, il écoutera aussi. Clayton est le Sheriff de la meute de Shreveport depuis 2006. Il a connu trois Ulfrics différents, mais a toujours reconnu son alpha entre eux, sans chercher à en discuter l’autorité. Cohen est d’ailleurs le seul qui arrive à tempérer ses ardeurs quand il s’agit des H.A, que Clayton déteste viscéralement. Il serait depuis longtemps parti en vendetta personnelle sans l’Ulfric pour le lui interdire. Skoll qui prend son rôle à cœur, il surprend souvent, surtout ces derniers temps, à passer de son état silencieux à une furie furieuse de violence. Il n’est pourtant pas du genre bagarreur, qui cherche ou se laisse facilement titiller, mais on remarque vite que son aspect impassible cache une nervosité menaçante. Il est le plus souvent du temps seul ces derniers temps, et ça ne le dérange pas spécialement. Même la proximité de sa femme le gène. Car outre son aisance à l’agressivité presque schizophrène, il rencontre depuis peu de lourds problèmes de couple. Distant et froid, Clayton commence doucement mais sûrement à maltraiter sa louve. La maltraitance qu’il inculque à sa femme ne dépasse pas les gifles, gestes brusques, et insultes, même si il réprouve lui-même ces gestes à postériori. Il évite au mieux les enfants, leur image provoque chez lui des souvenirs douloureux. Cet état le plonge dans une profonde dépression qu’il délie au confessionnal de la paroisse la plus proche. Ce qu’il oublie souvent d’avouer au Seigneur, c’est son penchant de plus en plus prononcé pour les prostitués et les histoires sans lendemain.
Occupation nocturne
Ca dépend de quelle nuit on parle. Pendant la pleine lune, Clayton se transforme, et il ne se fait pas prier pour ça. En accord avec sa bête, il supporte sans rechigner les douleurs de la métamorphose. Clayton s’occupe des affaires de la meute, en plus des siennes, puisqu’il en est le skoll. Les nuits de bipédie, il se produit à la foire. Rester chez lui, enfin, plutôt chez l’Ulfric puisque c’est leur nouveau chez eux, est pour lui assez difficile, il sort très souvent, même sans vrai but, même sans beaucoup s’éloigner. Depuis le décès de Shiloh, il dort très peu, uniquement quand son corps est au bord de l’épuisement et lui offre un sommeil sans rêves. La journée, Clayton règle les petits problèmes de la ferme, et répète ses shows, en plus de bricoler ses bécanes. Mécanicien d’exception, il bidouille comme personne les motos et tous autres véhicules passant sous sa poigne. Il tente d’économiser un maximum pour un jour se payer un stand dans la foire où il se produit, et ainsi faire fructifier son patrimoine. Son rêve serait d’acquérir la propriété entière, et d’en devenir le patron tout en vivant de sa passion.
Manies, habitudes & goûts
Clayton aime la vitesse, l’adrénaline et les sensations fortes. C’est pour ça qu’il aime son job, plus que pour le show. Tout ce qui roule et qui peut permettre de se briser un membre lui plait, d’ailleurs, pas que les engins à moteur. C’est un amateur de musique, n’importe quel genre, tout ce qui lui passe sous la main. Enfin, en petites manies, il ne peut pas s’empêcher d’enlever les étiquettes des bouteilles, de martyriser les petits bouts de papier, ou d’autre matière, qui lui passeraient sous la main, et de dépiauter les gobelets en plastique. Ses jambes sont toujours en mouvement, même assis, il ne peut s’empêcher de les remuer. Ce sont des marques de sa nervosité qui ne s’affiche pas sur son visage, mais s’exprime dans ses gestes. Enfin, il ne quitte jamais une fine médaille en or flanquée d’une croix religieuse. Il lui arrive souvent de la triturer pensivement, ou de la mordre nerveusement.
Transformation
Le Skoll est un Hispo, c’est-à-dire que sa version animale prend la forme d’un loup immense, environ 1m50 au garrot, ce qui est relativement petit, pour un Hispo. Son pelage est très clair, blanc tirant vers le blond ou beige selon les saisons. Autant dire que son gabarit et sa couleur n’aident pas à la discrétion dans le bayou, mais qu’importe. Il n’a pas généralement à faire beaucoup de démonstrations pour être écouté, son attitude impose le respect, mais il ne se prive pas pour faire preuve de violence, et il se montre dans ces cas-là fort, rapide, et particulièrement tenace. La prise de masse que la métamorphose implique n’est pas sans compliquer la tâche, puisqu’il s’agit là de la forme la plus éloignée du physique et du gabarit d’un homme. Ses os s’allongent, ses muscles grandissent et s’élargissent, en plus de se repositionner. Son crâne lui-même n’est pas en reste, se remodèle, se brise, se ressoude, se tord. La fourrure blonde apparaît en un léger bruissement, couvert par le craquement des os, pour recouvrir un corps d’homme normalement plutôt glabre. C’est une épreuve désagréable, mais pour un lycan habitué, ça n’est qu’un bref moment douloureux à passer pour accéder à la délivrance. Ca en deviendrait presque un plaisir. On dit les chiens domestiques masos, prêts à souffrir pour peu qu’on s’occupe d’eux. Pour les lycans le masochisme est dicté par ce besoin impérieux de courir sur quatre pattes griffues, de posséder une gueule si prompte à se remplir de chair et de sang. Devenu loup, ses sens sont plus aiguisés, et les priorités se métamorphosent aussi, le besoin euphorique de chasse est exacerbé. La famille de Clayton, qui était sa meute aussi petite soit elle jusqu’à ses 22 ans, avait toujours considéré la transformation comme un Sabbat. Nomades, ils n’avaient eu jamais vraiment à s’en faire question discrétion, même si ses parents et son frère étaient aussi des Hispos (au pelage plus foncé, certes). Il leur suffisait d’être habile, de ne pas se trouver face à un appareil photo ou une caméra, de faire leurs petites affaires aussi basses soient elles dans les élevages du voisinage, et de se trouver loin dès le lendemain. Ca n’est qu’une fois devenu sédentaire que Clayton a dû apprendre à protéger le secret et les siens.
Convictions
Clayton dirait volontiers que ça n’a pas eu d’importance, mais cela a quand même changé sa vie. Il côtoie des humains, même si c’est de loin, dans les gradins à la foire, et il fait désormais plus attention à ne pas se blesser. Qu’on sache qu’il n’est pas humain, vu ses capacités de guérison, ne l’inquiète pas, mais il ne veut absolument pas attirer l’attention sur sa famille, et sa meute. Et puis tout récemment, il s’est mis à regretter amèrement cette révélation. C’est à cause de ça que son fils est mort. Pour vivre heureux, vivons caché. Sans révélation, pas de HA, pas d’extrémistes, pas de balle en argent, et il n’y aurait pas ce deuil insupportable.
Signes particuliers
Son premier tatouage, Clayton l’a eu alors qu’il n’était qu’adolescent. Et depuis, ça n’a cessé de se propager, sur ses bras, cou, ses hanches, ses jambes. Même sur son crâne. Il a également la peau ou le cartilage percé à plusieurs endroits. Ses parents étaient eux-mêmes tatoués, ils n’y ont jamais rien retrouvé à redire, et lui aime ses dessins. Surtout le pistolet à sa hanche qui faisait tellement rire Shiloh « t’es l’sheriff papa ! ». Quant au reste de son style, il varie assez souvent, au gré de ses humeurs, du hasard. Son style choque sans doute, mais il se fout bien du regard des autres, seul celui de sa femme compte. Comptait ?