Sujet: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 17:09
THEA "ROZEN-FAUST" DEREVAN
Feat Mila Kunis
PRELUDE
DATE & LIEU DE NAISSANCE 22 décembre 1990, New York. ; NATIONALITE Bien qu'elle soit d'origine Allemande de par son côté maternel, elle a toujours vécu sur le territoire Américain, donc nationalité américaine. ; CAMP Bien. ; CAPACITES Don de guérison. ; CLASSIFICATION Inoffensive. ; ETAT CIVIL Célibataire, et ça risque de durer encore un petit moment. LIEU D'HABITATION Jusqu'à peu encore, elle habitait chez ses grands-parents, dans un manoir du côté de Coven Garden. Néanmoins, elle a fuit cette ambiance, dès que sa situation devint stable et habite maintenant un appartement dans le nouveau quartier Western Hills. METIER Journaliste à la plume acérée au Dailey Comet. CLASSE SOCIALE Moyenne. ETIQUETTE Théa s'est très rapidement faite une réputation dans l'univers du journalisme, connue pour ne rien laisser derrière elle, pour ne dissimuler aucune information aux yeux des lecteurs, et pour pointer du doigt de véritables coupables. C'est une fouineuse, qui ne se laisse ni acheter, ni amadouer. Ce qui ne plaît pas vraiment à tout le monde. Néanmoins, ses articles sont connus sous le pseudo de Rozen Faust, patronyme de sa mère biologique, pour éviter de possibles retombées, même si ce stratagème ne marchera pas éternellement, elle en a bien conscience.
INTRODUCTION AU GENRE
Traits de caractères D'apparence, Théa a tendance à être plutôt brusque, trop franche, comme si elle n'avait pas de filtre à paroles. Vérités, pensées sur le vif, voire grossièretés, rien n'est épargné. C'est une pile électrique, survoltée. Les deux seules et uniques choses qu'elle parvint à garder sous contrôle et qu'elle ne dévoile jamais sont son passé et ses ressentis, ce qui a peut-être joué dans sa réputation de femme dure et insensible. Parce que c'est ce qu'elle est devenue. Bourreau du travail, incapable de se détendre, qui peut être très souriante, puis aussi froide qu'un glacier l'instant d'après, au moindre faux pas de la part de son interlocuteur. Une réplique séductrice, un mensonge qu'elle va détecter, une flatterie inutile ou une personne qui va insister un peu trop longuement. Elle ne se vexe pas, presque jamais, mais elle va vite devenir agacée. Elle aime les gens qui vont droit au but et qui ne perde pas leur salive en route. Certes, de ce point de vue, elle apparaît franchement désagréable. Pourtant, c'est juste qu'elle n'a pas apprit à communiquer comme tout le monde. Enfant, on la poussait à cacher qui elle était et l'adolescence n'a pas été un joli jardin de roses tous les jours non plus. Le fait qu'on ait tenté de la faire taire, alors qu'elle avait bien des choses à crier, a sans doute joué dans cette attitude sérieuse et froide.
Néanmoins, au-delà de cette carapace, Théa n'en demeure pas moins une personne passionnée par son métier, et plus particulièrement par l'écriture, qui lui a permit de garder la tête hors de l'eau dans les moments les plus difficiles. Et elle ne connaît pas bien les codes de la société, ce qui la rend souvent un peu maladroite, malgré elle. Puis, en creusant un peu plus encore, on peut découvrir une jeune femme très agréable, amusante, bien que pleine de sarcasmes, qui sera toujours la première à prendre le parti des plus faibles, ayant en horreur l'injustice. Et bien qu'elle ait tendance à se montrer patiente avec ceux qu'elle aide, elle est de ce genre de femmes trop exigeantes envers elles-mêmes. À jamais insatisfaite de son travail et de la personne qu'elle est. Intransigeante.
Elle ne supporte pas non plus la bêtise crasse et son passé tortueux peut parfois l'emmener à devenir violente envers les hommes du genre de Jeff. Elle ne se contrôlera pas face à eux, impulsive. Car son histoire continue de la hanter, peu importe le nombre d'années qui se sont écoulées depuis.
Occupation nocturne Peut-être que les souvenirs de son passé sont encore trop vifs, elle n'en sait rien, mais le fait est là, Théa est une insomniaque. Elle aura beau poser sa tête sur une montagne d'oreillers très confortables, il lui sera impossible de trouver le sommeil. Ou alors, si elle le trouve, ses cauchemars la rattraperont au milieu de la nuit, ce qui revient au même, finalement : pas de nuit complète de sommeil, depuis bien trop longtemps. Pour le coup, c'est souvent dans ces heures-là qu'elle écrit. Parfois, elle peaufine ses articles pour le Daily Comet, d'autres fois, c'est juste des écrits personnels. Des mots crus tapés sur le clavier, à la lueur blafarde de l'écran.
Sinon, pour ce qui est de ses débuts de soirée... en général, elle ne sort pas beaucoup. Ce n'est pas comme s'il y avait une foule d'amis qui l'attendait en bas de chez elle pour sortir, très peu supportent la personne avare de contacts qu'elle est. Néanmoins, elle s'obligent à aller courir après son travail, au moins deux fois par semaines, et elle prend des cours d'Aïkido, le mardi soir. Sans compter les fois où elle doit aller en quête d'informations sur telle personne ou tel bar. Il est vrai que, ces dernières semaines, ça lui est arrivé plus souvent, entrer dans le cœur de ses sujets pour en retirer le maximum. Ce qui n'est pas toujours non plus pour plaire, quand on sait qu'elle ne se fait n'y acheter, et qu'elle ne compte pas dissimuler la moindre information pour les beaux yeux d'un patron embêté.
Ses journées se passent de manière un peu plus classique. Au bureau ou sur le terrain, encore une fois. Et les week-ends, elle les passe avec ses grands-parents tout juste retrouvés, ou à New York, où elle rend visite à Mary, internée depuis peu dans une clinique. Rien de bien réjouissant, je vous l'accorde.
Manies, habitudes & goûts Théa peut sembler très prise dans ses habitudes, aux premiers abords. Boulot, métro, dodo. Pourtant, si elle va suivre cette règle de longs jours durant, elle peut tout aussi bien s'arrêter brusquement, d'un coup. Détestant la routine de ce genre, elle va alors devenir imprévisible. Elle va changer ses horaires, sortir dans un endroit où elle n'aurait jamais été, suivre tout simplement le fil de ses envies, peu importe où il l’emmènera. Cette impulsivité peut parfois la conduire dans des situations un peu étranges, mais c'est ce dont elle a besoin. Du changement. Toujours un peu. Elle va même jusqu'à modifier la composition de sa chambre, au moins une fois tous les deux mois, comme si elle refusait de s'habituer au lieu qui est maintenant devenu sa demeure. Oui, d'une certaine manière, elle n'arrive pas à s'attacher, elle se le refuse. Les liens matériels ou humains peuvent être dangereux, ils peuvent être une faiblesse, dont elle n'a pas à s'encombrer.
Par ailleurs, elle abhorre plus que tout les contacts physiques. Ne jamais poser la main sur elle par surprise, ou si vous êtes un total inconnu, elle risque d'avoir des réflexes plutôt brusques. Les seules personnes ayant eu un geste gentil pour elle de toute sa vie furent ses grands-parents et ils sont les seuls à pouvoir l'approcher de cette manière. Pour les autres, cela réveille en elle une peur incontrôlable qui peut la rendre vraiment mauvaise, bien malgré elle. Le souvenir de son passage chez les Matthews, qu'elle entretient en rendant visite à Mary deux fois par mois, ne s'est toujours pas effacé.
On pourrait même se demander pourquoi elle lui rend encore visite. Parce qu'elle s'était attachée à cette gamine déjà brisée. Et probablement par culpabilité. Elle, elle a réussit à s'en sortir. Mary s'est retrouvée en clinique, dans une salle stérile qui rendrait fou n'importe qui, bourrée de cachets anti-dépresseurs après une tentative de suicide. Elle a échoué, elle aurait dû la protéger. En vain.
Une chose en amenant une autre, Théa s'est également engagée en tant que volontaire pour répondre et être présente au siège de SOS suicide. Plusieurs soirs durant, elle essaye d'apaiser avec des mots la douleur de personnes au bord de la rupture. Se refusant de dévoiler au grand jour son don de guérison, il n'y a alors que par ce moyen qu'elle peut tenter d'apaiser et soigner les personnes qui appellent pour être aidées.
Capacité Sa mystérieuse capacité est apparue à l'âge de quinze ans, alors qu'elle venait de se faire battre avec Mary. Ce fut comme un déclic. Un véritable enfer venait de lui tomber sur le coin de la tête, mais la petite blonde vivait cela depuis toujours, de son côté. Et quand elle est venue la serrer dans ses bras, elle s'est mise à espérer pouvoir faire disparaître sa douleur, elle aurait aimé faire plus que lui donner une simple étreinte. Cette envie éclata en elle avec une violence qui la surpris. Et alors que ses paumes effleurèrent les bleus laissés, elle sentit qu'il y avait quelque chose d'autre. Elle vit les blessures s'effacer doucement, au fur et à mesure qu'elle les touchait. C'était comme regarder un film en marche arrière. Et elle crut bien que sa tête allait imploser, la première fois. Pourtant, ça ne l'empêcha de recommencer. Tous les jours d'après, où il lui fut nécessaire. Mary elle-même était un peu effrayée par cette capacité, elle se demandait qui elle était vraiment et pourquoi si elle était si forte, elle ne pouvait pas les sortir toutes deux de cet endroit. Elle pouvait lire dans son regard bleuté, derrière l'admiration mêlée d'espoir et de soulagement, de la crainte. Qui était-elle vraiment ? Théa ne lui en voulait pas. C'était une réaction normale. L'homme ne pourra jamais éteindre tout à fait cette petite étincelle de frayeur qui s'allume en lui, lorsqu'il fait face à de la différence, à l'inconnu. Il ne peut pas, ce serait contre-nature. Son instinct lui hurle de ne pas lever entièrement sa garde face à plus dangereux, plus robuste.
Théa n'a donc pas vraiment eu d'autres choix qu'accepter cette capacité. Elle lui est tombée comme un trésor entre les mains. Elle a apprit à maîtriser son don, durant sa détention chez les Matthews, et s'en est servit maintes fois. Ses maux de crâne ont diminué d'intensité, mais ils restaient ensuite un peu plus longtemps. Jeff était étonné de voir à quel point sa fille cicatrisait vite, il aimait voir les marques qu'il laissait sur la peau. Mais quand il essayait de taper plus fort, c'était toujours Théa qui s'interposait. Depuis qu'elle a quitté cette « famille », il est néanmoins vrai qu'elle ne s'est plus vraiment servi de ce don. Elle en a refait usage sur l'une des filles qui était en fac avec elle à New York. Mauvaise chute dans les escaliers. Elle lui a rendu visite à l'hôpital, elle l'appréciait, et a absorbé son mal alors qu'elle était endormie. Et encore parfois, elle guérit des petites blessures pour Mae, mais ça ne va pas au-delà. Elle ne veut pas que tout le monde soit au courant et ne va donc certainement pas le crier sur les toits. Elle sait bien que certaines personnes mal avisées pourraient vouloir l'utiliser pour cela, tandis que d'autres la considéreraient comme le nouveau monstre de foire en vogue. Merci, mais non merci.
Pour ce qui est des autres choses qu'elle voit, elle prend cela comme un cadeau supplémentaire pour contrebalancer l'autre côté cruel de son existence. Enfant, elle pouvait déjà apercevoir ce gamin aux traits flous, mort. Mais à présent, les choses se sont accentuées. Elle arrive à ressentir l'énergie des lieux, peut percevoir des auras et déterminer à qui elle a affaire. C'est quelque chose de très utile, quand elle sort glaner ci et là des informations, même si, encore une fois, elle se garde bien de dévoiler ses capacités.
Convictions Elle ne peut le nier ; dans un premier temps, la révélation lui a fait un choc. Ce n'était pas tant la surprise de découvrir une autre espèce débarquer, non... parce qu'après tout, elle-même n'était pas vraiment comme tout le monde, même si elle restait humaine, mais... L'imaginer et le savoir, concrètement, sont deux choses bien différentes. Et elle s'est mise à paniquer, elle doit l'avouer. Elle avait peur qu'ils ne soient pire que les hommes encore, qu'ils finissent par répandre le chaos, que les humains ne deviennent que de simples pantins sans qu'ils ne puissent rien y faire. Irraisonné, mais la peur ne se contrôle pas. Toutefois, ce point de vue s'atténua avec les mois, elle finit petit à petit par s'y faire. Après tout, on finit toujours par s'habituer à tout. Que ce soit, l'absence, la mort ou les vampires. Le temps ne fait aucune distinction.
Maintenant, elle s'y est habituée. Bien sûr, cela a créé de nouveaux conflits et il y a toujours cette espèce d'épée de Damoclès qui semble tournoyer au-dessus de leurs têtes, mais... Enfin, elle est aussi rassurée, depuis qu'elle sait que l'aura des vampires est différente de celles des humains. Elle peut les percevoir et si son instinct se manifeste, les éviter. Ce qui est vraiment un soulagement pour elle, qui a toujours tendance à fourrer son nez partout sans se soucier du danger. Disons qu'elle fait un peu plus attention, maintenant. Elle ne pourra pas toujours se montrer inconsciente et s'en tirer. Enfin, ils sont là, elle fait avec, mais elle se méfie. Le risque n'est tout de même jamais très éloigné.
Signes particuliers Par rapport à ce qu'elle a vécut, Théa ne s'en sort pas si mal. Elle n'a gardé que quelques cicatrices. L'une sur son bras, juste au-dessus de son coude, une autre sur ses omoplates, une sur sa cuisse et une dernière dans le dos, dans le creux de ses reins, plus longue que les autres, car donnée par la boucle d'une ceinture en cuir.
VIDEODROME
PERSONNAGE INVENTE, SCENARIO OU PV? Personnage inventé et torturé par mes soins. ; PSEUDONYME Loren. ; DERRIERE L'ECRAN Pas grand-chose à dire, j'ai 18 ans et toutes mes dents, puis je vis en France et je suis fan de bit-lit, films d'horreur, tout ça tout ça, quoi. (puis, j'adore vos smileys ) CODE DU REGLEMENT Et bien il ne manque plus que le thème musical de Dracula prince des ténèbres et je crois qu'on pourra commencer. ; COMMENT NOUS AVEZ VOUS DECOUVERT? Sur Bazzart, il me semble. ; AVIS GENERAL SUR LE FORUM Je dois dire, que ce soit le contexte ou le design, j'adore... je n'aurais pas dû craquer, mais voilà, je suis faible, adoptez-moi. :63: ; AVATAR UTILISE MILA KUNIS. :67:
Dernière édition par Théa "R-F." Derevan le 11/11/2013, 22:09, édité 5 fois
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 17:10
Chronologie
NEW YORK, 1994.
C'était un autre de ces jours tristes, d'une cruauté que seuls les orphelins peuvent comprendre. Il y avait tous ces visages compatissants, qui se mêlaient en un flou de bonheur dont elle était exclue, assise à l'écart sur un petit banc râpeux. Il y avait tous ces couples aux mains entrelacées, aux traits marqués par l'espoir, alors que la désespérance d'être un jour dotée de parents étreignait un peu plus son cœur comme une main glacée, à chaque seconde passée. Et il y avait tous ces regards qui s'arrêtaient sur elle, les murmures des bonnes sœurs confiant aux inconnus qu'il était déconseillé de s'approcher d'elle, qu'elle n'était pas comme tous les autres enfants. À cette époque, elle n'aurait su dire ce qui la blessait le plus. Être orpheline ou être différente. Savoir que jamais elle ne serait aimé par la personne qui lui avait donné la vie ou prendre conscience que jamais elle ne serait apprécié véritablement pour la personne qu'elle était.
Sa mère, Rozen, morte en couche. Sa douce mère qu'elle ne connaîtrait jamais, à qui elle ne confierait aucun de ses problèmes, une tendre bouche qui ne lui révélerait jamais les trois mots qu'on attend d'une génitrice. Et son père, sombre enflure, pétri de chagrin infâme. Il aurait aimé pouvoir lui donner son affection, la cajoler et la combler, mais il ne pouvait poser un regard sur elle sans que la haine ne le submerge. Elle était la cause de la perte de son plus grand amour et ses yeux, si sombres, si chauds, étaient ceux de Rozen, comme si elle les lui avait volé à sa mort. Il n'avait laissé qu'un mot. Pas même une lettre entière, comme si le simple fait d'écrire à sa fille l'horrifiait au plus haut point. Juste « Théa » sur un morceau de papier gondolé par ses larmes d'ivrogne, coincé dans les plis de la mince couverture dont il l'avait recouverte dans son extrême bonté. Son nom de famille, elle le devait à une bonne sœur de l'orphelinat, qui avait été assez magnanime pour lui donner le sien.
Pas même assez digne pour porter son patronyme, sembla considérer son charmant paternel.
Les années passèrent, dans une langueur comme délibérée. L’État finit par prendre le contrôle de l'orphelinat dans lequel elle était enfermée depuis bien trop longtemps et dans lequel elle avait vu un par un les autres enfants disparaître, au profit d'une nouvelle vie dans ce qu'ils désiraient tous ardemment ; une famille. Les règles furent moins stricts et il y eut plus d'enfants encore. C'est à cet époque qu'elle commença à être leur souffre-douleur. Huit ans, l'âge de l'innocente cruauté. Les gamins sont francs, brusques et s'en prennent au plus faible, au plus réservé. Or, elle ne s'était toujours que très peu mêlée aux autres. Elle sentait des choses, en percevait d'autres, et lorsqu'elle en parlait, elle passait toujours pour cette petite fille avec bien trop d'imagination, perdue dans son monde pour échapper à l'âpre vérité. Pire encore, lorsqu'elle insistait, affirmant qu'elle pouvait voir parfois la silhouette trouble du petit garçon qui était mort, quelques années auparavant en jouant dans l'arrière cours sur les balançoires... ils étaient effrayés ou, pour les plus sceptiques, irrités. Alors, elle avait apprit à se taire, se protégeant dans un silence imperturbable. Jusqu'à ce que les nouveaux arrivants s'en prennent à elle. Ce n'était que des gosses. Qui lui faisaient des croches-pieds, la poussaient contre les murs pour passer devant, lui tiraient les cheveux ou, encore, qui lui disaient qu'il y avait une bonne raison pour ne pas qu'on l'adopte. Rien de vraiment terrible à première vue, et pourtant, une chose affreuse lorsqu'on est enfant. L'isolement, la solitude qui vous retourne le ventre, car vous avez le sentiment que jamais quelqu'un ne vous dira une parole aimable, puis la crainte. Cette amère appréhension teintée d'effroi ; quand est-ce que ça recommencera ? Quand est-ce qu'ils reviendront ? Et pour finir, ce sombre découragement, cette habitude, comme si elle s'y était accommodée, qu'elle avait arrêté de se battre. Elle avait finit par ne plus attendre qu'un beau couple vienne la sortir de là, ou même que quelqu'un intervienne. Elle avait finit par ne plus espérer. La seule chose qui pouvait la faire sourire alors, c'était penser à sa majorité qui lui offrirait toute la liberté escomptée.
NEW YORK, 2005.
Finalement, c'était arrivé. Alors qu'elle avait pensé que jamais personne ne viendrait la tirer de sa bulle de solitude, c'était arrivé. Une famille. À 15 ans, une femme aux traits sévères mais aux yeux souriants et un homme aimable s'étaient plantés devant elle. Une famille d'accueil, lui avait-on dit. Les histoires sur son compte s'étaient estompées avec le temps, les rumeurs avaient fini par être apaisées, elle était redevenue normale. Une jolie adolescente au regard profond. Elle aurait dû être soulagée, et pourtant, dès qu'elle posa les yeux sur le couple, son cœur s'emballa. C'était comme un frisson coulant le long de sa colonne vertébrale, comme de l'électricité grésillant sous sa peau, fourmillant dans ses paumes. Et elle reconnaissait cette réaction. Son instinct lui hurlait qu'il ne fallait pas qu'elle bouge de sa chaise, qu'elle ne devait pas se réjouir trop vite, qu'une ombre se profilait au tableau... Et elle le découvrit bien assez vite.
La maison dans laquelle elle arriva se situait dans un de ces quartiers aisés de la Grosse Pomme. Palissade jaune pâle, portail blanc, pelouse bien entretenue, rideaux en dentelle et niche pour le chien propre comme un sou. L'intérieur n'était que parquet bien poli et fumets exquis provenant de la cuisine. Mais il y avait déjà cette jeune fille, Mary, de 13 ans à peine, avec ses longs cheveux blonds comme les blés et ses grands yeux d'un bleu limpide qui ne reflétait qu'une chose ; cette même appréhension que Théa avait déjà vécu plus jeune. Quand est-ce que ça recommencera ?
La mère était une angoissée chronique, qui veillait à ce que les apparences soient d'une perfection rebutante et qui s'assurait de toujours fermer les yeux face aux problèmes, qui gardait sempiternellement ce sourire écœurant et aussi faux que ses ongles en plastique. Le père, Jeff, était un frustré sous-gradé au travail et victime de quolibets moqueurs de la part de ses collègues, qui évacuait ses tensions en prenant les filles pour punching-ball. C'est alors à cette époque que le vrai caractère de Théa se forgea, tout comme c'est dans cette période que c'est apparut. Elle ne pouvait pas supporter Jeff. Le simple fait de le voir lui donnait la nausée. Si elle n'avait jamais répliqué face aux gosses qui l'avaient de nombreuses fois bousculée, c'était justement parce qu'ils n'étaient que des gamins. Sauf que ce type était un adulte, parfaitement conscient de chacun de ses gestes, un paumé qui avait chuté dans la violence et le mépris pour éviter de constater à quel point son existence était devenue sèche, sans intérêt, pitoyable. Et Théa ne pouvait jamais garder sa langue dans sa poche. Elle lui répondait avec mordant, le frappait, le griffait, se débattait comme une aliénée. Elle lui crachait des mots au visage qu'il ne pouvait pas assumer. Ses vérités n'étaient jamais plaisantes à entendre et elle finissait souvent dans un état bien pire que celui de Mary. Son corps était marbré de marques violacées et réceptacle de courbatures douloureuses. L'ordure évitait de frapper au visage, pour ne pas que quiconque remarque quelque chose au lycée. Et la seule raison pour laquelle elle ne partait pas en claquant la porte derrière elle était Mary.
La première fois qu'un éclat de violence avait explosé dans la maison, Mary était venue réconforter Théa, elle s'était blottie dans ses bras en éclatant en sanglots et en s'excusant, alors qu'elle n'avait aucune raison de le faire. Et quand elle lui avait rendu son étreinte, glissant ses bras tremblants autour des épaules de la petite blonde, les bleus s'étaient soudainement estompés peu à peu sous ses paumes. Elle avait continué, effleurant de ses doigts les coupures laissées sur son dos par la boucle métallique de la ceinture et, elle avait eu l'impression qu'on essayait d'atteindre son crâne avec une perceuse, alors qu'elle semblait aspirer la douleur et les marques de Mary. Et elle avait découvert qu'elle pouvait recommencer. À chaque fois que l'enflure portait ses mains sur elles, elle pouvait l'aider à guérir. C'était la seule raison. Elle ne voulait pas la laisser derrière elle. Parce que cela signifierait qu'elle souffrirait de la vengeance de son père et que Théa ne serait plus là pour la soulager. Après tout, si elle s'était ruée chez les flics, qui aurait vraiment eu le courage dans ce tas d'uniformes de demander un mandat pour faire une enquête sur une famille si respectée et lisse ? Surtout à la demande d'une orpheline, d'une fugitive. Elle aurait toujours pu demander à Mary de témoigner elle aussi, mais elle était trop jeune, trop fragile. Elle ne l'aurait pas supporté, elle n'avait même jamais osé lever la voix contre son père. Théa s'était retrouvée coincée.
Le travail avait été son seul exutoire. Elle s'était jetée à corps perdu dans les études. Elle voulait devenir quelqu'un, trouver une position dans la société pour se tirer des mains viciées des Matthews. Quatre mois, c'est terriblement long quand vous savez que ce n'est qu'une miette de temps, qu'il vous reste encore quatre ans et que vous ne savez pas jusque quand vous tiendrez. Si vous serez assez fort pour toujours rester et ne pas abandonner. Et plus les jours passaient, plus elle se sentait écartelée. Entre le devoir et la tentation. Entre son désir d'aider et sa culpabilité naissante face à cette idée qui grandissait et gonflait en son sein sans jamais la quitter. Une porte. Une foutue porte. C'était ce qui la séparait de cette liberté tant convoitée. Deux pas et elle serait déjà dans le jardin.
Finalement, elle dû encore subir deux mois de ce traitement. Une nuit tout bascula, et elle eut la preuve qui lui était nécessaire. Un soir d'hiver, pas très loin de son anniversaire qu'elle n'avait jamais fêté et ne fêterait probablement jamais, alors que le temps paraissait s'être figé par le froid dehors, Jeff arriva en retard au dîner. Les yeux furieux, les mains nerveuses, à faire craquer son cou et ses phalanges. Son patron venait de le virer, son épouse était horrifiée. Qu'allait donc dire les voisins ? Mon Dieu, chéri, tu y as pensé ? Théa n'avait pas pu s'empêcher de lever les yeux au ciel en serrant les doigts sur ses couverts d'argent pour ne pas lui balancer son assiette au visage.
Puis, les filles étaient montées. Et il s'était mis à boire. Du whisky, à la bouteille. Il en avait collé une à sa femme, puis elle était montée se coucher sans un mot, les lèvres cousues par une apparente fierté qu'elle n'avait jamais possédé aux yeux de ceux qui savaient vraiment. Lui aussi était monté. Les escaliers avaient craqué sous ses pas lourds et la porte avait grincé à son entrée dans la chambre. Théa n'avait pas pu s'empêcher de trembler en l'entendant hésiter dans l'embrasure de la porte. Elle s'était mordue les lèvres jusqu'à ressentir son propre sang sur sa langue pour ne pas se mettre à hurler comme une forcenée. Et puis finalement, il s'était dirigé vers son lit. Brusque, violent, à vomir, traumatisant. Mary avait couvert ses oreilles de ses petites mains et fermé les yeux à s'en fendre les paupières, recroquevillée contre sa penderie. Glaçant, à hurler, douloureux. Il avait refermé la porte en silence, comme si rien ne s'était passé, comme s'il venait de border ses filles tel un père aimant. Abus. Et elle s'était roulée en boule, ses ongles enfoncés dans ses jambes, les joues couvertes de larmes sales. Sourire craquelé.
La pire des luxures dans un putain de grand luxe. Prison dorée aux barreaux rouillés, dont elle venait d'être libérée, sans qu'il ne s'en aperçoive. Le soir même, la gorge nouée avec les tripes au bord des lèvres, elle avait saisit Mary par le bras et elle l'avait traîné dehors. Jusqu'à sortir de cet Enfer, parce qu'elle ne laisserait jamais ça arriver à la petite blonde, jusqu'à ce poste de police tranquille, qui avait alors prit les choses en mains. L'ADN et les marques firent tomber Jeff dans la plus humiliante des disgrâces, entraînant dans son chemin peu reluisant l'autruche et complice qui lui servait de femme. Mary fut confiée à sa grand-mère maternelle.
SHREVEPORT, 2008.
Elle remua ciel et terre, dû retourner dans l'orphelinat de son enfance et fouiner pour grappiller quelques informations sur ses origines. Puis, finalement, elle remonta la trace. Jusqu'à sa mère, décédée. Puis son père. Ou tout du moins, son adresse. Elle refusa d'aller toquer à sa porte, préférant continuer l'arbre généalogique qui la mena jusqu'à ses grands-parents. Du côté de sa mère. Ils n'étaient même pas au courant de son existence, mais ils l'accueillirent chez eux comme si elle avait toujours fait partie de la famille.
Elle peut affirmer que ce sont les meilleures personnes qu'elle a pu rencontrer de toute sa vie.
Elle emménagea avec eux, à Shreveport, loin de l'agitation malsaine de sa ville natale. Ce fut un soulagement, ils lui apportèrent un baume au cœur qu'elle n'aurait jamais espéré ressentir. Une famille.
La révélation sur les CESS l'effraya quelques temps, ce qui retarda son arrivée à Shreveport, connue pour attirer grand nombre d'entre elles. Ce n'était pas tant la découverte d'autres espèces qui la surpris, mais le fait de ne pas savoir... Alors, l'Homme n'était pas la plus féroce des créatures, celle qui clôturait la chaîne alimentaire tout en haut ? Merde, à quoi devait-elle donc s'attendre avec des vampires? Puis, finalement, la pilule passa. Elle resta quelques mois dans une angoisse latente, mais lorsqu'elle s'aperçut que rien de grave n'arrivait, elle se détendit quelque peu. Après tout, elle avait d'autres problèmes à gérer.
SHREVEPORT, 2013.
Théa vient de revenir en ville, il y a peu, tout juste diplômée. Elle a su se trouver une place au Daily Comet, en tant que journaliste assidue. Son professionnalisme et son acharnement ont rapidement forgé sa réputation, même si les lecteurs la connaissent avant tout sous le pseudonyme de Rozen Faust, pour qu'elle puisse conserver la tranquillité offerte par une vie dans l'anonymat. Affaire à suivre.
Test rp
Jamais en retard, toujours ordonnée dans son propre bordel, jetée et perdue corps et âme dans son travail. Une journaliste douée pour dénicher des scoops frais et aborder des sujets délicats, passionnée par la liberté que réussissait toujours à lui procurer l'écriture. Une droguée des infos, incapable de prendre deux minutes pour un plaisir personnel, toujours à fond. Ce qu'elle avait toujours cru être son point fort. Jusqu'à ce que sa grand-mère Mae déboule dans sa vie comme une tornade et remette en question son implication trop poussée. « Je ne dis pas que tu devrais lâcher ton travail, mais peut-être que tu devrais ralentir le rythme. Non, en fait, j'en suis même certaine. À quand ta dernière journée de repos ? ». Encore un sermon, alors qu'elle enfilait hâtivement son manteau sur ses épaules, impatiente de sortir de la maison pour couper court à cette conversation. Pourtant, quand elle remarqua la vieille femme ouvrir la bouche, prête à reprendre le fil de ses interrogations, elle finit par intervenir : « Longtemps, c'est vrai. Mais c'est comme ça que je fonctionne, Mae. Le travail, c'est ce qui m'a toujours fait tenir. ». Franche, directe. La vieille femme soupira. « Je sais que ça n'a pas toujours été facile et... ». « Non, tu ne sais pas, en fait. », la coupa aussitôt Théa d'un ton brusque. Elle se garda de lui dire qu'elle ne saurait jamais, car cela aurait éveillé de nouveaux doutes chez sa grand-mère et moins elle en saurait, mieux ce serait. Elle n'avait pas besoin de savoir pourquoi elle ne supportait que très peu les contacts humains, ni pourquoi être avec eux était si important à ses yeux, ou bien même encore, pourquoi deux fois par mois, elle s'éclipsait rendre visite à une jeune femme internée à New York. C'était son fardeau, elle devait faire avec et elle ne le partagerait jamais. Elle n'avait pas besoin que sa douleur déteigne sur les gens auxquels elle tenait. Et elle n'avait pas envie de lire la pitié sur les visages, elle avait déjà été assez humiliée, pas besoin de revivre ces années. Ce qu'elle ferait indubitablement à chaque fois qu'elle croiserait le regard de Mae, si elle le lui disait. Les brimades, la solitude, le viol. Non, merci, elle passait son tour. Pas cette fois.
Elle inspira profondément et s'avança pour faire une bise sur la joue ridée de la vieille femme. « Ne t'en fais pas, je vais bien. ». Elle se recula, fourra les clés dans sa poche, puis ouvrit la porte, prête à sortir, quand sa grand-mère répondit d'une voix calme : « Ça, c'est ce que tu t'acharnes à te faire croire, Théa. ». Elle ne répondit pas. À quoi bon ? Elle avait raison, elles le savaient parfaitement toutes les deux, mais ce n'est pas ça qui allait faire avancer les choses. Elle referma alors la porte dans son dos, s'y adossa en attendant que Mae tire le verrou, puis s'avança dans les rues bétonnées de la ville, direction le Daily Comet.
L'agitation palpable qui régnait dans les locaux du journal était devenu habituelle. Une fourmilière grouillante. Tout y passait dans un assourdissant capharnaüm de politesses et d'auras troubles : des nouvelles chaudes aux dernières catastrophes. Un brouillard d'informations gagnées et le bruit des doigts tapant les touches de claviers malmenés. Elle adorait ça. Sans perdre une minute, elle s'installa derrière son bureau de travail et alluma la centrale d'ordinateur. Aussitôt, la machine se mit à ronronner comme un doux murmure d'anticipation. Elle sourit et retira son manteau, alors qu'une de ses collègues venait jeter un journal près de ses doigts. Elle releva un regard noir sur la jeune femme, mais celle-ci abordait une moue amusée. « Encore une fois, t'as pas fait dans la dentelle, mademoiselle Rozen Faust, le boss est fou de joie. ». Théa ne jeta qu'un bref coup d’œil au journal et ne releva pas même le surnom qu'on lui attribuait. Elle savait très bien de quoi parlait la rouquine. Son article sur la corruption, qui avait visible secoué les esprits des lecteurs. L'un de ses petits passe-temps préférés étant de donner des coups de pieds dans les sujets délicats pour renverser les inégalités, elle s'en réjouissait grandement. Elle haussa alors les épaules et entra son mot de passe pour parvenir à sa session. « Je me doute, tout le monde sait à quel point il aime recevoir des lettres empoisonnées de la part de politiciens furieux. ». Bon, d'accord, ce n'était arrivé qu'une fois, mais ça avait marqué tout les journalistes alors présents. Le boss n'était pas revenu travailler de la semaine et ses mains en tremblaient encore, quand il y repensait. Alors, il devait largement anticiper les retombées, malgré son contentement de journaliste. Ce qui fit rire sa collègue, une fesse appuyée sur son bureau. « Tu m'étonnes ! Enfin, s'il n'était pas dans nos pattes pendant une semaine encore, ça nous ferait des vacances, tiens. Il nous lâche pas la jambe, ces derniers temps et... ». Le reste de sa phrase se perdit en babillages stériles et Théa se leva sans faire attention à elle. Elle se dirigeait vers la cafetière, quand la jolie rousse revint à la charge, se plaçant aux côtés de la machine à réveil. « En fait, tout ça pour dire que cette fois, c'est toi qui a reçu une lettre. Peut-être un fan courageux, qui sait. ». Sur ces mots pleins de sarcasme, elle lui tendit une enveloppe. Théa s'empara de sa tasse brûlante d'une main et se saisit de la lettre de l'autre, en soufflant sur les brumes chaudes de sa boisson. « Merci. ». Elle se retourna ensuite et vint reprendre sa place initiale. Elle but une gorgée de café. Trop amer. Elle reposa la tasse et retourna alors l'enveloppe. Le nom qui s'afficha à ses yeux la figea.
Elle ne savait pas si c'était l'angoisse qui prédominait sur l'énervement, ou l'inverse, mais les deux émotions étaient bel et bien présentes. Et sa gorge était nouée, à présent. Elle jeta des regards vifs autour d'elle, avant de déchirer l'enveloppe en deux, sans même prendre la peine de lire ce qu'elle contenait. Elle n'avait pas envie de ça. Plus aujourd'hui. Son père aurait beau lui écrire mille fois, il devrait se déplacer en personne, s'il voulait la confronter. Pas autrement.
Dernière édition par Théa "R-F" Derevan le 10/11/2013, 18:28, édité 1 fois
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 17:19
Bienvendue!
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 17:21
SOBRIQUET : Marmotte MISSIVES : 1103 ACTE DE PROPRIETE : avatar par Shadows
< I think that we need mythology. We need a bedrock of story and legend in order to live our lives coherently. > Alan Moore
Benjamin Rahkamo
ADMIN; TROLL Barbie PRINCESSE cheveux magiques !
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 17:29
Je suis malade, me sens pas bien. :06: Tu peux venir me guérir? :14:
SBAF
Bienvenue miss, bon courage pour la fin de ta fiche!
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 17:31
Une torturée ! :21: Moi ! moi je t'adopte! Et très bon choix d'avatar par ailleurs.
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 17:41
Milaaaaaaaa ! Il nous faudra un lien ma jolie
Sinon bienvenue quand même :11:
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 17:49
BENJAMIN. habituellement, je ne sais pas, mais on doit pouvoir trouver un p'tit arrangement pour cette fois.
Sinon, merci beaucoup.
PANDORE. Sérieux ? Oh, c'est bien gentil de ta part ! :63: Merci.
LYRA. Han, avec plaisir, ma belle, et merci à toi.
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 18:07
Oui oui! Je te réclamerai un lien
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 18:33
MILAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! /lui saute dessus pour lui faire pleins de bisous
:60: :60: :60: :60: :60: :60: :60:
Bienvenue Miss Derevan ! Bon courage pour la suite de ta fiche !
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 18:40
PANDORE. j'ai hâte. :69:
VICTORIA. oh, trop plein d'affection d'un coup, J'AIME. (notre belle reine est bien plus chaleureuse que dans OUAT, hihi)
En tout cas, merci beaucoup à toi. :46:
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 18:41
Moi ! Moi aussi je suis malade !
Une journaliste qui use d'un pseudonyme, voilà qui est intéressant. J'aurais bien quelques idées déjà mais pas avec ce perso. Soit, quand l'heure viendra
Bienvenue sinon. (NON, MILLICENT. On l'adopte pas NON PLUS. Stop.)
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 18:51
Une épidémie serait-elle arrivée avec moi ? bon, allez, viens, j'fais encore une exception pour aujourd'hui.
Je serais ravie de voir ce que tu as en tête, même si cette dernière phrase a quelque chose de légèrement inquiétant.
Merci beaucoup à toi. (roh, faut se laisser tenter parfois. :63: )
Sinon, au passage, j'ai beaucoup rigolé en regardant le spoiler dans ta signature.
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 18:55
Théa \"R-F" Derevan a écrit:
Je serais ravie de voir ce que tu as en tête, même si cette dernière phrase a quelque chose de légèrement inquiétant.
Mais non, je vois pas, il y a absolument aucune raison. :11: Sinon, pour le spoiler, il faut retourner les compliments aux dégénérés qui rôdent sur la CB. C'est un territoire hostile.
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 19:04
En te lisant, j'ai presque entendu un rire diabolique en fond sonore, étrange... Ah, je vois, CB= terrain miné... j'irais faire un tour plus tard alors, histoire de les féliciter.
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 19:41
Bienvenue parmi nous jolie demoiselle Bon courage pour la suite de ta fiche et au moindre soucis, n'hésites pas à venir nous embêter (quoique j'ai comme l'impression que ta fiche est finie en fait... lol)
Et n'écoutes pas Jules, il n'y a que des gens saints d'esprit sur la CB voyons... *sort*
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 19:53
Merci beaucoup, beau lycan.
Et oui, en effet, je viens tout juste de finir de me relire ! :26: oh, mais... zut, j'ai perdu une occasion d'harceler quelqu'un. :68:
Même venant d'un modérateur, ça reste impossible à croire, pas crédible tout ça.
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 19:59
C'est quoi ce débarquement de bombes atomiques...Je ne sais plus où donner de la tête
Bienvenue parmi nous sublime jeune fille ! N'hésite pas à me mp si tu as des besoins particuliers...Je veux bien sur parler d'aide pour te retrouver ici hein
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 20:07
Pas désolée de te faire perdre la tête, charmant vampire.
Sinon, merci beaucoup. et la joueuse fan de OUAT que je suis n'hésitera pas, malgré le désaccord total de son personnage.
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 20:08
Je n'ai rien contre l'idée d'être quand même harcelé... *sort* xD En tout cas je transmet ta fiche aux admins ^^
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Sujet: Re: ◊ et on avance, comme de vulgaires automates. 10/11/2013, 20:12
Ouh, je commence à bien aimer cette histoire, dis donc. Attends-toi alors à me voir débouler sur ta fiche, une fois que je serais validée.