SIGNALEMENT : Prince du Chaos ; Fils du Feu ; Lui-qui-attire-les-goules-dans-les-multis ; HABILITIES : Pouvoir de l'attardus debilitus ; OFFICE : Briseur de la vitrine d'Eoghan ; Cow-Boy qui fait du rodéo sur Poney-Sanford ; Némésis de MishMish ; Associé de l'Agent Oups, le chatccident ; SERENADE : /watch?v=D365SZuES18 /watch?v=PDsqAz4Io4o /watch?v=IBDJQF3EXpU
Je bois dans ta déchirure et j'étale tes jambes nues ; je les ouvre comme dans un livre où je lis ce qui me tue. - GB
Rhys V. Archos
ALIAS Rhysette ; l'amateur de pâté en croûte et de sérénades au clair de lune
Sujet: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 01:32
CES ÉCHOS QUI RÉSONNENT DANS TON ÂME
Traits de caractères Je suis ce délire façonné par mes pairs : l'écho fantasmé d'une réalité qui n'existe pas. On m'a dit que le monde était sale, mais je l'ai trouvé beau dans sa décadence et dans ces choses qui nous font mal. Je suis ce monstre qu'ils ont construit, fait de leurs vices et leur violence, tissé de ces désirs qui ne m'appartiennent pas, marqué en creux par ces vérités que l'on me susurre depuis le début de mon existence, ces rouages secrets du monde que l'on m'a dit exister, et que j'ai fini par voir et faire miens, égaré dans ces mensonges au goût de vérité. Je passe mon temps dans le rêve de ce qui m'entoure, vivant dans un consensus différent du vôtre, si différent dans ses promesses et pourtant si semblables dans ses déceptions. Je suis fondé sur les nuances écarlates de la certitude ignorante, posé sur un socle fait de creux et de contrefaçons, comme une anomalie infernale, un bris du réel se mouvant parmi les autres. Je suis névrose et dépendance, un indomptable qui refuse les chaînes, mais qui n'a de cesse que de s'en chercher chaque fois de nouvelles, pour ensuite mieux les briser dans l'effort grisant d'un affranchissement retrouvé. La révolte, l'insoumission, l'insolence, voilà les libertés qui me composent, comme une mélodie erratique mais fascinante, à la recherche de nouvelles tyrannies. L'ivresse du danger vit en moi comme un appel incessant, le besoin compulsif de se faire du mal, comme une preuve que l'on est bien vivant, une nécessité malsaine de combler le vide laissé par l'écoulement d'un monde qui possède une évidence qu'au final même moi je ne peux nier, un monde que je ne comprends pas. Un monde dans lequel on m'a donné le plus terrible des poisons : la liberté du choix. J'évolue comme un mouvement éphémère parmi les autres, allant ici et là sans vraiment savoir pourquoi, à la recherche inconsciente de nouveaux excès du corps et de l'esprit, mais aussi d'une vérité qui se dérobe à ces yeux qui parcourt pourtant l'espace qui les entoure avec une frénésie boulimique. Je suis étrange, disent-ils, et je porte l'innocence terrible d'une cruauté d'enfant. J'ai oublié de tracer ces notions communes à la société, ces choses que jamais l'on ne nomme mais qui sont évidentes, intrinsèques, presque, à notre existence, et je transgresse les interdits avec l'insouciance apportée par une certitude profondément implantée. C'est comme si le monde glissait sur moi avec le froissement d'une étoffe de satin, avec une simplicité à la hauteur de mon inculture. Mais, au fond, je le sens bien. Je sens bien cette chose qui me dérange et qui s'agite, comme l'embryon fatal d'un cancer de l'âme, comme un monstre qui chaque jour se nourrit un peu plus. Sans cesse, je me demande ce que je fais ici, qui je suis et pourquoi j'ai cette impression sourde mais tenace qui me dit que, oui, je suis une idée, mais une idée fausse.
Occupation nocturne Y a tout un tas de trucs, à faire, la nuit, et ce que je sais en tout cas, c'est que les gens respectables, eux, ils sortent la journée. Shreveport est une ville dangereuse, après le crépuscule, mais moi ça me plaît. J'ai jamais pu supporter une existence trop calme de toutes manières, et je me mets souvent dans les emmerdes à cause de ça. Volontairement, je veux dire. Même si des fois, ça me tombe sur le coin de la gueule c'était carrément pas prévu. Me détruire et détruire les autres, c'est ce que je fais encore de mieux. J'ai toujours eu un problème avec ça et les excès en tout genres, j'ai jamais rien su mesurer. Je fais les choses quand je veux et comme je veux, souvent dans l'instant d'une envie subite et inutile. La journée, je suis oisif, mais quand Tam' est pas là, c'est d'un ennui mortel. Je pionce, je mange, je traîne ici et là avec des gens pas forcément de la meilleure compagnie. La plupart ne m'intéressent pas, mais ce sont les plus distrayants, on va dire. J'erre un peu, comme un forcené, parce qu'il n'y a rien de pire que tous ces gens qui m'entourent. Vous savez, ces gens normaux, qui mènent une vie normale, avec un travail normal et une façon de faire normale. Curiosity has killed the cat, qu'on dit. Ouais, bah moi, c'est ça qui me tue. Après on s'étonne que je paresse autant de temps, dans un état semi léthargique. Mais c'est pas juste parce que le ronron à l'intérieur de moi il a sommeil, non, quand je me mets en veille. En plus, c'est les heures où je suis le moins en phase avec moi-même, quand la bête s'estompe, éclipsée. J'attends la nuit pour ça, aussi, pour être ce que je suis vraiment, quelque chose de pas tout à fait humain. Oh oui, et il y a ces combats pas très légaux dans lesquels j'ai rejoint Tam'. Ouais, parce que, vous voyez, elle est comme ça la Khaleesi, badass en plus d'être pas désagréable à regarder. Bien sûr, ça m'arrive de faire des efforts, allez pas croire hein. Je dois faire des trucs, pour Tamsin, des fois, pas super légaux. Et ce qu'il y a de bien, avec Tamsin, c'est que je suis sûr qu'au moins, ça va être intéressant.
Manies, habitudes & goûts Il est vrai que j'ai un goût immodéré pour le poisson, de préférence vivant ; que je perçois toujours la cuisson de la viande comme un triste gâchis impadonnable ; que je paresse au gré de mes humeurs dans une torpeur emprunte de langueur ; que l'impudicité vit dans mon corps comme une ignorance de la bienséance ; que j'ai une tendance fâcheuse à chercher sans cesse les situations tendues, accompagnée d'une certaine addiction à l'adrénaline et au sentiment de danger imminent ; que l'alcool, la drogue, la douleur et le sexe sont autant d'excès formidables que je m'injecte jusqu'à en vomir de dégoût ; que je suis incapable de rester posé le cul sur une chaise plus de deux heure d'affilée pour me concentrer sur une tâche réflexive particulière ; que j'aime l'eau comme une seconde nature ; que j'ai souvent des réactions ou des comportements étranges qui peuvent trahir la nature animale de ma psyché ; que je ne supporte pas les entraves mais qu'elles me sont une tyrannie avec laquelle je flirte comme une amante dangereuse ; que j'éprouve une répulsion instinctive pour les vampires, ces êtres fait de chair morte mais qui ont l'apparence factice de la vie ; que les maîtres de la morts provoquent en moi une peur systématique de par les pouvoirs qui sont les leurs ; que le feu est une phobie terrible qui m'enserre le cœur ; qu'au fond, les humains et leurs semblables m'effraient autant que je ne supporte de partager une partie de ma nature avec eux ; que la solitude m'est intolérable au point que je sois dépendant des autres quitte à me laisser posséder ; que j'ai la manie de mettre des choses dans ma bouche et de sentir tout ce qui m'entoure ; que j'aime provoquer, me battre, sentir la tension sexuelle d'un combat à mort et ces pointes acérées qui griffent ma chair à travers la peau ; que j'explose si on me parle du vaccin et que je deviens incontrôlable si on me le suggère comme solution ; ça et bien d'autres encore.
Transformation J'ai une érection. Immanquablement. La sensation d'une tension grandissante dans les os, tellement, qu'à chaque fois tu te dis qu'ils vont péter, cette espèce de dégoût fascinant que j'éprouve quand je sens ma chair se tordre et se mouvoir, comme un serpent de muscles qui enfle et déchire sa peau humaine en une mue libératrice. Cette douleur dans les nerfs, qui enflamme mes sens comme si je prenais feu, les organes qui se tordent, se font et se défont, dans une allure pleine de sensualité et de violence brute, sauvage, comme un coup de tonnerre sous la pluie douce, comme l'éclat vulnérable d'un gémissement de peur lâché, et cette odeur fauve qui émane comme la puissance d'une aura. C'est sexuel, je vous dis, et, psychologiquement, ça m'est vital. C'est comme de renaître, chaque soir, de se voir libéré après avoir attendu tout le jour, enchaîné dans l'obscurité, que la Lune darde ses rayons d'opale sur vous et dévoile l'élégance de ces pas de velours qui froissaient votre âme d'impatience. Alors naissent de la douleur les courbes graciles du prédateur, le chatoiement silencieux de l'acier qui habite ce pelage parsemé d'invisibles reflets tachetés, qui ne se montrent que sous un angle capricieux, comme des mystères à fleur de peau. C'est beau, je vous dis. Beau à en mourir. Et si l'habitude veut que j'arbore une livrée de nuit, il m'est aussi aisé de revêtir le manteau d'or piqueté de tâches d'encre que d'y penser. C'est la seule chose que je possède à laquelle je tienne, cette double nature en moi, cette animalité qui teinte chacun de mes gestes, conscience mêlée de feu et de sang. Ôtez moi ce don de la nature, et vous me tuez à l'intérieur aussi sûrement qu'en m'arrachant le cœur. Père était très à cheval sur les questions de lignée et d'héritage de sang. Je sais pas trop ce qu'il en est sur la véracité de tout le bordel qu'il nous a mis dans la tête à moi et mes frères, mais il disait toujours que nous étions les princes sauvages des bêtes et que, notre sang, il fallait conserver sa pureté, qu'il disait. C'est peut-être vrai, après tout, parce que, vous voyez, j'ai déjà réussi à changer de forme animale. Même si j'ai jamais été le plus doué pour ça. Du polymorphisme, je crois que ça s'appelle, et même si c'est arrivé rarement et que ça te déchire les muscles comme un écartèlement, ben, père, il disait que si t'étais pas capable de prouver au moins une fois que tu pouvais le faire, alors t'étais pas digne du nom Archos. Et si t'es pas digne du nom Archos, père, il te dévore.
Convictions J'en sais foutrement rien, moi, de ce que je devrais penser de la révélation. Sûrement qu'ils auraient mieux fait de se la fermer, les suceurs, au lieu de venir se la raconter là avec leur numéro de charme à la con. Ouais, moi aussi je peux faire des trucs pas normaux la nuit, et même en fait, j'ai pas besoin d'attendre la nuit pour en faire, des trucs pas normaux. Genre, mon poisson, je préfère le tuer moi-même, et l'avoir encore vivace entre mes pattes pour le dévorer cru, que je sois sous forme animale ou humaine. Et ça, alors, vous trouvez ça cool ? Forcément, vous y pensez jamais à ça, tout ce qui vous attire vous, c'est d'être mordu dans le cou avant de se faire tringler contre un mur par un macchabée. Ah, elle est belle la révélation. Mais personne pense jamais à nous et à la difficulté de trouver du poisson vivant en grandes surfaces. Heureusement, il y a toujours la bonne vieille pêche. Pas celle avec une canne hein, non, ça c'est d'un chiant. Je comprends pas l'intérêt de poser sa canne et attendre que ça sonne pour ensuite mettre le bestiau dans un seau d'eau. Tu parles d'une chasse ! Le poisson que je préfère, c'est le saumon, sauf que le saumon, ben y en a pas en Louisiane, et un peu trop d'alligators à mon goût. Du coup, je dois être le seul et unique braqueur d'animaleries de toute la ville. Tu parles d'une vie toi. Enfin bref, la révélation donc. Je sais pas, c'est mitigé. Avant, les gens savaient pas, et le monde était trop cartésien pour y croire. Mais maintenant, c'est différent. Et encore, les métamorphes sont pas vraiment connus. C'est surtout les sorciers, les vampires et les loups, qui sont en plein dedans. Mais ça veut aussi dire qu'on risque d'y passer tôt ou tard. J'aurais préféré que les gens continuent de faire comme d'habitude, je pense, ne rien savoir et faire comme si tout allait bien. Regarde, ils ont déjà commencé à nous bazarder un putain de produit de merde qu'ils ont l'hypocrisie d'appeler vaccin. Je suis pas une anomalie, bordel, je suis pas une chose qui devrait pas exister. Je suis un putain d'être vivant comme toi et voir cette espèce de formatage mental dont ils essaient d'infecter les esprits avec me met hors de moi à chaque fois. Une putain de rage folle, où j'ai envie de déchirer leurs chairs et de rompre leurs os, de leur montrer la putain de réalité qu'ils pensent pouvoir détruire à leur guise, là dans leurs labos, endimanchés dans ces foutues blouses avec leurs airs de scientifiques à la con. Leur montrer et voir la peur dans leurs yeux, avant de leur demander d'oser me répéter en face que ce produit est un vaccin contre une maladie. Je suis pas une expérience, et je suis pas un truc que tu peux théoriser et manipuler comme tu veux. Et ça, tu vois, ça doit faire de moi le premier braqueur d'animaleries qui soit aussi écoterroriste. Ouais, parce que je nous range dans l'écologie, parfaitement. Vous savez, ce truc qu'ils détruisent chaque jour un peu plus, sur lequel ils rejettent tous ces déchets et tous ces miasmes dégueulasses, comme autant de matière fécale qui sort du cul de ce que les hommes appellent civilisation.
Signes particuliers Abîmé. C'est pas vraiment facile à voir, il faut avoir l’œil pour les choses du corps, mais, j'ai des cicatrices un peu partout. C'est juste qu'elles sont très bien refermées grâce à la magie qui coule dans mes veines. Seulement, même quand tu régénères, y en a certaines tu sais d'instinct qu'elles laisseront une marque, aussi discrète soit elle. Ça et l'argent, bien sûr. La plus grosse cicatrice, c'est un côté de cuisse qui présente comme une auréole de peau, ou juste une grosse tache, légèrement plus foncée, là où j'ai été brûlé au premier degré une fois. Mais, tu vois, c'est pas le genre de chose qui me dégoûte, perso. Ces marques, elles font partie de mon corps et de moi-même, et elle me rappellent les choses comme un mémo à ne pas oublier. Sinon, j'ai des tatouages. Fait avec une encre mixée à une fine poudre d'argent pour pouvoir empêcher ma guérison de se débarrasser du truc. Ouais, ça fait un mal de chien, croyez-moi, à faire réaliser. Mais un corps vierge de traces, c'est comme l'ennui mortel des gens normaux : ça ne raconte rien, c'est fade et morne. C'est comme une œuvre géante que tu viens compléter régulièrement, comme tes marques à toi que tu as choisi de t'infliger. Sur l'avant bras, et l'épaule, et le flanc aussi. Des monstres et des figures diverses et variées, dont la plus notable est cette espèce de chimère titanesque, monstrueuse et aveugle, faite de l'amalgame des corps recomposés d'une multitude d'animaux réels ou fictifs. Elle est belle, ma chimère, je l'aime bien. Pourrissante, aussi, comme si la nécrose dévorait son corps. Elle a, sur le flanc, des runes disséminées sur les écailles de l'une de ses queues, car c'est en fait un tatouage magique et il me permet de voir sous le voile des choses que, normalement, il faut avoir de la magie dans le sang pour les percevoir. Les auras, qu'ils appellent ça. Les auras et les fantômes. Surtout les fantômes. Surtout elle. Quand elle ouvre les yeux, ma chimère, je peux les voir se balader, et elle, elle est toujours présente, comme une sentinelle immortelle. Elle m'accompagne, et ça m'évite de rester seul. Parce que tu vois, si je suis seul, je dépéris. J'aime pas ça. Souvent, je lui laisse mon corps, la nuit en général, quand on chasse. Parce qu'elle, ben, elle en a pas, et que je l'aime bien, même si des fois on dirait pas. C'est le plus gros secret que j'ai jamais caché à ma famille, même si je crois que mon troisième frère, Enlil, l'a deviné. Il était intelligent, Enlil, mais il est mort, alors ça lui fait une belle jambe, ça, d'être intelligent.
UN APERÇU DE LA FOLIE
PERSONNAGE INVENTÉ, SCENARIO OU PV? VAS-Y POURQUOI TU CRIES LA, JE SUIS PAS SOURD ; PSEUDONYME TOTORO, LA GROSSE CHOUQUETTE DES ENFERS ; DERRIÈRE L’ÉCRAN Ça m'énerve, y a pas les accents des É. Vous voulez vraiment savoir ? Non sérieux, vraiment ? Bah, je m'appelle Pamela, j'ai douze ans et je suis canadienne ; CODE DU RÈGLEMENT DRACULA IL SUCE DES BITES ; COMMENT NOUS AVEZ VOUS DÉCOUVERT? BAH GENRE, JE ROULAIS SUR MA BROUETTE, ET JE ME SUIS CASSÉ LA GUEULE. Alors vous m'êtes apparus comme la figure lumineuse d'un ange descendu du ciel, tenant en ses mains les tablettes sacrées du sang et du plaisir. Il me regarda et, dans ses yeux d'azur étincelants, je vis l'étendue de l'abîme trollesque sans fin qui courait jusqu'à l'horizon de ses folies macabres. Alors il s'est penché vers moi et il m'a dit : « Fils, tu es l'élu, porte la parole de notre Seigneur jusque dans le cœur des mortels, telle est ta destinée. » et c'est ainsi que me voilà, chevauchant mon fidèle et grassouillet cochon d'inde nommé Gary, - comme Gary, vous savez, Gary l'escargot de mer de Bob, BREF - et donc, enfin, je sais plus où j'en étais putain. Ouais, on va dire que je passais par là. Vous savez, comme Superman qui passe par là comme par hasard ; AVIS GÉNÉRAL SUR LE FORUM C'est d'la méga bombe bébé ; AVATAR UTILISÉ Josh Fucking Beech.
Dernière édition par Rhys V. Archos le 25/7/2014, 02:37, édité 21 fois
★ OFFICIER DIEGO ★
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Rhys V. Archos
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Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 01:32
Il nous disait toujours que nous n'étions pas comme les autres. Que nous n'étions pas des humains maudits, mais, au contraire, des animaux transformés. Dans le temps, qu'il disait, nous étions libres, et il n'y avait pas besoin de se mêler aux choses des hommes. Nous foulions la terre en parfaite symbiose avec le cycle de la vie. Mais, un jour, comme toute chose qui existe et qu'ils peuvent convoiter, ils ont tenté de s'approprier notre force, notre agilité, nos griffes, nos crocs et nos sens. Ils ont essayé de nous faire leurs, par cupidité, égo ou simplement à cause de cette espèce de tendance à la domination destructrice qui les caractérise. Ils ont essayé de nous posséder, de nous lier à ces corps faibles et maladroits, de nous asservir dans cette prison de chair et de vices que sont leurs corps. Ils ont essayé, et ils ont réussi. Depuis ce jour, nous sommes maudits, nous les Archos. Chaque fois que l'éclat du soleil de l'aube auréole d'or et de lumière l'horizon infini, il nous est contraint de renoncer à notre liberté, et de redevenir aveugles dans l'obscurité de cette horreur qu'ils appellent métamorphose. Nous devenons autres. Nous devenons eux. Et nous sommes obligés de faire semblant, de renoncer à ces instincts qui sont les nôtres et à l'animalité de notre âme pour jouer cette grotesque mascarade jusqu'au prochain crépuscule. Mais nous ne sommes pas humains, qu'il me disait, ne l'oublie jamais, et, un jour, nous réussirons. Nous réussirons à nous séparer de cette enveloppe maudite et à redevenir ce que nous étions avant : les princes sauvages de notre mère la Terre.
25 années plus tôt. Arménie. Je suis né en Arménie, aux côtés du mont Ararat, il y a vingt quatre ans maintenant il me semble. Bon, c'est pas comme si j'en avais vraiment quelque chose à foutre, d'être né dans ce putain de pays ou un autre, puisque de toutes façons, je ne me considère pas Arménien, et qu'aucun d'entre nous n'est humain. La société qu'on forme, nous, on lui a jamais donné de nom, mais faut voir aussi qu'on n'a jamais vraiment eu besoin de s'en donner un. La fratrie Archos, ça suffit largement, ou bien des fois, Légionnaires. Ça sonne un peu comme mercenaire. Bah, père, il aimait bien croire qu'on était ses enfants guerriers, et le fruit de sa chair et de son sang, ça doit, dans sa tête, être fort, parce que si t'es faible, il te tue. Mais je disais, donc, l'Arménie. C'est pas vraiment le pays qui est intéressant, mais surtout ce qu'on y a fait. Enfin, moi, j'y ai rien fait à part y naître, et ni mon père ni ma mère ne sont arméniens. Mais faut voir comment je suis né aussi, je crois que ça pourrait expliquer pas mal de choses.
Il faut que je vous parle de mon père, avant, celui qui nous a créés. Moloch, qu'il s'appelait, comme le dieu, comme le démon, comme le roi. Je crois qu'il avait un sérieux souci avec la mythologie, et c'est pour ça qu'il nous a donné des noms à connotation parfois tordue. Bref, les sacrifices au dieu ammonite, tout ça, ça vous dit quelque chose ? Non ? Tant pis, c'est pas vraiment important. Le seul truc à savoir, c'est que père, donc, c'était un foutu lion alpha. Énorme. Mais quand je dis énorme, c'est énorme. Aucun de nous n'a jamais osé le défier, et même l'aîné, Nergal, qui était celui d'entre nous qui tenait le plus de père et qui était le plus fort d'entre nous cinq, il a jamais vraiment osé essayer de prendre sa place. Et dieu sait qu'il se serait pas gêné s'il avait pu. Mais y en a, des comme ça, quand tu les vois tu sais instantanément que si tu fermes pas ta gueule et que tu te soumets pas à ce qu'il veut, tu meurs dans la minute. C'est instinctif, je vous dis. Il nous a tellement bien construits, père, qu'il savait cette étape inévitable, un jour où l'autre, avec l'un ou l'autre de ses enfants. Mais il avait prévu le coup, il y a longtemps. En fait, Moloch était obsédé par l'idée de puissance, de la pureté de notre sang, de la suprématie de notre race et de son putain de délire sur notre ascendance et cette histoire d'animaux transformés. Il voulait trouver un moyen de se séparer de cette enveloppe humaine, pour redevenir ce que nous étions, pour nous sublimer. Bref, mon père donc. Il y avait des raisons, en réalité, à sa puissance hors normes. Je connais mal son histoire. Je veux dire, sa véritable histoire, mais je sais qu'il avait passé un pacte avec un démon, et qu'en échange d'une puissance infernale, il devrait lui apporter des âmes. Et des âmes, ça tombe bien, il pouvait en fabriquer un paquet. Oui, parce que vous voyez, on a une spécialité, dans la famille, un peu barbare, et qui nous a parfois valu bien des ennuis. Chez nous, si l'enfant qui naît est femelle, on le tue. C'était ça, son foutu pacte. Le démon, il a exigé les âmes de toutes les filles qu'engendrerait père. Ça explique en partie pourquoi on est une grande famille. Il a eu pas mal d'enfants, père, et systématiquement, il a sacrifié nos sœurs au démon. Quoi de plus pur qu'une âme de nouveau né, hein ? Ça lui est aussi arrivé de dévorer un ou deux mâles, une fois, quand il jugeait l'enfant trop faible pour survivre. Mais là, c'était juste par principe. Quel rapport avec ma naissance, vous vous dites, et bien c'est simple. Il est venu un jour, allez savoir pourquoi, j'en ai aucune idée et j'étais pas là pour le voir, Moloch n'a plus été capable d'enfanter de fils. Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, cinq fois, il n'a eut que des femelles. J'ai eu des échos de la rage qui l'a prise, ces fois-là, et les femmes, c'était par rangées qu'il vous les forçait à lui faire des enfants. C'était inadmissible, pour lui, de ne plus être capable d'avoir de fils. Vous savez pourquoi ? Parce que ça signifiait la fin de sa suprématie sur nous, et la fin du contrôle qu'il exerçait. Enfin, en tout cas, la fin de ses fantasmes d'héritage et tout le bazar qui va avec.
Bref, c'est pour ça qu'il a employé les grands moyens, quand il s'est mis en quête de ma mère.
Parce que ma mère, vous voyez, c'est comme pour mes autres frères, il a pas choisi la première femme qui passait par là au hasard. Je vais pas vous faire la liste de toutes les fornications de père, mais, cette fois-ci, il a fait les choses en poussant le vice jusqu'au bout. Il a trouvé, encore, une métamorphe qu'il jugeait suffisamment pure pour porter sa semence et assez alléchante pour la troquer au surnaturel. La pureté, qu'il disait, ça et le feu dans le sang, pour lui faire engendrer une progéniture telle qu'il la souhaitait. Car il s'est pas contenté de ça, non, et il en a rajouté une couche. Je vous ai dit que père avait passé un pacte avec un démon ? Bon, et bien, histoire de pas faire de gâchis, il lui a proposé quelque chose d'autre. Lui offrir le corps et l'esprit de la métamorphe comme enveloppe charnelle à posséder pour pouvoir s'incarner sur terre et, en échange, ils s'uniraient et le démon lui ferait un enfant mâle prodigieux. Pas la peine de vous faire un dessin pour vous décrire la suite, et même si Laran, mon deuxième frère, l'espèce de rigolo de service avec qui nous nous vouons une haine mutuelle et mortelle, me disait toujours que j'étais né grâce à leurs foutus sacrifices de poulets, ben, croyez le ou non, leur connerie, ça a marché. Il a offert le corps au démon, et quand le démon s'est incarné dedans, il l'a prise sur l'autel même où ils avaient fait ça pour me concevoir. Comme des sauvages. Dans le feu et le sang des poulets.
Neuf fois plus tard, j'étais né, couvé par le pêché.
Seulement, personne avait prévu ce qui est vraiment arrivé. Parce que ce que je n'ai su que plus tard, c'est que je ne suis pas né seul. Non, il y a eu un deuxième enfant, un jumeau. Mais on ne me l'a pas dit tout de suite, parce qu'en fait, cet enfant, tu vois, c'était une enfant, et une jumelle, donc. Une putain de femelle, et la première chose que père à fait quand il l'a vu, après avoir exulté devant son fils, ç'a été de la dévorer, comme il l'aurait fait pour toutes les autres. Sauf que ce que je vous dis pas non plus, c'est que l'enfant était mort né. C'est moi qui ai pris toute la force, qu'il disait toujours quand j'étais jeune. J'ai compris d'instinct ce qu'il fallait faire, et je l'ai tué dans le ventre de ma génitrice, acte fratricide sous l'égide du démon. J'en sais rien, moi, si c'est moi qui l'ai tuée, ça n'empêche qu'elle était déjà morte quand elle est née, et que ça, père, ben ça l'a pas empêché de la dévorer quand même, par principe. Plus tard, bien plus tard, quand j'ai eu vent de l'existence de ce truc qui avait été ma sœur, j'ai compris que ça expliquait certaines choses qui se passaient autour de moi. Le plus grand secret que j'ai gardé, duquel même père n'a jamais été au courant. Ou alors, il n'a jamais rien dit, et il a laissé les choses telles qu'elles étaient. Mais ça, je préfère ne pas en parler pour le moment, parce qu'à part mon quatrième frère, Enlil, qui était putain d'intelligent mais qui est mort de toutes façons, personne ne l'a jamais su. Ils ont tous cru que c'était le sang du démon qui coulait en moi. Et je me suis pas gêné pour en profiter. Mais vous savez, en fait, la vérité, c'est que j'ai jamais rien contrôlé, et que ça me fait plus peur qu'autre chose. Je vous ai déjà dit que nous, ses fils, nous étions cinq ?
Et bien sachez le, c'est faux. Il y a quelqu'un d'autre.
L'IVRESSE SOLAIRE DU CRÉPUSCULE
17 années plus tôt. Grande Bretagne. Vous savez, j'ai longtemps attendu ce jour. Celui de ma libération. Une vie entière. Une vie entière, à cet âge là, car vous n'êtes pas plus vieux, à vous entendre parler de votre vraie nature, et devoir attendre de grandir pour enfin, enfin, y accéder. Ç'a été la première fois, et à jamais elle a marqué ma vie. La montée progressive, chaque jour qui passe, de cet instinct en toi, comme une puissance qui sommeil et s'éveille, perce, prémices d'une naissance annoncée. L'excitation grondante qui inonde l'âme comme les flots du déluge sur la sècheresse du désert, cette espèce de fébrilité infernale qui te prend au cœur et qui réduit tout ce que tu as pu vivre ou ressentir auparavant à l'état de néant absolu. Cette instabilité de l'esprit qui s'empare de toi, mutation d'une psyché en plein mouvement, à la recherche de cette conscience mêlée dont il est temps, enfin, de laisser tomber complètement la muselière, pour la première fois. Et de se défaire de la raison, petit à petit, d'entrer dans cette transe nerveuse à mesure que l'astre rouge de sang tombe sur la terre comme un dernier salut, se fond tel l'or en fusion sur cette ligne d'horizon, et que, enfin, tu abandonnes cette chair que tu étais pour dévoiler l'animal que tu es, ta seule et unique identité, ton origine. Et la douleur. Terrible, angoissante, jouissive. Ce tribu symbolique que tu fais payer à ton corps, comme pour marquer la mémoire de tes muscles et de tes os, dans cette lenteur presque agonisante qu'il te faut pour glisser dans la transition. De l'Homme à l'Animal. Tu ne comprends pas les claquements secs qui résonnent dans ton crâne, vibrent dans tes membres et déchirent tes organes. Tu ne sais pas, tu ne sais plus, et tout cela n'a plus d'importance. Tu te laisses envahir par la félicité faite de souffrance et de rêve, et entre en toi ce désir inconnu qui deviendra ta drogue par la suite, tension sexuelle nouvelle issue d'une bestialité dévoilée. Ces spasmes incontrôlés et cette odeur fauve qui émane, c'est tout un pan de la réalité qui se révèle, comme le surgissement d'une idée folle, le rugissement primal.
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Tu ne te souviens de rien. Mais, quand tu t'éveilles, le lendemain, tu es avec eux, et tu vois dans leurs yeux que, maintenant, vous êtes véritablement frères, et la seule obsession qui t’éprend, comme une névrose compulsive, c'est celle de recommencer, sans attendre. De goûter de nouveau, pour t'enivrer à en perdre la raison, à l'ivresse solaire du crépuscule.
LE MONDE SE NOMME ARCHOS
13 années plus tôt. C'est pas comme si j'étais déjà allé à l'école, de toutes façons. Non. Père, il disait que ce genre de truc, c'était pour les humains, et que les humains, on frayait pas avec. Il avait une espèce d'aversion pour la société, elle l’écœurait, laide comme la haine sur un visage, et il crachait dessus comme un paria. Mais je crois, aussi, que ça le fascinait. Les gens, leurs petites vies et tous ces trucs qui font les liens entre eux. Une fascination malsaine. Comme de jubiler de voir la façon dont ses manières brisaient celles des autres, dérangeantes comme l'odeur rance d'une réalité différente, en conflit avec ce monde presque normal qui est la commune mesure. Et la commune mesure, lui, la normalité raisonnable, ça le faisait péter un câble. Bref. L'école, donc. Ouais, c'est pas une éducation, qu'il disait. Indigne de notre putain de sang. Et ce sang, croyez moi, il s'est pas gêné pour le faire couler. C'est qu'il était pas très tendre, des fois, père, mais moi je l'aimais bien quand même. Il fallait bien quelqu'un pour serrer la vis à notre clique. Et puis, on n'est pas comme les autres, on a son sang. C'est un peu comme si on était à lui, en quelque sorte. Ton corps et ton esprit, ils t'appartenaient pas vraiment, parce que s'il voulait en disposer, ben, il en disposait, et c'était normal, car c'est la chair de sa chair dont il s'agit. De toutes façons, au début, je croyais que c'était un mythe, l'école. Des petits d'humains qui vont s'asseoir huit heures par jour le cul sur une chaise à avaler ce qu'on leur dit comme des oies qu'on gave, non, je pouvais pas le croire. Et puis il m'a montré, et même aujourd'hui je trouve le concept aberrant. Qu'est-ce que tu t'en fous de savoir où c'est, hein, la Libanie, si t'es pas capable de survivre suffisamment longtemps pour y aller ?
Parce que, ouais, survivre, voilà bien ce dans quoi j'excelle, à défaut d'être le plus belliqueux, le plus dominant ou le plus violent de cette lie qu'on forme, nous, avec mes frères. En même temps, je voudrais vous y voir, vous, à être le dernier de la famille. Avec un père et des frères comme ça, pas étonnant, aussi, que je sois complètement niqué dans ma tête. Soit t'es pire qu'eux, soit tu leur donnes ce qu'ils veulent, et ils te laissent tranquille. Mais il y a toujours un moment, dans ce cas, ils en veulent toujours plus. Bref. Vous savez ce qu'il reste sur une carcasse après qu'ils y soient tous passés ? Rien, bien sûr. Et donc, j'ai grandi là-dedans. Il y avait pas beaucoup de règles, elles étaient simples, mais elles faisaient tout. La première, c'était que, père, ben c'était père. Quand il te demandait un truc, tu disais pas non. Tu fermais ta gueule et tu le faisais, avec du zèle, en plus, parce que si ça lui plaisait pas, ben il te le faisait savoir d'une telle manière que, crois moi, la fois d'après, tu loupais pas. S'il t'interdisait de manger, tu mangeais pas, et tu faisais surtout pas genre ça t'affectait, parce que là ç'allait être pire, jusqu'à temps que tu sois tellement affamé, tellement devenu une bête, que tu prennes même pas la peine de détailler le visage de la personne qu'il te désigne quand tu peux dévorer de nouveau. S'il te disait de te mutiler, tu le faisais aussi, et avec le sourire s'il te plaît, parce que c'est ce genre de trucs que si t'y prends pas du plaisir, ça se voit tout de suite. Et si ça se voit tout de suite, il te demande d'aller encore plus loin. Parce que si ça te dérange, c'est que t'as encore des limites, et si ça t'as encore des limites, ça va pas du tout. Il était un peu comme ça aussi, Nergal, l'aîné. Comme père, mais en plus jeune. Vous savez, le genre de type qui a besoin de tout contrôler par la force, de savoir qu'il vous soumet pour se sentir plus fort, parce que tant que vous vous êtes pas battus contre lui, vous pouvez pas comprendre votre misère et celle qu'il va vous mettre si vous l'énervez. Et que si vous avez pas compris, vous savez pas que vous êtes à lui. Et ça, il veut que vous le sachiez. J'ai jamais réussi a gagner, contre ce putain de con, d'ailleurs, mais c'était quand même un de mes frères préférés, même s'il me faisait mal. Mais ça me dérangeait pas tant que ça, en fait. Parce que je l'aimais bien, Nergal, et que des fois je le faisais exprès, de pas faire ce qu'il disait, et je crois qu'il aimait encore plus ça. C'est avec lui que j'ai eu les relations les plus malsaines, mais aussi les plus enivrantes, en fait, et là, même si c'était pas de tout repos, bah c'est mon frère quand même, et je crois qu'il me manque.
Mais pas de meurtre dans la famille, qu'il disait, père. Tout ce que tu veux, mais ça jamais. Enfin, sauf lui bien sûr. Il l'a fait, une fois. Il a tué Enlil, mon quatrième frère, le plus jeune après moi. Il était putain d'intelligent, lui, et même que si tu venais l'emmerder, il te collait une phrase dans la tête tellement pertinente que l'humiliation en devenait presque physique. Comme un coup de poing sur ta gueule. Sûr, quand il ouvrait la bouche, c'était pas que pour montrer les crocs, et il savait vachement bien manipuler son monde, ou faire mal sans frapper. Il avait un truc que les autres, que moi, nous n'avions pas. Suffisamment de lucidité pour percer du regard cette bulle dans laquelle nous étions, et dont nous avions recouvert le monde, pour le parcourir et y justifier toutes les atrocités qui pouvaient survenir ici et là au gré de nos envies. C'est ce qui le rendait justement dangereux. Dérangeant, à cause de notre délire, parce qu'il pouvait percevoir de plus en plus l'aliénation qui nous étouffait, et que nous, nous trouvions totalement normale. Je crois que c'est pour ça qu'on n'arrivait jamais à savoir ce qu'il pensait quand il prenait son air impassible, là. Parce que c'était compromettant pour lui-même, il le savait. De toutes façons, il le lui a dit, un jour, à père : « Tu ne fais que faire de la merde, ton monde n'existe pas » et père, ben, il l'a tué. On l'a tous laissé faire, parce que le contraire aurait pas été logique. Il était cool, Enlil, et il en savait des choses, une foutue tête même. Mais il avait une trop grande gueule, et ça l'a tué. C'est la seule fois où père a tué l'un des nôtres, et personne a jamais ramené sa gueule sur le sujet, même si on n'a jamais vraiment su le pourquoi du comment. Après ça, je crois que j'ai été troublé quand même, même si d'aucuns diraient que j'étais déjà pas normal à la base et donc que ça changeait pas grand chose. Je l'ai détesté longtemps, Enlil, pour avoir fait ça.
L'EMPREINTE ÉPHÉMÈRE DE NOS TRACES DE PAS
8 années plus tôt. Afrique du nord. Vous pensiez quand même pas qu'on allait vivre une petite vie tranquille d'humain ? Non, la normalité, pour le coup, je rejoins père, ça me tue. Vivre plus ou moins tranquillement, ça, ouais, mais bon sang, prendre une voiture pour aller au boulot tous les jours, claquer ses yeux et son génie sur un écran d'ordinateur pendant plein d'heures pour enrichir des connards d'humains, non ! Et puis, les humains, c'est sale. Si on en a tringlé, des femelles humaines, on faisait pourtant toujours attention à ça. Pas d'enfants, parce que, tu vois, si tu engendres un bâtard impur, c'est comme salir notre propre chair, et t'avais plutôt intérêt à te démerder pour que la femelle, ben, son môme, il voit jamais le jour. Ouais, les humains sont sales, et je le pense aussi, naturellement. Ce sont eux qui nous ont souillés, dans cette malédiction, dans cette mascarade et ce putain de corps qu'on se trimballe tous. Mêmes les hybrides, ils sont sales, voir pires, et les seuls qu'on avait un peu de considération pour, c'était les métamorphes purs. Les lycanthropes aussi, mais bon, c'est un peu un cas à part pour eux, ils sont assez spéciaux dans leurs délires ultra traditionalistes parfois. Ce qui peut de temps en temps les rendre appréciables, mais aussi méga cons. Enfin, je disais donc, notre vie. Ouais, on a beaucoup voyagé. Et à cette époque, c'était avant que les humains se rendent compte que, ces cons, ils sont pas les seuls à fouler la terre. On restait jamais trop longtemps au même endroit, parce qu'inévitablement avec un rassemblement de caractères comme les nôtres, y avait toujours un moment donné, on se faisait remarquer. Mais pas en bien, en plus. Bref. On a vendus nos services comme mercenaires la plupart du temps, et plus c'était dangereux et flippant, et plus qu'on voulait le faire. Y a toujours des gens prêt à payer pour des actes pas catholiques, croyez-moi, il suffit juste des les trouver. On a déjà magouillé avec plusieurs mafia, dans plusieurs coins, et on s'en foutait, nous, de leurs guerres, tant qu'on pouvait niquer le système et s'éclater. Ouais, c'était super constructif, mais on faisait pas que se battre, hein. On amassait de l'argent sale, aussi, et on s'éclatait. Bon en fait, le but premier, c'était quand même de trouver un truc magique qui puisse nous délivrer de notre malédiction. Sauf que les sorciers capables de faire ça, ben, ça se trouve pas sous le sabot du premier bouc venu, alors entre temps fallait bien s'occuper. Et puis à nous six, enfin, sept quoi, six et demi, comme vous voulez, on était notre petit clan pénard dans notre coin, et à moins de morts prématurées, on fondait notre clan pépère. Père, il a fait d'autres frère, vers ces années là, mais, bon, le taux de mortalité infantile était assez élevée par chez nous. Y en a bien un qui était bien parti, et je l'aimais plutôt bien, mais il aura pas duré bien longtemps par la suite, avec ce qu'il s'est passé et, de toutes manières, tant que tu t'es pas libéré de ta chair d'humain, tant que t'es pas enfin redevenu animal, on te considère pas vraiment comme vivant. Enfin. Ça nous est pas mal arrivé de s'en prendre plein la gueule, aussi, et parfois même par des chasseurs ou d'autres membres d'une race surnaturelle. Ou juste des putains d'humains lambdas. N'empêche, heureusement qu'on régénère, nous les hommes bêtes, parce que sinon, crois moi, on aurait pas fait long feu. A cette époque, on a cherché en Afrique du nord, dans des endroits où on pouvait trouver des shamans ou quoi, et où les gens quand tu leur fais le coup des pupilles de chat, ils te croient possédés par l'esprit animal. La blague. Enfin, le coin, vous savez, pas très loin de la Libanie, là où il y a encore pas mal d'agitation des fois. Oui, parce que ça les humains, on peut bien nous dire tout ce qu'on veut, ils ont pas besoin de nous pour s'en mettre plein la gueule et se décimer allègrement. Suffit de les regarder faire, et c'est tellement courant, qu'en fait, c'en est presque blasant. Mais on n'a pas trouvé ce qu'on cherchait, alors, on est parti.
L'ÉPITAPHE DES DIVAGATIONS SAUVAGES
3 années plus tôt. Chicago. Sauf que, vous voyez, elle est belle cette histoire, et on a beau dire ou croire ce qu'on veut, quand on se croit plus forts que les autres, la réalité, elle vous rattrape comme un coup de tonnerre dans la gueule, comme pour te dire, la voilà, ta force. Qu'elle te laisse agonisant sur le sol, pendant que tes chairs fument encore et que ton esprit finit de se disloquer. Ouais, s'il y a bien une chose que j'ai apprise, c'est que, au final, peu importe qui t'es, tu finiras quand même par crever comme une merde à la fin. Comme tous les autres, peu importe le temps que ça mettra. Tu les vois, ces seigneurs vampires ? Eux aussi, ils mourront. Et si c'est pas du corps, c'est de l'esprit, quand ils seront tellement blasés du monde qu'ils seront plus que des loques insensibles. Tu les vois, ces sorciers immortels ? Eux aussi, ils crèveront, parce que la magie, tôt ou tard, ça te pète à la gueule sans prévenir. Même les fantômes, il finissent par s'effacer, quand le monde ne se souvient plus d'eux. Le truc, donc, c'est que tant que les humains savaient pas la vérité, c'était facile de les avoir, presque trop même. Un type que tu poignardes, ben tu t'attends pas spécialement à ce qu'il te rigole à la gueule et que ça se referme tranquillement comme si de rien n'était. Non. Mais maintenant, ils sont au courant, et peu importe pour qui ils sont au courant, ça change pas le fait qu'il y ait beaucoup trop d'armes en argent qui se baladent un peu partout. Bref. Des droits, tu parles. Ils passent leur temps à se détruire la gueule parce qu'ils sont noirs, juifs, homo, démocrates ou étrangers, t'imagines bien que, nous, nos droits, je te les carre au cul. Un jour, donc, on est tombé sur un os. Plusieurs, même, je dirai. Laran, mon deuxième frère, celui que j'aime pas et qui a rien pour lui à part sa cruauté gratuite, ben, il a trop fricoté avec des lycans, et vu le caractère de merde de la plupart des lycans, ça a mal tourné. Il y a eu un mort, à cause de ça, et la violence a éclatée d'un coup, sans prévenir personne. On était dans la merde, à ce moment là, parce que même si on était cinq, enfin, six avec le petit dernier et même six et demi avec elle, mais eux ils comptent pas vraiment, on savait bien, donc, qu'une meute, ça se titille pas, et qu'une chasse sauvage qui se lance à ta poursuite, t'as plutôt intérêt à courir, et vite. Je vous fais pas un dessin, ça s'est très mal passé. On s'est battu sévère, et on s'est barré. On a perdu notre plus jeune frère, celui qui n'était pas encore né pour de bon, et le fait qu'il ait sept ans, ça les a pas gêné, croyez-moi. Sauf que, ce que je vous dis pas, c'est qu'il n'y a pas que lui, qui a clamsé, non. Père aussi, il a claqué, et ça, par contre, ça fait putain de mal, ça, de voir le centre de son existence se faire réduire en une charpie sanguinolente. Ça a tué quelque chose, à l'intérieur de moi, à ce moment là, et je crois que j'ai éprouvé ce genre de sentiment pour la première fois de ma vie. Quelque chose d'inconnu, de fort, de dérangeant. Quelque chose qui faisait mal.
La suite, ç'a été une catastrophe. La rage de Nergal était foutrement terrible. On s'est barrés, donc, parce qu'il y avait que ça a faire, même si on a eu du mal à pas rester pour crever en en emportant le plus possible avec nous. Et ensuite, avec mes frères, on s'est entredéchirés. Pas de tueries dans la famille, qu'il disait, ou je vous mange. Pas de problèmes, papa, je lui arrache juste les yeux et je le laisse tranquille. C'était l'apocalypse. J'ai pas très bien compris, au final, parce que je crois que j'ai un peu pété les plombs, et on s'est fait repérés par des chasseurs qui ont failli nous descendre. Il a fallu qu'on fasse profil bas, et qu'en même temps, on crache notre haine au monde entier. Notre famille a implosé, et Laran a tenté de me tuer, c'était pas la première fois, en m'accusant de tout ce dont il était capable de m'accuser. On s'est ravagés la gueule, et nous sommes parti, tous, sans trop savoir où, tant que c'était quelque part où, tu vois, on pouvait éviter de voir nos sales gueules.
J'ai pas vraiment compris ce que je devais faire, au début. J'étais tout seul, pour une fois, je veux dire, vraiment tout seul. Je crois que j'ai un peu dégénéré à ce moment là. Régressé, même. J'ai vécu comme un sauvage pendant un moment, avant de percuter la réalité qui était autour de moi. J'avais l'air d'un clochard, alors, enfin, plus que d'habitude je veux dire. J'étais comme vidé à l'intérieur et je savais même pas pourquoi. Je m'en foutais, moi, des gens, tout ce que je voulais, c'était juste pas être seul, parce que ça me faisait péter un câble. Je voulais retourner voir mes frères, et mon père, et même détruire la gueule de ces putains de cabots, j'en avais rien à faire. Mais c'était un fantasme, et la vérité, elle était là, tout autour de moi, froide et sans saveur. C'est à ce moment là que je me suis le plus rapproché d'elle. On peut pas vraiment dire qu'elle m'ait été utile, mais, rien que sa présence, c'était comme un baume. Je sais pas pourquoi elle est restée tout ce temps, en fait, ni même ce qu'elle a attendu toutes ces années. Elle était pire que moi, niveau autisme, et pas vraiment humaine dans sa façon de penser. Juste, une idée. Une idée que la vie avait avortée prématurément. Vous faites pas d'illusions hein, ça veut pas dire que je la considère de mon sang. Père, il l'a quand même mangée. Mais, bon, elle était là, et j'ai fini par lui donner un nom, au bout d'un moment, parce que c'est un peu grâce à elle, si j'ai pas fini comme un sauvage dans les bois. Elle parlait jamais, et en fait je sais même pas si elle pouvait parler, mais elle était là, et ça suffisait. Lizbeth, que je lui ai dit. Je sais pas si elle était d'accord, mais elle a pas eu l'air d'être énervée. Alors je me suis barré, encore, sauf que cette fois-ci, ben, on était deux. On s'entend plutôt bien, même si elle répond pratiquement jamais, mais j'aime bien lui parler, et je crois qu'elle aime bien que je lui accorde de l'attention, alors, ça nous va à tous les deux. Ouais, j'ai quand même déjà eu des problèmes, avec ça, parce que je crois qu'elle peut être vachement jalouse et, quand elle est jalouse, c'est pas toujours bon signe, croyez-moi.
Bref, j'ai rencontré Tamsin
Shreveport. Un an et demi plus tôt. 00:55 a.m. La rue s'ouvrait devant lui comme la cicatrice malsaine d'une horreur béant dans l'obscurité, pleine de promesses et de faux semblants, avide de l'insouciance mortelle du passant pour l'avaler et ne plus jamais le recracher. Les réverbères éclataient leur lumière jaune sale sur le trottoir humide comme une obscénité vulgaire et dégoûtante, dégoulinant cette fausse impression de réconfort dans la froideur de la nuit. Les bouches d'égout fumaient, silencieuses et aveugles, des vapeurs montantes qui émanaient des profondeurs de la ville, toute pleine de cet amas de crasse, de merde et de foutre que produisaient les Hommes. Il avançait, d'un pas régulier, le son du talon battant le pavé résonnant comme un métronome singulier dans le calme relatif du quartier. L'individu lança quelques coups d’œil furtifs et dispersés, ici et là, à la recherche d'indices pouvant trahir une présence quelconque, indésirée. La vague mais tenace impression de se sentir observé ne le quittait pas depuis un moment déjà, mais c'était perpétuel, dans cette ville, et c'est ce qu'il aimait ici, ce frisson grisant qui allait et venait au gré des heures, sur votre nuque, comme le fil hésitant d'une lame acérée. Mais un désir plus ardent encore animait son cœur, une autre de ces envies subites et incontrôlées, stupides aussi, qui le poussait à naviguer dans le trouble de ces eaux à la recherche d'une chose bien précise.
Il tourne le coin de la rue, fait encore une centaine de mètres et s'engouffre dans un passage entre deux maisons. Là, avec l'expertise d'une longue pratique, il force la porte d'entrée sans ménagement. Il aurait pu prendre plus de temps et faire ça dans les règles de l'art, mais ce n'est pas son objectif ce soir. Tout ce qu'il veut, en cet instant, c'est entrer, et les règles, il les envoie au diable. Presque aussitôt, ses sens sont envahis par un tout autre monde, fait d'odeurs animales, des bruits feutrés des respirations endormies et de quelques grattements épars, ici et là. D'un pas de velours il s'introduit dans la place, se coulant comme une ombre entre les étals et les cages, provoquant une légère inquiétude dans ce dérangement qu'il provoque. Instantanément, son regard accroche le fond de la pièce, et c'est avec un émerveillement presque enfantin qu'il suit du regard les mouvements graciles et fluides des petites choses qui batifolent là dedans, baignant dans la lumière douce d'un néon de nuit. Hypnotisé par les mouvements saccadés des petites choses rouges, par le scintillement des écailles et la chair dodue et fraîche qui s'agite sous son nez, l'eau lui monte déjà à la bouche. Il passe bien les deux minutes suivantes à exciter les poissons en tapant sur la vitre afin de les faire paniquer, et il doit mobiliser presque toute la force de sa volonté pour se faire violence et sortir le sac qu'il a amené. Un par un il les attrape, un par un il les récupère, dans le sac, avec un peu d'eau, qu'il finit par fermer solidement une fois satisfait, avant de tourner la tête et de poser son regard, par le plus pur des hasards, sur une cage exposée là. Son cœur fait un bond.
Des souris.
Mais il n'a pas le temps de s'exciter d'avantage qu'un bruit qu'il ne connaît que trop bien résonne dans la pièce avec la froideur d'une sentence de mort. Le cliquetis du chien qu'on arme. Ses réflexes reprennent le dessus sur l'autisme qui l'avait envahi et il s'élance, sans chercher à comprendre, sans laisser passer plus de temps. Il projette la première chose qui lui passe sous la main dans la direction du bruit, au jaugé dans l'obscurité, et le coup de feu retentit comme un millier de tonnerre dans les ténèbres de l'animalerie. Le chaos s'ensuit alors, véritable cacophonie de cris et du bruit des cages qui tremblent sous l'assaut de leurs occupants. Il bondit, l'adrénaline dans ses veines, en ricanant comme un dérangé tandis qu'il passe derrière un présentoir. Un deuxième coup part et fait exploser un des aquariums qui se répand sur le sol en une marée de bris et d'eau. Mais, déjà, il est trop tard, et il s'engouffre dans la nuit extérieure avec une agilité scandaleuse, dans un grognement à mi chemin entre le rire et l'insulte.
Mais il sait qu'il n'est pas tiré d'affaire, et à peine a-t-il passé la porte qu'il fait un bond sur le côté. Ce n'est pas suffisant, et l'impact éclate dans son bras avec la fulgurance de la douleur. Le sang gicle. Il hurle. Mais il continue sans se poser de question, à couvert derrière les voitures stationnées ici. Il fuit comme il sait si bien le faire, l'insolence dans l'âme. Ils sont deux, le contraire eût été étonnant, et il connaît suffisamment les choses de la chasse pour l'avoir prédit. Il s'échappe comme un forcené, le souffle rapide, l’œil exorbité. Ça brûle. Ça brûle comme s'il était dans les putains de flammes de l'enfer. De l'argent évidemment. Il perçoit ses agresseurs derrière lui, mais il s'amuse autant qu'il souffre, et il sent son palpitant s'affoler sous l'effort et l'agitation du corps. Il aime ça, oui. Il aime être chassé, convoité, entravé, pour mieux se libérer. Il rigole. Le rire s'élève dans la nuit d'un jaune sale. Mais il n'a pas le temps de jouer, ce soir. Tout ce qu'il voulait, bordel, c'était du poisson.
Là, une voiture, à un feu, il s'y dirige sans plus attendre et c'est avec un plaisir presque pervers qu'il surprend son occupante en montant à l'arrière. Il sent, d'instinct, son caractère affirmé dans l'outrage qu'il lui fait. Il répand du sang sur la banquette, mais c'est un sourire de dément qu'il lui affiche. Il respire comme on s'enivre d'un parfum vitale, le souffle court, sifflant, et il lui lâche à toute vitesse.
_ Vas y, y a deux chasseurs qui arrivent. Soit tu hurles et on meurt, soit tu démarres et on vit. Choisis mais choisis vite. »
Elle n'a pas l'air convaincue. Il ne sait pas. Il ne sait plus, il s'en fout. Il n'attends pas et lui montre son sac, plein d'eau et de poissons rouges, un sourire triomphant sur un visage en sueur, comme un argument ultime.
_ Vas-y là j'ai du poisson !! »
Et elle démarre. Et elle l'engueule aussi. Et il rigole. Il l'aura eu, son putain de poisson.
Bref, j'ai rencontré Tamsin.
Dernière édition par Rhys V. Archos le 23/2/2014, 23:39, édité 20 fois
You must be ready to burn yourself in your own flame : how could you become new, if you had not first become ashes ? ~ Friedrich Nietzsche.
Vinzent G. Henkermann
MJ ; Gnomus Lubricus, Saint Empereur Germanique du Chalet
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Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 01:38
Putain mais t'es grave... XD Dans mes bras, Totoro ! :35:
Très bonne rédaction, en tout cas c'est sûr je lirai tout ça en surveillant les mises à jour Et puis d'avance, éclate-toi ! C'est cool de voir des gens aussi fêlés se pointer à notre antre. ^^
★ OFFICIER DIEGO ★
SIGNALEMENT : Prince du Chaos ; Fils du Feu ; Lui-qui-attire-les-goules-dans-les-multis ; HABILITIES : Pouvoir de l'attardus debilitus ; OFFICE : Briseur de la vitrine d'Eoghan ; Cow-Boy qui fait du rodéo sur Poney-Sanford ; Némésis de MishMish ; Associé de l'Agent Oups, le chatccident ; SERENADE : /watch?v=D365SZuES18 /watch?v=PDsqAz4Io4o /watch?v=IBDJQF3EXpU
Je bois dans ta déchirure et j'étale tes jambes nues ; je les ouvre comme dans un livre où je lis ce qui me tue. - GB
Rhys V. Archos
ALIAS Rhysette ; l'amateur de pâté en croûte et de sérénades au clair de lune
Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 01:43
/court au ralentit comme dans les films et tout, langue pendante et cheveux aux vents
Viiiiiiiiiiinnnnn-
(ouais, la voix au ralentit mec)
-ceeeeeeennnttt
Mais sinon, ils sont où tes yeux sur ton avatar ?
Merci en tout cas ! Ça fait plaisir . Le sommeil me gagne un peu là, mais j'ai réussi a faire tout ça en me disant "aller, encore un bout et je poste bordel".
Ouais, comment je suis trop un warrior tavu !
Dernière édition par Rhys V. Archos le 28/1/2016, 04:48, édité 1 fois
Invité
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Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 03:13
bienvenue chaton !
★ OFFICIER DIEGO ★
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Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 03:16
Invité
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Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 09:53
J'ai l'impression que ce garçon a trouvé l'endroit parfait où s'épanouir et je peux dire ça rien qu'en lisant sa présentation personnelle Merci pour ce moment de ricanement intense !
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche ! J'ai super hâte de te lire, ton perso a l'air...Intéressant. Si tu as des questions, n'hésite pas
HELL COME HERE
SIGNALEMENT : Poilue pleine de crocs. HABILITIES : Pouvoirs Lycans. Communication avec les morts. OFFICE : Proprio du Sunco Gazoline SERENADE : Marta - Saez
You saw my pain, washed out in the rain Broken glass, saw the blood run from my veins But you saw no fault no cracks in my heart And you knelt beside my hope torn apart But the ghosts that we knew will flicker from view And we'll live a long life So give me hope in the darkness that I will see the light Cause oh they gave me such a fright But I will hold as long as you like Just promise me we'll be alright
Rosario M. Galeano
ALIAS≠ Rossou la croqueuse de framboises
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 12:17
j'ai hâte aussi de voir ce que ça va donner Hellcome
★ OFFICIER DIEGO ★
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SOBRIQUET : Marmotte MISSIVES : 1103 ACTE DE PROPRIETE : avatar par Shadows
< I think that we need mythology. We need a bedrock of story and legend in order to live our lives coherently. > Alan Moore
Benjamin Rahkamo
ADMIN; TROLL Barbie PRINCESSE cheveux magiques !
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 12:46
Eh bin..."je porte l'innocence terrible d'une cruauté d'enfant."
Welcoooooome et d'ailleurs, Tam la DELICATESSE faite femme. Hum. Parlons-nous de la même personne?
★ OFFICIER DIEGO ★
SIGNALEMENT : Prince du Chaos ; Fils du Feu ; Lui-qui-attire-les-goules-dans-les-multis ; HABILITIES : Pouvoir de l'attardus debilitus ; OFFICE : Briseur de la vitrine d'Eoghan ; Cow-Boy qui fait du rodéo sur Poney-Sanford ; Némésis de MishMish ; Associé de l'Agent Oups, le chatccident ; SERENADE : /watch?v=D365SZuES18 /watch?v=PDsqAz4Io4o /watch?v=IBDJQF3EXpU
Je bois dans ta déchirure et j'étale tes jambes nues ; je les ouvre comme dans un livre où je lis ce qui me tue. - GB
Rhys V. Archos
ALIAS Rhysette ; l'amateur de pâté en croûte et de sérénades au clair de lune
Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 12:55
J'ai... j'ai pas compris ce que tu voulais souligner en fait
Merci en tout cas barbie et dis dis dis, je peux JOUER AVEC TOI ? Je vais te brosser les cheveux, je vais t'habiller et même que t'auras un Ken et tout T'es comme moi en fait, t'as du poil soyeux qu'à la classe
Sinon, bah, c'est Tam' quoi, une grosse brute barbare et sanglante qui se prend plus pour le Khal que la Khaleesi...
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< I think that we need mythology. We need a bedrock of story and legend in order to live our lives coherently. > Alan Moore
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Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 13:08
Disons que, quand je lis le reste de ta fiche, je me pose des questions sur les gosses d'aujourd'hui TU VOIS?
Et ouiiiiii, j'aime quand on s'occupe de moi. :63: Mais jveux un Ken cool, celui avec la décapotable, le chalet à la montagne, le cheval...Bref le Ken pêté de thunes quoi. Comme ça, on fera la bamboula tout le temps. *arrive dans son emballage pastique*
Et ah ouais, on parle bien de la même.
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Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 13:16
Non mais, ça, laisses tomber, jaaaamais je pourrais avoir la perversité et la dépravation nécessaires pour faire un personnage qui rende suffisamment fidèlement compte des gosses d'aujourd'hui. De la racaille, je te dis, si nos grands parents voyaient ça... Après faut pas s'étonner qu'on dise "C'ÉTAIT MIEUX AVANT". Mais moi, je dis "C'EST MIEUX MAINTENANT" parce que du coup comme ça, bah, les gosses, tu peux les manger sans que personne te le reproche . Cela dit, j'ai bien ri face à la pertinence de ta remarque, merci XD.
Bref. Dans le genre exigeant, t'es pas le dernier quand même hé ! J'ai pas de décapotable, mais j'ai une mobylette et des stickers Bob l'éponge, ça le fait non ? Et comme ça on ira emmerder Tam' a son taf en faisant style qu'on est ses frangins débiles ahahah.
Invité
Invité
Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 13:20
Oh le dingue. Ca sent bon ça, tiens. Bienvenue à toi, tu vas voir, c'est l'paradis des aliénés ici. :05: BIENVENUE.
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Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 13:29
En fait, c'est surtout le mot "innocence" au milieu de ta fiche, on dirait qu'il s'est perdu... Et quoi qu'on en dise sur les gosses, ils sont le futur de demain. Ca veut rien diiire, mais t'me comprends. XD Ah, les gosses, c'est tout bon au p'tit déj. Dixit tata, je sais pas si Tam t'a parlé d'elle, mais bref, parait que ça a bon goût.
Avec les stickers, tu viens de me convaincre (ouais, j'exige beaucoup comme ça, je suis sûr d'avoir un minimum quoi!). Je t'adopte! Et ouais bien sûr qu'on s'associera, déjà Ben a un lien avec elle. C'est lui qui lui a fait découvrir les combats. Il est cool hein. J'aime beaucoup cette idée d'emmerder Tam, tiens. *note sur son petit calepin, passer sur la fiche de liens de Rhys*
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Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 13:46
Rah putain... le fou rire quoi. Comme dis Rossou, hellcome petite belette. J'pense que tu t'épanouira bien trollement comme il faut par ici.
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Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 13:59
Wilhelmina : c'est le parfum "sauvage des bois" Merci en tout cas !
Barbie : Bah ouais, innocent parfaitement. J'y suis pour rien moi si je suis niqué dans ma tête hein, ça c'est encore la faute de parents qui ont un gosses a 16 ans et qu.... ouais non XD. Ç'allait être trop trash .
Tata, hm, je sais pas, ça me dit vaguement quelque chose, mais je saurais pas dire. Mais en tout cas ç'a l'air de manger les gosses donc cool :yeah:Et ouais vieens sur ma fiche de liens vieeens. J'ai des promo discount pour les blondes
Wolfy : merci J'espère aussi que ça ira bien xD. Et ton avatar me fait kiffer sévère !
Dernière édition par Rhys V. Archos le 1/12/2013, 15:34, édité 2 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 15:23
DIANTRE il y a de la consanguinité, du masochisme et la première phrase de la partie " transformation " est juste fabuleuse Bienvenue ou re bienvenue, je ne sais plus, je m'y perd. En tout cas bon courage pour la suite de ta fiche ^^
Invité
Invité
Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 30/11/2013, 18:11
Un félin taré !
Bienvenue parmi nous Bon courage pour la suite de ta fiche !
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L'ambiguité se définit par la possibilité de la défendre, comme de la contredire
Ikarias Tavian
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Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 1/12/2013, 01:10
Je te dis Bienvenue !!!! :niancat: Hâte de lire l'histoire de ce métamorphe fêlé !!
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Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 1/12/2013, 13:42
Ikarias : Ah ah ah, j'ai bien ris en voyant l'image de ta signature, tu m'as tué. Et moi aussi j'ai hâte, j'ai des idées, mais c'est encore en phase kinder surprise pour certains trucs.
Sloane : oooh ouiii parle moi encore avec des mots doux Et encore, je crois que ça va être pire après XD. Heureusement, j'ai ouï dire que le forum était assez cool sur les trucs un peu "dégueu"
Tisha : merci :62: ça fait plaisir de voir autant de gens venir dire bonjour en tout cas, ça gère la fougère ! Et ça donne plein de motivation et tout.
Maman louve léthargique
SIGNALEMENT : Une maman poule HABILITIES : Rapidité, force, guérison rapide OFFICE : Chômage - Ancienne Directrice en chef du Daily Comet SERENADE : Just give me a reason - Pink & Nate Nuss
Louve blanche et Alpha, lupa de la Meute.
En octobre elle devient la compagne officielle de Jeremiah A.C Kellog alors Ulfric de la Leute de Shevreport. Elle attend son enfant.
Février 2014, alors enceinte de 5 mois, Melinda découvre le corps de JEremiah, éviscéré, en pleine nuit.
Début Mars 2014, après avoir été pourchassée avec Duncan dans la forêt, puis sauvée par HAnsfried, celui ci se hisse au poste d'Ulfric.
Depuis, que le calme est revenu dans la Meute, Melinda s'enfonce dans une dépression dont personne ne parvint à l'en sortir. Pas même Conrad qui a réussit tout de même à lui redonner le sourire.
le 30 avril 2014, Melinda, torturée par Cinead en pleine forêt,accouche et oublie son enfant. Tisha qui la retrouve près du Pard la raccompagnera à la Meute, où Iza les rejoindra avec le bébé mort entre les bras... SOBRIQUET : Arwana / Arwy MISSIVES : 2817 ACTE DE PROPRIETE : Bazzart
Melinda Warren
ADMIN ♥ Gangbang Melou ♥
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Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 1/12/2013, 13:44
coucou ^^
bienvenueeee ^^
Et si tu ne l'as pas déjà fait, pense à passer par le bottin pour réserver ton avatar :D
Et écoutes pas ces troll ils te préparent un sale coup mwahahaha
Invité
Invité
Sujet: Re: [TERMINÉE] Rhys - Le produit déliré de ses chimères. 1/12/2013, 13:58
Très bon choix de prénom en tout cas x) J'ai un personnage qui a le même, sur un autre forum ^^
Bienvenue parmi nous =)
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