AccueilAccueil  Tumblr DMTH  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


 
Bienvenue sur DMTH Invité love01
PRENEZ LA ROUTE DE BÂTON ROUGE, SUIVEZ NOUS SUR LA V2 !
   
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 KENDALL • Swim With The Beast [100% - Terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


KENDALL • Swim With The Beast [100% - Terminé] Empty
MessageSujet: KENDALL • Swim With The Beast [100% - Terminé]   KENDALL • Swim With The Beast [100% - Terminé] Icon_minitime20/4/2014, 23:45

Kendall Riley Hayes
Feat Sam Claflin




PRELUDE


DATE & LIEU DE NAISSANCE 23 juin 1987, Montréal (Québec), Canada ; AGE 27 ans; NATIONALITE Canadienne francophone; CAMP Aucun ; FORME ANIMALE Alligator d'Amérique; NOM DE LA BÊTE VOUS AYANT CONTAMINE Inconnu ; DATE DE PREMIERE TRANSFORMATION 2 août 2012 ; STATUT Cabot ; TYPE DE METAMORPHE (Alligator)garou hybride; ETAT CIVIL Célibataire LIEU D'HABITATION Southampton ; METIER Artiste (dessin et peinture); Il est engagé par des maisons d'éditions pour faire les dessins des couvertures de livres, mais vend aussi ses œuvres aux intéressés CLASSE SOCIALE PauvreETIQUETTE Mystérieux et agissant parfois de manière étrange, c'est pourtant un homme que l'on trouve sympathique et qui rend régulièrement des services. Cependant, il est plutôt réservé, le genre à passer inaperçu dans une rue. Les femmes le trouve plutôt mignon alors que les hommes aiment bien se moquer de lui. C'est un artiste, on le reconnaît bien pour ses œuvres, mais rare sont ceux qui cherche à en savoir plus sur lui.


INTRODUCTION AU GENRE


Traits de caractères En général, Kendall est une personne que l'on pourrait qualifier de sympathique solitaire. Plutôt réservé, il parle très peu de de sa vie privée et de ses émotions. Il est du genre typique à répondre un simple « bien » lorsqu'on lui demande comment il va. Il n'aime pas raconter ses états d'âmes et même ses amis proches arrivent à peine à savoir ce qui se trame dans sa tête, car bien que le jeune homme soit très expressif quand il s'agit de discutions banales, il reste plutôt évasif dans les questions personnelles. Dans la même optique, on pourrait également dire que le jeune homme n'aime pas les confrontations. Lorsque quelque chose l'embête, il se retire sans dire un mot. Il ne cherche pas  non plus à se faire remarquer outre mesure. Aussi se tient-il à l'écart lorsque des bagarres éclatent. Le meilleur moyen pour apprendre à le connaître, c'est de voir ses œuvres. Ses émotions, il les extériorise de cette façon, tout comme ses fantasmes et ses peurs. Sinon, Kendall est un homme qui aime rendre service et il est très gentil avec les autres, quoi qu'un peu timide. Il aime aider et il est une bonne oreille lorsqu'on a besoin d'être écouté. Cependant, depuis qu'il a été attaqué par cet alligator, il est un peu plus agité qu'en temps normal et il lui arrive d'agir de façon étrange ou impulsive. Il a parfois honte de ses pulsions qui l'habitent, et tente du mieux qu'il peut de les contrôler, mais cela est de plus en plus difficile de tenir la bête en cage.  Il n'a confié à personne ce qu'il est devenu, il a peur d'être rejeté ou vu comme une espèce d'étrangeté. Il songe au vaccin, mais n'ose pas à cause des risques que cela comporte. Pourtant, la ville déborde de bestioles, avec qui il n'aime pas trop se lier d'ailleurs (il préfère les humains).Parfois distrait, parfois distant, peu cherche réellement à le connaître pour l'instant. Finalement, bien qu'il ait une imagination débordante (parfois un peu glauque), il déteste qu'on le brusque hors de son confort et il réagit difficilement aux changements. Il aime le calme, typique Canadien qu'il est, mais il sait bien qu'à Shreveport cela est impossible...

Occupation nocturne Le jour comme la nuit, Kendall vit littéralement pour son art. Il peint des toiles, dessine des portraits ou des scènes. Il peut passer plusieurs heures, sans boire ni  manger, à compléter un dessin ou une toile, comme en trans. C'est par l'art qu'il peut s'exprimer, qu'il évacue ses sentiments. Comme Shreveport regorge de sources d'inspiration, il n'est pas rare de le voir se balader un peu partout dans le quartier, dans les forêts, dans les parcs, à griffonner quelques idées. Il adore observer ce qui l'entoure, même si la plupart de son temps, il le passe dans son appartement bordélique (qui ressemble plus à un atelier qu'une demeure) à concevoir des œuvres expressionnistes, pour la plupart assez sombres, mais toujours plus originales les uns que les autres. Il a ouvert une petite galerie où il expose (et vend) ses plus belles toiles et offre ses services pour dessiner les couvertures de romans ou de pochettes de disques pour se faire quelques sous. Il aime également voir ses amis, pour prendre un café et il lui arrive régulièrement de se retrouver chez une connaissance pour rendre un quelconque service ou pour l'écouter se plaindre de sa vie misérable. Depuis quelques années cependant, comme les pleines lunes le transforme en un terrifiant reptile, il doit faire attention. Chaque mois, il prend ses précautions, se cache dans la forêt, pour y faire sortir sa bête. Avec le temps, il s'est renfermé sur lui même un peu plus, sortant moins qu'auparavant. Il accepte difficilement son nouveau mode de vie, qu'il trouve très handicapant.

Manies, habitudes & goûts
Listing des goûts en matière de :

Nourriture : C'est un adepte de la restauration rapide et de tout ce qui peut se manger sur le pouce. Hot dog, pizza, hamburger, chocolat etc. Il aime bien le café également.
Musique : Il aime la musique alternative principalement ou les bandes sonores dans paroles. Il apprécie la musique francophone et anglophone.
Livres : Il lit très peu, quelques romans fantastiques ou sciences fictions trainent à quelque part dans son appartement.
Films : Les films de sciences fictions, les drames.
Vêtements : Confortable, mais il a un petit penchant pour ce qui est un peu stylé comme des écharpes et des vestes (il assume pleinement le fait qu'il a l'air gay et s'en fiche, parce qu'il sait qu'il ne l'est pas)
Passes-temps : peintre, dessiner... c'est à peu près tout.
Couleur : Le vert forêt, le noir et le marine

Manies : Kendall a la fâcheuse manie de se laisser traîner, et de remettre à plus tard ce qu'il peut faire le jour même. Il a aussi tendance à mordiller les pailles, les crayons et tout ce qui peut lui passer sous la dent, ou alors graver sur les tables, dessiner sur les bouts de papiers, plier et replier les verres de cartons et les objets divers au restaurant.

Habitudes : Le week end, il se rend régulièrement au café pour y lire le journal et boire un mokaccino, mais sinon, il n'a pas d'horaire précis. Il mange quand il a faim, se dort quand il est crevé et se balade lorsqu'il a envie de se dégourdir les jambes. C'est un lève tard, car il lui arrive souvent de bosser durant la nuit.

Transformation Kendall déteste se transformer en alligator d'amérique. Il trouve cette bête répugnante et c'est avec dégoût qu'il se rend dans la forêt à tous les mois pour devenir la chose qu'il est, pour lui, la pire au monde. Il n'a aucune idée de qui l'a transformé, il sait qu'il s'agit d'un alligator-garou et que celui-ci l'a contaminé en l'attaquant cette soirée-là, il a presque trois ans. Il ne sait pas pourquoi le reptile l'a laissé en vie ni pourquoi il l'a choisi lui en particulier pour devenir un monstre. Il se trouve repoussant, pense que cet animal est tout sauf appréciable et il tente le plus possible de terrer la bête au plus profond de lui, les autres jours du mois. Lors de la pleine lune, il se cache donc, loin dans la forêt, près d'un marécage, espérant que personne ne le suit, et attend la pénible transformation. Il se réveille ensuite, habituellement dans le même coin, boueux et empestant le marécage, ne sachant pas du tout ce qu'il a bien pu faire durant la nuit, et retourne vaquer à ses occupations du mieux qu'il peut. Autant vous dire qu'il est loin d'accepter son état et qu'il ferait tout pour se débarrasser de cette malédiction. Il a du mal à se contrôler, et ce même le jour,  il se rend compte que son côté animal prend de plus en plus de place dans sa tête, mais également que ses transformations sont toujours affreusement longues et douloureuses. Il ne sait pas comment il pourrait faire pour mieux se contrôler et taire cette foutue bête. Il se sent différent, découvre des capacités qui l'effraient au plus au point. Il ne fait parti d'aucun clan, meute ou groupe, et ne cherche pas à se lier avec d'autres métamorphes ou lycanthropes. Dans son esprit, il est un humain normal et il ne veut se mêler à ce genre de personnes. Il sait cependant qu'il aurait peut-être besoin de quelques conseils, mais il préfère rester dans son coin et vivre son malheur seul, espérant que ça s'estompera avec le temps. Mais il est loin de se douter qu'il s'agit là de la pire stratégie et que cela ne fera qu'empirer, à moins qu'il trouve une solution définitive à son problème.

Convictions Il a été le premier surpris par la grande révélation, ne se doutant pas le moins du monde qu'autant de créatures surnaturelles pouvaient exister. Bien qu'il avait toujours eu une espèce de curiosité par rapport au fantastique, jamais il pensait que cela pouvait être réel. D'abord choqué, puis craintif, il s'est longtemps tenu loin des vampires et des lycanthropes, ne sachant pas vraiment comme agir avec eux. Mais peu à peu, il s'est habitué et n'est plus surpris de voir passer des créatures dans les rues. Il a même développé une sorte d'obsession pour eux. Il cherche à en savoir plus, les voit comme des personnes impressionnantes et digne d'admiration, tout en restant à l'écart des débats et des conflits qui pouvaient survenir entre les races. Ça c'était son opinion avant qu'il devienne une bête lui-même. Il se rend compte que ce n'est pas une partie de plaisir, que c'est bien moins agréable et super que ça en a l'air. Il a une certaine compassion pour les métamorphes et les loups-garous, mais garde une toujours une certaine admiration pour les vampires, tel un humain naïf qu'il était il y a à peine trois ans.

Signes particuliers Plusieurs cicatrices de morsures marquent sa jambe gauche, au niveau du genou mais surtout à la cuisse. Lorsqu'il a été attaqué par l'alligator, il a failli perdre sa jambe, mais par chance elle a cicatrisé, ne laissant que des marques de crocs immenses et disgracieuses le long de sa jambe. Celle-ci est encore fragile d'ailleurs, il la traîne légèrement lorsqu'il se déplace.


VIDEODROME


PERSONNAGE INVENTE, SCENARIO OU PV? Inventé; PSEUDONYME dodoh ou waterproof; DERRIERE L'ECRAN euh j'ai 20 ans bientôt 21 ans, je suis étudiante universitaire... et vous me connaissez déjà alors hein, la flemme de parler de moi lol Je tenais juste à dire que OUI vous pouvez me lancer des roches ou quelconque détritus et je suis prête à accepter sans me plaindre vos châtiments  wtf CODE DU REGLEMENT Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer; COMMENT NOUS AVEZ VOUS DECOUVERT? Il était enterré à la même place qu'auparavant, c'était trop facile; AVIS GENERAL SUR LE FORUM beau, bon, pas cher : love it; AVATAR UTILISE Sam Claflin


Dernière édition par Kendall R. Hayes le 22/5/2014, 03:47, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


KENDALL • Swim With The Beast [100% - Terminé] Empty
MessageSujet: Re: KENDALL • Swim With The Beast [100% - Terminé]   KENDALL • Swim With The Beast [100% - Terminé] Icon_minitime20/4/2014, 23:46


Chronologie


23 juin 1987, Montréal, Canada
C'est à 21h07 exactement que le cadet de la famille Hayes naît après cinq heures de travail acharné de la part de Christine Hayes. Mère francophone, père anglophone, le débat dure longtemps avant de choisir le prénoms du petit homme. Comme les deux sœurs aînées (Lily-Rose et Rachel) portent des prénoms à consonances françaises, Alexander Hayes insiste pour en donner un qui vient de son coin de pays à son unique fils. Ils finissent donc par le nommer Kendall Riley. Ravies d'avoir une nouvelle poupée pour jouer, les deux sœurs sont très excitées de la naissance d'un petit frère qu'elles pourront bichonner à souhait.

De 1887 à 1994, Montréal, Canada.
Kendall grandit dans un quartier résidentiel paisible de Montréal. La petite famille se porte bien, habite dans une jolie petite maisonnée bien entretenue. Le garçon vit une enfance plutôt tranquille, à la limite barbante. Il est taquiné et surprotégé par ses parents, mais également par ses sœurs, qui prennent un malin plaisir à lui donner des ordres. Plutôt timide et délicat, il se laisse mener par le bout du nez par tout ceux qui lui disent quoi faire. À l'âge de dix ans, Kendall est déjà bilingue, mais garde une préférence pour le français, probablement car il s'agit de la langue la plus abordée dans la ville où il est élevé.

Septembre 1996, Montréal, Canada.
Bien qu'il avait déjà un goût prononcé par les arts plastiques à l'école, c'est lors d'une sortie éducative dans une grande galerie d'art de Montréal (le centre d'exposition Circa) que le jeune garçon découvre véritablement sa passion pour la peinture et le dessin. Il regarde avec attention les oeuvres qui s'y trouvent et il est, dès ce jour, plus intrigué que jamais par ce domaine. Il commence à lire des livres sur le sujet, demande à ses parents de lui faire visiter d'autres centres d'expositions, insiste pour avoir son propre matériel et s'investi dans des cours de dessin, puis de peinture.

De 1994 à 2004, Montréal, Canada.
Plutôt distrait et peu bavard, Kendall est un élève qui éprouve beaucoup de difficultés scolaires. Sa moyenne désespère sa mère et tous les moyens sont bons pour redresser ses notes, mais sans véritable succès. À l'école, il est plutôt solitaire et parfois victime d'intimidation par les plus populaires de son école. Il fait beaucoup d'efforts pour s'intégrer, mais c'est peine perdue, il est catégorisé comme un espèce d'étrange personnage qui vaut mieux ne pas approcher sous peine de faire souffrir sa cote de popularité. C'est un garçon frêle et renfermé que les jeunes filles ne trouvent pas très attirant. Il se tient donc à part, par dépis, et rêvasse d'un monde où il pourrait plaire et être « cool ».

Juin 2004, Montréal, Canada
Kendall finit par mettre assez d'effort pour terminer le secondaire avec un diplôme en poche. Ayant passé ses cours sur les fesses, peu de possibilités d'avenir s'offrent à lui. Le jeune homme ne sait pas trop ce qu'il pourrait devenir, ses parents insistent pour qu'il continue d'étudier, qu'il finisse par faire l'université comme ses soeurs. Il désire cependant se consacrer aux arts plastiques, surtout à la peinture et au dessin, car il sent qu'il s'agit de son seul talent et qu'il pourrait peut-être en faire une carrière.

Entre 2004 et 2006, Montréal, Québec, Canada
Le jeune homme n'arrive pas à faire quoi que ce soit en rapport avec son domaine. Son manque de formation et de motivation l'empêche d'avancer dans une quelconque carrière artistique. Il accumule les petits boulots qu'il n'arrive pas à garder, vit encore chez ses parents qui insistent toujours pour qu'il fasse des études supérieures. Il stagne. Il ne sait pas ce qu'il pourrait faire de lui. Il se sent comme le mouton noir de la famille parfaite. De plus, il n'a aucun réseau social intéressant, ne cherche à s'inclure dans aucun groupe social. Il a l'impression d'être un bon à rien, de n'avoir aucune valeur, de ne plaire à personne. Durant cette période, Kendall se remet beaucoup en question, songe à prendre ses distances avec sa famille, d'aller voir ailleurs ce qui s'y passe.

2007, Montréal, Québec, Canada
La grande révélation. Comment l'oublier? C'est un bouleversement majeur dans la vie des humains, y comprit bien sûr celle de Kendall et de sa famille. Rien n'est plus comme avant, tout est maintenant possible. Qui aurait cru que les créatures surnaturelles existent? D'abord terrifié, puis intrigué par le nouveau visage du monde, le jeune homme fini par s'habituer à la présence des vampires et autres bestioles. Il se tient loin d'eux, se couche tôt : bref, il ne cherche pas les emmerdes. Enfermé presque à longueur de journée, au grand désespoir de ses parents, Kendall songe sérieusement à changer d'air. Durant cette période, il peint plus que jamais, dessine tout ce qui l'inspire. Sa chambre se transforme en une espèce galerie d'art chaotique.

Octobre 2007 à Mai 2007, Montréal, Québec, Canada
Il tombe follement amoureux d'une demoiselle adorable. C'est une magnifique blonde aux yeux bleus perçants, un peu bohème et très originale. Artiste peintre, elle a ouvert une petite boutique où elle expose et vend ses œuvres magnifiques. C'est d'ailleurs à cet endroit qu'il l'a rencontre pour la première fois. Kendall est fou de ses toiles. Il discute longuement avec la jeune femme, l'invite à prendre un café. Quelques semaines plus tard, ils sont déjà amis, puis amants. Elle a plusieurs années de plus que lui et agit souvent de façon étrange, affirmant voir des choses que les humains ne peuvent voir et disant en connaître beaucoup sur les créatures surnaturelles. Kendall s'attache beaucoup à elle, l'écoute longuement parler de tout ce qu'elle sait, la laisse se confier à lui entre deux ébats. Elle devient également son mentor artistique. C'est une relation aussi passionnelle que courte. Lors d'une journée comme une autre, sans aucune raison apparente, elle le plaque. Le jeune homme n'a plus eu de nouvelles d'elle depuis.

Août 2008, Montréal, Québec, Canada
Sa sœur aînée disparaît mystérieusement lors d'une veillée entre amis au centre ville. Après plusieurs jours de panique et d'inquiétude, ses parents finissent par faire le signalement à la police. Nul ne sait ce qu'elle a pu devenir et tous les scénarios ont été envisagés. Une fugue? Un enlèvement? Un assassinat? Son corps n'a jamais été retrouvé, et ses amis affirment que la jeune universitaire était avec eux toute la soirée, jusqu'au moment où elle a prit sa voiture. Et celle-ci a été retrouvée dans le stationnement de son appartement en parfait état...

Juin 2008, Aéroport de Montréal, Québec, Canada
Kendall quitte enfin la maison familiale pour construire sa vie d'adulte. En fait, il part avec pratiquement rien sur lui mise à part quelques vêtements et un peu d'argent. Après tout ce qui s'est passé lors de la dernière année, il sent vraiment le besoin de prendre le large comme un vagabond. Il veut se prouver à lui-même qu'il peut réussir à vivre de son art, à en faire un métier rentable, mais aussi à être autonome et responsable. Il promet à sa famille qu'il reviendrait un jour, lorsqu'il aurait réussi à atteindre son but.

Entre 2008 et 2011, États-Unis
Kendall se promène un peu partout dans le nord des États-unis à la cherche d'un destin qui semble tarder à arriver. Il vit pauvrement grâce à des petits boulots, quelques contrats artistiques très peu payant, puis il finit par se ramasser dans l'entretien ménager d'un centre commercial. C'est pourtant un période très inspirante pour le jeune homme. Il découvre de nouveaux décors, est inspiré par des tas de choses, il se sert des conseils de son ancienne mentor et commence à canaliser toutes ses frustrations, sa peine et sa nostalgie dans ses dessins et ses toiles. La grande révélation, sa seule et unique véritable relation amoureuse, la disparition de sa sœur, son déménagement... Après tant de bouleversements, on comprend maintenant où il va chercher son inspiration. Il reçoit quelques bons commentaires pour ses œuvres d'art, mais sans plus.

Avril 2011, New York City, État de New-York, USA
Un supposé chasseur de tête semble intéressé par ses œuvres. Il lui affirme que ses toiles sont « pas trop mal » et qu'il aimerait en acheter quelques unes à prix modiques pour l'encourager et décorer son studio. Kendall lui présente donc ses plus belles peintures et l'homme en choisit une dizaine, puis lui offre un petit montant. Quelques semaines plus tard, il retrouve ses toiles à vendre, au triple du prix qu'on lui a offert, dans une galerie d'art à l'autre bout de la ville. Les signatures ont été trafiqués pour qu'il ne puisse les réclamer. Hors de lui, il pète les plombs dans la galerie et se fait mettre dehors à grand coups de pieds dans le derrière. Il quitte la ville de New-York avec amertume et choisit la Louisiane comme prochaine destination. Au moins, il sait qu'il a du talent et que ses toiles valent quelque chose.

Âout 2012, Nouvelle-Orléans, Louisiane, USA
Il a à peine le temps de s'installer dans son nouvel appartement, qu'il se fait attaquer par un alligator enragé lors d'une nuit de pleine lune. En passant par un raccourcis à travers les bois pour se rendre plus rapidement chez lui, il se perd, se retrouve face à face avec le reptile et se fait quasiment broyer la jambe gauche. Il ne sait pas comment il s'en est sorti, probablement qu'à force de hurler, quelqu'un est venu à son secours. Il a failli être emporté dans le marais par la bête ce soir-là, mais un chasseur lui a asséné plusieurs coups de carabine. Avant de laisser l'alligator couler dans le marais, l'homme a déprit la victime de la gueule du reptile, puis a appelé rapidement les services d'urgence. De son côté, Kendall s'est réveillé à l'hôpital, surpris d'être encore en vie. Selon le médecin, il a frôlé la mort de peu, car la bête avait touché l'artère fémorale, mais par chance il s'en sortirait, sans savoir cependant s'il pourrait se servir à nouveau de sa jambe. Il ne se souvient pas combien de temps exactement il a passé à l'hôpital, mais il a finit par cicatriser de ses blessures et se tenir debout très rapidement... trop rapidement.

Septembre 2012, Nouvelle-Orléans, Louisiane, USA
Première transformation pour le jeune homme. Il garde de très mauvais souvenirs de cette soirée-là. C'était lors de la pleine lune, un mois exactement après avoir été attaqué. Il se souvient qu'il ne se sentait pas très bien durant la journée, qu'il avait eu de gros malaise. Ça n'a fait que dégénérer après le coucher du soleil. Il ne se souvient pas très bien de ce qui s'est passé durant la nuit, la dernière chose dont il se rappelle est la douleur atroce et interminable, comme s'il se faisait écraser par un camion, comme si ses os se brisaient en millions de miettes, comme si quelque chose à l'intérieur de lui voulait sortir... Puis, black out. Il s'est réveillé, complètement nu, boueux et empestant la poubelle, le matin suivant, dans ce qui lui semblait être une forêt. Honteux, ne sachant pas trop ce qui lui arrivait, il est revenu dans ce qui lui restait de son appartement. Il est mis à la rue par le propriétaire en colère et Kendall en profite pour carrément changer de ville.

Entre 2012 et aujourd'hui, Shreveport, Lousiane, USA
Une nouvelle vie commence pour Kendall, une vie complètement différente. Autant le dire tout de suite, il ne s'est jamais réellement adapté. Il est loin d'accepter son statut d'être surnaturel. Il essaie de comprendre comment passer inaperçu, comment ne pas faire courir de danger aux êtres humains. Il a dû prendre de nouvelles habitudes, s'informer, suivre les conseils. Il habite maintenant dans le quartier métamorphe, un endroit où grouillent des bêtes comme lui. Il se sent un peu moins seul, mais a très honte de sa condition. Il s'est renfermé sur lui-même, est moins patient qu'auparavant. Déjà solitaire, il est maintenant bougon par moment et son humeur joviale et insouciante s'est transformé en humeur terne et sérieuse. Il a parfois des regains d'énergie, mais rien n'est plus comme avant. Le jeune homme sait qu'il ne pourra jamais retourner à Montréal retrouver sa famille à cause de sa condition. Il est parti depuis un moment déjà, il n'est plus le jeune québécois d'antan, autant physiquement qu'intellectuellement. Plus masculin, plus endurcit et plus fort, mais également plus mature et plus sombre. Et surtout, il terre une bête au fond de lui qui s'échappe à chaque pleine lune. Cependant, à Shreveport, Kendall a réussi à se trouver un métier qui paie bien ses factures : il a été engagé par une maison d'édition pour faire les couvertures de livres.

Mars 2014, Shreveport, Louisiane, USA
Après des années de dur labeur, il arrive a ouvrir sa toute première galerie d'art. Un petit local de rien du tout qu'il a rénové à la main lors de ses temps libres. C'est sa plus grande fierté, mais il y passe rarement beaucoup de temps depuis son ouverture. Il peint ses oeuvres, les exposent, puis laisse un de ses deux employés s'occuper de sa surveillance. La plupart des gens n'ont jamais vu l'homme derrière les toiles. Ils se contentent de lire la signature sur la toile pour toute information. Il arrive a vendre des peintures de temps à autre et la plupart des clients sont des riches habitants qui cherchent à embellir une pièce de leur maison.