Niahm Tallaway Lockwood âge. 23 ans. date et lieu de naissance. 17 Novembre 1987, Shreveport_Louisiane. nationalité. Américaine. état civil. Veuve. lieu d'habitation. Shelter House. Maison Familial des Lockwood en lisière de forêt. métier. A la recherche d’un emploie. étiquette qui vous est collé. Il y a quelques années de cela les gens me considéraient comme quelqu’un de gentil et serviable, attentive et à l’écoute, peut-être un peu décalée mais toujours prête à rendre service sans tomber dans le cliché « bonne poire ». Aujourd’hui, avec mon retour sans Luke à mes côtés qui suis-je ? La revenante ? La mauvaise épouse ? La menthe religieuse ? La veuve pour ceux qui se sont intéressés à mon histoire…

(c) Amly

traits de caractère.

On m’apparente à une poupée, mais pas n’importe laquelle, celle de porcelaine, fragile, douce et pâle, inspiratrice d’une innocence bien trop naïve. Un esprit d’enfant enfermé dans un corps de femme.


Je ne suis guère dangereusement folle à lier, les médecins se sont déjà prononcés sur mon cas, mon esprit s’enferme, s’oblige à rester prude, innocent et doux à l’extrême, bon jusqu’à en devenir incandescent car inconsciemment je suis terrorisée par le monde.
Par les êtres vivants.
Les médecins appellent cela être différente, tout simplement. Selon eux, quand je l’aurais décidé, quand je me sentirait prête à affronter l’univers, capable de concevoir mes semblables tel qu’ils sont réellement l’enfant s’éteindra progressivement, jusqu’à éventuellement disparaitre totalement.

Je ne supporte pas l’injustice et la cruauté ce qui m’entraine dans des situations pouvant s’avérer périlleuses ou je réagis avec impulsivité et irréflexion afin de porter secoure sans me soucier de mon propre sort

Je ne suis guère craintive, j’aime le contact humain quand c’est moi qui l’offre et non l’inverse.

Etant une personne douce et délicate, je reste sensible aux moindres mots, moindres gestes. Facilement influençable je effectue irrévocablement ce qui me parait être juste.

Un brin de folie tout de même. On peut aisément me trouver à danser, chanter, ou en train de converser seule. J’ai besoin de nier la noirceur oppressante du monde pour exister ; De voir les êtres qui m’entourent et quel qu’ils soient, sourire, rire, ivre d'un bonheur contagieux.

Je rejette inlassablement la possibilité que l’on puisse être entièrement vil, et m'efforce à croire en une part, même infime, de bonté dans chacun. Aider les autres à se rendre compte de qui ils sont réellement est devenue ma mission prioritaire. Je ne peux résolument pas laisser les gens s’autodétruire et rependre le mal ; je m’acharne à les aider, contre leur grès certaines fois, ce qui peu ma rend pénible.

Je suis généralement considérée comme une éthérée de marionnette...

J’incarne la grâce de la pureté en vouant un confiance sans bornes au côté bon des êtres.


Autant de défauts que de qualités, tellement similaires et si différents et parfois même valant pour les deux selon la situation, suis-je un être complexe ? Peut-être ; pourtant je cherche tant bien que mal à conserver la simplicité idyllique des espoirs enfantins.
Ce qu’on me reproche habituellement reste, ma franchise inconvenante, mon irrationalité d’éthérée, ma fragilité, mon impulsivité trop peu prévenante, ma susceptibilité, mon imprudence inégalable, ma spontanéité à toute épreuve, mon trop grand coté irréfléchie, mon impétuosité, ainsi que d’être influençable, indisciplinée et extravertie, bien d’autres adjectifs pourraient s’inscrire là mais résumons vite résumons bien, on rétrograde inlassablement l’enfant prude et touchante qui s’efforce à s’épanouir encore et toujours au creux de moi.
Pourtant l’on aime, mon infaillible honnêteté, ma droiture, le fait que je sois incontestablement serviable, loyale, bienfaisante, incessamment rayonnante, totalement fidèle et dévouée, douce, généreuse, pure, irrévocablement incorruptible, joueuse, et empathique.

occupation diurne.

C’est le retour, le grand retour au bercail, la maison familiale ayant été abandonnée puisque mon frère est parti s’installer dans le centre, j’organise mes journées entre le dépoussiérage et réaménagement de la maison car je compte m’y réinstaller, ainsi que ma quête d’un emploie.
Le reste de mon temps libre je le passe généralement à l’extérieur ; je cours dans la forêt près de chez moi, ou je sors voir des amis, j’essaie vainement de renouer avec ceux qui n’ont pas vu mon départ comme un abandon, avec ceux qui ne me jugent pas trop vite.

manie, habitudes & goût.

_ Il m’est impossible de rester toute une journée enfermée, j’ai besoin de voir la vie, d’humer l’air frai et enivrant de la forêt, de sentir le vent caresser mon visage ou le soleil brûler mes épaules.
_ Courir, notamment dans le terrain autour de ma maison est une activité quotidienne, je ne peux dormir sans être fatigué physiquement.
_ Diplômée d’une école de musique, et possédant un véritable piano à queue d’antan je peux passer des heures à jouer.
_ Fan incontestable de dessin animé et film humoristique, j’ai pourtant horreur des films d’épouvante qui me réservent toujours des nuits de cauchemars insupportables.
_ Lire est l’une de mes plus grandes passions, les livres me permettent de rêver et d’alimenter mes illusions.
_ Dans des situations que je ne maitrise pas je suis constamment en train de passer mes doigts sur ma cicatrice, et/ou triturer mes cheveux.
_Généralement, quand je m’envole dans d’intenses réflexions ou que la situation demande un effort de concentration, soit de quitter mon enveloppe d’innocente enfant afin laisser place au savoir faire de l’adulte, je noue mes cheveux avec la première chose qui passe, barrette, élastique, chouchou, bandeau, pince, stylo…Du moment que mon visage est dégagé.
_ La nuit ne m’effraie pas pourtant le noir étouffant ne ma rassure guère.
_La forêt non plus ne me fait pas peur, et j’aime passer des heures à rêver allongée sur le duvet froid du sol. C’est généralement après mon footing, une fois fatiguée que je m’allonge pour faire le point.
_ Je ne bois pas plus que de raison, je ne me drogue pas, je suis chaste.
_ Quand je ne suis pas seule j’ai du mal à tenir en place.
_ Je possède une peur déraisonnable des orages.
_ Par-dessus tout, j’aime la sensation indescriptible que me procure la vision d’un sourire, d’un bonheur.
_ Je n’aime pas qu’on me touche avant que je ne l’ai fait, ou sans « préavis ». Je peux sauter au cou des gens, mais pas eux au mien sans qu’il y est d’infimes secondes de crispation. Ce n’est pas un refus, juste une peur.
_ J’aime écouter de vieux vinyle. Et les accompagner de ma voix quand je suis seule.

conviction.

Ils existent, c’est vrai, certains sont des répliques du mal, certains sont dangereux et notre race semble à présent être la plus faible mais ne sommes-nous pas les plus nombreux ?
De plus nous n’avons pas le droit de tous les mettre dans le même panier si non la race humaine ne vaudrait pas mieux que le plus méprisable des vampires.
Je lutte, chaque jours, afin qu’ils comprennent tous que chaque être, quel qu’il soit est différent et possède une part de bonté. Parce que moi, j'y crois encore.

Dans une forêt basique on trouve plusieurs sortent d’animaux, plusieurs races bien distincts et cela ne rebute personne, ne pourrions nous pas faire pareil, nous qui sommes censés être civilisés ? Accepter de partager nos terres avec d’autres espèces ou au moins leur laisser une chance ?

Je suis pour l’égalité de la justice, celui qui faute, quel qu’il soit devrait-être sanctionné, on ne met pas un innocent en prison parce qu’il a deux crocs ou seconde forme.

Je pense également qu’ils ont eu raison de sortir de l’ombre, personne ne devrait avoir à se cacher, nous sommes tous assez évolués pour vivre en harmonie…Enfin…Je l’espère….

signes particuliers.

Une légère, presque invisible cicatrice derrière l’oreille droite qui la cache, au niveau du sterno cleido mastodien.

histoire.

« Papa est mort et maman est partie »

Dernière née d’une fratrie composée d’Ava et Devon et Niahm Lockwood, je représentais l’ange au doux rire cristallin qui se baladait dans la maison en dessinant des formes dans l’espace du bout de ses doigts fins et était capable de s’assoir des heures durant en bordure de forêt sans broncher car la solitude ne l’effrayait pas, la pouponne utopique aux rêves psychédéliques dansant dans son esprit d’éthérée.
J’étais la dernière des trois et celle qu’on regardait bizarrement, celle qui semblait si fragile qu’on ne pouvait s’empêcher de la protéger.

Notre maison, nommée affectueusement Shelter House était l’une des plus anciennes de la ville, située en lisière de la forêt et éloignée des commerces florissants elle était pour nous un oasis de paix dans un monde de brutalité, loin des rumeurs niaises de la ville, loin des moteurs pollueurs. Nous étions là-bas, hors du temps, dans un autre monde.
Cependant, depuis longtemps, dans mon esprit il en existait un autre, un univers dans lequel je pouvais me cacher pendant que maman déprimait sur sa bouteille d’alcool à cause du décès de papa, pendant qu’Ava désertait la maison afin de profiter pleinement de son adolescence et que Devon, qui n’avait qu’un an de plus que moi cherchait à faire des conneries plus impressionnantes les unes que les autres.
Mais ça, les habitants de Shreveport ne le savaient pas, à leur yeux il n’y avait que l’honorable Eleanor Lockwood qui malgré la mort de son mari élevait seule trois enfants, la resplendissante Ava Lockwood qui enchainaient les petits boulots dans les magasins du coin afin de rapporter un peu d’argent et s’occupait admirablement de sa sœur et son frère, le petit Devon Lockwood qui avec sa bouille d’ange et son air malicieux était le meilleurs copains de tous les petits et petites puis la toute dernière, celle qui ne cessait d’avoir le regard perdu, celle qui n’avait pas peur des méchants et tentait irrémédiablement de les aider, la suicidaire qui voyait le bien partout, la pitoyable suicidaire qui avait tué son père.

Les souvenirs restent. Encrés dans un coin sombre de nos mémoires, il suffit d’un mot, d’un geste, d’une odeur, d’un rien pour les faire ressurgir, comme celui de la mort de papa. Je me revois…
J’étais jeune, j’avais onze ans et nous fêtions les douze ans de mon frère dans le restaurant du coin, toute la ville avait été convié, maman riait aux éclats, papa souriait, Ava et ses copines jouaient dehors quant à Devon, être le centre de l’attention le rendait plus qu’heureux.
Autour de moi la joie, le bonheur.
A quelques mètre de mon groupe d’amis la route, vile et dangereuse. Personne ne se souciait d’elle, calme et perfide elle guettait le bon moment.
Cheveux attachés ou détachés nous laissions le vent secoué nos têtes et caresser nos visage, au fur et à mesure les gens sortaient prendre l’air, la chaleur à l’intérieur du restaurant devenait plus qu’étouffante.
Assis en tailleur nous faisions un ‘action vérité chiche ou vache’ sous les regards doux des fumeurs qui passaient près de nous.
Mes cheveux noué pour l’occasion retombèrent subitement sur mes épaules, affolée je me levai et scrutait les alentours quand mes yeux perçurent le ruban rose volter vers le magasin d’en face. Mes parents venaient à leur tour de s’extirper au frai, je reconnaissais les intonations de leurs voix rassurantes dans mon dos.
Sans réfléchir je me dirigeai vers la route afin de récupérer mon ruban qui s’y était imprudemment déposé.
Du coin de l’œil je ne vis pas les phares jaunâtres débouler.
Je n’entendis pas les cris affolés de ceux qui prévoyaient déjà le massacre.
Je n’avais pas conscience de la course effrénée de mon père contre la voiture.
Qui serait le premier à m’atteindre ? Le véhicule ou mon géniteur ?
A quelques centimètres de ma main, juste là, mon ruban, je me penchais pour le ramasser.
Mon géniteur.
Une force impressionnante propulsa mon corps hors de la route, écorchée j’atterris dans le caniveau.
Du coin de l’oeil je ne vis pas les phares jaunâtres emplâtrer mon papa.
Je n’entendis pas le cri de douleur qu’il poussa comme dernier souffle.
Je n’avais pas conscience qu’il avait perdu la course et bien pire encore, qu'il perdait la vie.
Autour de moi la joie, le bonheur étaient brisés, les pleurs et la souffrance régnaient.
Les larmes coulèrent le long de mes joues éraflés, j’avais mal aux genoux et aux coudes, mais on m’interdisait de me retourner, on refusait que je vois son corps sanguinolent écraser sur le bitume.
Papa était mort par mon imprudence.
Les gyrophares ne tardèrent pas à ce faire entendre, papa était mort et maman sombrait.
Jamais elle ne s’en est remise, l’alcool devint sa plus fidèle alliée.
Papa était mort et maman partais dans le monde sombre des alcooliques.

« Il aimait la mort, je m’accrochais à la vie »

Luke. Luke Tallaway.
Un prénom masculin, le seul et unique prénom que je prononçais avec un amour éperdument inconditionnel.
Luke, le seul être capable de comprendre mon utopie et d’accepter ma naïveté enfantine.
Luke, qui depuis tout petit m’avait soutenu ;
Luke qui ne m’avait jamais tenu responsable de la mort de mon père ;
Luke qui me permettait d’oublier le tragique incident de mon enfance et l’alcoolémie de ma mère ;
Luke qui m’aimait et que j’aimais en retour.
Nous étions jeunes, nous étions fou ; je fus la première à quitter le cocon familiale, innocente éthérée, meurtrière et fille indigne je me laissais enlever par mon fiancé, à cet époque je ne voyais que par lui, ne jurais que par lui, et personne ne se mettait en travers de notre amour, les habitants de Shreveport nous imaginaient déjà mariés, comblés d’enfants. Pour tous nous étions fait l’un pour l’autre suivant l’idée de la masse nous nous enfuîmes pour Las Vegas.

J’appris par la suite, que Davon fut le second à quitter le nid, l’oisillon cherchait à tout prix à faire ses preuves, il lui fallait donc un studio ou plutôt baisodrome afin d’afficher fièrement son passage à l’âge adulte.
Ava elle, resta à Shelter House comme une recluse afin de s’occuper de notre mère.


La vie nous offrait tout ce qu’elle possédait de plus merveilleux. Luke y trouva vite un job, quant à moi j’entrais en contacte avec un photographe qui appréciait l’originalité que je dégageais. Deux jeunes tourtereaux à Las Vegas, la ville de toutes les folies, bien différentes de Shreveport et ses ragots incestueux. Si différente que quelques fois une tristesse se peignait sur mon visage, ma forêt, ma maison, ma ville…

Juste lui et moi dans une chapelle suffit à me faire devenir Niahm Tallaway Lockwood.
Notre bonheur semblait sans fin, mes amis me manquaient, ma famille me manquait, mais Luke me comblait et pourtant tout n’était pas toujours rose. Surtout une fois le mariage passé en fait. Un mois après il n’était toujours pas consommé. Le problème venait de moi, et seulement de moi.
J’avais peur, dès que ses mains se glissaient contre mon corps les souvenirs d’un voisins aux mains baladeuses me revenaient à l’esprit, les mots si durent de ma mère imbibée « tu n’es qu’une pute, une trainée qui a tué son père » m’assaillaient et je me bloquais. Je ne lui avais pas confié cela, il ne comprenait pas, et puis il y eu la goutte d’eau qui fit déborder le vase…
Les informations révélèrent la présence parmi nous d’êtres surnaturels et Luke devint bizarre, je le soupçonnait de quelque chose qui m'échappait encore, il se fit plus bourru, plus violent à mon égard, il m'échappait.
Un soir comme un autre il ressaya de poser ses mains sur moi mais sans même me prévenir alors qu'il le faisait toujours, lui qui était si doux, une fois de plus je me braquais mais contrairement à d’habitude il ne s’éloigna pas en baissant les épaules, non, il insista, mais je ne voulais pas c'était encore trop tôt, je n'y arrivais pas, la gifle partie sans le vouloir, ses yeux changèrent d’expression, ils devinrent...meurtrier.
Une nouvelle gifle retentit mais ce n’en était plus moi l’auteur, m’écroulant sur le parquet je me recroquevillais comme un fameux soir contre la chaussé.
Un coup de bien dans le ventre me coupa la respiration, puis je senti le côté de ma tête heurter violemment le coin d’une table.
« Salope. Ta mère avait raison. Tu prends et tu fais crever. Ton père à claquer par ta faute, et aujourd’hui c’est à mon tour, tu veux que je me frustre jusqu’au suicide. Chienne ! ».
Nous étions à une époque ou les vampires ne se cachaient plus des humains.
Je cru que jamais les coups qu’il me portait ne s’arrêteraient, je cru qu’il viendrait à bout de mon corps, je cru mourir. Mais il s’avéra que dans ce petit lotissement logeait un être s’abreuvant uniquement de sang, jamais je n’aurais songé que notre si gentil voisin faisait parti de ces êtres de la nuit et pourtant, à l’appel du sang il réagit.
Mon regard sur lui se fit implorant, j’avais mal, si mal…La souffrance semblait insoutenable, j’étais persuadée que la mort m’attendait.
Le si gentil voisin…Après les coups j'aurais droit à une morsures mortelle.
Et pourtant non. Dès qu’il pénétra de force dans notre appartement je compris ce qu’il représentait réellement, se jetant sur Luke il l’emporta dans les profondeurs de la nuit.
Gisant sur le sol j’attendis son retour.
Les minutes me parurent des heures.
Les heures des journées entières.
La journée entière des semaines.
Les semaines des mois, les mois des années…
L’attente était insupportable, la douleur indéfinissable.
Qu’on m’achève. Que mes cauchemars prennent fin !

Les gyrophares brisèrent finalement le silence oppressant. Il n’était pas revenu me chercher, je lui devais la vie, à lui, un suceur de sang, peut-être était-ce dû au fait qu’une fois, j’avais empêché des gamin de faire rôtir sa demeure…
Tout cela avait un amère gout de déjà vu, les ambulanciers, l’hôpital, le traumatisme.
Je n’entendis plus parler de Luke Tallaway, il avait mystérieusement disparut, après un séjour non négligeable à l’hôpital je me considérais comme veuve et retrouvait mon identité d’origine.
Niahm Lockwood la pétillante était de retour.

J’avais besoin de me recentrer, il me fallait un retour aux sources et dans les plus brefs délais.
Quand je retournai au lotissement chercher quelques affaires tout semblait désert, le voisin semblait avoir déménagé, notre appart’ n’avait guère changé excepté la couche de poussière.
En fourrant le plus possible dans la voiture je fuis en tentant vainement d’effacer cette période de ma vie.
Que diraient mes ex-amis, que dirait ma famille en me voyant revenir sans Luke Tallaway…
Comment me réintégrerais-je parmi eux… ?
Ces questions hantèrent mon esprit durant tout le trajet.

test rp.

« Enfant d’ici je suis, enfant d’ici je resterais »

La voiture tanguait sur le chemin caillouteux presque effacée par les années, la nature avait repris ses droits sur le sentier. Elle avait eu raison, qui venait encore ici, dans cette vieille demeure familiale délaissée de tous ? Qui empruntait encore se vieux chemin serpentant entre la forêt ? Devon peut-être, mais vu le peu d’entretien qui ressortait de la devanture il ne devait pas passer souvent.

Devon. Je repensais encore à mon coup de téléphone nocturne, il avait mis quelques minutes à réaliser la teneur de ma demande « Va rebrancher l’eau et l’électricité à la maison, j’arrive », le temps que son cerveau embrumé par les festivités de sa soirée assimile, j’avais déjà conscience qu’il ne m’inviterait pas à loger chez lui. De toute façon j’aurais refusé, si j’étais revenu à Shreveport c’était dans l’unique bute de faire comme si je n’étais jamais allée à Las Vegas, d’oublier cette épisode sordide de ma vie tout comme je m’efforçais d’oublier le décède de mon père.

Je me garais à quelques mètres de la maison de mon enfance, un nuage de poussière se forma tout autour du véhicule et vint brouiller ma vue, à l’intérieure je tentais de garder une contenance. Mes yeux se trouvaient brouillés par encore autre chose que cette épaisse poussière, il y avait, aux bords de mes lapis-lazuli, des cristaux fondu qui ne demandaient qu’a glisser sur ma joue fraiche et l’humidifier. Mon cœur ne tambourinait pas à une vitesse affolante, mais battait dans ma poitrine plus fortement que jamais.
J’avais mal, le flot de souvenirs m’assaillant transperçait mon être de part en part, consumait mon cœur et traumatisait mon esprit.
M’extirpant à grand effort de la voiture je me retrouvais nez à nez avec un visage boursoufflé.
Le mien. Mon reflet dans la vitre.
Je me trouvais à la limite du pitoyable, n’était-ce pas moi la plus jeune qui avait fuit avec son petit ami pour vivre un avenir chimérique ? N’était-ce pas moi l’ingrate qui avait détruit le bonheur de cette famille ? N’était-ce pas moi l’inconsciente qui revenait comme un cheveu sur la soupe en espérant se faire tout pardonner ?

Pressant mes mains de musicienne sur mon visage d’ange je m’obligeais à avancer vers ma hantise, il fallait que je franchisse cette barrière chimérique, que j’affronte et accepte mon passé, mes actes.
De mon visage mes doigts glissèrent délicatement sur le poignet glacée, forcément elle se bloqua, m’empêchant d’avancer, elle brisa le rêve dans le quel je venais de m’emmurer, le rêves de souvenir bien trop abondant.
Revenant immédiatement à la réalité, je m’accroupis, fouillant toute la mini terrasse je soulevais vases et tapis afin de trouver la clé caché. C’est en me redressant avec légèreté que j’aperçus le pot de fleur suspendu, celui-ci était différent des autres, il avait quelque chose…Il était entretenu, un sourire malicieux étira mes lèvres tandis que je plongeais ma main dans les fleures afin d’en extirper la clé.
Fière de ne pas avoir oublié le mode de fonctionnement d’ici je pénétrais dans la maison tout en fourrant la clé dans la poche de mon jean trop grand, une puissante odeur de refermé me donna un haut le cœur, comme je l’avais imaginé, la poussière c’était entassé sous des couches monstrueuse, protégeant mon visage avec mon foulard je m’empressais d’ouvrir toutes les fenêtres. Il était temps que quelqu’un reprenne en main ce lieu que nous avions tant chéri.

J’aurais voulu laisser mes doigts galoper sur l’immense piano à queue, j’aurais voulu déposer un vinyle sur la platine et me mettre à chanter, j’aurais voulu m’évader dans la forêt environnante, mais je ne pouvais pas. Un soupir de désespoir m’échappait alors que je m’accroupissais au niveau des placards de la cuisine en quête d’un seau. Soudain un crissement à ma gauche attira mon attention, faisant volte-face je me dressais sur la pointe des pieds à la recherche d’une quelconque silhouette étrangère, tirant sur mon coup et plissant les paupières afin de voir jusqu’au salon.
Nouveau bruit, à droite cette fois.


- Il y a quelqu’un ? Lançais-je dans le vide.

Le silence qui me répondit ne fut pas pour me rassurer, peut-être m’étais-je trompée, peut-être un clochard avait-il élu domicile ou peut-être n’était-ce que le fruit de mon imagination, toujours est-il que, les points crisper je retournais dans le salon vérifier ce qu’il s’y trouvait.

famille. un peu d'information sur votre famille.

*o*

Bienvenue à toi !

Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modérer pour la validation.

En premier je tiens à m'excuser pour notre retard sur ta validation !!! U.U. En attendant ta fiche est très agréable. Autant de douleur pour une si jeune fille c'est vraiment dommage mais cela donne de la profondeur à ton personnage aussi j'espère que tu trouveras tout le jeu que tu désireras pour la faire évoluer ! Bon jeu !!

J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé! Toutes mes félicitations!

Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option!
Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des challanges ou bien dans l'animation. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!