✤ Traits de caractères
Manipulateur : Je ne suis pas un manipulateur foncièrement mauvais, mais j’aime jouer de provocations pour vous faire agir comme j’ai envie que vous agissiez. Je n’ai pas beaucoup d’états d’âme ni une conscience assez aiguisée pour me dire que ce que je fais c’est pas bien.
Je suis un manipulateur fourbe, j’ai tendance à faire sortir les autres de leurs gongs pour les pousser à la faute et me dégrever de chacun de mes actes – je te provoque, tu me frappes, je te tue, or le fait que je ne sois pas le premier à lever la main me fait passer pour une victime un peu exubérante. Au final on me voit comme un gentil gars un peu impulsif, légèrement lourd et trop cynique. Mais sachez que mes mots ne sont jamais jetés en l’air comme une pierre au milieu de l’océan. Je parais un peu balourd et stupide – appelons un chat un chat – or j’ai assez de recul sur les choses pour savoir quand et comment il faut bien les faire.

Raciste : DE SUITE LES GRANDS MOTS. Non, je dirais simplement qu’il y a une certaine catégorie de personnes qui me rend... Individualiste. Ou appelle ça de la méfiance, je m’en tamponne le steak. Il n’empêche que je n’ai pas besoin de la pitié, ni de l’amitié, de ceux qui ne font pas parti de la meute.
La preuve en est que je pourrais me tuer pour un membre de la meute. Mais pour tout ce qui est extérieur à elle je peux faire preuve d’une extrême lâcheté couplée d’un putain de je-m’en-foutisme. En somme je me sauverais toujours moi avant de sauver les autres, il est clair que je tiens trop à ma vie pour la gâcher pour des gens qui ne me rendront jamais la pareille – de toute façon, ça ne servirait à rien, quand on a confiance en quelqu’un il a tendance à nous trahir d’une façon que nous n’aurions jamais pu imaginer. Alors, si un gars venait à se faire lyncher en face de moi, je ne bougerais pas. Ce n’est pas parce que je suis un loup que je ne suis pas un homme ordinaire.

Impulsif : Même si je suis du genre à fuir le conflit avec une répartie hors du commun, il ne faut quand même pas pousser mémé dans les orties – vieille expression bonjour ! . Je suis bon dans les joutes verbales, mais lorsque je dis que ça me soûle… C’est que… Vous êtes sur le point de franchir mon point de non-retour. Et généralement mon non-retour n’est pas joli à voir.
Ce point me met dans un état assez second, et pour m’arracher à ma victime il faut se lever le matin.

Rancunier : Je n’ai pas une mémoire de ouf… Mais mon cerveau enregistre parfaitement le visage des gens qui m’ont fait des crasses. Si je n’ai pas pu me venger sur le moment, il est évident que je me vengerais un jour – même si t’es devenu Gandhi, même si t’es parti à Lourdes pour absoudre tes pêchers, même si tu t’es réincarné en chaton tout mignon, je te tuerais de mes mains.

~~
Tyron est capricieux, lunatique et forcément cynique. Il a récupéré sur un coin de route tous les défauts que personnes ne veut avoir. Il est un masque énigmatique, en lui ne fermante qu’une hargne intense. Un feu alimenté par une rancune certaine envers le monde entier. Sa vie ne l’a substitué à aucune faille du système. Il méprise et détruit tout ce qu’il touche, souvent de manière parfaitement inconsciente.

Anti-héro est un terme qui le caractérise parfaitement bien. Il n’est pas un homme que l’on aime, mais il n’est pas non plus un homme que l’on déteste. Vous ne saurez probablement pas sur quel pied danser avec lui, et puis il vous exaspérera tellement que vous aurez envie de le tuer, mais dans le fond vous ne décèlerez en lui aucune méchanceté pure et violente. Tyron est un homme blessé qui prend son rôle très à coeur... Or il n’a rien d’assez inhumain pour déclencher une haine viscérale.

Tyron est un type autodestructeur et peut être un peu dépressif. Il vogue entre période calme et période noire.

Tyron est un fonceur et un parfait exécutant même s’il manque un peu de finesse, parce qu’il reste un impulsif capricieux. Les moments où il voit rouge, rien ne peut être en mesure d’arrêter ce géant. Et Dieu sait que la patience ne fait pas partie de ses qualités. Autant ménager votre venin, Tyron n’aura jamais peur de se servir de ses mains.

Tyron n’aime pas qu’on s’intéresse à lui, ça le perturbe et l’effraie. Il est ce qu’il est, sans fioriture et sans excuse passée. Il est un roc, solide et froid, impénétrable et insensible. Vous avez peu de chance de le toucher. Peu de chance de pouvoir pleurer sur son épaule, même si elle semble accueillante par instant.
Tyron c’est le gars que vous venez voir pour qu’il vous secoue et qu’il vous fasse prendre conscience de la beauté de la vie - à sa façon - le gars avec qui vous prenez une cuite, le gars avec qui vous refaites le monde.

Nous ne pouvons tout de même pas enlever à Tyron une part de mystère qui peut, dans de rares moments, le rendre sympathique.

Tyron a un humour incisif, son insolence et sa nonchalance le rendent immature et provocateur. Du moins, en apparence.

Tyron aime profondément la meute, c’est pour lui comme sa famille. Il n’empêche qu’il n’est pas aussi attaché à la meute que ce que son implication dans cette dernière le laisse penser. Tyron reste un loup solitaire qui, bien que loyal, se passerait bien de certain effet de style sociétal - un peu comme ça peut soûler les personnes lambda de se taper des repas de famille interminable avec 15 entrées, 20 plats et 10 desserts.

Tyron est un bon menteur mais aussi un homme de parole. Son lunatisme n'a d'égal que sa contradiction.

✤ Occupation diurne En dehors des nuits de pleine lune, comment vous occupez-vous, remplissez votre frigo, mettez du beurre dans les épinards... 150 mots minimum.

✤ Manies, habitudes & goûts
Manie :
- Je suis du genre bordélique, j'aime le désordre, les endroits trop propres me donnent avis de les saloper.

Habitudes :
- Je ne vais au cinéma que SEUL parce que j'aime pas partager mes pop-corns.
- J'occupe mon temps libre à faire du sport, de la moto et bon, à boire - du bon vieux Whisky.
- La première chose que je fais dès que je me lève c'est me faire couler un bon café noir en fumant ma clope.
- Je lis beaucoup et CORNE les pages de mes livres en guise de marque page - je suis la bête noire des bibliothécaires.

Goûts :
- J'aime : la meute, fumer - me pourrir la santé, faire des pieds de nez au cancer et vomir mes poumons au réveil, puer le tabac froid et emmerder les mères avec leur gosse en leur soufflant un nuage nicotiné au visage - manger, les boisons énergisantes, me trouver dans un état second avec l'alcool, les livres d'auteurs, les reportages animaliers pourris, les hamburgers, les armes à feu, me battre, les sports extrêmes, faire de la moto...

- J'aime pas : les blancs qui n’ont pas des poils sur le corps les soirs de pleine lune, les leçons de morale, les ingénus, les types arrogants qui te donnent envie de leur coller un dico en travers de la tronche, les écolo' qui n'y tâte rien à la nature, les optimistes, que mon frigo soit vide, cuisiner, ne boire que de l'eau -ça fait rouiller-, ne plus avoir de clope à porter de main, végéter des journées entières, lire les sous titre au ciné...

✤ Transformation Tyron est le Bolvrek de la meute locale. Comprenez que s'il en est là s'est qu'il est plutôt à l'aise avec sa bête et qu'il est en parfaite communion avec elle. Bien que ses premières transformations furent maladroites, il arrive désormais à jongler avec ses différentes formes, se forçant à préférer le lupus qui reste un état plus discret et passe partout. Cependant, lors de pleine lune, c'est l'hispo qui lui vient naturellement - fait contre lequel il ne lutte absolument pas.

Au vu de sa corpulence humaine il est, sous sa forme crinos et hispo, d'autant plus impressionnant.

Dans tous les cas il porte une fourrure bringée noire assez atypique, et ses yeux sont bleus glaciers.

Tyron ne sait absolument pas de quelles lignées il est le bâtard. Et il s'en fou.

✤ Convictions Que pensez-vous de la révélation ? Préférez-vous avant ou après la révélation ? En bref votre opinion sur la question. 150 mots minimum.

✤ Signes particuliers Une cicatrice à l’arcade... Une discrète sur la joue, d’autres dans le dos et sur une de ses épaules... Pour la majorité il ne se souvient même plus comment elles ont atterri "là".
Un tatouage indigène sur l'avant bras gauche et une citation de Baudelaire sur le droit - ouais quand même, j'suis pas qu'un grand con - "Etre toujours ivre".
Il mesure 1m93, de quoi difficilement le perdre dans une foule en délire, et doit bien peser ses 110kg.
Il a une excellente mémoire photogénique. Il pourrait se souvenir de la fissure sur le mur de sa grand-mère lorsqu'elle lui faisait des confitures rouges en 1956... Mais alors, de votre prénom....
Il a un chien-loup tchécoslovaque - Klukwana - et un chien loup de Saarloos - Pawnee auxquels il ne parle qu'en un vieux dialecte amérindien.
Il parle le français, un vieux dialecte amérindien et américain, forcément.

Si les gens rêvent de connaître vos histoires, ce n’est pas par compassion ou par intérêt… C’est surtout pour trouver des excuses à vos actes les plus barbares ; à l’Homme que vous êtes devenu, avec ces défauts insupportables et ses idées étranges.

Alors, voilà l‘histoire qui me légitimise.

J’ai vu le jour en Louisiane, dans le Bayou. Je suis né Houmas, sous l'égide d'une meute de Houmas, ces "fermiers sédentarisés". Je suis l'arrière, arrière, arrière, arrière... Petit fils de Jean-Baptiste Le Moyne, Sieur de Bienville, Gouverneur de Louisiane. Je suis l'enfant unique de Béatrice LeMoyne, mère volage et imbue d'elle même. Putain des Houmas et violée par un dominant de la meute des Bayougoulas. Elle se jugera incapable de m'aimer et me laissera à ses parents. Et, aussi surprenant que cela puisse paraître, je la remercie, cette soeur de coeur, d'avoir eu la présence d'esprit et le courage d'avoir admis très vite qu'elle ne supporterait pas ma charge. J'ai donc été élevé par mes grands-parents - que je ne regarderais jamais avec cet oeil, et que j'ai toujours appelé par ces noms tendres papa, maman.

Mais je ne vais pas vous parler du fond de l’Histoire, juste en gratter la couche supérieure.