✤ Traits de caractères
Eddy, c’est ce type aux épaules voûtées qui semble porter le poids du monde entier sur ses épaules. Son cynisme acerbe et son humour noir ne sont que des subterfuges, de la poudre aux yeux, jetée dans le vain espoir de pouvoir maquiller l’écœurement profond qu’il porte à l’égard du genre humain. Pessimiste jusqu’au fond du slip, il a depuis longtemps perdu la Foi au profit d’une rage viscérale et insatiable. Pernicieuse, elle gronde en son sein, guettant le moindre de ses faux-pas pour ressurgir. Eddy le sait, Eddy a déjà succombé, et il re-succombera. Voilà pourquoi Eddy a peur. Car ce jour-là, il n’y aura pas de quartier. Ce jour-là, il s’y consumera tout entier. Alors, pour ralentir l’inévitable, il boit. L’alcool l’aide à arrondir les angles, floute la noirceur de ses pensées et l’empêche de dégommer le premier trou du cul qui aurait le malheur de le croiser.
Eddy n’est pas bavard, et ne laisse rien deviner. Noyé dans les volutes cendrées de la fumée d'une de ses AMERICAN LEGEND, son visage est un masque morne qui se contente de poser un regard désabusé sur les gens qui l’entourent. Solitaire de nature, il prend bien soin de ne créer aucune affinité avec quiconque. Son caractère taciturne et sa gueule patibulaire n’aidant pas vraiment, personne n’y trouve rien à redire.  
Son travail, c’est pas une passion. Simplement, Eddy est bon dans ce qu’il fait, ou plutôt, il ne sait rien faire d’autre. Pourtant, l’envie de tout plaquer le prend de plus en plus souvent. Son lot de dégueulasserie, Eddy l’a eu pour cette vie, et pour toutes celles d’après.
Dans le fond, Eddy c’est un bon gars, auquel il est arrivé de mauvaises choses. Certains sont assez forts pour se relever, d’autres pas.
✤ Occupation diurne
Eddy est flic, et parce qu’il n’a rien d’autre à foutre sinon se soûler jusqu’au petit matin, Eddy travaille. Lorsqu’il ne planche pas sur une enquête, Eddy erre en ville, s’informant auprès de ses contacts sur l’évolution des relations entretenues par les groupuscules CESS. Du moins, c’est ce qu’il raconte à qui veut bien l’entendre. Mais au bureau, personne n’est dupe. Le temps libre d’Eddy est source de rumeurs toutes plus saugrenues les unes que les autres. Parmi les récurrentes, l’on murmure qu’il s’en irait réaliser quelques basses besognes pour le compte du gratin de Shreveport, afin d’arrondir ses fins de mois. Rien n’est moins sûr.  
En revanche, ce qui est plus sûr, c’est qu’on a pu voir sa vieille Bonita Beach stationnée à plusieurs reprises en bas de Galloway Boulevard. Un endroit réputé pour être riche en drogue et en balles perdues.
Enfin, si Eddy reste trop longtemps introuvable, c’est qu’il est parti se refaire une petite santé au Jazz Baby. Un endroit qu’il affectionne tout particulièrement, notamment lorsque se présente la petite Anita, un squelette à la trachée aussi grosse qu’un cure-dents, dont les bras et le derrière des genoux sont criblés de piqûres. Eddy pourrait l’écouter chanter des jours et des jours sans jamais se lasser.  
✤ Convictions
Eddy s’en branle pas mal. A ses yeux, le monde était déjà pourri bien avant la Révélation. Ces bêtes de foire ne sont que le fruit d’une malédiction, jetée à l’encontre de l’humanité pour tous les crimes dont elle s’est rendue coupable. « We get what we deserve » qu’il ne cesse de répéter. Loup garou, vampire, troll ou autre merde de la forêt, qu’est-ce que ça change ? Avoir le besoin irrépressible de boire du sang est-il pire que celui de violer une gamine de huit ans ?  
A l’évidence, ce n’est pas par conviction personnelle ou par principe racial qu’Eddy a intégré la BRIS. C’est vrai qu’au départ, il n’a pas eu vraiment le choix. Et si à l’époque l’idée d’aller fricoter avec ces bizarreries de la nature ne l’avait guère enchanté, aujourd’hui il s’en félicite. Les personnes avec qui il préfère converser se trouvant désormais ne pas être du genre humain.
 
✤ Signes particuliers
Une moustache au bon goût discutable.

Plus de chichi, on attaque direct dans le lard. Que le sang gicle de la baraque car c'est l'heure du goûter ! En gros on vous demande de raconter l'histoire de votre personnage selon le style que vous souhaitez. Bon c'est vrai qu'une chrono c'est toujours cool, un résumé classique mais si vous préférez vous lancer dans une bible c'est pas moi qui vous en empêcherais. Voilà en somme, on exige de tout savoir, la manière dont vous vous y prendrez vous appartient. On attend un minimum de 400 mots.