Ariadne Euryale Levingston âge. 24 ans date et lieu de naissance. 27.o2.1986, Milan nationalité. Américaine votre forme animale. Loup Blanc d’Arctique type de métamorphe. Hybride état civil. Célibataire lieu d'habitation. Southampton métier. Travaille à mi-temps au Breath’s Writing, en attendant de finir ses études. étiquette qui vous est collé. Sa gentillesse et sa serviabilité sont prises pour de la stupidité et de la naïveté. Elle passe aux yeux de certains cpour la bonne poire du quartier, celle qui se plie en quatre sans rien demander en retour. Mais pour celles et ceux qui arrivent à voir un peu plus loin que le bout de leur nez, elle leur apparaîtra comme un petit ange agréable et empli de joie de vivre, tout en restant discrète.

traits de caractère.

A la vérité, les loups sont bien plus apeurés qu’agressifs. Pour gagner leur confiance, et même plus encore leur amitié sincère, il faut les apprivoiser. Beaucoup de patience et de tenacité seront nécessaires pour convaincre le farouche animal de ne plus fuir en votre en présence. C’est ainsi qu’est Ariadne. Discrète et réservée, elle ne se laisse pas si facilement approcher. Au premier abord, elle vous semblera probablement courtoise et aimable, mais ne fera cependant rien de plus que vous renseigner, vous aider ou s’excuser platement. Il est certain en effet qu’elle ne manque point de serviabilité, tant que cela ne lui incombe point trop de se lier étroitement avec les autres. Prête à se dévouer corps et âme pour son prochain, elle ira jusqu’à combattre sa timidité pour aller au devant d’une personne en difficulté. Au moindre faux pas de sa part, semble-t-il si insignifiant à vos yeux, elle ne manquera pas de s’excuser à de nombreuses reprises. Ce n’est pas comme si la culpabilité la rongeait, mais elle souhaite se montrer si agréable avec tout le monde sans n’avoir aucun ennemi qu’elle prendrait volontiers tous les problèmes à sa charge.

D’aucuns la trouveraient ainsi idiote et naïve, mais Aria est simplement d’une infinie gentillesse, et fort loin d’être stupide. Sous ses airs calmes se cache une femme d’esprit qui sait discerner avec promptitude la vérité du faux semblant. Attentive aux autres, à leurs moindres faits et gestes, c’est une femme très perspicace. Elle ne se laisse donc pas si facilement mener par le bout du nez et lèvera le voile sur les caractères les mieux dissimulés. Observer les gens est sa distraction favorite. Elle imagine les mille et unes histoires faisant d’eux ce qu’ils sont, et à force d’expérience, il s’avère bien souvent qu’elle est proche de la vérité, sans toutefois l’atteindre complètement.

A qui réussira à fissurer son mur de protection apercevra également une jeune femme passionnée, très vive et cultivée. Elle ne manque pas de sujets de conversation, et devient un véritable moulin à paroles une fois lancée sur l’une de ses discutions favorites, mais uniquement en présence de son entourage le plus proche. Qu’il s’agisse d’archéologie, de peinture, de cinéma ou bien plus encore de livres, Ariadne connaît tout sur le bout des doigts et sans pour autant ennuyer les autres avec ses vastes connaissances, elle appréciera débattre de tout. Et tout le monde sait bien qu’une véritable passionnée arrive à charmer ses interlocuteurs. Elle se montre alors très convaincante pour faire admettre la beauté de telle ou telle œuvre à son partenaire sans pour autant avoir tout à fait conscience elle-même de ses moyens de persuasion.

Ariadne s’avére aussi une amie fidèle et à l’écoute. Plus conseillère que conseillée, elle possède une patience d’ange. Lorsqu'elle les juge pertinentes, elle tient quand même compte des remarques faites à son égard, sans non plus se rendre influençable pour autant. Juste plus agréable que possible. Et même si elle ne raconte pas sa vie à tout va, elle ne peut retenir la farandole d’émotions la parcourant tout au long du jour. Embarrassée et la voilà rouge pivoine. Emue ou attristée et la voilà perlée de larmes, que ce soit devant un film un peu triste ou après la perte d’un être cher. Heureuse, et un immense sourire ne la quittera plus. On irait jusqu’à lui apprendre à se contenir, sans toutefois en faire trop de peur de voir son naturel s’échapper au galop.

Exigeante envers elle-même, il se trouve aussi qu’elle est maniaque. Cela vire presque, parfois, au perfectionnisme. Il est inutile alors de l’aider, car elle a une idée bien précise de ce qu’elle veut et repassera immanquablement derrière, pour au final tout refaire à sa sauce. Elle met alors un temps fou pour toute chose, et particulièrement pour se préparer le matin. Très féminine, elle affectionne en particulier les jupes, les bijoux, les robes volantes et la dentelle.

occupation diurne.

La journée appartient à ceux qui se lèvent tôt. Voilà ce qu’on répète à Ariadne à longueur de temps… et sans succès. Pour qu’elle daigne se lever avant une heure avancée de la matinée, il faut une bonne raison, une très bonne raison voire même une excellente raison. Et beaucoup disent qu’il faut qu’elle revoie l’ordre de ses priorités… Car ce qui peut sembler essentiel à l’un ne le sera pas forcément pour la jeune demoiselle.

Elle arrive quand même à trouver la force de se mettre un bon coup de pied au derrière pour se traîner jusqu’à l’université. Mais quand on passe des heures à écouter un cours réellement passionnant, rien n’est moins difficile que de trouver de la motivation. Etudiante en archéologie, les civilisations anciennes n’ont qu’à bien se tenir ! Elle ne manquera jamais un seul de ses cours et passe une majeure partie de son temps libre à faire de plus amples recherches, ce qui en fait une excellente élève.

Et quand elle n’étudie pas, Aria travaille. Et oui, vivant dans un petit appart' à Southampton, les factures et le loyer tombe chaque fin de mois. Mais elle se trouve plutôt chanceuse d’avoir pu trouver cet emploi à mi-temps à la librairie, lui permettant de concilier ses études et son travail. D’autant plus que vivre au milieu des livres n’est pas pour lui déplaire, bien au contraire ! Complètement dans son élément, elle est charmante auprès des clients et quand la librairie est plus calme, elle a un choix très varié d’œuvres à portée de main qu’elle dévore un à un. Il faut noter aussi que c’est un travail de choix pour sa nature de lycanthrope. Quand les trois jours de pleine lune arrive, elle n’a pas besoin de chercher un prétexte rocambolesque pour justifier son absence. Ce n’est qu’un mi-temps, il lui suffit alors de parler d’un urgent devoir à rendre à l’université ou des partiels approchant pour qu’on aille pas chercher plus loin. Le rêve, quoi x).

Même s’il est dur de trouver un peu de temps libre entre tout ça, il lui arrive aussi de sortir, et oui. Seule ou entre amis, la jeune fille passe d’expositions en concerts, faisant un détour par le cinéma ou la bibliothèque. Aria se sent tant dans son élément qu’elle se fondrait presque avec le décor, si elle ne jubilait pas autant devant chaque œuvre un peu trop à son goût. Elle deviendrait presque (presque, il ne faut pas abuser) plus sociable voulant partager ses impressions à qui le veut et débattre des plus infimes détails avec son voisin.

Ce qui est certain en tout cas, c’est que son appartement ne lui sert que pour dormir et accessoirement se faire à manger – si elle ne va pas tout bonnement au lunatic café ou encore chez les Bergerac où Clarisse aura concocté un merveilleux petit plat. Elle passe voir son père aussi de temps en temps. Mais elle arrive plus souvent à le choper au téléphone que chez lui. Elle n’aime pas rester cloîtrée chez elle sans occupation une fois levée. A moins qu’elle ne fasse un peu de rangement où qu’elle se mette à plat ventre sur son lit avec ses livres de cours devant elle...

manie, habitudes & goût.

∂ Toujours garder son sous fétiche près d’elle – oui, comme Picsou – le premier qu’elle a ramassé petite dans la rue, une pièce de 5 cts.
∂ Dormir au moins neuf heures par nuit, plus en hiver, pour hiberner comme les marmottes.
∂ Manger au moins cinq fruits et légumes par jour.
∂ Ne jamais accepter les bonbons des inconnus
∂ Regarder à gauche, à droite et encore à gauche avant de traverser sur un passage piéton.
∂ Carburer au café la journée pour ne pas sombrer en cours de route. Au moins un toutes les heures, plus un thermos rempli pour survivre pendant les cours.
∂ Toujours avoir un livre à portée de main, dans son sac, quoi, même si elle ne le lit pas.
∂ Respecter la Litanie.
∂ Manger des plats asiatiques.
∂ Lire Jane Austen et Léon Tolstoï.
∂ Connaitre tous les Disney, une partie des Pixar et quelques Dreamworks par coeur.
∂ Placer une réplique de ces derniers dès que possible dans une conversation.
∂ Remplir son frigo de cochonneries qu'elle ne mangera pas.
∂ Acheter des cigarettes en chocolat.
∂ Ranger la bouteille de tequila au fond du placard pour ses cuites avec Côme.
∂ Ne pas tenir l'alcool uu Mais continuer quand même =D

transformation.

Tel père telle fille, en quelques sortes. C’est un lycan de sang pur, alors bien que la mère d’Adriadne soit une humaine, le résultat est connu de tous : une hybride qui se transforme trois nuits par mois sans qu’on lui demande son avis. Il était dans la meute de Shreveport, elle a suivie le mouvement sans se poser de question, c’était juste…. Aussi naturel que d’être lycanthrope, quoi. Bien sûr, c’est douloureux. Mais pour goûter à ne serait-ce que 5 minutes de cette… liberté, Aria est prête à endurer bien pire. Chaque nouvelle transformation menant à de nouvelles expériences, de nouvelles aventures… Tout semblait possible, chaque détail lui apparaît sous un jour nouveau et elle n’a pas fini d’en apprendre qu’elle souhaite en voir d’avantage.

Elle a non seulement accepté le fait d’être lycane, mais ne peut imaginer vivre sans. Et bien qu’il faille cacher sa « maladie », elle n’a pas honte de sa nature. Son seul regret au contraire, ne pas être de sang pur. Ne pas pouvoir se transformer comme bon lui semble. Se sentir finalement, à part. Elle a l’impression de devoir prouver sa valeur bien plus durement que les autres, de travailler d’arrachepied et de donner le meilleur de soi-même. Heureusement que Cassie est là pour l’aider et lui remonter le moral. Parce qu’après tout, une lycane hybride a aussi des tripes.

conviction.

La rivalité entre les vampires et les loups-garous remonte à quelques générations et n’est plus à prouver. Ariadne a grandit dans cet esprit de combat et d’antipathie permanente. Cependant, son caractère lui intime de ne se forger une opinion propre que selon ses observations. Elle n’a pu au cours du temps qu’affirmer les propos de ses ancêtres, la méfiance et la colère que déversaient les vampires à son égard n’aidant en rien son jugement. Elle était une lycane, et ne pouvait changer à elle seule la mentalité de deux peuples entiers. Alors même si elle se range à l’avis de sa meute et tente de fréquenter le moins de vampires possible, elle évite de faire une généralisation quant à la nature cruelle de ces derniers.

Certes, les parents de Cassie sont morts tués par eux. Mais chaque fois que le sujet arrive sur la table – bien que rarement, jugé implicitement comme tabou – sans prendre la défense des vampires – il ne manquerait plus que ça ! – le mot « inévitable » sort de sa bouche. Ce n’était plus une simple rivalité qui rongeait la meute, mais une véritable guerre. Il est certain que si elle mettait la main sur le coupable, elle se ferait une joie, sinon un devoir, de le décapiter. Mais au fond d’elle, elle sait que tous ne sont pas des monstres sanguinaires. N’y a-t-il pas quelque part chez l’ennemi quelqu’un qui pense comme elle ?

Elle considère la révélation comme une découverte de plus des humains. Seulement, cela la blesse profondément. Se savoir traquée et devoir renier sa véritable nature pour ne pas finir au bûcher alors que les « sangsues » vivent au grand jour et sont vénérées comme des Dieux. Mais sinon, cela ne lui apporte rien de plus qu’elle ne savait déjà. Son patron est un vampire et cela ne l’empêche pas de vivre sa vie de son côté sans nécessairement avoir des comptes à lui rendre, ce qui n’est pas plus mal. Elle est peut-être utopiste mais sait aussi garder ses distances quand elle le juge profitable.

signes particuliers. ///

histoire.

Trick or Treat.

Un plat de spaghetti, c’est ainsi que tout a commencé, sur un fond de quatuor à corde. Elle s’était laissé charmer par son timbre de voix, rauque et grave, par la chaleur qu’il dégageait, par ses délicates attentions, et par la boulette de viande qu’il lui avait laissé. Pourtant, c’est bel et bien les spaghettis qui les avaient définitivement rapprochés. Ni l’un ni l’autre ne savait trop comment ils s’y étaient pris, mais leurs bouches s’étaient rencontrées pour ne plus se quitter. Ce fut une belle nuit, sous le ciel d’Italie. De celles que l’ont oublie pas, à laquelle on songe bien souvent, dont on se rappelle pendant les coups durs. Par cette belle nuit de Mai 85, le papa planta une petite graine dans le ventre de la maman, qui neuf mois plus tard, avait pris forme humaine – ou presque. Passionnés de mythologie, on l’appela Ariadne, espérant qu’elle ne perdrait jamais le fil.

Elena voyait cettea naissance comme la huitième merveille du monde qui comblait l’enthousiasme et l’amour de ses parents. Ce fut un mois parfait, rythmé par les balades sous le soleil, les visites des grands parents maternelles et des amis, les rafales de cadeaux et de mini vêtements. Tout était devenu mini, en fait. Les vêtements, les repas, le berceau, la poussette, les chaussons, les nuits, les moments en amoureux… Mais à la vue de cette poupée rose, de ses petits yeux verts à moitiés fermés, de ses grands bâillements à peine réveillée, on oubliait fatigue et frustration. Ce fut un mois parfait, seulement un mois.

Si seulement il lui avait dit. Pourtant, il maniait l’éloquence comme un sénateur romain. Il aurait pu vendre un réfrigérateur à un esquimau, qu’on disait. Alors pourquoi ne pas avouer être un lycan sans que la belle ne prenne les jambes à son cou ? Peut être parce que finalement, il n’y accordait pas d’importance, à cette histoire. Elle restait humaine, elle restait interdite, elle restait sans importance. La litanie ne lui autorisait pas de s’impliquer plus avant dans une relation avec cette humaine. Et la litanie était tout ce qui importait. C’était le fondement même de tout lycan, la base de leur existence. Ne pas la respecter revenait courir à sa perte. Alors oui il s’était amusé, mais il n’avait pas forcément pensé aux conséquences quand il s’est retrouvé avec une demie louve sur les bras. Il ne pouvait décemment pas la laisser seule chez les humains. Alors il est resté le temps de savoir quoi faire, et il a joué au papa et à la maman, pendant un mois.

Ce fut le temps nécessaire à Elena pour se rendre compte que sa fille n’était pas « normale ». Trois jours de pleine lune, de larmes, de crises, de peur. Elle maudit son compagnon, elle maudit sa fille. On dit toujours qu’il y a deux situations possibles pour une mère, face à ce genre de situation : soit elle surprotègera son enfant, soit elle le détestera au plus profond d’elle-même. Il sembla qu’Elena choisit la deuxième possibilité, puisqu’elle fit ses bagages et disparut de leur vie dans un claquement de porte. Matthew franchit cette porte peu après, une petite valise dans une main, sa fille dans l’autre. Sans un dernier coup d’œil à l’appartement il s’éloigna, songeant que finalement, elle l’avait aidé à prendre une décision.

Out of Sight, Out of Mind.

Retour au pays natal, l’Amérique. Matthew avait tout là bas, il l’avait quitté pour affaire, et s’était attardé à cause d’Elena. Mais voilà, il retrouvait enfin sa meute, ses amis, sa maison, son quotidien rassurant. Ou presque. Rien ne serait plus jamais pareil, il avait un bébé à charge dorénavant, et il ne savait pas vraiment comment s’y prendre. Heureusement que Camille et Lucile étaient là. Avec leurs trois enfants, ils étaient rôdés question biberons et couches culottes. Il fallait tout revoir, prévoir une chambre pour la nouvelle venue, s’habituer à de nouveaux horaires de travail, trouver une lycane pour garder la ch’tite biloute, ne plus pouvoir sortir à toute heure du jour et de la nuit. Ce fut difficile au départ, mais finalement, elle en valait le coup.

Elle n’était pas chiante comme gamine, sage, discrète, disciplinée. Très vive, intelligente, elle a vite appris comment se faire aimer de tous. Son père en était dingue, il la montrait partout. Il avait forgé son éducation à base de dessins animés et de soirées pizza. Il n’était pas très doué, c’était vrai, mais Ariadne s’en fichait. C’était son papa, qui la bordait tous les soirs, lui lisait les contes des frères Grimm et faisait du mieux qu’il pouvait. Alors même si ce n’était pas le roi de la cuisine et du repassage, au moins il était présent et il l’aimait, c’était tout ce qui comptait. Elle se sentait en sécurité à ses côté. Il lui avait aussi appris à s’accepter, lui avait expliqué l’importance de la Litanie, lui avait transmit les rudiments de la chasse et du combat. Elle n’aimait pas trop ça, se battre, mais ça faisait plaisir à papa alors elle s’appliquait.

A côté de ça, Ariadne entrait à l’école. L’école... Heureusement que Cassie et Clar’ étaient pas loin. Elle n’était pas habituée à fréquenter autant de bipèdes. On lui avait dit de ne pas parler de sa lycanthropie, que les humains ne comprendraient pas toussah toussah. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi, tout le monde était différent, chaque personne était unique, alors en quoi était-ce un mal d’être une lycane ? Peu importe, en fait. L’école n’était là que pour apprendre et s’épanouir. Et Aria avait soif d’apprendre. Elle était curieuse, perspicace et réfléchie. Elle comprenait vite et en voulait toujours plus. Alors Matthew emmena sa fille au cinéma, dans les musées, les expositions, lui achetait des bouquins, encore… toujours plus. C’était une vraie passionnée qui trouva bien vite sa voie : elle viendrait combler les vitrines de ces musées.

Puis Aria devint une petite femme, son corps changeait, et son père… n’était plus vraiment apte à la guider… Pas qu’il ne comprenait pas comment ça fonctionnait, mais bon, c’était un truc de fille, et ça le gênait d’en parler avec sa petite puce. Ce qu’il ne voulait pas s’avouer, c’était qu’elle grandissait. Pour lui, elle resterait à jamais le bout de chou pas plus grand qu’un petit pois. Sa princesse. Alors elle alla voir chez les Bergerac, pour changer, voir si on pouvait l’aider. Mais elle ne comprenait pas, Cassie avait une maman dans ces moments-là. Alors qu’Ariadne vivait seule avec son père. Au départ, elle n’avait jamais remis en question cet état de fait. On ne lui en avait jamais parlé, et elle ne se posait pas de questions. Mais voilà, elle était en âge d’avoir des explications.

Et on les lui donna, non sans une pointe d’amertume dans la voix. Et de peur, aussi. Et si elle voulait retrouver sa mère ? C’était légitime, après tout, de découvrir d’où l’on vient. Mais ça sous entendait le quitter lui, son père. Mais une fois la conversation terminée, elle se contenta de le remercier, et ne reparla plus jamais du sujet. Elle garda pour elle et refoula la rancœur qu’elle éprouvait à l’égard de cette femme. Ce n’était pourtant pas dans ses habitudes, mais se savoir abandonnée à cause de sa nature, elle ne pouvait le concevoir. Que faisait-elle de l’instinct maternel ?

Don't Judge a Book by its Cover.

Matthew ne voyait pas le temps passer. Elle était devenue si autonome, elle n’avait plus besoin de lui. Son bébé avait l’âge de regarder des films d’horreurs. Puis elle atteignit l’âge pour conduire. Conduire ! La voiture, cet objet dangereux qui lui retirerait sa fille. Impensable, elle prendrait le bus, comme tout le monde ! Pensons écologie ! Elle devenait une vraie jolie jeune louve. Toujours aussi vive et curieuse, attentive et souriante. Pourtant, elle grandissait, et devenait plus discrète aussi. Elle ne s’éloignait pas vraiment, mais comme toute fille de son âge, elle avait son jardin secret. Et même si son père aurait aimé partager ça avec elle, il acceptait que certaines choses lui échappent.

La période la plus dure pour la jeune louve fut la mort de Camille et Lucile. Son père qui perdait ses meilleurs amis, sa meilleure amie qui perdait ses parents… Elle se sentait impuissante, minuscule, inutile. Elle ne pouvait rien faire d’autre que d’être là, écouter, consoler. Mais elle comprit vite que montrer son soutient, même seulement ça, cela apportait beaucoup. Elle en fit sa plus grande qualité. La haine portée à l’encontre des vampires ne se fit que plus virulente autour d’elle. Elle avait du mal à ne pas se laisser emporter aussi dans cet esprit de vengeance. Elle n’était pas douée pour le combat, mais s’il s’avérait qu’on avait besoin de son aide pour achever les meurtriers des deux Bergerac, elle ne se ferait pas prier pour participer. La meute contre les sangsues, aucune hésitation.

Mais aucune piste ne permit de découvrir les coupables. Et la vie repris tant bien que mal, car il le fallait. La terminale toucha à sa fin pour Ariadne qui s’empressa de rejoindre les étudiants sur les bancs de la faculté. Ariadne préparait un master en paléontologie pour dériver en archéologie. Finalement, ses premiers amours ne l’avaient pas quittée. Pourtant elle ne savait si elle mettrait son savoir à contribution de la recherche ou transmettre sa passion aux générations futures ? C’était une possibilité, mais elle ne se sentait pas le courage d’affronter toute cette peuplade. Que ce soit en tant que professeur d’université ou conservatrice au musée. Enfin, elle avait encore le temps d’y penser, jusqu’au doctorat.

Arriva le jour terrible où la louve pris son envol pour vivre de nouvelles aventures chocolatées. En voyant la tête de Mat’, on pouvait se demander qui serait le plus démuni des deux et à qui profiterait cette nouvelle solitude. Alors comme ça elle avait trouvé un appart’ ? Pas question qu’il l’aide pour le loyer. Mais si elle avait du mal à payer les factures il y aurait toujours une place pour elle à l’appart’ :gla:. Et ouais, c’était ça qu’on appelait l’indépendance, elle devrait assumer jusqu’au bout. Roh mais au fond il était content, il savait que ça allait dans l’ordre naturel des choses. Il fallait juste qu’il s’y fasse. Elle avait un job, des études, un appart’, des amis et une vie sans lui. Mais il restait son petit papa chéri qu’elle aime et qu’elle adore à la folie pour toute la vie.


test rp.

Rah je suis stressée >.< Et si elle m’aimait pas ? Et si je prenais trop de temps dans la salle de bain ? Et si j’étais trop maniaque ? C’est vrai, quoi. C’est que ça fait un moment que je vis seule maintenant, alors j’ai pris quelques habitudes… Chanter sous la douche, boire une bière après une dure journée de boulot, ne pas fermer la porte des toilettes, ne jamais éteindre la machine à café… J'allais devoir faire gaffe dorénavant, je ne serais plus seule… Pourquoi changer maintenant ? Parce que Jordane n’avait nulle part où aller, et que moi j’avais du mal à joindre les deux bouts en fin de mois. C’est vrai qu’on ne se connait pas beaucoup, mais je ne sais pas, j’avais envie de l’aider.

Bien sur, mon secret serait en danger, et je devrais redoubler d’attention. Lui en parler ? A un moment donné, ce sera inévitable, mais pas pour le moment. J’attends d’apprendre à la connaître, et de voir comment elle réagira. Je sens déjà les reproches de Cassie poindre d’ici. Quand je lui en ai parlé, elle ne semblait déjà pas très enthousiaste à l’idée que j’emménage avec une simple bipède… Mais Cassie ne peut pas comprendre. La litanie est une chose, la meute et la lycanthropie, une autre. Mais parfois, je ne me sens pas à ma place. Je suis lycane, c’est une certitude, mais je n’ai pas cette capacité à me transformer quand bon me semble. Je n’ai pas le droit de prétendre à cette fierté d’être entièrement lycane.

Il est quelle heure ? L’heure qu’il était hier à la même heure… C'est-à-dire : elle est en retard. Bon de deux minutes, d’accord. Ca ne m’empêche pas de stresser. Je suis sur les nerfs. Si ça se trouve elle a changé d’avis ? Je fais quoi moi si elle me laisse tomber ? Il est exclu que je retourne chez mon père. Je ne veux pas lui causer davantage de soucis. Exclu aussi la maison des Bergerac. ‘Sont déjà trois là-bas, y’a pas de place pour moi là bas. Non, mon appart’ est mon premier chez moi. J’y suis j’y reste. Avec ou sans colocataire… Au pire, je peux toujours m’acheter un animal de compagnie? Ouais mais qui me supporterait ? Je ne peux décemment pas prendre un loup de compagnie. Ca ferait trop….

DING DONG. °° C’est elle !! Encore mieux qu’un loup de compagnie ! Elle parle, elle fait la cuisine (en tout cas j'espère pour elle car moi je squatte ailleurs pour manger correctement), elle bouge… Arf c’est le problème, elle bouge T____T. STOP miss propreté. Tu as choisis, tu assumes. Les factures attendent sur la table de la cuisine. Bon, je dois aller ouvrir. Je fais genre la fille enthousiaste ultra contente et super branchée ? En colère de son retard ? Accueillante et chaleureuse ? ∂ Bienvenue ! ∂ Raté uu. Chassez le naturel… Il revient au galop. Je devais dire quoi maintenant ? ∂ Merci ∂ Ben de rien… Roh il faut que j’arrête. Ca a l’air d’une chic fille pourtant, je lui aurais pas proposé d’emménager sinon. Un peu paumée, peut-être, mais une chouette fille. J’ouvrais la porte en grand pour lui faire signe d’entrer. ∂ Je… te fais visiter, j’imagine ? ∂ J’en profite pour jeter un coup d’œil à ses affaires. Ah ben, c’est léger oO. Elle ne prendra pas de place dans la penderie au moins.

Je passe devant, histoire de lui montrer les lieux. Enfin ça sera rapide, y’a pas mille pièces chez moi. ∂ Le salon, comme tu le vois. Là… c’est la cuisine. Oui, rattachée au salon. J’aime bien les bars américains et ça évite de prendre de la place avec une table. La salle de bain. Ah oui, les WC sont compris dedans. C’pas très pratique mais bon, on s’arrangera. ∂ Pas très loquace la miss. C’est ma faute, c’est ça ? Je parle trop ? J’essaye de paraître sympathique pourtant… ∂ Hum… désolée si je t’ennuie. Je vais te montrer ta chambre, comme ça tu pourras t’installer tranquillement. ∂ T'en fais pas, tu m'ennuies pas. J'aime bien ta cuisine à l'américaine, en tout cas. ∂ Elle devrait sourire plus souvent, elle est mignonne comme ça. Ma cuisine ? Stylée, hein ? J’ai mis du temps à la repeindre avec Côme. Les bières à portée de main. Ca passait tout de suite mieux.

Bon, la chambre. Elle ne doit pas être loin. Deux pas chassés vers la droite, trois pas en avant un pas en arrière. J’ouvre la porte. Je n’y vais jamais dans celle-ci. Pourtant y’a le minimum syndical, pour quand Cassie restait à la maison. Elle passerait forcément moins maintenant… ∂ Voilà, c’est ici. Si tu veux changer la déco ou les meubles, fais comme chez toi. Enfin… c’est chez toi maintenant uu. Si tu veux un coup de main aussi. ∂ Ok ok. ∂ Bon… Ca c’est le signal pour la laisser se poser tranquillement. De toute façon, je commence le boulot dans moins de trente minutes. Le temps d’y aller, je peux déjà partir. J’a hâte de retrouver la librairie. Ma tranquillité, la poésie, les odeurs de vieux livres, mais aussi de nouveaux. Le papier… ∂ Je vais devoir y aller, Jordane. Je t’ai laissé un jeu de clés sur le bar. Tu as mon numéro et… Encore bienvenue. ∂ Je n’aime pas insister tant que je n’y suis pas invitée. Hop, une fois hors de vue, je saisis mon sac, mes clé, mets les pieds dans mes ballerines, enfile mon gros gilet. Je claque la porte derrière moi. Ouf, de l’air. Je ne m’en suis pas trop mal sortie, je crois. J’espère…

famille.

∂ Levingston Matthew . Père . Directeur d'une agence de Publicité . Lycan
∂ Cavalletti Elena . Mère . Disparue . Marquée

Clelia Vera De Luca a écrit:

Voui, elle est belle Rosamund !

Phil, tu as aussi le droit de te sentir viser pour Clelia ou pour Raph, hein ! xD
*out*