Wade Eliott Matthews ; âge. Son impétuosité est probablement synonyme de sa jeunesse. Il est âgé de seulement 23 hivers. date et lieu de naissance. Il est né le 19 décembre 87, à Shreveport où il a toujours vécu. nationalité. Américaine. votre forme animale. Il prend la forme d'un loup au pelage grisâtre et foncé, moucheté d'éclats beiges. Sa taille est plus imposante que les Lycans moyens, faute à son staut d'Alpha. type de métamorphe. Il est né Loup, ses parents l'étaient avant lui. C'est probablement de là qu'il puise sa hargne et son acharnement à défendre les intérêts des siens. état civil. Oh, il est reconnu pour être ouvert à toutes filles aux courbes alléchantes. lieu d'habitation. Southampton, naturellement. métier. Il est Barmaid au Lunatic Café, il tient aussi le rôle de videur et croyez moi, on n'ignore pas les règles là-bas. étiquette qui vous est collé. Oh, qui ne connait pas Wade Matthews à Shreveport ? Il y vit depuis sa naissance. Les humains, ils l'admirent ou le craignent. Fort, séduisant et sans limites, il fait nombres d'envieux chez la populasse masculine, beaucoup l'haïssent en secret et n'osent pas l'avouer... Soyons honnête, une seule vue sur les biceps du jeune loup suffirait à dissuader même les plus vaillants. Sa réputation n'est plus à faire, il a le poing facile et on évite de le contrarier lui, ou un quelconque membre de sa clique. Chez les filles, en revanche, Wade est le rebel' qui attire, même si aucunes ne se voient dans une relation durable avec lui. C'est toujours plaisant de s'afficher au bras du terrible Barmaid du Lunatic. Chez les outres, cette réputation est la même, ayant le sang bouillant et une hargne carnassière, on évite le plus souvent de le frustrer. Eux, le connaissent aussi comme l'Alpha des loups, un chef de race avec tout ce que cela implique. De là, la meute de Shreveport se voit éviter nombre d'ennuis, les fauteurs de trouble sachant que l'Alpha veille.

traits de caractère.
« Je pourrai te tuer, là, maintenant. Mais personne ne serait là pour le voir.»

Comment définir Wade sans que vous ne confondiez avec un loup ? C’est ce qu’il est en réalité. Et il est le parfait exemple de l’humain influencé par la bête qui divise son âme. Remarquez, « diviser » est un terme austère, car lui n’estime par être soumit à une malédiction. Pour lui, on ne souffre pas de Lycanthropie, c’est un don et il exige que tout membre de sa meute le comprennent. Il est fier d’être un homme loup, il estime d’ailleurs sa race comme supérieure à toutes celles que l’ont peut croiser en ville, il en méprise d’ailleurs les humains pour leurs rejets perpétuels et illégitimes de la part de personne vivant avec des vampires. Les métamorphes ne sont pas non plus dans son cœur, discriminants les siens avec dédain, eux, n’ayant pas même foi en leurs frères. Ceux qui remportent la palme à ses yeux sont sans nuls doutes les vampires. Ennemis ancestraux de loups, les sangsues l’horripile davantage car assassins de ses parents. La paix imposée gêne sa vengeance, toutefois, il s’y tient pour ses frères. S’il ne semble ne rien respecter et en dépit des apparences, Wade est un chef aguerrit, aux réactions certes irréfléchies et excessives par instant, mais qui privilégie la meute avant tout autre chose. Son impulsivité fait son autorité et est commune à sa race, il reste toutefois suffisamment attaché aux valeurs du groupe pour savoir taire son animosité envers les suceurs de sang, notamment lorsqu’il s’agit de son homologue vampire, voulant éviter un conflit qui entrainerait des pertes abusives dans son camp. C’est quelqu’un de très protecteur, une déformation spirituelle de son statut d’Alpha, il protège ses loups et toutes attaques portées sur l’un d’eux l’atteint personnelle. C’est clair, la meute est une seule et même personne.

« Tu piques ma place de parking, je pique ta nana. Sans rancunes. »

Vulgaire et violent, Wade est sauvage et agressif. C’est quelqu’un qui aime le conflit, l’adversité et le spectacle. Défigurer son ennemi si personne n’est là pour le voir ne l’intéresse pas. Ce qu’il aime c’est de l’opposition, c’est son adrénaline. Plus il est difficile de gagner, plus la victoire et étincelante. Il aime prendre des goûts et affectionne davantage en donner, aussi, il ne fait pas de distinction de race et n’a souvent besoin que d’un prétexte pour se lancer dans un combat. Il a le sang chaud, trop chaud, il le sait et ça lui plait. C’est dans cette poigne de fer qu’il dirige sa meute, on ne déroge pas à un ordre de l’Alpha, ce serait abréger son existence. Les nouveaux arrivants l’apprennent très vite et s’y tiennent, Wade n’a pas besoin de faire d’intimidation. Ses colères sont redoutées non seulement par les lycans, mais par l’ensemble des races, nul n’ignore sa force naturelle et son expérience des combats. C’est quelqu’un que l’on préfère avoir comme ami. Ayant un don pour avoir ce qu’il veut, rien ne lui résiste très longtemps, aussi bien adversaire que proie. Il ferait tout pour obtenir l’objet de ses envies, aussi futile soit-il, sachez que rien ne doit lui l’être refusé, ça énerve l’animal. Parallèlement, Il manie l’art de la provocation comme virtuose, c’est là que l’on rentre dans son jeu et qu’il obtient ce qu’il veut : Une confrontation. Pour les filles, ce n’est pas très différent, un numéro de charme suffit parfois, lorsque ce n’est pas le cas, son instinct de prédateur l’embarque dans une chasse, faisant de la désirée sa proie. Jusqu’à ce jour, aucune n’a échappée aux caprices du loup. Ce n’est pas un cabot et on ne le tient pas en laisse, la patience n'est pas sa vertue. Surtout, n’entachez jamais sa fierté car sa force n’a d’égale que sa rancune et l’avoir à vos trousses vous ferait vite déchanter.

« Putain, tu me déçois. On m’avait dis que tu frappais comme une gamine, mais là... »

Le plus incrédule, avec Wade, c’est qu’il n’a pas un fond si mauvais que ça. C’est quelqu’un capable de se montrer très social sous condition d’abonder dans son sens et de faire partie de ses intimes – des loups, en somme -. Si son goût du défi et sa violence sont des tares inquiétantes, c’est quelqu’un qui n’a qu’une parole. Si vous êtes parmi ses rares proches, sachez qu’il saura se montrer attentif et disponible, il saura aussi faire disparaître vos soucis quels qu’ils soient. Il vit à 100%, quand il aime, il n’y a pas de demie mesure, c’est hélas la même chose lorsqu’il déteste. Nul doute que son vécu et son instinct animal explique sa fougue vigoureuse. C’est quelqu’un de très peu fréquentable, c’est certain. Mais existe-t-il quelqu’un de vraiment fréquentable dans une ville où certains morts reviennent à la vie ?

occupation diurne.

L’essentiel de ses vacations prennent place à Southamtpon, le quartier exclusivement métamorphe. Quoi de plus logique pour l’Alpha lycan que de vivre dans ce qui se rapproche le plus d’une capitale à leurs yeux ? Il y a été au lycée, bien qu’il n’ait pas eut son BAC. Difficile lorsque cela tombe la semaine de pleine lune, mmh. Il passe le plus clair de son temps avec « sa bande » comme le définirait les personnes habituées à les croiser. Y comprendre qu’il est exclusivement entouré de loups et de louves, aussi. S’il n’a pas deux gaillards dans son sillage, c’est une fille aux allures de mannequin qu’il trimbale à bout de bras. Une chose est certaine, celles-ci sont renouvelées à fréquence quotidienne, contrairement à ses hommes qui sont récurrents pour la plupart. Il exerce, selon lui, le meilleur job du monde. Barmaid au Lunatic Cafe, là où aucun vampire saint d’esprit n’irait pointer le bout de son nez. Ce que regrette Wade, un vampire aliéné à sous mettre sous la dent ne serait pas de trop parfois. Il aime faire son travail, étrange, il sert les gens, enfin d’un certain point de vu, si votre commande n’est pas agrémentée d’un s’il te plait n’espérez plus toucher un verre. Son rôle est aussi dans la sécurité de la place, c’est lui qui fait régner l’ordre au café, une des origines des nombreux règlements de compte à l’entrée du café et non dedans. Outre ceci, il est Lycan et Alpha. En plus de ces transformations mensuelles, il a sous sa charge l’ensemble de la communauté loupiote. Une chose entrainant une autre, il veille à la prospérité des siens et est contraint, à son grand dam, d’entretenir des relations bien trop cordiales avec le représentant de la communauté vampirique, qu’il rencontre régulièrement. Il est l’étendard des siens.

manie, habitudes & goût.

Il fume. Ce n’est plus une manie mais belle est bien de la dépendance. Il a commencé très jeune, pour l’effet mauvais garçon qui plaisait tant aux filles, aujourd’hui, il grille ses clopes par nécessité. Attention, ne lui proposez jamais ce qu’on appelle une « roulée », ça l’agace. Monsieur aime garder le style de la cigarette.
Wade pratique une activité physique régulière et nerveuse. Oscillant entre la pratique d’arts martiaux aussi divers que variés et la musculation, il travaille son corps pour y dessiner les traits d’une musculature vigoureuse.
N’ayant pas à rougir de son corps, il est fréquent de croiser l’Alpha torse nu, sans gêne aucune. Ce n’est pas par frime, simplement par soucis d’aise. Il n’y a rien de plus confortable que le costume d’Adam selon lui.
C’est de notoriété publique, Wade est attiré comme un papillon à la lumière par ces filles qui font pâlir de jalousie les étudiantes. Elancées, aux courbes alléchantes, aux pupilles pétillantes et aux sourires à faire fondre… Ce n’est qu’un mâle, qui a bien du mal à être maître de lui lorsqu’il repère le parfum d’une telle créature. Quand une fille l’attire, il ne lui cache pas. Il est conscient de son charme et il en joue, le bougre ! Les filles sont toutes les mêmes, elles pensent pouvoir y résister finissent inévitablement dans ses draps.
Déteste plus que tout être ignoré, cela le met dans une furie folle voir même dangereuse. Wade est un homme à qui il ne faut jamais tourner le dos, non pas dût à sa lâcheté, mais à la signification que connoterait un tel geste.
A horreur d’être sous la contrainte, physique ou morale. Il sera d’une susceptibilité accrue les jours où il sera sous le joug d'une obligation.
Ces derniers temps, il traîne plus régulièrement dans des lieux à fréquentations vampiriques afin d’y trouver sa tendre opposée. Elle le hante avec cette pulsion destructrice et enivrante. Il veut la posséder, la briser, l’aimer.
Il est rare qu’il ne débite pas une grossièreté lors d’une conversation. « Putain » est un mot de liaison pour lui.

transformation.

Qui parle de lycanthropie évoque la faculté de se changer en loup à chaque nuit de pleine lune. En bon lycan, Wade se substitue en une bête canine à fréquence mensuelle. Il est différenciable de ses confrères par sa taille. Plus imposant que ces derniers, il est clairement indentifiable comme le chef de meute. Sous sa forme canidé, l’Alpha se démarque par sa fourrure sombre, s’argentant en couple avec les reflets de la lune, on parierait que son pelage est noir, mais à la lumière, il paraît clairement comme un gris ombrageux et éclats irréguliers de beige. Imposant par sa taille hors norme, même pour un loup-garou, on devine sans peine qu’il est le protecteur de son espèce et sa présence seule suffit à dissuader nombres d’esprits impétueux. Son caractère ne change cependant pas lors de sa métamorphose lupine, il lui reste de sa trempe d’imprévisibilité et d’impulsivité qui était commune à l’humain. Outre ce rapport évident, on peut reconnaître Wade grâce à ses pupilles, qui gardent leur lueur hargneuse claire comme l’azur du sud.

conviction.

La révélation. Celle qui fait qu’aujourd’hui, les siens sont opprimés, rejetés, considérés comme des animaux ? La même qui donne au vampire un statut proche de la divinité aux yeux des humains ? Celle qui enterre définitivement le risque d’une guerre Lycan – Vampire ? C’est un calvaire, évident. Les créatures de l’ombre étaient faites pour y rester, cela leur permettait de vivre comme des humains normaux, les siens ne craignant que les nuits de pleine lune. A l’heure où on en parle, un loup se retrouve expulsé, lapidé, insulté par sa simple nature. A l’inverse, le vampire se voit vivre dans le luxe et l’admiration. Pourtant, ce n’est pas le lycan qui se met un humain sous la dent chaque nuit. Cette révélation est le comble de l’injustice dont le contraire est prôné par les vermines humaines. Les vampires prennent le contrôle du monde, ça n’annonce rien de bon pour les métamorphes qui seront les premiers éradiqués lorsque le dernier des humains finira endoctriné. L’éclatement du monde la nuit n’inspire rien de réjouissant à l’Alpha qui profite de son statut pour regrouper chaque loup errant. Pour le moment, ses pensées sont connues de lui seul. Et ses rencontres avec le maître de la ville lui donne bonne impression, mais si un jour les vampires se voient maîtres du monde, il tient a unir une armée lycan, par soucis d’autarcie, d’insoumission, de survie.

signes particuliers.

Un signe particulier ? Il est tatoué sur l’intérieur de son bras droit, rien de très incrédule le connaissant. Ce tatouage date de sa prise de conscience d’Alpha et présente, dans un seul motif, les initiales des loups qui étaient présents au début de ses fonctions de chef. Beaucoup d’entre eux en disparut, renforçant alors la valeur qu’à ce tatouage aux prunelles de son propriétaire. Une façon de dire qu’il n’oublie pas d’où il vient.

histoire.

Nous pourrions parler de sa naissance, son enfance. Tout ce qui entraine le sommeil dans une histoire. Dans le cas d’une personne comme Wade, le travail de ses parents ou l’austérité de son professeur n’ont rien à voir avec sa vie actuelle. Il n’avait pas de père violent, pas de mère adultère. Il n’a pas eut de petite sœur malade ou de grand frère méprisant. Non, ce loup de naissance a connu une enfance d’une basicité hallucinante. Si ce n’est qu’elle fut ponctuée par des mutations canines mensuelles. Il avait une soeur, de 2 ans son aînée et un frère de 4 ans son benjamin. Voilà, c’est tout ce qu’il y a dire concernant son enfance, et nous nous y attarderons pas plus longtemps… Pour rencontrer le premier vestige de son passé, il faut remonter à ses 16 ans.

Shreveport – Il y a 7 ans.

Ils sortaient du cinéma, la famille au complet. Le pleine lune n’était pas avenante et les sorties nocturnes devenaient frugales comme celles qu’aurait put connaître des être humains dits « normaux ». Jallen, le plus jeune des Matthews insista pour rentrer le plus rapidement possible, prétextant la faim, ses parents cédèrent. Ils avaient tous faim, et le domaine familiale de Southampton faisait son manque. Lycan du plus jeune enfant au plus ancien des parents, on pouvait crédulement croire que cette famille allait faire preuve d’un instinct plus salutaire. A cette époque, il n’existait pas de révélation, pas de contrainte à la paix pourtant officiellement déclarée. Mais qui se souciait d’un lycan assassiné par un vampire ? Un cas isolé ne menaçait nullement la paix instable, tant que les nations restaient séparées. Pour dire vrai, l’énonciation de la trêve entre les deux plus grandes communautés surnaturelles n’tait qu’un leurre, car dans le silence de la nuit, les confrontations se chevauchaient et laissaient leurs preuves s’envoler avec le soleil, une illusion de satisfaction entretenue par le tact des vampires et la hargne lupine.
Dilan Matthews était un homme droit et juste, au tempérament réfléchit comme il en existait rarement chez les siens. Là était probablement une des conséquences de sa fonction d’Alpha. Chef de la meute qu’on estimait trop clément mais dont personne n’avait encore eut l’audace de le lui reprocher. Il menait les siens dans une optique de paix et de sérénité, calmant la fougue de ses loups à l’encontre des vampires. Cet homme n’avait que le rêve d’une nation lycanthrope libre et prospère. Une brume utopique qui fut balayée en un soir. Sa femme, Victory était en toute lucidité la louve Alpha, une mère aimante et douce, savant toutefois montrer les crocs au premier affront à sa progéniture. Elle marchait au flanc de son tendre époux avec fierté, dont le regard éperdu d’affection rendait jaloux bon nombre loup. Elle était une reine dans toute sa splendeur, à la colère froide et la beauté surnaturelle. Lucilla, elle était l’ainée de la famille, elle avait la grâce de sa mère et l’esprit de son père. Elle était la fierté de ses parents, la princesse de la meute, celle avec un charisme suffisant à faire taire les protestation sans même élever le ton. Elle avait maintenant atteint ses 18 ans et faisait partie intégrante de la meute, elle était probablement la femelle la plus courtisée du clan, malgré les désapprobations de son frère cadet : Wade. Notre protagoniste avait 16 ans cette nuit-ci. Tout jeune membre de la meute, il était celui qui montrait le plus d’envie et d’ambition, mais celui qui causait déjà le plus de soucis. Trop impulsif, son comportement rendait l’ascendance Alpha bien plus difficile, mettant en péril l’ensemble de la meute par ses actions irréfléchies et totalement imprévisibles. Il avait tiré toute la hargne de mère et semblait aimer le peuple lycan autant que son père. La manière de gérer la meute de ce dernier lui déplaisait. Les dispute étaient fréquentes dans au domicile de la famille, Wade reprochant à son père de faire des loups de vulgaire chien aux crocs limés. Dans une époque où les loups étaient abattus comme des animaux par des vampires soucieux de s’amuser. Jallen, le plus jeune n’avait pas encore le droit d’intégrer le meute et semblait être au dessus de toutes ses histoires de guerre et de race. Lui, dont le seul souhait était d’être un humain tout à fait normal.

En cette demi-lune macabre, la famille opta pour un raccourcis, dans le but de satisfaire l’ensemble de ses membres criant famine. Ils auraient dut manger avant, comme l’avait si prudemment suggéré Victory. Hélas, si seulement ses enfants l’avaient écoutés. S’engageant à proximité du quartier vampire dans une hâte qui n’était pas seulement dut à la faim, ils auraient dut se douter des évènements tragiques qui allaient prendre scène cette nuit-ci. Jallen avait prit la tête de la famille, insoucieux des tremblements invisibles des siens, il sautillait et chantonnait.

« Jallen, reste derrière moi. » -

La voix de Dilan résonna comme un grognement, l’Alpha n’étant pas habitué à être en seconde ligne. Les 4 plus anciens Matthews marchaient avec prudence, les muscles contracté, les dents serrés, les sens aux aguets. Ils le savaient, ils n’étaient pas assez nombreux en cas d’attaque.

« Du calme, ils ne nous feront rien » - déclara le père de famille, et se retournant vers les 3 membres de sa famille qui demeuraient derrière lui. -
« JALLEN ! »

L’hurlement de Victory figea la pupille de Wade dans une expression de stupeur, mais l’action se déroula si rapidement qu’il ne put réagir. Sa vision surnaturelle lui permit d’assister, impuissant, au saut d’un vampire sur son jeune frère, dont l’inexpérience l’avait empêché de sentir le danger. Il eut un éclat écarlate dans la nuit, l’assaillant avait attaqué la carotique du plus jeune Matthews. Un geste fataliste qu’il ne connaissait que trop bien. Pétrifié par la scène qui venait de se dérouler, Wade s’ordonna d’attaquer mais ses jambes refusèrent de réagir. Son cœur aux battements inépuisables frappait l’espoir que son frère eut encore un souffle de vie. Il eut des bruissements, puis des ombres. 9 silhouettes encerclant les siens, désormais réduit à 4. Il observa, toujours figé, sa mère forcer sa métamorphose par la rage et se jeter sur le meurtrier. Elle n’eut cependant pas le temps de parcourir la moitié de la distance que 4 vampires vinrent à la mordre. Elle se tordit en un grognement effroyable. Dilan, lui aussi changé en une bête bien plus imposante que son épouse chargea. Ses gueule brisa le cou d’un suceur de sang alors que sa patte en éventra un second. Sa force bluffante lui permis de dégager sa femme de ses agresseurs . Il ne put que regarder son cadavre de ses iris humides. Wade perpétuait à s’ordonner d’agir, il voulait laisser sa colère le consumer pour contraire la bête à surgir. Mais rien ne l’obéissant, comme hypnotisé, il a avait assisté à la débâcle de son cadet et de sa génitrice. En un hurlement déchirant, Dilan pleura la mort de sa femme et regarda ses enfants. Wade comprit qu’il leur demandait de fuir. Il ne put s’y autoriser. Sa sœur le gifla.

« Wade ! Wade, s’il te plait, vient ! »
« Ils vont le tuer. »
« Ce sera ton rôle de devenir le chef et de perpétuer son œuvre. Ton rôle de le venger. »

La mâchoire contractée par la colère, des larmes muettes roulant sur ses joues. Il serra les poings et s’enfuit à toutes jambes, emportant avec lui l’image des derniers vampires se jetant sur son père, dont les hurlements sanglotants résonnent encore dans ses rêves.

Il y a des destinées qui doivent être forcées. Il y a des sentiers qui ne s’ouvrent qu’après un drame. Une nuit tragique, où un gosse de 16 ans voit la moitié de sa famille assassinée. Ce même gosse qui devient, par force spirituelle le chef de la race la plus colérique existante, ce gosse qui ne parvient pas à tempérer sa propre haine se retrouve à la tête d’une armée soumise à chacun de ses faits et gestes. Wade n’explique pas sa nomination au rang d’Alpha, son père l’était, mais ce n’est pas un trône qui se transmet par le sang. Peut-être que sa fierté d’appartenir à la race et sa dévotion éternelle ont fait de lui un chef naturel. Toutefois, il put dire à quel instant précisément son paternel rendit son dernier battement de cœur. Cet instant fut suivit d’une force nouvelle et d’une perception plus affinée, comme-ci il devenait capable de clairvoyance quant à l’avenir de sa race. L’aube qui avait suivit cette nuit amassa les lycans dans une furie mortelle. Eux, préparant un assaut sur la cité vampirique pour le plus grand pugilat de l’histoire de sa race. Tous attendant de Wade, dont la colère et la rancune était légendaire, qu’il guide les troupes dans un mouvement d’éradication, en tant que nouvel Alpha. Il refusa cependant caution à un tel acte. Pourquoi ? Car il pouvait voir ce qui lui était invisible jusqu’alors : La faiblesse des siens. Trop peu avait la conviction et la fierté d’être lycan. Ils étaient trop à vivre ça comme une maladie et un calvaire. Une armée de coquille que les suceurs de sang auraient brisés sans once de difficulté. Certainement aussi, car la vengeance n’appartenait qu’à lui. Toutefois, il ne put empêcher les pertes, les nuits qui suivirent, il eut bon nombre d‘affrontement entre vampire et lycan. Bon nombre d’affrontement dont il prit part et plaisir. C’est ainsi que naquit celui que l’histoire retiendra comme étant le lycan le plus belliqueux, le lycan qui souhaitait unifier tout un peuple sous une seule bannière. Le lycan qui voyait sa nature comme un don.

Shreveport, il y a 4 ans.

« Tu devrais, maître Lycan, maîtriser un peu plus les ardeurs de ton clan… »
« Oh… Tu viens, ici, chez moi, pour me donner des conseils ? » - Wade se rapprocha de son vis à vis, menaçant. -
« Comprends bien que mes maîtres ne tolèreront pas longtemps que tes cabots saignent des nôtres. »
« Ecoute, voilà ce que j’en pense.»

Il acheva sa phrase en abattant son poing sur le faciès blême du vampire messager. Dans son dos, ses confrères s’esclaffèrent, ils adoraient toujours voir l’Alpha régler le compte d’un indésirable. Wade jouait avec le vampire sonné par la violence inouïe du premier coup reçu. Le frappant plus légèrement à un endroit, puis un autre, s’amusant un chat avec une souris. Dansant autours de lui et alternant coup de pied et de poing devant le vampire qui peinait à se tenir debout, il conclut le combat à sens unique d’un austère coup de genoux dans le nez de sa victime qui s’écroula au sol. Il se pencha sur son sa proie au visage tuméfié, un humain en serait mort, mais le vampire gardait conscience, et il approcha sa bouche de l’oreille de son vis à vis, s’apprêtant à parler. Il fut toutefois interrompu par le dernier soubresaut d’orgueil du messager qui dans un effort considérable parvint à la asséner un puissant direct dans la joue. Repoussé par le coup du vampire, Wade écarta les bras, euphorique et déclara d’un ton amusé, faisant taire les grognements de la foule lupine.

« Enfin ! Putain, je croyais que t’allais te laisser crever. »

Il chargea avec plus de vigueur sur son adversaire, qu’il attrapa par le col et plaqua contre un mur, avant de frapper une bonne dizaine de fois dans son estomac se satisfaisant des craquements inquiétants que ses coups faisaient résonner. Désarticulé, brisé et ensanglanté, le vampire s’écroula pour de bon. Wade lui laissa son soupçon de vie pour qu’il regagne les siens et l’expulsa en dehors du Lunatic Café. Le regarda ramper comme une vermine, une lueur démente dans les iris. Il se retourna vers les lycans tous hilares et essuya de son pouce le sang qui perlait de sa joue. Le vampire l’avait cogné fort. Fallait-il être doué d’une intelligence remarquable pour comprendre qu’un vampire ne devait pas s’aventurer en territoire loup ? Surtout pour insulter ces derniers de « cabots » ? Dilan n’était plus l’Alpha, la politique de la maison avait changée, au grand dam de Lucilla qui trouvait son frère bien trop impétueux. Ce conflit comme point culminant, cela mettait en péril la paix instable entre les deux nations. Paix que Wade lui même s’était efforcé de garder intacte pour l’heure. Elle essaya en vain de l’interpeller lorsqu’il sortit fumer une clope, mais celui se desserra de son étreinte avec un dédain qui blessa la jeune femme. Son frère perdait son âme de jour en jour lui, qui semblait avoir bien prit les rennes de la meute après la mort de son père, perdait tout ce qui avait fait de lui un bon chef au départ. Sa haine envers les vampires ne cessaient de croitre à mesure qu’il retrouvait un membre de son clan vide de vie. Wade oubliait le sens de la mission, oubliait le rôle de l’Alpha, assuré la pérennité des siens. Il menait régulièrement des attaques sur des vampires, semblables à celles que les sangsues avaient menés contre sa famille. Si les vampires voulaient la guerre, pourquoi s’y opposer après tout ? Il l’avait fait par le passé, ça n’avait rien changé, les conflits étaient simplement muets et aveugles… La guerre, ils y étaient quoi qu’ils en disent. Cette nuit, il s’était emporté mais ne le regrettait pas. Savait-il que presque tuer un messager était une déclaration de guerre ? Oui. Mais consumé par sa haine, il n’en saisissait pas les conséquences. Sa clairvoyance disparue, il menait son peuple à la déchéance.

La nuit suivante.

Wade allait bien trop vite au volant de sa berline. Wade tirait bien trop nerveusement sur sa cigarette. N’importe qui le connaissant un temps soit peu savait que c’était un signe de d’énervement authentique et les loups avaient apprit à le redouter. Il manqua de percuter un lièvre téméraire qui devait sa survie qu’à un reflexe surnaturel de l’Alpha. Le compteur s’élevant vers des mesures effrayantes, s’enfonçant dans le manteau dense des ténèbres . Le pneus hurlèrent lorsqu’il freina arrivant à sa finalité, où se tenait déjà un attroupement. Il plaça un nom sur chacun de leurs visages, il connaissait chacun d’eux et pour cause, ils étaient ses frères. Tous arboraient une mine identique, un mélange de peine et de rage. Il avait été le plus long à arriver, mais ses camarades ne semblaient pas état de lui en tenir rancune. Tous l’observaient, en l’attente d’un ordre et ils espéraient, conformément à ses manies, un édit de guerre. Un exemple à suivre. Il avait dressé ces loups comme des armes, aujourd’hui, ils ne rêvaient que de faire feu. Ecartant sans ménagement les personnes regroupés autours de la masse au sol, il prit connaissance de la victime. La vue des pupilles vides de son plus ancien ami tordit ses entrailles et fit hurler le loup qui sommeillait en lui, un effroyable sanglot qui humidifia ses prunelles . Il attrapa avec véhémence le premier loup à sa portée et lui exigea des explications. Celui-ci se contenta de pointer du doigt le bras du macchabé, où, gravé dans sa chair, il put lire :

« Voilà ce que nous, nous pensons. »

Il se retourna, tous crocs dehors brûlé par une colère difficilement soutenable. Sa concentration l’empêchait de se changer en bête, toutefois, sa meute s’était prudemment mit à distance. Il mit du temps à pouvoir déchirer sa mâchoire, colmatée par la fureur. Lorsqu’il y parvint, le premier son qu’il émit fut coupée par un gifle puissante qui obligea son cou à se tordre. Il grogna en se retournant prêt à bondir sur celui ayant eut l’audace de le frapper, mais son mouvement fut clôt lorsqu’il remarqua l’agresseur. Ce regard furibond se changea en une expression de culpabilité sincère. Brune, belle, fine. Quincy. Elle était son premier et seul amour en réalité. La seule femme a avoir put contrôler le feu de son tempérament pendant près de deux ans. Ils avaient rompus il y a un an maintenant, l’Alpha étant trop prit dans ses idées de vengeance pour s’impliquer dans une relation amoureuse, à moins que la raison soit le fait qu’il n’accordait aucun crédit à quelque chose d’aussi volage que l’amour. Elle faisait partie de la meute, tout comme son frère, baignant dans son sang à leur pied. Y avait-il un autre responsable que lui ? Il avait ouvertement provoqué les vampires, consciemment cherché un conflit pugilistique. Aujourd’hui, son ami le plus fidèle l’avait payé, qui serait la prochaine victime de sa soif de vengeance ? Quincy, Lucilla ? Il dévisagea celle-ci, dans une expression à fendre un cœur. Les larmes de la jeune louve occultait sa rage bien qu’il savait qu’il n’aurait de cesse que lorsqu’il aurait retrouvé l’auteur du meurtre. Il fendit une nouvelle fois la foule, qui retenait son souffle, stupéfait par l’acte de Quincy. Wade aurait mit en pièce n’importe lequel d’entre eux s’étant risqué à un tel affront, mais Quincy et Lucilla étaient les exceptions.

« Où tu vas ?! Tu as ce que tu veux, un prétexte de guerre ! »

Les accusations de Quincy le figèrent. Le frappant en plein cœur car tout à fait légitimes, il leva la tête au ciel, ce retournant et le regardant avec cette lueur vengeresse si crainte.

« Je vais faire payer mes erreurs. »
« C’est à toi de payer tes erreurs ! Tu vas laisser mourir quelqu’un d’autre à ta place une nouvelle fois ? »
« Je vais venger ton frère. »

Faut-il toujours un drame pour d’un avenir ce dessine ? Il semblerait que pour le jeune leader lycan, oui. Les morts rythment sa façon de vivre et de penser. C’est ainsi, alors qu’il menait les siens vers un conflit inutile et désastreux, le meurtre de son ami le plus cher lui fit comprendre que son rôle était d’avant tout protéger les seins, non pas de s’en servir pour asservir ses propres besoins, tel que la vengeance. Sa vendetta ne doit pas primer sur la meute, il le comprendra avant de faire l’irréparable. Mais il ne peut renoncer à faire payer les responsables de la mort de son compagnon. Quincy l’accompagna dans cette tâche qui s’avéra plus que compliquée. Retrouver un vampire est quelque chose de très délicat, surtout lorsqu’on est lycanthrope, surtout lorsqu’on le veut désormais éviter une guerre, et davantage lorsqu’on la réputation d’être un tueur de sangsue aguerrit. Sa tâche réclamant son unique concentration, il confia les rennes de la meute à Lucilla en tant que Louve Alpha et se concentra uniquement sur sa vengeance, ne risquant pas d’influencer la meute dans ses envies de carnage. Hélas, le vampire délégué à cette tâche eut très vite fait de comprendre que sa communauté ne le protègerait pas, malgré ses ordres hauts placés. Ayant le redouté Alpha lycan à ses trousses, il prit la fuite jusqu’en Utah et la ville de Salk Lake City.

Salk Lake City, il y a 2 ans.

Il était difficile de se concentre sur la route lorsque Quincy dormait sur le siège passager. Elle semblait si paisible et elle avait un charme évident. Wade lui lançait des coups d’œil réguliers, pour se satisfaire de sa sérénité. Elle l’apaisait rien qu’en dormant. Pourtant, il se refusait à des sentiments. Pourquoi ? Parce que l’amour n’était un sentiment fidèle, rien en garantie qu’il ne vous laissera pas tomber dès l’aurore suivante, il est comme la vie, éphémère, imprévisible. Quincy avait tous les atouts pour le séduire, belle, louve, insoumise mais délicate. Et, avouons le, son corps était tout simplement merveilleux. Il se perdit un peu trop longtemps dans la contemplation de la belle qu’il en occulta littéralement l’itinéraire, oubliant la sortie. Il dut trouver un prétexte suffisant pour expliquer à sa compagne la raison de leur égarement. Elle fut sceptique quand il lui avoua qu’il s’était endormit. Wade était quelqu’un qui dormait très peu, capable de récupérer en un lapse de temps hallucinant. Ils roulèrent une bonne partie de la nuit avant d’arriver à Salt Lake City. Là bas, ils prirent une chambre d’hôtel à lits séparés, ce qui amusa relativement Wade qui profita pour lui glisser que si il avait envie d’elle, ce n’est pas la distance qui séparait leur lit qui allait l’empêcher d’aller poser ses mains sur son corps. Résultat, elle réserva deux chambres séparées. Rien ne laissait transparaitre la funeste finalité de leur présence ici. Cela faisait deux qu’ils écumaient villes et village, faisant preuve de vigueur lorsqu’on tentait de les freiner. Ils poursuivaient un vampire du nom de Veron, homme de main de la communauté vampirique de Shreveport ayant préférée la fuite à la confiance en ses maîtres. Ils étaient proches du but, ils en avaient la certitude. Oui, bientôt, ils rentreraient à la maison.

« Regarde le ciel, Wade. »
« Tch, c’est quoi tes conneries ? »
« Allez, regarde ! »
« Ouais, et ? »
« Qu’est-ce que tu vois ? L’obscurité ou les étoiles ? »
« Je préfère nettement ce que j’ai a côté de moi. »
« Tu recommences ! »
« T’es un canon ! »

Elle éclata de rire en lui frappant le torse, un frappe mal maîtrisée qui coupa le souffle au jeune homme et qui le fit toussoter. Elle en profita pour se jeter sur lui, ils luttèrent gentiment quelques minutes avant qu’elle ne s’épuise et qu’il reprenne le dessus. Leurs rires fut toutefois de courte durée lorsqu’elle parla.

« Tu crois qu’il nous voit ? »
« Il m’embrouillerait parce que j’essaye encore de charmer sa sœur, je… Oh ! Pourquoi tu pleures ? »
« Parce que toi, tu ne le peux pas. »
« Idiote. »

Ils passèrent la nuit dans la pleine, se réchauffant en se blottissant l’un contre l’autre. Ils savaient que demain, ils ne seraient peut-être plus tout les deux, l’ennemi était localisé, le piège était tendu. Wade avait suffisamment vu de lycan talentueux mourir, il ne pouvait que craindre pour Quincy. Mais il avait renoncé à son pouvoir d’Alpha avec elle, après tout, qui autre qu’elle avait crédulité à venger son frère ? Sa vengeance était plus légitime que la sienne. Il l’observa une bonne partie de la nuit, se promettant de ne pas la laisser mourir. Elle et de ne pas mourir non plus, elle tenait à lui, il le savait. Cette fille avait déjà suffisamment souffert.

Le lendemain matin, ils parlèrent de chose d’un autre ordre : Le meurtre. Et les craintes de Wade se révélèrent fondées. Jamais Quincy n’avait tuée, ne serait-ce qu’un vampire, et malgré sa race et ses actes, il doutait de la jeune femme. Vouloir tuer et tuer est une chose bien distincte. Et ce malgré la haine qu’elle pouvait éprouver pour l’individu. Les outres ne sont pas tous des tueurs, c’était une chose certaine. Tuer un vampire n’était pas différent de tuer un humain, pour en tuer un, il faut se montrer de tuer l’autre. Un principe fondamentale que la louve n’avait pas et qu’elle n’aurait probablement jamais, trop innocente, cela faisait son charme. Un facteur qu’il fallait prendre en compte lors de la chasse, il ne fallait surtout pas la laisser seule avec le vampire. Hélas… Ce mot annonce déjà la suite des évènements, n’est-ce pas ? Cette même nuit, alors qu’ils cernèrent le petit logis du vampire et qu’ils y firent en entrée fracassante, ils le trouvèrent vide. Pas de vampire, pas de vengeance, simplement une fenêtre ouverte, signe de fuite. De son impulsivité chronique, Wade si jeta dans l’espoir de rattraper le vampire, ordonnant à Quincy de rester sur place, ne se rendant pas compte qu’il trahissait sa règle : Ne pas la laisser seule.
La traque ne s’était pas fait à sens unique. Le vampire, dans son jeu de piste, avait prit soin d’observer le comportement des deux loups à ses traces. Et très vite, il y avait déceler la faiblesse de Quincy. Aussi, tout juste Wade disparut, il sortit de l’ombre faisant face à la jeune fille. Wade ne sut à combien de temps il lui fallut pour comprendre qu’il ne courrait qu’après le vent, mais lorsqu’il revint dans l’appartement, il eut tout juste le temps de plonger sur le vampire, dont les canines se trouvaient déjà sur le coup de la louve. Frappant l’ennemi avec un ardeur inédite, il ne laissa pas au vampire le temps d’en placer une. Ne retenant plus ses coups qui pleuvaient comme un déluge apocalyptique et furieux, il frappa, encore et encore de ses poing le visage ensanglanté de son adversaire.

« Wade ! Arrête ! C’est a moi de le faire. »

L’Alpha stoppa son mouvement, balançant son regard sur une Quincy chancelante tenant à la main un morceau de verre. Ainsi, elle voulait en terminer. Il s’écarta, tremblement de rage et laissa la brune s’avancer vers le vampire dans un état proche du coma. Qu’elle fasse vite, les vampires étaient connus pour leur vitesse de régénération. Pourtant, levant les bras, elle semblait incapable d’abattre le disque cristallin sur le crâne de son vis à vis. Lentement, il s’approcha d’elle et lui ôta le pièce de cristal des mains sans qu’elle ne résiste. En état de choc probablement dut à sa morsure et à la rage qui avait brutalement saisit son corps elle s’effondra en un sanglot déchirant, alors que dans un mouvement, Wade laissa tomber son arme sur la tête du vampire. Vengeance accomplie.

Shreveport, 2 jours après.

« Pourquoi tu l’as fais ? »
« Ton frère était mon ami. »
« Wade, dit le moi. »
« Je suis l’Alpha, je me dois de protéger les miens. Tu aurais perdu ton âme en le tuant. »
« Merci. »
« Je l’ai fais pour moi. »

Un demi mensonge.

SHREVEPORT, DE NOS JOURS ;

La vie de Wade n’est pas beaucoup plus sereine qu’avant. Il reste le même personnage imprévisible et impétueux que vous avez put découvrir tout au long de cette histoire. Il a aujourd’hui 23 ans et cela fait 7 ans que ses parents sont décédés. Il a beaucoup grandit. Il a apprit ce qu’impliquait le rôle de l’Alpha et est désormais un chef accomplit, qui sait privilégier les intérêts de la meute avant les siens. Et il faut bien avouer que c’est difficile, car la révélation des créatures surnaturelles force les lycans à vivre en « harmonie » avec les vampires, obligeant Wade à construire une relation cordial avec le maître vampire. Cela l’empêche aussi d’être aussi violent qu’a l’accoutumée, bien qu’on ne le changera jamais. Le combat est une de ses raisons de vivre. Mais le tourment du loup le plus célèbre de Shreveport ne s’arrête pas, car figurez vous que lui, chef loup, s’entiche d’une vampire. Ce n’est pas qu’une vulgaire amourette mais véritablement une obsession. Il ne désire qu’elle. Parfois, il préfèrerait qu’elle soit tuée, même s’il sait pertinemment que si une telle chose arriverait il massacrerait son assassin. Imaginez la torture que cela lui inflige au quotidien. Parallèlement, il a sut reconstruire ses relation avec sa sœur ainée Lucilla, amenant une fusion insoupçonnée jusqu’alors. Concernant Quincy, il faut avouer qu’elle lui plait toujours autant. Mais, c’est en tout bien tout honneur, les évènements qu’ils on vécus à Salt Lake City les a rapprochés considérablement et ils savent désormais qu’ils ne sont tout simplement pas fait l’un pour l’autre. Ils sont très proches.

test rp.

Le morceau de rap rythmé, la voiture rutilante et des filles en bikini. Voilà le genre de soirée où se trouvait Wade ce soir-ci. La soirée, à forte fréquentation métamorphe évidemment, ne pouvait se passer la présence de l’Alpha, comme à l’accoutumée, il était le clou du spectacle. Son entrée était un véritable mise en scène, toujours suivit des trois plus belles filles de la nuit, on levait son verre sur son passage. Il était tout simplement la star, le membre le plus influent de toute une espèce. La nuit était à eux, la dernière pleine datait de la veille, chacun d’eux s’adonnait maintenant à tous les vices connu, sexe, drogue et alcool. La fête battait son plein, Wade était comme à son habitude, assit au centre d’une bonne demi-douzaine de fille auxquels il racontait avec entrain ses aventures passées. Il décela d’ailleurs l’absence de Lucilla, sa sœur ainée, ce qui lui arqua un sourcil d’inquiétude. Généralement, Lucilla était présente les lendemains de pleine lune, elle était l’une des membres les plus imminentes de la meute. Il tenta de faire disparaître ses interrogations en se concentrant sur les belles créatures à ses flancs, mais rien n’y fit. Et très vite, il faussa compagnie à ses amies d’un soir pour passer en revu les pièces de l’imposante villa qui leur servait de lieu de rassemblement. Il déambula pendant facilement 10 minutes, sans un mot, scrutant une éventuellement crinière couleur paille dans milieu de la piste de danse. Rien y fit. Lucilla n’était pas là. Tomber sur sa messagerie le piqua de contrariété. Il s’énervait et entreprit de se griller une clope. Adossé sur la mezzanine, il fuma en observant les alentours sa vision surnaturelle l’aidant à voir à travers les bois. Pure coïncidence, ceux-ci remuèrent. Quelqu’un s’y camouflaient. Ses sens en alerte, son instinct de chef aux aguets, il prononça :

« Linc’, Aidan. »

Il ponctua son interpellation en dressant son avant bras et en faisant un signe de ralliement de son index et majeur, sans toutefois tourner le dos. Laissant deux hommes au muscles saillants surgir à ses côtés sans qu’il n’ait à bouger. Les hommes n’ouvrirent pas la bouche et se contentèrent de scruter l’horizon à leur tour. Ils échangèrent un bref regard au dessus de leur chef, visiblement conscient des ordres qu’il allait énoncé prochainement. Ce qui ne tarda pas. D’une voix teintée par une autorité sereine, il dicta :

« Transformez-vous. Linc’, tu le serres à droite, Aidan, à gauche. S’il fait le malin, tuez-le. »

Les trois mêmes dans un synchronisme parfait prirent appui sur la mezzanine et basculèrent dans le vide pour atterrir comme des feuilles sur le sol en dessous. En quelques bruissements, les deux hommes massifs furent substituer à des loups tout aussi imposant et s’enfuir conformément aux ordre de l’Alpha. Celui-ci démarra en courant aussi, toujours sur deux pattes. La mâchoire crispée, les muscles tendus, Wade allait à une vitesse franche à travers les minuscules bois qui bornait Southampton. Ce qui était ici n’avait rien à y faire. Ce n’était pas un hasard, impossible qu’un randonneur se retrouve a 3h30 du matin dans les bois attenant une fête à fréquentation lupine. Il se prit à imaginer que la cible avait un quelconque lien avec l’absence de sa sœur. Ce songe ne fit qu’accéléra sa cadence de course. Son ouïe s’ouvrit, et il perçut les pas lourds des deux lycans qu’il avait lâché aux trousses de l’inconnu. Il stoppa sa course, aux aguets. Les pas d’Aidan, à gauche allait plus vite. Linc’ était habituellement plus rapide, cela n’expliquait qu’une seule chose : Aidan traquait. Se dirigeant vers la gauche et prenant repère sur les résonnances des pas de son confrère. Crédulement, il vit une silhouette filiforme courir à une vitesse considérable, inhumaine. Anticipant sa trajectoire, il s’y plaça avec une dextérité bluffante et y attendit sa cible, un regard hargneux et un sourire mauvais. Vampire. Derrière, Aidan arriva, à la traine et essoufflé.

« Bienvenu à Southampton, vampire. »

Dans un geste amical, il l’attrapa par l’épaule et fis quelques pas jusqu’à croiser le premier arbre, dans lequel il écrasa la tête du vampire, laissant un filet écarlate illuminé la nuit.

« Franchement, t’es con ou quoi ? »

Il vampire balbutia quelque chose, visiblement terrorisé. Toutefois, il n’y avait rien d’audible. Impitoyable, Wade le retourna face à lui et déclara, ses mots teintés par une ironie non feinte :

« Je ne comprend pas. »

Il ponctua chaque syllabe d’un puissant coup de poing dans sur le faciès du malheureux vampire. Son angoisse trahissait son âge, pas plus de deux ans et visiblement, c’était la première fois qu’il rencontrait un lycan. Voilà qui suffirait à le dissuader de revenir.

« Je t’écoute ? »
« Le maître de la ville demande l’Alpha lycan… Je… S’il vous plait. »
« Aaah, fallait le dire plus tôt »

Il desserra son étreinte et stabilisa le vampire chancelant avant de lui mettre une tape derrière la tête qui suffit à le faire chuter. Puis il se tourna vers Aidan, que Linc’ avait rejoint. Tout deux avaient reprit un consistance humaine. Wade balança son bras d’agacement.

« Raccompagnez-le. Si le vampire me convoque c’est qu’il y a eut un soucis hier soir. On règlera ça à mon retour. »

Il était vrai que l’unique raison à ce que le maître vampire le convoque le lendemain d’une pleine, c’est que l’activité lycanthrope avait connu un soucis. Etrange, il n’avait pressentit hier. Il espérait ne pas avoir à répondre de ça devant le suceur de sang. La cordialité dont il était obligé de faire preuve lui donnait suffisamment la nausée.

« Trouvez Lucilla et dites lui où je suis. »

L’absence de sa sœur et une convocation impromptue chez un vampire. Il espérait que cela n’ait aucun rapport.



famille. Dilan Matthews était un homme droit et juste, au tempérament réfléchit comme il en existait rarement chez les siens. Là était probablement une des conséquences de sa fonction d’Alpha. Chef de la meute qu’on estimait trop clément mais dont personne n’avait encore eut l’audace de le lui reprocher. Il menait les siens dans une optique de paix et de sérénité, calmant la fougue de ses loups à l’encontre des vampires. Cet homme n’avait que le rêve d’une nation lycanthrope libre et prospère. Une brume utopique qui fut balayée en un soir. Sa femme, Victory était en toute lucidité la louve Alpha, une mère aimante et douce, savant toutefois montrer les crocs au premier affront à sa progéniture. Elle marchait au flanc de son tendre époux avec fierté, dont le regard éperdu d’affection rendait jaloux bon nombre loup. Elle était une reine dans toute sa splendeur, à la colère froide et la beauté surnaturelle. Lucilla, elle était l’ainée de la famille, elle avait la grâce de sa mère et l’esprit de son père. Elle était la fierté de ses parents, la princesse de la meute, celle avec un charisme suffisant à faire taire les protestation sans même élever le ton. Elle avait maintenant atteint ses 18 ans et faisait partie intégrante de la meute, elle était probablement la femelle la plus courtisée du clan, malgré les désapprobations de son frère cadet : Wade. Notre protagoniste avait 16 ans cette nuit-ci. Tout jeune membre de la meute, il était celui qui montrait le plus d’envie et d’ambition, mais celui qui causait déjà le plus de soucis. Trop impulsif, son comportement rendait l’ascendance Alpha bien plus difficile, mettant en péril l’ensemble de la meute par ses actions irréfléchies et totalement imprévisibles. Il avait tiré toute la hargne de mère et semblait aimer le peuple lycan autant que son père. La manière de gérer la meute de ce dernier lui déplaisait. Les dispute étaient fréquentes dans au domicile de la famille, Wade reprochant à son père de faire des loups de vulgaire chien aux crocs limés. Dans une époque où les loups étaient abattus comme des animaux par des vampires soucieux de s’amuser. Jallen, le plus jeune n’avait pas encore le droit d’intégrer le meute et semblait être au dessus de toutes ses histoires de guerre et de race. Lui, dont le seul souhait était d’être un humain tout à fait normal. Dilan, Victory et Jallen sont tous 3 décédés il y a 7 hivers désormais.[/justify]