AccueilAccueil  Tumblr DMTH  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


 
Bienvenue sur DMTH Invité love01
PRENEZ LA ROUTE DE BÂTON ROUGE, SUIVEZ NOUS SUR LA V2 !
   
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Partagez
 

 MINA R. MAYCROFT l l l The Butterfly Effect

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


MINA R. MAYCROFT l l l The Butterfly Effect Empty
MessageSujet: MINA R. MAYCROFT l l l The Butterfly Effect   MINA R. MAYCROFT l l l The Butterfly Effect Icon_minitime30/7/2011, 22:28

La vie sans plaisir est une mort hideuse.
Willemina Raven Maycroft


© Trumbl

Prélude

date et lieu de naissance. En 1610 à Venise nationalité. Italienne nom du sire. Marius date de l'étreinte. 1632 statut. Maître vampire discipline. Contact de l'esprit. camp. Le frère du maître de la ville est le meilleur ami de Willemina, il est clair qu'elle penche largement dans son camp. De plus, elle a euquelques ... différents avec le chef des vrais. Et maintenant, elle est le shérif de la ville. état civil. Elle est marié à Niegel Maycroft, qui est accessoirement sont infant. Cette histoire n'est a beaucoup fait parler d'elle. lieu d'habitation. Un vieux manoir dans l'Est de la ville, dans un coin plutôt reclus et isolé. métier. Propriétaire de l'Art nocturne. étiquette qui vous est collé.Will auras bien souvent fait parler d'elle depuis son arrivée en ville. Il y a maintenant environ cinq ans, la vampire fit son apparition dans cette contré humide et modeste, faisant quelques rencontres pour le moins surprenantes. Pour certain qui ne la connaissent pas et, vis-à-vis de son apparence féline, elle passe bien souvent pour une vampire débrouillarde, d'une puissance raisonnable, à ne pas sous-estimer. Aussi, certains pensent qu'elle à un côté particulièrement libertin en plus d'être sans aucun gênes. Mais la vénitienne reste une femme noble aux allures de Dame. Certain l'apprécie, d'autre non, mais on n'oublie pas qu'elle l'une des plus proches amies du maître de la ville et qu'il est bien souvent de son côté. Aussi, beaucoup se méfierons encore plus d'elle. En ce qui concerne les rares personnes à être proche de Will, ils ont fini par voir en elle une femme au passé particulièrement douloureux, qui malgré son entêtement pour le masquer, possède certaines faiblesses, comme tout le monde. Ah, et beaucoup se demande aussi comment une femme comme elle a pût épouser Niegel Maycroft, un vampire particulièrement maladroit et peu séduisant au premier coup d'œil. Aussi, à la surprise de beaucoup, Dame Maycroft possède belle et bien des sentiments.


I. I want know who you are

traits de caractère.
Un bref sourire, un petit signe d'amusement, ou sa main qui agite nerveusement ses cheveux. Tous ces petits signes parfois invisibles pour certains sont le reflet de ses différents états. Si elle est agacée, un léger sifflement se fera entendre. Si elle est distraite, son regard partira au loin. Elle peut être parfois légèrement lunatique. Mina a aussi le sang très chaud ...Pour une morte. Elle a encore un peu tendance à regarder les humains de haut, étant parfois très orgueilleuse et fière, parfois insolente, une vraie peste... elle exaspère pas mal de monde de cette façon. On l’a déjà traitée d'excentrique, la plupart du temps elle en rit. Elle est aussi parfois difficile, n'hésitant pas à choisir le meilleur dès qu'elle en a l'occasion. Elle sait charmer autant de vampires que d'humains avec ses airs, mais son statut noble l'aide beaucoup. Elle provient d'une vielle famille puissante, à l'époque de la renaissance. Ce qui fait que peu importe la situation, elle sera toujours particulièrement soignée. Même si parfois, mais rarement, elle peut se montrer négligée, surtout quand elle de mauvaise humeur. Sous ses airs pas toujours aimables, elle sait aussi prendre conscience de l'importance d'une personne, si celle-ci en prend une pour elle, elle s'avisera de garder du respect pour elle tout en le masquant un minimum sous des plaisanteries agaçantes. Si elle s'y attache vraiment, alors elle aura parfois la chance de le voir.
occupation diurne.
Pendant la nuit, Elle aime se balader tranquillement, en pensant à tout est à rien. Elle prend son appareil photo et capture quelques moments pour les immortaliser. Prend aussi l'habitude de s'adapter au monde qui l'entoure en plus d''étudier énormément. Adapte son langage à celui du siècle actuel. Même si parfois elle s'égare, s'exprimant de ce langage particulier de son époque. Surprenant ses interlocuteurs qui ne s'y attendaient pas. Elle passait avant aussi beaucoup de temps dans les bars pour vampires, bien-sûr elle ne boit pas de true blood ! Elle dirige maintenant une boutique du nom de l'Art nocturne avec son époux Niegel, son petit infant et sous-fifre avec qui elle s’amuse dans l'arrière-boutique quand personne ne vient. Elle passe beaucoup de temps avec lui, plus encore depuis qu'elle est mariée à lui. Elle passe aussi très souvent chez le maître de la ville pour le boulot, ou pour voir son frère jumeau qui est son meilleur ami , pour bavasser de tout et de rien. Il lui arrive encore d'aller dans son bar mais, beaucoup moins qu'avant où elle y passait le plus clair de son temps pour vider quelques humains. Enfin, avant que la lois ne l’interdise....
manie, habitudes & goût.


♠ Une fâcheuse tendance à provoquer un désordre pas possible autour d'elle. ♠ Ne parle jamais pour rien dire, parle même peu. ♠ Elle passe son temps à taquiner son mari sur ses maladresses (Quelle trouve en fait adorable ...). ♠ Elle reste parfois aussi rigide qu'une statuette, elle pense en fait beaucoup en restant dans son coin. ♠ Elle n'est pas très sociable ... ♠ Se balade souvent dans les vieux cimetières, dans la forêt et dans le marais non loin de son manoir. ♠ S'il s’agit de tuer, elle peut être très sadique. ♠ Elle est très nostalgique. ♠ Elle va parfois rendre visite à Valentin, un nécromant avec qui elle avait une aventure. Il ressemble en fait à son Sire tué par des humains il y a de cela plusieurs siècles. ♠ Elle passe aussi beaucoup de temps dans sa boutique.

AIME :
♠ Son mari, plus que tout et n'importe qui.
♠ Ses rares amis.
♠ la grandeur et le luxe.
♠ Le O Positif.
♠ L'opéra
♠ La musique d'Alessandro.
♠ Son amant qui lui rappelle son Sire.
♠ Tout ce qui lui rappelle la beauté des temps anciens.
♠ Le shopping ...

AIME PAS :

♠ Le rap, musique humaine, enfin, si on peut l'appeler ainsi ...
♠ Aleksandr ! Et les vrais.
♠ Elle a encore un peu de mal avec les humains.
♠ L'idée d'avoir retrouvé des sentiments humains.
♠ Le True Blood


régime alimentaire.
Elle ne boit que du sang humain, trouvant le sang animal trop fade. Il fut un temps où elle ne se nourrissait que par les humains. Mais depuis qu'elle a rencontré Niegel, lui et elle s'alimentent grâce à des poches de sangs. En ce qui concerne le True blood, elle n'y touche même pas !
disciplines.
Elle possède la discipline du contact de l'esprit, sa faculté la plus récente étant de sonder l'esprit des gens en y plaçant une pensée ou lisant celle des humains comme des vampires et, toutes autres créatures. Elle peut appeler les loups.
conviction.
Au début, elle n'approuvait qu'à moitié, même si cela ne la dérangeait pas plus que cela, elle n'aimait pas l'idée que les humains dont elle se nourrissait puissent l'identifier comme étant une vampire. Mais depuis que l'effet est retombé et que beaucoup d'humains se rebellent, elle déteste encore plus cette idée ! Le nombre d'attentats est carrément effrayant, et certaines rues deviennent même dangereuses pour les vampires. Leur race, à son sens, n'a jamais été aussi en danger. Surtout que, honnêtement, ce True blood - Raison numéro 1 de la révélation- ne sert à rien !
signes particuliers.
Elle a de nombreuses cicatrices invisibles, des douleurs telles qu’elles arrivent parfois à resurgir. En ce qui concerne une cicatrice visible, c'est surement la marque des crocs à l'arrière de son coup. Provoqué par Marius pendant sa transformation. Elle a un tatouage au bras, un bracelet celtique fait dans son passage en Irlande. Et à part des boucles d'oreilles de temps à autres, elle ne possède pas d'autres marques particulières.

II. A true story


Option 1: la version classique
histoire.


Ma mère se nommée Katharina, C'était par une belle journée ensoleillée qu'elle rencontrait l'homme qui fut mon père. Près des gondoles vaguant tranquillement entre les murs de pierres de Venise. J'étais née dans une famille fortunée, heureuse et aimante. Nous étions invité fréquemment à des balles grandiose, je me souviens encore de ce bal qui m'avait tant marquée ! J'étais dans une longue robe de soie bleue nuit, j'arpentais silencieusement les buissons du jardin ouest du château. Un mal- être soudain m'avait poussé à fuir cette salle bondée. Je sentais mon cœur faiblir, un vent glacial m'emporter lentement dans un songe étrange. J'étais certaines d'avoir rêvé, que ce que je voyais était irréel. Il était pourtant bien là, tel un ange tout vêtu de blanc, me tendant une main compatissante. Mon regard bien que rendu floue par le malaise qui régnait en moi, distingué une longue chevelure brune. Ma mère était apparue, inquiète de mon absence, et l'ange avait disparue. J'y pensais longtemps par la suite, me demandant qui il était. Avais-je rêve? Tout ce dont je me souviens, c'est que plus tard j'étais atteinte d'une maladie congénitale terrible. Celle-ci me gagner petit à petit, me rongeant lentement et surement. Je restais parfois un temps considérable enfermée dans l'obscurité de ma chambre, les servantes épongeant mon front fiévreux et douloureux. Cet état durait longtemps, bien trop longtemps, les médecins étaient incapables de définir de quel mal il s'agissait, les prêtres rapportaient à mon pauvre père que le malin m'avait submergé, provoquant des peines morales pénibles à toute ma famille. Nous étions tous très croyant. Mais chaque remède que l'on m'infligeait ne faisait qu'aggraver mon état.
Ce fut un soir d'hiver, le moment même où toutes lumières s'éteignent lentement, ma personnalité en souffrait-elle aussi brusquement car, dans la même soirée, j'avais enfilée une simple chemise de soie pour m'évader. Ce comportement ne me ressemblait pas. Je n'avais plus la volonté du respect des règles, une seule partie de moi agissez à tout instant. La partie la plus sauvage. Mère disait souvent que parfois la nuit, je m'agitais brutalement, éveillant tous les courtisans de l'étage où je résidais. Et ce fut par cette nuit, ou le vent encore plus glacial qu'à l'accoutumé frappa brutalement. Ma fenêtre avait explosée de mille morceaux, inopinément et, l'ange était réapparu, plus sombre et plus terrifiant que jamais. Hurlant des paroles incompréhensibles ! Il m'enlevait de mes draps blancs, m'emportant au loin dans le bruit des rafales mêlés à mes hurlements. Je croyais à ce moment, que ce serait le dernier souffle de ma vie, ma dernière heure. Ce n'est bien sûr qu'un bref et pitoyable résumer du commencement de mon existence immortelle.


♦-♦

Je me souviens, que dans cette pièce rocheuse, l'air était froid et humide. Je me retournais sur moi-même, avant d'ouvrir les yeux en grand. Au départ, je n'avais aucune idée de ce qui se déroulait autour de moi. Celle-ci était noire, l'odeur était nauséabonde. Tout simplement abjecte. Puis lentement, je me relevais, Le cœur haletant, je détestais vraiment la senteur, on aurait dit... Une odeur de mort. Mes yeux s'habituèrent à l'obscurité, je cherchais à tâtons un indice sur le lieu où je me trouvais. Une voix grâce, rocailleuse mais belle résonnait dans la pièce : « Je serais toi je me tiendrais tranquille, ma belle. Ton cœur est de plus en plus fragile... » Je stoppais net mon mouvement, ma main avait frôlée une étrange texture qui était à la fois douce et bosselée. Je sentais quelques fissures, c'était légèrement ovale. Mais assez dur pour étourdir celui qui me retenait captive. L'homme parlait de nouveaux : « Tu veux me donner la mort avec...un mort ? » Riait-il moqueur. Je réfléchis quelque temps à ses mots. L'odeur était infecte, l'air humide et froid. J'analysais en plissant des yeux ce que je tenais dans mes mains et le lâchais en hurlant, j'aurais même pu réveiller les morts...de cette catacombes ! Le bruit du crâne qui retombait sur le sol de pierre intensifiait ma panique. « Vous voulez m'enterrer ici avec eux ! Hurlais-je ! Laissez-moi partir espèce de fou, hérétique ! ».

Son rire rauque résonnait dans cet horrible endroit. "Voilà, montre t'as véritable natures ! Meurs d'effrois pour moi ! Meurs ! Et rejoins moi !" Suite à ses mots, des tâches lumineuses commençait à éclore sous mes yeux, s'agitant nerveusement sous les petits courants d'air, augmentant de plus en plus, de plus en plus haut... La mise en scène était parfaite, des millions de bougies, montant jusqu'à plusieurs « étages ». J'étais prisonnière au plus profond des catacombes de Venise. Je voulais hurler, pleurer, mais j'en étais incapable, paralysée, stupéfaite. L'ange... Il était là, devant moi. Un sourire en coin indescriptible. Non, c'était un démon, un démon au regard de braise. Je me sentais nue, vulnérable sous ses prunelles perçantes. Ses longs cheveux bruns et lisses, ses sourcils trop épais sous ce regard noir. Les femmes qu'il choisissait devaient toute tomber sous son charme... Je me pétrifiais. « Qu'est-ce que vous attendez de moi ? » Son sourire plein de sarcasme s'agrandit. « Je te l'es dit Will… Je te veux, je désire au plus profond de mon être que tu meurs dans mes bras. Pour te relever, aussi majestueuse et forte qu'une lionne affamée. Je veux, que tu terrorises tous c'est imbéciles avec moi. Je veux ta main dans la mienne, compatissante. Apaisant ma solitude ! » Je le regardais, perdue. Cet homme avait l'air si...triste. Et je me reprenais de suite, c'était un fou ! Un somptueux et ignoble fou ! « Ces imbéciles ? Demandais-je, de qui s'agit-il ? Pourquoi moi ? Pourquoi toute cette mise en scène. » dis-je plus fort en levant les bras, montrant l'endroit répugnant. « N'est-ce pas. Dit-il les yeux plus noirs que jamais. Cet endroit répugnant, comme tu peux le penser, c'est le fardeau des damnées. Oh ne me regarde pas ainsi, je puis lire dans l'esprit de chaque être. C'est un des petits avantages, en plus de l’immortalité. »

Voyant que je ne répondais pas, il continuait. « Je ne suis pas fou, seulement haineux, vieux et las. D'ici trois ou quatre décennies, tu ressentiras la même chose et tu comprendras. Je t'es choisie, car la mort m'a mis sur ton chemin, belle, charmante, si imprévisible ! Et tout cela pourquoi ? Te pavaner dans ces balles ridicules ! T'as famille te sous-estime tellement ! Tu es plus qu'un objet. » Tout en parlant, il se rapprochait de moi, encore et encore. Je déglutissais, sentant le bout de ses doigts, étrangement froid frôler mes joues. Ses yeux noircis, presque affamé, me fixant intensément. « J'ai si faim... ».dit-il en se léchant la lèvre inférieure. Il plongeât son regard dans le mien. Il avait l'air en plein dilemme. "Veux-tu goûter au pouvoir ? Écraser des hommes deux fois plus fort que toi ? Soulevez des bâtisses du bout de t'es bras? ». Il reculat brusquement. « Ou Mourir, lâchait-il simplement. Je te laisse réfléchir. J'ai le pouvoir de t'apporter une existence longue, sans souffrance physique. Je ne cite pas celles morales, car peu importe la race à laquelle on appartient, elle est toujours présente. » Je regardais cet homme, septique. Cet être dont je ne connaissais rien, même pas l'identité, j'étais effrayée, qu'était-il réellement?

« Mon nom est Marius. Je suis un non-mort. « Susurrait-il comme s'il m'annonçait qu'il allait prendre le thé. Il s'avançait de nouveau, accroupie à ma hauteur, posant ses mains sur ma taille. Chuchotant ces derniers mots dans mon oreille. « Un vampire. »Je reculais, traînant mes mains sur le sol rocheux, me les écorchant au passage laissant une traînée de sang sur la pierre froide, me débâtant dans son étau de fer. Je percutais le mur derrière moi, faisant tomber le bras squelettique d'un des cadavres de la paroi de terre battue. Je sursautais, retenant mon cri. C'était un tas d'ossement inoffensif ou cette créature du mal...Non, c'était les deux, je ne pouvais lui échapper. J'étais prise au piège.

Il ouvrait la bouche, ses canines étaient bien plus longues qu'avant, des crocs de prédateurs. Alors, pourquoi, pourquoi avais-je envie de plonger à corps perdues entre ses dents ? La peur de mourir pouvait-elle me pousser à une telle folie ? ! Oui, je voulais gouter au pouvoir. Alors, lentement, je lui tendis ma jugulaire, rejetant ma tête en arrière, laissant mes larmes s'évader…
Quelques heures passèrent, heures où je crus avoir fait un étrange est horrible cauchemar. Et puis ma faiblesse soudaine m'informait que tout cela était bien réel. Je luttais de toutes mes forces, voulant me relever. L'odeur des catacombes était absente, je sentais le vent frais sur moi. J'ouvrais lentement les yeux, j'étais allongé près d'une fenêtre, dans un lit. Marius était là. Me fixant intensément. Une lame dans la main gauche. Il la laissait glisser le long de son coup, laissant un fil rougeâtre s'en échapper. Je comprenais aussitôt ce geste, est reculée avec répulsions. « Tu dois le faire Mina ! » Dit-il d'un ton dur. « C'est contre nature ! ». Criais-je entre mes dents serrées. « De quelle nature parles-tu ? ». Dit-il en s'approchant de moi. Je sentais une vague odeur, c'était minime... Et pourtant, mon regard ne pouvait se détacher de cette estafilade rouge qui filait le long de sa peau... Il était déjà trop tard, je me ruais vers lui, avalant chaque goutte de sang, autant que je le pouvais.

****

« Tu comptes me le dire un jour oui ou non ? ». Grondais-je. Marius me regardais, avec un sourire taquin aux lèvres. « Pourquoi tant de curiosité ? » « Oh ! Je ne sais pas moi ! Peut-être que c'est parce que tu m'as tuée et que cela fait maintenant près d'un siècle que nous partageons notre existence ! ». Sifflais-je entre mes dents. Celui-ci souriait, ce balançant sur la chaise en sirotant une Bière pendant que je buvais un verre d'eau « Tu serais choquée, je suis encore plus vieux que ce que tu crois." dit-il en riant. Je soupirais, réellement exaspérée, cela faisait maintenant des années que je le harcelais pour en connaître plus sur lui. Tout ce que je savais, c'était qu'il était un conte particulièrement renommé, aimé et incroyablement manipulateur. Je connaissais sa personnalité, ses goûts, ses intérêts, mais en un siècle, il avait parfaitement éludé sa vie d'avant. Je ne savais pas d'où il venait, qu'elle était son nom de famille, quel âge il avait. Il ne cessait de répéter que c'était des détails futiles, humain et donc qu'ils ne nous concernaient plus. « En d'autre termes. Willemina, va fouiner ailleurs. » Pensais-je avec acidité. Il me scrutait, haussant un sourcil. « Ne t'ai-je pas fait une requête ? » Dis-je les dents serrées. « Oui je sais. Ne pas lire dans ton...journal intime. » Répondait-il en ce raclant la gorge.

Aux fils des années, je constatais avec une béatitude non dissimulée que, non seulement j'étais toujours aussi jeune, mais que mon caractère avait largement gagné en ampleur.
Au tout début, j'étais quelque peu timide et hésitante dans mes mouvements, manquant d'assurances et de confiance en mon nouveau corps, puis lentement, Marius m'apprit à plonger tête haute des immeubles les plus hauts de notre époque. Et je constatais, avec une joie non dissimulée, que je retombais avec grâce sur mes pieds et avec une douceur presque exagérée.
Quelque fois, lors de nos chasses nocturnes, j'échangeais mes vêtements avec celui d'un homme, attachant mes cheveux que je couvrais par un chapeau parfois trop grand. « Je ne comprends pas cette manie! » Avait pesté Marius en faisant une grimace ridicule. Ce à quoi je répondais toujours la même chose. "Tu ne comprends pas, et tu ne comprendras jamais, les corsets et les robes sont magnifiques, mais elles m'emprisonnent dans ce corps qui ne demande que liberté de mouvements ! Et ce n’est que pour cette nuit Marius, alors fiches moi la paix! "

Le vampire aimait mon caractère, il ce ventait souvent en disant qu’il avait un flair infaillible, et qu’il avait deviné au premier regard que je serais à la hauteur de son image.
Image de plus en plus fidèle, ses changements là, me faisaient parfois peur. Mon esprit s’assombrissait, relevant en moi un caractère tempétueux, sarcastique avec un cynisme à toute épreuve. Comme cette fois ou Marius et moi nous promenions dans une rue très fréquentée par les humains, j’avais "accidentellement" planté mes crocs devant un des gendarmes de la ville.
Marius, furieux de mon indifférence face au danger, m’avais sermonné, ce à quoi j’avais répondue par un rire froid, tout en allant brisée le coup du pauvre homme. « Problème réglé ! Un détraqué ayant la phobie des forces de l’ordre est passé par là, point. »

Mais ce petit enfer personnel n’avait pas durée. Nous évitions parfois des problèmes dangereux, par de nombreuses ruses. Mais quelques années plus tard, un homme avait réussis à nous échapper, cela uniquement grâce au lever du jour qui nous empêchez de faire le moindres pas au-dehors. Nous étions restés des heures dans la crypte, attendant avec appréhension. Ne voyant rien, nous décidions de revenir au même endroit une nuit de plus, mais le pire était arrivé…
« Prend ça! ». M’avait ordonné Marius en me lançant une épée. Je le regardais, incrédule.
« Mais… Nos mains ne suffisent-elles pas à les anéantir? » Son regard emplie de tristesse m’avait alors mit d’énormes doutes, les humains savaient-ils comment nous détruire? Il m’avait pris par les épaules, le regard suppliant. « Le jour nous empêche de sortir, il y as un passage secret, cours y dès que possible et surtout Willemina, surtout ! Ne t’approche pas de l’argenterie ! Cette pièce est assez petite pour leur donner un avantage et… ». Il s’était tut un moment, ne sachant pas comment m’expliquer la situation.

« Leurs amures… tranche les, tout en restant loin d’eux, ma folie est à son paradoxe. Avait-t-il murmuré pour lui-même. Tu as encore du temps devant toi. Je t’aie offert une nouvelle vie, rend lui hommage. » Et c’est dans un vacarme emplie de cris qu’ils avaient trouvé notre refuge, laissant la lumière prendre une place affolante dans la pièce, j’étais masquée par l’ombre, à l’endroit où il m’avait éjectée avec violence, paralysée par un de ses dons, dont je n’avais jamais eu connaissance. Les hommes étaient vêtus d’argent, des lances enflammées avec eux, Marius n’avait pas bougé d’un pouce, le dos tourné. Mon esprit était déchainé, je hurlais à la mort, suppliant cette étreinte paralysante de me laisser lui venir en aide. Toute cette scène était comme un ralenti morbide, j’étais incapable de faire le moindre mouvement. Sa chemise sale était ouverte, sa peau aurait pu être emplie de sueurs si cela était possible, ses mains attachées par des chaines en argent qui lui brûlée la peau. Je ne pouvais voir son visage à cause de sa chevelure noir qui pendait autour de sa tête, qu’il avait baissé à cause de la douleur insupportable.
Je repensais à ses paroles un peu plus tôt, « Willemina, surtout! Ne t’approche pas de l’argenterie! » Sa voie résonnait encore dans ma tête, se mêlant au présent. Ils lui brûlaient la peau, riant et buvant tout en jouant avec lui, écoutant ses cris que personne ne pourrait entendre aux dessus de nos têtes. Ils ne m’avaient pas vue. Là fut leur plus grande erreur. Mes mains douloureuses reprirent vie des heures durant, serrant l’épée. Je respirais l’odeur acide du sang de mon compagnon, laissant la rage déferler en moi.

♠-♠

De nombreuse années après, je fuyais, me nourrissant comme je le pouvais. La perte de Marius avait fait de moi un être sans âme, vidée de tous. Les humains étaient définitivement de la viande et de la nourriture à mes yeux. Je jouais avec eux, les vidant ensuite de leurs petite vie insignifiante.
Mais au bout de plusieurs années encore, mes actes n’étaient pas passé inaperçus, je devais ma vie sauve uniquement grâce à mon expérience. J’observais la technologue humaine évoluer, m’en servant à mon avantage. L’une des plus grande et pire création était sûrement les voitures, inutiles pour moi et polluant la planète bien plus encore qu’elle ne l’était déjà avec eux. Plus le temps avançait, plus l’existence des êtres surnaturelles était devenue improbable.
Jusqu’à devenir fiction. Et puis, la révélation arriva, mettant au grand jour l’existence des vampires aux yeux du monde entier.

test rp.
J'étais allongée comme une espèce de droguée sur un des canapés du croquemitaine, la tête balancée en arrière, un verre à la magnifique teinte rougeâtre, ne pensant à rien, cherchant seulement l'ivresse de vie, de cette vie que je piochais si facilement dans l'homme assis à coter de moi. Je balançais mes pieds qui pendaient nonchalamment dans le vide, entre la table et le mordu. Un mordu, c'est tout ce qu'il était pour moi, un idiot en recherche de sensations fortes. Puéril, minable et tellement arrangeant, j'hésitais entre le verre de vin rouge, ou la jugulaire du canon qui me fixait avec impatiente, j'étais légèrement lasse, peut-être que ce petit jeu commençait à me fatiguer finalement. Je me relevais, sous son regard envieux, prenais le verre de vint et le vidais d'une traite. Posant mes pieds sur la table, attendant encore un peu. Repensant à la belle époque, ou les hommes naïfs me faisaient la cour, ne sachant pas qu'il signait leur arrêt de mort. Je soupirais volontairement fort, attirant quelque regard. Il y en avait dans le coin qui auraient bien aimé ne pas me voir. Je ricanais à cette pensée, je n'en avais tellement rien à faire que j'empirais leur agacement. A part peut-être un, lavant un verre avec un vieux torchons, d'un air tout aussi las, mais son sourire narquois me plaisait bien. Le mordu dut le remarqué car, il dit énervé :

« J'attends, moi ! ». Je le fixais avec dédain, me demandant si je lui trancherais la gorge toute suite. « Tu es là pour ça, fermes-là un peu tu me déconcentres. » Dis-je finalement en fixant toujours le vampire du bar. Il prenait soudain sa veste comme une furie, répliquant qu'il trouverait mieux. « Très bien, fait comme tu veux, ça ne manque pas de mordant dans le coin ! Et fait vite avant que je te règle ton compte ! » L'autre barman écoutant dans son coin riait le nez dans son verre. Il posait finalement sont torchon avant de venir vers moi. « Nouvelle ? » Demandait-il simplement. « Ça se voit tant que ça. » dis-je avec ironie. «Humm, et elle a du caractère la demoiselle ! » répliquait-il au tac au tac. « Elle est surtout de très mauvaise humeur.» Soupirais-je. « Pourquoi une aussi jolie vampirette serait- elle d'aussi mauvaise humeur. » demandait-il un sourcil levé.

Je le regardais perplexe, c'était une nouvelle méthode d'approche avant une partie de jambe en l'air ça ? Lui il n'était pas bien vieux ! « Je dois y aller, tu m'excuseras ! » Je sifflais mon verre d'un coup avant de me lever, un des employés voulait me proposer un dernier verre, mais je le repoussais avec un sifflement agacé sans faire attention à qui cela pouvait bien être. Ce qui ne lui plut pas spécialement au passage. Encore un qui détestait qu'on le repousse.
Une fois dehors, je sentais l'air glacé de l'hiver sur mes joues. Même s'il n'était pas aussi violent que je l'aurais souhaité, je marchais vite jusqu'à à la forêt, il me restait au moins quatre heures avant l'aurore. Je respirais l'air, sentant les feuilles, les arbres, toute cette nature qui m'entourait, une des rares choses pour laquelle j'avais encore du respect. J'enlevais mes chaussures, plongeant mes pieds dans la mousse verte, remuant les orteils pour sentir la terre contre ma peau. Mes sens étaient tellement plus développés, que j'arrivais à identifier chaque brindille que je touchais.
Ne prenant même pas mon élan, je courrais à toute vitesse dans cette jungle verte. Entendant le moindre bruit, j'en faisais à peine moi- même, je vivais avec cette nature, je m'y glissais tel un fauve ce glisse vers sa proie. Où allait donc le monde ? Depuis de nombreuses années, je le voyais lentement s'écrouler. Ma nonchalance, mon irrespect, mon orgueil, tout était partie de là. La décadence du monde. Notre découverte mise au grand jour, ma fuite vers cet endroit inconnu, je refoulais tout cela, pendant que je courais, je hurlais intérieurement, une larme coulant le long de ma joue, écarlate, même mes larmes n'étaient plus normales elles-mêmes. L'autre moi, si innocente et joyeuse, avait complètement disparue. On m'avait transformé en démon et je m'en étais délecté petit à petit. Jusqu'à ce moment même, où je doute de tout, me posant une multitude de questions, remettant mes croyances en doutes, l'existence de cette race à laquelle on m'avait fait appartenir. Tout cela au final, avait-il un sens ?
Mon pas de course s'arrêtait là, j'observais le vieux manoir du Distric que j'avais acheté. Reprenant mon calme, mes pieds étaient pleins de terre, mon jean troué de partout. Mon comportement était bien étrange ce soir, mais Marius m'avait avertis, l'immortalité peu parfois nous rendre fou.

Je soufflais donc un bon coup, partant vers cette maison, vers cette nouvelle vie. Ne sachant pas ce qui m'attendait réellement, je ne me retournais pas. Je ne me retournerais plus jamais.





III. That thing I want to tell you

pseudonyme. Swan âge. 20 ans. code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musicale de Dracula, prince des ténèbres et je crois qu'on pourras commencer avis général à propos du forum. Je l'aime, et j'aime les joueurs et, j'aime le design ! ♥ avatar utilisé. Rachel Lefèvre
Revenir en haut Aller en bas
 

MINA R. MAYCROFT l l l The Butterfly Effect

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» MINA R. MAYCROFT l l l The Butterfly Effect
» Esther E. Kwincie | BUTTERFLY EFFECT [big U.C.]
» YOU'RE NOT A BIRD, YOU ARE A BUTTERFLY (u.c)
» Helena "Ellie" Maycroft
» Niegel Maycroft **La sortie c'est par là, garçon !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DRAG ME TO HELL ::  :: Never Forget :: Archives fiches de présentation-