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 Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.

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Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Empty
MessageSujet: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime2/12/2011, 02:24

L'amour ne pleure jamais comme pleure le sang.
Duncan MacLochlainn


© citation : proverbe afghan, retouche image : Mina-Ligeia, musique : Café Flesh - "Siren Bath Song".



Prélude

date et lieu de naissance. 13 Avril 1977, à Galway. nationalité. irlandaise. votre forme animale. un immense loup gris foncé. type de métamorphe. pur sang. camp. cabot. état civil. veuf. lieu d'habitation. une « maison » à Southampton. métier. gérant de la librairie à Coven Garden. étiquette qui vous est collé. Duncan n'est à Shreveport que depuis un an à peine, et jusque là, vu l'ambiance en ville, deux cas de figure se sont présentés. Pour certains, surtout dans son quartier, il est passé relativement inaperçu, grâce à son air affable sans emphase et son aisance à faire semblant. D'autres l'ont catalogué comme un étranger un peu suspect, dont les motivations sont d'autant plus obscures qu'on se demande bien comment on peut avoir envie d'emménager dans le coin, en ces temps troublés.


I. I want know who you are

traits de caractère.
Duncan a toujours été un type bien. L'archétype du mec à qui on peut demander un service de temps en temps sans craindre de se faire jeter. Toujours aimable, toujours souriant, toujours dans les clous, à la plaisanterie facile – bref, le gendre idéal. Son principe était alors que le bien qu'on fait autour de soi, s'il est juste et dosé comme il faut, fait notre propre bien à terme. Et même s'il n'a pas été élevé dans un milieu pratiquant, Duncan vivait avec la foi chrétienne, ce qui est encore le cas aujourd'hui malgré la révision de certaines de ses positions.
Confiant dans la bonté fondamentale de chaque être comme en la propension de chacun à tomber dans le vice, il pardonnait facilement aux autres, sans pour autant oublier. Tout simplement parce que c'est une personne indulgente envers elle-même et, par principe retour, envers les autres. Aussi, en dépit des mauvais traitements infligés principalement par son père, il lui est resté étrangement reconnaissant, parce qu'il sait qu'il n'aurait pas une conscience aussi nette des travers de l'être humain (ou humanoïde) s'il n'avait pas été élevé de la même façon. C'est avec beaucoup de recul qu'il abordait les torts des uns et des autres, y voyant toujours une raison, sans non plus aller jusqu'à absoudre quelqu'un pour cela. Il n'y avait jamais vraiment de responsable direct aux horreurs de la vie, pour lui.

L'emploi du passé n'est pas juste une façon de montrer une évolution de son caractère puisque, finalement, tout le monde évolue. Un changement brutal s'est opéré dans la vie de Dunn et dans sa vision de l'existence et du monde lorsque sa femme et ses enfants ont été assassinés, sujet qu'il n'a pas de problème à mentionner mais sur lequel il ne veut pas s'étendre. Il n'aime pas qu'on le prenne en pitié, et encore moins qu'on attaque ses convictions religieuses à travers ça, car selon lui, Dieu n'étant ni bon ni mauvais, ce qui est arrivé n'a rien à voir avec une justice divine défaillante ni même avec la question de son existence ou non. Dieu n'avait pas à la main l'arme qui a soufflé la crâne de sa femme contre le sol de leur chambre.

Auparavant modéré et toujours capable de voir les événements selon un prisme de possibles, de tenants et d'aboutissants, il est devenu plus radical et ne prend plus autant de temps à penser au comportement d'autrui. Autrefois prêt à aider de bon cœur, quasi indépendamment des fautes commises par chacun, il s'est tourné vers un individualisme relativement calculateur, selon un instinct de préservation de soi : moins on a de comptes à rendre, moins on crédite les autres, mieux on se porte. Il ne recherche pas une solitude ascétique pour autant, même s'il y demeure souvent sans en souffrir. Dunn aime la compagnie du genre humain, et tolère tout à fait l'ensemble des non-humains – au point de préférer passer son temps avec des vampires sympathiques ayant quelques défauts, qu'avec des lycanthropes stupides ayant quelques qualités, si le choix lui est laissé. Il est d'ailleurs toujours respectueux des autres quand on ne les lui brise pas. L'idée directrice de sa conduite est qu'il existe des cons partout, et qu'il importe peu d'en être un ou non aux yeux d'autrui.
Il fut un utilitariste convaincu ayant un grand sens du sacrifice, qui considérait que le bien du plus grand nombre prévalait sur celui d'une minorité et surtout sur le sien s'il était impliqué. Aujourd'hui, n'essayez pas de lui vanter les mérites d'un homicide s'il considère que les victimes désignées méritent plus de vivre qu'un autre parti – surtout si cet autre parti, c'est vous-même. Duncan se fait seul juge de ses décisions et actes, sous un angle beaucoup plus axé sur le libre-arbitre qu'avant, ou bien est-ce simplement de l'égoïsme ? Il se fout pas mal d'avoir des ennemis ou non en ce bas monde. Il ne suit en fait qu'un seul parti : le sien.
Pour cette même raison, Duncan est une personne qui respectera toujours le choix d'autrui, quel qu'il soit. Les conséquences, cependant, naissent de cette même mécanique. Loyal envers lui-même et envers ceux qu'il choisit, il se caractérise par un fort respect de l'individu, et n'aime pas davantage influencer l'autre qu'être influencé. Il tentera bien plus volontiers de comprendre les motivations d'un ami lorsqu'elles lui paraissent mauvaises, certes, mais qu'il tienne ou non à la personne en face de lui, s'il la considère dans l'erreur, il n'y a que deux fins : la mort, ou un oubli tout relatif pour les privilégiés.

Profondément amer, il n'a pas pour autant perdu son sens de l'humour. Celui-ci a simplement changé, ou s'est étendu dans une certaine mesure, prenant des accents cruels voire malsains. Ceux-là même qui, jusqu'alors, avaient été la cible de son dégoût. Lucide et un brin cynique, il ne rechigne pas à fréquenter des femmes malgré le récent drame qui l'a frappé, ni même à les aimer vraiment quand il en a envie. Justement parce qu'il fait très clairement la distinction entre la fugacité, le caractère instinctif et animal de ces relations, et l'amour viscéral qui le lie toujours au souvenir de sa femme. Il en a connu depuis, qui se sont approprié une véritable considération de sa part, une certaine tendresse souvent. Mais jamais le fait de sa race ne lui permettra de se sentir aussi complet qu'il l'a été.
Ce n'est pas une raclure qui prend plaisir à faire du mal aux demoiselles innocentes, bien au contraire : il a toujours su les éconduire avec gentillesse. Il leur préfère les filles de joie, qui méritent bien la visite de quelques clients respectueux – d'ailleurs il aime beaucoup la compagnie des prostituées – ou bien les femmes sachant à quoi s'en tenir. Il aime simplement que les choses soient claires dès le départ : il ne cherche pas à rétablir une relation longue et soudée, et ne s'en cache jamais, afin de ne blesser personne. D'ailleurs, à propos de choses claires, on pourrait presque le qualifier d'homophobe, bien qu'en réalité c'est juste qu'il ne supporte pas l'idée qu'un homme le touche. Son caractère dominant et amateur de jolies donzelles fait qu'il éprouve de vraies difficultés à comprendre le dégoût de certains hommes pour les femmes, même si être en présence d'hommes homosexuels ne le dérange pas tant que ça du moment qu'on ne vient pas lui faire des avances (l'alcool a tendance à le rendre un peu parano cela dit, par sensation d'affaiblissement). Curieusement – ou pas, il se pose beaucoup moins de questions sur le lesbianisme...

occupation diurne.
Notre fier lycan vient d'arriver à Shreveport et de s'installer sous son nouveau toit. Rarement chez lui, partagé entre son travail et le besoin de prendre l'air et de s'adonner à l'exercice, il préfère conserver son habitude de s'imprégner de l'endroit où il vit, de chercher à en connaître la géographie et les tendance sociales. On le voit parfois courir dans des endroits peu fréquentés, et on le trouve d'autres fois à la terrasse d'un café ou assis au bar d'un pub, quand il ne déambule pas entre les rayonnages d'une épicerie ou d'une librairie. Le reste du temps, il travaille, ou se balade et discute avec les gens qui se montrent enclins à le faire.
Mais il ne vit pas que le jour et a tendance à dormir peu. Il sort beaucoup la nuit, profitant quelques soirs de l'ombre pour revêtir sa forme animale imposante et rôder dans les marais afin d'y chasser. Il a fini par les connaître assez bien. Cependant, il évite de se rendre trop facile à repérer, et varie ses habitudes avec beaucoup de soin. D'autres soirs, il se contente de traîner dans des endroits moins reluisants que ceux où il se rend quand le soleil a les yeux sur lui, faisant bien plus confiance à la lune et à ses murmures.
manie, habitudes & goût.
♦️ Notre homme est un grand buveur. Il boit avant tout parce qu'il apprécie le goût et la sensation de la boisson forte, mais sans être alcoolique, il apprécie aussi de s'autoriser la quantité dont il a envie. Il tient plutôt bien l'alcool (une expérience de plus de vingt ans...) mais évidemment, lorsqu'on le pousse à boire, il lui arrive souvent de dépasser ses premières défenses, étant donné qu'il ne se prive pas. Habituellement, il s'arrête quand il se sent affaibli ou se rend compte qu'il devient parano. Habituellement.
♦️ Duncan ne fume pas, il goudronne. Toujours une cigarette au coin du museau, il lui arrive même de s'endormir avec une sèche entre les doigts. Il ne fume d'ailleurs pas que du tabac, l'odeur du joint n'est pas absente de son intérieur. C'est, pour lui, l'équivalent d'une pâtisserie pour une femme un peu soucieuse de sa ligne. Une fois de temps en temps ça va, mais pas trop quand même...
♦️ C'est un peu la même chose avec la baston. Car oui, Duncan aime bien se battre, quand il ne s'agit pas de tuer quelqu'un en tout cas. À vrai dire, s'il ne s'autorisait pas une bonne petite bourrinade de temps en temps, ce serait l'inverse : il sent bien que moins il se dépense par les coups, plus sa colère devient dangereuse. Il provoque assez peu, mais lorsqu'il se sent d'humeur adéquate ou juste lorsqu'il n'est pas satisfait de sa journée, il profite du moindre prétexte. C'est ça, ou le sac de sable pendu chez lui, mais rien ne vaut une cible animée. Il est toujours respectueux de son adversaire, car non dénué d'honneur. Et bien qu'il n'accepte pas facilement la défaite (il ne perd presque jamais, à vrai dire, étant très expérimenté dans ce domaine), il a la victoire plutôt modeste.
♦️ En revanche, Dunn respecte un code très strict : jamais on ne frappe un enfant plus fort qu'une simple gifle, et encore, ceci doit rester très occasionnel. Si, par exemple, un jeune adolescent se pique de l'ennuyer pour le faire réagir, il se sait suffisamment intimidant quand il le veut pour ne pas en arriver là, et de toute façon, il a tendance à laisser couler. On l'a trouvé laxiste autrefois. D'autres l'ont trouvé trop "militaire", au contraire... Il y avait de quoi le penser bipolaire, mais c'était par ignorance de sa facilité à se faire respecter au moyen de peu de choses.
♦️ C'est un homme très galant - et honteusement séducteur. Il aime énormément voir un sourire sur un visage féminin, un rire, un léger rougissement, une étincelle dans les yeux. Mais il trouve assez ridicule l'idée qu'on ne doive pas frapper une femme. Une femme est un être comme les autres, après tout. À cause de cette idée stupide qu'on ne devrait pas le leur faire comprendre, soit disant parce qu'elles sont plus faibles, il y a force baffes qui se perdent... Duncan sait qu'une femme, quand elle le veut, sait suffisamment bien tirer son épingle du jeu, et qu'elles ne lui sont en rien inférieures.
♦️ Il les aime passionnément, ces femmes, c'est chose certaine. Il les aime tellement qu'il n'a pas de préférence sur la couleur des cheveux ou de la peau, peut-être sur celle des yeux qu'il aime surtout quand ils sont bleus ou gris, pâles, comme l'étaient ceux de sa femme. Qu'elles ne lui accordent qu'un bref tête à tête ou une place dans un lit n'a pas une importance cruciale (évidemment, la seconde option a plus de charme à ses yeux, mais il gagne assez souvent pour rester bon joueur). Il ne s'interdit aucune tentative. Mais il hésite à séduire de trop jeunes donzelles, car cela lui rappelle trop sa meute où, dès qu'une fille était nubile, n'importe qui (et principalement son père, qui a le double de son âge) pouvait se jeter dessus avec ou sans consentement. Comme chacun le sait, les filles d'aujourd'hui rechignent rarement à mentir sur leur expérience, or, comme il ne recherche rien de plus que des relations courtes, il ne veut pas risquer une aventure malheureuse avec une demoiselle qui n'aurait pas suffisamment de maturité pour accepter pleinement cet état de fait. Sans doute parce qu'il croit en l'âme dans son sens chrétien, et en est respectueux, en plus d'avoir un caractère souvent paternel.
♦️ Notre homme n'est pas quelqu'un de prude, même s'il n'a jamais forcé la main de personne et qu'il fait attention à ne pas dépasser les bornes avec une femme qu'il sent un peu moins aventureuse que lui, et sait rester très tendre, bien qu'on ne puisse exiger de lui qu'il soit sage. On notera quelques petites manies qui laissent entrevoir son côté animal : par exemple, il a tendance à mordre ou à faire semblant, en prenant toujours garde à ne pas y aller suffisamment fort pour risquer la transmission de sa lycanthropie. Sa voix ou son souffle se mêlent quelquefois d'échos d'une bestialité qui n'est jamais aussi sensuelle que dans ces moments-là. Adepte de pratiques pas forcément appréciées par tout le monde, il apprécie les jeux impliquant la soumission, et la douleur jusqu'à un certain degré. Évidemment, comme tout prétendant alpha, il n'aime pas être celui qu'on soumet et le refuse automatiquement s'il n'est pas en confiance. Il ne peut pas s'empêcher d'exprimer sa supériorité, et il lui arrive de faire usage de la force lorsque la situation s'y prête. Tout cela est un équilibre subtil, parfois dangereux. Un jeu plus ou moins sérieux qui le grise.
♦️ Le loup-garou apprécie la compagnie des gens peu fréquentables. Les prostituées tout particulièrement, oserai-je dire "comme on s'en doute"... Mais pas que. Les noctambules et autre traîne-savates ont souvent moult histoires à raconter, et il s'est souvent fait des compagnons parmi ceux avec qui il avait échangé des coups lors de soirées un peu trop alcoolisées.
♦️ Duncan n'a pas vraiment le sang chaud, contrairement à ce qu'on pourrait attendre d'un dominant. Il sait garder la tête froide quand il le veut. Mais il ne supporte pas qu'on le traite de chien, ou qu'on y fasse allusion. À cet égard, on ajoutera qu'il ne bave pas en regardant une saucisse, quel que soit le calibre de celle-ci (ça vaut pour toutes les saucisses...), qu'il n'enterre pas ses trésors, qu'il ne fait pas ses besoins en plein milieu des pelouses, qu'il ne court pas après le facteur pour lui mordre les mollets, qu'il ne renifle pas le postérieur des dames et qu'il n'urine pas sur les souliers de leurs maris.
♦️ On ne niera pas, cependant, son grand amour de l'espace et des promenades. Il aime se dépenser physiquement et trouvera toujours un moment pour aller courir dans un endroit isolé des foules, ou simplement se balader dans un milieu où la nature prédomine.
♦️ Enfin, Duncan est un homme qui prise le calme et la tranquillité. Comme on l'a vu, c'est sans se murer contre la présence d'autrui qu'il se ménagera un espace vital où nul ne peut venir lui rappeler les obligations sociales plus ou moins importantes qui incombent à tout être humain ou non-humain.

transformation.
En tant que lycanthrope, Duncan a pour seule forme animale celle d'un énorme loup gris anthracite au pelage dépourvu de tout motif, et dont les yeux présentent la curieuse singularité d'être d'un bleu-vert changeant, identique à ses iris sous forme humaine – une couleur assez inadéquate pour un simple loup. Étant de sang pur, il a appris très tôt à maîtriser ses transformations et à gérer les bouleversement physiques qui les accompagnent, si bien qu'il éprouve une grande facilité à se métamorphoser malgré l'imposante taille caractéristique de sa lignée (sous forme lupine, ses épaules culminent à 1m60). La seule précaution qu'il prend est de ne jamais porter d'objets qu'il n'aimerait pas perdre lorsqu'il s'attend à changer de forme pour une quelconque raison, lors des pleines lunes notamment. Né dans une meute vivant sur la côte ouest de l'Irlande, il a fait le sacrifice de s'en dissocier alors qu'il était encore jeune, et a développé un point de vue sur le concept de meute qui le rend rétif à l'idée d'en intégrer une, d'autant plus qu'il est de caractère dominant. Fonder sa propre meute n'est en outre pas du tout une idée séduisante pour lui, bien qu'il ne puisse s'empêcher d'avoir un comportement allant en ce sens. Notamment, on remarquera sa propension à vouloir prendre sous sa protection certaines personnes, principalement de jeunes lupins sans meute et généralement hybrides, ou bien des femmes chez qui l'une ou l'autre de ses personnalités dominantes (l'homme ou la bête) aura trouvé quelque chose qu'elle désire particulièrement conserver près de lui. Le loup s'occupe principalement de s'attacher des femmes susceptibles de lui donner une descendance forte, ou de jeunes loups qu'il pourrait éduquer selon ses propres principes. L'homme, lui, a tendance à être touché par ceux et celles qui démontrent une force inattendue, derrière une apparence faible, ou bien une faiblesse qu'il pourrait compenser, sous des dehors téméraires.
conviction.
Duncan a un avis partagé sur la question de la révélation. Ne plus avoir à se cacher est un principe qu'il approuve, cependant, ce même principe ne s'applique pas de la même manière pour tout le monde, et il regrette le fait que les loups-garous en souffrent plus que les autres (du moins, c'est l'impression qu'il garde de ses expériences). Vu comme une sorte de chien errant dans bien des endroits et cadres sociaux, il ressent à cet égard une profonde injustice et se sent insulté. Cependant, il a appris à prendre du recul sur la chose. Et même s'il continue à prendre le manque de respect comme une agression, ce qui demeure somme toute assez évident pour n'importe qui, il s'est fait à l'idée qu'il n'y changera rien en réagissant violemment. Il se contente généralement de faire comprendre son point de vue de façon claire et nette, en exprimant sa volonté de ne pas aller plus loin. Duncan jalouse un peu les vampires, qui ont toujours eu une cote inexpliquée auprès des mortels, mais à vrai dire, ça ne le touche pas plus que ça, vue la situation actuelle. En revanche, le gros point négatif de la révélation pour lui, est la croissance exponentielle du nombre de marqués, êtres qu'il a toujours considéré comme passablement méprisables et qui lui inspirent autant de pitié que de dégoût. L'idée qu'on puisse devenir volontairement l'esclave total de quelqu'un d'autre jusqu'à déposer sa vie entre ses mains est quelque chose qu'il ne peut (et ne veut) même pas concevoir. Seuls les marqués non volontaires pourraient s'attirer moins d'antipathie de sa part, mais quel crédit accorder à ceux qui se font, au soleil, les bouches de ceux qui ne peuvent en supporter la lumière et qui leur mentent dans les ténèbres ?
signes particuliers.
Parce qu'il était fréquemment battu par son père et s'est souvent lui-même battu contre les membres de sa meute pour affirmer sa place, le lycan conserve quelques petites cicatrices un peu partout, qui auraient été bien plus imposantes sans sa capacité de régénération accrue. En plus de celles-ci, de rares marques lui sont restées de confrontations avec des chasseurs. Ces dernières années, il a dépensé pas mal d'argent dans des tatouages, mais le seul vraiment visible forme les caractères qu'il arbore sur le côté de la nuque, un proverbe gaélique. Une grande partie de la peau de son dos est encrée, en revanche. Les figures y rappellent généralement les symboles chrétiens de la Passion, comme une grande et épaisse croix sombre qui longe sa colonne vertébrale et barre ses omoplates, des ronces, et une madone à l'enfant, écorchée, entourée par deux angelots en pleurs, surmontant quatre étoiles noires en arc de cercle au dessus de ses reins. Divers autres motifs noircissent sa peau çà et là, certains plus abstraits ou difficile à contextualiser que d'autres. Ailleurs, on remarque surtout qu'il porte une alliance, et que sa présence demeure même quand il l'enlève, puisque l'annulaire est tatoué à cet endroit sous forme d'un fin entrelacs d'épines.


II. A true story


histoire.
 Duncan est le fils de l'alpha d'une meute gravitant depuis de nombreuses décennies autour de Galway, mais comprenant des membres d'origine à la fois irlandaise et écossaise, tous issus d'une souche celte ancienne. Né en 1977, il est le quatrième enfant du couple, ayant deux frères aînés et une sœur plus âgée, ainsi qu'un frère et une sœur plus jeunes. Sa famille est riche en cousins germains que l'on mariait généralement entre eux, puisque la politique au sein de la meute était de maintenir une certaine pureté d'un sang qu'on estimait déjà souillé. Une mentalité très conservatrice qui n'a pas manqué de faire connaître bien des moments de solitude au jeune loup-garou, qui lui, n'a jamais vraiment compris pourquoi il ne pouvait pas vivre comme les autres enfants. La seule personne dans sa famille dont il était sincèrement proche était sa sœur aînée, seconde enfant du couple alpha.
La grande longévité de ce dernier s'explique assez simplement : le père de Duncan est un homme très charismatique, possédant une condition physique hors du commun, un magnétisme et une science aigüe du combat sous toutes ses formes. Extrêmement imposant sur ce plan, il inspirait au reste de la famille et de la meute en général un respect fortement teinté de crainte, il avait l'appui inconditionnel des seuls qui auraient pu lui tenir tête, à savoir ses propres frères, tout aussi intimidants que lui. La mère de Duncan, quant à elle, est une femme aussi somptueuse que manipulatrice, à l'intelligence perverse mais diaboliquement aiguisée, qui jamais n'hésita durant tout son « règne » à faire prévaloir une justice implacable : celle de son mari, qui était également la sienne. Les sentences prononcées étaient sans appel, et les châtiments sans concessions.
Dans cette atmosphère, Duncan, qui a toujours été un enfant au naturel calme et doux, a trouvé son oxygène à travers l'amitié d'un groupe d'enfants des environs du port de Galway où il jouait souvent avec d'autres louveteaux.

Parmi ces enfants, il y avait Sineàd O'Leary, une petite fille blonde aux yeux vert d'eau, qui habitait tout près de la grande maison que les alphas avaient achetée pour accueillir la meute entière le plus souvent possible sous un toit stable, en présentant ses membres comme la famille de sang qu'ils étaient, ou comme des amis, le tout sans préciser quoi que ce soit sur leur vraie nature. La réputation des habitants de cette maison s'érigea très vite dans le négatif, puisque leurs soirées étaient souvent arrosées, qu'ils généraient nuisances nocturnes et dégradations dans le voisinage, et plusieurs fois la police vint à leur porte pour signaler des plaintes diverses, comprenant même l'exhibitionnisme dont certains ne se privaient pas de faire preuve en s'abandonnant nus dans le jardin à leurs pulsions alcoolisées. Les louveteaux perdirent leurs amis, car naturellement les parents des autres enfants ne voulaient pas de ces amitiés-là. Pour Duncan, alors âgé d'environ dix ans, ce fut un terrible abandon, et seule Sineàd brava les interdits parentaux pour le voir en cachette.

Duncan n'alla plus à l'école après les plaintes déposées par les enseignants et parents d'élèves devant la redondance des bagarres dans la cour d'école entre les louveteaux. La fillette fut son seul lien avec l'enseignement pendant de nombreuses années. Elle fut celle, aussi, qui s'alarma la première des marques qu'arborait le corps de son ami. En effet, la pré-adolescence était le moment où le mâle alpha aimait mettre à l'épreuve les jeunes de la meute, évaluer leur force, les dresser à sa manière. Duncan était extrêmement réticent à tout cela, et sa force de caractère était récompensée par des coups. Sa sœur plaidait en sa faveur, et comme jusque-là elle était la préférée de son père, elle obtenait de lui qu'il ne tue pas purement et simplement son fils, contre faveurs sexuelles envers lui ou d'autres, parfois. Elle fut un peu la mère de substitution de Duncan et lorsqu'il prit conscience qu'il pouvait arriver malheur à Sineàd, il essaya de le lui faire comprendre afin qu'elle s'éloigne de lui. Se heurtant à son caractère insoumis, il la rejeta brutalement.
Les années suivantes furent les plus difficiles. Peu à peu happé par l'effet de groupe, Duncan participa plus ou moins malgré lui à des choses qu'il n'aurai jamais faites seul : vols, agressions, et ses premières chasses sur les êtres humains. C'était ça ou mourir, car les excuses de sa sœur ne tenaient plus à cause de l'âge grandissant du jeune loup. Toujours mal considéré par la meute, il songea parfois à l'éventualité de se laisser mourir sous leurs crocs. De manière peut-être contradictoire selon l'observateur, c'est à ce moment de sa vie que sa foi en Dieu se renforça, et c'est cela ainsi que le souvenir des efforts de Sineàd qui le maintinrent en vie.

Duncan aimait les livres et, durant ses rares moments de tranquillité, il lisait et relisait les quelques uns qu'il avait en sa possession, ou allait loucher sur les vitrines des libraires et bouquinistes quand ce n'était pas sur celles des bouchers.
À 16 ans, il commença à voler des ouvrages régulièrement, si bien que le mot passa entre les commerçants de son terrain de « chasse » et qu'il se fit attraper. Heureusement pour lui, le patron de la boutique où cela se passa fut clément, et lui proposa, après une brève explication, de rendre son butin en échange du silence de la part des personnes lésées. Le garçon accepta, n'ayant pas envie que l'affaire remonte aux oreilles de ses parents et des autres, mais vit surtout là une occasion en or de commencer à se détacher de sa famille de barges en travaillant. Étant donné son âge et son niveau de scolarisation, le bouquiniste accepta de le prendre à l'essai de façon non officielle, sans rémunération. Duncan voulait faire ses preuves et fut un employé modèle. Il se rapprocha de son employeur qui devint une figure paternelle de remplacement, bien meilleure que l'ancienne malgré sa relative froideur. C'était un rat de bibliothèque à la réputation un peu rustre, dont l'épouse décédée avait dû être le seul contact avec l'humanité; et le jeune loup se sentait d'autant plus fier de s'être fait accepter auprès de lui.

Durant ces quelques années l'attitude de la meute à son égard se stabilisa, puisqu'il finit par rapporter de l'argent régulièrement, et qu'il devenait de plus en plus capable de vaincre les autres loups lors des luttes d'influence. Bizarrement, c'était comme si son père prenait soudain conscience de son existence en tant que fils : il réclamait sa présence parfois, et tentait des approches complices lors des sorties nocturnes entre loups, loin du regard des hommes. Les pleines lunes ressemblaient de plus en plus à ce qu'elles auraient toujours dû être : des moments de partage et de plénitude pour tous. La relation de Duncan avec sa sœur était plus forte que jamais, et ressembla à celle de deux amants quelquefois, ce qui ne gênait personne puisque c'était chose anodine au sein du groupe. Mais on lui destinait une autre personne : la nièce de sa mère, Ornòra.
Une jolie louve blonde aux yeux acier, et au tempérament de feu. Elle aurait pu plaire à Duncan, d'ailleurs, elle lui plaisait assez lorsqu'il avait trop bu pour oublier qu'elle était l'une des plus ferventes disciples des doctrines des alphas. Il la trouvait hypocrite, voulant toujours trop en faire pour leur plaire, toujours être l'enfant prodige qui porte le flambeau de leurs convictions. Ce n'était pas une mauvaise fille : c'était une tête pas assez pleine, à l'espace rempli par une idéologie qui n'avait pas assez de bons aspects pour être légitimée. Plus Duncan s'efforçait de répondre aux attentes de la jeune femme, plus il s'en rendait compte, et plus il savait qu'il ne voulait pas de cette vie. Il fut pourtant son compagnon pendant quelques années, après une pseudo-cour qui s'étira en temps uniquement à force de prétextes dont il fut bientôt à court. S'il ne quittait pas tout simplement la meute, c'était pour plusieurs raisons : d'abord, sa sœur, qu'il ne voulait pas faire sortir de sa vie, ensuite, son refus d'entrer en confrontation mortelle avec les siens (ce qui ne l'empêcha jamais de battre férocement chaque loup en dehors de son père qui cherchait à se mesurer à lui, s'assurant ainsi le respect d'un « prince »), et surtout, le refus de prendre la place du paternel s'il s'avérait qu'il remportait un duel contre lui. Il était plus que conscient que même en tant qu'alpha, il ne pourrait rien faire de son vivant contre le poids des traditions séculaires qui structuraient la meute. Autant en créer une nouvelle ailleurs, et encore : la façon dont l'effet de groupe l'avait poussé à agir contre ses propres principes, simplement parce que le plus grand nombre l'avait décidé, l'ulcérait.

Mais finalement, l'époque vint où il commença à s'en dissocier. Comme il travaillait au milieu des livres, il retrouva Sineàd, et de fil en aiguille, après une période où Duncan fit des pieds et des mains pour se faire pardonner ses fautes, ils reprirent leur amitié là où elle s'était arrêtée. La jeune femme étudiait pour devenir enseignante dans l'école voisine, et la période durant laquelle ils échangèrent sur ce qu'ils avaient vécus chacun de leur côté fut un puits de lumière pour le loup-garou. Il la voyait de temps en temps lorsqu'ils avaient tous les deux du temps libre. Elle gardait raisonnablement ses distances tout pendant qu'il s'opérait chez lui l'amorce d'une réelle obsession.
Duncan aurait tout fait pour qu'elle l'accepte à nouveau. Il demeurait conscient du danger qui planait toujours sur elle à trop le fréquenter et toléra le manque encore quelques années. Autant d'années passées à prétendre, devant Ornòra principalement (en grande partie grâce à sa soeur qui lui fournissait toujours un alibi), qu'il faisait partie du même monde que la meute alors qu'il avait définitivement tiré un trait sur la possibilité d'un avenir avec eux. Il suspectait sa mère d'y voir clair, mais continuait cependant à jouer le jeu.
Le rapprochement d'avec Sineàd fut long et difficile, une sorte d'expiation pour Duncan. Mais ces deux-là devaient finir ensemble et lorsqu'il ne fut plus temps de se poser la question, alors qu'elle-même avait avoué leur relation à ses parents et avait subi un froid mordant ce faisant, elle lui imposa un ultimatum : être franc avec sa famille à son tour. Ce qu'il fit, s'attendant au pire. Mais la confrontation fut de courte durée. Son père le défit en duel mais, étrangement, ne le tua pas. Le surlendemain, remis de ses blessures, Dunn reçut la visite de sa mère qui lui assura que son père, de toute façon, faisait trop peu de cas de son existence pour lui accorder l'honneur de le tuer.
Et Duncan partit sans que personne ne le salue. Il avait la sensation de ne plus exister pour personne au sein de sa propre lignée, et un singulier mélange du plus incroyable des soulagement et du plus grand sentiment de défaite lui arracha des larmes qu'il avait refusé de verser depuis des années.

Il vécut avec Sineàd, suite à cela, mais le rejet familial la toucha aussi. Ils se séparèrent un temps, puis se lièrent de nouveau. Ses parents tolérèrent la présence de Duncan à quelques rares repas, mais celui-ci, lassé, ne demanda l'avis de personne avant de se tourner vers le paternel pour lui demander la main de sa fille. Il n'a jamais dû faire aussi froid dans un sépulcre qu'autour de la table ce jour-là, et comme personne ne répondait, Sineàd accepta à la place de son père et décréta que leur visite s'achevait là. C'était le mélange du pire et du meilleur jour de sa vie, mais la jeune femme tint bon, et parvint à convaincre sa mère d'assister au minuscule mariage, où se cachaient Ornòra et la sœur de Duncan. À la grande surprise de celui-ci, Ornòra souriait à travers ses larmes, et lui parut sincère lorsqu'elle le prit dans ses bras. Cependant, ni elle, ni la mère de Sineàd n'assistèrent pas au reste des modestes festivités. Sineàd et se belle-sœur se sentaient comme les meilleures amies du monde, ce qui compensa un peu le fiasco familial de cet événement pourtant crucial.
Lorsque Sineàd fut enceinte pour la première fois (d'Aislinn et d'Iollan), la réponse de ses parents fut un silence total. Son père vint à la maternité pour voir les jumeaux, ou bien était-ce pour insulter Duncan, la lumière ne fut jamais faite sur le sujet puisqu'il partit pour ne jamais revenir une fois sa diatribe délivrée.
Le couple vécut totalement coupé de sa famille à partir de ce jour-là, n'ayant pour seules relations que des amis. La sœur de Dunn, fraîchement mariée de son côté, les voyait très rarement, de plus en plus à mesure que ses bleus se faisaient apparents. Le lycan supportait très mal de ne pas savoir comment elle allait, mais la vie semblait suivre son cours, elle accoucha de quatre enfants au fil des ans et paraissait tenir le coup.

Et puis, un an après la naissance d'Eanna, leur troisième enfant, Duncan comprit pourquoi ses parents n'avaient rien fait. Pourquoi ils l'avaient laissé partir. Une video lui montra comment sa cousine Ornòra, gavée sans doute comme elle l'avait toujours été par les insanités de la louve alpha, avait assassiné Sineàd et les enfants avec l'aide des autres fils du couple dominant la meute. Peu après il apprendrait que sa sœur avait elle aussi été tuée pour avoir voulu s'opposer à eux. C'était en 2009.
Après un procès qui dura de longs et pénibles mois, Duncan resta seulement quelques semaines à Galway mais finalement, aspirant à partir loin de tout ce qu'il avait connu jusqu'alors, il vendit tout ce qu'il pouvait vendre et s'acheta une vie de vagabond. Il vécut quelques temps à droite, à gauche, passa en Angleterre, puis en France durant quelques mois où il apprit un peu la langue. Il s'établit ensuite aux Pays-Bas où il retrouva un semblant de goût pour la vie, réapprenant à ressentir l'envie pour des choses matérielles auprès de personnes pas toujours fréquentables, comme ç'avait été le cas à Glasgow, à Londres, à Paris ou à Dunkerque, mais sans jamais que le déclic se fasse auparavant. Avec une bande de lycanthropes errant comme lui, ne formant pas vraiment une meute mais juste un groupe mobile lié par une forme discrète de solidarité, il résolut de partir pour les États-Unis. Il connut d'abord New-York, où il vivait encore il y a peu, mais, attiré par le côté un peu sauvage et mystérieux de la Louisiane et de ses mythes, il décida de s'y ancrer tout récemment, en choisissant Shreveport pour escale avant que, peut-être, l'avenir le porte vers ailleurs.

test rp.
Il est minuit, il fait sombre et froid, l'humus sous mes pas exhale son parfum primitif et profond de tombe fraîche. Dans mon pseudo-salon humide au sol de terre, j'allume la vieille télévision d'occaz' et le lecteur DVD bon marché qui trônent, minables singularités technologiques dans un intérieur aux airs de cave, dans un coin reclus en face d'un unique fauteuil. Je m'apprête à regarder pour la énième fois le meilleur snuff movie de l'histoire de ce monde de merde. Il est daté du 13 Avril 2009, c'est une vidéo souvenir de mon anniversaire, une sorte de cadeau que m'a fait la meute dont je suis originaire il y a trois ans jour pour jour.
Ce jour-là, on fêtait à la fois mon anniversaire, et le tout premier de ma fille Eanna. J'avais convenu avec Sineàd que j'irais chercher les grands à garderie, puisque je terminais le boulot en avance. Après un passage chez le fleuriste par simple lubie, je suis arrivé sur place, et je n'ai vu ni l'un ni l'autre de nos jumeaux, Aislinn et Iollan. J'ai demandé au surveillant s'il avait vu un garçon et une fille de cinq ans, avec leurs petits manteaux rouge et brun, se tenant par la main. Il a répondu qu'il avait vu deux enfants correspondant à la description partir avec une femme blonde, comme Sineàd, environ une heure plus tôt. J'aurais pu être rassuré mais je ne l'étais pas. J'ai appelé ma femme sur son portable, il a fallu laisser un message sur son répondeur. Je suis pas loin de l'école, je pensais pas que tu finirais plus tôt toi aussi, j'arrive dans un quart d'heure mais rappelle-moi. Et plus je parlais moins je me sentais bien.
C'est en arrivant à la maison que j'ai senti l'odeur qui cristallisa ma peur, et le sentiment glacial d'une absence totale de vie, qui jamais ne m'avais frappé auparavant. J'ai marché sur quelque chose, un craquement sonore. C'était le boîtier du DVD que je m'apprête aujourd'hui à revoir...

En gros plan, d'abord, ma cousine, Ornòra. J'avais de bons rapports avec elle, à l'époque. À mesure qu'elle se recule après avoir posé la caméra, je discerne autour d'elle le décor de notre sous-sol. Je n'aime pas l'expression de ses traits.

« Et voilà. Tu es finalement rentré à la maison, Dunn. Du moins c'est ce que je dirais si ce qui va se passer maintenant te faisait prendre conscience de la connerie que tu as faite quand tu es parti. Tu vas rentrer à la maison : tu vas remettre les pieds sur terre. Voir que le mal que tu nous as fait a pour conséquence un autre mal, dont tu es également responsable. Parce que tu étais à moi, Duncan. »

Je me souviens très précisément de ce que j'ai ressenti ce jour là : alors que je regardais fixement ses yeux, mon sang se glaçait, et c'est à peine si j'ai eu conscience de la coupure dans l'enregistrement.
La caméra a changé d'angle de vue, et c'est Ornòra qui la tient en main, pointée vers la porte.

« C'est bon Iollan, vous pouvez entrer ! »

Je serre les poings. Je vois mes deux premiers enfants ouvrir cette porte blanche en plein milieu de mon écran de télé, je vois leurs visages intrigués.

« Vous êtes prêts ?
- Ouiii, fait la petite voix de mon Aislinn.
- C'est quoi la surprise ? demande son frère.
- Allez par là, où maman range sa voiture. Allez allez ! Attentioooon... »

Iollan, arrivé le premier dans la pièce adjacente, a sursauté et recule presque, tandis qu'Aislinn se cache vivement derrière lui. Le rire d'Ornòra vrille mes côtes.

« Dites-moi, allez-y, dites-moi c'que vous voyez.
Alleeeez, j'ai pas qu'ça à faire !
- Des loups.
- Comme papa.
- Ben voilà, comme papa, exactement. »

Ornòra se déplace et fait un plan sur les loups. Je les reconnais tous. L'un est son petit-ami, les trois autres, ce sont mes frères, et ils me ressemblent plus ou moins en effet.

« Vous savez quoi ? Papa s'est caché parmi eux, c'est l'un des quatre. Si vous trouvez lequel c'est, vous aurez la surprise.
- Et si on trouve pas.
- Vous aurez une autre surprise.
- J'ai pas envie de jouer...
- Si vous le faites pas, pas de surprise. Et papa annule l'anniversaire. »

Les gosses protestent un peu mais Iollan se lance.

Tout s'accélère alors.
Je connais cette foutue vidéo par cœur et pourtant, du fond de mon fauteuil défoncé, dans ce pseudo-salon minable dans une pseudo-maison pourrie de Louisiane, je sens mon palpitant battre comme s'il crevait d'envie de défoncer mes côtes.
Je vois mon fils tenter de répondre à cette devinette macabre. J'entends la voix de son bourreau s'esclaffer de son erreur, et alors, comme dans le pire des cauchemars, je vois l'un de mes frères se jeter sur son pauvre corps sans défense. Je le vois tomber sous ses mâchoires sans pitié, je vois son sang jaillir et se répandre, déjà, comme autant de larmes versées par une haine sans nom, sans justice.
Le plan de la caméra est bouleversé et se lance à la poursuite de sa soeur qui fuit désespérément la scène. Elle déguerpit vers les étages supérieurs. Ornòra la suit en alarmant quelqu'un qu'elle essaye vainement de s'échapper, mais la chasseuse rit, et son rire se fracasse, acide, contre mes tympans. Le jeu ne fait que commencer pour elle.

La bande est coupée. Quelqu'un d'autre filme sans bruit ce qu'il reste du corps de mon enfant, ma fille, chair de ma chair, éventrée sauvagement sur la moquette bleue de sa petite chambre. Son visage, meurtri par des griffes et des crocs dont j'imagine l'obscène avidité, est tordu par une expression d'horreur analogue à celle qui s'est imprimée sur mes traits lorsque pour la première fois, j'ai vu mon ange détruit par ceux de mon sang.
Pourquoi ?
La réponse ne tarde pas à venir, après qu'un autre raccord jette un rideau noir, implacable, sur cette mare de sang et de débris humains.
Caméra à l'épaule... on devine à peine ce qui se trame devant l'excité qui la tient. La voix d'un de mes frères gronde un sinistre ricanement, mais il couvre mal les cris et les pleurs d'une autre voix, qui fait vibrer comme aucune autre chaque fibre de mon corps en proie, ce jour-là, à des tremblements infinis. Et la vue se stabilise sur la porte entrouverte de ma chambre, elle s'ouvre sans résistance sous la pression de la main souillée de sang du tueur, et j'assiste, impuissant, terrassé, au viol de Sineàd. Ma femme. L'amour de ma vie comme seuls semblent capables de le concevoir ceux de ma race.
Mon sang fulmine et dans sa course démente, cette géhenne hurle l'écho de mes cordes vocales pétrifiées. Devant moi s'étale l'incroyable contradiction d'un monde qui fut le mien : meurtrir avec une telle barbarie l'image et l'incarnation de ce que nous, lycans, nous, une même famille, nous avions un jour considéré comme sacré... Eh bien non. Ce n'est plus impossible à concevoir. Mes frères, un par un, s'en font l'exemple. Ma chair et mon sang sont les auteurs d'un blasphème dépassant tout autre en dégoût, en lâcheté, en abjection.
Je ne sais pas combien de temps cela dure. Je ne veux pas le savoir. Je n'ai jamais voulu, car je sens comme si j'étais elle que le temps, à cet instant précis, s'est arrêté à jamais pour elle.
C'est quand la reine des monstres, meneuse de la horde lui tire les cheveux pour l'obliger à regarder l'objectif que je me prends à sentir en moi les affres de leur cruauté. Mon amour aurait été à court de larmes qu'elle aurait pleuré le rubis de ses veines.
Ornòra veut la forcer à m'accabler de ce qu'elle a subi, de ce que nos enfants ont enduré en partant vers un monde meilleur, où de telles abominations n'existent pas. Mais Sineàd n'a de cesse de me répéter, comme si j'étais effectivement là, que je n'y suis pour rien. Que je n'aurai jamais à implorer quelque pardon que ce soit pour tout ceci. Elle encaisse de nouveaux coups pour chaque mot, et pourtant elle continue en jurant devant Dieu qu'elle m'aime et que je n'ai rien à me reprocher.
Ornòra la jette à terre, secouant encore son corps irradiant la souffrance. La louve hurle si fort que le son est trop saturé pour que ses mots soient compris, mais je sais, moi, qu'elle n'a pas le millième de la force de Sineàd et qu'elle se répand en insultes et en insanités.

« Tu crois qu'il t'aime, lui ? Tu crois qu'il aurait accepté de rester vivre ici ? S'il vous aimait tant que ça, tu vivrais encore demain, salope ! »

C'est tout ce que l'on déchiffre à travers le flot de ses injures avant qu'un assourdissant coup de fusil à pompe ne fasse littéralement exploser le crâne qui était sa cible. Alors que le plan reste braqué sur l'intolérable spectacle, on entend le souffle lourd et presque sanglotant de la meurtrière. L'un des hommes lui demande si ça va... mon cerveau reprend cette question en boucle comme s'il ne parvenait pas à en comprendre le sens.
Ornòra réplique en arrachant la caméra aux mains de son porteur. Pendant un moment on ne voit plus rien, mais on entend de plus en plus clairement les pleurs de notre Eanna. La caméra change encore de mains, les cris du bébé sont heurtés par la brusquerie avec laquelle la louve l'empoigne, et elle s'approche du l'objectif. Ses traits sont l'expression vivante du visage défiguré des démons, la haine, la folie, et une faim inextinguible de carnage y ont creusé d'insondables sillons.
Sa bouche infecte se contracte en une sorte de sourire repoussant et, haletante, elle fixe son regard là où je fixe le mien :

« Dis adieu à ta dernière raison de vivre, enfoiré... »

Brutalisant le petit cou de ma dernière-née, elle se jette avec un appétit abominable pour déchirer avec ses dents la chair et offerte de l'innocence-même.
La video prend fin dans un torrent de liquide carmin et les borborygmes étranglés, sanguins, qui pulsent entre les lèvres de mon enfant.

L'écran devient noir.
Mes yeux, d'abord braqués sur l'immense gouffre qui s'est rouvert une fois de plus au fond de moi, reprennent vie tandis que je me sers d'en mon paquet de cigarettes à demi-vie, et que je craque une allumette.

Le coin de mes lèvres se froisse en un rictus mal défini.

Vous croyiez vraiment qu'après ça j'allais suivre votre plan de merde ? Que j'allais courir comme un con jusque dans votre gueule en hurlant ma vengeance ? Vous êtes décidément bien pitoyables et ne faites que loucher sur votre propre misérabilisme.
Je ne suis pas comme vous. Je vous ai traînés en justice avec toutes les preuves possibles et imaginables. Vous avez tous écopé du pire et c'était ce que je voulais. Vous êtes en cage aujourd'hui comme je suis enchaîné au souvenir, le temps de devenir aussi fous de dégoût de vous-même et de solitude que moi. J'attends, comme vous, le moment où l'excitation vous serrera le cœur à l'idée de sortir du trou, à l'idée de recommencer à vivre, avec la conscience délivrée du mal par le sentiment d'avoir expié vos crimes. J'attends ce moment sublime où, dans vos yeux, vibrera la désillusion, et le reflet de la bouche de mon flingue braquée en plein milieu de votre front.
Notre libération à tous.


III. That thing I want to tell you

pseudonyme. M. âge. 22 ans. code du règlement. Eh bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, Prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer. avis général à propos du forum. Un design qui me plaît, un background étendu (comme je les aime), un staff manifestement sympa au vu de mes lectures :) et cerise sur le gâteau : des éléments appartenant au jeu Vampire : La Mascarade (et du Bloodlines en sus)... Que demande le peuple ? avatar utilisé. Michael Fassbender.


Dernière édition par Duncan MacLochlainn le 4/6/2012, 01:29, édité 21 fois
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime2/12/2011, 02:54

bienvenuuuue *ouh j'suis la première :015/: *out* *
bon courage pour la suite de ta fiche *^* heart :006/:
UN LOUP EN PLUS AAAAAAAAAAAAAW HIIIII *____* ♥️
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime2/12/2011, 07:24

WAAAAAAAAAAAA Michael Fassbender !!!! Quand tu es validé, je veux un lien !!! :019/:

Bienvenue beau petit loup :005/:
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime2/12/2011, 12:29

Bienvenue officiellement parmi nous! Mh...Excellent choix d'avatar ^^
Et excellent choix de personnage tout court!
Si tu as encore des questions, n'hésite pas =)

Bonne chance pour ta fiche!
PS: Je sais je suis quelqu'un d'extraordinairement sympathique Cool (qui a ris? Qui a...LORENZO!! *lui court après* )
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime2/12/2011, 13:37

Oh...Mon...Dieu :shock:
C'est du vrai tout ça ? *désigne son abdomen*
XD

Bienvenue sur le forum ! Et bonne chance pour ta fiche.
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime2/12/2011, 16:37

Merci à tous. :D
J'essaye d'avancer ma fiche au plus vite, j'ai hâte de venir faire connaissance avec vous (j'ose espérer que personne n'a rien contre le reniflage de popotins - sinon, sortez-moi cette bonne vieille réplique de Didier, ça devrait suffire à me faire fuir).

@ Anton : si tu es aussi territorial que matinal, je sens que ça va faire mal. Chut, je sais bien que c'est mauvais.

@ Thaliana (que très bientôt j'appellerai Thaliou, par grosse flemme) : comme tu avais déjà mis tes petites pattes sur mon sujet de questions, je sens fort que tu brûles d'envie d'entendre la question "Et sinon, à quelle heure tu finis ce soir ?" - hum, donc oui.

@ Aleksandr (et toi ce sera... ce sera rien) : tu es presque aussi bon que moi en humour, merci d'exister ! ... Plus sérieusement, merci encore pour ton aide. Wink

@ Ariel (voilà, CA c'est un prénom pratique) : sans doute pas les plus exceptionnels qu'une jolie fille comme toi ait le pouvoir de mettre au jour, mais oui : c'est du parpaing véritable, pas du chinois. Et si tu parles d'une autre région de l'abdomen, on peut même parler expertise, si tu veux. /SBAFF

Je m'en retourne rédiger.
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime2/12/2011, 17:57

Duncan MacLochlainn a écrit:
@ Thaliana (que très bientôt j'appellerai Thaliou, par grosse flemme) : comme tu avais déjà mis tes petites pattes sur mon sujet de questions, je sens fort que tu brûles d'envie d'entendre la question "Et sinon, à quelle heure tu finis ce soir ?" - hum, donc oui.
J'y ai mis mes petites pattes, comme tu dis, parce que mon patron avait parlé de moi :017/: xD Sinon, pour Thaliou, ça me va xD La plupart m'appelle Thaly... Tu peux aussi m'appeler Lia si tu veux (quoique, ce sera pour un perso potentiellement à venir *siffle*) Bref :89: J'aime la base fondamentale de notre futur lien :89: +ZBAAF+
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime3/12/2011, 03:26

Bienvenue pour de bon, Dunn. Ravie de te voir parmi nous et enfin inscrit !! =D (ouais, j'observais ton sujet en invité comme la vilaine curieuse que je suis :suspect: ) +ZBAAF+

Bonne rédaction à toi et à très vite dans le jeu ! :64:
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime3/12/2011, 07:27

Encore un canon ! Encore un vampire...
Bon ça fait rien.

Merci pour ton accueil. :D J'espère qu'on aura l'occasion de se recroiser !
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime3/12/2011, 12:16

Duncan MacLochlainn a écrit:
bon que moi en humour, merci d'exister ! ... Plus sérieusement, merci encore pour ton aide. Wink

@ Ariel (voilà, CA c'est un prénom pratique) : sans doute pas les plus exceptionnels qu'une jolie fille comme toi ait le pouvoir de mettre au jour, mais oui : c'est du parpaing véritable, pas du chinois. Et si tu parles d'une autre région de l'abdomen, on peut même parler expertise, si tu veux. /SBAFF


Tu m'plais toi ! XD J'peux toucher ? Non pas que je ne veuille te croire sur parole mais bon...on est jamais trop prudent, vois-tu ? Toujours vérifier la marchandise, c'est important Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime3/12/2011, 12:22

*fait un ptit bisou à alek et lui tapotte la tete* gentil namour. gentil...

*fouette ariel et la jette sur un lit* VA COUCHER AU PANIER !
*se secoue la tete et soupire...* Elle est vraiment insupportable ! je n'arrive plus à la gérer ! Va falloir que j'appelle le vétérinaire... *fait le numéro d'aless*
#BAF#


Bon sinon, bienvenuuuuue ! très bon choix de tout *-* j'aime j'aime j'aime ! puis M. F en ava pour un lycaaannnn ! juste le top Razz ça lui va trop bien. Brefouille la citrouille. que dire si ce n'est... en cas de prob, ma boite mp est aussi ouverte au cas ou x)
et on pourra se trouver un ptit lien cool avec mon lycan Hansel *-*. voilàààà
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime3/12/2011, 12:35

*se relève du lit et saute sur Lorenzo, lui tire les cheveux, essaye de le mordre* MMMAAAIIIIEUUUUUHHH !!! Tu me laisse faire ce que j'veux, espèce de gros méchant !!! èé
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime3/12/2011, 12:43

*la remet sur le lit en la dominant de TOUTE sa hauteur Cool* >> la joueuse est affligée sérieux...
TOI... CA SUFFIT !
*regard pas content, avec deux superbes prunelles d'un bleu electrique Cool* >> ouais je sais... je sais..

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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime3/12/2011, 12:49

(Putain...il faut qu'on pense à consulter j'crois...là ça devient grave...XD Mais putain qu'est-ce que c'est bon !)

... ... ... *merde, merde, merde, merde, merde...* Mais...*boude* Bon...euhm...j'peux juste le regarder alors ? Je touche sans les mains ?
avec la langue, je peux ou pas ? XD
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime3/12/2011, 14:33

*range les instruments de bondage qu'il avait commencé à sortir discrétos*
Non mais dites, c'est la foire du slip ici, il sort d'où Quenotor là ? Mademoiselle est majeure et vaccinée contre la lycanthropie, je m'en fais le garant. (Mh, ah, c'est Llywlyn son nom ? ... oh. *vire quand même Lorenzo*)

Je ne dirai pas : merci pour l'accueil petit vampire gay. :D
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime3/12/2011, 14:42

Ouais, c'est Llywlyn, mais c'est pas mon vrai frère, lui...En faite, j'suis l'infante de son jumeau et du coup il pense qu'il a une autorité sur moi mais...pff...ouais...hein...Genre j'dois avoir peur de lui ! C'pas comme si c'était le vampire le plus instable mentalement du monde quoi.. Rolling Eyes Non...mais en vrai Renzo est mignon tout plein. Suffit de savoir y faire...*sort une True blood chocolaté de derrière son dos* Tiens...voooiiilà ! *lui caresse les cheveux* Un vrai p'tit chiot...

Sinon *minaude* tu me disais...du parpaing véritable ?

XD
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime3/12/2011, 19:41

*prend la bouteille de TB chocolatée* AAAAAAAAH *tout content et bois* trop cool *-*
Ceci étant dit... *grogne* J'SUIS PAS GAY !
( et là, super blague attention)
je suis juste... heureux. Parfois. quelques fois. rarement.
XD
ok je sors.. c'est bon.
ceci étant dit, renzo est bi èé mauvaise langue ! Il va te mordre et t'arracher un bout de fesse tu vas voir.

*fout une fessée a ptit mérou* J'AI UNE AUTORITE SUR TOI ESPECE DE SALE MEROU PERFIDE ! Je suis le maître de cette ville Cool et un maître vampire. même mon frère est sensé obéir. Ok. IL le fait pas. MAIS IL EST SENSE NORMALEMENT ! *crise* alors toi... toi... TOI ! *la redomine tel un fauve sauvage Cool * XD
Toi t'obéis ou sinon je te jette... Euh... Humm... Dans une école primaire èé. ALORS ?! là , on fait moins la maligne hein ?
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime3/12/2011, 19:46

Michael machin truc ! :007/: :006/: :005/:

Non mais pourquoi un Loup-Garou quoi... :027/: Cey nul ! J'veux être remboursée ! :033/:

Ahem. Bienvenue par ici ! :D. Loulou, tu floodes trop sur les fiches... xDD. Mais on t'aime comme ça ! :005/:

Sinon beau gosse, nous faudra un lien ! :040/:
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime6/12/2011, 19:25

@ Lorenzo : non. Mes fesses resteront intactes, je peux te le garantir.
@ Aphroditè d'or : (regarde mes yeux @__@) aie confiaaaaanssss, laisssse moi être ton Arèssss... ! Sérieusement y a moyen de faire un RP sympa, avec du sang et tout. Nice.

Petite parenthèse pour prévenir que j'ai été affreusement retardé par un problème technique : mon cordon d'alimentation m'a pété dans les doigts, j'ai dû le remplacer. Je reviens malgré tout, c'est juste que j'ai pas pu avancer alors que j'en avais le temps.
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Lucian A. Corleone
 
SECRET DE CONFESSION
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SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort.
OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

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INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
MISSIVES : 8449
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I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
Lucian A. Corleone
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime7/12/2011, 16:21

Bienvenue parmi nous heart
Très bon choix d'avatar.
Merci pour les compliments sur le forum.
Bon courage pour ta fiche.

& vive la mascarade!
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime7/12/2011, 16:25

tu me gardes une place dans tes liens, hein? hein? *-*
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime7/12/2011, 19:18

@ Alessandro : Vive la Mascarade, oui ! (Et Gangrel un jour, Gangrel toujours... ^^) Les gens de bon goût finissent toujours par se retrouver, d'où ma présence ici je suppose.
De rien du tout pour les compliments, ils sont mérités. Ce ne sont pas les bottes que je lèche. Wink /sort

@ Lorena : bien volontiers ! Je n'ai pas lu ta fiche, mais la Katic est assez le genre de Duncan, donc pas sûr qu'il parvienne à se retenir de croquer du vampire, cette fois. (Merci Google pour le nom de l'actrice, pour moi c'est juste Kate Beckett...)
EDIT : au fait, Clint Mansell. Là encore je trouve mes repères. ^^

Ma fiche avance, ça s'voit pas, mais c'est parce que je suis un sournois. o_o
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime7/12/2011, 21:50

HELLOOOO ! Bienvenue sur DMTH ! Si t'as besoin va embêter Alek ! ( S'tire en courant). Bonne chance pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime8/12/2011, 00:39

J'espère bien venir t'embêter toi, déjà. En RP. Man to man. :twisted:
Merci pour la bienvenue !
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime8/12/2011, 00:44

prévenez-moi surtout, je ne veux surtout pas rater l'affrontement xDDD
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MessageSujet: Re: Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days.   Duncan "Dunn" MacLochlainn ♦ the first day of the last of my days. Icon_minitime

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