➽ date et lieu de naissance. Le 12 mai 1988 dans la belle ville de Sienne ➽ nationalité. Italienne evidemmente➽ camp. Neutre pour l’instant, en realité elle a très ien comprit que c'était chacun pour soit dorénavant et se méfie de tout le monde ou presque. ➽ capacités. Pandore possède bien évidement les pouvoirs de bases comme tous les médiums, mais également celui de la biokinésie. En somme la jeune italienne est capable de couper votre respiration, arrêter le battement de votre cœur et agir sur chacun de vos organes. Si elle peut vous soulager, Pandore peut également faire de vous un homme mort en quelques minutes. ➽ classification. malgré son jeune âge, Pandore est classée par la confrérie chez les personnes dangereuses. Quand on s’amuse à torturer des humains depuis son adolescence, ça parait logique. Néanmoins la confrérie semble douter sur ses véritables motivations, si c’était elle qui était derrière tout cela. ➽ état civil. célibataire ➽ lieu d'habitation. Galloway Boulevard, un petit appartement situé au sixième étage d’un de ces grands immeubles. Là-bas, c’est probablement le lieu où Pandore se sent le plus en sécurité. ➽ métier. Depuis qu’elle est arrivée en ville, Pandore est pianiste dans les bars et les restaurants. ➽ étiquette qui vous est collé. Les personnes qui connaissent pas la réputation de sa famille, la prenne pour une jeune femme serviable, un peu perdue et très observatrice. Sociable et aimable, discrète et pourtant légèrement provocatrice Pandore intrigue beaucoup. Mais sous sa fragilité apparente, l’Italienne est bien plus dangereuse. Rare sont ceux qui ont des problèmes avec la famille De Massari et qui sont capable de vous parlez à l’heure actuelle.

Les inconnus la trouve aimable, chaleureuse, souriante, enfantine, que lorsqu’on ose regarder ses yeux, on ne peut qu’y voir une naïveté et innocence qui charme. Ceux qui la connaisse dise qu’elle est comédienne, stratège, sensible et provocatrice, qu’elle pourrait vous en montrer de toutes les couleurs avec un seul objectif en tête : gagner. Avoir le dessus en chaque circonstance et surtout ne jamais se laisser atteindre. C’est probablement la phrase qu’elle à le plus entendu dans son enfance : « si tu laisses quelque chose te toucher alors tu as déjà un pied dans la tombe ». On lui demande d’être insensible à sa propre douleur comme celle des autres, ne jamais la montrer et toujours la cacher. La plupart cache leurs sentiments sous un visage de pierre, Pandore le dissimule sous son visage d’ange. Colérique, impulsive et pourtant réfléchie, c’est dans les moments de doute que tous ceux qui connaissent son père disent qu’elle lui ressemble par bien des côtés. Sa plus grande fierté. Une digne des Massari. C’est dans ces moments que l’on parvient à déceler l’once dans le regard qui vous montre que sous ses airs de charmeuse d’ange, elle peut être bien plus dangereuse qu’elle ne le parait.

Charmante et charmeuse, ce que les hommes aiment chez elle c’est probablement ce mélange d’innocence et de provocation, de pureté trop parfaite pour être vraie qui s’allie avec un côté enfantin, comme si on lui avait volé son enfance et qu’elle se rattrapait du haut de ses vingt deux ans. Cependant, se lassant rapidement de ses relations avec le sexe opposé, elle semle toujours croire en une rencontre qui boulversera tout ce qu’elle connait, véritable romantique ? Peut être un peu. Mais Pandore, dans tous les cas pourra être n’importe qui du moment que vous ne lui demandez pas d’être elle-même.



Depuis qu’elle est arrivée en ville Pandore travaille en tant que pianiste dans les bars et les restaurants le soir. Mais le reste de ses journées est rythmée entre des sorties dans cette ville qui lui es inconnue et ces moments de libertés dont elle profite avec outrance. Soirées dans les bars ou les boites, des rencontres plus ou moins dangereuses avec d’autres races, on pourrait presque la croire suicidaire. Véritable cinéphile, il n’est pas rare de la voir fréquenter les cinémas quitte à y passer la nuit entière. Pandore sort beaucoup, véritable fêtarde comme pour retrouver cette adolescence qu’on lui a volé, blondie réagit bien toujours dans l’excès.



✖ Pandore est observatrice. Avant de parler à qui que ce soit, l’italienne ne peut s’empêcher de regarder chez autrui chaque détail qui l’aidera à en apprendre plus sur vous.
✖ Véritable cinéphile, elle est capabe d’enchainer cinq films d’affiler. Ayant une préférence pour les vieux films américains, elle est particulièrement fan d’Hitchcock, Chaplin. Elle s’est découverte cette passion en regardant le Cuirassé de Potemkine.
✖ Très sociable, elle sait user de ses sourires et de son charme pour obtenir ce qu’elle veut. Cependant, elle déteste faire le premier pas vers les autres, que ce soit pour une simple discussion ou alors lorsque des hommes l’intéresse.
✖ De son éducation, Pandore en a gardé une parfaite maitrise des armes à feu et le savoir d’une encyclopédie sur les manières de tuer quelqu’un. Parfaite empoisonneuse, elle à fait des plantes ses meilleures alliées. Que ce soit pour soulager ou alors pour tuer, elle sait en retirer à chaque fois le meilleur.
✖ Si elle sait parler anglais d’une manière correcte, il n’est pas rare que son italien ressorte. Notamment lorsqu’elle jure ou lorsqu’elle est heureuse.
✖ Piètre cuisinière, Pandore n’a jamais réussi à faire cuire des pates, à ne pas faire cramer sa viande ou à cuire des légumes. Mieux vaut pas lui demander de s’approcher des fourneaux, la seule chose qu’elle sache faire à peu près correctement c’est le tiramisu.
✖ L’Italienne à deux phobies qu’elle tente de dissimuler : agoraphobe elle ne supporte pas d’être au milieu de la foule. Ne sachant pas nager, Pandore est aquaphobe. Elle a une peur panique de l’eau et déjà pour elle prendre un bain est une épreuve.
✖ Lorsqu’elle se sent menacée, Pandore ne contrôle pas son don. Ainsi si vous souffrez de suffocation ou alors d’un début d’hémorragie, il faut a tout prix la calmer si vous ne voulez pas finir dans une tombe.
✖ Elle raffole des cupcakes. Du café. Des chiots. Des parapluies. Des bagues. Des vieilles églises.
✖ Elle aurait aimé être un vampire juste pour avoir put vivre depuis des centaines d’années. Si elle en rencontre un, son sujet favori c’est « c’était comment avant ? »
✖ Ne dites jamais du mal de la peinture et plus particulièrement de Van Gogh au risque de vous retrouvez également avec une oreille coupée.

✖ Elle a adopté un bouledogue français nommé Léon. Elle le chouchoute beaucoup trop et le prend le plus souvent possible avec elle. Il adore les carottes. Et se prend toujours les portes.



Pandore c’est un phénomène rare. Un petit joyau. Lorsqu’elle était en Italie, son don était pour son père une véritable bénédiction, un don de dieu. Véritable ironie lorsque l’on porte le nom de celle qui à versé sur terre les maux que le monde malade connait aujourd’hui. Mais il est vrai qu’elle est une rareté chez les médiums, tout simplement parce qu’elle a hérité d’un don dit offensif. La biokinésie. Utilisée à bon escient, elle peut soigner les souffrances physiques des autres. Cependant ce don est très dangereux. L’Italienne peut ainsi influer sur les fonctions vitales de toute personne autour d’elle, ainsi que sur ses organes. Les possibilités de souffrances sont infinies, celles de morts également. Durant sa courte vie, on ne lui a pas apprit à utiliser son don avec prudence. Mais plutôt à faire du mal à autrui. Ainsi, à sa guise Pandore peut arrêter votre respiration, faire accélérer votre rythme cardiaque et beaucoup d’autres symptômes qui vous mettront hors d’état de nuire.

Des morts, blondie en a causé. Mais depuis qu’elle est sur le sol américain, loin de sa famille morbide, Pandore n’utilise jamais son don mis à part lorsqu’elle est en danger. Alors, cette faculté profondément cachée en elle se mout en une défense mortelle. La vérité, c’est qu’elle en a peur. Profondément. Peur des dommages qu’elle peut commettre si elle ne se contrôle pas, peur des répercussions que puisse avoir ses actes. Elle aurait tant aimé ne pas l’avoir ce fichu don, elle aurait tant aimé pouvoir renier ce qu’on lui a forcé à admettre alors qu’elle était encore au seuil de l’adolescence.



Pandore connaissait l’existence des vampires et des autres races bien avant la révélation. Et à cette époque, elle n’était qu’une gamine de seize ans qui ne comprenait pas ce que cela pourrait changer à la face du monde. A dire vrai, elle ne sait pas quoi en penser à l’heure actuelle, peut être que ce n’est pas plus mal de montrer à tous sa vraie nature. Aussi dangereuse soit-elle.



Pandore possède une cicatrice circulaire dans son ventre juste au dessus de sa hanche droite. Trace d’une balle perdue qu’elle reçue alors qu’elle avait dix-sept ans. Et depuis deux mois, elle arbore sur sa nuque, un tatouage faite d’une écriture fine : ‘Beltà e follia, van spesso in compagnia’

Pandore. Littéralement don des dieux. Créature de Zeus, Athéna lui donna ensuite la vie, lui apprit l'habileté manuelle (elle lui apprit entre autres l'art du tissage) et l'habilla ; Aphrodite lui donna la beauté ; Apollon lui donna le talent musical, Hermès lui apprit le mensonge et l'art de la persuasion ; enfin Héra lui donna la curiosité et la jalousie. Ouvrant une boite, elle déversa les maux de l'humanité, notamment la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, le Vice, la Tromperie, la Passion, ainsi que l'Espérance.

De ton enfance tu n’en garderas que peu de souvenirs, des moments de purs bonheurs et d’insouciances, des moments où la seule chose qui comptait était le temps du lendemain. Tu te souviens de cette maison, immense et blanche, baignée sous un soleil sicilien et d’où l’on sentait les embruns de la mer salée les jours d’orage. Ton enfance tu l’as vécu dans un minuscule petit village où les habitants ne dépassaient pas la centaine. Cachée, tu ne te souciais de rien à cette époque. Il n’y a que ta mère qui t’élèves, tu sens souvent son regard se poser sur toi de longues minutes avec cette once d’inquiétude qu’elle n’essaye même pas de cacher. Tu ne dis rien, tu l’as toujours senti ce regard. Ce que tu ne sais pas c’est qu’elle a peur. Du futur, de ce que tu vas devenir, de ce que l’on fera de toi. Ton insouciance sera très vite effacée, évincée, oubliée. C’est un ordre, une obligation. On te demandera d’être mature et d’accepter tout sans condition. Une fois par semaine ton père vient te voir. A chaque fois c’est le même rituel. La berline se gare dans le jardin. Tu lui saute dessus et tu ne le quittes plus jusqu’à ce qu’il annonce qu’il doit partir. A chaque fois il te surnomme sans cesse « mio gioiello ». Mon joyau. Oui tu es son joyau jalousement bien gardé, bien caché au cœur de la Sicile. Plus tard tu haïras ce surnom, tu le porteras comme un fardeau dont il est impossible de se détacher, il fait autant parti de toi que ton passé. Une ombre indissociable de ton être. Il ne vient que pour toi, ta mère n’est qu’une ancienne amante, une vague épouse oubliée qui n’est là que pour être ta mère. Rien d’autre. Ce qu’elle sait, c’est qu’un jour tu vas partir. Loin d’elle. Que tu disparaitras de sa vie aussi vite que tu y es rentré. Tu ne seras bien vite plus qu’un souvenir, une chimère.

C’est le jour de tes onze ans que tu monteras dans la berline. Entre inquiétude et impatience, tu hésites et plonge te réfugier auprès de ta mère. Elle ne dit rien et durant de longues minutes silencieuses, ta mère ne fait que de passer sa main dans tes cheveux, le regard lointain, ailleurs. Elle n’est pas prête à te laisser partir et pourtant elle n’en n’a guère le choix. S’agenouillant pour être à ta hauteur, ses lèvres ne s’ouvriront qu’une seule fois pour te dire une phrase dont tu te souviendras bien longtemps.

▬ Je t’en prie, ne leur dit jamais que tu les vois. Que tu l’as. Renie-le, enfouis-le aussi profondément que possible. Ma Pandore …. Ma petite Pandore ….

Tu pars pour Florence. Tu quittes une prison minuscule pour une prison légèrement plus grande. Tu pars d’une villa pour atterrir dans un immeuble. Il est en plein milieu du centre historique et malgré la clarté du jour qui l’éclaire, tu trouves ce lieu troublant, inquiétant. Il sent la mort à plein nez, mais on dirait que tu es la seule que cela inquiète et que cela trouble. Ta vie va radicalement changé. On t’accorde un précepteur qui te fera les cours chez toi, sortir est une épreuve et hors de question que tu t’y aventures seule. On t’enferme dans un monde où ta place est importante et même primordiale. Ton père sera très proche de toi et il ne faudra que quelques sourires pour obtenir ce que tu veux de lui, déjà tu uses de tes talents pour avoir ce que tu veux et à l’époque tu n’es qu’une gamine. Mais tu le sais il te cache des choses. Tu observes chaque détail, tu épies chaque parole, il ne te faudra pas comprendre que derrière les affaires florissantes de son père, quelque chose d’autre s’y cache. Quelque chose que l’on refuse de te dire pour l’instant.

Tes moments de plaisirs ce sont lorsque tu as découvert le piano poussiéreux qui est prêt de ta chambre. Tu as tout d’abord appuyé sur les touches avec une maladresse enfantine. Mais ton obsession pour cet instrument ne s’arrêtera pas là. Tu aimes être là, assise sur ce petit banc et essayer des mélodies qui résonneront quelques instants avant de disparaitre. Tu veux en jouer. Pas esquisser quelques notes, mais en jouer. Vraiment. Au début ton père ne voudras pas, mais tu obtiens toujours ce que tu veux de lui, alors après quelques yeux mouillants, quelques sourires timides, il obtempère. C’est un de ses amis qui t’apprendras. Il est doué. Maël. Il a un léger accent du nord. Il te sourit beaucoup, tu l’aimes bien.

Le rythme de ta vie ainsi balancera entre ces cours de piano, tes cours particuliers et les regards qu’on te lance. Tu le sais que tous ceux qui te croisent te lance ce regard que tu ne sais pas interpréter. Ils t’attendent. Ton père leur a tant parlé de toi. De ce que tu vas devenir. De ce que tu vas être. Tu es une De Massari. Ils te jugent, ils essayent de voir quelle gueule aura le futur. Puisque c’est ton visage d’ange qui le dirigera. Ils attendent ta révélation. Que tu acceptes qui tu es vraiment.

▬ Papa …. Pourquoi Maël il a une auréole rouge ?

Cette phrase, tu la dis alors que tu as treize ans à peine. Ce jour là, tu l’as vu, cette espèce d’auréole qui entourait ton professeur improvisé de piano. Elle était instable, presque invisible et pourtant tu l’as voyait, d’un rouge sang. Ton père garda le silence quelques instants avant d’éclater de joie. Il te prendra dans ses bras, même si tu es trop grande. Il te murmura plusieurs fois « mio gioiello », oui ça y est son joyau s’est révélé au grand jour. Tu as compris enfin ce que voulais te dire ta mère, mais il est déjà bien trop tard.

C’est à partir de cet instant que tout changea pour toi. Tu découvris l’autre monde qui était à cette époque inconnu à tous les mortels et innocents. Tu appris la vérité. Sur ton père, sur la mafia, sur ton avenir qui était déjà teinté du rouge de tes futures victimes. Toi, tu étais là heureuse que ton père ne te rejette pas et même qu’il t’apprécie encore plus avec ce don. A partir de ce jour, ton apprentissage commença. Tu devais reprendre la suite, tu devais tout connaitre.

Au début ce monde te fait peur, l’inconnu. Et pourtant c’est intriguant de savoir tout cela. C’est Maël qui t’initie tout ce que tu sais aujourd’hui. Le savoir vampire au début t’effraie et pourtant tu ne peux qu’avoir confiance en lui. Après tout il a toujours été là pour toi, pour ces stupides leçons de piano qui servaient surtout à laisser ton esprit quelques instants loin de cet hôtel que tu trouvais oppressant. Maintenant tu en connais les raisons.

Cet apprentissage dura tout le temps de ton adolescence. Jusqu’à tes dix-huit ans, tu apprendras tout ce qui faut savoir sur les vampires, les loups garous, les sorciers et les gens comme toi, les médiums. Maël t’aidera à exploiter tes dons et très vite tu réussis à reconnaitre les auras, à converser avec les esprits. Tu intrigueras énormément les hommes de ton père, mais sous sa protection aucun ne veut te faire du mal, les conséquences en serait terrible. Tu es protégée, accompagnée. On ne te laisse pratiquement jamais seule. C’est à peine si on fait attention à toi. Tu es le joyau de ton père, pas sa fille. Tu es sa chose. Tu es là pour obéir et un jour ton tour viendra. Mais pour l’instant tu dois apprendre. A quinze ans, tu tiendras ton premier couteau, à seize tu excelleras dans les poisons et à dix-sept ans tu apprendras à tirer avec une arme à feu. Doucement, les traits enfantins semblent être endormis et sous tes airs d’ange blond italien, on fait de toi une adolescence capable de réagir en quelques secondes avec un flingue ou un couteau. Tu es capable de tuer alors que tu ne sais même pas ce que cela veut dire. Mais tu le peux.

Pandore… on te donnerait le bon dieu sans confession. Mais au pire tu peux lui foutre une balle entre les deux yeux.

▬ BORDEL PANDORE CONCENTRE TOI! Tu peux le faire. Tu dois le faire. C’est soit toi, soit c’est moi. Et si je m’en charge, il souffrira tu peux être sure.

La pièce est froide et basse de plafond. Les sous-sols. Tu n’y vas jamais normalement, ça pue la mort. C’est dans cet endroit que ton père s’occupe de ses plus sales besognes. Tu as toujours refusé d’y mettre les pieds, déjà lorsqu’un cri s’y échappait tu avais ce frisson qui parcourait le long de ton échine, tu sentais ton cœur se resserrer et tu restais figée plusieurs secondes essayant de l’oublier. Mais là c’est différent. On te demande à toi de le tuer. C’est ton initiation. Savoir si un jour tu serais capable de prendre la tête du clan, la tête de ce pouvoir macabre.

Tu as bien changé depuis ton enfance. Tes traits d’enfants ont été remplacés par ce visage à la fois fin, pur et pourtant tu gardes toujours ce regard inquiétant, intriguant, ces deux pupilles bleues qui ont l’habitude de scruter chaque personne dans les moindres détails. La gamine a fait place à une adolescente charmeuse et tu t’amuses souvent à tester les limites des hommes de ton père.

Tu es le fruit défendu et tellement tentant.

Mais retournons dans ce sous-sol miteux et macabre. Ton regard parcourt le peu de personne qui sont avec toi. Maël se trouve à tes côtés, posant une main sur ton épaule, tu ne sais pas s’il t’encourage, mais avec ce simple contact tu te sens moins seule. Il y a ton père, il a ce regard que tu ne connais pas chez lui, glacial, froid. Il semble te rappeler que tu es à sa merci. Oui Pandore n’oublie pas que tu es sa chose, que sans lui tu n’es rien. Il t’a formé, il a fait de toi la frêle adolescente qui se tient devant lui à l’heure actuelle. Et il y a ce pauvre bougre. Il est attaché, son corps nu par endroit est lacéré, torturé. Quelques gouttes de sang vermillon se rependent sur le sol. Il est essoufflé. Tu l’entends. Tu le sens aussi son regard se poser sur toi. Il semble te demander d’arrêter ce supplice, ou alors c’est juste un moyen pour soulager ta conscience. C’est un loup-garou. Tu le vois à cette aura qui gravite autour de lui. Elle rayonne faiblement. Le regard le plus insistant c’est celui de ton père, il te l’impose, tu n’as pas le choix.

Inspire. Expire. Fais le vide. Ne pense à rien. Tes pupilles bleus s’ancrent dans celles du pauvre inconnu. Ecoute sa respiration. Sens chacun de ses muscles, chacune de ses veines, chacun de ses organes. Ca y est. Tu y es. Tu te concentres sur le cœur. Tu ressens le rythme lentement de son palpitant fatigué qui s’agite sous la tension qui monte. Tu veux faire les choses bien. Tu ne veux pas aller trop vite, tu ne veux pas lui faire mal. Tu sais que tu peux le faire. Bientôt tu n’entends que les pulsations. Et doucement, avec une douceur la plus infime dont tu es capable, tu ralentis doucement son rythme cardiaque.

Dix … Neuf … Huit …. Sept … Respire. Continue. Six … Cinq … Quatre…

Et puis un coup de feu. Troublée dans ton exercice, tu as perdu le contrôle. Tes pupilles bleues ont suivi l’origine du bruit. Ton père. La balle s’est encastrée dans un des murs. Il te regarde. Le silence est troublant. Morbide.

▬ C’était trop long.

C’est à cet instant précis que tu l’as haït. De toutes tes forces. Lentement tu te retournes vers le pauvre bougre qui attendait ton jugement sur sa chaise. Sa tête est retombée contre sa poitrine, il ne bouge plus, il ne respire plus, il est mort. Sous la peur, tu as fait exploser son cœur. Hémorragie interne. Rapide et violente. Tu es sous le choc. Il part. Tu t’effondres. Seul Maël reste à tes côtés, il reste à la porte et t’observe. Tu pleureras toute la nuit et finira par t’endormir sur les dalles froides. Tu ne pourras jamais oublier son visage. Tu n’oublieras jamais ton premier meurtre.

C’est à cet instant précis que tu décidas d’éradiquer de toi toute once d’humanité, tu les enfouiras le plus profond de ton être. Tu ne voudras plus jamais pleurer devant ton père, ne plus être faible. Tu seras ce que ton père avait décidé de toi : sa chose et rien de plus. Tu ne riras plus, tu ne parleras plus. Les seuls moments où tu accepteras de montrer ce que tu ressens, c’est lorsque Maël te donne tes leçons de piano qui sont maintenant indispensables pour toi.

Ce sera l’année la plus sombre de ton existence. Pour le compte de ton père, tu tueras une vingtaine de personnes. Humains, vampire, loup-garou, peu importe. A chaque fois tu ne t’attardes pas, tu rentres dans la pièce, tu t’occupes de ta victime et tu repars aussi sec. Tu entends les hommes de ton père dire que tu es une « De Massari ». Plus personne ne doute de toi. Tous ont peur de cette tueuse qui se cache sous ces airs si doux. Tu n’avais aucun avenir. Tu étais comme morte.

Et puis il y a eu la révélation. Les vampires sortent de l’ombre suivit des autres. La mafia De Massari s’affole et est en ébullition. Pandore, observatrice regarde attentivement ce retournement de situation inattendue. Pour elle, cela ne change pas grand-chose, elle ne se rend même pas compte de l’effet que cela a sur le monde. On te retrouve à une énième leçon de piano, Maël assis à côté de toi sur le petit banc de velours. De tes doigts agiles s’écoulent un morceau de Mozart. Maintenant, tu es devenue une pianiste de talent. Ce ne sont plus des notes qui s’échappent, mais de véritables morceaux de musique sans aucune fausse note. Le morceau s’arrête. Et puis, le vampire sans même te regarder te dira la phrase de ta délivrance.

▬ Ce soir, ton père part avec la plus grande partie de ses hommes du côté de Rome, avec la révélation il a pas mal de boulot. Ceux qui resteront ici sont sous ma garde. A vingt-trois heures, on fera un tour au sous-sol. Sous ton lit, il y a un billet pour Paris. L’avion part à minuit. Je déteste le fait de t’avoir perdu Pandore, tu n’as pas le droit d’avoir une vie pareille, tu mérites mieux. Tu vas me manquer. Mais ton sourire … il me manque encore plus.

Tu l’as regardé de tes grands yeux. Tu n’as pas dit un mot et pourtant il a compris. Il te connait mieux que n’importe qui, mieux que ton père. Il s’est attachée à toi, à cette gamine qu’il a vu arriver un beau jour, toute perdue et pourtant souriante. Il t’avait vu changé, murir, devenir femme. Il t’avait vu dépérir. Il avait détesté ça.

Le soir même, tu t’envolais pour Paris. La peur t’envahissait, mais pourtant tu ne ressentais plus ce poids sur ton cœur qui semblait t’alourdir. Tu n’as pratiquement rien apporté avec toi, si ce n’est que quelques partitions et une chaine en argent que Maël t’as offert le jour de tes dix-huit ans. Tu ne la quitteras plus. Plus tard dans l’avion, tu pleureras de longues minutes. De devoir quitter Maël, de ne pas avoir pu le remercier comme il le fallait. Tant de raisons. Mais il le fallait, pour que tu puisses vivre. Il fallait que tu partes, loin de ton père. Aussi loin que possible.


Ce soir, c’est Mozart. Concentrée, Pandore n’écoute pas le bruit des convives ou les rires un peu trop aigus des jeunes femmes qui se font draguer aux tables du restaurant. Que même si elles ne rigolent pas aussi fort, elles finiront quand même leur nuit dans un pieu. Mais l’italienne est trop concentrée sur son piano, sur sa musique. Doucement les notes douces s’échappent en une charmante mélodie qui n’est que la musique d’ambiance. Personne ne fait attention à elle, parfois quelques applaudissements discrets se font entendre, mais c’est rare. Cette situation lui convient, dans ces moments là il n’y a qu’elle et son piano, rien d’autre. De toute manière, face à ses partitions Blondie oublie le monde autour d’elle. Il n’y avait que Maël qui arrivait à s’immiscer dans son monde, avec une douceur infinie. Mais il n’était plus là, celui qui lui avait rendu sa liberté était resté auprès de son père. En Italie.

Et quatre ans plus tard, elle était sur le sol américain. Dans une ville remplie de Cess et donc difficile à retrouver. Shreveport était devenue une évidence après ces trois ans de cavale, être entourés de tous ceux qui se sentaient différents. Elle serait invisible, elle ne serait qu’aux yeux de tous une simple pianiste de base. Cependant ses trois années de voyage dans tous les pays ne fut pas pour elle une punition, ayant amené avec elle une partie infime de la fortune familiale l’Italienne écuma les musées, restant émerveillée devant chaque tableau, devant chaque œuvre d’art. Ce fut pour elle une renaissance, un moyen de retrouver cette innocence et cette fraicheur qu’elle avait perdu. Londres, Dublin, Toronto, Madrid, Lisbonne, elle ne restait jamais très longtemps au même endroit très longtemps aimant disperser la fortune familiale. Au début, elle était presque paranoïaque, croyant qu’on la suivait partout, que son père l’avait retrouvé. Mais à force Pandore prit confiance en elle et put découvrir ce monde qu’elle n’avait vécu qu’à travers les cartes postales durant les dix neuf premières années de sa vie. Ce gout de liberté ne lui déplaisait décidément pas, c’était toujours un sentiment grisant qu’elle appréciait à sa juste valeur.

Et puis la chanson se termina, doucement ses doigt lâchèrent le clavier comme si elle quittait un amant. Quelques discrets applaudissements. Rien de plus. Se levant de son siège, Pandore esquissa une sorte de salut avant de quitter la salle rapidement. Ce soir c’était dans un restaurant huppé du centre qu’elle travaillait, ils la payait une misère mais qu’importe, au moins elle avait assez pour payer son petit loft. S’approchant du bar qui était à l’entrée, elle adressa un sourire au barman avant de glisser un simple au revoir. Et puis :

▬ Mademoiselle ! Mademoiselle attendez !

Elle se retourne, face à elle un homme qui était dans la salle. Elle avait senti son regard par intermittence se poser sur elle avant de disparaitre sur son assiette de pâtes qui coutait aussi cher que son loyer du mois. Il avait un beau costume, son aura montrait qu’il était qu’un simple humain. Esquissant un léger sourire, Pandore s’arrêta. Bredouillant, il réussit à dire une phrase tangible après avoir cherché ses mots durant plusieurs secondes.

▬ Je voulais savoir si … ça vous dirait de boire un dernier verre en ma compagnie.

Son sourire s’élargissait alors que ses pupilles bleues scrutaient cet inconnu. Son innocence et sa naïveté lui donnait un charme de gamine mêlée à cette insolence et cette provocation qui faisait d’elle une adulte. Une jeune adulte dont on avait volé l’enfance et qu’elle essayait de rattraper à présent.

▬ Je suis désolé, mais j’ai Léon qui m’attend chez moi et si je rentre trop tard il va être grognon. Et quand Léon est grognon, il prend toute la place dans le lit.

▬ Ah … euh… je suis désolé, je ne vais pas vous importuner plus longtemps… Juste une question, il est beau ce Léon ?

▬ Un peu trop poilu. Mais adorable !

Sur ce, elle parti laissant cet inconnu en plan dans le restaurant. Certes, elle aurait put lui dire que Léon était son chien. Mais c’était moins drôle.


Les De Massari. Ce nom on le prononce à voix basse, au risque de passer pour un des leurs. On les craint, on les hait. Certains prétendent qu’ils n’existent pas, qu’ils ne sont qu’une ombre menaçante sur l’Italie. Tel le monstre qui mange les enfants qui ne sont passage, les De Massari sont la menace pour les italiens qui risquerait de finir mal. Pourtant ils sont là, dans l’ombre. La mafia la plus puissante de l’Italie, la plus secrète, la plus ancienne et la plus sournoise. Elle agit dans l’ombre, faisant tomber chaque personne qui est contre ses méthodes et peut importe qu’il soit du gouvernement. Pourtant, elle fait souvent les gros titres : meurtres, chantages, trafics, drogue, kidnapping … mais jamais le nom de la famille italienne apparait. Seuls les gens du milieu le connaissent, seuls les mafieux connaissent cette famille qui règne en maitre sur la face sombre de l’Italie.

Si la mafia De Massari à une telle influence, c’est également à cause de leurs connaissances sur les autres races. Que ce soit vampires, loup-garou, métamorphes ou encore sorciers, les rangs de cette familles regorgent de ces créatures qui ont vendu leur dignité pour quelques billets ou quelques services. L’une des grandes forces de cette famille c’est bien évidemment de pouvoir compter dans ces rangs ces créatures. Mais, cette famille n’est pas au courant de ce monde par pur hasard. Depuis bien des générations, chaque femme de cette famille est médium et a le don de biokinésie. Se transmettant par les gènes, étrangement il n’y a que les femmes (avec de rares exceptions évidemment) à posséder ce don. Une grande force. Ce qui ne fait que renforcer la réputation macabre des Massari.

Alcide De Massari est le père de famille et dirige actuellement la mafia. Homme froid et dur, il est respecté et craint pour ne jamais flancher devant qui que ce soit. Officiellement, il est propriétaire de plusieurs restaurants, hôtels et vigne dont le vin est réputé. De son vivant, les seules fois où on l’a vu sourire c’était lorsque sa fille était dans la même pièce que lui. Elle seule réussissait à obtenir ce qu’elle voulait de lui. Marié depuis qu’il a vingt ans à Frida De Massari, il lui rend visite une fois toutes les deux semaines, mais ils ne se parlent guère. Leur amour passionné s’est vite transformé en une peu viscérale d’y passer de la part de la jeune femme. Depuis la naissance de Pandore, elle s’est isolée dans une villa de Sicile où la petite Pandore y a passé toute son enfance. .

➽ pseudonyme. Kat’ ➽ âge. 19 years old ➽ code du règlement. Et bien il ne manque plus que le thème musical de dracula prince des ténèbres et je crois qu’on pourra commencer ➽ avis général à propos du forum. Très beau design, une bonne activité, meme si je me sens un peu perdue, vu le nombre de sujets pour comprendre l’univers je sens que je vais vite m’y faire (: hate de jouer avec vous bande de petits pervers (a) ➽ avatar utilisé. Ashley sex Smith.