➽ date et lieu de naissance. 13 octobre 1987 à Dmitrov ➽ nationalité. Russe ➽ camp. mal, très mal. ➽ classification. agressif ➽ état civil. célibataire ➽ lieu d'habitation. North ➽ métier. Médecin légiste au général Hospital (potentiellement) ➽ étiquette qui vous est collée. aucune encore, je viens de débarquer à cause de mon travail. Cependant, on pourrait dire que je suis mystérieuse.

Je suis réfléchie et rationnelle, je planifie toujours mes plans d'avance et c'est rare que cela foire. Je n'ai aucun remords et je suis égoïste, je l'avoue. Étant compréhensible et quand même sensible, je comprends assez bien le fonctionnement humain. Je n'ai rien d'un monstre, mais je n'en suis pas loin, je considère ainsi ma franchise comme étant ma plus grande qualité (sans vouloir me vanter). Je suis très susceptible et, ayant vécu ce que j'ai vécu, je me permets d'être vaniteuse et tout simplement impitoyable avec les gens qui le méritent, du genre ceux qui sont nés avec une cuillère d'argent dans la bouche. Je n'ai toutefois pas l'audace de dire que je ne suis pas méchante avec personne, en fait, je le suis avec tout le monde ! Dès que quelqu'un entre dans ma vie, je le rejette et dès que quelqu'un crois me comprendre, je change aussitôt. C'est comme ça je suis compliquée et totalement indifférente aux gens humains qui m'entourent, car j'étais été élevée comme ça, à la façon des Russes. L'orgueil est mon pire défaut, je ne m'avoue jamais vaincue, jamais !
Étant médecin légiste, j'examine les corps et les autopsient concernant leur mort. Je m'occupe la plupart du temps de meurtres de créatures surnaturelles ou tout simplement de suicide. J'ai cependant un secret qui comporte une part avec mon travail ennuyeux et morbide, je sélectionne les plus dangereux meurtriers et criminels qui m'ai été donné d'examiner puis les ramène à la vie en faisant le bon vieux rituel vaudou. Bien sûr, j'essaie de faire ça en toute discrétion, ce n'est pas à chaque nuit que je ramène les morts à la vie. Je ne veux pas être soupçonnée par les autorités des réanimateurs. Ensuite je les relâche tout bonnement dans la nature, attendant qu'ils fassent d'autres meurtres puis les remets rapidement en terre, environ quelques heures plus tard. Cela ne se produit qu'environ une fois par mois, car il faut tout de même que je sois pleinement reposé. L'usage du vaudou est dangereux et épuisant. Ainsi je reste occupée par mon travail et me diverti pleinement avec ce que je sais faire. À part ma terrible vie secrète, je ne sais faire rien d'autre de spécial. Je ne sors jamais boire un verre, je reste souvent chez moi si je ne suis pas au travail. Je lis soit un bon livre sur les connaissances générales que je devrais savoir ou qui me seraient importantes ou je dors tout le temps qu'il me reste de libre, enfin quand je le peux.
J'ai l'habitude de toujours prendre mon dessert avant le repas principal, aimant le goût sucré précédent le goût salé. Cette habitude s'est révélée après le décès de mes parents, car je n'étais plus en mesure de manger mon repas sans avoir des bribes de souvenirs me bombardant. Je suis souvent seule, j'aime la solitude. Être entourée de gens que je ne connais pas me fait suffoquer quelque peu, mais j'essaie de m'y habituer le plus que je le peux. C'est pourquoi j'aime mon travail, il n'y a que le silence des morts qui me permet d'être entourée sans me soucier des regards ou des pensées. J'ai la manie de me ronger les ongles quand je suis stressée et aussi celle de toujours avoir de la musique ou la télévision allumée lorsque je dors. Cela me rappelle que peu importe, les gens ne sont pas tous morts autour de moi, surtout pendant que je dors. J'adore le sucré et la musique de style classique ou opéra. Sans en faire un drame, j'aime bien le côté psychédélique que cela comporte. Chaque psychopathe a sa part de musique folle.
Pour moi, la nécromancie a toujours été un sujet tabou. Je considère cette chose comme poison pour ceux qui ne la comprennent pas. Pour ce qui est de mes limites, je suis limité au niveau de la puissance. Je ne fais que réanimer les morts, mais disons que je tiens à ma discrétion et à ma vie. C'est pourquoi, il ne m'arrive pas souvent de faire mes rituels. Et comme je ne réveille les morts que pour moi-même et ma propre satisfaction, personne ne doit me payer. Je ne travaille pour personne et personne ne sait ce que je suis réellement, disons que c'est comme une face cachée de la vérité sous la surface. Je me sens un peu comme un tueur en série incapable d'arrêter de tuer des gens, sauf qu'à la place, je ne peux cesser de réanimer les morts. C'est ma drogue à moi. D'autres aiment voir le sang couler, c'est aussi ce que j'aime, sauf que j'adore faire revivre ce liquide rouge et chaud. La seule mesure que j'emploie est similaire à celle de ma limite, je n'en ai pas.
Il y a sept ans, une révélation s'est faite au niveau des vampires. Je n'y étais pas. J'étais portée disparue, j'étais sur cette île et mes parents étaient déjà morts. La révélation s'est fait peu de temps après notre départ en croisière. Quand je suis revenue, j'étais très surprise de voir l'existence de vampires dévoilée au grand jour comme si de rien n'était. Mais il fallait bien m'expliquer tout ce qui s'était passé pendant mon absence, ma mort. Cela m'avait fait un choc de revenir alors que tant de choses avaient changé. Certes, ces êtres mort-vivants ne me dérangeaient pas trop, j'avais connu pire et étais déjà devenue quelqu'un d'autre. Je les acceptais comme s'ils n'avaient pas existé, eux ou les lycanthropes. La seule chose qui changeait pour moi, c'est que désormais nous pouvions justifier ces gens saignés à blanc.
J'ai effectivement un tatouage sur l'avant face de mon poignet gauche, celui-ci représente le yin et le yang, car j'ai deux vies. J'ai celle d'avant ma disparition qui est le yang (le côté blanc) et j'ai maintenant cette vie qui est le yin (le côté noir). Cela me rappelle chaque à quel point j'ai changé et à quel point je suis heureuse de ne plus être cette personne naïve et inconsciente de la véritable réalité. De plus, j'ai quelques marques sur le corps, des cicatrices de morsure animal. Celle-ci ce sont faites sur l'île. Il n'y a pas de métamorphes ou lycanthropes là-dedans, j'étais seule et je me suis défendue. J'en ai sur le haut des cuisses près de l'antre jambe, sur les épaules et sur le bas du ventre.

Je suis née d'une longue lignée de Dragomir, et non nous ne sommes pas de sang royal. Cependant, nous avions beaucoup d'argent comme mon père faisait partie des gens influant de la fédération russe. J'ai grandi et toujours vécu à Dmitrov, une ville d'environ soixante-et-deux mille personnes tout près de Moscou. Comme, nous les Russes, ne sommes obligés que de commencer l'école à sept ans, mes géniteurs décidèrent de m'envoyer là-bas à mes six ans. Je poursuivis mes études sans jamais baisser les bras et faisais mon maximum, même plus. Mes parents étaient fiers, ils voulaient cet avenir pour moi. J'étais une bonne enfant, obéissante et bienveillante. J'avais toutefois un secret, je voyais les morts, leur parlait, mais au bout d'un certain temps, je décidai de les ignorer pour de bon. Ce n'était devenu que des conneries.

Plus les années avançaient, plus je trouvais que quelque chose n'allait pas avec mon père. Il ne ressemblait pas "au père typique". Souvent en voyage d'affaire, traînant avec des gens pas nets. Néanmoins, il restait mon père et je l'aimais d'un amour fort, ma mère également. Ils m'obligeaient à jouer du piano, à avoir un tuteur à la maison les mercredi de chaque semaine pour perfectionner mes résultats. Cela ne m'aurait pas étonné s'ils m'avaient demandé de faire partie de l'armée russe, car j'étais un très bon petit soldat. Le secondaire se termina enfin, je pouvais aller à Moscou et devenir médecin. C'est ce que je fis. En médecine générale, j'avais trouvé vraiment ma passion, le corps humain. Les années passèrent et à mes dix-neuf ans, mes parents décidèrent qu'il était temps pour notre famille de partir en vacances. J'étais tout à fait d'accord.

Nous étions embarqués sur notre bateau de croisière et la marée était calme, mais plus nous nous éloignions de la Russie, plus les vagues devenaient déchaînées. Il n'y avait rien à l'horizon ce soir-là et nous n'étions que quatre sur le bateau. La mer était hors de son propre contrôle et il nous était difficile de rester en place dans cette eau. C'est pourquoi, pas plus que cinq minutes plus tard, notre bateau avait versé sous l'eau, emportant ainsi ma mère et le pilote. Ils s'étaient noyés. C'était comme si une part de moi-même venait de mourir. J'avais beau crier en sortant de l'eau, je ne l'ai jamais retrouvé. Mon père m'a donc embarqué sur le navire de sauvetage et m'a empêché de sauter pour aller la retrouver. Il m'a également rappelé que mes larmes ne changeraient rien. Nous passâmes des heures en mer en nous abreuvant de l'eau infecte salée. Puis nous nous sommes échoués sur une île et c'est là que le véritable périple a commencé.

Déjà au départ, mon père était convaincu que nous ne passerions pas la nuit, c'est là qu'il s'est tranché la gorge à l'aide d'une pierre coupante devant mes yeux. C'est là que je suis réellement morte. Il n'avait pas voulu chercher qui que ce soit sur cette île, non. Il avait plutôt décidé de perdre tout espoir et de m'infliger sa mort. Quelle lâcheté ! Cet homme qui m'avait obligé à ne pas sauter pour aller rejoindre ma mère, celui qui avait gardé foi en notre survie, jusqu'à cet île. Je m'étais effondrée sur la plage et m'étais évanouie là, abandonnant moi aussi tout espoir de survivre. À mon réveil, une dame de race noire était là, elle ne parlait pas le russe, mais bien le cantonais. Elle m'offrit de quoi à manger, à boire. Celle-ci avait pris soin de moi. Et cette nuit-là, elle avait ressuscité mon père. Mais il n'était pas lui même, il se désintégrait et plus tard, il disparu une deuxième fois. Je ne sais pas comment elle a fait, mais elle l'a fait. Elle m'avait appris sa langue maternelle afin de se comprendre, elle m'a appris à chasser et à tuer. Il n'y avait pas d'esprits sur cette île, c'était étrange. À part ceux de mes parents qui me suivaient.

Cette femme noire, Hua, me transforma en tueuse. J'eus de nombreuses morsures d'animaux de l'île, d'où viennent mes cicatrices, et c'est elle qui m'a enseigné à me défendre. Comme sur une île pareille nous n'avions rien à faire, j'appris à lancer des couteaux comme personne et à m'entraîner pour devenir forte contre chaque situation, j'étais un animal. Plus tard, elle m'annonça que j'étais comme elle, que je pouvais ressusciter les morts. Elle l'avait aperçu face au fait que je pouvais voir les défunts et communiquer avec eux. Je sus comment faire par son intermédiaire. C'était difficile, mais efficace. Je savais déjà une partie de tout ça, mais comment ? C'est là que je me souvenus. Ma mère m'avait montré la nécromancie et le vaudou enfant, près de mes quatre ans. Il est clair que ce n'était pas grandiose, mais elle m'avait apprit la base. Elle était comme moi. C'était rapidement devenu une drogue, mais je l'avait refoulé dans mon esprit. C'est pourquoi je l'ai tué, égorgé plutôt, pendant qu'elle ne s'en doutait aucunement, et que j'ai essayé sur elle. J'ai réussi, mais que pour quelques heures, ensuite je l'ai enterré.

Deux ans après ma disparition, ils me retrouvèrent et je sus dès l'instant que notre bateau avait été saboté par les associés de mon père. Il faisait partie également d'un trafic d'arme en plus d'être de la fédération russe. C'était ces gens-là qui m'avaient retrouvé, ils avaient tenté de me tuer, j'en ai fait pareil et j'ai réussi. Avec mon entraînement des deux années passées sur cette île, appelée Île de Itu Aba, j'étais imbattable face à ces humains. Ce n'est qu'à mon retour en Russie que j'appris la révélation des vampires. Cela ne me choqua point, je les acceptais car je savais ce que j'étais et que tout pouvait exister désormais.

La révélation s'était faite en mon absence, sans doute quelques mois après ma disparition. Je fus comme un miracle pour la petite ville de Dmitrov, mais je m'en foutais, je ne ressentais plus rien vis-à-vis personne, hormis de l'indifférence. Cette indépendance me permis d'avancer et de reprendre mes études en médecine générale, mais je décidai de me spécialiser pour la médecine légale. Pendant mes années d'étude, j'avais étudié le vaudou, la magie noire et avais même fait quelques voyages vers les contrées éloignées où les habitants pratiquaient la plus dangereuse des magies. Tout cela pour perfectionner ma puissance, ce qui s'est passé en quelque sorte. Je ne suis pas super puissante pour autant. Ainsi, je finis mes études à vingt-cinq ans et tentais de ramener les morts lors de mes stages avec le fameux apprentissage qu'Hua m'avait servi. À ce que j'ai pu lire sur les nécromanciens, Hua était très puissante, ce qui m'avantage quand même sur les autres de mon espèce, mon seul désavantage était qu'entre quatre et dix-neuf ans, je n'avais pas pratiqué la nécromancie. Avec le temps, je voyageais pour le travail.

Mon principal hobby était devint de faire revenir à la vie les plus pire criminels imaginés afin qu'ils tuent encore. Cela ne se produisait pas souvent, mais j'en retirais un pur plaisir. Toutefois, je ne suis pas une experte, il arrive que mes rituels échouent. Un divertissement inouï, les questions se posaient, tout le monde croyait que c'était des vampires, mais à la fin, ils se demandaient pourquoi ils continuaient de pourrir. J'étais cruelle et ça me plaisait, plus rien de mon ancienne vie à part une mince sensibilité était présente maintenant. Puis, je reçu un appel, la General Hospital de Shreveport me voulait comme médecin légiste. Les esprits de mes parents me hantent parfois, mais je les chasse. Je n'ai que faire de leur sermon.

J'aurais bien pu refuser, il y avait tant d'offre pour une prodigieuse élève comme moi, une survivante d'une île maudite, parlant couramment trois langues (russe, cantonais et anglais) et ayant des notes impeccables. Cependant, quelque chose m'attirait vers cette petite ville, je ne savais pas quoi, mais je sentais que j'allais m'amuser et semer le chaos. Je n'ai jamais vu de vampires, simplement de victime, mais je connais leur faiblesse. Quand il y a un ennemi potentiel, je lis tout à son sujet, c'est comme ça que ma tragédie m'a transformé, à être prête pour chaque situation. Les lycanthropes sont également dans mon lexique. Ainsi mon arrivée mystérieuse à Shreveport. Je tentes néanmoins de rester hors de la vue des habitants, de me faire discrète et de ne pas user de la magie, soit pour ne pas mourir et aussi pour éviter que la BRIS ne débarque. Je ne veux pas non plus que personne ne sache de quoi je suis capable ni de mes pouvoirs.
Les rues de Londres après une longue journée de travail n'était pas tranquilles. Il faisait encore jour, ce qui ne m'étonnait pas du tout pour un deux heures de l'après-midi. J'avais finis très tôt car je n'avais pas eu mon heure de dîner. Bref, je me foutais de sortir tôt ou tard, je n'avais pas de vie à ma connaissance personnelle et mon travail. C'est à peine si j'avais eu des relations sexuelles dans ma vie. Des aventures d'une nuit n'avaient pas été fréquentes, mais c'était arrivé deux ou trois fois. Heureusement que j'avais perdu ma virginité au lycée, sinon ç'aurait été un choc pour le pauvre type qui aurait couché avec moi. J'avais pleuré comme une madeleine.

Je rentrais chez moi à pied pour ranimer le semblant de vie qui m'habitait encore. J'aimais observer les gens autour de moi, leur façon d'agir. Surtout depuis que le "coming-out" des vampires s'était fait. Je n'avais jamais réellement cru à tout ce mélodrame. Pour moi, l'espèce la plus dangereuse de la planète était celle des humains. Les vampires ne s'entretuaient pas et mon espèces non plus. Nous avons trop de classe pour cela, n'empêche que ça pouvait arriver, mais pas par millier. Je n'avais jamais rencontré d'immortelle dans ma vie, ce n'était pas que cela me manquait, mais on pouvait dire que j'étais en quelque sorte intriguée par cette espèce menaçant celle qui peuple la majorité de la Terre.

Enfin arrivée à mon luxueux appartement, je décidai de regarder la télévision pour une fois et d'y ajouter le bulletin de nouvelles qui jouait en permanence. Mon voisin du dessous serait abasourdie par le bruit que je ferais en cet après-midi. « Un témoin oculaire aurait affirmé avoir vu deux vampire agressé une jeune dame au coin d'une supérette [...] » J'étais trop crevée pour écouter le reste, je décidai d'aller dormir. Tout ça arrivé avant Shreveport
J'ai longuement connu mes parents, mais pas assez à mon goût. Bref, la vie ne me manquait pas sans eux. Ils étaient toujours avec moi, quoi que j'y fasses. Je les voyais lorsque je pensais à eux et les chassais l'instant d'après. Le reste de ma famille restait vague. Il n'y avait que cette tante apparentée à mon père qui travaillait à mon école primaire. Hormis ce détail, je ne connaissais personne d'autre, cette pauvre cruche avait fini vieille fille. J'avais découvert après leur mort que mon père était en fait un gangster russe trafiquant des armes et faisant parti de l'autorité et que ma mère était une nécromancienne douée qui m'avait appris à faire cette magie noire à mes quatre ans, ce que j'ai vite oublié, mais que je me suis rappelé grâce à Hua. Cette dame, je l'ai prise pour ma deuxième mère, maintenant c'est terminé. Ils sont tous morts.

➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ? inventé ➽ pseudonyme. RAIN ou TWISTY.RAIN ➽ âge. 16 ans ➽ code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer. ➽ avis général à propos du forum. Le décor est noir, j'adore et l'histoire est bonne ainsi qu'active. Ça avance :) Je sais que ce forum est la suite d'un autre, c'est assez intéressant. ➽ avatar utilisé. Shelley Hennig