➽ date et lieu de naissance. Un trente mai il y a vingt-neuf ans à Roswell au Nouveau-Mexique ➽ nationalité. Américaine ➽ votre forme animale. Cigogne blanche➽ type de métamorphe. Pur sang ➽ état civil. Célibataire ➽ lieu d'habitation. Southampton ➽ métier. Infirmière, surtout à la maternité et aux urgences ➽ étiquette qui vous est collé. La gentille fille, généreuse, peut-être un peu trop naïve

Izabelle est observatrice, elle remarque rapidement le moindre petit changement même quand elle ne semble pas être attentive. Elle a aussi une bonne mémoire, se rappelant de petits détails. Elle est aussi à l’écoute, étant bonne oreille, sachant quand se taire et quand ne pas parler. En même temps, pour elle, ne pas parler lui est assez simple. Elle n’est pas quelqu’un de très bavard. Elle est aussi quelqu’un d’assez calme, qui ne perd pas son sang-froid facilement. Elle est généreuse, s’oubliant souvent lorsqu’elle aide les autres, ne pensant que très rarement à elle. Ouverte d’esprit, elle juge rarement et n’est pas du genre à essayer de vous faire changer d’idées à tout prix car elle a raison. Elle est souriante et s’amuse d’un rien. Elle sait tout de même se montrer sérieuse lorsqu’il le faut, et pour elle, il le faut souvent car elle a tendance à s’inquiéter facilement. Éternelle optimiste, elle ne pense jamais au négatif et est donc souvent déçue. Heureusement, avec le temps, elle a réussi à s’endurcir et son petit coup de déprime ne dure jamais longtemps. Gentille, elle ne fait jamais mal à quelqu’un intentionnellement et essaie toujours de s’arranger pour que ce soit le contraire. Elle est quelqu’un de sociable, allant facilement vers les autres et leur faisant rapidement confiance. Trop confiance, puisqu’elle peut se faire avoir. Il lui arrive de faire un peu plus attention quelquefois, mais c’est trop rare. Elle laisse toujours des chances aux autres, même quand ils ne les méritent pas. Elle a du mal à dire non et craque facilement lorsqu’on insiste un peu. Elle ne se met pas facilement en colère, et arrive rarement à cacher ses émotions, elle ne sait pas plus mentir. Alors, souvent, elle se tait. Sauf lorsqu’il est question de sa transformation en animal. Là, elle sait très bien mentir, dire n’importe quoi sur ce qu’elle faisait la veille.

Iza est quelqu’un d’organisée, de rangée et de ponctuelle. Le bazar et le retard, très peu pour elle. Mais, patiente, elle peut attendre longtemps si l’autre est en retard. Elle est loyale, est sera toujours là pour les autres. Elle se plaint rarement, pouvant en supporter beaucoup avant de dire quelque chose. Elle aime le contact avec les autres, cherchant souvent à leurs prendre les mains, les prendre dans ses bras, à arranger une mèche de cheveux. Elle est plutôt adroite, et semble souvent flotter lorsqu’elle marche. Elle est assez maternelle et le fait sans y penser. Si on l’insulte, elle ne réagit pas. Si on insulte quelqu’un d’autre, elle réagit. Indécise, elle hésite souvent dans ses choix, ses idées, ses pensées tournant souvent en rond. Elle n’est pas très gourmande, mais peut manger souvent. Elle n’aime pas demander de l’aide, préférant se débrouiller par elle-même. On peut souvent la prendre pour plus stupide qu’elle ne l’est réellement, à cause de sa naïveté bien souvent. Elle préfère ça. Il ne faut pas toujours se fier aux apparences après tout. Elle sait se montrer professionnel et plusieurs points peuvent changer tout dépendant de quand elle travail et de quand elle ne travaille pas. La santé et la sécurité de ses patients est plus important que le reste.

Izabelle est infirmière à l’hôpital. Elle travaille surtout à l’urgence et à la maternité, préférant travailler le soir ou la nuit qu’en pleine journée. Ce qu’elle fait lorsqu’il est temps de la pleine nuit ? Elle ne travaille pas, c’est sûr. Il y a des limites à jouer les cigognes même à la maternité. Mais comme il y a une pleine nuit par mois, habituellement, disons qu’une fois par mois elle a de très grosse douleur menstruelle qui l’empêche de travailler. Quand elle les a vraiment, elle fait attention pour que personne ne s’en aperçoive. Sinon, le reste du temps, elle fait comme la plupart des personnes. Elle va au cinéma, se promène, sort entre amis, va à la bibliothèque, magasine… rien de vraiment anormal. Sans grande surprise, personne ne sait ce qu’elle fait durant le temps de la pleine lune, qu’elle peut se transformer en animal.

▬ Lorsqu’elle réfléchit, sa tête dodeline, comme si elle suivait le cours de ses pensées ▬ Lorsqu’elle est nerveuse, elle fait tourner une mèche de cheveux autour de ses doigts ▬ Elle fait du yoga après son réveil ▬ C’est un oiseau de nuit ▬ Elle n’a pas peur des hauteurs ▬ Elle est claustrophobe ▬ Elle ne sait pas vraiment se battre, mais elle court très vite ▬ Elle sait bien viser ▬ Elle aime lire ▬ Elle aime se promener sans but quelque part ▬ Elle aime sentir le sable sous ses pieds ▬ Elle aime être pieds nus ▬ Elle n’est pas très pudique ▬ Elle préfère le thé au café ▬ Elle aime la viande, mais mange de tout ▬ Elle aime la couleur mauve ▬ Sa fleur préférée est le lilas ▬ Ayant tendance à aimer trop tout le monde, elle ne reste jamais fidèle très longtemps ▬ Elle sait parler, écrire et lire en espagnol ▬ Elle aime se baigner ▬ Elle aime se prélasser au soleil ▬ Elle aime aussi regarder la pluie tomber ▬ Elle n’aime pas être saoule, elle boit donc que rarement et très peu ▬ Elle n’aime pas le froid, la neige ▬ Elle n’aime pas quand on la remarque ▬ Elle aime les enfants ▬ Elle n’aime pas le bordel ▬ Elle n’aime pas conduire, elle n’a donc pas de voiture, mais peut conduire s’il le faut vraiment ▬ Elle n’aime pas les armes ▬ Elle n’aime pas lorsqu’il y a trop de bruit ▬ Elle n’aime pas les injustices ▬ Elle n’aime pas quand quelqu’un d’autre s’invite chez elle ▬ Elle préfère les hommes aux femmes, mais fonctionne plus souvent par coup de cœur ▬ Elle n’aime pas quand quelqu’un lui spoile un film, un livre, une série ▬ Elle aime les livres, les films d’horreur, mais espère que ça ne va jamais lui arriver en vrai ▬ Elle n’aime pas cuisiner

Izabelle se transforme en une cigogne blanche. Sa mère se transforme en cygne. Et selon cette dernière, ses grands-parents se transformaient aussi en oiseau. Le reste ? Elle n’en sait rien, sa mère ne lui a jamais vraiment parlé de son propre passé. Elle a éduqué sa fille sur la métamorphose, lui a parlé de plusieurs des aspects. Iza a donc été rapidement au courant de tout, même avant de savoir si elle allait se transformer, sa mère ne le lui ayant jamais caché. Elle ne le cache pas elle-même qu’elle peut se transformer en oiseau, elle le cache aux autres, malgré la révélation. Elle se transforme les nuits de pleine lune, sans grande surprise, et le fait peu le reste du temps. Elle n’aime pas la douleur, même si elle s’y est habituée avec le temps. Malgré tout, c’est la principale raison du pourquoi elle ne se transforme pas très souvent. En cas de besoin, elle peut se transformer, se contrôlant très bien. En cas de besoin. Soit d’urgence, ou si elle a un besoin de liberté qu’en tant que simple humaine elle ne peut pas avoir. Près de la pleine lune, elle est plus nerveuse, toujours à l’affut, comme si on allait se jeter sur elle et la manger. Elle materne aussi encore plus, comme si elle voulait couvrir (comme un oiseau couve ses œufs) les autres. Elle aime pouvoir voler, cette liberté qu’elle éprouve. Elle aime aussi ne pas être obligée de cuisiner pour pouvoir manger. Lorsqu’elle est humaine, elle donne une impression de légèreté, de flotter, comme si elle allait s’envoler, on ne l’entend pas toujours quand elle marche, elle a aussi un très bon sens de l’orientation et se perd presque jamais. Elle ne fait partie d’aucune meute, elle n’a jamais fait partie d’aucune meute. À moins que sa mère soit une meute à elle seule. Elle se tient loin de la plupart des autres métamorphes, lycans, qui sont bien souvent des plus gros prédateurs qu’elle.

Izabelle ne sait pas trop où se positionner tant qu’à la Révélation. Est-ce bien ? Pas bien ? D’aussi loin qu’elle se rappelle, elle a toujours su que les vampires, les lycans, autres métamorphes, médium, sorciers… existaient. Elle ne peut donc pas vraiment faire la différence entre le avant et le après. Surtout qu’elle n’a rien dit lorsque cela a été le tour des métamorphes. En gros, pour elle, ça n’a rien changé du tout et tant qu’elle n’est pas directement concernée (dans l’optique où un humain apprend ce qu’elle est), elle n’en sait rien du tout.

Elle a les yeux vairons, un bleu, l’autre noisette ; particularité qui reste lorsqu’elle se transforme ▬ Elle mesure 1m65 ▬ Elle est blonde naturelle ▬ Elle a quelques cicatrices sur le corps, mais rien de particulier, tout le monde a des cicatrices, les siennes partent plus rapidement qu’un simple humain ▬ Elle ne parle jamais de son père, elle ne sait pas c’est qui, sa mère lui en a jamais parlé, elle lui a juste dit que c’était mieux qu’elle ne sache pas qui c’était

« Bonjour, moi c’est Izabelle et je peux me transformer en cigogne. » « Bonjour Izabelle. » Une réunion de métamorphes anonymes, elle se demandait bien ce que ça donnerait. Ça pourrait probablement être intéressant. Quoiqu’en y repensant un peu, ça ne fonctionnerait pas vraiment « Mon animal est plus fort que le tien ! » Et cela risquerait de se terminer par une bataille afin de déterminer quel animal était vraiment le plus fort. Ça ne serait peut-être pas aussi amusant tout compte fait. Pas pour elle. Elle était optimiste, mais elle était capable, de temps à autre, de voir ce qui pourrait vraiment arriver. De toute manière, même si ce genre de réunion existait, elle ne s’y rendrait probablement pas. Personne, à ce qu’elle sache, n’était au courant à propos du fait qu’elle pouvait se transformer en animal. Sauf ceux comme elle, ou ceux pouvant les détecter. Mais, jamais d’elle-même. Elle faisait facilement confiance aux autres, trop facilement confiance elle le savait, mais elle avait son jardin secret. Très secret sur un certain sujet. Peut-être qu’un jour elle allait le dire. Peut-être. Elle ne pouvait pas savoir le futur. Bien qu’elle n’avait aucune idée de comment elle pourrait l’annoncer. Ça s’annonçait comment ? « Tu me passes le beurre ? Oh passage, je me transforme en cigogne. Je peux avoir le pain aussi ? » Hum. Ça serait bizarre un peu. Même avec tout le tact qu’elle pouvait avoir, elle ne voyait pas du tout comment elle pourrait annoncer une telle chose à quelqu’un qui ne savait pas du tout qu’elle était une métamorphose.

Sa mère ne le lui avait jamais annoncé officiellement, elle ne pouvait donc pas prendre exemple sur elle. D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours su que maman se transformait. Même avant de savoir si oui ou non elle allait aussi pouvoir se transformer. Elle ne se rappelle pas l’avoir appris ou en avoir été surprise. Lorsqu’elle se faisait garder, l’explication donnée était qu’elles avaient un cygne apprivoisé et qu’on ne devait pas être surpris si on en voyait un parfois près de la maison. Maison située à Roswell au Nouveau-Mexique. Là où il devait y avoir supposément les extra-terrestres. Il n’y avait pas d’extra-terrestre (enfin, peut-être, qui sait ?), mais une métamorphe. Comme quoi on devrait s’intéresser aux intra-terrestres plutôt qu’aux extra-terrestres. Il y avait des tas de trucs très intéressants sur la Terre. Iza s’est transformée pour la première fois peu de temps après ses onze ans. Peu de temps après ses premières règles aussi. Sans grande surprise au vue de la famille dont elle provenait (sa mère était plus au courant que ce qu’elle voulait bien faire croire à sa fille), elle se transforma en oiseau. En cigogne blanche. Elle resta toujours avec cet animal, ne changeant pas. Bien qu’elle avait été préparée à ça par toutes les explications que sa mère lui avait donné, on ne peut pas dire qu’elle ait vraiment aimé sa transformation. Ça faisait vraiment mal. Elle s’est habituée à cette douleur, mais très peu pour elle de la vivre à tous les soirs. Par chance, ou bien parce qu’elles passaient inaperçus à côté des supposés extra-terrestres, elles ne se firent jamais remarqué ni dérangé. Quelques autres métamorphes de temps à autre, des médiums, autres humains avec certaines capacités, mais rien de très grave. Elles ne furent jamais vraiment en danger. Si tel a été le cas, elle ne s’en est pas aperçue. À part pour les transformations, sa vie était plutôt normale. Elle n’eut pas de crise d’adolescence, étant plutôt calme. Elle devint infirmière, aimant s’occuper des autres, et la maternité pour l’ironie de la cigogne qui amène les bébés. Sa mère l’a bien rit.

Pourquoi Shreveport ? Déjà la Nouvelle-Orléans ou Bâton Rouge aurait pu se comprendre, c’était un peu plus connu. Tout simplement, car malgré son envie de changement (ici comprendre une histoire de cœur ayant mal terminé), elle ne savait pas où aller. Ce qui allait plutôt mal. Elle prit donc une carte des États-Unis (elle voulait changer, mais il fallait vraiment y penser avant d’aller dans un autre pays), tourna sur elle-même en fermant les yeux. La Louisiane fut choisie par la punaise qu’elle tenait entre les doigts. Après s’être dégotée une carte de la Louisiane, elle refit la même chose que précédemment. Et ça tomba sur Shreveport. Bon, en premier ça tomba dans le Mississipi. Elle n’avait rien contre l’eau, mais elle n’était pas un poisson. Elle recommença et là, la punaise arriva sur une ville. Shreveport. En plein milieu du -O-. Ne s’obstinant pas avec le hasard, elle commença donc à faire des démarches afin d’aménager dans cette ville. Elle partie donc d’Albuquerque, y ayant déménagé pour ses études et y ayant ensuite travaillé. Elle installa donc ses pénates à Shreveport, travaillant à l’hôpital. L’hôpital était en reconstruction suite à un incendie. Il y avait moins de patients, mais on avait toujours besoin de personnel. Et elle arriva à point, prenant la place d’une autre infirmière qui voulait partir, pour ne pas tomber encore plus en sous-effectif. Elle y travaille donc à la maternité, ainsi qu’aux urgences. Deux endroits différents, mais elle aime les deux. Ça fait donc maintenant environ un mois qu’elle est à Shreveport et elle trouve ça complètement dingue toute cette concentration de non-humains qu’il y a dans cette ville. Elle les sent, on la sent sûrement aussi, mais tant qu’on ne lui en parle pas directement, elle continue de ne rien dire. C’est ce qu’elle a toujours fait et ça semble bien fonctionner, alors autant continuer.