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 Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs

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Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Empty
MessageSujet: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 17:44

You won't gain power if you stay and keep your ass on the sofa.
Joacquim Carstairs


© Tumblr


Prélude

date et lieu de naissance. 4 août 1871, Londres nationalité. anglais mais a pris la nationalité américaine depuis nom de votre vampire. Lucian A. Corleone date de la marque. 1920 état civil. célibataire lieu d'habitation. Midtown métier. Gérant du cabinet d'avocats étiquette qui vous est collé. Carstairs est perçu comme un homme très sérieux et redoutable dans son travail. On sait qu'il évolue dans les plus hautes sphères, mais seule la communauté surnaturelle sait qu'il a un lien très fort avec le clan Corleone, et donc la mafia italienne du coin. Personne ne doute de son intégrité dans les sphères humaines. Il évolue dans les deux (humaines et surnaturelle), sans distinction mais toujours avec une grande classe, une sagesse et une noblesse indéniable.


I. I want know who you are

traits de caractère.
  • Sage, juste, intelligent
    Au cours des nombreuses années passées à la faculté de droit, et grâce à sa curiosité naturelle, Joacquim a très vite acquis une intelligence et une connaissance des plus importantes. Plus importantes en tout cas que l’humain moyen. Sans compter, ensuite, le petit siècle qu’il a passé aux côtés de Lucian. Les années passées en sa compagnie, et celles passées à étudier, ont affinés sa manière de voir le monde et ainsi de le juger. En bon avocat, il pose toujours un regard dénué de préjugés sur tout ce qu’il rencontre. Il cherche ensuite à en déterminer ce qui est juste, bon, mauvais. Surtout, il ne décide rien à la va-vite. Posé et patient, il prendra son temps pour faire son choix et décider ce qu’il pense de telle ou telle chose, de telle ou telle personne. L’avocat fait donc figure d’excellent conseiller pour son vampire. Bien souvent, il lui arrive d’ailleurs d’essayer de réfréner des ardeurs un peu trop vigoureuses, pour son bien, évidemment. Il est un peu comme une bouée dans un océan déchaîné. Toujours là, imperturbable.

  • Discipliné, rigoureux, déterminé
    Ce n’est pas en restant sur son canapé à manger des pistaches que Joacquim est arrivé là où il est actuellement. Certes poussé par son père, encouragé par sa mère, à devenir avocat, le jeune homme qu’il était à l’époque a bien vite compris qu’il n’aurait pas rien sans rien. Bien vite, il s’est montré organisé et rigoureux dans son travail. Ses journées étaient presque réglées à la virgule près. Si bien qu’il n’avait guère le temps pour autre chose. Mais il s’en fichait. Il voulait devenir un avocat. L’un des meilleurs de tous. Rien d’autre ne comptait. Cette détermination se retrouve encore aujourd’hui, pas que dans son travail d’avocat mais aussi dans les tâches que Lucian lui confie. Presque au-delà de la détermination, on pourrait appeler ça de l’obstination. Il ne s’arrêtera pas avant d’avoir mené à bien ce qu’il a entrepris. Et il fera tout pour arriver à ses fins. Dans son esprit, des rouages se mettent en place, des liens parfois incongrus entre des choses, des événements. Tout est bon pour réussir. La preuve étant que son système fonctionne, vu là où il est maintenant. Cependant, il arrive, quand les choses se calment un peu, de penser qu’il aurait pu fonder une famille. Au lieu de partir aux Etats-Unis. Mais, maintenant, sa famille, c’est Lucian. Et il ne regrette rien, bien que des élans nostalgiques le prennent parfois.

  • Secret, manipulateur, menteur
    Joacquim ne parle pas beaucoup. On peut parfois lire des émotions, presque des mots, des phrases entières sur son visage, mais ce n’est pas forcément toujours celles qu’il ressent, bien au contraire. Joacquim, s’il ne parle pas des masses, est pourtant très friand de ce jeu de mimique. Il se dit parfois qu’il aurait du faire du théâtre, ou devenir acteur. Il aime manipuler les gens, les mener à penser ce qu’il veut qu’ils pensent et rien d’autre. Les détourner d’une chose plus importante pour que lui-même puisse s’y intéresser sans être dérangé. Menteur, il l’est. Surtout par omission, ou, justement, en détournant l’attention. Un peu comme les feys, il s’arrange pour ne jamais vraiment mentir. Mais il y a un monde entre mentir et dire toute la vérité. Ce talent de manipulation est évidemment très utile devant un jury. Un sourire discret, en coin, des yeux qui brillent, un discours finement ciselé pour mettre en lumière et plonger dans l’ombre. Joacquim est aussi habile avec ce qui transpire de son attitude qu’avec ses belles paroles. Alors, évidemment, derrière tout ce jeu qu’il affiche au monde, il garde ses petits secrets pour lui. Vous lui posez une question personnelle, vous récolterez un sourire en coin, un plissement des yeux et un nez qui plonge dans son verre de bourbon. S’il sait mettre à jour nombre de secrets, il se garde bien d’afficher les siens sur un mur.

  • Machiavélique, cynique, sarcastique
    Si Joacquim se montre peu bavard, si vous le poussez un peu trop loin dans ses retranchements, il peut alors devenir très méchant. Cependant, même dans sa colère, son dégoût et son arrogance, il y a des demies mesures. A l’extérieur, il reste toujours très calme. Seule une lueur méchante, sombre, dangereuse brille dans son regard lorsqu’il relève les yeux vers vous et, sur un ton des plus charmants, vous sort vos quatre vérités. Une réplique bien placées, car il sait ce qui vous fera le plus mal. Il observe, écoute, enregistre jusqu’à ce que les informations puissent lui servir un jour. C’est toujours avec son plus beau sourire qu’il vous regardera pleurer sur les dalles de son bureau. Il fera juste un pas en arrière pour éviter que vous ne tâchiez ses souliers vernis avec votre bave et votre morve. Eviter que vous ne fassiez des plis sur son pantalon hors de prix. Peut-être ne torture-t-il pas comme Lucian sait si bien le faire, mais ses paroles peuvent se montrer bien plus tranchantes qu’une lame.

  • Possessif, jaloux, intraitable
    Quand Joacquim estime qu’une chose est sienne, il ne le pense pas qu’à moitié. Tout comme son Maître, il se montre très territorial et possessif avec ses biens. Cette pensée s’étend même à Lucian. Pourtant, il le partage bien volontiers avec les jeunes demoiselles et damoiseaux qu’il ramène souvent. Cependant, l’amour, la possessivité qu’il éprouve à l’égard du vampire n’a rien à voir avec l’amour comme on l’entend dans les romans à l’eau de rose. C’est quelque chose de bien plus profond. Il est capable de se montrer jaloux, mais toujours avec la retenue qui le caractérise. Il analyse cependant un peu tout ce qui l’entoure, en particulier ce qui s’approche trop de Lucian, et sait encore faire preuve de sagesse, bien que, parfois, ça le bouffe de l’intérieur. Lucian le sait, assurément, pour pouvoir lire dans son esprit. Joacquim ne se montre que très rare enfantin, ne pique que très rarement des crises comme un gamin. Pourtant, ça lui arrive parfois de se montrer un peu trop vigoureux dans ses propos quand on veut lui emprunter quelque chose. Sinon, cette possessivité et cette jalousie sont aussi à concilier avec un instinct de protection et l’importance qu’il donne aux liens familiaux…

occupation diurne.
S'il passe la plupart de ses nuits aux côtés de son Maître, Carstairs a des journées bien remplies. On se demanderait même quand il prend le temps de dormir un peu. Il vous dirait que le sang de Lucian fait tout et qu'il n'y est pour rien. Soit.
Durant la journée, Joacquim s'occupe bien évidemment des affaires de Lucian. Il dirige plus ou moins la mafia italienne durant le sommeil de son Maître. Il prend les décisions, résout les conflits, comme le ferait Lucian. Cependant, si l'affaire est trop importante, il préfère s'en remettre au vampire et fait patienter les concernés jusqu'au coucher du soleil. Si ses derniers ne suivent pas cette idée, il les fait tout simplement enfermer... Ou trouve toujours une manière — agréable ou non — de les faire attendre. Embêtez-le un peu trop, et il fera exprès de vous faire mariner jusqu'à la journée suivante... Car il n'irait pas ennuyer son Maître pour des choses futiles. Sinon, il s'occupe également de toutes les tâches qui ne peuvent se faire que durant la journée. Cela peut aller de la mission la plus inutiles — comme aller récupérer un tailleur chez le teinturier — ou plus importante, comme surveiller un chantier ou une affaire en cours. Evidemment, depuis la Révélation, nombre de commerces ouvrent la nuit, mais penserait-on seulement à voir Lucian Corleone dans un teinturier ?
A côté des affaires de la mafia, Carstairs dirige le cabinet d'avocats local. Il arriva à Shreveport en même temps que Lucian et sa soeur et s'imposa bien vite dans le cabinet. Il était influent, aimait diriger son petit monde, et son talent d'avocat n'était pas à refaire dans le pays. Aujourd'hui, il s'occupe encore de quelques cas, bien qu'il les relègue bien souvent aux avocats qui travaillent pour lui. Il adore toujours autant se retrouver dans un tribunal, surtout quand il faut défendre les intérêts de la Famille, mais sa qualité de Marqué fait qu'il n'a plus non plus le temps de se pencher sur chaque petit cas.
manie, habitudes & goût.
Goûts
› Lucian
› Le whisky, le bourbon, le Bailey's et autres alcools du même acabit
› Les fruits
› Se poser près d'une fenêtre pour lire un bon roman tordu
› Regarder les demoiselles se déhancher au Lilith Castle
› S'amuser à les séduire sans pour autant aller plus loin
› Gagner un procès, mais surtout défendre son client
› L'esprit de Lucian et sa douce façon de torturer les gens
› Boire le sang de Lucian

Dégoûts
› Les légumes
› Qu'on s'approche trop de son Maître
› Qu'on lui désobéisse
› Le manque de respect
› La fainéantise
› Le chocolat
› Les journalistes et leurs spot télé

Habitudes et Manies
› Joue facilement avec les expressions de son visage
› Un petit claquement de langue réprobateur
› Un haussement d'épaules, quand il n'en a rien à faire
› Se balader avec un verre d'alcool à la main, un livre dans l'autre
› Fume occasionnellement, quand il se sent stressé
› Machouille des feuilles de menthe, il n'aime pas les chewing-gums
relation avec votre vampire.
Joacquim a rencontré Lucian à son arrivée aux Etats-Unis ou presque. A l'époque, le jeune homme était déjà un avocat influent et plein de promesses, des promesses déjà bien tenues d'ailleurs. Quand il rencontra le vampire, il perçut tout de suite, étrangement, la puissance de l'homme. Même s'il avait jusque là pas trempé dans la mafia, malgré les affaires récurrentes liées à elle dans la ville de New-York. Passionné par le pouvoir, fasciné par la puissance, il est tout naturel que Joacquim ait cherché à se rapprocher du vampire. Peu à peu, ils apprirent à se connaître. Les choses se firent donc assez naturellement. Depuis que Lucian a apposé les Marques à Joacquim, ce dernier ne le quitte plus. Il est d'une loyauté sans faille. Il vaut mieux d'ailleurs, vu qu'il est le bras-droit du vampire. Loyauté, fidélité... Peut-on parler d'amour ? Peut-être. Pas vraiment comme on l'entend habituellement, mais Carstairs aime profondément Lucian. Un amour teinté de respect et de fascination qui perdure encore.
conviction.
Sa révélation à lui a eu lieu il y a plusieurs décennies de cela, alors celle qui s'est faite aux yeux du public, il s'en fiche un peu, à vrai dire. Certes, ce sont les vampires qui ont été les plus exposés. Lui, de son côté, s'est juste contenté de conseiller du mieux qu'il pouvait Lucian et de suivre ce qu'il avait finalement décidé. Rien n'a changé pour lui.
signes particuliers.
A part les dons particuliers que lui confère la Marque de Lucian ? Pas grand chose... Son dada pour les costumes de marque ? What a Face


II. A true story


Option 2: la version anecdotique
24 septembre 1893, Londres
Les gros titres des journaux clamaient la nouvelle. Et son père, deux fois plus fort encore que tous les petits vendeurs. Il déambulait comme un beau diable dans le vaste appartement où habitait Joacquim. Lui, assis sur son fauteuil, mains croisées sur ses genoux, affichait un léger sourire, satisfait. En grosses lettres, on pouvait lire, avec une photographie un peu floue et trop lumineuse, « LE JEUNE AVOCAT REMPORTE LE PROCES ! ». Son père, avocat, ne pouvait être plus heureux pour son fils. Le journal qui secouait dans tous les sens menaçait de partir en morceaux s’il ne s’arrêtait pas. Carstairs fils se contentait de l’observer, jusqu’à ce qu’il ne se laisse tomber sur un coin de chaise, près de la table. Vous devriez vous ménager, Père. Je ne voudrais pas que vous rejoigniez Mère trop vite. J’ai encore besoin de vous. Un sourire léger flotte toujours sur ses lèvres, comme s’il ne pensait qu’à moitié ses paroles. Un rire à moitié étouffé lui répondit. Je tiens la preuve que non ! Je n’ai plus rien à t’apprendre, fils ! Il secoue à nouveau son journal avant de laisser retomber son bras sur son flanc, l’autre appuyé sur la table. Il a l’air vieux et fatigué. Il n’a pourtant pas plus de quarante-cinq ans. Sa mère est partie il y a de ça quelques années. La maladie l’a emportée. Malgré tous les médecins embauchés par l’argent de Joacquim et de son père, rien n’avait pu être fait. Le sourire du jeune homme s’estompa et un soupir s’échappa d’entre ses lèvres légèrement pincées. Non, plus rien à lui apprendre sur le métier. Tu pourrais encore m’apprendre à être père… pensa néanmoins le jeune homme. S’il enchaînait réussite sur réussite sur le plan professionnel mais sa détermination avait éclipsé les autres plans de sa vie. Elle me manque aussi, vous savez. Pas un jour ne passe sans que je ne pense à elle. Mais je continue. Pour qu’elle soit aussi fière que vous l’êtes. Il se lève pour aller s’accroupir près de son père. Son pantalon se tend sur ses cuisses fuselées. Il pose ses mains sur les siennes et lève ses yeux bleus vers les gris de son paternel. La détermination brille dans ces prunelles. On m’a proposé un travail aux Etats-Unis, Père. Je vais partir. Je me rendrais digne de vous. Digne de Mère.

4 juin 1911, New-York
Vous vous occuperez de ce cas-là, Carstairs. Je veux votre meilleur travail sur ce dossier, est-ce clair ?Oui, Patron, très clair. Ses longs doigts se posent sur la pochette cartonnée et la font glisser vers lui. Ses yeux survolent les noms. Bien vite, un autre surgit, plus bas, dans les méandres de lignes. Corleone. Il connaît. Depuis plusieurs mois maintenant, la ville avait subi l’arrivage d’une famille. Des luttes entre les mafias faisaient rage dans les rues, à la nuit tombée. En pleine journée, même, alors que les rues se vidaient dans les mauvais quartiers. Du mauvais côté du fleuve. Italiens contre russes, ou japonais. Peu importe. Joacquim savait que c’était un groupe qui montait en puissance alors même que le temps passait. Il traquait le moindre article qui pouvait lui être intéressant. A vrai dire, il n’aimait pas les journalistes, mais il avait besoin d’informations. Ce dossier, c’était une nouvelle porte qui s’ouvrirait s’il remportait ce procès. Des affaires plus importantes. Il adressa un hochement de tête distrait à son chef et quitta le bureau, mâchouillant un de ses ongles. Une fois dans son bureau, il se pencha sur le dossier. Bien vite, les feuilles s’éparpillèrent sur la surface vernie. Carstairs faisait en sorte de retenir chaque information qui lui semblait utile et même celles qui ne l’étaient pas. C’était ce qui l’avait mené ici. Parce qu’il finissait par dénicher la faille ou le point fort. La petite chose que les autres n’avaient pas vue. L’ongle de son pouce gauche était tout mordillé après plusieurs heures de lecture et de prise de notes. Ses cheveux étaient en bataille à force d’y passer les doigts. Finalement, il regroupa toutes les feuilles dans la pochette et la glissa dans son sac.

Joacquim avait décidé de se rendre sur place. C’était risqué. Oui, il risquait fort bien de se prendre une balle perdue. Les temps n’étaient pas sûrs. Mafia et cette guerre avec le Mexique… Tout faisait la une des journaux. Et l’avocat ne voulait pas de ce qu’on disait dans les journaux. Il voulait la vérité. Une objectivité que les journalistes ne possédaient pas. En se rendant dans les lieux-même où le crime sévissait, Joacquim souhaitait gagner la confiance de la mafia italienne en naissance. Afin qu’il puisse sauver l’un des leurs. Le taxi le déposa à l’entrée d’une rue. Il refusait d’aller plus loin. Le jeune homme le comprenait. Il n’avait pas envie de se retrouver avec des balles logées dans la carrosserie… dans le crâne. Il lui avait glissé quelques billets, avec un gras pourboire pour le réconforter dans cette nuit sombre et s’était éloigné. Il avait à peine fait quelques pas, ses chaussures vernies claquant sur le sol, qu’une fois s’éleva des ténèbres. Savez-vous que c’est dangereux pour un petit bourgeois de venir par ici… ? La voix était gutturale, à la fois menaçante et taquine. Sa pochette contre son torse, l’avocat sursauta mais se reprit bien vite, plissant les yeux dans l’obscurité. Il discerna à peine une silhouette assise sur un perron, une jambe repliée, l’autre étendue sur les marches. Je suis avocat. Je m’occupe du dossier d’un de vos amis… Je crois. Peut-être n’était-ce pas la bonne mafia après tout. Un rayon de lumière se refléta sur la dentition d’un blanc immaculé de l’inconnu alors qu’il se redressait. Carstairs ? Il hocha la tête, sans savoir comment l’homme pouvait déjà savoir que le dossier lui était revenu. Viens. Joacquim nota le passage au tutoiement mais ne fit aucune remarque. Il se contenta de suivre l’inconnu, sans bien trop savoir s’il devait le faire ou non.

Un dédale de rues. Assurément l’autre voulait le perdre. Ou l’embrouiller suffisamment pour qu’il ne retiennent pas le chemin, ou du moins abandonne l’idée de le retenir. Il lui semblait que des heures étaient passées quand l’autre s’arrêta devant une demeure moins décrépie que les autres. Entre. Joacquim haussa un sourcil. Vous ne passez pas devant, pour les prévenir ? Ou…Entre. Il hoche la tête, pousse un soupir et monte les marches du perron. La porte s’ouvre. Tout est sombre. Plus encore qu’à l’extérieur. Les lampadaires ne semblent pas trouver leur chemin à l’intérieur. Il se retient d’appeler, de demander s’il y a quelqu’un. Il se redresse, droit comme un « i ». Il ne doit pas avoir peur. Les petits poils sur sa nuque s’hérissent. Tu dois être très courageux ou alors très stupide pour t’aventurer jusqu’ici. L’avocat se retient de se retourner. La voix semble parvenir de derrière, mais l’homme pourrait très bien être devant, ou sur les côtés, pour ce qu’il en savait. J’imagine que je suis un peu des deux. Je suis Joac—Je sais qui tu es. Il ravala la question qui lui brûlait les lèvres. Comment ? L’autre n’était même pas entré. Avaient-ils un autre moyen de communication ? Quelqu’un avait-il épié leur conversation ? Joacquim poussa un soupir. Je peux vous aider. Aider votre ami… Votre… Famille. J’ai juste besoin que vous m’aidiez… à vous aider. Je cherche la vérité et la libération de votre ami. J’imagine que nous avons au moins un de ces buts en commun. Il sait qu’il se montre un peu audacieux. Mais il n’avait jamais rien gagné en se cachant dans son bureau. Le silence lui répond. Il reste longtemps immobile. Pas un bruit. A part une planche qui craque ici ou là. Rien de plus que les bruits d’une vieille maison. Finalement, l’homme qui l’avait guidé jusque là se trouva devant lui. Retourne chez toi. Tu auras des nouvelles bientôt.

17 décembre 1919, New-York
L’hiver. La nuit tombait tôt. Joacquim s’était pris d’amour pour cette saison depuis quelques années. Elle lui permettait de s’entretenir avec Lucian bien plus longtemps que les nuits fugaces de l’été. Cela faisait huit ans, depuis leur rencontre. Depuis cet instant crucial. Depuis le moment où, petit à petit, il avait reçu des témoins, des lettres, des rendez-vous dans son bureau. Pour une raison qu’il ignorait encore, Lucian — qui était le fils de Corleone, chef de la mafia locale — s’était intéressé à lui et avait décidé de lui faire confiance. Oh, ça ne s’était pas fait cette nuit-là, alors qu’il craignait encore l’obscurité dans laquelle il se dissimulait. Joacquim n’avait jamais été trop fan des romans fantastiques, pensant, à raison, il y avait déjà bien assez de monstres parmi les humains. Pourtant, il pouvait comprendre que les gens aient besoin d’un subterfuge pour en parler, pour extirper tout ça de leur tête. Les temps avaient bien changé. La Première Guerre Mondiale était passée par là, et si elle ne se voyait pas sur les bâtiments, comme en Europe et en Asie, elle se voyait dans les cimetières. Joacquim poussa un léger soupir et s’écarta de la baie vitrée de son nouveau bureau. Il avait été promu. Avec la mafia de ses côtés, chaque cas qu’il avait remporté, sa réputation n’était plus à refaire. Des rumeurs courraient sur son intégrité, mais on ne parvenait pas à dénicher plus que le fait qu’il était devenu l’avocat que les Corleone choisissaient à chaque procès. Un petit préféré, si on voulait. Se détournant du paysage enneigé de New-York, l’avocat rangea ses affaires. La nuit tombait alors qu’il était encore à peine cinq heures de l’après-midi. Les journées étaient courtes. Quand il verrouilla son bureau, un léger sourire flottait sur ses lèvres. Encore une fois, Lucian désirait le voir. Joacquim ne savait guère pourquoi, ni si le reste de la famille Corleone appréciait de voir l’avocat traîner avec leur fils, mais soit. Il était ravi de rencontrer l’homme. Le jeune homme. Huit ans qu’ils se connaissaient et il n’avait pas semblé prendre une ride. Cela tiraillait Joacquim. Pourtant, il aimait bien trop la puissance qui se dégageait de cet être à la figure de jeune premier. Cette fascination qu’il ressentait à ses côtés, cette sensation de pouvoir. Oui, il avait appris à apprécier Lucian, et la réciproque était sûrement vraie.

Carstairs avait laissé sa voiture à l’entrée du pâté de maison et avait continué le chemin à pied. Ce n’était peut-être pas bien prudent, compte-tenu qu’il avait une BMW et que le quartier n’était pas des plus réputés, mais il faisait confiance aux Corleone. On ne toucherait pas sa voiture. Et il aimait marcher. Peut-être que ça lui causerait du tord un jour. Comme aujourd’hui d’ailleurs. Il était rare que les rangs adverses de la mafia italienne frappent après la nuit tombée. Ils savaient certainement d’une certaine façon, que c’était bien plus dangereux que la journée. Mais peu importe, cette cellule-là, était belle et bien présente alors que les derniers rayons, déjà dissimulés par une épaisse couverture nuageuse, disparaissaient derrière l’horizon. Joacquim avait l’habitude de déambuler dans les ruelles sombres. Depuis qu’il travaillait main dans la main avec la Famille italienne, nombre de fois, il s’était rendu du mauvais côté du fleuve. Une lame refléta la lumière d’un lampadaire. Une odeur s’éleva dans l’air léger et sec. Il avait froid. Chaud et froid. Tout en même temps. Malgré son manteau bien épais. Il n’eut même pas le temps de se rendre compte de ce qu’il s’était passé. Des silhouettes s’éloignent alors qu’il s’effondre sur le sol gelé. Il lui semble que des heures passent alors que la chaleur s’enfuit de lui. Sa vision se brouille. Il aperçoit quelqu’un se pencher vers lui. Son corps se tend. Il pousse un râle de douleur alors qu’il essaie de s’éloigner. Une voix. Douce et réconfortante à son oreille. Il sait. Il reconnaît. Lucian. Il essaie de lever les yeux vers lui mais une main se pose sur son front. Ce soir, elle est chaude. D’autres fois, elle est froide comme la mort. Cette main passe sur son visage. La voix chuchote toujours. Il ne comprend pas mais ça l’apaise. La chaleur s’enfuie, comme celle dans son corps. Un goût cuivré envahit sa bouche. Il tousse. Son sang ? Il reconnaît la forme d’un poignet qui s’approche de ses lèvres. Un gémissement. Il ne comprend pas. De nouveau, sur ses lèvres, le goût du sang. Epais et visqueux. Mais pas le sien. Il le devine, le sait. Il veut s’éloigner. Une autre main se pose sur sa nuque alors qu’on le bouge pour que sa tête repose sur les genoux de Lucian. Bois. dit-il. Bois, sinon tu mourras. La peur semble s’éveiller en lui alors qu’elle ne restait que spectatrice un instant plus tôt. Il tremble. Le liquide métallique emplit sa bouche. Il n’aurait qu’à déglutir. Du sang. Il fait une grimace. Se rappelle les lointains souvenirs de Dracula, qu’il avait lu quand il était encore à Londres. Il ferme les yeux. Chercher à reconnaître les traits de Lucian sur cette figure floue au dessus de lui le fatigue. Sa gorge tressaute. Une nouvelle quinte de toux menace de le saisir mais alors que son œsophage s’ouvre, le sang s’écoule à l’intérieur. Le goût est âpre sur sa langue. Mais il envoie des étincelles dans sa gorge et dans ses cellules. Il cligne des yeux. Sa vision redevient peu à peu nette. Au loin, il discerne à peine les fuyards. Pourtant, il les entend bien hurler.

5 janvier 1920, New-York
La nuit allait bientôt tomber. Joacquim regardait le soleil se coucher par la fenêtre. Il nimbait son visage de teintes pourpres, bordeaux, orangés, roses. La neige renvoyait les mêmes lueurs et donnait au paysage sous ses yeux un goût magique qu’il perdait en pleine journée ou la nuit tombée. En pleine journée, ce n’était qu’un taudis, des rues désertes. La nuit, la terreur y régnait. Joacquim connaissait maintenant les raisons de ces peurs viscérales. Lucian et les autres. Il se souvenait encore de cette nuit-là. Les hurlements du gang adverse. De la saveur cuivrée dans le fond de sa gorge. Le sang de Lucian. Il s’était réveillé le lendemain matin. Un peu engourdi mais plus vigoureux qu’il ne l’avait été depuis longtemps. Depuis jamais. Il avait appelé son père. Il avait cru voir la mort en face de lui. Peut-être avait-ce été le cas, quand il avait ouvert les yeux et vu Lucian. Il le sentait d’ailleurs. Quelque part dans son esprit. Un léger bourdonnement. Rien de plus. Pas la journée, pas alors que le soleil régnait encore en maître sur la ville. Dès que les derniers rayons passèrent derrière l’horizon, le bourdonnement se transforma en présence bien affirmée. La première fois que Lucian lui avait donné son sang, c’était pour lui sauver la vie. Il lui en était éternellement reconnaissant… Alors quand Lucian lui avait proposé de continuer… Il lui avait expliqué ce que ça impliquait, lui avait expliqué que le Dracula qu’il avait lu bien longtemps n’était pas tant un mythe que ça. Vampires et autres créatures étaient bien réelles. Tout rationnel qu’il était, il ne pouvait se voiler la face. Le sang de Lucian lui avait sauvé la vie. Il serait mort, même s’il l’avait emmené à l’hôpital dans la seconde, il serait mort à l’heure qui l’est, sans Lucian. Sans oublier que, huit ans et demi après leur rencontre, le vampire, bien sûr, n’avait pas pris une ride. Alors que lui avait vieilli. Il avait bientôt cinquante ans. Cinquante ans. Et Lucian avait toujours l’air d’un jeune premier.

Un sourire se dessina sur ses lèvres fines alors que l’étincelle de vie de Lucian s’éveilla dans sa tête. Il commençait à s’y habituer. Ça avait été dérangeant au début. Etrange. Déstabilisant. Boire du sang, déjà. Puis sentir quelqu’un dans sa tête. La présence de Lucian perpétuellement avec lui. Sauf peut-être la journée alors qu’il dormait. La puissance, la résistance, qu’il connaissait maintenant. Le pouvoir. Joacquim ? Un sourire en coin rivé sur les lèvres, l’avocat se retourne alors que Lucian lui témoigne de sa présence, bien qu’il l’avait déjà perçue. Plusieurs marques avaient été posées. Les trois premières en vérité. Il n’appartenait pas encore vraiment au vampire. Pas définitivement. Il lui avait expliqué que la quatrième était la plus importante. Elle scellerait le lien entre eux. Le ciel était encore couvert de pourpre profond, qui se zébrait de bleu nuit. Bonjour Lucian. Bien dormi ? Il pouvait percevoir la faim du vampire. Il ne s’était pas encore nourri. Par deux fois, ils avaient partagé leur sang avec l’autre. Avec ce brin de magie propre aux vampires circulant par ce biais. Les longs doigts de l’avocat remontèrent jusqu’à sa cravate pour la desserrer légèrement. Connu mieux. Une lueur de malice passa dans les prunelles de Joacquim. Il déboutonna le premier bouton de sa chemise et envoya sa cravate un peu plus loin. En aucun cas, leur relation n’était basée sur autre chose que l’amitié et la confiance, le pouvoir. Même alors que la morsure des vampires était réputée pour avoir des effets aphrodisiaques. Non. Même si Lucian était plus vieux que lui d’environ 150 ans, Joacquim avait l’impression d’être le grand frère dans l’histoire. Lucian fronça légèrement les sourcils. Ses cheveux étaient en bataille. Comme un jeune homme à peine tombé du lit après une dure nuit… En l’occurrence, la nuit ne faisait que commencer. Il posa ses fesses sur un coin de table. Que fais-tu ici si tôt ? Une petite moue boudeuse sur son visage. Joacquim eut un petit rire. Ne crois-tu pas qu’il serait judicieux d’enfin sceller ce contrat ? Un nouveau froncement de sourcils. Un nouveau rire léger. Comment ç— Oh. Tu es bien sûr de toi ? Une question un peu stupide. Lucian savait parfaitement la détermination qui envahissait son esprit. Joacquim appréciait que le vampire lui demande encore une fois si c’était bien son choix. L’amitié qui avait grandi entre eux était quelque chose que ni l’un ni l’autre ne voulait briser. Mais Joacquim était persuadé qu’une petite éternité ne pourrait que la renforcer. Oui. Lucian repoussa ses mèches rebelles et lui fit signe d’approcher. Déjà le prédateur charismatique et séducteur se réveillait. Pourtant, Joacquim pouvait encore voir le jeune homme, le plus tout à fait adolescent, pas encore adulte, dans ses traits. Il franchit en quelques pas la distance qui le séparait du vampire. Cette proximité, il y a encore quelques mois l’aurait assurément dérangé. Un corps — masculin — si près, qu’il pourrait le toucher rien qu’en respirant un peu trop fort. Mais plus maintenant. Pas alors qu’il partageait tant avec Lucian.

14 avril 1955, Chicago
L’aîné de la famille Corleone avait décidé de partir pour Chicago pour fonder une nouvelle branche de la mafia dans l’état du crime. Comme Lucian faisait partie du voyage, c’était tout naturellement que Joacquim suivit. Parce qu’il était le Marqué du vampire, mais aussi parce qu’il estimait qu’il devait être là. Pour veiller sur lui. Etrange non ? Un humain — marqué certes — qui veille sur son vampire ? On aura tout vu. Mais au fil des décennies, la relation entre Lucian et Joacquim s’était affirmée de plus en plus. Une relation fraternelle, au delà de l’amitié. Bien plus sage et posé que Lucian, Joacquim faisait évidemment figure du grand frère. Tout était différent à Chicago… Et pourtant tellement pareil. Ils avaient traversé une partie du pays, fait des kilomètres, et pourtant, c’était toujours des immeubles de béton et de ferraille. L’avocat se souvenait de l’Angleterre. Dès qu’on s’éloignait un peu trop de Londres, les structures imposantes s’effaçaient pour laisser place à la nature et à la compagne. Certes, ces Etats-Unis avaient des kilomètres de campagne, mais c’était étrange de se retrouver dans une ville semblable, bien qu’un peu plus sombre et charbonneuse que New-York. Mais si le paysage n’avait pas changé, le visage qu’il contemplait dans le miroir non plus. Oui, Joacquim avait guetté ce reflet, presque semaine après semaine. C’était étrange de ne pas vieillir. Il avait pris des rides, pris du poids, perdu du poids, son visage s’était affiné, pendant presque 50 ans… et maintenant il était immuable. Comme Lucian, ça faisait 30 ans qu’il n’avait pas pris une ride. Le temps n’avait plus d’emprise sur lui. Sentiment perturbant quand on est habitué à son humanité pendant presque aussi longtemps qu’elle ne se marquait plus sur son visage. Peut-être que le terme choisi n’était qu’un jeu de mot, au final. Il était le Marqué d’un vampire. L’Immaculé pour le temps. Enfin, pas si immaculé que ça. Le sang de vampire n’effaçait pas l’âge, évidemment. Ça aurait été encore plus bizarre.

Joacquim se détourna de son pâle reflet quand il perçut la détresse et la colère de Lucian dans son esprit. Peu de temps après, ce dernière déboulait dans la pièce qui lui servait de chambre. Il lui adressa à peine un regard. D’habitude, il lui aurait fait une remarque cinglante et amusée sur le fait qu’il était toujours aussi beau, qu’il n’avait pas à consulter son miroir tous les 5 ans. Mais aujourd’hui, c’était un rictus de rage et de mépris qui envahissait son visage si jeune. Celui de Joacquim affichait un masque légèrement inquiet mais aussi intrigué. Il savait que seule une attaque à sa famille, à sa Famille, pouvait avoir ce genre de conséquences sur Lucian. En quelques pas, il s’approcha du vampire et lui posa les mains sur les épaules, le forçant à s’asseoir sur la chaise près du bureau. Seul Joacquim pouvait se permettre ce genre de choses avec lui. Surtout lorsqu’il était dans un état pareil. S’accroupissant devant la chaise, il posa ses mains sur celle de Lucian. Que s’est-il passé, dis-moi ? Son ton était calme, tranquille, bien qu’un peu inquiet. Par le contact, par l’esprit, il infusait peu à peu cette sérénité au vampire. Ils s’en sont pris à Père. Lucian n’avait pas besoin de définir qui ils étaient. Quand ils étaient arrivés à Chicago, ils s’étaient heurtés aux russes, qui n’avaient cessé de leur mettre des bâtons dans les roues. Son regard rivé dans celui, presque fou, du vampire, Joacquim le vit se calmer peu à peu. Maîtriser sa rage pour s’en servir et non pour qu’elle le chevauche. Elle se transformait petit à petit en détermination. Une détermination que le Marqué avait bien souvent vu dans ce reflet qui l’intriguait toujours tant aujourd’hui. Immuable. Une fois qu’il sentit que Lucian était prêt, plus aussi aveuglé par son envie de vengeance, Joacquim se leva. Avant, les genoux auraient protesté. Plus maintenant. Il s’éloigna un peu de son ami, de son frère et regarda l’obscurité qui régnait dehors. Je crois que tu sais ce qu’il y a à faire, non ? Même si Lucian et sa sœur avaient toujours été comme des électrons libres chez les Corleone, ils connaissaient un minimum les affaires de la Famille… et comment mener une vendetta. Joacquim savait aussi que cette attaque marquait un tournant dans l’esprit, le comportement de Lucian. Il le sentait dans la détermination, le sérieux qui envahissait son esprit. Se mêlant avec ses propres sentiments. Ils étaient de vieux amis pour lui alors que Lucian devait encore apprendre. Se retournant vers le plus jeune fils de la famille, Joacquim lui offrit un sourire à la fois tranquille et rempli de cette soif de vengeance. Sur le visage de Lucian apparut son jumeau, déterminé à obtenir réparation. S’il avait besoin d’aide, il savait que l’humain lui rendrait ce service. Car même s’il était son Marqué, alors que Lucian parcourait encore les rues en massacrant des gens, Joacquim était aussi l’avocat attitré de la Famille… et il savait comment ça fonctionnait. Il pourrait l’aider à obtenir ce qu’il souhaitait, sans que ça ne transparaisse de trop sur les affaires humaines. Oui, assurément Lucian allait se rendre compte que son Marqué n’était pas qu’un frère mais aussi un associé puissant dans les affaires.

7 février 2010, Chicago
Joacquim raturait ses notes. Etrangement, depuis la Révélation, les affaires dont il s’occupait étaient devenues plus compliquées à gérer. Maintenant, vampires, sorciers et lycans étaient sortis de leur grotte, directement plongés sous la lumière des projecteurs. Cela devenait plus difficile de convaincre un juré avec de jolis sourires et de belles paroles. Peut-être les CESS, comme on les appelait maintenant, avaient-ils les mêmes droits que tout autre citoyen, mais dans un jury essentiellement composé d’humains, la plupart sceptiques et réticents, ce n’était pas aussi facile de sauver la mise d’un être surnaturel. Tous n’étaient pas diaboliques pourtant. D’autres l’étaient, assurément… Mais le monde avait encore du chemin à faire. La Révélation était bien jolie… mais si l’état ne possédait pas de cellules suffisamment résistantes et sans rien pour les protéger du soleil, à quoi cela servait-il de condamner un vampire ? Et la perpétuité, qu’est-ce que ça signifiait pour un être immortel ? Lui donnait-on l’équivalent d’une vie humaine dans un cachot ou passait-il son éternité dans sa cellule ? Rien n’était encore au point. Son stylo coincé entre deux doigts, il passa ses mains dans ses cheveux, les ébouriffant. Un soupir exaspéré s’échappa d’entre ses lèvres pincées. Cette affaire tournait en rond. Ça l’exaspérait. Même s’il savait qu’il arriverait à s’en dépatouiller, ne pas trouver le mot magique pour tout déverrouiller l’ennuyait profondément. Des dents crissèrent alors qu’il les serra un peu trop fort. Son stylo se ficha dans le bois parfaitement laqué de son bureau. Un nouveau soupir s’échappa. Il était rare qu’il perde sa patience à toute épreuve, mais aujourd’hui, avec ces stupides humains, tout devenait plus compliqué. Joacquim comprenait parfaitement pourquoi les vampires avaient toujours vécu dans l’ombre alors qu’ils auraient pu si facilement dominer le monde.

Une vague de chaleur apaisante envahit son esprit. Elle le nettoya d’une bonne partie de son exaspération et un sourire bref se dessina sur ses lèvres. L’avocat en avait presque oublié que la nuit était tombée. Pourtant un air un peu plus frais lui arrivait de la fenêtre entre-ouverte. Toutes ces rhétoriques d’avocat me font mal au crâne. Dans l’ombre, se découpa la silhouette de Lucian. Le sourire de Joacquim se transforma en rire. Pourtant elles ont nombre de fois sauvé tes petites fesses.Certes. Le vampire posa les fesses en question sur le rebord du bureau. Joacquim se laissa aller dans son siège rembourré, ravi de pouvoir faire une pause. Lucian repoussa les notes un peu plus loin, juste au bord opposé. Un peu plus et elles seraient tombées. Il libéra le stylo du bois avec un sourire réprobateur. Quel dommage, une si belle pièce de menuiserie. Et c’est moins l’impulsif ? Les yeux des deux hommes pétillaient de la même malice, du même humour. Joacquim croisa les mains sur ses genoux. Certes Lucian avait toujours été le plus impulsif des deux. Pourtant, au cours des dernières années, il s’était assagi. Depuis l’attaque de son père, à vrai dire. A partir de ce moment-là, il était devenu plus sérieux et avait appris aux côtés de l’aîné des Corleone. Il avait acquis une certaine maturité. Joacquim était fier de lui. Que me vaut l’honneur de ta visite, Lucian ? Non pas qu’ils n’avaient pas l’habitude de se voir à la nuit tombée, mais généralement, c’était Joacquim qui le rejoignait une fois sa journée finie, pas l’inverse. Nous partons. Père nous envoie en Louisiane, pour bâtir une nouvelle branche de la Famille. Tu pourras laisser ce cas à un de tes associés. Son ton était sans équivoque. Il n’y avait pas à redire. C’était généralement comme cela qu’on prenait les paroles d’Augustus Corleone. Une étincelle s’alluma dans le regard de Joacquim. Il semblerait qu’il ai en effet suffisamment bien travaillé pour qu’il devienne le chef de sa propre branche. Il laissa de côté son obstination à mener à bien chacune de ses affaires et le fait qu’il doive abandonner celle-ci. Il n’était jamais contre un défi à relever… Mais aujourd’hui, celui-ci serait pour quelqu’un d’autre. Un sourire fendit son visage. Bien. J’imagine que nous n’irons pas à la Nouvelle-Orléans. Quand et où partons-nous ?Tout juste. Ma sœur est en bien déçue d’ailleurs. Nous irons à Shreveport. Il semblerait que des tas de choses se passent dans cette ville. Nous ne risquons pas de nous ennuyer. Dès que nous le pourrons. Alors je te conseille de faire tes valises rapidement. Lucian descendit du bureau d’un bond et se renfonça dans les ombres, comme il était venu. Cette fois, seulement, Joacquim entendit la porte se refermer derrière lui.

14 mars 2013, Shreveport
Après trois ans passés à Shreveport, une chose s’était imposée dans l’esprit de Joacquim, indélébile comme de l’encre : la Louisiane avait un climat bien à part. Pas tant le climat météorologique, même si les ouragans étaient une chose qu’il n’avait jamais connue, mais plus par l’esprit et les habitudes de ses habitants. Il y avait une sexualité qui planait constamment dans l’air, se noyant dans la moiteur du temps. Mais aussi cette atmosphère lourde en magie et en vaudou. Il avait entendu des choses sur la Louisiane. Comme tout le monde, il était au courant de sa « spécialité ». Le Texas était réputé pour ses fermes immenses et ses cow-boys rustres. Chicago et sa région pour les grands-lacs et le crime organisé. Las Vegas et la Californie pour son soleil et sa faculté déconcertante à empocher l’argent des touristes. New-York pour sa figure de rêve américain et la classe des défilés de mode. La Louisiane… La Louisiane était le vaudou, les zombies et le reste. C’était bien différent de tout ce que Joacquim avait pu connaître en presque 150 ans. Mais Lucian s’y plaisait énormément et s’était presque contagieux. Il y avait là tant à faire. Des cas à tous les coins de rue. A leur arrivée, ils s’étaient de nouveau frottés aux russes. Vampires eux aussi. Mais vite, ils se sont imposés.

Joacquim releva la tête lorsque la porte du bureau qui lui était réservé au Lilith s’ouvrit. Lucian se découpait contre l’obscurité du couloir, bien que la pièce n’était que faiblement éclairée. Il pouvait sentir la lassitude et l’envie de meurtre dans son vampire. J’espère que tu ne comptes pas faire empailler la tête d’Anatole. Je ne l’ai jamais aimé. Pas une de tes meilleures poupées. fit Joacquim en baissant de nouveau les yeux sur ses papiers. Oh, il aurait pu lui dire qu’il ne devait pas céder à ses pulsions aussi facilement, qu’Anatole aurait du avoir un procès équitable, etc etc… mais non. Joacquim savait pertinemment qu’après une affaire pareille, le fameux Anatole, devant un jury, finirait embroché par un exécuteur. Alors tant qu’à faire, autant qu’il soit décapité par les siens. Et puis ça ne ferait que du tord aux affaires. Et c’était hors de question que le Lilith ferme pendant des jours durant l’enquête… Sans compter que le nombre de morts en bas… Et bien. Joacquim poussa un soupir. Il n’avait pas vu le carnage, mais Lucian si. Alors ça revenait un peu au même. Relevant les yeux, figure de marbre, il observa Lucian qui ressemblait à un lion en cage. L’avocat crut un instant qu’il allait donner un coup de pied dans la chaise en face de son bureau, pour l’envoyer s’écraser contre le mur, mais non, il se contenta de s’y laisser tomber avec toute la grâce dont il était capable. J’aurais du faire confiance à ton jugement et à celui de Pia.En effet. Comme d’habitude, avait-il presque envie d’ajouter. Mais il ne le fit pas. Tu devrais peut-être offrir cette tête à ta sœur. Elle en serait assurément ravie. Elle pourrait l’ajouter dans son jeu de quilles, qu’en penses-tu ? Lucian leva un regard sérieux vers son Marqué, mais lorsqu’il se rendit compte de l’hilarité dans ses prunelles, il ne put qu’éclater de rire.


III. That thing I want to tell you

pseudonyme. Azra — Pas taper âge. 22 ans dans 6 jours Razz code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer. avis général à propos du forum. What a Face avatar utilisé. Sebastian Roché *w*


Dernière édition par Joacquim Carstairs le 6/7/2012, 14:16, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 17:45

!!!! j'adore cet acteur!!!! re re re !!!! xD
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 17:46

Merci Laureen :)
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 18:21

T'AS CRAQUEEEE !!!

*a envie d'inscrire son DC maintenant, mais n'est pas sûre d'avoir le droit*
+ZBAFF+

Re-Bienvenue ! :024/:
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 18:39

Ouais, j'ai craqué xDDD

Merci soeurette
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 18:48

re bienvenue ^^
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 18:52

Merci :)
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 18:53

Je t'en prie ^^

Pour une fois on aura peut-être des liens ^^
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 18:55

Peut-être oui :) Surtout avec Ania ou encore Rebecca :)
J'en ai plus ou moins avec Avénie avec Téméraire, c'est déjà ça x)
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 19:09

Ah en théorie Rebecca a un lien avec ton Sire ^^ Ania j'en sais encore rien lol
On verra ça ^^
Ton avatar me dit quelque chose mais quoi :016/:
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 19:14

De rieeeeen

*a enviiiie*
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 19:21

Faut voir si tu remplis les conditions Graham, on peut en parler en Mp si tu veux Wink
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 19:31

Je discute déjà quelque peu à ce sujet (et surtout au sujet du fameux perso) avec Eden...
De toute façon, je n'aurais un mois d'ancienneté avec Graham que le 13 juillet... J'ai trois sujets en cours (même si deux d'entre eux n'ont pas encore reçu de réponse), donc ça peut encore attendre un peu :)
En plus, vis à vis de l'histoire de mon perso et de son rôle, je ne vais peut être pas pouvoir le faire maintenant, même si je remplis les conditions ><
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 19:33

Anastazia K. Ludwic a écrit:
Ah en théorie Rebecca a un lien avec ton Sire ^^ Ania j'en sais encore rien lol
On verra ça ^^
Ton avatar me dit quelque chose mais quoi :016/:
Supernatural, Grimm, Fringe, The Vampire Diaries, fais ton choix x)
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 19:35

Ok Graham ^^

Bah en fait à part Grimm... le reste j'ai vu donc merci pour l'information XD maintenant ça tilte ^^
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 19:37

Dans Esprits Criminels aussi, apparemment :) Il y joue Clyde Easter, bien que je n'ai jamais vu un épisode avec lui :019/:
Mikael dans The Vampire Diaries (le père de Klaus), Balthazar dans Supernatural (un des anges), et Thomas Jerome Newton dans Fringe :)
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 19:43

Merci pour ses précisions ^^
Oui je le remet :) Je l’aimais bien dans Fringe moi :(
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 19:46

Moi aussi =/ Dans Vampire Diaries aussi x) en fait, dans tous les rôles où j'ai pu le voir, je l'adore x)
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 20:22

Re-bienvenue heart
Mon p'tit je peux te surnommer Quinn? (moi je suis le Joker et tu es mon Harley...) sors très loin... très très loin.
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 20:26

Bien sûr que tu peux :) Tout ce que tu veux Razz

*lui court après*
NE TE SAUVE PAAAAAS
*désespéré*

Ça te va pour l'instant ? pas écrit de conneries ?
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 20:38

MOUHHAHAHAHAHAHHAHA ! * tapotte la tête*

Good girl ! :030/:
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 20:41

Tu m'as refilé le virus, sale gosse ><
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 20:47

Et pas qu'à toi !
:027/:
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 20:49

MDr c'est moi qui lui a refilé à Amber..... sur NE je bats un record inégalé lol
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MessageSujet: Re: Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs   Stars Shine Darkly — Joacquim Carstairs Icon_minitime2/7/2012, 20:50

C'est ce que j'ai cru comprendre, en effet :)

*tapote le dos de Graham*
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