➽ date et lieu de naissance.23 Avril 1713 à Londres. ➽ nationalité. Anglaise. ➽ nom du sire. Malheureusement, il l'ignore. ➽ date de l'étreinte. 24 Novembre 1740. ➽ statut. Ancillas. ➽ discipline. Thaumaturgie - Piège des Flammes➽ camp. Il n'a pas de camp à proprement parler, mais on peut le considérer comme un hors-la-loi. ➽ état civil. Veuf. ➽ lieu d'habitation. Stoner Hill. ➽ métier. Tueur à gages.➽ étiquette qui vous est collée. Même si ça ne fait que quelques jours qu'il est arrivé à Shreveport, on catégorie rapidement Aaron. Déjà par son physique et son visage inexpressif, on a tendance à le fuir. Il est de ceux « Qu'il ne faut pas emmerder ». En général, quand il lance un regard à quelqu'un, celui-ci baisse subitement les yeux. Par contre, quand on a la chance de soutenir son regard plusieurs secondes, on lit facilement qu'il n'a plus rien à perdre et qu'il pourrait passer quelqu'un à tabac pour un oui ou un non. En résumé, si vous ne le cherchez pas, il vous ignorera. Dans le cas contraire, soyez sûr d'avoir une bonne assurance...

Il est dit qu'un homme capable de vendre son âme par amour peut changer le monde. L'homme qu'il était autrefois aurait pu changer le monde. Qui était-il ? Un marginal de la société. Rappelez-vous de ce 18 ème siècle où les rois et reines dominaient chaque nation. Où l'égalité était considérée comme une hérésie. Un homme droit, voilà ce qu'il était. Un philanthrope qui veillait sur chaque miséreux qu'il croisait. Aaron était un aristocrate de l'ancien temps, un homme passionné, cultivé. Même un peu trop. Il passait la majeure partie dans les livres, plus particulièrement les livres de philosophie. Un utopiste. Il rêvait d'un lendemain où l'égalité serait reine. Un homme brave et courageux, prêt à mourir pour ses convictions. Contrairement à ce que l'on pense, il n'était pas qu'orateur, il était aussi pragmatique. Un homme juste. Bienveillant, il accordait rapidement sa confiance aux miséreux. Certains le qualifiaient de naïf, d'idiot ou encore de fou, mais il ne s'en souciait guère. Même face aux langues de serpents, il demeurait souriant, frôlant presque la prétention. Sage, toutes ses décisions et paroles étaient réfléchies. On a souvent tendance à dire que la jeunesse est synonyme d'idioties et de folies. Il n'était pas de ce genre. Mature, ses occupations n'étaient nullement semblables à celles des autres aristocrates. Indiscipliné, il n'était pas de ceux qui s'écrasaient face à aux hommes de pouvoirs et d'influences. Au contraire, il prenait un malin plaisir à les contredire. Tolérant, il était un homme ouvert d'esprit qui ne se fiait pas aux préjugés, ni aux différences. Même en temps de peine, il affichait toujours une expression de gaieté et offrait son sourire à qui en avait besoin. Plus que tout, c'était un homme aimant. Un homme qui aimait la simple idée d'aimer, un homme qui aimait sa femme et ses enfants.

A la suite de l'événement tragique, l'homme que l'on appelait Aaron disparut. S'il était capable de fournir de la chaleur par un simple sourire, aujourd'hui il n'est plus qu'un homme aussi froid que la glace. S'emprisonnant dans une cage de solitude, il demeure toujours un marginal, un homme insouciant du monde qui l'entoure. Lassé de toute chose. Autrefois, il ne parlait que pour dire des choses importantes, aujourd'hui personne ne peut se vanter de l'avoir entendu plus de quelques secondes. Plusieurs nouveaux traits de caractères ont vu le jour, en commençant par la violence. Si autrefois « frapper » ne rentrait pas dans son vocabulaire, aujourd'hui c'est devenu une seconde nature, sa seule façon de s'exprimer. Comme le vent qui précède la tempête, la cruauté a accompagné la violence. Le sadisme qui l'habite n'a point d'égale lorsqu'il s'agit de punir un vampire. La seule chose qui le guide aujourd'hui est la vengeance. Le goût de vivre l'avait quitté. Il méprise l'homme qu'il est devenu autant qu'il hait les autres représentants de sa race. Machiavélique, il use de tous les moyens pour parvenir à ses fins. L'orgueil a aussi pris une place importante dans son mode de vie et est capable de tout pour le préserver. Solitaire, sa seule compagnie était la nostalgie. Il est avant tout resté ancrer dans le passé et ne songe à s'en détacher. Mélancolique, il ne s'autorise pas à ressentir le moindre bonheur. Ce qui fait de lui un vampire dangereux, c'est qu'il n'a plus rien à perdre. Il ne craint guère la mort. A force d'être un homme dépossédé de tout ressenti, il est devenu stoïque. Oh il peut avoir mal, mais jamais vous ne le verrez grimacer ou verser une larme. Aaron n'est plus guidé par un raisonnement logique. Tout ce qu'il désire, c'est que les vampires souffrent tout autant que lui l'a été. Tout ce qu'il désire, c'est voir le monde brûler.

Lorsqu'il n'a aucune demande, il passe toutes ses nuits dans les bars de vampires. Aaron aime les observer, se mêler à eux et les étudier. Pourquoi ? Pour le jour où il passera à l'acte. Avant d'essayer de tuer quelqu'un, il faut connaître ses habitudes et ses occupations.

- Fume beaucoup.
- Boit énormément d'alcool.
- Il a aussi l'habitude de courir pour le plaisir avant le lever du soleil.
- Il lit toujours un psaume avant de tuer quiconque.
- Il joue souvent avec son zippo. L'ouvrir, l'allumer, le refermer. Ainsi de suite.
- Il aime le silence.
- Il a aussi la fâcheuse tendance de s'asseoir et d'écouter les tic-tacs incessants des aiguilles de montres ou d'horloges.

C'est un végétarien. Il ne s'autorise pas à apposer ses crocs sur quiconque. Son alimentation se base sur le True Blood.

Thaumaturgie, le Piège des Flammes. Aaron n'arrive pas encore à créer des flammes à partir de rien. A partir d'une petite flamme, il peut l'agrandir et la guider où bon lui semble. Il n'arrive pas à créer un incendie sur plusieurs hectares, mais rien qu'avec la flamme d'un briquet, il peut incendier une pièce de 10m².

Avant la révélation, Aaron était déjà un marginal. Il n'avait aucune frontière. Aucune foi, aucune loi. La révélation n'a en rien changer son mode de pensée et de vie. Au contraire, il n'y voit que des points positifs. True-Blood, chasseurs et tant d'autres choses. A ne pas douter, il peut révéler certains secrets de vampires, si ça peut aider les chasseurs à en tuer un peu plus. Bien sûr, il ne fait pas exception à la règle. Lui aussi est atteint par la révélation, mais c'est un mal pour un bien. Il encouragera toujours tout ce qui pourra nuire aux vampires. Pour le reste, il n'a aucun avis. Qu'un vampire ait des droits ou non, il n'en a que faire. Au pire, il ne s'exprimera pas sur le sujet, au mieux ça lui étirera un sourire narquois.

24 Novembre 1740. Instant de déception. Comment pouvait-on changer un monde corrompu jusqu'à la moelle ? Instant de réflexion. Le firmament avait été recouvert d'un drap noir illuminé par dame lune et ses hôtes les étoiles. Assit sur un banc, tâtant son chapeau, il était en proie à des songes néfastes. L'abandon était inconcevable et pourtant il doutait. Une fois de plus, on venait de lui refuser la vente d'un terrain. Le mot était passé apparemment, ses idéologies étaient connues de tous. Depuis quelques temps, il désire acheter une terre pour y bâtir une demeure qui accueillerait ceux qui n'ont aucun abri. Depuis quelques temps, il est bercé d'une chimère. Les solutions commençaient à manquer et les yeux continuaient de guetter. Deux aristocrates qui s'adonnaient à une balade nuptiale lui lancèrent des regards des plus méprisants. Leurs faciès portaient toujours cet air hautain et supérieur. Que croyaient-ils ? Qu'espéraient-ils ? Et qu'attendaient-ils ? Porté par un doux alizé, les lèvres d'Aaron glissèrent et un sourire se mit à danser sur celles-ci. C'était la meilleure arme, la seule qu'il avait face à des hommes comme eux. Au fond ces êtres n'étaient riens d'autres que des sangsues, il se nourrissait dans le malheur d'autrui et le jeune Wayne ne comptait pas leur servir de repas. Un silencieux bâillement et tel un fauve il s'étira. Peut-être était-il temps de rentrer ? De regagner la chaleur de son foyer. Oui, mais patience. Cette nuit était magnifique, la brise nuptiale faisait frissonner son échine et apaiser les maux qui le traquaient. On pouvait trouver la beauté dans toute chose et l'allégresse dans chaque respiration. Quand allait-il quitter les lieux ? Lorsque ce triste reflet bleu qui baigne le ciel sera englouti par les ténèbres. Le petit plaisir nocturne devait prendre fin. Après s'être relevé élégamment, il replaça délicatement son couvre-chef.

En marche. Une démarche digne d'un roi. Un sourire digne d'un rayon de soleil malgré la journée ténébreuse. Aaron se devait de divorcer des soucis quotidiens avant d'épouser son foyer. Pas après pas, il approchait de sa demeure, mais n'avait nullement l'intention d'accélérer le pas. Il aura tout le loisir d'enlacer sa femme lorsqu'il arrivera, il aura tout le loisir de bercer ses enfants lorsqu'il rentrera. Le jeune Wayne n'était âgé que de 27 ans et déjà il était marié et avait trois enfants. Avant de décéder prématurément, sa mère lui avait forcé la main. Elle lui avait trouvé une épouse. De cette façon, elle espérait que son fils unique puisse renoncer ou du moins se détourner de ses idées révolutionnaires. Malheureusement, elle est morte avant de savoir si cela avait porté ses fruits. Malheureusement, elle est morte avant d'être grand-mère d'un garçon de cinq ans et de deux jumelles de trois ans. Quant au grand-père, on ignore où il se trouve. Il a laissé toute sa fortune à sa femme et son seul héritier, puis a disparu vers des terres lointaines. Délicatement, il pénètre dans sa demeure. Dans une position statuaire, il se tenait au rez-de-chaussée. Le sourire qu'il portait s'était accentué. Des yeux, il recherche sa compagne. Du regard, il recherche ses enfants. Et bien ? Personne pour l'accueillir ? Il passa de longues secondes à fouiller chaque pièce. Salle à manger, cuisine, salle de réception. Le désert devait être plus habité que cette maison. Il était certes surpris, mais nullement inquiet. Peut-être est-elle sortie avec les enfants ? Ce fut le premier raisonnement. Hypothèse détruite aussi rapidement qu'un verre qui heurte violemment le sol. Des bruits de pas parvinrent à ses tympans. Ça venait de l'étage. Finalement, ils étaient là. Inconsciemment, il se mit à courir, grimpant les escaliers deux par deux.

Une fois arrivée à bon port, son souffle se fit court. Il ne s'était pas rendu compte qu'il tremblait. Quelle était donc cette sensation étrange ? Cette odeur de mort qui parfumait l'air ? Hésitant, sa main finit par caresser la poignée d'orée. La peur le dominait et guider ses gestes. Un petit bruit retentit et finalement, il poussa la porte. Un autre bruit. Quelque chose venait de tomber. Genoux contre terre, il avait chuté. Paralysé par l'effroi et l'horreur, emprisonné dans un mutisme...Funeste. Les tissus de ses vêtements baignaient dans une marre de sang, quelques mètres plus loin, gisaient quatre cadavres. Des larmes perlèrent le long de ses joues et s'écrasèrent dans ce liquide rougeâtre. Telle une bête, il s'avança à quatre pattes jusqu'à atteindre les corps inertes de ses biens-aimés. Petit à petit, le silence se brisait. Petit à petit, on l'entendait pleurer. S'agrippant à la robe de sa femme, il la ramena vers lui et l'enlaça. Inutile de vérifier si elle était bien morte. Ses yeux étaient ouverts et fixés un point inconnu. Apeuré par autant de peine et de douleur, le silence fut chassé. Plus qu'un cri de rage, un cri de désespoir, un cri qui n'arrivait guère à exprimer la souffrance et le malheur qui l'avaient saisi. De longues minutes passèrent et il semblait avoir regagné un brin de calme. Il tentait d'assimiler avec difficulté cette cruelle vérité. Quelques instants plus tard, on pouvait entendre un rire guttural, empli de malice et de sadisme. Dompté par la colère et la vengeance, il reposa le corps sans vie de sa femme sur le sol et descendit aussi vite qu'il put les escaliers. L'auteur de cet acte impardonnable était encore ici. Recouvert de sang, Aaron se tenait debout dans le hall d'entrée.

Alors que ses yeux balayaient la zone, une main s'agrippa soudainement à son épaule. Sans même avoir le temps de voir qui était-ce, il fut projeté contre le mur. A nouveau, il se retrouvait face contre terre après avoir caressé brutalement le mur. Étourdit par le coup, il tentait de discerner les traits de l'homme qui se tenait devant lui. Impossible. Il était dissimulé dans la pénombre. La lumière semblait le craindre. Le jeune Wayne cherchait un signe distinctif, quelque chose pour identifier cet être, pour qu'un jour il puisse lui faire payer. Rien. Si ce n'est qu'il se tient à côté de l'horloge et qu'il semble apprécier le bruit de celle-ci. Regagnant ses esprits, il se releva et sans prendre la peine de reprendre son souffle, il chargea comme un boeuf. L'idiotie. Un homme qui n'avait jamais usé de la violence face à un assassin. Avant même d'atteindre sa cible, celle-ci avait disparu. Où était-il ? Là. Dans son dos. La suite fut brutale et subite. Des crocs perforèrent sa chair. Son liquide vital se faisait aspirer. Aucun cri de douleur. Juste des yeux écarquillés qui contemplaient une horloge. Que faire ? Il n'y avait rien à faire. Son agresseur le relâcha et comme une feuille, il tomba au sol. Aaron se mit à songer à la mort. Quant à lui, le vampire embrasait les lieux. Un feu, d'une origine inconnue, se mettait à incendier chaque pièce. Dans quelques minutes, la maison tout entière serait livrée aux flammes. Aaron fut brutalement retourné par le vampire. Allait-il l'achever ? Oui. Sa vision était brouillée, il n'arrivait plus à distinguer aucune forme. Tout ce qu'il sentit, ce sont quelques gouttes qui pleuvaient sur son visage. Sans aucune finesse, le sang-froid lui ouvrit la bouche et plaça son poignet au-dessus de celle-ci. Il lui offrait son propre sang après l'avoir vidé du sien. Après que les secondes devinrent minutes, le vampire rangea son poignet. Il venait de lui verser plusieurs litres de sang. Comme un vulgaire sac, Aaron se fit poser sur l'épaule du vampire. Il ne lui donnait pas la vie pour qu'il périsse bêtement dans un incendie.

12 Septembre 2012, Boston. Un monde en perpétuel changement. Un monde qui évolue alors que lui reste le même. Il était figé dans le passé. Figé à un 24 Novembre 1740. Bientôt 300 ans qu'il foule cette Terre. Aujourd'hui, il n'était plus qu'un pauvre hère. Un pauvre hère menait par une vendetta. Allongé sur son lit, les yeux fixant le plafond, il songeait. La symphonie qui raisonnait dans la pièce l'apaisait. Le battement de la pluie orchestré par les aiguilles d'une montre. Qu'allait-il devenir ? Il l'ignorait. Qu'allait-il faire ? Tuer des vampires, encore et encore jusqu'à sa soif de vengeance soit satisfaite. Le monde vampirique devait payer. Il devait ressentir la même souffrance qui l'avait habité lorsque l'un des leurs lui avait arraché femme et enfants. Une vendetta qui finira dans le sang. Depuis une centaine d'années, il traque chaque sangsue qu'il croise. Il vagabonde de villes en villes et jamais encore, ses crocs n'avaient touché le cou d'un humain, aussi perfide soit-il. Autrefois, il se nourrissait avec le sang de son espèce. Aujourd'hui, son repas se constitue de True Blood. Minuit. Après s'être redressé délicatement, il saisit une cigarette et la porta en bouche. Les premières bouffées furent accompagnées d'une gorgée de whisky. Reposant la bouteille, un soupir qui prouvait tout son désespoir finit par le quitter malencontreusement. Il y avait de ces jours où il désirait demeurer en tête-à-tête avec lui-même. Malheureusement, aujourd'hui n'en faisait pas partie. Debout sur ses deux pieds, il alla récupérer sa valise qui était dans la seule et unique armoire de la pièce. On l'avait repéré. Les mauvaises personnes savaient qui il était. Il fallait partir. Sans se précipiter il déposa ses quelques affaires au fond de la valise. Fin prêt, il n'avait plus qu'à enfiler sa chemise et s'en aller.

Avant ça, il se devait de finir le délicieux nectar. Portant la bouteille en bouche, il vida d'une traite le liquide qui restait à l'intérieur. A présent, il fallait quitter les lieux. Les bruits de pas se rapprochaient. Comment savait-il que c'était des chasseurs ? Tout simplement parce que cet hôtel était peu fréquenté, voir même abandonné. Le seul qui foulait ces escaliers, c'était lui. S'apprêtant à briser la fenêtre, il fut interrompu dans son élan. Trop tard, ils étaient déjà là, dans son dos, le tenant en joue. Cinq. Et ce qui était sûr, c'était qu'ils possédaient tous des armes en argent. Faisant preuve de bonne volonté, Aaron leva instinctivement les mains et les posa à l'arrière de son crâne, doigts entremêlés. Délicatement, il se retourna et leur fit face. Oh non, il n'espérait pas qu'ils lui laissent la vie sauve, il n'y croyait guère. Tout ce qu'il désirait, c'était avoir dans son champ visuel les bougies qui illuminaient la pièce. Il s'était toujours préparé à accueillir des invités surprises. Un sourire empli de malice dessina ses lèvres, ce qui fit frissonner la plupart des chasseurs. Quelle arrogance alors qu'il était en mauvaise posture. Tour à tour, il les observa, tous étaient sûrs de ce qu'ils faisaient, sauf un. Le dernier et le plus jeune avait les mains tremblantes et une perle de sueur longea le long de son front. Sans rien dire, sans bouger le petit doigt, les flammes éparpillées dans la pièce augmentèrent de volume. Le plus étrange était ce rideau de feu qui prit place, séparant Aaron et les chasseurs. Il pouvait les tuer sans grande peine, mais ce n'était pas son intention. Tant qu'il lui fichait la paix, il ferait de même, mais il valait mieux demander à un aveugle de voir. De manière à les dissuader de faire quelque chose d'idiot, le vampire usa de son don pour rapprocher un peu plus les flammes des chasseurs.

« Je ne vous veux aucun mal. »

Sa voix était suave, similaire au doux chuchotement d'un alizé. Son ton était semblable à un murmure à peine audible. Il était vrai que venant d'un vampire, ses mots étaient durs à croire, mais pourtant, c'était bien le cas. Comme il l'attendait, ils firent tous un pas en arrière. Ces légers retraits permirent à Aaron de déserter la chambre. Le temps qu'ils s'en rendent compte, il avait quitté le bâtiment en passant au travers de la fenêtre. Le sang-froid atterrit avec grâce et élégance sur le bitume. Une impasse dans laquelle reposait sa voiture. Une ford mustang, un modèle de 1970. C'était bien l'un des rares investissement financier qu'il avait fait en 300 ans d'existence. Sans perdre de temps, il prit place à l'intérieur de celle-ci. D'autres villes avaient besoin d'être débarrassées de toutes ces sangsues.

➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ? Inventé. ➽ pseudonyme. Soft. ➽ âge. Ten + Ten ➽ code du règlement. Et bien il ne manque plus que le thème de dracula, prince des ténèbres et je crois qu'on pourra commencer. ➽ avis général à propos du forum. Très bien fait ➽ avatar utilisé. Ryan Gosling