➽ date et lieu de naissance. Portland, Maine, Etats-Unis, le 3 janvier 1997 ➽ nationalité. Américaine. ➽ votre forme animale. en un loup noir comme l’ébène aux yeux bleus cristalins. ➽ date de la trasformation. première transformation à l’âge de 9ans. ➽ type de métamorphe. Pur sang, beta. ➽ camp. Meute de Shreveport. ➽ état civil. Célibataire mais à vrai dire, ces choses là ne l’intéresse pas. ➽ lieu d'habitation. elle loge dans une cabane dans la forêt, perdue au milieu des marrais. ➽ métier. Vu son jeune âge, il lui est difficile d’exercer un métier. Heureusement, elle bénéficie d’une petite fortune personnelle qui lui permet de ne pas avoir à faire attention à ces choses là. ➽ étiquette qui vous est collée. Chez les siens, les loups, elle est observée comme une bête curieuse, à la fois considérée en pitié comme la pauvre petite orpheline, la dernière Morrisey encore en vie, celle qui a perdu ses parents dans des circonstances horribles, et en même temps, tous ceux qui ont été à son contact la considère comme une sale gamine, une p’tite morveuse qui s’imagine que parce que son père était le roi loup, elle a le droit de faire ce qu’elle veut. Son air noble et méprisant agace, son arrogance et sa droiture font tiquer, son côté je sais tout et toi tu sais rien, tu n’es qu’un pion entre mes mains a tendance à pousser les gens à ne rêver que d’une chose, de voir le bel ange se brûler les ailes.

Certains la traite de pauvre petite orpheline, et c’est vrai que la vie de la jeune fille est une véritable tragédie romantique. La mort de ses parents, son enlèvement, les mages noirs pratiquant leur rituel, tout cela a marqué l’esprit de la jeune fille à vie, la traumatisant bien plus que tout le monde ne le pense. Elle ressasse ses souvenirs dans l’unique but de nourrir sa rage et sa haine, son désir de vengeance. Parce que c’est ce qui la consumme de l’intérieur, fait flamboyer son cœur, et lui donne la force de continuer. Elle a conscience plus que quiconque, que sans sa haine, jamais elle n’aurait pu se relever, sans sa haine à vrai dire, elle serait morte aujourd’hui et elle le sait. C’est sa haine et sa rage qui lui ont permi de s’en sortir, c’est sa rage qui la guide aujourd’hui et donne un but à son existence. Si vous lui offriez de tout effacer, d’enlever la tristesse et la peine de son cœur, elle refuserais. Car si elle est aussi forte aujourd’hui, c’est parce que le destin lui a tout enlevé, si elle est aussi puissante et redoutable, c’est parce qu’elle est nourrit exclusivement par la haine et le besoin de vengeance, et pour rien au monde, elle ne renoncerait à cette force qui est la sienne désormais. Plus jamais elle ne veut être une victime, plus jamais elle ne sera faible.

Autoritaire, Vesper n’est pas quelqu’un qui se laisse marcher sur les pieds. Elle sait ce qu’elle veut, et fera tout pour l’obtenir. Non seulement elle abboie des ordres à tous ceux qui lui sont d’un rang inférieur, mais en plus, elle se montre sans pitié. Ses ennemis doivent mourir, et personne ne dérogera à la règle. Elle n’accorde d’ailleurs aucune pitié même pour ceux servant ses intérêts, même pour ceux faisant preuve d’une grande loyauté à son égard. Peut-être versera-t-elle une larme pour l’un d’eux s’il venait à mourir, mais croyez-moi, elle a déjà suffisamment versé de larmes pour toute une vie. Non Vesper est quelqu’un qui sait parfaitement ce qu’elle veut, et qui n’a plus de place dans son cœur pour autre chose que sa vengeance. A ses yeux les autres sont soit ses pions soit ses ennemis. Le terme d’ami, d’alliés ou d’amoureux lui est une notion inconnue. Elle ignore ce qu’est l’amitié ou l’amour, elle a su ce que c’était il y a bien longtemps, mais depuis qu’elle a tout perdu, elle ne veut plus ressentir ces choses là qui pourrait amoindrir la haine dans son cœur et la rendre faible. Elle déteste la faiblesse d’ailleurs.

Arrogante, et méprisante, elle énerve beaucoup de monde par son comportement. Car non seulement elle tient tout le monde éloigné, et laisse à croire qu’elle ne possède pas de cœur, ce qui n’est pas totalement faux, mais en plus, elle se montre particulièrement agaçante par une attitude de celle qui sait tout, et qui se moque totalement de l’opinion des autres. Elle a reçu l’enseignement des Morrisey, elle a le sang du père loup dans ses veines, et a une très haute notion de l’honneur que cela est d’être une Morrisey, d’être une pur sang, bien sûr elle n’a rien contre les sang mêlé et les hybrides, simplement elle a conscience d’être supérieure à eux et ne cherche pas à le masquer. Ne lui demandez pas d’être politiquement correct, elle s’en fou complètement. A vrai dire, elle se moque complètement de ce que vous pourrez penser ou dire d’elle, elle sait quelle est sa réputation et s’en moque. Elle connaît les lois des loups et les respectent scrupuleusement parce que c’est la seule manière qu’elle est à sa porté de respecté la mémoire de ses parents.

Perspicace, intelligente, rusée, elle est surtout une joueuse. Lancez-lui un défi, elle se sentira obligée de le relever. Petite elle jouait sans cesse aux échecs avec son père, et cela demeure son jeu préféré. Calculatrice dans l’âme, elle est aussi experte dans la manière d’œuvrer en politique qu’en art de la guerre, c’est dû à son éducation, mais il est indubitable que son caractère féroce et sans pitié lui donne un sérieux avantage sur nombreux de ses adversaires. Car elle est prête à perdre quelques pions pour préserver sa Reine et son cavalier. Intelligente, elle aime lire, et s’intéresse de beaucoup aux récits anciens, ceux des humains comme ceux de sa race, Machiavel mais pas que, elle explore beaucoup les conflits politiques et les guerres car elle pense que c’est la seule et unique manière de découvrir ce qui est arrivé à ses parents et qui sont les véritables coupables.

Il y a cependant des choses qui lui échappent. Si elle sait aussi bien se battre avec ses crocs et ses griffes qu’avec des armes à feu [précision, elle sait viser et tirer correctement] qu’elle a appris à manipuler après la mort de ses parents alors qu’elle pensait que les coupables étaient des humains, elle est en revanche totalement ignorante dans certains domaines. Elle n’y connaît rien ou presque en amitié il est vrai, en alliance non plus, mais surtout dans les jeux de l’amour et de la séduction. Elle ne porte jamais de maquillage, et vous ne la verrez jamais porter une robe, pas vraiment féminine elle trouve dégoûtant lorsqu’un homme jeune ou vieux la regarde trop longtemps, et se sent vraiment gênée lorsqu’on lui fait le moindre compliment sur son physique. Évidemment, les hormones se réveillent petit à petit mais pour l’instant elle met ça sur le compte du loup en elle.

Les Morrisey possédaient une petite fortune personnelle. Ce n’était pas très vieux à vrai dire, c’est son grand père qui fonda une entreprise, et son père la vendit pour en racheter une autre. Ses parents voulaient que leur fille puisse avoir un train de vie plus aisé que ce qu’ils avaient eut, inquiets parce qu’ils étaient conscients qu’un jour ou l’autre on attendrait à leur vie, ils avaient amassé beaucoup d’argent pour leur fille, pour qu’elle puisse avoir un avenir même sans eux. Bien sûr, Vesper n’en savait rien enfant, ce n’est que plus tard, qu’elle apprit en allant à la banque que ses parents avaient bien plus d’argent qu’elle ne l’aurait cru. Il y avait de quoi se payer la meilleur université, et même ne pas travailler pendant 5 après ses études si elle le désirait. Mais elle n’a jamais réalisé les vœux de ses parents. Elle ne pense pas aller à Harvard, elle néglige sacrément ses études à vrai dire, même si elle se rend tout de même au collège pour faire plaisir à ses parents défunts, et pour jouer le jeu que tout le monde veut la voir jouer, elle s’en moque totalement. La seule chose qui la préoccupe est sa vengeance. Et, après le pacte qu’elle a passé, elle ne pense pas vivre très vieille à vrai dire. Cependant l’argent de ses parents lui permet de vivre confortablement, même si elle ne dépense guère. Elle use de l’argent pour donner dans diverses associations de protection pour les animaux comme son père faisant avant, dans le but de faire perdurer la mémoire de son père uniquement, mais à vrai dire, elle s’en moque. Jouer la philanthrope n’est pas son truc, mais elle le fait tout de même.

Le rôle qu’elle occupe pour la meute est un simple rôle de membre, même si elle a posé sa candidature pour être le bolvrek, elle doute que Jeremiah lui laisse ce rôle. Il ignore après tout, qu’elle a passé un pacte un démon, et comment pourrait-il croire qu’un petit bout de fillette comme elle pourrait vraiment inspirer la crainte ? La demoiselle s’en moque, qu’importe le rôle qu’on lui fera jouer tant qu’on lui laisse préparer sa vengeance tranquillement. Depuis qu’elle a débarqué à Shreveport, elle a commencé à s’intéressé aussi au trafics divers et variés. Elle a proposé de financé le trafic d’arme en partie, son but n’est pas tant de contrôlé la pègre, même si l’idée lui plait, mais plutôt de se rapprocher des vampires afin de vérifier si eux n’auraient pas une autre théorie concernant la mort de ses parents, et surtout de s’approcher des chasseurs. Elle se doute qu’il y a une organisation mais n’en connaît ni le nom ni les membres. Quelque chose lui dit qu’ils auraient beaucoup à dire au sujet de la mort de ses parents. Alors elle mène des petites enquêtes, souvent au nom du roi loup qui effectivement lui en donne, mais bien souvent de son propre chef.

Elle porte en permanence des gants, et n’enlève jamais celui de la main droite qui masque la marque du démon, un pentacle qui représente le pacte passer avec un démon ♣ Vous ne la verrez jamais ni maquillé ni portant des bijoux encore moins une robe, cependant elle porte une bague certie d’un saphir en pendantif autour de son cou, c’était la bague de son père représentant son autorité. ♣ Elle déteste la télé-réalité et tous ce qui semble superficiel à ses yeux. ♣ Franche, elle ne mâche pas ses mots, et n’hésite pas à dire ce qu’elle pense surtout quand c’est en mal quitte à passer pour la garce de service. ♣ Elle adore l’hiver et la neige qui tombe. ♣ Elle peut passer des nuits entières sous sa forme animale, c’est le seul moment où elle se sent vraiment libre et presque, heureuse. ♣ Fumeuse, elle est capable de finir un paquet entier en une journée, chose impressionnante pour une gamine de 14ans. ♣ Elle a un appétit de moineau sous sa forme humaine autant que lupine, ce qui explique sa maigreur, ce qui a tendance à inquiété ses proches. ♣ Lorsqu’elle est en colère, bien souvent elle se transforme en loup et va courir. Prendre des décisions sous le coup de la colère vous pousse à faire des erreurs estime-t-elle. ♣ Solitaire dans l’âme, elle aime la tranquillité et le silence. ♣ Elle déteste les mondanités et encore plus jouer le jeu que la société lui impose mais elle le fait quand même, en faisant la gueule. ♣ Ah oui, j’oubliais, elle sourit rarement, très rarement. En fait, elle fait tout le temps la gueule ou presque, parfois elle montre un visage cruel, parfois en colère, mais vous ne la verrez jamais radieuse.

Les Morrisey ont généralement un beau pelage blanc comme la neige lorsqu’ils se transforment. Tous sauf elle. Vesper se transforme en un loup noir comme la nuit, ses yeux bleus demeurent de la même couleur, exactement la même couleur, comme si le loup et l’humaine ne faisaient qu’un, en permanence. La demoiselle est une pur sang, de la lignée des Rois loups, elle a accepté sa nature de loup avec fierté et pour elle c’est un honneur et une joie de se transformer en loup. Comme tous les purs-sang de sa lignée, elle peut se transformer à sa guise lorsqu’elle le souhaite une fois la nuit tombée, cependant une transformation reste toujours douloureuse et épuisante, aussi elle ne le fait que lorsque c’est nécessaire. Comme elle contrôle mieux sa colère sous sa forme animale, il n’est pas rare qu’elle opte pour la transformation lorsqu’elle est trop en colère. Le loup est à ses yeux son seul ami, son seul confident, avec bien sûr, le démon avec qui elle a passé un contrat.

En tant que fille d’ancien roi loup, elle connaît bien sûr la Litanie qu’elle respecte scrupuleusement, à ses yeux c’est le seul moyen de faire perdurer la mémoire de ses parents. Elle est une louve et fière de l’être, et plus encore, elle est une Morrisey ce qui signifie beaucoup. Cousine de l’actuel roi loup, ce dernier l’a prit sous son aile dès qu’elle est revenue, et c’est lui qui l’a envoyé ici pensant qu’elle serait mieux loin des grandes villes, loin des jeux politiques, il a conscience qu’elle cherche la vengeance et désire qu’elle soit heureuse. Il sait néanmoins qu’elle ne lâchera pas si facilement, alors de temps en temps il lui donne des missions, et la tient au courant des jeux politiques. Vis à vis de la meute, elle l’a intégrer dès son arrivée à Shreveport. Mais si elle se montre loyale envers son alpha, c’est uniquement parce que la Litanie le lui dicte, elle est quelqu’un de trop indépendant à vrai dire, et qui ne peut accorder facilement sa confiance pour se sentir vraiment faisant partie de la meute. Elle vit au jour le jour, et n’accorde pas sa confiance, à personne.

Ne lui parlez pas de la révélation, vous risqueriez de provoquer sa colère. Selon elle, s’il n’y avait pas eut la révélation ses parents seraient sans doute encore en vie. Elle se doute bien qu’il y a des chances pour que la mort de ses parents soit dû à des enjeux politiques et peu aussi n’avoir rien à voir avec la révélation, mais pour ce qu’elle en sait, ceux qui ont posés les bombes l’ont fait à cause de la révélation, et pour les avoir retrouvés, elle sait que ce n’est pas l’unique raison, que quelqu’un d’autre tirait les ficelles mais soyons honnête, elle ne peut pas se raisonner facilement à ce sujet. Pour elle la révélation était une erreur, les loups n’auraient jamais dû suivre les vampires et révéler leur existence. C’est un signe de faiblesse à ses yeux de s’abaisser à respecter les lois humaines et à révéler ainsi leurs faiblesses. Même si elle est suffisamment intelligente pour comprendre que tôt ou tard, il ya aurait eut une révélation.

Elle possède deux marques sur son corps, une première est une cicatrice laissée par un couteau sur son bras gauche, laissée par des mages noirs voulant faire d’elle un sacrifice humain. La seconde est un pentagramme gravé sur le dos de sa main droite qui est la preuve matérielle du pacte qu’elle a passé avec un démon. Ce dernier est apparu lors du rituel effectué par les mages noirs et estimant que l’âme de la jeune fille serait plus délicieuse si elle laissait la haine et la rage grandir en elle, a décidé de passer un pacte avec elle. Depuis elle en porte la marque, non sans fierté, mais qu’elle masque en permanence d’un gant, comme ses bras qu’elle ne révèle jamais d’ailleurs.

Chapitre I ; burn baby, burn

Tout est parti en flamme. En nuit nuit, l’enfance, l’innocence, tout a été consumé, détruit. Les Morrisey étaient partis, tous les trois, à Philadelphie pour ce grand rassemblement. Les choses commençaient déjà à se gâter à l’époque. L’ère innocente de la révélation avait prit fin, il y avait eut des émeutes, des cas isolés de meurtres, et des attentats un peu partout dans le pays. Les choses avaient prit une tournure inquiétante. Les loups qui ne s’étaient pas senti impliqué par la révélation avaient dû prendre parti, ce qui expliquait la présence du Roi loup à cette réunion qui pour la première fois rassemblait les forces de tous les CESS mais aussi des autorités humaines. Tout ce petit monde réunit en un seul endroit, et vous pensiez vraiment que tout irait bien ? Vesper n’avait que 11 ans. Elle était demeuré dans la chambre d’hôtel pendant que son père et sa mère se rendaient à ces interminables réunions. Elle se souvient encore de sa mère qui se laissait tombée épuisée sur le lit, en marmonnant que ces vampires n’étaient pas prêt à abandonner leurs précieux privilèges. Elle se souvenait de son père qui demeurait si calme alors qu’elle devinait les tracas l’agitant. Malgré sa jeunesse, elle avait conscience du poids reposant sur les épaules de son père, elle le sentait dans l’attitude si protectrice et prévenante de sa mère, dans les longues absences de son père et les mots d’attachement et d’amour qu’il avait pour elle. Il était un père absent, mais il aurait préféré être avec sa fille, et elle le savait. Il était arrivé par le passé qu’avant de partir il lui fasse un long câlin, l’embrasse à de multiples reprises comme s’il craignait de ne pas la revoir, mais ce soir là, il se contenta d’une simple bise. Comment aurait-il pu prédire ce qui allait se passer ?

Elle se souvient encore de ce loup qui servait de secrétaire à son père, venant la chercher dans la chambre d’hôtel, lui disant qu’il fallait partir sans oser lui dire ce qu’il s’était produit. Elle se souvint encore d’avoir demandé où était papa et maman sans obtenir de réponse, de l’air triste qu’il affichait, de l’ordre absolu qu’elle lui donnait de parler, et de ce simplement mouvement de tête qui voulait déjà tout dire sauf qu’elle refusait de l’admettre. Elle se souvient encore de comment elle lui avait échappé des mains, qu’elle s’était enfuit par la fenêtre, qu’elle avait gagné un taxi, et qu’elle s’était rendue sur les lieux. Les flammes dévoraient tout. Les pompiers s’activaient déjà. On la bouscula et elle tomba. En état de choc, la fillette n’était capable de faire rien d’autre que d’ouvrir la bouche, les yeux écarquillés, l’horreur se révélant à son esprit. Elle se releva et tenta de foncer à l’intérieur mais on l’en empêcha. Elle se souvint encore d’avoir été repoussé. Elle était seule, minuscule et impuissante autour de ces adultes qui s’agitaient autour d’elle sans qu’elle comprenne le sens de tout ce manège. A un moment donné une larme coula sur sa joue, et elle n’arriva pas à s’arrêter de pleurer. Elle pleura de longues heures, prostrée ainsi sur le bitume jusqu’à ce que quelqu’un la remarque enfin et la ramasse. Elle ignorait qui était cette personne, et s’en moquait, elle tenta de se débattre, elle ne voulait pas partir, elle ne voulait pas d’un chocolat chaud, elle ne voulait pas qu’on prenne soin d’elle.

Chapitre II ; sympathy for the devil

Elle ne se souvient pas exactement comment cela s’est produit. Tout ce dont elle se souvient, c’est une image vague d’un homme prévenant et gentil, d’une tasse de chocolat chaud qu’elle refusa mais qu’on la força à boire et ensuite un long trou noir. Lorsqu’elle s’éveilla, elle était enchaînée dans une cave humide. Elle y passa du temps, beaucoup de temps, sans avoir vraiment la notion des heures ni des jours. Elle hurlait, beaucoup, et ça ne changeait rien. Elle finit par se taire. Demeurant dans une position fœtale, contre un mur, elle finit par ne plus rien dire. Une nuit, on vint la chercher. Elle se débattit, en vain. Ils étaient si forts et elle si minuscule. A nouveau, ce sentiment d’impuissance alors qu’on la baignait, qu’on l’habillait, qu’on la couvrait d’un parfum écœurent, et qu’on l’amenait dans une pièce située dans une cave à ce qu’il lui semblait où tout un tas de gens portant des capes à capuches noires, et des marques l’entourait. On la déposa au centre d’un pentagramme. Il y avait beaucoup de bougies et elle était terrifiée. Elle savait que rien de bon ne l’attendait ici et si elle avait le vif désir de rejoindre ses parents, une partie d’elle se débattait encore pour vivre. On l’enchaîna sur une table avec des chaînes en argent, on taillada son bras pendant que tous ces parfaits inconnus la regardant comme un animal allant à l’abattoir plasmodiaient quelque chose. C’était une langue inconnue. Elle se souvient encore de son corps lévitant, des chaînes se rompant, et de l’ombre, formée de vapeurs noires, obscures se rassemblaient devant elle, une fumée noire avec des yeux, une forme humaine mais ce n’était rien d’humain. Des ténèbres, absolues. Elle hurla de terreur.

Elle battit des cils. Il était devant elle, et plus rien d’autre n’existait. Un visage d’une beauté ténébreuse, un regard de noirceur insondable, et des fines lèvres ourlées dans un sourire narquois. Reniflant, il déclara qu’elle était délicieuse et qu’il était enchanté du cadeau qu’on était en train de lui faire. Son sang à elle s’étalait sous son corps, la baignant dans ce liquide chaud et épais à l’odeur métallique. L’ange devant elle, n’en était pas un. Elle le savait en voyant les flammes de l’enfer danser dans ses prunelles. Il était un démon. Et il venait prendre son âme que les hommes en capuches venaient de lui offrir. Elle n’hurlait cependant plus. Captivée par tant d’obscurité, elle conserva le silence alors qu’il complimentait son âme si pure qui malgré ses tourments demeurait d’une belle et intense lumière. Et puis, il fronça un sourcil. Il avait senti quelque chose chez elle. L’odeur d’une colère en elle, il décrivit la colère qu’elle ressentait, sa haine envers ceux qui l’avaient enlevé, envers ceux qui avaient prit la vie de ses parents, et il estima qu’il sera dommage de dévorer maintenant une âme qui avait tant de promesses à offrir. Il lui demanda si elle avait un souhait. La fillette se mordit les lèvres. Elle voulait que tout se consume, que tout brûle, que le monde saute tout entier, mais à cet instant, elle voulait que ceux qui avaient tués ses parents meurent dans des souffrances insondables.

« Je veux qu’ils meurent. » déclara-t-elle.

Le démon haussa les sourcils. « Qui ça, ces gens masqués ? » demanda-t-il. Elle détourna la tête, regardant ceux qui l’avaient enchaîné comme une sale bête, fait saigner comme un porc, offert à un démon comme un animal, ceux qui l’avaient humiliés, elle, une Morrisey, une descendante du père loup ? Oui, elle voulait leur mort, mais plus encore celle de ceux qui avaient tués ses parents. « De tous ceux qui m’ont fait du mal. Je veux tous les tuer. Jusqu’au dernier. » Le démon sourit doucement. « Tu peux t’en charger ? » demanda-t-elle. Le démon sourit un peu plus. « Passons alors un accord. » fit-elle. Le démon eut l’air surpris. Rare sont les enfants innocents à contacter un démon, mais après tout, ce n’était pas elle qui l’avait appelé. Il lui avait demandé si elle avait souhait, et elle en avait un. Elle avait une âme qui semblait lui plaire, et elle était à vendre. Le démon accepta le marché. Il l’aiderait à se venger, à trouver ceux qui ont tué ses parents et à les faire disparaître, les faire souffrir, en échange, il dévorera son âme lorsque ce sera la fin. La fillette savait très exactement ce qu’elle faisait lorsqu’elle signa le pacte, avançant sa main vers le démon, qui posa la sienne sur celle de la fillette et la douleur fut cuisante. Lorsqu’il retira sa main, un pentagramme exactement semblable à celui sur lequel elle était allongée, où son sang avait coulé, apparu sur le dos de la main de la jeune femme. Elle observa sa forme, avant de contempler le démon. « Je suis désormais à tes ordres. » déclara le démon. Elle haussa un sourcil, le suspectant de mentir, mais lorsqu’elle lui demanda de tous les tuer, tous ceux qui avaient pensé la tuer ce soir pour un démon, il suivit son ordre. Elle lui demanda de la détacher. Elle en avait même oublié la douleur provoqué par les chaînes en argent. Une nouvelle vie commençait.

Chapitre III ; devil may cry

Damian conduisait à l’avant, laissant le loisir à la jeune fille d’observer autour d’elle. Elle ne voyait pas exactement l’intérêt de ce retour, pourquoi ne pas foncer directement chercher les coupables, et cependant une partie d’elle savait que ce n’était pas comme ça qu’on gagnait aux échecs. Elle se devait de faire un retour, de montrer à tout le monde que la lignée Morrisey ne s’était pas éteinte, et qu’ils étaient encore là. Elle se laissa bercer par le ronron du moteur jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’ancienne demeure où elle avait vécu avec ses parents. Deux ans s’étaient écoulés. Et il ne demeurait que des ruines ou presque de cette ancienne maison en bois construite par un architecte pour qu’elle soit en accord avec la nature. Un véritable chef d’œuvre qui ne ressemblait plus à rien, dévorer par la végétation. Un mince sourire naquis sur les lèvres légèrement bleutés de la jeune fille. Cette maison ressemblait à son cœur, quelque chose qui avait été beau et qui était rongé désormais par quelque chose de laid. Elle ouvrit la portière, et examina le jardin où la nature avait repris ses droits, et trouva une certaine beauté en tout cela. Elle grimpa les marches de la maison, et les souvenirs revinrent. Les rires d’enfants, la voix grondante de son père qui n’arrivait pas à se concentrer, le sourire de sa mère, un vertige la saisit. Damian fut près d’elle, la tenant pour l’empêcher de tomber. Elle se dégagea rapidement. « Non, je dois faire face. » fit-elle les lèvres serrer alors qu’elle luttait contre les émotions qui l’envahissait. La détresse, la tristesse, alors que les flammes crépitaient à nouveau devant ses yeux, et qu’elle imaginait les cris de douleur de ses parents. « Je dois me souvenir d’eux. » continua-t-elle en s’avançant à l’intérieur. « Je dois ressentir cette douleur. » Elle revoyait son père la prenant dans ses bras alors qu’elle était sous sa forme animale, pour la première fois, elle revoyait son sourire fier. « Je ne dois pas oublier. » Elle senti les larmes brûlantes contre ses paupières. « Jamais je ne renoncerais à ma haine, je m’y accrocherais, et je la ferais ressentir à mes ennemis. »

Chapitre IV ; kill them all

Elle n’avait même pas eut besoin d’appeler longtemps à l’aide. A peine était-elle revenue que son cousin s’était manifesté. Elle ne l’avait vu que peu de fois petite, c’était un cousin éloigné mais son père avait manifestement toute confiance en lui, et disait parfois en riant qu’il ferait un bon roi. Il était devenu roi. Vesper avait eut du mal à y croire, qu’on puisse avoir remplacer son père, aussi simplement. Elle ne dit cependant rien. Parce qu’il pouvait l’aider, et qu’il le ferait. Elle lui posa des questions sur la mort de ses parents, acceptant qu’il prenne soin d’elle, acceptant de loger chez lui, et il finit par lui donner des réponses. Les Humains d’Abord avaient dit que c’était eux, ils voulaient que les droit des CESS soient supprimés. La bombe avait été posé par de simples terroristes ? De simples humains ? Elle avait fait ses recherches. Intelligente et prête à tout, elle avait même jouer les appâts pour capturer l’un d’eux. Damian était à ses côtés. Il l’avait sauvé au dernier moment, comme elle l’avait prévu, et ensuite ils avaient capturés ces hommes. Elle n’avait jamais usé de la torture, mais ce fut plus facile qu’elle ne le pensait. Bon sang, elle ne ressentit rien d’autre qu’une sorte d’impatience alors que ce gars hurlait. Elle voulait qu’il crache le morceau peu en importait le prix. Et il finit par lâcher des noms, après quelques jours de tortures. Damian lui demanda que faire de ces deux hommes qu’ils avaient torturés. Elle lui ordonna de les tuer. Tout se déroulait comme ses plans, c’était presque trop facile. Mais jamais elle ne s’était senti aussi en accord avec elle-même, ni aussi ivre, excitée presque. Elle avait hâte de voir ceux qui avaient tués ses parents. Hâte de finir la partie. Echec et mat. Serais-ce aussi simple que ça ?

Ils étaient trois encore en vie de ceux qui avaient posés les bombes. L’un était en prison au Mexique, l’autre vivait tranquillement sa retraite apparemment dans les îles caraïbes, et le dernier opérait toujours au sein des Humains d’Abord. La jeune fille alla les chercher tous les trois, les uns après les autres. Pour celui des îles, ce fut facile. Elle savait qu’il y avait des filles qui allaient chez lui, des prostitués. Alors elle joua le jeu. Trop jeune ? Non, pas vraiment, un peu de maquillage et le tour était joué. Elle pénétra dans l’immense villa, serrant contre elle son arme à feu glissée dans sa poche. Elle pensait que ça serait aussi simple. Mais ça ne le fut pas. Lorsqu’elle le vit, la rage et la colère l’envahirent, elle perdit le contrôle, et la bête prit le dessus. La nuit était tombée. Elle se transforma. Le type aussi retraité soit-il avait prévu qu’un jour un de ses vieils ennemis rapplique. Il avait des gardes du corps. Elle en tua un à pleine dent, en mordi un autre avant de se prendre une balle en argent dans les côtes. Elle saignait abondamment lorsque le type s’approcha d’elle. La jeune louve gronda de douleur et de colère alors qu’il appuyait sur la plaie avec un sourire sadique. « Petite fille, qui es-tu pour oser venir t’attaquer à moi ? » Elle gronda à nouveau. Il secoua la tête. Ses gardes du corps demandèrent s’ils la tuaient maintenant. Il secoua la tête à nouveau. « Je doute qu’elle soit venue toute seule, attachez la, on la questionnera quand elle aura repris sa forme humaine. » Elle dû constater qu’elle ne pouvait appeler son démoniaque serviteur à l’aide lorsqu’elle était sous sa forme animale. Encore des chaînes en argent. Encore une cellule humide. Encore une humiliation. Elle avait été stupide, naïve et présomptueuse. Elle s’en rendait compte à présent.

Le lendemain matin, elle avait repris sa forme humaine. Les hommes étaient là, à la surveiller. Le vieil homme rappliqua aussitôt ou presque. Il la regarda avec dégoût et mépris. Le même regard que ces gens masqués qui l’avaient attachés, humilié et sacrifié. Elle lui cracha dessus, il la frappa, deux fois. Puis il la saisit par les cheveux. « Dis moi qui t’envoie, petite chienne. » Elle sourit, un sourire sans joie, sans conviction, juste par provocation. Il la frappa puis sorti d’un chiffon un objet long, tranchant, brillant, en argent. « T’as l’air forte, mais personne ne le reste bien longtemps face à cette arme là. C’est un ami qui me l’a donné, elle vient d’Afrique. » Elle s’en moquait d’où venait son arme. Puis il l’observa, jugeant du regard l’endroit idéal pour provoquer le plus de douleur tout en évitant une fin trop rapide. Et il tomba sur sa main droite, et le pentacle étant gravé dessus. « Qu’est-ce… » L’adolescente hurla : « Damian ! » Il y eut un léger courant d’air, une épaisse brume noire, et il était là. Aussi simple que ça. Le démon eut un sourire. « Dans quelle situation t’es-tu encore mis ? » fit-il avec un soupire. La jeune fille secoua la tête. « Tue les tous, sauf lui. Je veux qu’il parle. » Elle avait désigné le vieux, celui qui avait tué ses parents. Elle voulait juste savoir. Le démon fut rapide, et le sang s’étala sur les murs. Elle fut libérée et le vieux se retrouva à sa place. Elle le contempla sans joie, sans aucune expression sur son visage. Le vieux avait l’air tout bonnement terrifié mais il ne mit pas très longtemps à se mettre à table. C’était Damian qui lui faisait cet effet là. Les démons ont ce rare talent.

Vesper recula tremblante. Les coupables avaient été commandité ? L’attentat avait été financé par quelqu’un d’autre ? Les Humains d’Abord avaient été grassement payés pour mettre fin à la vie de ses parents ainsi que de vampires et autres personnes importantes ? Elle ne comprenait pas, enfin si, plutôt elle était en colère, déçue, amer, et cependant sa détermination ne prit pas une ride. Peu importe, tous paieraient. Elle demanda à Damian de la laisser tuer cet homme là de ses propres mains, ce qu’il fit. Elle voulait qu’il l’aide, mais c’était à elle d’exécuter la sentence. Le démon semblait heureux. Damian ne pouvait que se réjouir, l’âme qu’il avait acquis ne cessait de grandir et de devenir de plus en plus savoureuse, quel festin l’attendait. La jeune femme savait que sa vengeance allait mettre plus de temps qu’elle ne l’aurait pensé, mais elle finirait pas les avoir, tous les avoir. Avec Damian à ses côtés, elle savait qu’elle y arriverait, même seule, elle terminerait ce qu’elle avait commencé.

Chapitre V ; never forget, never forgive

« Tu iras, point ! » s’exclama-t-il alors que la gamine l’observait avec un regard noir. Je ne suis plus une enfant, j’ai pas d’ordre à recevoir ! Le roi loup cependant n’en démordait pas, il voulait qu’elle aille à Shreveport. Soit disant pour être ses yeux et ses oreilles, parce que là-bas on aurait besoin de quelqu’un comme elle, et parce que c’est là bas que tout se passait ces derniers temps. Elle secoua la tête. « Je t’emmerde ! » fit-elle en faisant demi-tour, mais il la saisit par les épaules, et la força à le regarder. Comme elle se débattait, il la souleva dans les airs, sachant combien cela l’énervait. Il prouvait sa force physique par ce simple geste, sa supériorité. Pourtant elle respectait la Litanie, elle respectait les enseignements de son père, et à jamais elle servirait le roi loup, c’était sa priorité, mais il n’avait pas besoin d’agir comme ça. « Je sais ce que tu as dans ta jolie tête. Tu peux mentir aux autres, mais moi je sais ce que tu penses. Tu veux te venger. Tu penses que tu pourras mieux vivre après ça, et peut-être bien que tu as raison, mais je veux pas que tu meurs. Tu m’entends ? » Elle éclata de rire. Il ne voulait pas qu’elle meurt ? Quel signe de faiblesse. Il la secoua. « Tu crois que c’est ce que tes parents auraient voulus ? J’aimais ton père, et je ne laisserais pas sa fille mourir en tentant de le venger. » déclara-t-il. Elle cligna des yeux. C’était la première fois qu’il le disait. Elle avait toujours senti qu’il avait énormément de respect pour son père mais de là à aimer, ce n’était pas la même chose. Elle cessa de se débattre, de toute façon c’était infantile et inutile. « Tu n’es pas assez forte pour le moment, mais crois-moi en servant la famille, en servant le père loup, tu honoreras bien mieux leur mémoire qu’en cherchant à venger leur mort. » Elle savait au fond qu’il avait raison, mais abandonner sa vengeance, abandonner sa haine ? C’était impossible. Pas après tout ce qu’elle avait vécu. Pas après le pacte qu’elle avait passé. Quelle déception elle serait pour Damian si elle abandonnait. Néanmoins, elle pouvait bien obéir au roi, après tout, c’était son roi. Et puis, elle tournait en rond depuis quelques temps. Elle n’arrivait pas à retrouver le dernier, celui qui opérait encore pour les Humains d’Abord, elle n’avait aucune piste sur les commanditaires de l’attentat, elle avait encore un long chemin à parcourir. N’allait-elle rien faire en attendant, rester les bras croisés alors que le père loup avait besoin d’elle ? « D’accord, j’irais. » marmonna-t-elle.

➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ? inventé ➽ pseudonyme. Eden Memories ➽ âge. 24 ➽ code du règlement. Code ok. ➽ avis général à propos du forum. Vous l'aurez sans doute compris, ce personnage remplace Mélusine. Pour diverses raisons, je n'ai plus de plaisir à jouer Mélusine. Et peu à peu, l'envie de ce personnage m'est venue. Alors voilà. ➽ avatar utilisé. Kaya Scodelario