La candeur de Krisma démontre une part même infime d’une douce innocence, changeante elle peut désirer ardemment une chose et l’instant d’après cette envie s’éteint un peu à la style d’un coup de tonnerre surgissant dans un ciel d’un bleu profond. La patience n’est pas son fort, le plus embêtant dans tout ceci c’est que ça ne se cantonne pas aux simples objets c'est-à-dire que le jour j elle peut adorer une personne, et j+1 ne pas la supporter, lui en vouloir pour X raisons qui peuvent aussi être une fantasmagoriques. La jeune femme est quelque peu versatile. Elle ne se lie pas facilement, et ainsi peu savent réellement qui elle est, son physique et son visage quasi structural fait que beaucoup ne peuvent s’empêcher de la regarder. Cependant aucune de ces personnes n’est à même de réellement la définir, personne ne semble pouvoir lire son « âme ». Elle le sait et elle en joue, son physique est semblable aux normes dictées par les sociétés modernes, son sourire lui ouvre pas mal de porte comme son absence de sourire par ailleurs. D’ailleurs Elle parait hautaine, sure d’elle et snob mais la sorcière est bien loin de cette étiquette. Tout d’abord, elle est d’une émotivité d’une pré adolescente de 12 ans qui ferait face à la mort de son « vampire » préféré. Empathique, elle peut faire des concessions quant à ses croyances si cela permet de soulager le moral d’un tiers. Sensible aux malheurs des autres, Krisma ne peut pas rester neutre si un acte odieux se déroule devant elle. Son esprit est sinistre, pour s’évader elle préfère se rendre dans un cimetière alors que beaucoup préféreront un bar, une boite ou le confort de son chez soi, résulte que son contact affectif est compromis. Elle est un peu en marge, cependant connaissant les codes elle peut aisément dissimuler cela mais pas avec ceux qui lui sont le plus proche. Et c’est là que le bât blesse. Plusieurs fois, il lui est arrivé de maudire – et bien plus - les individus pour qui elle éprouve une certaine jalousie.

Ses qualités et ses défauts convergent toutes en un point que l'on peut assimiler à une phobie, en effet enfantine et jalouse Krisma a une peur irrationnelle de l'abandon, et cela peut l'amener à faire des choses inconsidérées.

En réalité, la jeune femme a choisi le métier de barmaid juste à cause du co gérant [Alessandro] sinon la lecture reste une de ses occupations principales, plutôt solitaire les fêtes délurées ne sont pas vraiment ce qu'elle recherche. D'ailleurs, elle voit un signe dont la dénomination de l'enseigne "Le croquemitaine".
Néanmoins, écoutant les déboires de certains clients, les blagues, défaites ou encore réussite des autres, Miss Wickett joue aux conseillères. Elle apprécie cet endroit sorte de sanctuaire où toutes les barrières se brisent. Ici, la jeune sorcière est une femme habile, et dont l’avis semble compter.

Elle ne vous le dira certainement pas mais il arrive très souvent à la sorcière d’acheter des journaux intimes qu’elle ne fait qu’entamer pour ensuite les bruler, allez savoir une peur irrationnelle qu’on en sache trop sur elle. ☼ Quand il lui arrive de regarder la télé, elle ne peut pas s’empêcher de parler pour commenter, critiquer, questionner … bref avec elle vous avez l’image mais pour le son faudra vous contenter d’elle ou alors une bonne remontrance ☼. Elle veillera aussi à éviter toute situation qui pourrait l’amener à faire face à une foule, ainsi elle préféra sortir aux aurores, courir dans des sentiers etc.☼ Pour faire la moindre chose en extérieur, a besoin de mettre de la musique dans son mp3 qui ne la quitte jamais (pour marcher, courir, sortir les poubelles). ☼ Doit tout décortiquer lorsqu’elle mange.☼ Aime aussi les contes de fée (mais chuuuut)

Pour Miss Wickett, on ne se cantonne pas à un type de magie. Enfin, c'est plutôt la façon dont on l'utilise qui nous place dans une certaine catégorie. Même si elle a pu user de façon néfaste la magie (sans volonté propre), elle est plus dans une sorte de neutralité actuellement. Télépathe, elle a la capacité de contrôler mentalement et par la même possède un Bouclier psychique l'immunisant contre ce type de pouvoir. De plus elle peut créer des illusions (impliquant qu'elle doive fixer du regard la cible yeux dans les yeux, d'ailleurs nécessaire aussi pour le contrôle mental). Néanmoins elle ne les maîtrise toujours pas et le fait que le physique ne suit pas. Un abus de pouvoir pourrait certainement la tuer.

Le petit poupon était bien destiné à voir dans la diversité du monde une chose que la majorité des humains ne partage guère. Alors qu’elle y voit une palette fascinante avec laquelle « le monde » joue d’autres y accordent une méfiance voire une certaine haine. Il suffit de s’arrêter un instant et de regarder en arrière, jadis l’homme n’a eu de cesse de vouloir s’uniformiser croyant en une « race supérieur », nous n’allons pas refaire le monde mais comprenez que l’arrivée du surnaturel allait forcément aboutir à ce même souci. Certes au préalable, il y avait une attirance le mythe devenant réel puis l’âme humaine qui semble prédisposée à cette haine viscérale reprit place ! Déjà enfant, la petite Krisma avait pu ressentir cela à moindre mesure évidemment … mais vous savez pour une enfant la moindre chose prend une ampleur démesurée. Ses origines multiples qui auraient pu lui conférer un joli teint halé comme le reste de sa famille ne lui avaient offert que quelques remarques infâmes de ses camarades. Sans compter que son teint de porcelaine était d’une certaine façon un fossé qui l’éloignait un peu de sa famille. A travers les yeux d’une enfant c’est perturbant de se sentir différente, de ne pouvoir se comparer à quelqu’un même à sa propre famille. Forcément les remarques acerbes des autres enfants allaient de bon train « tu as été adoptée » « vampire ! » … bref bêtise de gamin mais qui marque à jamais.

C’est pour cette raison que la petite fille est devenue si introvertie qu’elle semblait même se renfermer sur elle-même. Préférant le monde non humain des livres où les mots permettaient son évasion hors de ce monde si cruel. La belle aux multiples origines (française, latine et américaine) passait son temps à tourner la page de multiples bouquins, ne se rassasiant jamais. Mais il lui arrivait à de rares occasions de lever la tête et s’apercevoir que du monde était là, depuis quand ? à cela elle ne pouvait répondre mais elle en profitait pour énoncer une phrase sans crier gare … et le commun des mortels en était troublé. Tout d’abord car les normes sociales veulent que l’on commence par une salutation en bonne et due forme, et que le contexte de la phrase soit compréhensible. De plus, la demoiselle était plutôt du genre morbide ce qui mettait mal à l’aise. Inutile de vous dire que les rumeurs allaient de bon train, même si personne à l’époque ne croyait aux vampires son teint pâle, son amour pour la littérature, sa propension à s’intéresser au domaine de la mort le combo gagnant pour que les jeunes adolescentes lui donnent le sobriquet de « vampirella » ces mêmes jeunes filles qui l'avaient surnommé vampire étant petites (l’évolution des humains restent encore à faire n’est-ce pas ?!) Néanmoins la jolie brune n’était pas atteinte par tout cela, ou alors pas comme l’attendaient les fourbes jeunes filles qui composaient son école. De toute façon Krisma voyait le monde tel qu’il était donc cela ne l’étonnait point le comportement de ces jeunes qui veulent rabaisser pour se sentir forts. Usant d’un cynisme qui lui était propre, elle n’était pas genre à tourner 7 fois la langue dans sa bouche avant de parler et disait la vérité sans lui vêtir un joli habillement. En gros, la vérité était crue. Petit exemple : Alors que Mary Shepard, fille populaire adorée était venue une fois de plus lui ôtait le livre de ses mains sous les acclamations des primates l’entourant … c’est droit dans les yeux et le visage neutre que Krisma énonça « Savais-tu que Kate … tu sais la ravissante blonde que tu as embrassée si sauvagement …. », elle n’avait pas pu finir sa phrase que les regards s’étaient braqués sur Mary qui avait fui. Krisma s’était trahie en laissant apparaitre un petit sourire narquois.

Un jour, la fille provoqua un léger accident. L’apparition soudaine de ses pouvoirs, miss Wickett se devait de le partager avec quelqu’un seulement elle n’avait que ses parents. L’on sait bien que les parents dans ce genre de situation sont assez inaptes à réagir de façon partiale ! Donc ils l’écoutèrent, lui apportant amour mais ne lui offrant aucun conseil, aucune aide réelle et arriva ce qui devait arriver. Krisma était insouciante, usant et abusant de sa magie se faisant interpeller par La confrérie blanche qui lui envoya un mentor ! Il fallait bien des rails pour guider ce train, mais le train était bien trop instable et ne voulait pas qu’on lui impose des règles stupides. Elle fit ainsi la rencontre du fameux Alessandro, s’évadant loin de son mentor, elle tomba nez à nez sur lui et lui demanda son aide pour se débarrasser de « son mentor ». Elle aurait pu imaginer une sordide histoire, tout se bousculait dans sa tête … elle avait trouvé le scénario parfait mais de sa bouche ne sortait que la triste réalité. Compréhensif, et la soutenant il lui vint en aide … créant ainsi un lien particulier avec elle. C’était l’une des rares personnes (à part sa famille) à lui avoir prêté main forte, et elle comptait bien lui rendre l’appareil. Elle venait de gagner un ami, et ne trouva rien à redire quand il vint lui demander son aide pour travailler dans son clan. Au contraire, il lui offrait une cause ultime à ses pouvoir et même si elle n’en avait pas conscience pour le moment, elle en avait grandement besoin.

Le bruit sourd de ses pas résonnait dans cette rue déserte, aucun lampadaire pour lui indiquer la trajectoire. Krisma devait se contraindre à tâtonner les murs, en même temps c’était elle qui avait choisi ce lieu et cette période. Il y avait une atmosphère lugubre, mais la belle savait qu’elle n’avait rien à craindre enfin elle en était convaincue. Pour une fois, qu’elle ne s’imaginait pas un scénario catastrophe, et pourtant même ses pouvoirs ne lui seraient pas utiles puisque la plupart de ses dons impliquent qu’elle fixe l’individu dans le blanc des yeux, comment aurait-elle pu alors qu’elle avait peine a discerner si des objets se trouvaient à trois centimètres en face d’elle. Respiration haletante, tambour de son cœur qui pompait hâtivement son sang, frissons lui parcourant le dos … que se passait-il ? Pourquoi la marche si mécanique se transformait elle ainsi ? Krisma si téméraire tremblait, elle avait dû poser sa main sur sa joue pour en être persuadée, mais quelle en était la raison ? Et c’est le mouvement frénétique de ses doigts qui avait dissipés tout doute possible, fouillant dans sa poche la sorcière sorti son téléphone qui pouvait un bref moment servir de source lumineuse. Le dirigeant vers le mur, elle comprit … c’était donc ça ! Une affiche, une simple affiche … elle ne l’avait pas vu ou peut-être que si, et que son inconscient voulait la mettre en garde. Peut-être aussi que c’était un de ses pressentiments que tous pouvaient « subirent », pas besoin d’avoir de dons pour avoir déjà connu cette sensation, même si les humains l’interprétaient en général comme une présence. Là n’est pas la question de toute façon, cette affiche n’était pas officielle un tract appelant aux armes. Cela n’était pourtant pas anodin, la folie d’un individu suffisait amplement pour créer un massacre. La peur, faites naître un sentiment d’insécurité chez l’homme et observez la bestialité qui en émane. Elle savait que cela n’était que le prémisse, subitement elle eut une pensée … qui concernait Alessandro à vrai dire elle était peinée, si jamais en cet instant elle venait à périr, elle voulait qu’il sache que dans sa petite tête se tramait tout un discours d’adieu. Krisma était devenu totalement irrationnelle mais comme elle le pensait, l’angoisse amène les gens à délirer. Ce délire si enivrant qui vous emporte et vous pousse à faire certaines choses. C’était ici, accroupie devant ce graffiti qu’elle avait campé assez longtemps pour que la lueur matinale chatouille ses pommettes, lui incitant à lever la tête. Plusieurs heures s’étaient passées, s’en qu’elle ne s’en aperçoive. Se relevant, la jeune femme en profitait pour rejoindre un endroit qui ne lui procurait pas cette sensation malsaine, il était temps pour elle de rentrer chez elle et se poser un peu sur son canapé. Aujourd’hui, Krisma décida de ne rien faire ni lire, ni travailler … juste s’efforcer de se calmer.