➽ Date et lieu de naissance 5 mai 1983, Briançon, France ➽ nationalité. Francaise ➽ état civil. célibataire. ➽ lieu d'habitation. Un petit studio de 30 m² dans Southampton ➽ métier. Ouvreuse au Stramp Theatre ➽ étiquette qui vous est collée. Franchement, je n’aime pas les étiquettes. Je ne suis pas un pull. Sinon, je dirais, la fille au mauvais caractère, à l’humour noir et déplacé ? Peut être bien. Non, je suis juste une nénette à qui on a tout enlevé, c’est tout.
I. I want to know who you are
traits de caractère.
Je ne suis pas quelqu’un de très commode, je dois l’avouer. La plupart du temps, je suis froide, distante et ironique. Adepte de l’humour noir et du foutage de gueule. La populace me décrirait comme une femme « je m’en foutiste », celle qui se balade les mains dans les poches et la clope au bec. Je ne suis pas franchement bavarde, je ne parle pas pour ne rien dire. J'ai tendance à être hargneuse et bagarreuse. Mais, ôtez moi d’un doute, comment réagiriez vous à ma place ? Imaginez vous, quelques années en arrière, les étoiles plein les yeux parce que vous avez un rêve, un objectif qui vous maintient à flots ? Vous seriez heureux, enjoué. Bref, en vie. Maintenant, je vais vous prendre ce rêve, en faire des confettis et le jeter à la poubelle. Alors, vous vous sentez comment ? Ca fait mal, hein. Ca vous prends aux tripes si fortement que vous avez envie d’en vomir. Voilà, mon état d’esprit. Je ne suis pas si désinvolte par plaisir, simplement parce que je n’ai plus rien. Avant je souriais, j’étais heureuse de vivre. Maintenant, je me lève le matin parce qu’il le faut. Il faut ramer pour obtenir de moi ne serait ce que l’ombre d’une confidence. Je suis devenue une personne aigrie et solitaire, pourtant je n’ai que trente ans. Détrompez vous, j’ai bien quelques qualités enfouies en moi. Malgré ma récente difficulté à faire confiance, une fois que vous obtenez de mon amitié, c’est à la vie à la mort. Je suis une personne que l’on pourrait qualifier de fidèle, aussi bien en amitié qu’en amour. Je n’ai aimé qu’une seule fois dans ma vie, il est mort, depuis mon cœur est sec comme la pierre. J’ai dépassé le stade de la douleur et des larmes. Des larmes, j’en suis dépourvue. Je n’ai plus rien, ni personne, à pleurer.
occupation diurne.
Je suis ouvreuse au théâtre de la ville. Je ne fais pas ça parce que ça me plait mais parce que j’ai un loyer à payer et qu’il faut bien que je mange. Sinon, j’entraine bénévolement l’équipe amateur de hockey du quartier. Ca, je le fais par pur plaisir. Et pour rien au monde, je ne manquerais un entrainement.
manie, habitudes & goût.
J’aime le hockey, le hockey et oh, j’ai oublié quelque chose… Ah oui, le hockey. Toute ma vie tournait autour de ce sport que j’ai découvert gamine, lors d’une initiation organisée par la patinoire de ma ville. Bon, je ne vais pas vous rabâcher les oreilles avec ça cent sept ans. Il y a d’autres choses que j’aime. Comme les cigarettes, le soda et les glaces à la vanille. J’ai pour habitude de fumer, assise sur mon balcon, une clope coincée entre les lèvres et une canette de soda à la main.
conviction.
Vraiment, vous me demandez ça, à moi ? Okay, je vais vous répondre. Je voudrais exterminer tout ces buveurs de sang de mes propres mains, les découper en morceaux, les bruler, les voir mourir (pour de bon, hein !) dans d’atroces souffrances. Ils m’ont tout pris, je les hais du plus profond de mon être. Pour répondre à votre question, je préférais avant. Avant, quand ils se terraient comme les rats qu’ils sont. Ma réponse vous convient elle ?
signes particuliers.
Oui, j'ai un tatouage. Mais le dites pas à ma mère, elle ferait un arrêt cardiaque. Donc, je disais mon tatouage. C'est une citation d'Henry Ellis, soigneusement calligraphiée entre mes deux omoplates. "All the art of living lies in a fine mingling of letting go and holding on." Traduisez : "L'art de vivre est un savant mélange entre se laisser aller et tenir bon." Ou un truc du genre... J'ai également des cicatrices à l'épaule droite, là où le vampire a enfoncé ses doigts.
II. A true story
histoire.
« Tu t’appelleras Gabrielle. »
Mes parents ne s’attendaient pas à avoir une fille, encore une fille. J’ai déjà deux sœurs alors ils auraient souhaité un garçon. Simplement, je suis née fille. C’est pour cette raison, que je porte un prénom mixte. Ma mère l’avait choisi « au cas où ». Et ce prénom de garçon, il me va comme un gant. Je suis née dans une famille française, bourgeoise pour ne pas dire aristocratique. Sauf que moi, les règles et les prières avant de manger, ce n’est franchement pas mon truc. Déjà gamine, je me comportais comme le petit garçon que je ne suis pas. Je n’aime pas qu’on m’appelle Gabrielle, je préfère Gaby. Parce qu’avec ce surnom, on ne sait pas de prime abord si je suis un garçon ou bien une fille. J’en ai fait voir de toutes les couleurs à ma mère, qui s’efforçait de m’habiller en jeune fille de bonne famille : jupe plissée, chemisier à col Claudine et tout le tralala. Sauf que moi, je préfère les salopettes, les tees shirts et les baskets. Pour grimper aux falaises et jouer au ballon, c’est bien plus pratique pourtant.
« Tu es une fille. Les filles, ça ne joue pas au hockey. Tu ne veux pas te mettre à la clarinette ? »
La clarinette ? C’est pour les fifilles à papa. Non, moi je veux patiner, donner des coups de crosse et faire gagner mon équipe. Et puis de toute façon, c’est de la faute à Anne-Sophie, ma sœur, si j’aime le hockey maintenant. Elle n’avait qu’à pas m’emmener à la patinoire, dans l’espoir que j’intègre le groupe de patinage artistique. Je me suis rapidement détournée de toutes ses gamines en tutu rose bonbon et collants. Le bruit des crosses qui s’entrechoquent, des corps qui valsent contre le plexiglas et du palet lancé à pleine vitesse, c’est ça qui a attiré toute mon attention. Et qu’il l’a encore d’ailleurs. Ma première expérience du hockey date de l’année de mes huit ans, j’en ai trente désormais.
« Shreveport, c’est où ça ? »
J’ai dix huit ans, mon baccalauréat en sciences économiques et sociales en poche. Je me tiens devant mes parents, un dossier d’inscription à la main. Sans le leur dire, et ils ne me l’ont toujours pas pardonné, j’ai postulé pour l’obtention d’une bourse d’étude aux Etats Unis. Je l’ai eue, grâce à mes excellents résultats sportifs. Bon, excellents, j’exagère. Disons qu’ils étaient suffisants pour cette petite université de Louisiane. Moi, ce que je vois, c’est le millier de kilomètres qui me sépareront de mes parents et de mes deux sœurs. Je suis le vilain petit canard de la famille, je le sais, je le ressens. Alors, je m’en vais. Loin. Et j’espère n’avoir jamais à revenir.
Voilà douze ans que je vis ici et je m’y plais. Enfin, je m’y plaisais…
test rp.
Un rêve qui s’envole, c’est une vie qui s’écroule.
Je suis appuyée contre la brique froide et humide d’un immeuble. Je suis terrorisée. Je me rappelle encore maintenant des cris, des mots que cette enflure a dits. Je sens son souffle qui glisse sur la peau de mon cou, ses mains qui enserrent mes poignets au point d’en faire des bleus.
« Je sais que t’as peur. La peur vous donne meilleur gout. A moins que… » « Tues moi, enfoiré ! J’préfère encore ça à te ressembler. »
J’ai les yeux fermés mais je sens une vive douleur à l’omoplate droite. Les doigts du vampire s’enfoncent dans ma chair, l’odeur âcre du sang me monte au nez. J’ai envie de vomir. Je crois même que je viens de vomir. Les cris de Tom, mon petit ami, ont cessés. Les larmes roulent sur mes joues. Il est mort et maintenant, c’est mon tour. Je le sais, je le ressens. Tout comme les canines du vampire qui commencent déjà à effleurer la peau de mon cou. Puis des sirènes. J’entends des sirènes. Il me lâche, je m’évanouis. Tout est fini.
J’ouvre les yeux. L’univers est blanc, je me protège avec la main. Les néons du plafond m’agressent. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, je sais juste que mon épaule me fait affreusement mal.
« Bonjour Mlle Thellier. Comment vous sentez vous ce matin ? » « Nauséeuse. Je suis là depuis combien de temps ? Et… Où est Tom ? »
Le médecin ne me répond pas et je comprends. Mon cœur se brise et mon sang se glace. J’ai mal. La douleur physique n’est rien comparée à la perte de ma moitié. Plus tard, j'apprendrai que je suis restée trois jours dans le coma, à cause de la perte de sang.
« Vous faisiez une quelconque activité physique, Mademoiselle ? » « Oui, je joue au hockey. Pourquoi ? » « Vous ne retrouverez jamais l’usage complet de votre épaule. Les tendons et les nerfs ont été touchés. Battre le palet avec la même force qu’auparavant vous est désormais impossible. Je suis navré. »
Les larmes roulent, inondent mes joues. J’ai tout perdu. Mon amour et ma passion. Il ne me reste rien qu’un cœur en vrac et une âme en miettes.
Nous étions comme tous les jeunes de notre âge, nous aimions nous amuser, j’avais vingt sept ans à l’époque. Vingt sept ans, je jouais au poste de défenseur dans l’équipe de hockey de la ville, j’aspirais à une carrière professionnelle. J’étais amoureuse. J’étais heureuse. Ca, c’était avant. Si j’avais su, on ne serait jamais sortis. Si j’avais su, je ne l’aurais pas bassiné pour sortir. Je savais pertinemment que les rues de Shreveport n’étaient plus aussi sûres qu’auparavant. Pourtant, j’ai voulu sortir. Et je m’en voudrai toute ma vie.
famille.
Ma famille vit encore à Briançon. Mon père, Charles Thellier est chef de projet dans l'aéronautique. Ma mère, Evelyne Thellier née Pierrel, ne travaille pas et n'a jamais travaillé. J'ai deux soeurs, Anne-Sophie et Bérénice. L'une travaille à l'Opéra de Paris, l'autre est avocate. Je n'ai pas beaucoup de contact avec eux. Finalement, je crois qu'ils sont mieux sans moi..
III. That thing I want to tell you
➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ? Inventé ➽ pseudonyme. MeMe➽ âge. 23 ans ➽ Code du réglement
Spoiler:
Et bien, il ne manque plus que le théme de Dracula prince des ténèbres et je crois qu'on pourra commencer.
➽ avis général à propos du forum. On m'a trainée de force ici mais j'dois dire que je ne suis pas déçue. J'aime.➽ avatar utilisé. Mélanie Laurent
Dernière édition par Gabrielle Thellier le 2/11/2012, 01:32, édité 6 fois
Moi j'aime la bouille de Mélanie Laurent, alors j'emmerde le monde entier et je t'emmène découvrir d'inavouables merveilles dans un endroit isolé dès que possible.
Bienvenue parmi nous ! Bon courage pour la rédaction, et si questions, problèmes, n'importe quoi (même du flood), hésite pas, ici comme par MP !
Ma toupineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
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