➽ date et lieu de naissance. 28ans, né le 26 Mars 1985 à Cork en Irlande ➽ nationalité. Irlandais pur souche ➽ camp. Neutre ➽ capacités. Comme tous les médiums, il lui arrive de voir des auras, mais il ne le maitrise pas du tout. Il a apprit, à son avantage, à se servir de sa résistance pour l'hypnose et les charmes vampiriques. Pour ce qui est des esprits il les voit, comme tous les médiums, mais il essaye de se convaincre (en vain) qu'ils ne sont pas là, que cela n'est que, de temps en temps le fruit de son imagination. Il s'est même, avec les années, persuadé qu'il vit beaucoup mieux ainsi.
Pour finir, il possède un don assez particulier et peu définissable que vous aurez l'immense honneur (mais oui!) de vous voir décrire par la suite. ➽ classification. Potentiellement dangereux ➽ état civil. Célibataire (mais ne vous précipitez pas mesdames, son coeur n'est plus à prendre) ➽ lieu d'habitation. Stoner Hill ➽ métier. Il n'a pas de métier spécifique. Il vole beaucoup mais seulement à des personnes très fortunées. Cela ne l'empêche cependant pas de faire quelques livraisons et commissions en tout genre pour quelques-unes de ces relations de "confiance". Il lui arrive même de temps en temps de dealer en cas de grosse, grosse, grosse nécessité. ➽ étiquette qui vous est collée. Theö c'est le mec un peu dépressif que l'on évite de fréquenter lorsque l'on est un gentil garçon à son papa élevé dans une bonne famille (de riche). Mais en même temps, si vous appartenez au beau sexe (à la gente féminine), impossible de résister à son charme naturel et mystérieux. En fait il ne fait vraiment pas exprès, c'est comme ça, la vie l'a fait devenir terriblement sexy. Cela en devient limite gênant pour lui parce que son cœur appartient à la même femme depuis des années et ce pour la vie (alors pas moyen de moyenner !) Pour ce qui est des petits gens, il est quelqu'un de compréhensif et foncièrement bon. Il aide dès qu'il peut et son passé à vagabonder dans les rues à "survivre" dans cet orphelinat influence surement sur la confiance que les plus démunis lui portent. C'est un homme très complexe, ce qui fait qu'il est difficile de le comprendre voir même d'avoir la possibilité d'apprendre à le connaitre.
En bref, ne jugez pas un livre d'après sa couverture.

Theödden est, pour résumer, quelqu'un de très compliqué. Il a toujours intériorisé toutes ses émotions, tout son ressentit. Même enfant, dans cet affreux orphelinat, il ne pleurait que lorsqu'on le frappait et encore, il se détestait pour cette faiblesse. Il souriait très peu excepté lorsque des familles en recherche d'adoption faisaient des visites, et aujourd'hui encore il ne sourit que très rarement. Il n'a pas d'amis très proche, seulement quelques connaissances mais, pour les rares qu'il tient en estime, il serait près à risquer sa vie (pour dire comme ils sont rares). Ce n'est pas tellement qu'il soit asocial, mais après tout de qui lui est arrivé dans la vie, il ne veut pas engendrer une quelconque souffrance à qui que ce soit, comme cela s'est déjà produit au par avant.
Jeune homme très secret, il cache une profonde tristesse. Il s'efforce de la dissimuler dès qu'il peut derrière de la gentillesse et de la tendresse envers ceux qui sont dans le besoin. Malgré tout, Theö reste un éternel optimiste. Même si la vie ne lui a pas toujours fait des cadeaux, il est persuadé que le bonheur montre toujours le bout de son nez, pour peu que l'on sache l'attendre. C'est un éternel romantique, quand il aime, c'est pas à moitié. Il y a néanmoins un côté sombre chez ce jeune homme qui n'est pas à négliger, même s'il s'efforce de le contrôler.
Theödden n'est pas très sportif, enfin, il ne trouve pas d'utilité au fait d'aller dans une salle de sport pour y passer des heures pour se sculpter un corps de rêve. En fait les multiples métiers occasionnels qu'il exerce sont, pour la plupart, assez physiques donc pas vraiment besoin de faire de la gonflette. Pour se défouler ou évacuer ses émotions il écrit, parfois des lettres qu'il n'enverra jamais, ou des histoires fantastiques qui n'auront jamais d'autre lecteur que celui-là même qui les a écrit. Et puis, quand les temps sont dur il sort faire le seul "métier" qui lui plaise vraiment, il vole les riches, pour ensuite redistribuer aux pauvres. Eh oui, robin des bois n'a qu'à bien se tenir !
Sinon il occupe son temps à faire de petites commissions pour des personnes en tout genre, pas toujours très fréquentables. Il lui est même arrivé de dealer, mais jusqu'à présent il reste inconnu des forces de police, ce qui est véritablement un exploit.
Il achète toujours son pain au petit boulanger en bas de la rue, c'est un de ses voisins alors il contribue au bon fonctionnement du commerce local. Il reste souvent des heures à contempler son plafond miteux. Non pas qu'il adore constater le nombre grandissant de taches de moisissures ou de trous dans la peinture. En fait il consacre ce temps précieux à rêvasser, à voyager dans ses souvenirs, à se remémorer les meilleurs moments de son passé, à rêver à un bonheur qui semblait mettre longtemps à arriver. Quand il est particulièrement préoccupé ou nerveux, il a tendance à tripoter le médaillon qui lui pend autour du coup. C'est tout ce qui lui reste de ses vrais parents et c'est la seul bijou qu'il garde sur lui en toute circonstance. Ces longues années passées entre l'orphelinat et la maison de luxe d'adoption lui ont laissés quelques séquelles de soumission, du coup, de temps en temps, il baisse la tête et courbe l'échine devant certaines personnes avec de l'autorité, mais il n'aime pas paraitre aussi faible, alors il se retient quand il peut ou se rattrape d'une manière ou d'une autre plus tard.
Theödden a un don que certains qualifieront de défensif et d'autre d'informatif. S'il n'en avait pas eu l'utilité à de nombreuses reprises, il n'aurait jamais compris que cette capacité était son don de médium. Il a, comment dire, des intuitions. Il pressent lorsqu'il va se produire quelque chose de mauvais, de dangereux, lorsque sa vie ou celle d'une personne en sa présence est menacée, il le sent quelques minutes à l'avance, ce qui fait qu'il peut anticiper. C'est grâce à ce don qu'il s'est sortit de nombreuses situations plutôt périlleuses. Et c'est aussi pour cela qu'il ne s'est encore jamais fait ne serait-ce qu'approché par les forces de police.
A vrai dire Theö était pris en plein moment critique dans sa famille d'adoption lorsque la révélation a eu lieu alors il n'y a pas vraiment fait attention. Mais s'il devait y réfléchir il serait certainement heureux qu'elle ait eu lieu, malgré les massacres et conflits que cela a pu provoquer, il a surtout appris qu'il n'était pas seul et qu'ils étaient des centaines dans son cas, à pouvoir voir des choses qui auparavant ne pouvaient pas exister. Une libération en quelque sorte, même si par rapport à la crise colossale qu'il traversait, le bonheur que cette révélation lui apportait était vraiment minime.
En fait il a de nombreuses cicatrices qui lui restent de l'orphelinat (ils n'étaient pas très tendre là-bas avec les enfants, la surpopulation carcérale et tout ça ...) mais aussi quelques-unes de son enfance passée à crapahuter dans les bois derrière l'immense domaine de sa famille d'adoption. Sa soeur adoptive avait toujours été très sage, un vrai petit ange, alors quand Theödden arriva avec ses manières de la rue, elle se lâcha un peu et en dehors de la maison (où ils étaient de vrais trésors) ils faisaient les cent coups. Un jour, alors qu'ils jouaient dans les bois, une branche leur griffa tous les deux le bras, au même endroit. Le jeune homme au bras gauche et sa soeur au bras droit. Ils prirent cela comme un signe et jurèrent à l'époque de ne jamais se séparer.
Sinon à par son gout prononcé pour les chapeaux et son talent non négligeable avec les mathématiques et l'informatique, rien de bien extraordinaire.

Comme souvent, Theö se trouvait là, étendu sur son lit, dans cet appartement plutôt pitoyable, qu'il avait loué pour trois fois rien. Son matelas, vieux et de mauvaise qualité, est dur comme de la pierre, pas très confortable vous me direz, mais bon, quand on ne peut pas faire autrement, on s'y fait. Il avait le regard tourné vers le plafond, mais il le voyait sans vraiment le voir. Comme souvent, il repensait à son passé peu glorieux. D'habitude il ne se repasse que les moments les plus forts, les plus joyeux. Mais bon, là, c'est pas son jour alors dans son moment nébuleux de déprime intense, il commença à penser à la vie dans la rue et à l'orphelinat.

Theödden a perdu ses parents à l'âge de quatre ans dans un accident dont il n'a aucun souvenir. Les deux années suivantes il a volé et vagabondé dans les rues, dormant sous les ponts lorsqu'il en avait envie. Normalement il aurait dû vivre chez son oncle et sa tante, mais ils se préoccupaient de lui comme de la saint glinglin alors il vivait une vie de bohème. Mais un jour ils perdirent la vie lors d'un cambriolage qui a mal tourné et lorsque les forces de police l'attrapèrent, pour la centième fois, ils n'eurent d'autre choix que de l'emmener dans un orphelinat. Et voilà l'enfer sur terre qui commence.

Cet orphelinat aux allures très propre sur lui et très cossu, fréquenté que par des familles de la haute société en quête de l'enfant parfait, ou d'un pantin totalement soumis et prêts à être manipulé. Cet orphelinat, qui en réalité, était trop strict et trop sévère pour la moyenne d'âge des enfants qui y étaient logés (et encore maintenant). Cet endroit où le moindre faux pas était punit par cent coups de bâton, cet orphelinat où vraiment personne n'aurait aimé vivre. Il se souvient très bien, malgré son jeune âge à l'époque, de la crasse et de la précarité de sa chambre, de la directrice, Madame Sofer, qui leur administrait elle-même leurs punitions, et des maladies qui pullulaient à l'ombre du prestige de la façade. Il se souvient aussi parfaitement du jour où la famille Campbell vint enfin le délivrer de cet enfer. Il s'était tenu parfaitement à carreau pendant près d'un mois pour pouvoir avoir le privilège de les rencontrer et essayer de les séduire pour avoir une chance de partir. Et, un beau jour, la directrice vint le chercher. Sur le coup, il ne sut pas trop à quoi s'attendre, mais quand il vit M. et Madame Campbell avec leur petite fille de quatre ans tout juste, il fut aux anges. Un sourire radieux avait illumina son visage d'enfant. La directrice ne faisant que répéter qu'il ne serait certainement prit que pour son joli petit minois, elle en eut la confirmation ce jour-là (il est fort possible qu'après ça, son orgueil et ses chevilles en prirent un coup). La chance lui avait souri et il se rappelait encore la grande joie et le bonheur immense que lui avait procuré ce premier pas qu'il fit hors de l'orphelinat depuis tout ce temps (une seule petite année lui avait paru durer autant que cinq).

Il se rappela également ses moments dans sa toute nouvelle maison. Grande, belle, luxueuse, toute parée d'objets et de lustres scintillants. Sa nouvelle chambre n'avait rien à envier au reste de la maison. Elle était tellement belle que pendant des années il y fut assez mal à l'aise. Dans un premier temps il n'osa rien toucher de peur de salir ou de casser quelque chose. Éduqué à la dure à l'orphelinat, il était ici, traité en roi, ce qui le perturba beaucoup. Il restait toujours très sage, ne parlant que si l'on y avait invité et restant toujours très polit. Il reçut la meilleure éducation qu'un enfant pouvait avoir et devint très vite un jeune homme extrêmement brillant. Ses parents étaient fiers de lui et il adorait passer du temps avec sa petite sœur. Après tout ce qui lui était arrivé, il jugea cette nouvelle vie comme une nouvelle chance, une nouvelle chance au paradis.

Mais, un jour vient cet incident, celui qui fit tout basculer. Il s'était malheureusement beaucoup trop rapproché de sa soeur et en était tombé amoureux. Il ne voyait pas le mal dans cette relation qui s'était installé en cachette puisqu'ils n'étaient pas frère et soeur de sang... Elle était la vraie fille des Campbell et lui, il avait juste été adopté... Il se souvient alors de ces regards échangés, ces étreintes, la douceur de sa peau, la beauté de ses traits, sa douce voie voilé, ses cheveux d'or pareils à de la soie, et puis cette étreinte de trop. Ils étaient tous les deux, l'un dans les bras de l'autre, lorsque leur père les découvrit. Il comprit de suite et entra dans une rage folle, il fut tellement emporté par la colère qu'il tenta de le tuer. Il se rappela alors de la panique, la peur qui le prit au ventre, l'envie de fuir, mais aussi l'envie de rester là pour la protéger et puis soudain, le drame, l'incident qui brisa sa vie une seconde fois. Leur mère, si douce et si calme, s'était interposée entre Theö et le fusil de chasse que son père pointait vers lui. Le coup partit sans qu'il s'en rende compte et elle reçut la balle à sa place.
Il paniqua, s'enfuit par la fenêtre, silencieux et rapide, et rejoint sa chambre en quelques minutes. Comme ses affaires étaient toujours toutes bien rangées, il ne lui fut pas difficile de tout emporter en un éclair. Il ne laissa pas une seule trace de son passage dans cette maison. Il partit, triste et terrifié. Son père le chercherait, cela était certain, alors, il se cacha dans la partit la plus pauvre de la ville, vendit ses affaires pour en acheter de nouvelles, et commença encore une fois une nouvelle vie.

Il se remémora ensuite sa première année dans les rues de Cork, la vétusté de sa condition, la peur de ne pas savoir où dormir ni quoi manger, puis, il se souvint le moment où il eut cette grande idée qui semblait plutôt miraculeuse à l'époque. Très malin et habile de ses mains, il apprit très vite à paraître invisible. Il entrait chez les riches bourgeois qu'il avait préalablement suivi et leur volait quelques babioles très couteuses. Il ne laissait jamais de traces de son passage. C'est à partir de ce moment-là qu'il se rendit compte de l'existence de son don. En fait il avait ressentit cette particularité le soir même où sa mère adoptive perdit la vie. Il apprit alors à suivre ces intuitions et devint très vite un expert du vol de riches. Au début, il volait pour se nourrir, mais très vite, il vola assez pour se louer un appartement très modeste, et pour se nourrir convenablement tous les jours.
Mais lorsque la révélation eu lieu, la traque au paranormal fut trop grande et il décida de quitter le continent pour se réfugier en Amérique où, d'après ce que certains disaient, les humains faisaient preuve de plus d'indulgence. Alors, il se procura assez d'argent pour s'offrir le voyage jusqu'à la côte et la traversée en mer. Une fois à terre, il prit la direction de Shreveport, à ce qu'on disait, c'était une des rares villes où la situation était encore la plus calme (il constata ensuite que les "on dit" étaient vraiment à côté de la plaque).

Ensuite, il repensa à sa situation actuelle, il travaille comme livreur (ou valise) occasionnel pour avoir de quoi payer son loyer et de la nourriture, mais, comme un visse dont on ne peut pas se passer, il vole toujours. Il vole encore les riches, les bourgeois, ceux qui ne manquent de rien. Et il les vole parce que même après toutes ces années, il ne le supporte pas avec leurs airs supérieurs (exception faite de sa soeur bien-sur). A présent, puisque ses revenus sont assez convenables, tout l'argent qu'il remporte lors de ses sorties nocturnes atterri directement dans les caisses d'orphelinats, de centres d'accueils et autres lieux nécessitant des fonds pour aider le petit monde.
Depuis sa fuite il a arrêté ses études, car il était trop facile de le retrouver avec son nom et son prénom inchangé et il ne veut en aucun cas que son père lui mette la main dessus, qui sait ce qu'il serait capable de lui faire. Il porte toujours sa sœur dans son cœur, mais est persuadé qu'elle l'a oublié depuis des années. Il est plutôt seul mais cela ne le dérange pas. Il a eu certaines conquêtes féminines mais rien de bien sérieux. Il n'est pleinement heureux qu'avec sa sœur adoptive alors il se contente de cette situation.

Il fut interrompu dans ses pensées par la sonnerie de son téléphone. Il quitta des yeux le plafond pour se reporter sur l'écran de cette petite boite électronique qui affichait le nom de l'un de ses employeurs. Il décrocha, il avait besoin de lui pour une livraison. Ni une ni deux, il enfila son blouson et se dirigea vers la sortie.

➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ? Inventé ➽ pseudonyme. Arwin ➽ âge. 20 ans ➽ code du règlement. Eh bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer. ➽ avis général à propos du forum. Ben c'est le meilleur of the world !! ➽ avatar utilisé. Andrew Lee Potts
(au fait c'est Irissette la carotte géante )