➽ date et lieu de naissance. Née le 1er Janvier 1987, dans un petit village de Toscane en Italie. ➽ nationalité Italienne. ➽ camp. Mal ➽ capacité Contrairement aux autres médiums, le pouvoir de la jeune femme n'apparaît qu'avec sa rage. Son corps habituellement si froid ce réchauffe graduellement, grâce à la colère, la haine et la rage. Une chaleur qui lui permet de créer des flammes. Elle possède un don de pyrokénésie. ➽ classification. Agressif ➽ état civil. Célibataire ➽ lieu d'habitation. quartier d'habitation en ville. ➽ métier. Danseuse aux 7 péchés capitaux. ➽ étiquette qui vous est collée. Mystérieuse, froide et discrète. Rare sont ceux qui osent approcher la jolie brune.

Parler de moi n’est certainement pas une de mes grandes qualités. Mais si j’y suis obligée je le ferais. De nature discrète, je n’ai jamais vraiment été extravertie. A vrai dire je n’ai jamais vraiment eu besoin de me faire remarquer, voir des morts, parler toute seule en public, me donnait déjà une certaine réputation … Je ne voulais certainement pas en rajouter un couche. Les évènements suivants n’ont pas vraiment aidés mon ouverture vers les autres. Mon seul moment de partage avec l’autre est lorsque je danse. Ainsi je me sens vraiment libre et ouverte vers l’autre. Je n’ai donc pas beaucoup d’amis, il me faut une période d’adaptation, je suis un peu sauvage et méfiante. Je n’accorde pas ma confiance facilement, ce qui m’a surement épargné quelques soucis. Lorsqu’enfin je laisse quelqu’un entrer dans mon cercle d’amis, je suis loyale et protectrice. Mais ne compter pas sur moi pour vous réconfortez ou pour être affectueuse … Ce n’est vraiment pas mon fort. Fondamentalement je suis plutôt du genre solitaire. En société je suis invisible, je ne suis pas le genre de fille sur laquelle on se retourne … J’aime me faire discrète et m’effacer. Mes relations ne sont en général pas très développées, je ne suis jamais tombé amoureuse mais il m’est arrivé de m’attacher quelques fois … Aujourd’hui je dédie ma vie à la chasse et je n’ai certainement pas besoin de laisser qui que ce soit me déconcentrer. Etre seule et parfois plus un choix subit si je puis dire … Ma vie est conditionnée par la solitude et la mort, même si parfois je dois l’avouer cela me pèse. Pourquoi ne pas simplement m’empêcher de voir ce que je vois ? Pourquoi ne pas me marier ? Avoir des enfants ? Peut-être y ai-je renoncé depuis trop longtemps …
Depuis son arrivée aux USA, la petite fille est devenue grande. Dans son quartier personne n'ose levé le regard vers elle, elle paraît froide, aussi froide que le blanc neige de son teint. Distante, personne n'ose l'approcher. Les sourcils souvent froncés sont intention est marqué, elle ne veut parler à personne.
Depuis mon arrivée aux USA je passe mon temps entre mon travail, mes conquêtes et la chasse. J’ai réussi à décrocher un petit job dans une maison close, un bordel pour dire les choses plus vulgairement. Mais contrairement aux nanas qui sont là, je ne viens pas donner mes fesses au premier venu qui agite un billet de dix dollars sous mes seins. Je danse, certes pas comme je dansais à l’opéra en Toscane, mais la boss aime ma manière de danser, ma grâce et mon style qui offre un peu de standing au bordel. J’accepte les danses privées mais je ne finis jamais au lit avec les clients, regarder mais pas toucher … Au risque de perdre une main. Bon ça c’est pour gagner du fric, le fixe plus les pourboires je m’en sors plutôt bien. De plus que ce boulot m'offre la possibilité de vaquer à une autre de mes occupations, la chasse. Ce bordel est tenu par des dents crochues, j'ai l'occasion de passer inaperçue tout en pouvant choisir mes cibles. Une fois le boulot finit je file faire un footing et m’entraîner à la salle de sport. Pour pouvoir chasser la nuit tombée je me dois de rester en forme, de garder ma souplesse et mon agilité qui me permette de filer en cas de problème. Le reste du temps je fais l’amour, après tout il faut bien que je me réconforte lorsque la journée ou la nuit à été difficile … Fille ou garçon même si j’ai une petite préférence pour les femmes du moment que la personne me plaît ça me va. Généralement je dors très peu peut-être trois à quatre heures par nuit … Malheureusement même lorsque j’ai le temps je n’arrive pas à m’endormir, alors j’essaie de remplir mes journées, quitte à m’épuiser.
Tout d’abord les manies, pour dire vrai la jeune femme n’est jamais vraiment à l’aise en public, lorsque que trop de monde s’agglutine autour d’elle, elle a tendance à se sentir mal. Elle croise alors les bras sur sa poitrine et essaie de se faire la plus petite possible, en général pour partir au plus vite. En tant que solitaire elle n’aime pas qu’on la colle. D’ailleurs lorsque l’on essaye de lui faire la conversation, c’est-à-dire de parler pour ne rien dire la jeune femme à tendance à faire comprendre qu’elle n’est pas intéressée par ce genre de superficialités … Mis à part ça, la jeune femme est restée très croyante. Elle porte toujours une petite croix autour du cou qu’elle ne peut s’empêcher de toucher lorsqu’elle s’ennuie. Elle va prier après chaque vampire tué, pour remercier dieu de l’avoir garder en vie. Elle passe généralement à l’église tous les matins, un endroit qu’elle trouve apaisant et sûr. C’est devenu pour elle un petit rituel, elle ne peut commencer sa journée sans être passé à l’église. Valentina à également garder un accent italien, elle a énormément de mal à le cacher.
En ce qui concerne ses goûts, pour parler de manière pratique, Valentina aime aller au cinéma. Elle n’a toujours pas adopté la nourriture américaine et se ravitaille dans une petite épicerie italienne dans sa rue. Elle cuisine elle-même tous ces plats et ne mange jamais de plat tout fait. L’injustice déplaît fortement à la jeune femme, sauf lorsque cela concerne les vampires qu’elle ne considère de toute façon pas comme des citoyens. Elle aime le chocolat et les fleurs, surtout la lavande qui lui rappel sa province.
En tant que médium, Valentina perçoit les auras des personnes qui l’entourent, humaines ou non. Ce qui lui permet d’ailleurs d’identifier qui seront ses prochaines victimes. Insensible à l’hypnose et au charme des vampires, elle n’a pas à craindre de finir comme un de ces tarés qui sont à la botte de ces suceurs de sang. Depuis l’âge de dix ans, Valentina peut aussi voir les morts, tout du moins leurs âmes car ils ne sont plus physiquement. Elle peut entrer en contact avec eux et communiquer. Elle ne c’est pas fermée à ce pouvoir, sa grand-mère étant elle-même médium la rassurée et aujourd’hui Valentina n’est plus surprise lorsqu’elle en voit un. Son petit plus à elle, c’est la pyrokénésie. Elle possède le pouvoir de créer ou manipuler le feu. Seulement elle ne le contrôle pas encore très bien, pour faire apparaître cette capacité, Valentina doit être en colère, et non pas le petit fard, elle doit être complètement furieuse. Son sang doit se mettre littéralement à bouillir dans ses veines. Malheureusement ce pouvoir sert principalement à la protéger, mais il est arrivé quelque fois qu'elle puisse s'en servir sans être en danger.
La révélation … Le mot est plutôt bien choisi, d’un point de vue totalement personnel pour moi cela signifie le moment où j’ai pris conscience que tout ce dont j’avais besoin c’était de me rendre aux Etats Unis … Le nid à vampire. Ce que j’en pense en tant qu’acte historique ? C’est une connerie. Un des leurs n’a pas su tenir sa langue et aujourd’hui toutes les espèces sont en danger, tout le monde n’est pas forcément prêt à accepter ce genre de chose. Les gens ont peur, et lorsqu’un monde est régit par la peur il peut se passer n’importe quoi. Donc d’un point de vu personnel je dirais que cela me facilite la tâche, je sais où chercher mes proies. D’un autre point de vu, j’ai peur … Je ne me sens pas en sécurité, j’ai l’impression d’être surveillée, épiée. Les citoyens font bonnes faces, mais combien d’entre eux rêves de tous nous exterminer ?
Plus que notre physique, nos cicatrices nous rendent uniques. J’ai effectivement quelques cicatrices, déjà celle d’une opération à la cheville qui s’estompe année après année. J’ai également quelques cicatrices que je dois à la prison, une dans le dos, lorsque je me suis fais poignarder. Une à la poitrine pour le même motif. J’ai quelques marques de brûlures sur l’avant bras gauches, ça ce sont les matons.
Niveau tatouage j’ai dans le bas du dos une lettre pour chaque initiale du prénom des membres de ma famille qui sont morts cette nuit là. J’ai également une croix religieuse sur la hanche.

Nous sommes en 2007, j’ai décidé de commencer ce journal. Déjà parce que je me sens seule … si seule. Ces mots couchés sur le papier seront désormais mes amis, ces temps d’écritures mes moments de confidences. J’écris pour pouvoir évacuer, je ne dépense pas 70$ dollars de l’heure couchée sur un divan, j’ai trouvé un thérapeute plus économique. Pour me rappeler, que je ne suis pas la blanche colombe que je me destinais à être, que je ne connaîtrais que l’enfer et que j’ai une vie pour m’y faire. Pour que l’on puisse un jour justifier mes actes, sans me peindre en folle hystérique amoureuse du chaos (ce que je finirais peut-être par devenir). Je sais que rien ne me destinais à ça. Cette noirceur en moi, c’est bien moi qui l’a développe et je ne pourrais l’attribuer à aucun évènement de ma vie. Comme le disais souvent grand-mère, on est maître de ses choix tout autant que responsable. Je n’ai sûrement pas toujours fait les bons choix, au moins je les assume.

FLASHBACK – Toscane, le 10 avril 1991.

Les cloches sonnaient mélodieusement 20 heures, accompagnées du chant des cigales. Seules quelques disputes entre vieilles matronnes venaient contrarier le calme aux alentours. La brise laissait une légère odeur de lavande embaumée la pièce. Aucun doute, l’ambiance provençale ne pouvait tromper personne. La petite fille attrapa son drap et le remonta juste en dessous de son menton. Une vieille dame aux rides creusées, la peau jaunie mais gardant un sourire somptueux et chaleureux se pencha pour l’embrasser affectueusement. Dans sa langue maternelle, l’italien, elle se mit à lui compter une histoire. Sa voix chaude et rauque accrochait n’importe qui qui passait par là, ses histoires n’étaient pas toujours intéressantes au captivantes mais sa manière de les raconter les rendaient toujours fascinantes. A la fin, elle ajoutait toujours une morale, une déclaration d’amour … Tout ce qu’elle voulait lui dire avant qu’il ne soit trop tard. « Ma chérie … Tu sais que je t’aime et que je serais toujours là pour toi. Un jour je vais mourir, et je ne serais peut-être plus là physiquement, mais je serais toujours près de toi. Il ne faut pas que tu es peur, certaines choses pourront t’effrayer, mais sache que tu es forte, tu es une Antoneli et tu ne dois avoir peur de personne. » Valentina n’était pas sa seule petite fille, mais Mama avait toujours été très proche d’elle. Un autre baisé et la vieille dame se hissa jusqu’à la sortie, ces os avaient l’air si fragile, ces pas peu sûrs. Valentina avait toujours pensé que sa grand-mère avait dans les cent dix ans (elle n’aurait peut-être pas eu tord). Les yeux clos, la petite fille ne mis pas beaucoup de temps avant de se laisser tomber dans le pays des rêves.

FIN DU FLASHBACK

A cet âge là je pensais que tu étais folle. Mais aujourd’hui je comprends pourquoi toutes ces allusions, pourquoi tu m’as tant préparé à ce qui allait m’arriver. Tu savais … Sophia aurait pu l’être aussi, deux sœurs, tu avais une chance sur deux. Tu as toujours pensé que ce serait moi et tu avais raison. Le destin, le sort, Dieu je ne sais pas vraiment à qui je dois attribuer ça mais quelque chose, quelqu’un avait des plans pour moi. Quelqu’un pensait sûrement que je supporterais mieux ce fardeau que Sophia … Que je ne finirais pas folle … elle n’a pas eu besoin de ça pour le devenir elle.

FLASHBACK – Toscane, le 19 septembre 1994

« Papa on va être en retard ! » La petite fille au teint pâle toisait son père, encore entrain de lacer ces chaussures. « Je te laisse rater le catéchisme pour ça ! Ne sois pas trop exigeante ! » Croisant les bras sur sa poitrine, un air boudeur mais restant silencieuse la petite fille se rendait bien compte qu’il ne valait mieux pas qu’elle réplique quoi que ce soit. Dans ce petit village d’Italie, comme dans chaque village la religion occupait une place très importante. Dès leur plus jeune âge les enfants avaient l’obligation morale d’aller au catéchisme, les parents assistaient à des messes trois fois par jour, tous les dimanches la famille se rendait dès huit heures à l’église pour la messe dominicale. C’était ancré dans les traditions, dans les morales, aucuns d’eux ne se serait déclaré athée, cela aurait été trop mal vu. Outre l’aspect traditionnel, ces pratiques étaient aussi la manière pour tous les habitants de s’intégrer, d’être un habitant à part entière, de se socialiser et d’entretenir une certaine solidarité. Il ne s’agissait pas seulement de croyances. Le père enfin prêt, ils se rendirent en ville pour que la petite fille puisse assister à son premier court de danse classique. En entrant pour la première fois à l’opéra dans lequel elle allait suivre ces premiers cours la petite fille se rendit compte de sa finitude, de son insignifiance. En entrant dans la salle principale elle s’était sentie complètement écrasée par la hauteur, la résonnance, la froideur du lieu pourtant si chaleureux avec ces sièges en velours et ces dorures. A à peine sept ans, Valentina compris qu’elle nouerait avec l’opéra une relation particulière, qu’elle passerait du temps à sentir cette odeur particulière de chêne qui composait le planché de l’opéra, à le toucher, à agripper ses imperfections avec ses chaussons en tissus. Après quelques essais, une dame, grande, élancée, brune, un chignon serré se dirigea vers le père de la petite fille. « Monsieur Antoneli, je pense que vous devriez penser à inscrire votre fille dans notre école pour des cours à temps plein. Elle peut acquérir une bourse et si tout se passe bien, je pense qu’elle pourra avoir un avenir ici … ». Le père fier mais inquiet à l’idée de laisser partir sa fille promis d’y réfléchir.

FIN DU FLASHBACK.

La danse, s’exprimer sans un mot, faire passer une émotion par les gestes, le mouvement, faire corps avec le bois, s’approprier l’immensité de l’opéra, intégrer sa grandeur et la dépasser. C’était sur scène que je me sentais vivante, réceptive à tous types d’émotions, concentrée et attentive. Sur scène mes sens se développaient, tous les pores de ma peau, tous mes nerfs s’activaient, je pouvais ressentir des choses que je n’ai jamais ressenties ailleurs. Il n’était pas rare que je pleure devant un ballet … C’est sur scène que j’embrassais le premier garçon ou que je me foulais pour la première fois la cheville, dans les coulisses que je baisais ma première amante ou que je fumais ma première cigarette, sous les projecteurs que j’éblouissais mes parents et que je commençais à me faire un nom … C’est devant des centaines de personnes que je vis le premier esprit.

FLASHBACK – Toscane, le 8 février 1997

Des voix se faisaient entendre de derrière le rideau. Les jambes de la petite fille se faisaient lourdes, son estomac se nouait et elle ne pouvait s’empêcher de tripoter ses petits chaussons. Dans quelques instants elle allait monter sur scène en solo pour la première fois devant un public. La petite fille de dix ans n’en menait pas large, plutôt timide et réservée de nature. Relaçant son chausson, tassant son pied à la pointe elle attendait son tour … Trois, deux, un, son professeur la poussait sur la scène et elle s’élançait avec grâce. Ses gestes furent précis et rigoureux tout en restant léger et voluptueux. Pour son âge elle avait acquiert beaucoup de technique et le plus important, un style, quelque chose qui la distinguait des autres danseuses. Tout se passait bien jusqu’à ce qu’elle se fige. Elle ouvrit deux grands yeux ébahis … Devant elle se dressait un homme, le jeune homme qui avait eu un accident de voiture la semaine dernière et qui était … Mort. Sans y être directement confrontée, la petite fille savait ce qu’était la mort, il n’y avait pas de retour possible, mais il était là. Devant elle. Son cœur se serrait, battant de plus en plus vite, elle avait envie de pleurer, laissant la peur, mais aussi le stress l’envahir. Instinctivement elle chercha sa famille des yeux dans la salle, le silence régnait, des centaines d’yeux la regardaient inquiets. Enfin elle trouva sa grand-mère dans la salle, son regard alternait entre elle et l’homme, elle comprit qu’elle n’était pas alors la seule à le voir. C'est pas très rassurée, avec un mort à ses côtés que la fillette repris sa danse.

FIN DU FLASHBACK.

Depuis plusieurs années déjà je pouvais percevoir les auras, mais cela était ma réalité, pour moi il n’y avait rien d’anormal à ces formes et ces énergies qu’émanait chaque individus. Je ne m’étais jamais posé de questions. Voir un mort par contre ce fut la première fois pour moi, une expérience angoissante que j’ai d’abord refoulée. Puis grâce à l’aide de ma grand-mère j’ai appris à ne plus avoir peur, de plus me sentir « bizarre », ni différente. J’ai appris à leur faire confiance, à les écouter et à communiquer avec eux. En m’ouvrant à ce don je les ai laissés prendre une place importante dans ma vie, m’enfermant parfois dans ma solitude, les autres me trouvant trop étrange, parfois effrayante. Personne n’apprécie ceux qui parlent seuls … J’ai réussi néanmoins à vivre ainsi, à me développer, à avoir des amis. J’ai appris à vivre avec la mort, avec ma différence. Tout aurait bien pu se passer, sans compter sur le drame de ma vie.

FLASHBACK – Toscane, le 10 Janvier 2006.

La même angoisse traversait son échine. Ses poils se dressaient encore sur ses bras, ses cheveux tirés en arrière lui faisaient mal, ses pieds la faisait horriblement souffrir, elle se demandait encore comment elle tenait en pointe. Depuis qu’elle s’était fait un nom dans le monde de la danse classique, elle avait participé à plusieurs ballets, mais jamais elle n’avait fait autant de représentations en l’espace d’un mois … Elle était exténuée comme chaque soirs. Sur le chemin du retour, dans sa petite berline, ses yeux se fermaient, en Italie les rues ne sont pas éclairées, le pays ne possède pas de centrale électrique et l’électricité coûte extrêmement chères, les lampadaires se font rares et il faut être doublement vigilant. C’est sans aucuns soucis que la jeune femme arriva chez elle, jetant son sac de sport et son manteau dans le hall. Elle n’osa pas allumer la lumière pour ne pas réveiller tout le monde. D’un pas discret, elle se dirigea vers le couloir pour rejoindre sa chambre. La jeune femme fut arrêter en route lorsqu’elle glissa sur une substance au sol, un bruit sourd retentit lorsque son corps s’écrasa au sol. Elle rampa alors vers l’interrupteur et alluma en ronchonnant. La lumière dévoila alors à Valentina une scène qui restera à jamais inscrite dans son esprit. Elle pataugeait dans une marre de sang, sa grand-mère un peu plus loin avait perdus son teint halé pour une couleur translucide … Le sang s’était propagé dans tout le couloir. « A l’aide ! Papa ! Maman ! » Ses yeux s’emplirent de larmes, instinctivement sans qu’elle n’ai pu rien contrôler. Les minutes passèrent et personnes ne venaient, c’est à quatre pattes qu’elle se dirigea vers les autres pièces. Dans chacune d’elles, un membre de sa famille était mort, tous portaient des marques de morsures, de morsures humaines et étaient cyanosés … La jeune femme couverte enlaça chaque corps, essayant désespérément de les réanimer, mais ils étaient tous morts ... Son corps habituellement si froid se réchauffait peu à peu, ces yeux ébènes devenaient d'un noir profond et sombre. Sans qu'elle ne comprenne ce qu'il se passait un feu se déclara, elle eu à peine le temps de sortir de la maison.

FIN DU FLASHBACK.

Il ne fallait pas être une flèche pour en venir à l’explication que quelque chose de surnaturel les avaient attaqués. La rage, la haine qui m’envahissait à ce moment là sont indescriptibles. Chaque parcelle de mon corps tremblait de colère, les mots ne sortaient pas, ce n’était que des sons, des bruits de rage et de frustration. A ce moment là je compris que j’étais seule. Les habitants qui me trouvaient déjà bizarre m’ont tout de suite accusée du meurtre de ma famille … J’ai passé un an en prison avant qu’ils ne m’acquittent pour fautes de preuves à charges. Je suis en colère, en colère d'avoir passé un an de ma vie dans une cellule, à me faire humilier chaque jour, tabassée et insultée ... La prison m'a aidé en quelque sorte, elle a fait de moi une nouvelle femme, si je prie toujours c'est pour que je trouve la force de tous les tuer. J'ai appris à m'effacer, à me faire discrète, j'ai également appris à me battre. Avant ma sortie j'étais respectée dans cette prison. C’est là bas que je me suis endurcie, que je me suis aussi renfermée sur moi-même. Mais ce qui a fait de moi la chasseuse et la tueuse que je suis aujourd’hui … C’est ce jour de 2007.

Ses mains tremblaient, ses jambes bougeaient nerveusement, sur sa petite chaise en plastique. Une télé bruyante brisait le silence ambiant. Valentina n’attendait qu’une chose qu’on lui donne son sac et qu’elle puisse foutre le camp d’ici. Un an enfermée dans cette prison au beau milieu de nulle part, vingt trois heures dans une cellule grise, humide et où l’on entend plus les cris des filles folles ou entrain de se faire tabassées que sa propre respiration. Une heure de promenade, dans laquelle, la douche le repas unique et la sortie en pleine air était compris. Autant vous dire que Valentina avait flirté avec la folie plus d’une fois, hurlant comme les autres pour un peu de calme ou une bouchée de pain supplémentaire. Se méfiant de tout, vivant avec l’angoisse de se retrouver nez à nez avec une de ces filles frustrées et obèses, seule à seule dans une cellule. La prison lui avait permis de se forger une personnalité, d’apprendre à se défendre et même à attaquer. Mais pour rien au monde elle n’aurait voulu passer une minute de plus ici.

« Où est mon sac ? Il faut que je me tire ! » La surveillante soupira, comme si se lever de sa chaise et aller dans la réserve récupérer les affaires de la jolie brune lui demandait un effort surhumain. « Y’a pas l’feu une minute de plus ou de moins t’peux t’y faire maintenant ! » Ses yeux froncés semblaient dire *ose dire un mot de plus et je te renvois dans ta cellule*. Pressée et se rendant compte qu’elle ne sortirait pas plus vite Valentina ne dit rien. Ce qui ne lui ressemblait pas, mais si cela pouvait la faire sortir au plus vite de cette endroit, elle s’écraserait. La femme se traîna enfin vers la réserve et ramena les affaires de Valentina. Un sac contenant quelques photos à moitié brûlée, une bible, quelques affaires et un peu d’argent. C’était tout ce qui lui restait, seuls vestiges d’une vie passée. « Tiens tu sign… » La surveillante leva la tête vers l’écran dans le coin de la pièce, Valentina elle rangea ces affaires et signa la feuille sans même prêter attention à la femme empâtée. Le son s’élevant dans la pièce intrigua Valentina. Une journaliste, jeune et jolie se tenait devant un tribunal à New York en annonçant une nouvelle choque à laquelle la jeune brune ne pouvait que croire. Un vampire avait révélé l’existence de ces congénères, induisant par la même occasion celle d’autres espèces. Le vampire décrit comme blanc, presque translucide, pâle et froid déclencha chez la surveillante un frisson si fort que Valentina pouvait le voir. Pétrifiée elle tourna les yeux vers la jolie brune qui compris qu’elle ressemblait à cette description. « Rwaarh ! » Emit Valentina dans un bruit de gorge en levant les mains comme des griffes. La surveillante effrayée fit un bond en arrière sur les rires légers de la jeune brune.

Attrapant son sac d’une main elle se dirigea vers la sortie et claqua la porte. Sans jamais se retourner, elle quitta cet endroit qui fut son calvaire durant plus d’un an. Un sourire c’était inscrit sur ses lèvres, un sourire de satisfaction car elle savait maintenant qu’elle aurait sa vengeance.

Valentina à vécu une enfance heureuse dans un famille aimante. Dans la maison familiale vivait sa grand mère maternelle, ses parents et sa petite soeur Sophia. Valentina a hérité du don de médium de sa grand mère, la seule médium de sa famille à sa connaissance. Ni ses parents, ni sa soeur ne savaient pour son pouvoir. Valentina parle au passé de sa famille car ils sont tous morts tragiquement durant son absence. La jolie brune se confronta à un vrai bain de sang à son retour d'une représentation, causé par un vampire, des traces significatives ont étés laissées.

➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ? Inventé ➽ pseudonyme. Eloh ➽ âge. 20 ans ➽ Code du réglèmentEt bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer.➽ avis général à propos du forum. C'est mon premier RPG fantastique il va falloir que je m'y fasse, que je comprenne bien les rôles de chacun ^^ ➽ avatar utilisé. Gemma Arterton