➽ date et lieu de naissance. On estime qu’il est né au tout début du mois d’avril 1977 : la date officielle a été fixée au 3. On ignore l’endroit exact de sa naissance. ➽ nationalité. américaine. ➽ camp. celui du bien. ➽ capacités. Marcus possède le contrôle de l’espace-temps, la capacité à altérer l'espace et le temps, de se déplacer dans le temps. ➽ classification. Marcus est considéré comme potentiellement dangereux, non à cause de ses actes ou de son caractère, mais bien pour ses aptitudes, l’entraînement, ainsi que le savoir qu’il a reçu de la Blanche Confrérie. Ses mystérieuses origines entrent également en ligne de compte. ➽ état civil. célibataire. ➽ lieu d'habitation. l’homme habite une de ces vieilles maisons qui tombent en décrépitude et que l’on trouve autour de la rivière, au nord de Shreveport, sur ce fameux territoire que l’on dit abandonné aux sorcières. ➽ métier. aujourd’hui, Marcus travaille comme veilleur de nuit dans un grand magasin du centre-ville. ➽ étiquette qui vous est collée. Marcus Sommers est surtout connu pour sa discrétion, sa ponctualité et son sens du devoir auprès de ses employeurs. En dehors de cela, il vient faire ses courses et repart aussitôt sans demander son reste. On peut dire que c’est un homme sans histoires, poli, serviable et avenant, du genre à aider les personnes âgées à traverser la rue ou à porter leurs courses. Il n'a jamais un mot plus haut que l'autre et ne s'implique pas dans les discussions polémiques. Certains le trouvent néanmoins trop lisse, trop parfait : cela cache forcément quelque chose…

Marcus est un homme simple et affable qui a une certaine tendance à fuir le monde. Voilà pourquoi il préfère vivre comme un quasi ermite en dehors de la ville. Élevé dans le respect des préceptes de la Blanche Confrérie, il semble avoir quelques difficultés à vraiment trouver ses marques dans la société des humains dont il fait pourtant maintenant partie.

Lorsqu’il était gardien, c’était un homme plein de ressources qui mettait beaucoup de zèle à remplir les missions qui lui étaient confiées. Le problème étant que tout son univers semblait tourner autour de sa fonction et de l’adoration qu’il vouait à son ordre à qui il estimait tout devoir. Aussi, certains voyaient en lui une espèce de fanatique quand d’autres admiraient sa droiture et sa fidélité à sa cause. Pour donner un ordre d’idée, on pouvait le comparer à une sorte de chevalier parfait, sans peur et sans reproche, dont on raffolait dans les récits du Moyen-âge.

On pourrait qualifier l’homme d’obstiné car il est difficile de lui faire abandonner ses certitudes. Son plus grand défaut qui pourrait également être sa plus belle qualité, est son extrême générosité. Marcus considère qu’il y a toujours de l’espoir, même pour les causes ou les individus que l’on estime perdus : « C’est une belle âme » aimaient à répéter certain membres du Haut Conseil. Ainsi le jeune homme faisait honneur à sa charge de gardien. Inutile de préciser, toutefois, que Marcus Sommers se montre impitoyable quand il s’agit de pourfendre le Mal. Toute son éducation, ses valeurs, sa raison d’être tournent autour de cela…

Finissons avec son sentiment à propos des autres groupes. Marcus se méfie grandement des vampires, n’apprécie que peu les Marqués, il rejette la nécromancie et tout ce qui touche au culte de la mort. Chez les sorciers, il en a vu beaucoup trop mal tourner ; avides de pouvoir. Selon lui, la magie noire, le vaudou ou la magie ancienne sont des impasses qui mèneront inévitablement leurs pratiquants à leur perte.


Une personne qui ne côtoierait Marcus Sommers qu’à la ville serait étonnée de voir la façon dont il occupe ses journées. En dépit du fait que la Blanche Confrérie n’existe plus en tant que telle, son entraînement est demeuré le même : intransigeant. Gymnastique, escalade, musculation, tir, assouplissements, acrobaties, natation, travail de la furtivité, méditation et entraînement à l’épée rythment son quotidien. L’idée est bien de rester aussi affûté que possible en prévision d’une confrontation mortelle. S’entraîner sans concessions avec l’idée que l’on doit être le meilleur au monde, cela est aussi un héritage de la Blanche Confrérie…


Il est difficile d’imaginer plus ennuyeux que Marcus Sommers. Est-ce pour assurer sa couverture ou s’agit-il de sa véritable nature ? À moins qu’avec la force de l’habitude, il ne soit devenu réellement ainsi. Je veux parler de sa petite vie rangée et casanière. Travail de nuit, entraînement ésotérico-commando le jour. Courses en début de semaine, association caritative le mardi, une bière au Roadhouse le vendredi, toujours la même marque, si possible au même endroit. Toujours taiseux, autant se faire que peut, un air de chien battu, à écouter les rumeurs et potins de la région au hasard des conversations.

L’entraînement tient évidemment une place importante chez un homme qui a passé la majeure partie de sa vie au service de l’institution la plus puissante du monde magique. La souffrance dans l’effort, les larmes, la sueur, la discipline du corps, mais le bien-être qui en découle, cette sorte d’ivresse que procure la maîtrise presque parfaite de son corps, se sentir prêt à affronter des forces occultes que vous savez pourtant si puissantes, tout cela a quelque chose d’enivrant, c’est une sorte de drogue et une addiction que devait certainement éprouver chaque gardien de l’ordre. C’est en tout cas une hygiène de vie dont ne saurait se passer Marcus. Non, en fait, c’est bien plus qu’une hygiène de vie, c’est une philosophie, un art de vivre, presque une religion inculquée dès la plus tendre enfance.

Ce que déteste le jeune homme ? La publicité : se faire remarquer. Ne serait-ce que parce qu’un gardien qui attire l’attention sur lui est un gardien mort, et l’instinct de survie est puissamment ancré chez cette caste.


Marcus possède la capacité de se déplacer dans l’espace et de ralentir plus ou moins fortement le temps. Il est assez difficile de cerner clairement ses capacités tant son pouvoir semble lui échapper et parfois être aléatoire. Par exemple, un déplacement s’avère, la plupart du temps, désagréable puisqu’il s’accompagne, après coup, de nausées, de vertiges, voire des deux et fréquemment de façon assez violente. On peut imaginer que l’effet est assez éprouvant pour l’organisme, à la manière d’une personne dont le corps aurait emmagasiné beaucoup de g et qui subirait un brusque freinage.

L’utilisation de ses pouvoirs s’accompagne d’une contrepartie assez contraignante qui se nomme le « jump ». Le jump est un phénomène purement aléatoire dans ce sens où il peut intervenir à n’importe quel moment et expédier Marcus dans un périmètre proche ou à l’autre bout du monde et le laisse trop affaibli pour revenir par téléportation.

Ralentir le temps n’est pas non plus sans effets, puisqu’outre le risque de se voir prisonnier pendant un temps indéterminé dans une boucle temporelle, Marcus peut jumper quelques minutes plus tôt, plus tard, voire, dans le pire des cas, perdre une journée.

Si ces effets secondaires étaient compris et tolérés dans l’environnement surnaturel de la Blanche Confrérie, cela s’avère plus problématique depuis que Marcus doit subvenir à ses besoins. Heureusement, son travail de nuit couvre les accidents qui pourraient survenir. Cependant, cela le coupe de toute vie sociale et l’empêche également de pouvoir évoluer professionnellement. La solitude et la marginalisation sont aussi le prix à payer pour ce pouvoir…

À noter que le médium est contraint d’utiliser régulièrement sa capacité, ce qu’il fait de préférence en week-end ou durant les vacances. Une accumulation de sa magie pouvant ,autrement, entraîner le déclenchement incontrôlé de son pouvoir avec des conséquences démultipliées.


Selon Marcus, la révélation est une mauvaise chose. Humains, vampires, sorciers et autres lycans ou encore métamorphes pouvaient bien continuer à vivre chacun dans leur univers respectif sans avoir à se côtoyer. Quel est le résultat de la révélation ? L’adoration des vampires par les uns, la méfiance au mieux, la détestation au pire pour les autres. Il en va de même pour les sorciers et les médiums. Avant, tout cela était pris pour du folklore, à présent, c’est devenu réalité et tout est plus compliqué : il a fallu faire des lois et apprendre à cohabiter les uns avec les autres. Comme si les humains « normaux » n’avaient déjà pas suffisamment à faire entre eux.

L’ombre… Il n’y a rien de mieux. Personne ne connaissait l’existence de la Blanche Confrérie, son Haut Conseil, ses gardiens, hormis les principaux concernés. Et si, à l’avenir, un nouvel ordre devait émerger, qu’il continue à cultiver le goût du secret, que le monde de l’ésotérisme reste discret jusqu’à se faire oublier. La Blanche Confrérie ne saurait se concevoir autrement.


Marcus possède une belle collection de cicatrices sur tout le corps résultant d’une vie de guerrier au service de la Blanche Confrérie. Ces cicatrices auraient pu être effacées au moyen de la magie, mais le gardien a tenu à les conserver, non par nostalgie, mais parce que chacune a une histoire qui lui rappelle une erreur qu’il a pu commettre à l’entraînement ou en mission, et c’est mieux ainsi...

« Ils n’ont jamais tenu compte de mon avis. Jamais. Je veux parler de la grande, pure Blanche Confrérie et de son « Haut » Conseil, sa légendaire sagesse !!! Lorsque j’ai appris les conditions dans lesquelles l’enfant était devenu orphelin, j’ai exprimé mon désaccord, le fait qu’il ne pouvait nous apporter que des problèmes. Il y a eu réunion, d’interminables discussions pour accoucher d’une décision aussi inepte que stupéfiante.
Selon la version officielle, l’enfant a été abandonné à la naissance et trouvé à la porte de l’orphelinat, puis, plus tard, recueilli par l’un des nôtres. Et non des moindres… Ça, c’est ce que nous lui avons toujours dit, c’est sans doute ce qu’il croit encore aujourd’hui. Ainsi, sa vie a commencé dans l’ignominie et s’est poursuivie dans le mensonge. Afin de calmer le scepticisme de certains, il fut convenu qu’il serait surveillé. Constamment. Par celui-là même qui l’avait adopté. Il en était maintenant comptable devant nous. Il ne serait aucunement encouragé dans la voie de l’occultisme, nous étoufferions toute manifestation allant dans ce sens. La réunion prit fin sur ce commun accord.

Les toutes premières années furent tranquilles. Nous n’entendîmes plus parler du rejeton. Puis par un sombre jour, son « père » est revenu vers nous pour nous apprendre que l’enfant disposait d’un don : un don hors du commun, un don qu’aucun humain ne devrait normalement posséder. Mais ce fut son cas, évidemment. Il aurait fallu s’en débarrasser dès la naissance, pour le bien de tous ! Aussi cruel qu’aurait pu apparaître cet acte, c’était une impérieuse nécessité. Seulement, ils étaient trop lâches pour ne serait-ce qu’oser envisager cette éventualité !
Alors, pour la seconde fois, nous nous sommes réunis afin de statuer sur Marcus.

Marcus…

Quelle farce ! Ce n’est même pas son vrai nom. Car bien sûr, il a un nom en sorcellerie…

Hérésie !

Ce jour-là, j’ai compris que la Blanche Confrérie comportait en son sein les germes de sa propre destruction. En dépit de tout bon sens, encore une fois, ils prirent la pire décision qui soit en décidant de faire de lui un gardien. Les discussions furent vives, je m’en souviens parfaitement. Mais la tentation était trop grande pour l’ordre de détenir son petit soldat capable de frapper n’importe où et surtout, n’importe quand… Voilà où nous en étions rendus.

C’est aussi ce jour-là que j’ai choisi de les quitter. Ils n’ont eu de cesse de me surveiller depuis, mais je n’étais pas en reste de mon côté. Vous connaissez tous cette blague éculée :

« La Blanche Confrérie nous protège, mais qui nous protège de la Blanche Confrérie ? »

Marcus a quitté le cocon familial et sa petite vie douillette afin d’intégrer complètement l’ordre. Ils l’ont entraîné, instruit et éduqué comme un enfant soldat, dans l’amour de la confrérie. Ils ont exacerbé ses capacités de médium, lui ont appris à se battre, lui ont montré nos points faibles, comment les utiliser contre nous, lui ont forgé une épée et y ont apposé de puissantes glyphes. Ils lui ont enseigné des techniques secrètes et anciennes afin de lui octroyer l’avantage contre un ou plusieurs. Ils n’ont eu de cesse de parfaire sa capacité à contrôler l’espace et le temps, lui ont enseigné comment être plus retors que le mal lui-même, comme si ce monstre en avait eu besoin, car c’est bel et bien un monstre que la Blanche Confrérie a enfanté, tout cela sous le couvert de la sagesse et d’une hypocrite bienveillance. Toutes ces belles théories mises au point par ces belles âmes qui vivent en dehors des réalités…

J’ai entendu dire que c’était un épéiste de seconde zone. Trop de défauts dans sa technique et d’imperfections dans son caractère. Qu’il ne faisait même pas un bon médium et un piètre sorcier qui maîtrisait à peine les bases. Un comble quand on connaît ses professeurs. Ainsi, selon les rumeurs, la montagne avait accouché d’une souris. J’y vois le signe d’une justice immanente. Néanmoins, il fallait que j’en ai le cœur net.

Aujourd’hui, l’ordre est à genoux et lui, se promène dans la nature, libre de ses faits et gestes, livré à ses penchants naturellement mauvais.

Quelle belle œuvre, vous ne trouvez pas ?

Il s’est dégoté une vieille maison à l’écart de la civilisation. Là, au moins, il peut conspirer à l’abri des regards. Mais pas du mien. Il fallait que je le vois, que je le vois en personne afin de me rendre compte de ce qu’était devenue cette engeance que ses géniteurs impies avaient guidé jusque dans le plan de notre réalité.
L’endroit où il se terre pourrait être à lui seul une indication de sa véritable nature. Cette région n’a pas bonne réputation. J’ai souri lorsque j’ai vu que la vieille demeure était protégée par une magie digne de mes plus mauvais disciples. Les rumeurs étaient donc fondées. J’en fus immédiatement soulagé et je progressais dorénavant le cœur plus léger. Je l’ai finalement trouvé à l’arrière, dans le jardin, en train de méditer dans la position du lotus. Bien évidemment, il ne m’a pas entendu arriver, il ne m’a pas « senti ». Je suis resté là, quelques secondes, à le regarder, immobile. Je sentais l’envie irrépressible de mettre fin aux jours de cette aberration qui avait été le protégé de la Blanche Confrérie. Réparer cette erreur était là, à ma portée…
J’entrouvris la main. Mais à cet instant précis, il avait disparu. Je sentis mon cœur s’emballer, je déglutis bruyamment : le tranchant d’une épée tout contre ma gorge… Je pouvais sentir son souffle calme et régulier sur ma nuque. J’avoue qu’en cet instant, je fus saisi d’une certaine frayeur. Puis plus rien, il n’était plus là. Il choisit de réapparaître devant moi, la pointe de son épée toujours sur la gorge. Nous n’avons échangé aucun mot. Je l’ai dévisagé. Son regard était froid, vide de tout sentiment, de toute émotion. Derrière le masque des apparences, j’ai vu ce qu’il était vraiment : un démon sournois, incapable de concevoir le prix inestimable d’une vie. Mais ma peur avait laissé place à la détermination. Je mourrais, mais je mourrais dignement, sans l’implorer.
Une légère pression de son épée m’obligea à redresser le menton, puis il posa sa lame sur ma joue, la laissa glisser dans une caresse sadique jusqu’à ce que perle mon sang. Satisfait de son ignominie, il contempla la pointe de son arme avec une certaine suffisance. D’un brusque revers de la main, il chassa la goutte de sang de sa lame. Son regard se reporta sur moi. D’un mouvement sec du menton, il m’indiqua la sortie, toujours paré de ce faux air angélique qui le caractérise. Je lui répondis avec un mépris mêlé de dégoût, puis tournais les talons.

Tout cela s’est produit il y a quelques jours seulement et je le couche par écrit, au cas où… Je n’ai, depuis, pas eu de nouvelles de lui. Cependant, je crains que cet enfant du Malin ne soit à présent sur ma piste, tapi dans les ténèbres, comme apprécient de l’être tous les siens. Mais j’ai plus d’expérience que lui et plus de ruse aussi. Je l’attends de pied ferme, car je sais que tôt ou tard, il viendra: c’est dans sa nature. Il m’appartient de réparer les erreurs de la Blanche Confrérie. C’est en tous cas la mission que je me suis assignée il y a longtemps…

X. »

➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ? inventé ➽ pseudonyme. Marcus ➽ âge. 76 ans et des poussières ➽ code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer. ➽ avis général à propos du forum. Un magnifique forum à l’esthétique soignée dont l’univers, très riche, offre beaucoup de possibilités. La création de son personnage est un véritable plaisir par le choix qui est offert. On sait, par exemple que son médium ne ressemblera à aucun autre : Réanimateur / Sorcier vaudou / Gardien / Exorciste… ➽ avatar utilisé. Sam Worthington