[terminée] Une nuit en enfer ▽ Apo version 2.0

APOLONIDE MCCABE

Feat Catherine McNeil

PRELUDE

DATE & LIEU DE NAISSANCE le 6 octobre 1981, dans la ville du crime, à Chicago ; NATIONALITE Américaine pur jus, enfin pur jus de l'imigration avec une mère d'origine autrichienne et un père d'origine irlandaise ; CAMP certains aiment mettre des étiquettes sur les gens, décider de ce qu'ils sont, moi pas, je sais que les frontières sont troubles, et que les gentils peuvent s'avérer plus cruels que les méchants ; CAPACITES téléportation, pouvoir absolument pas maîtrisé qui peut causer des moments assez gênant dans sa vie de tous les jours, ne peut emporter quoi que ce soit avec elle hormis ses vêtements ; CLASSIFICATION considérée comme inoffensive, elle est néanmoins surveillée depuis son enfance par la Blanche Confrérie en vue des capacités de sa mère et de son frère. Ils s'attendent plus ou moins à ce qu'un beau matin elle se réveille nécromancienne ;  ETAT CIVIL pomme de sang de Tomas d'Ombremont, ce qui ne l'oblige nullement à la fidélité sexuellement parlant LIEU D'HABITATION vit dans un appartement minable situé en centre ville  ; METIER journaliste bossant en free lance ; CLASSE SOCIALE sans courir après l'argent, elle n'est certainement pas riche ; ETIQUETTE Tout dépend de à qui vous demandez. Ses voisins la trouve souvent absente, et critique les allés venues des hommes chez elle, surtout d'un certain vampire. Ses collègues de boulot disent qu'elle est une chieuse, butée, obstinée ce qui peut être une qualité chez une journaliste, ce qu'ils lui reprochent est plutôt son opportunisme et son ambition dévorante, son manque d'empathie et de pitié, sa froideur aussi, son manque d'amitié. Quand aux hommes qui jouissent de ses faveurs le temps d'une nuit, ils estiment qu'elle est très belle mais aussi très mystérieuse.

Traits de caractères
Souriante, sympathique, elle semble gentille, abordant une mine affable quand elle désire quelque chose, avec cette moue boudeuse enfantine. Sa capacité à jouer les femmes enfants et plus encore, son utilisation assez courante de ses charmes sans crainte d'une mauvaise réputation ou d'un retour de baton, lui facilite la vie. Des hommes elle obtient tout ce qu'elle veut ou presque. Bien sûr, ce n'est pas le cas des femmes qui la considère bien souvent comme une enfant ou une salope. Malgré son don pour charmer les gens, elle n'a pas le moindre talent dans la manipulation. Assez naïve sur certains points, il est même facile de la manipuler, mais garde à vous cependant, car la petite fouine curieuse qu'elle est tarde pas à comprendre l'abus dont elle a été la victime.
Rancunière, elle est également suffisamment patiente pour attendre son heure avant d'agir. En fait, si elle fait preuve de pas mal d'impulsivité en apparence, et peut se montrer infantile par un comportement emprunt d'impatience, il faut savoir que si elle s'en donne la peine, donc si elle le désire vraiment, elle peut faire preuve d'une grande patience. Il faut juste qu'elle est un but précis à atteindre. Et dans la matière, du but précis à atteindre, elle n'est certainement pas la dernière. Dotée d'une très forte volonté, capable de conserver les secrets et ses cartes en main, elle est également très douée pour dénicher des informations, véritable chien de piste quand elle s'y met, sa curiosité s'alliant à son côté chieuse fouineuse la rend très efficace dans le domaine. Elle ne lâche pas un morceau quand elle a croqué dans quelque chose.
Apolonide n'est pas seulement une journaliste plutôt douée dans son domaine, elle est une fille de flic et cela s'en ressent dans son comportement, sa manière de s'immiscer dans les milieux les plus sombres sans crainte, avec ce désir de vérité, et cette bravoure parfois un peu folle. Elle est aussi une Schimmel, fille de chasseuse et nécromancienne, soeur d'un psychopathe, elle a conscience du lourd héritage qui repose sur ses épaules, et sa plus grande crainte est de finir un jour comme son frère, complètement folle, les mains couvertes du sang des innocents qui auront eut le malheur de croiser sa route.
Ce n'est pas son seul secret. Elle ne sait d'où cela vient, mais elle a une tendance assez forte au masochisme. Plus qu'un simple fantasme, elle en a littéralement besoin. Ancienne strip-teaseuse ayant touché du doigt la prostitution, ayant même travaillé pour un club SM, elle a honte de son passé. Pour elle ce ne sont que des erreurs de jeunesses, mais elle est bien placée pour savoir que certaines erreurs de jeunesses peuvent revenir vous hanter plus tard, voire même, vous détruire. Elle cache donc cela avec le plus grand soin.

Occupation nocturne Journaliste encore considérée comme débutante car n'ayant encore fait le moindre sujet sérieux, elle a travaillé pour le Herald mais n'y faisait que du travail de "stagiaire". On ne lui confiait pas la moindre responsabilité et elle couvrait des sujets aussi ridicules qu'une foire du vin ou un fermier décidant de faire la plus grosse courgette au monde. Elle s'est battue pour obtenir de meilleur sujet, en vain. En débarquant ici, elle pensait que sa carrière allait finir de s'enterrer, pour elle Shreveport est un trou perdu qui n'a absolument rien d'intéressant, un coin de cambrousse où elle aurait aimé ne jamais se rendre, cependant, elle a vite changé d'avis en comprenant ce qui se tramait ici. Elle sait que si elle parvient à obtenir une interview d'un HA ou même de plusieurs membres de cette organisation, ainsi que de l'actuel ulfric, elle fera un sacré scoop. Déterminée, elle est donc prête à tout. D'autres part, il lui arrive de bosser le week end en renfort dans un bar situé aux portes de la ville, le but de cet emploi mal payé où elle se fait surtout palper les fesses en permanence c'est surtout de tendre l'oreille et d'entendre ce qu'il se passe en ville.

Manies, habitudes & goûts
‹ Se ronge les ongles compulsivement, geste nerveux trahissant d'une intense réflexion ou d'une trouille généralisée.
‹ Impatiente de nature, elle a apprit à attendre mais manifeste son impatience à travers divers comportement nerveux.
‹ Passionnée, c'est une âme qui se lance à corps perdu dans tout ce qu'elle fait, impulsivement, sans vraiment y réfléchir, regrettant souvent ses actes.
‹ A eu une tendance à l'automutilation quand elle était adolescente, cette mauvaise manie peut revenir quand elle va vraiment mal.
‹ Quand elle parle à son père, elle prend une voix de petite fille, et lui sort d'abominables mensonges, comme pour lui faire croire qu'elle n'a pas été blessée par son départ, et qu'elle est restée sa petite fille chérie.
‹ A une peur atroce de devenir une sociopathe comme son frère.
‹ Aime jouer avec les armes blanches, sa passion pour les lames semble n'avoir pas de limite. Elle possède également un petit pistolet à la crosse nacrée.
‹ Possède plusieurs tatouages, mais aucun ne représente le tatouage des Schimmel, à son grand dam d'ailleurs.
‹ Fume clope sur clope quand elle attend quelque chose, ou qu'elle ne fait rien, ce geste occupe à la fois ses doigts, sa bouche et son ceveau.
‹ Est une véritable masochiste, elle ne prend son pied qu'en pratiquant le SM, mais cela bien sûr, elle préférait crever que de l'avouer.
‹ Déteste parler du passé.
‹ A comme tous les Schimmel une certaine fascination pour la mort.

Capacité
Se téléporter est la capacité avec laquelle je suis née. Personnellement, j'aurais préférée être une nécromancienne comme maman, et mon frère, mais visiblement le destin en a décidé autrement. Remarquez que ce n'est pas si mal quand on voit comment ils ont finis tous les deux. P'être bin qu'on est maudis dans la famille. En tout cas, je suis née avec bien moins de talent que n'en espérait ma mère. Ma capacité a voir les esprits, à ressentir leur présence me permit surtout d'échapper au monde des vivants quand je ne m'y sentais à l'aise. Mon don pour voir les auras m'est bien utile pour savoir si je dois me méfier ou non. Quand au fait de ressentir la magie, de percevoir la puissance d'un sorcier ou d'un nécromant, elle m'a peut-être rendu un poil paranoïaque. Mais contrairement à ma mère qui a élevé la nécromancie au rang d'art, je n'ai jamais réellement chercher à tirer profit de ces capacités que longtemps j'aurais préféré ne pas posséder. Par exemple la téléportation. Je n'ai jamais réussit à contrôler ce fichu don. En réalité, quand je me téléporte c'est bien souvent quand cela ne m'arrange pas. Quand j'étais adolescente, je fréquentais un garçon avec qui je pensais perdre ma virginité, mais une fois devant le fait, à poil au lit avec lui, devant son visage tout rougi d'embarras, j'ai prit peur, j'ai paniqué et pouf j'ai disparu. J'aimais bien ce garçon. Vous imaginez bien qu'il n'a pas du tout prit bien la chose. Depuis qu'il y a la révélation je n'ai plus besoin de sortir des mensonges aussi invraisemblables que grotesques, au moins cela est un avantage.

Convictions La révélation est son gagne pain. Entendons-nous bien, quand la révélation a éclatée, elle était encore une étudiante, et n'a pas été tellement surprise. Elle a trouvé ça plutôt amusant en vérité. Quelque part, pour la gosse qui a grandit dans une famille telle que la sienne, la révélation était un soulagement, enfin elle ne se sentait plus bizarre, monstrueuse, étrangère. Bien sûr, les gens continuent à trouver cela bizarre qu'on détourne la tête pour observer un esprit errant, tout comme le fait de disparaître soudainement en pleine conversation est un réel embarras, mais du point de vue de la journaliste qu'elle est devenue, la révélation est une vraie pépite, parce qu'avec son expérience et son savoir, elle a une longueur d'avance sur tous les autres journalistes qui sont de simples humains ayant vécu une majeur partie de leur vie dans l'ignorance la plus complète.

Signes particuliers
Les Schimmel possède un tatouage très particulier, comme tous les membres de la guilde. Mais Apolonide, bien que fille d'une puissante chasseresse, n'eut pas la chance d'avoir ce tatouage. Chance ou pas, elle a crevé de jalousie de voir son frère l'aborder fièrement et attendre chaque année avec un peu plus de désespoir à chaque fois sans rien voir venir. Quand elle eut 16ans, elle commença à apposer des tatouages sur sa peau. Au débuts ils étaient discrets, un dans la nuque, où le tatouage familial aurait dû être apposé, un au creux du poignet, un à l'intérieur de ses cuisses, et puis elle finit par se faire poser un tatouage sur le dos, qui part de ses épaules et descend jusqu'en bas de son dos, au creux de ses reins, il s'agit d'une araignée tissant sa toile.

Chronologie

• 1974 ; Nastasia Schimmel rencontre Dwayne McCabe. La première est une nécromancienne et une chasseuse. Le second un flic comme on n'en fait plus, un brin vereux, prônant sa propre loi sur le terrain, favorisant certains dealers, certains parrain de la pègre afin d'avoir moins de guerre des gangs dans les rues. Ils se rencontrent au cours d'une même traque, une même affaire. Le flic décide de laisser la chasseuse opérer et tuer le sorciers qu'ils traquaient. Un choix qu'il assumera.
• Ils ont deux enfants. Octave et Apolonide. Octave est l'aîné de trois années. Il a une fragilité d'âme visible, sa mère décide de le protéger coûte que coûte. Et quand il développe des pouvoirs de nécromant, il devient le préféré de Natasia qui délaisse superbement sa fille. C'est donc Dwayne qui se charge de l'éducation de la fillette. Passionné par elle mais ayant peu de temps à lui accordé, il lui enseignera la chasse, la pêche, le combat, mais non comme s'il la préparait à combattre, plutôt comme devant affronter les adversités de la vie. Apolonide est bien sage, silencieuse comme fillette. Elle a une fascination et un amour sans borne pour son père qu'elle vénère plus que tout, alors qu'elle déteste souverainement sa mère. En revanche, pour son frère, ses sentiments sont troubles, elle en est jalouse, et cependant, le protège. De sa faiblesse, elle en a terriblement conscience.
• Les enfants grandissent. Octave devient de plus en plus fragile mentalement, ses parents ignorent les coupures, les mutilations, et même les tentatives de suicides. Ils ne veulent pas voir l'agneau se transformer peu à peu en danger ambulant. Apolonide sait. Elle cache le terrible secret. Quand il tue la première fois, c'est elle qui lave consciencieusement ses mains sales. Mais le secret ne peut durer bien longtemps, elle le sait.
• Adolescente plus forte que son frère mais sans être la force même, Apolonide cache son mal être, sa haine envers sa mère, et sa différence du fait de ses capacités, de sa famille qui la pousse à une solitude extrême, derrière un masque imperturbable, et de long silences. Elle se taillade des fois, d'autres fois va se perdre avec des garçons, mais surtout, elle s'en va, seule dans la forêt à la sortie de la ville, espérant peut-être tomber sur un loup-garou qui la tuerait ou la contaminerait, faisant d'elle quelqu'un d'autre, la libérant du poids de l'appartenance à cette famille de cinglée.
• Quand son père trompé par Natasia, décide de partir, elle ressent cela comme une trahison. Jeune femme désormais, elle abandonne la maison, où elle doit faire face à une mère absente et froide depuis que l'enfant chéri est dans une maison de repos après une attaque qu'il a tenté contre le père. Elle part. Loin. NY. Sans un sou en poche ou presque, elle va vite chercher un petit boulot, et finalement choisit le strip tease qui paie bien. Elle qui n'avait jamais laissé un homme la toucher est fascinée. Elle se croit différente mais ne l'est pas tant que ça. Sauf qu'elle peut faire mal si on lui fait du mal. Qu'elle frappe vite et fort.
• Elle rencontre Tomas. Il lui fait découvrir les joies du sexe, elle en devient addict. Révélant ses fantasmes les plus inavouables, il la transforme en véritable droguée au sexe. Ne pouvant s'en passer, il prend une part de plus en plus importante dans sa vie au point qu'elle en oublie sa famille, et presque ses études. C'est lui qui lui révèle son attirance pour le SM et sa nature profonde de masochiste.
• Et puis elle a son diplôme. Journaliste. Son rêve de toujours. Rendre son père fier d'elle. Elle commence à travailler au Herald, un journal prestigieux, mais boulot de merde, considérée comme à peine plus qu'une stagiaire ou secrétaire, elle lutte pour se faire reconnaître en vain.
• Bien qu'elle en ait honte, elle n'arrive à mettre fin à sa relation avec Tomas. Elle mène donc une double vie, littéralement.
• Un soir, elle trouve son frère chez elle, il a fracturé la porte. Il est couvert de sang, mutique ou presque, elle n'arrive à lui arracher que quelques mots. Mère… il a tué mère? Elle ne comprend pas. Il lui demande de l'aider, de mettre fin à tout ça, qu'elle n'est peut-être pas une chasseuse comme maman, mais qu'elle a été élevé par papa, comme un flic, comme quelqu'un de bien. Elle doit agir. Elle refuse. Il insiste. La lame s'enfonce dans la chair, le sang coule. Elle l'observe couler. Son frère meurt, doucement, elle le presse contre elle.
• Effondrée, elle appelle Tomas au secours, ne sachant que faire. Tout ce sang partout… Il arrive, il l'aide, il parle de Shreveport, des projets de Lucian, de cette nouvelle aventure, il a l'air enthousiaste. Elle se laisse porter, elle le suit sans trop savoir ce qu'elle fait, déboussolée, perdue, ne voulant faire face à la triste réalité.
• Arrivée en Louisiane. Elle réalise ce qu'elle a fait, ce qu'elle a abandonné derrière elle. La Louisiane ressemble à un cauchemar pour l'opportuniste ambitieuse qu'elle est. Mais surtout, elle a peur, peur d'être comme son frère, une sociopathe, peur de devenir folle, peur des cauchemars qu'elle voit, peur de ces taches sombres partout, ce rouge qui s'étale par terre.