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 Jessy Hawthorn ☪ It’s where my demons hide Don’t get too close [Terminée]

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MessageSujet: Jessy Hawthorn ☪ It’s where my demons hide Don’t get too close [Terminée]   Jessy Hawthorn  ☪ It’s where my demons hide Don’t get too close [Terminée] Icon_minitime5/1/2014, 22:59

Jessica Pandore Hawthorn
Feat Olga Kurylenko

   
   PRELUDE

   
DATE & LIEU DE NAISSANCE Détroit, un 1er avril il y a longtemps. En 1963 (non ce n'est pas un poisson d'avril); AGE 50 ans mais paraît la petite trentaine ; NATIONALITE Américaine pure souche; CAMP Fait partie de la meute depuis 4ans maintenant ; FORME ANIMALE Loup-garou type Hispo; NOM DU LOUP VOUS AYANT CONTAMINE Aucune contamination ; DATE DE PREMIERE TRANSFORMATION néant ; STATUT Membre simple de la meute à tendance dominante ; TYPE DE METAMORPHE Garou pur sang ;  ETAT CIVIL célibataire LIEU D'HABITATION Le Caern ; METIER Ex chasseuse de prime recyclée en simple mécanicienne garagiste. CLASSE SOCIALE MoyenneETIQUETTE De prime abord peu commode, je suis une belle saloperie selon certain. Mais j'ai un code de l'honneur pointu que j'ai gardé tout au long de ma vie. A présent l'on me considère assez sympathique et d'une grande loyauté envers ceux qui comptent. Je ne brille ni par ma subtilité ou mon élégance, les nanas me trouvent transparente en soit, mon coté garçon manqué semble lui attiser les amitiés masculines que j'avoue préférer. Je suis un peu la nana forte tête, teigne, qui n'en démords jamais et ce côté semble me rendre attachante et séduisantes aux yeux de certains.

   
INTRODUCTION AU GENRE

   
Traits de caractères Petite j'étais le typique garçon manqué, les jeux de petites filles et les poupées ne m'ont jamais intéressés. L'endroit et le milieu d'où je viens, c'est les rues qui m'offraient le plus grand terrain de jeu. Un terrain de jeu sommes toute dangereux. Seule fille parmi deux enfants mâles, ils étaient mes compagnons de jeu. C'est sans doute pour cette raison qu'encore aujourd'hui, je me lie plus facilement avec des hommes que des nanas avec qui je ne me trouve que peu d'affinités. Bagarreuse, couarde, ce sont des traits qui me sont restés, une belle petite saloperie qui manipule son monde à son avantage. Même si avec le poids des années je suis devenue bien plus posée et plus attachante même pour certains. J'ai un sens de l'honneur, un code de conduite qui m'a été très tôt inculqué surtout envers les membres de la meute, c'est le trait le plus marquant chez moi celui auquel je ne déroge que peu souvent. Mais les gens qui me croisent même s'ils me trouvent engageante, ressentent très vite qu'il ne faut sans doute pas trop me pousser au risque de me voir m'enflammer. J'ai en fait un caractère assez complexe, j'ai une incroyable grande "gueule" tout est vif et expressif chez moi, que ce soit mon rire chaleureux quand je suis de bonne humeur, que ma manière de vous beugler la vérité toute crue en pleine figure lorsque je suis énervée. Et dieu sait que je m'enflamme très très vite. Même si je ne reste jamais furieuse bien longtemps. Je mets les pieds dans le plat une fois sur deux c'est un peu ma marque de fabrique, ne vous attendez pas non plus à avoir des discours mielleux ou raffinés venant de moi, je suis souvent malpolie comme une porte de grange, je jure à tout va et j'ai de mauvaises manières. Surtout ôtez-vous l'idée de la tête de me voir en jupe ou en robe à part si je le juge utile pour moi. Je suis peu subtile et surtout très franche et je me fou de ce que l'on en pense. J'ai des manières de mecs, les moteurs ça me connait, je me bats comme un gars et j'aime ça, j'en suis fière, j'aime ce que je suis et au diable si ça dérange. Je suis moi. J'offre cette facette forte même si au plus profond de moi j'ai besoin de reconnaissance, de confiance, d'être entourée, je ne suis pas la pure coriace blindée que l'on croit de prime abord. Mais je reste une dure à cuire qui n'hésite pas à mettre les mains dans le cambouis et à sortir les griffes quand le danger frappe à ma porte. Je suis presque ce que l'on pourrait considérer comme l'accord parfait entre la bête et l'humaine, j'ai apprivoisé ma nature et on se conjugue l'une l'autre.
   Occupation nocturne Je suis mécanicienne, je n'ai pas réellement d'horaires fixes. Je fini souvent plus tard, fermant moi-même le garage ou alors faisant quelques heures supplémentaires. J'aime me retrouver là, seule pour réfléchir sur des cas épineux parfois, ou tout simplement pour m'isoler un peu du côté surnaturel de ma vie. Malgré le fait que je n'expose pas ma vraie nature sous les feux de la rampe, au sein de la meute on préfère rester discret, je me dois donc d'avoir une vie diurne, je me couche donc souvent à pas d'heures pour profiter de la douceur de la nuit. Il m'arrive de sortir parfois mais, je n'en abuses pas. Disons que je me force un peu parfois à jouer les fêtardes. Sinon je rejoins le Caern, la meute, je me tiens aux aguets et à l'affût. J'essaie d'aider et de participer aux actions de ma nouvelle meute, ma nouvelle famille. Certains autres soirs, je livre des combats au Fighter, juste de temps en temps pour gagner des passes-droits pour aller m'entrainer autant que possible. J'évite d'en faire trop car j'ai certaines faiblesses que j'essaie au mieux de cacher. Le reste du temps comme tout le monde du moins comme tout les humains j'essaie de dormir, enfin de 4H à 6h quand j'y arrive. Vous ne trouvez pas que mes jours et mes nuits sont déjà bien suffisamment remplies? Moi je crois que si... Certains soirs, quand je n'ai envie de rien de tout cela, il m'arrive de laisser libre court et arbitre à ma louve d'aller gambader en forêt, rien n'est aussi grisant qu'une course folle après de petits animaux, on se sent libre.
   Manies, habitudes & goûts -J'ai horreur de faire les magasins, je ne supporte pas ça, ça me ferait presque suffoquer. C'est ce que je considère comme un des maux nécessaires de la vie, un peu comme les choux de Bruxelles ou encore les talons aiguilles. Non mais, imaginez une seconde me voir me balader entre les carlingues de vieilles voitures ou penchée au-dessus de vieux moteurs perchée sur des talons de plus de six centimètres?
-Je déteste aussi qu'on se paie ma tête. La colère vous pousse à balayer vos peurs, j'aime cette sensation, elle me pousse à être courageuse et stupide.
-Je suis insomniaque souvent, je me couche à des heures impossibles et me lève aux petites heures du matin. Je suis souvent à cran.
-Je ne peux pas sortir de chez moi le matin sans avoir ma dose de caféine, impossible sinon je suis imbuvable. C'est un peu comme un rituel, venez sonnez chez moi pour me demander de vous accompagner, impossible sans une tasse de ce liquide brûlant, noir et sucré de préférence.
-Quand je ne suis pas entrainée dans des situations inextricables oui car je suis douée pour me laisser embringuer et pour mettre les pieds dans le plat, je file au garage c'est peut-être inconcevable pour vous. Mais, moi j'y trouve une certaine sérénité.
- Vous l'aurez donc comprit, j'adore les belles voitures et pourtant la mienne est limite un taudis sur roues. On dit que les cordonniers sont souvent les plus mal chaussés. Je crois que dans mon cas ça vaut pour la voiture. Mais, je l'aime cette vieille caisse. Je me dis sans arrêt qu'un jour, je la remettrais totalement en état sauf que je remets toujours ça à plus tard.
- J'ai l'affreuse manie de jurer quand je suis énervée, c'est un florilège de gros mots.
- Si je suis solidaire de ma race, je tolère aussi les méta même si je reste toute fois un peu méfiante. J'ai longtemps vécu parmi les humains, cachant ma nature aisément, je peux les fréquenter sans craintes. Les sangsues? Une bonne sangsue est une sangsue morte. Enfin à la base ces sales vampires sont déjà des êtres en état de non-vie mais, si elles peuvent être en charpie c'est mieux. La magie, les sorciers je n'aime pas ça, c'est comme ça. Les êtres aux pouvoirs étranges m'intriguent mais, je ne leur fais pas confiance.
   Transformation Je suis née Louve-garou, je suis une lycanthrope de sang pur née de parents ayant tout deux cette nature surnaturelle. La transformation, la première fut la plus pénible. Même si on naît garou, on n'est pas préparée à ressentir une telle douleur. Imaginez chaque petits centimètres de vos os qui se tordent, se distordent, craquent dans d'affreux bruits de cassures, votre peau qui se distend. Vos muscles qui se crispent, vos membres prennent de drôles de positions informes et vient alors vos cris de douleur suraigus de jeune fille qui se changent en cris beaucoup plus gutturaux pour finir en grondements sourds et coléreux. Si plus jeune, j'avais à me confronter durement à la douleur  qu'impose ma métamorphose, le fait que j'eusse pu très vite accepter mon coté bestial, ma bête qui en soit n'est pour moi que le prolongement de mon être propre... Le fait qu'avec les années, le poids de l'âge, avec les bons conseils de mes deux parents et ce depuis l'enfance m'ont grandement aidé à apprivoiser ma louve, à amoindrir la douleur des transformations. Ma louve est une hispo grise bleutée comme les chats Russes mesurant près d'un mètre septante à partir du garrot. Muscles puissants, port de tête digne, elle est majestueuse. Son regard vert bordé d'ambre recèle une certaine tristesse parfois, témoin des péripéties malheureuses de sa vie qui ne fut pas toujours facile.
   Convictions Je n'ai jamais pensé que la révélation puisse être une bonne chose pour nous, le monde se portait beaucoup mieux quand les humains ignoraient l'existence des créatures surnaturelles. Au moins nous avions une vie presque normale, faite de secrets certes, mais quand on voit comment la race humaine à réagit face à cette révélation, je ne peux rien y voir de positif. Nous sommes considéré comme des parias, comme des animaux pouvant leur transmettre un odieux virus. Pratique, nos charmantes petites sangsues eux, pendant ce temps leur semblent séduisantes, ô combien les humains se trompent. Moi, je suis née lycanthrope personne ne m'a donné le choix, et ce qu'ils oublient c'est que beaucoup de garous n'ont pas demandé à devenir ce qu'ils sont... Les sangsues eux décident volontairement de se nourrir de sang humain, de transformer les gens... Le monde est tout simplement aveugle. Bon nombre d'entre nous ont tout perdu de leur vie d'avant, amis, famille, boulot. Faisant partie aujourd'hui de cette meute nous optons toujours pour la discrétion, alors si vous me demandez mon avis, non cette révélation n'a rien apporté de bon à mon sens.
   Signes particuliers Personne ne peut le voir où le savoir mais, ma dernière mission en tant que chasseuse de prime m'a laissé une balle plantée dans le dos non loin de ma colonne vertébrale. Ainsi qu'un genou blessé dont la rotule a été remplacée par un bout de plastique. Si je n'avais pas été une lycanthrope, cet assaut aurait pu me laisser paralysée à vie, ou pire me priver de ma vie. J'ai effectivement le corps tatoué à divers endroit. Le long du flanc gauche, c'est un attrape-rêve indien qui orne ma peau. Une patte de loup orne mon ventre juste au dessous du nombril. Les deux ont une signification particulière pour moi. L'attrape-rêve censé chasser mes insomnies latentes et la patte de loup mon appartenance naturelle. Je ne me sépare jamais de la chaîne qui orne mon cou, ou pend un triskel en or blanc, seul vestige et souvenir de mon frère décédé.
   
   
VIDEODROME

   
PERSONNAGE INVENTE, SCENARIO OU PV? Scénario de Wolfgang S.Ludwiczak ; PSEUDONYME Cats'eye ; DERRIERE L'ECRAN Toujours aussi folle, toujours aussi Belge, j'ai joué pendant de longs mois la frangine Lannister sur Drag'. Je fais du rp depuis dix ans oui oui si longtemps, passionnée aussi de graphisme.  CODE DU REGLEMENT Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer; COMMENT NOUS AVEZ VOUS DECOUVERT? Une amie me l'avait montré mais, je suis une ancienne membre X2 j'ai joué à une époque une agent de la BRIS S.Moira Sullivan, (surnommée SM) mdr et Kiara ; AVIS GENERAL SUR LE FORUM ça fait plaisir de retrouver les même et toujours aussi dark comme il le faut ; AVATAR UTILISE Olga Kurylenko


Dernière édition par Jessy P. Hawthorn le 13/1/2014, 22:20, édité 33 fois
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MessageSujet: Re: Jessy Hawthorn ☪ It’s where my demons hide Don’t get too close [Terminée]   Jessy Hawthorn  ☪ It’s where my demons hide Don’t get too close [Terminée] Icon_minitime5/1/2014, 22:59

Chronologie

   
• Je suis Jessica Pandore Hawthorn de Détroit. Je ne suis pas comme tout le monde, je ne l'ai jamais été. J'ai un secret que je n'ai jamais pu avouer à qui que ce soit. Pauvres humains qui croient que toutes les histoires effrayantes des films, des contes de fées ou d'horreur ne sont que de vastes histoires à dormir debout, tremblez! Car chaque histoire tire ses sources de quelque part.

Du 1er avril 1963 et les 18 années qui suivirent. Détroit, Michigan

Papa était un flic, oh non ne me regardez pas comme ça, flic d'accord mais, pas des mieux sous tout rapport, il a toujours été véreux même si j'étais je pense encore bien trop jeune pour le comprendre. D'après ce que je sais ma mère n'a as toujours été ce qu'elle était quand je suis née. Une humaine lorsque mon frère ainé est né, voilà ce qu'elle était. Je ne sais pas ce par quoi elle a du passer pour accepter sa nouvelle nature mais, je suis née de parents lycanthrope, je suis une sang pure. Depuis toujours. Ma mère était stripteaseuse par le passé, nous n'en avons jamais parlé c'était disons assez "tabou". Quelques années plus tard naissait Mavrick le cadet. Nous vivions à Détroit, faisions partie d'une meute, si je ne peux pas prétendre avoir eu la plus belle des vies, je ne peux pas me plaindre non plus. Seule fille d'une fratrie de trois, j'ai cultivé ce petit côté garçon manqué. La rue était notre terrain de jeu et j'ai très vite compris qu'il fallait se battre pour tirer son épingle du jeu. Mon côté rebelle me poussa aussi à intégrer un gang de motard, ce fut un peu ma période trouble si vous voulez. Je trouvais ça grisant, l'interdit m'a toujours attirée. Et oui, je n'étais pas la jeune fille bien sous tout rapport qui allait le dimanche prier dans les églises, de toute façon je n'ai jamais cru en lui. Dieu je veux dire, des balivernes tout ça. Je faisais la mule pour certains dealers du coin, ça me ramenait du fric et surtout ça me donnait une illusion de "puissance". Je vous le dis, jeune et conne.

Nous avons toujours été assez ambitieux mes frères et moi, Mavrick un peu plus que nous. J'avais à peine 18 ans quand j'ai découvert ce qu'il fomentait tout seul dans son coin. Complot, trahison, il voulait renverser notre Ulfric. J'ai toujours été protectrice avec les miens. La seule arme que j'ai trouvé pour protéger mon frère? Séduire l'Ulfric. Dans la famille on est obstinés, pire que des têtes de mules. Mavrick finira par se faire tuer par son "rival" et notre éviction de la meute fut presque immédiate. Pour ma part, je n'eus aucune peine à la quitter. Ni a quitter mes parents que je tiens responsable de n'avoir rien fait pour lui.

1981, Wyoming dans le Michigan

J'ai légèrement bivouaqué à droite et à gauche, ne prenant pas réellement le temps de me poser quelque part pendant de long mois. On pourrait me traiter largement de cabot à cette époque. J'avais quelques économies et pour me faire plus de fric, oui un maximum facilement et en peu de temps, j'ai suivis les traces de ma chère mère. Je vendais mon corps attention, ne vous méprenez pas, juste pour le plaisir des yeux et non le plaisir des sens. Je ne fais pas la pute, je suis juste passée par la case stripteaseuse. Je vous préviens, ne venez pas me titiller de trop avec mon passé, j'en parle pas souvent et je suis d'humeur très irritable quand on cherche à me vanner avec ça.

Montana; Three Forks deux ans plus tard. 1983

J'en ai fais du chemin, un besoin constant de bouger, de voir d'autres choses. Pour être franche j'ai bien du mal à me poser. Une irrépressible envie de connaitre, de me trouver. C'est dans le Montana que je débarque finalement. C'est encore une fois ma sale manie de mettre les pieds dans le plat qui va me conduire à faire la connaissance d'un faes. Dubthach Seachnaill un nom presque impossible à prononcer. C'est en me retrouvant mêlée à une affaire le concernant qu'il finira par m'accorder sa confiance et son amitié. De la petite chambre du motel que j'occupais, j'en viens à loger au dessus de son garage c'est lui qui m'apprendra tout ce que je sais aujourd'hui et qui fait de moi la mécanicienne hors pair que je suis. Oh, je ne vous ai certainement pas dit que je n'ai pas fait de grandes et belles études, en fait c'est à peine si je sais lire... Mais, c'est bien la dernière des choses dont je parle.

C'est là que je rencontre cette meute un peu spéciale de jeunes lycanthropes, pratiquant presque tous des activités illégales, que je retrouve un semblant de famille. Leur manière de bosser pour vivre, ne me heurte pas. Deal de drogue en tout genre, trafique d'armes, et vol en tout genre. Une équipe bien organisé, je me fais très rapidement ma place parmi eux. Je me forme au métier de "voleuse", encore une période un peu sombre de ma vie, vous ais-je précisé que je n'étais pas une fille bien sous tout rapport. Mais, c'est en participant à deux trois missions de chasse que je fini par embrasser la "profession" officieuse de chasseur de prime. Bien plus lucrative et intéressante à mes yeux. C'est ainsi que je bosse sur des affaires plus risquées et que je m'occupe aussi de cas de CESS.

Jess Hawthorne, chasseuse de prime ça sonne bien non? Ce statut me fera rencontrer deux hommes qui prendront leur importance dans ma vie de manière différente. Alors que je suis à la poursuite d'une proie, je me rends compte qu'un autre chasseur poursuit la même quête acharnée. Wolfgang S. Ludwiczak. Je n'aime pas la concurrence. Menant ma barque avec intelligence, j'arrive à lui proposer un "partenariat". Bosser de concert? Nul doute que j'ai remarqué l'intérêt mal dissimulé du jeune homme pour mes courbes. C'est en le séduisant sans une once de remords et en couchant avec lui que je fini par lui damer le pion en le doublant allégrement me tirant avec la proie et empochant la prime. Pour avoir les nerfs il a du les avoir. De canons braqués sur nos têtes, la méfiance devient un jeu, qui aura l'autre la prochaine fois. Il me semble que ce fut lui. L'odieux chasseur me ligote pour me dérober ma proie. A charge de revanche j'ai envie de dire, disons que finalement j'ai pris ces contrats comme des défis amusants. Une sorte de complicité c'est installé, une certaine aura de confiance, une amitié même je pense. Enfin notre relation est assez nébuleuse, il n'a de cesse de me traiter de cabot, de chienne je pense que ça l'amuse de se jouer de ma nature.


Montana ; Glacier National Park; 1997

Quelques années plus tard, autre affaire, autre mâle. C'est une proie "magique" que je suis supposée traquer. Une histoire de vengeance. Tuer impunément des lycanthropes, est pire que punissable à mes yeux. Une traque infernale débute alors. Un jeune homme brun aux dehors somme toute mystérieux pour moi. Ma louve s'en amuse, elle traque avec moi. Par jeu, par envie, toutes deux poussant notre jolie petite proie jusqu'au cœur de la forêt. L'appel de la lune, la nuit est mal choisie. Je l'ai retenue trop longtemps, ça ne lui plait pas... Je le rattrape mais, il se défends le bougre. Il se demande ce que cette jeune fille lui veut. Ma louve elle s'enorgueillit d'une possible chasse. Plaqué sur le sol, il se débat, je ne me contrôle pas. Gigotant plus que de raison, je tente de l'immobiliser lorsqu'une douleur vive me déchire au niveau de la cuisse. Ma main agrippe rapidement et fermement son poignet, geste fluide, rapide, la lame retournée vient lui balafrer la joue. Sous la colère de la douleur vive et le sang s'écoulant, la bête bondit hors de moi. Crocs les premiers en avant, la pleine lune s'insinue insidieusement, perçant la chair tendre. Un cri hurlant, le grondement guttural de la bête s'y alliant, yeux jaunes ambré fixant le visage déformé par la presque haine. Je ne sens, ne ressens rien de "magique" en lui, l'hésitation d'un instant alors que le canon d'une arme se braque sur ma tempe. Sursaut de peur ou de lucidité, le corps encore d'une humaine commence à ressentir les premiers signes de douleurs alors qu'elle se faufile et s'enfuit dans la nuit...

Je ne sais pas par quel miracle toute cette histoire en est venue aux oreilles du Hati de la meute mais, c'est le cas. Mes explications ne semblent pas le contenter, marquant clairement le différent entre nous, je me décide à quitter la meute. Après tout j'estime ne rien devoir à personne...

Louisiane; Bâton Rouge,deux ans plus tard.

Le temps a passé... Cet incident me hante encore. Je pense parfois à lui. Non ne vous méprenez pas, ça n'a rien de sentimental. J'ai fuis ma responsabilité, je ne me sentais pas prête à assumer mon acte. Parfois, ça me travaille, j'aurai du très certainement l'aider à supporter le lourd poids de ce que les "transformé" considère comme une odieuse maladie, comme une malédiction. Quand je me suis tirée, je n'ai même pas prit la peine de savoir s'il avait pu survivre à l'inoculation du gène lycanthrope dans ses veines. Je me fou de tout, je ne vous l'avait pas dit? Non en fait non, c'est faux je ne m'en fiche pas totalement. Jusqu'ici je n'avais jamais blessé ou tué un humain. Je pense que la culpabilité, le remords d'avoir peut-être ôté la vie d'un homme me pousse à vouloir ignorer cet incident. Je me cache la vérité comme on cache la vue aux chevaux en leur faisant porter des œillères. Pourtant, la louve en moi le sens, le ressens comme un infime lien invisible qui le relie parfois je crois même sentir son odeur venir m'enivrer. Je dois perdre la tête, le vagabondage commence à me peser je crois. Une nouvelle mission de chasse va me sortir ces idées saugrenues de la tête. Une histoire de faes encore... Il ne fait pas bon creuser de trop dans les histoires de ces créatures là. Dub' comme je l'appelle à présent est venu me rendre visite pour me mettre en garde, cette enquête risquerait de me couter cher. Mais, je suis têtue quand j'accepte un contrat je le mène à terme. Manque de chance ou de prudence, je suis mortellement touchée par une balle, descendue comme du vulgaire gibier, enfin mortellement si je n'avais pas été ce que je suis. Une balle fit éclater ma rotule, l'autre se logea si près de la colonne vertébrale que si je n'avais pas possédé ce pouvoir de guérison commun aux loups-garous, j'aurai fini ma vie dans un fauteuil roulant. Après une longue convalescence j'ai décidé de raccrocher de ce métier.

Wolfgang était en Europe au moment de tout ces évènements, ce n'est qu'environ deux années plus tard que nos chemins finissent par se recroiser. Réjouie d'abord de ces retrouvailles, je découvre que mon compagnon de "jeu" a changé. L'instinct, le ressenti, son odeur tout m'indique qu'il est à présent lui aussi des "miens". L'histoire de l'arroseur, arrosé, je plaisante naturellement sur cette nouvelle "donnée" et c'est là que tout a dérapé. Toute sa colère et sa rage face à sa nouvelle condition rejaillit sur moi. Il me saute dessus pour me foutre une belle dérouillée. J'aurai pu, oui j'aurai pu l'envoyer lourdement valser après tout je suis plus expérimentée plus forte grâce au poids des années pourtant je n'ai rien fais. Choquée par ce geste d'un être que je pensais proche. C'est le visage en sang et tuméfié qu'il m'abandonna alors que je tentais de digérer son geste. Blessée dans mon orgueil je ne chercherai plus à le revoir... Je me fis encore plus vagabonde qu'à l'accoutumée, ne restant jamais bien longtemps au même endroit après tout cela. Ne jamais s'attacher quelque part fut mon mot d'ordre.

Louisiane; Shreveport, 2009.

Mes pas finissent par me conduire à Shreveport. Après avoir erré des années, j'ai besoin de poser mes valises quelque part, besoin d'un point de chute. Je m'installe dans un petit motel du coin, le temps de me dégoter un job en ville. C'est dans un garage que je fais mes preuves et décroche enfin un emploi. Je dirais que je mène tout d'abord une petite vie bien tranquille pour une fois. Je connais l'existence de la meute au Caern, de fil en aiguille je rencontre certains d'entre eux. Séduite par l'esprit qui règne au sein de la meute, je décide de les rejoindre, de me lier à eux. Dans le fond cela me manquait. Cette sensation d'appartenir à un groupe, une famille... Contre toute attente, car ce n'est jamais facile d'être la "nouvelle" quelque part, je suis bien accueillie et intégrée. Je prends mes marques et me ie d'amitié avec l'Ulfric Liam. J'arrive même à grimper et faire partie de la garde. Oui c'est une famille que j'ai retrouvé, je serais prête à tout pour elle. Quand les HA se sont attaquée à la meute, je n'étais pas présente. Je n'en suis pas encore remise, j'aurai dû soit périr avec eux en luttant soit sauver certains d'entre nous peut-être. Je ressens cette sorte de culpabilité qui ne me quitte plus... Le nouvel Ulfric succède alors. Pour un bien ou pour un mal? J'accepte mais, bon dieu cette propension que j'ai à me fourrer dans des situations inextricables... Coucher avec le nouvel ulfric, sérieusement? Je m'étais promis que ça n'arriverait plus... J'aurai du réfléchir à deux fois avant de me bourrer la gueule ce soir-là. Me faire voir pour la maîtresse de ce dernier voir pour une salope sans remords non merci! Tout ça jusqu'ici à pu rester secret heureusement pour moi.

Je suis là depuis quatre ans et je ne compte plus m'en aller. Par contre, les choses semblent prendre une étrange tournure. Voilà que Wolfgang réapparait ici au sein même de la meute, il guérit des blessures infligées par ces saletés de HA là tout près de moi. Je ressens l'envie, le besoin de le voir, de lui parler. De comprendre peut-être bien tout ce qui a pu se passer... Je suis allée le voir brièvement alors qu'il était inconscient mais, j'appréhende. Ma louve aussi est bizarre en ce moment, je ressens cette présence étrange, je ressens si fortement ma "création" même si mon esprit lui se refuse encore à croire qu'il a survécu.