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 Maggie - Don't get too close, it's dark inside... [Terminée]

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MessageSujet: Maggie - Don't get too close, it's dark inside... [Terminée]   Maggie - Don't get too close, it's dark inside... [Terminée] Icon_minitime16/4/2014, 12:09

Margareth "Maggie" Adèle Desault
Feat Alyson Hannigan


PRELUDE

DATE & LIEU DE NAISSANCE Juillet 1814, Lyon, France; AGE 33 ans d'apparence, 200 en réalité;ORIGINES Française ; CAMP Elle suit le Maitre; NOM DU SIRE Ferdinand De La Rochezotte ; DATE DE L'ETREINTE Juillet 1847, jour de son trente troisième anniversaire; STATUT ☞ Ancillas; DISCIPLINE Obténébration, niveau deux ; ETAT CIVIL Célibataire LIEU D'HABITATION District, un appartement au dessus de son bar METIER Tenancière d'un bar ; CLASSE SOCIALE Moyennement riche, assez pour payer des impôts ETIQUETTE La plupart des personnes la côtoyant ont pour habitude de l’appeler Dame Maggie. Elle n’est pas un vampire sanguinaire, loin de là. Elle respecte scrupuleusement les règles dictées par le Kindred et expulse avec poigne de son établissement tous les vampires ne s’y pliant pas. Elle ne souhaite pas voir sa réputation entachée, de quelque manière que ce soit. Elle ne souhaite pas non plus que son établissement devienne la cible de la BRIS et/ou des HA. Encore pire les HA, elle les déteste viscéralement. Elle aime vivre cachée. Elle est plutôt discrète et perspicace. Dame Maggie, une poigne de fer dans un gant de velours.


INTRODUCTION AU GENRE


Traits de caractères


Maggie est une personne droite, à cheval sur les règles imposées à la communauté vampirique. Elle ne tue pas pour se nourrir, elle ne s’en prend pas à ses congénères. Elle essaie de rester le plus discrète possible, surtout depuis quelques temps et la montée en puissance de ces humains qui combattent les CESS avec véhémence. Elle en mourrait s’il arrivait quelque chose à des vampires par sa faute, ou à qui que ce soit d’autre d’ailleurs. Elle est une femme qui n’a beaucoup de préjugés et qui n’a pas pour habitude de jauger les gens selon la race à laquelle ils appartiennent. Elle ne met personne dans des cases, ce n’est pas son caractère. Grande utopique, elle reste convaincue que si toutes les races arrivaient à trouver un terrain d’entente, tout se passerait beaucoup mieux.
Elle est une femme qui a un tempérament de feu, elle a appris à se faire respecter bien qu’elle se montre d’un calme olympien en toutes circonstances. Tenancière d’un bar, elle n’hésite pas à virer manu militari les fouteurs de trouble. Discrétion et respect sont deux valeurs auxquelles elle tient énormément. Son sire les lui a apprises alors qu’elle n’était qu’une toute jeune vampire. Ferdinand lui a dit que tant qu’elle s’y tiendrait, elle n’aurait jamais de problèmes. Et il n’a pas eu tord. Il lui a aussi dit de ne jamais avouer être un vampire et c’est ce qu’elle fait. Elle laisse planer le doute sur sa réelle nature et ce n’est pas plus mal. Hormis la communauté à laquelle elle appartient, peu de gens sont au courant.
Epicurienne, elle est attachée à son petit confort et à un train de vie relativement aisé. Elle peste comme la Révélation et son obligation à payer des impôts.

Néanmoins, Maggie est une femme qui a tendance à être capricieuse et à se mettre en rogne pour tout et rien. Surtout quand les choses ne se passent pas comme elle le voudrait ou comme elle l’a décidé. Elle a sans contexte un caractère de patronne, cela vient sans doute de l’époque de la prohibition, où elle tenait un bar clandestin avec son Sire. Maggie n’a qu’une réelle faiblesse (hormis la lumière du soleil et toutes ces choses si mortelles pour un vampire) et elle se nomme Lucas. Un humain dont elle est tombée sous le charme au moment même où il a poussé la porte de son établissement, à New York. Pour lui, elle est capable du meilleur comme du pire. Surtout du pire. Il ne faut jamais mettre un vampire en colère, encore moins quand celui-ci est amoureux.

Occupation nocturne

Maggie passe toutes ses nuits dans son bar, à servir des clients et à commander ses serveurs d’une main de maître. Elle aime cet endroit, elle aime son boulot et rencontrer des personnes différentes chaque nuit. Dans son bar, les habitués ont tendance à l’appeler Dame Maggie. Elle est à la tête de sa propre affaire et rien ne la rends plus fière que cela. Elle a réussi à s’affranchir de son Sire et, bien qu’il lui manque de temps à autre, elle ne peut que s’en enorgueillir. D’ailleurs, elle est une femme assez orgueilleuse et qui a confiance en elle, peut être un peu de trop. La journée, elle dort. Beaucoup. Du levé au couché du soleil, elle est allongée dans son grand lit, protégée de la lumière du jour par d’épais rideaux d’une jolie couleur vert bouteille. Maggie aime le vert, couleur de l’espoir dit-on. A moins que cela ne soit le bleu, elle n’est pas très douée pour les superstitions et autres conneries du genre. Bien qu’elle soit un vampire et que son âge frôle les deux siècles, elle a appris à vivre avec son temps. Les remèdes de grand-mère et les robes de l’époque victorienne ne sont pas pour elle, loin de là.

Manies, habitudes & goûts

- Elle passe deux heures tous les jours à coiffer sa lourde tignasse rousse
- Elle alterne entre True Blood, Blood Tablets et sang frais. Une semaine sur trois, en général.
- Elle essaie de ne pas toujours boire le même sang humain, dans l’optique de ne pas se faire repérer.
- Elle fume beaucoup trop.
- Elle se ronge l’ongle du pouce droit, juste celui là.
- Elle a toujours du vert sur elle, un foulard généralement.
- Elle est très à cheval sur les règles.
- Elle déteste qu’on lui tienne tête.

Discipline

Obténébration : Maggie a la capacité de contrôler les ombres depuis qu’elle est un vampire, capacité qu’elle tient de son Sire. Il lui apprit tout ce qu’elle sait et maintenant qu’elle s’est affranchie de lui, elle tente de parfaire son don, bien que cela ne soit pas évident. D’autant qu’elle se refuse à l’utiliser sauf si elle y est obligée. Entendez par là que, si sa vie n’en dépend pas, elle ne s’en servira pas. De une parce qu’elle trouve cela particulière barbare et de deux parce que cela révèlerait ce qu’elle est réellement et ça, elle n’y tient pas.

Maggie en est au niveau deux, niveau qu’elle a atteint peu de temps avant de quitter son Sire. C'est-à-dire, qu’en plus de manipuler les ombres déjà existantes, elle est capable d’en créer de nouvelle. Une à la fois pour le moment et d’y emprisonner sa proie. L’ombre n’est cependant pas bien grande, juste de quoi enfermer une ou deux personnes et encore, ils ne doivent pas être de fortes corpulences. Et ce petit tour de passe-passe ne dure jamais bien longtemps. Maggie préfère se servir des ombres pour effrayer ses potentiels agresseurs, pour les faire fuir plutôt que de s’en servir pour les attaquer, au grand damne de Ferdinand qui aurait préféré qu’elle soit plus assidue à ce sujet. Elle est donc capable de contrôler les ombres existantes, leur conférant la forme ainsi que la consistance qu'elle souhaite. Elle est capable de les détacher des objets auxquels elles appartiennent et de s'en servir comme d'une arme. Elle n'est cependant pas capable de se servir d'ombres humaines, cela va s'en dire. Uniquement les ombres des objets, voire de petits animaux. Mais c'est plus rare et elle le contrôle sera beaucoup moins long.

Il y a cependant un contre coup à l'utilisation d'un tel pouvoir : Maggie ne consommant peu, voire pas du tout sur certaines périodes, de sang frais elle s'épuise très vite et met plusieurs jours à s'en remettre. De plus, elle commence à développer une extrême sensibilité à la lumière et pas seulement à la lumière du soleil. Elle ne peut pas rester bien longtemps dans une pièce éclairée par une ampoule trop puissante. Elle préférera de loin un éclairage tamisé, voire une obscurité totale.  

Convictions

Maggie n’a pas vraiment apprécié que certains se permettent de révéler leur existence. Il y a un vieil adage qui dit « Pour vivre heureux, vivons cachés. » et il n’est on ne peut plus vrai. Elle se cachait déjà avant la révélation alors imaginez maintenant ! Elle tente de ne pas faire de vague, de ne pas percer son secret mais en ce moment, ce n’est pas évident. A chaque morsure, si infime soit elle, une enquête est menée. Chaque fait et geste est suspect, chaque pas est épié. Elle a l’impression que le mot « Vampire » est imprimé en lettres grasses sur son front et elle déteste ça. Elle était bien avant, elle tenait son bar et servait sa clientèle d’habitués. Maintenant, non seulement elle paie des impôts, mais en plus elle doit virer le moindre fouteur de troubles de peur qu’une bagarre éclate et que des inspecteurs de la BRIS débarquent sirènes hurlantes. Elle a toujours été d’un naturel discret et elle n’est pas foncièrement contre le mélange de toutes ces races qui se côtoient à Shreveport et ailleurs.

Mais la Révélation n’a pas été bénéfique, bien qu’elle ne doute pas que celle-ci partait d’un bon sentiment. Du moins, c’est ce qu’elle se plait à imaginer. Simplement, celle-ci a ouvert la porte à tout et n’importe quoi. De l’adolescent gothique en mal de reconnaissance qui ferait n’importe quoi pour devenir un vampire, à une horde d’humains toutes haches dehors qui se promettent d’exterminer toutes les CESS dans l’espoir vain de rendre le monde meilleur. Pour Maggie, la Révélation a été la pire des choses qui puisse arriver. Elle n’en est pas devenue végétarienne pour autant, cela lui est bien impossible et elle souffre de devoir se nourrir de sang synthétique tout bonnement dégueulasse. Jeune vampire, il lui arrive encore de souffrir du manque de sang humain, bien qu’elle en boive quand même. Cependant, elle n’a pas vraiment le choix si elle ne veut pas se faire remarquer, ou du moins que son secret soit connu du moins de monde possible.

Suite à cela, Maggie est devenue méfiante. Toute personne peut être un ennemi, toute personne peut être là dans le seul but de vous exterminer. Elle regrette le temps béni où les humains ignoraient (ou faisaient semblant d’ignorer, au choix) leur existence. Rancunière, elle ne pardonnera jamais à ceux qui les ont jetés dans la fosse aux lions, une fosse éclairée par le soleil dévastateur de midi.  La Révélation l’a rendue terriblement protectrice, pas seulement envers les vampires mais envers la plupart des gens. Comme une sorte d’instinct maternel surdéveloppé, si tant est qu’un vampire puisse en avoir un. Elle ne supporte pas qu’on mette des personnes dans des cases, qu’ils soient catalogués parce qu’ils se changent en loup trois jours dans le mois ou parce qu’ils savent invoquer je ne sais quel Dieu mystique. Il n’y a vraiment que les nécromanciens qu’elle craint plus qu’elle ne les respecte. Ils lui font peur, leurs créatures venues d’outre tombe l’effraient.

Signes particuliers

Maggie a pas mal de cicatrices : deux dans son cou dues à la morsure de son Sire et de multiples sur le dos de ses mains et les jointures de ses doigts. Celles là font suite aux nombreuses coupures héritées du jour où elle s'est extirpée de son cercueil. Elle a un tatouage dans le haut du dos, caché par son imposante crinière rousse. Il y est écrit « Semper Fi » en lettres fines, parfaitement calligraphié. Il n’y a qu’elle qui connaisse vraiment la signification de ce tatouage.

VIDEODROME

PERSONNAGE INVENTE, SCENARIO OU PV? Inventé ; PSEUDONYME Elo; DERRIERE L'ECRAN Je suis juste une fille qui aime RP, écouter de la musique, les glaces à la pistache et le hockey sur glace. Rien de bien original. CODE DU REGLEMENT Eh bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer  ; COMMENT NOUS AVEZ VOUS DECOUVERT? J'y étais déjà inscrite avant puis une vile tentatrice m'en a reparlé hier ^^ ; AVIS GENERAL SUR LE FORUM J'aime bien, le forum est sympa et le contexte bien ficelé ; AVATAR UTILISE Alyson Hannigan
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Dernière édition par Maggie A. Desault le 17/4/2014, 20:32, édité 6 fois
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Maggie - Don't get too close, it's dark inside... [Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Maggie - Don't get too close, it's dark inside... [Terminée]   Maggie - Don't get too close, it's dark inside... [Terminée] Icon_minitime16/4/2014, 12:11


Chronologie



Juillet 1814, Lyon, France : Naissance de Margareth Adèle d’Ysembault. Fille unique d’un couple de couturiers rhabillant toute la bonne famille du quart sud est de la France.

Aout 1834, Lyon, France : Margareth est mariée, un peu contre son gré, au Comte Emmanuel Desault. Il est un bon parti et, en ce temps là, les mariées n’avaient pas franchement leur mot à dire. Commence alors pour elle une longue, très longue, décennie d’ennuis et réunion rébarbatives. Dix années durant lesquelles ils ont essayé de faire un enfant, dix années d’échec. Mais Margareth n’est pas faite pour ça mais elle est trop bien élevée pour l’avouer.

Janvier 1845, Paris, France : C’est durant un dîner célébrant la nouvelle année que Margareth rencontra Ferdinand. Elle se rappelle encore à quel point ses yeux l’ont envoutée. De beaux yeux dorés, vifs et espiègles. Et cet homme était cent fois plus intéressant que son benêt de mari. Une discussion  en appelant une autre, un verre en appelant un autre, Maggie termina la soirée au bras du mystérieux Ferdinand De La Rochezotte.

14 Juillet 1847, Lyon, France : Voilà maintenant deux ans qu’elle fréquente Ferdinand. Son mari s’est rendu compte de rien, trop occupé à faire tourner elle ne savait quel commerce ou à virevolter avec elle ne savait quelle fille de joie. Ce jour là, Ferdinand lui avait promis un beau cadeau. C’est en juillet mais elle ignore le jour exact. C’est son anniversaire, il a apporté un gâteau énorme. Elle ne se rappelle pas d’un cadeau, elle ne se rappelle pas non plus des trois jours suivants.

17 Juillet 1847, cimetière de Lyon, France : Quand elle ouvre les yeux, il fait noir et elle suffoque. Elle est dans une boite. Pourtant, Maggie ne cède pas à la panique comme beaucoup serait tenté de le faire. Tout le monde, en fait. Elle est enterrée vivante, même si dans son cas vivante est un bien grand mot. Alors elle gratte, elle arrache le tissus qui tapisse l’intérieur de son cercueil, elle donne des grands coups de poing dans la carcasse en bois jusqu’à ce qu’elle craque et qu’elle puisse enfin remonter à la surface. C’est couverte de terre, les jointures des mains en sang et les cheveux en bataille qu’elle surgit. Ahurie, elle plisse les paupières et retrousse les lèvres. Quelque chose la gène dans sa bouche. Ses canines. Elles ont poussées, elles sont proéminentes. Enormes. Elle lève les yeux, il est là. Il lui tend la main, la fixant de ses magnifiques yeux dorés. Maggie sert les doigts qui lui sont tendus et s’extirpe totalement de son tombe. Ferdinand pris bien soin de reboucher le trou, afin que personne ne sache jamais que ce cercueil est vide.

Décembre 1847, un petit village quelque part en France : Voilà cinq mois que Margareth est un vampire. Cinq mois durant lesquels elle n’a fait qu’être tiraillée par la soif, cinq mois qu’elle ne s’exprime qu’en grognant et en ravageant tout sur son passage, alternant les moments de lucidité et la folie liée au manque de sang frais. Si bien que Ferdinand est obligé de la garder enfermée pour éviter qu’elle ne mette le village à feu et à sang. L’endroit où elle se trouve fleure bon le vin et les tonneaux en chêne. Un domaine viticole, sans doute.

1er Janvier 1900, un village quelque part en France : Cinquante trois ans. Cinquante trois longues années que Margareth est morte. Enfin, si je puis m’exprimer ainsi. Un demi-siècle qu’elle vit une existence pour le moins heureuse aux côtés de Ferdinand, son Sire. Elle commence réellement à contrôler sa soif et son besoin de sang. Si bien que Ferdinand la laisse sortir avec lui. Il lui a montré des articles parus dans de vieux journaux lyonnais. Margareth Desault, fille des époux D’Ysembault et épouse du Comte Desault, a été retrouvée morte le jour de ses trente trois ans, complètement vidée de son sang. Le Comte fut accusé du meurtre, n’ayant aucun alibi à fournir et à cette époque, on ne s’embêtait pas avec les procès. Il fut pendu haut et court, sur la place publique. Le soir du Nouvel An, Ferdinand et Maggie embarquèrent pour l’Amérique.

De 1909 à 1940 : L’Amérique est sous le coup d’une interdiction formelle de vendre de l’alcool. La Prohibition. Néanmoins, Ferdinand et Margareth ouvrent ensemble un bar clandestin, vendant de l’alcool à qui voudrait bien en acheter. Jamais ils ne pipent mots sur leur réelle condition, personne ne doit savoir qui ils sont vraiment.

De 1998 à 2012, New-York : Un soir de juin 1998, un jeune homme pousse la porte de l’établissement tenu par Ferdinand et Maggie. Il doit avoir à peine la vingtaine, il est beau. Maggie se souvient de ne pas avoir pu détacher ses yeux de lui de toute la soirée. De fil en aiguilles, ils firent connaissance. Il s’appelle Lucas, il est soldat. Commence alors une étrange relation, surtout épistolaire. Cette échange de lettres durera presque une dizaine d’années. Jamais Maggie n’avoua être un vampire, de peur de l’effrayer. Qui ne  serait pas effrayé par un vampire, hein ? Leur relation passa vraiment à la vitesse supérieure dans le courant de l’année 2011. Alors que Maggie se rapprochait toujours plus de Lucas, elle s’éloignait de Ferdinand. Plusieurs fois, elle a songé à faire de son soldat un Infant et à chaque fois, elle s’est ravisée. Si devenir vampire fut la meilleure chose qui lui soit arrivée, ce n’est pas de cette manière qu’elle a envie d’être avec lui. Tout s’écroule en 2012 quand Lucas annonce qu’il ne rentrera pas au pays.

2015, Shreveport : Deux ans maintenant que Maggie vit à Shreveport, qu’elle s’est affranchie de son Sire et qu’elle mène son existence comme bon lui semble. Ferdinand a vendu leur bar de New-York et lui a donné la moitié de l’argent perçu pour ça. Maggie s’en est servie pour ouvrir son propre établissement, dans un quartier populaire de la ville. Elle tente d’oublier, comme le lui a conseillé Ferdinand mais c’est bien compliqué. Les lettres de Lucas sont à l’abri dans leur boite, planquée sous une pile de vêtements d’un autre âge.