Ysolte Iscariote Wickström âge. Elle touche à ses 923 ans. date et lieu de naissance.Voilà longtemps qu'elle a vu le jour, et Ysolte serait bien incapable de dire avec précision le jour de sa naissance, néanmoins il lui semble que c'était fin mai, dans le monde de Faerie. nationalité. On ne peut pas appeler ça une nationalité à proprement parler, mais la Fey avait fait de la Finlande son terrain de jeu favoris, et son premier lieu d'habitation. camp. Si auparavant elle était dans un alignement mauvais, désormais elle est neutre. Ça ne l'empêche pas de s'amuser de manière discutable. type. Fey en Exil depuis un peu plus de deux siècles appartenance. Cour d'Hiver, avant d'avoir été chassée sans vergogne. affiliation. Dieu des ténèbres. état civil. Célibataire lieu d'habitation. Quartier North métier. Artiste Peintre étiquette qui vous est collé. Ysolte a toujours été une bonne vivante, un peu, voire très, enthousiaste. Bien évidemment, sa nature de Fey et son visage de poupée fait qu’on peut rapidement s’attacher à elle, mais la plupart du temps, ils réalisent très vite leur erreur, quand ils comprennent qu’elle est loin d’être aussi calme et gentille que son apparence peut laisser penser.

traits de caractère.Horripilante. Voilà le mot qui convient parfaitement pour décrire Ysolte. Elle est tout simplement insupportable. Énerver son prochain est une seconde nature pour cette Fey élevée à la cour d’Hiver. Elle adore jouer avec les nerfs des gens, c’est comme ça elle y peut rien. Pourtant elle ne déteste personne, bien qu’elle s’énerve très facilement en contre partie. Elle possède tout un tas de tic et d’habitudes que tout le monde trouve agaçant: répondre à moitiés au question, parler en énigme, citer des poèmes, siffloter avec une voix suraigüe… Mais le fait d’être collante et insupportable n’est rien comparé à ce qu’elle peut faire par colère ou haine sourde. Elle est tout simplement méchante, c’est dans sa nature, la cour d‘Hiver l‘a élevé pour ça. Mais elle ne fait jamais de mal à quelqu’un sans au préalable lui avoir lancé un défit. Ou alors si elle est dans l’incapacité de le faire, la suite dépend du hasard, ou bien de son humeur. Le moins qu’on puisse dire c'est qu’elle est incapable de mentir et c’est pareil avec ses émotions. Quand elle ressent quelque chose, c’est plus fort qu’elle, il faut que ça sorte. Rire aux éclats, sangloter bruyamment, ou bien hurler comme une dingue en menaçant tout le monde de mort horrible et torture sans fin… Tout y passe. On la voit très rarement sans une expression bien définie affichée sur sa figure angélique. Si ses expressions sont très visibles, ses états d’esprits, elle ne les dira jamais. Parler d’elle est très loin d’être sa passion, surtout depuis qu’elle est bannie. Elle préfère ne rien dire quand on lui pose des questions, et partir sur le champ. Ce qui semble plutôt inappropriée pour une personne qui déteste parler d’elle, (mais ça, elle s’en moque éperdument) c’est qu’elle ne sait décidément pas se mêler de ses affaires. Bien qu’elle n’aime pas se mêler aux humains, tout en adorant s’amuser avec eux, il faut toujours qu’elle cherche et aille partout. Bien évidemment, elle n’ira pas non plus se jeter dans la gueule du loup, elle n’est pas très courageuse. Et elle pose toujours des dizaines de questions en même temps, et insiste quand on refuse de lui répondre. Pas comme si la Fey trouvait quelque chose à se reprocher. Sa curiosité se retrouve également dans les différents lieux qu’elle a pu connaitre une fois chassée de la Faerie. Ysolte est également extrêmement cultivée, malgré son caractère infantile, c’est une sagesse presque millénaire qu’on retrouve chez elle. En parlant de ça: Mademoiselle est extrêmement joueuse, et ce de toute les manières possibles. Elle a l’éternité devant elle, et la seule chose qui semble lui importer c’est de s’amuser. Pour cette raison elle multiplie les défis, paris avec les humains. Bien qu’exilée, c’est une Fey, jusqu’au bout des ongles.

occupation diurne. Etant reliée au dieu des Ténèbres, Ysolte s’est toujours sentie mieux en pleine nuit qu’en jour. Pour cela, elle a parfois du mal à sortir sous le soleil. D’ailleurs, elle le fait au minimum. La journée, elle dort, s’enferme chez elle à faire des trucs dans son coin ou passe son temps à peindre. Elle en a fait son métier. Non pas qu’elle a un quelconque talent dans le dessin ou la peinture. Elle a apprit avec le temps. Un beau jour elle a découvert que ça lui plaisait, et depuis elle peint. Si elle n’est pas connue ou aimée et qu’elle n’expose que dans des petits locos, elle est surtout connue pour son style paradisiaque et merveilleux. Elle se justifie en disant faire « resurgir son côté enfantin » mais c’est en vérité les paysages de la Faerie qu’elle reproduit. Façon de dire que son pays et ses racines lui manque atrocement. Si auparavant, elle se renfermait sur elle-même et ne sortait que pour embêter son prochain, la révélation et l’installation de plusieurs structures nocturnes pour vampires la fait de plus en plus sortir. On peut la voir participer à plusieurs événements en catimini, ou bien quand elle est d’humeur joviale, carrément aller sur le devant de la scène.

manie, habitudes & goût. Vivre aussi longtemps lui a donné toute une flopée de loisirs. Tout d’abord les voyages. Sa curiosité l’a poussé à aller visiter des tas de choses, à aller n’importe où, et rencontrer tout les gens qu’elle estimait comme exceptionnels, dans le bon sens comme dans le mauvais. Depuis l’invention de la photographie, elle possède quelques gros volume de photos qu’elle a fait sur place, elle les montre volontiers d’ailleurs. D’ailleurs parlons-en. Depuis le temps qu’elle erre sur terre, elle a eu l’occasion d’observer de près l’évolution de la technologie. Très conservatrice, elle pourrait donner à un musée tout ce qu’elle a gardé dans son grenier, entre téléphones, ordinateurs, phonographes… elle est toujours l’heureuse propriétaires de gadgets en tout genre. Elle a trouvé son bonheur dans les jeux vidéos également, il n’est pas rare qu’elle passe des heures dessus. Elle s’est mise aussi à adorer le cinéma, et les salles de cinéma en elle-même, des premiers films avec des frères Lumières aux derniers en date. Elle a un gros faible pour les Charlie Chaplin. Et en tant que femme, elle a suivit l’évolution de la mode avec grande attention. Elle a d’ailleurs jamais rien jeté de sa garde robe, et adore ressortir des veilles redingotes à l’occasion, sans se soucier des regards autour d’elle. Sinon elle a des tas d’occupations, comme faire des châteaux de cartes ou des origamis. Néanmoins, dés qu’elle est occupée à faire quelque chose, il est déconseillé de la déranger. Ysolte aime aussi apprendre des choses. N’importe quoi. Que ce soit de la physique nucléaire ou des recettes de cuisine. Elle a un gros faible pour les lettres et les langues. Bien qu’elle vit actuellement en Amérique, la Scandinavie l’a marqué et elle préfère les langues germanique et guttural, même si c’est pas aussi poétique que les langues latines. Elle aime bien également les langues celtes, comme le Gaulois ancien. Le fait d'être à l'affut de la technologie n'empêche pas d'être toujours extrêmement proche de la nature. Pour cette raison, elle ne supporte pas les grandes villes et leur pollution. il y a deux cent ans encore c'était supportable, mais sa dernière visite à New York fut horrible. La Louisiane est absolument parfaite pour ses petites méditation en pleine nature.

Si elle s’en cache frénétiquement, elle regrette de ne plus faire parti de la Faerie. Au début elle arrivait à faire passer la pilule, il y a des moments où elle se sent seule, et donnerait n’importe quoi pour y retourner. Techniquement c’est possible, mais sur place, le déshonneur serait immense et la haine envers elle insoutenable. Elle préfère le regret à la honte. Ce qu’elle a le plus en horreur? La douleur. Douillette comme un bébé. Auparavant, il lui suffisait de retourner chez elle pour se faire soigner. Maintenant, la moindre petite coupure à cause d’une feuille en papier lui fait atrocement mal et mets beaucoup de temps à guérir. Alors les morsures de vampires… une seule fois ça lui ait arrivé, et elle a encore la cicatrice. C’était tout simplement invivable et dés qu’elle rencontre un suceur de sang, elle le met en garde et refuse qu’il l’approche.

raison de votre exil. Elle est simple: la désobéissance pure et simple. En des années de bons et loyaux services, personne n’aurait cru que la jeune, cruelle et prometteuse Ysolte finirait par décevoir tout le monde. Tout à commencé en Finlande, un jour comme un autre, un jeu comme un autre. Un jeune garçon forgeron dans un village paumé en pleine tempête de neige, une curiosité malsaine, la raison qui ne suit plus rien… et finalement ce défit qu’elle lui lance, qu’il échoue et le manque de courage d’en venir à la sentence. Pourtant, pour elle, elle fut immédiate. Ysolte échappa aux abysses par un miracle de dernière seconde, une deus ex machina pour Fey surement. Et hop, virée à coup de pompe de chez elle pour vivre chez les humains. Pas vraiment préparée à une telle éventualité, elle qui était prête à tomber pour l’éternité dans un puits sans fond, ou au mieux d’avoir la tête tranchée, ils ont optés pour une solution entre les deux. Au début, vivre au côté de son forgeron n’avait rien de bien repoussant. Mais quand ce dernier mourut d’une forte fièvre, Ysolte eut une période de désarroi sans nom, avant de reprendre le taureau par les cornes. Mais sa vie ne serrait plus jamais la même.

conviction. Ysolte ne peut nier que la révélation a chamboulée sa vie de manière considérable. Et pour tout dire, il a beaucoup plus d’avantage! Elle qui cumulait des identités pour ne pas attirer les soupçons, elle pouvait désormais se poser, reprendre son vrai nom et pouvoir recommencer une nouvelle vie. D’ailleurs, malgré le fait qu’elle soit une Fey, ce genre de créature est plutôt inconnu du grand public. On a bien plus l’habitude de la confondre avec les vampires. Son teint pâle, son côté attirant, le fait qu’elle ne sort pratiquement que la nuit… les humains sont parfois très simple d’esprits, et c’est facile pour eux de faire le raccourcis. Mais elle s’en moque éperdument, et pour tout dire ça l’arrange. Pourtant, elle est très bien placée pour savoir qu’il y a tout un univers entre elle et un vampire, et que jamais au grand jamais ils n’y a une traitre ressemblance entre les deux races. Mais ça l’amuse, elle n’y peut pas grande chose. Elle préfère donc cacher sa nature, et laisser planer l’imagination des gens. Rien n’est dit qu’un beau jour quelqu’un lui fasse comprendre que ça ne se fait pas, mais bon, c’est pas vraiment ce qui pourrait déranger la Fey.

signes particuliers. Effectivement, il y a plusieurs choses qui caractérisent Ysolte. Tout d’abord, sa taille. Car la Fey est toute petite, frôlant à peine le mètre 53, et sachant que sa croissance s’est arrêtée à ses vingt ans, il y a de quoi s’interroger effectivement. Ensuite, et ce qui soulève véritablement des questions, ce sont ses oreilles. Elles sont pointues. Pas légèrement pointues, non, elles sont très allongées et partent en arrière. Autant dire que c’est pas spécialement discret. Si c’était signe de beauté dans sa famille, dans le monde des humains, c’est tout ce qu’il y a de plus monstrueux. Pour cette raison, elle ne se coupe jamais les cheveux, et elle les bénit d’être si épais. Hors de question de les attacher aussi. Aucune chance d’opérer quoique ce soit sur les oreilles, mais pourtant, la jeune femme y tient. C’est après tout, l’un de ses derniers liens avec sa famille qui la renié. Elle regrette juste que les Feys soient incapable de toucher du métal, elle qui adore les bijoux...
Son second prénom est une invention de sa part. Comme une punition qu’elle s’inflige elle-même, elle a décidé de se faire appeler Iscariote. Iscariote, tel Judas Iscariote. Le plus grand traître de l’histoire l’humanité. Pourtant, si ce n'est son Dieu des ténèbres, elle n'a aucun lien avec la religion. Elle grossit surement le trait, après tout, c’est ni la première ni la dernière bannie de son monde, mais elle s’en veut toujours pour cet écart. Paradoxalement, les années passées avec celui qui a fait chamboulé tout ça, sont les plus belles de sa longue vie.
Elle possède également pas mal de cicatrice, notamment sur les mains. Arrivée dans le monde des humains, elle était très maladroite, et elle a vite comprit qu’il serait dur de survivre dans ce monde si elle ne faisait pas un tant soit peu attention. Finalement cela a eu un effet sur ses réflexes, et depuis elle s’en sort bien mieux.

histoire. La cour d’Hiver était devenue en quelques années une véritable Tyrannie. Non pas qu’auparavant c’était spécialement joyeux, mais aux yeux d’Ysolte, ça changeait terriblement de l’endroit où elle avait vu le jour. Il y avait surement une période d’adaptation, mais cette bande de courtisans faisant les paons devant la nouvelle reine commençait vraiment à énerver la jeune Fey, qui préférait ne pas trop s’approcher de la cour, si ce n’est pour faire acte de présence de temps en temps. Après tout, elle n’avait rien à se reprocher, c’était juste qu’elle avait vu d’un mauvais œil la montée au pouvoir de la nouvelle Reine. Ysolte n’était pas aussi stupide qu’elle en avait l’air, et elle se doutait bien qu’il y avait une redoutable conspiration derrière tout ça. Mais personne ne voulait l’ouvrir et ils préféraient tous se faire bien voir et garder la confiance la Reine. Et quelle confiance quand on ne se montre pas sous son vrai jour, c’était loin d’être comme ça qu’on l’avait élevé. La famille Wickström avait toujours été dans les bonnes faveurs de la famille Royale, sans pour autant être considérés comme des proches et faire partie des Sidhes. Et récemment ils avaient en tête de changer cela. Cette mascarade grotesque exaspérait Ysolte. Et quand cette dernière ne trouvait pas refuge dans le monde des hommes pour oublier tout ça en s’amusant, elle s’exilait dans les nombreuses forêts de la Faerie avec Vortimer, son ami d’enfance. Ce dernier, avec ses cheveux rouges sang trahissant beaucoup trop son affinité avec le Dieu du Feu, sa grande taille et sa peau qui tirait sur le vert pâle, il sortait rarement du monde des Feys, car peu ressemblant avec le commun des mortels. Ysolte n’avait pas ce problème quand elle cachait ses oreilles pointues derrière son abondante chevelure noire. Ça ne les empêchait pas de trouver quelques stratagèmes ingénieux pour tirer avantage de ce problème. L’aspect particulier de Vortimer pouvait servir pour effrayer et généralement personne ne pouvait refuser un petit défi sous la terreur. À moins d’être trop terrifié pour parler, et c’était déjà arrivé une paire de fois.

« Et ta famille elle le prendra comment? »

Demanda Vortimer l’air de rien, quand Ysolte annonça de but en blanc qu’elle ne comptait pas se rendre à la grande célébration organisée par la cour, en l’honneur de la famille Royale. Ce genre d’occasion de se lancer des fleurs sans l’aide de personne était de plus en plus courant et Ysolte n’avait aucune envie d’assister encore à ça. Qui aurait cru que ça lui manquerait autant une fois bannie?

« Comme elle le prendra! J’aurais qu’à dire que j’étais retenue ailleurs. Tu les connais, ce n’est pas comme si ma présence était si importante. J’ai donné assez de mon temps là-bas. Pourquoi on sortirait pas? Et les laisser s’exhiber devant sa majesté sans nous? 
Je l’aurais fait volontiers, si je n’avais pas déjà donné ma parole.
T’es pas drôle. » répliqua-t-elle en lui donnant un coup dans les cotes. « C’est toujours moi qui passe pour un cas social si j’y vais pas! A plusieurs ça aurait été mieux!
Et pourquoi vouloir à tout prix avoir de l’impact? Tu veux lancer une révolution maintenant? » Ironisa Vortimer. Ysolte fit la moue avant de répliquer:

« Bah! Oublies ça. Ce n’est pas grave. Tu n’auras qu’à dire que j’ai une affaire à régler. Ou que je suis souffrante. Ça passe bien ça aussi. »

Tant et bien que le monde des Feys était idyllique, parfait, et que c’était le seul endroit où Ysolte s’était jamais sentie chez elle. Curieusement, son esprit de contradiction faisait qu’elle préférait voir son monde natal comme une espèce de refuge de dernier recours. C’était ce qui faisait d’elle une figure spéciale, et aussi quelqu’un d’extrêmement actif dans le monde des humains. Malgré son caractère et ses idées décalées, elle était une très bonne représente de sa race. Elle qui était si imaginative pour s’amuser, on regrettait le fait qu’elle ne mette pas plus d’entrain au sein de la communauté, et non pas dans le monde des humains. Ysolte, de son côté, ne ratait pas une occasion de parler de ses exploits et de ce qu’elle avait vu dans le monde des humains. Il y avait quelques temps, elle avait jeté son dévolu sur une région en particulier. Qu’on appelait Scandinavie. Soit disant que la nature y était omniprésente et la culture des humains vivait sur place avait quelque chose de spécial. Elle encourageait ceux de son espèce à aller y faire un tour, mais pour les Feys, c’est toujours du pareil au même.

***

Même bien emmitouflée dans une cape épaisse, elle pouvait sentir la morsure du froid. Cette fois-ci, inutile de privilégié la nuit pour sortir, à cette époque de l’année, la nuit durait six bons mois en pleine Finlande. Les loups et autres bêtes sauvages pouvait aisément sentir sa présence et en plein jour, elle aurait tout bonnement incapable de leur échapper. En pleine nuit, c’était d’une facilité déconcertante de se cacher, de courir vite jusqu’à ne presque plus sentir ses jambes. Et également de repérer ce qu’elle cherchait. Malgré la neige qui avait redoublé et le vent qui sifflait, elle fit l’effort de se concentrer. Elle distinguait des yeux jaunes luisants un peu partout autour d’elle, qui la scrutait sans bruit et sans un seul mouvement. Et puis son esprit s’emballa, explora les lieux à une vitesse vertigineuse, et pour finalement atterrir dans un petit village, a une bonne vingtaine de kilomètres au sud d’ici. Sans prendre de temps, elle s’élança dans cette direction. Touchant à peine le sol, laissant des infimes traces dans la neige. Elle sentait qu’on avait tenté de la poursuivre, mais cette idée fut très vite abandonnée: elle était bien trop rapide. Elle traversa la distance jusqu’au village en peu de temps. Village pratiquement désert à cause de la tempête de neige qui se préparait, la taverne et les maisonnées étaient toujours bien éclairées, unique signe d’activité dans cet endroit qui semblait coupé du monde. Et puis enfin, la Fey arriva à la maison qu’elle cherchait, légèrement en retrait par rapport aux autres, non loin des champs, incultivables à cette période de l’année. Ne prenant même pas la peine de frapper à la porte, Ysolte s’infiltra sans bruit, se trahissant juste par le bruit que fit la porte en bois en se renfermant, faisant sursauté au passage le propriétaire des lieux. C’était un jeune homme qui n’avait pas plus de 25 ans, mais qui faisait bien plus vieux avec l’allure fatigué qu’il exhibait. Les longs cheveux blonds ébouriffés et attachés entre eux pour ne pas lui gêner les yeux, mal rasé vraisemblablement avec un couteau, de lourdes cernes sous ses yeux bleus. Il faisait peine à voir. Dès qu’il vit l’identité de l’intrus, il soupira en grinçant des dents. Puis il se remit à son travail: battre le fer à chaud. Sans plus accorder d’importance à la nouvelle venue. Bizarrement celle-ci ne vexa pas, mais retira sa cape avant de s’avancer pour l’observer sans rien dire. Elle ne savait pas grand-chose de lui, si ce n’était qu’il s’appelait Eeros et qu’il était forgeron, et lui ne savait strictement rien sur elle. Il s’était pourtant énervé plus d’une fois mais rien n’y faisait, la Fey restait sagement ici à le regarder travailler. Elle y voyait ici une tentative de le rendre fou, mais au fil du temps il s’était calmé. Jusqu’à ce qu’après plus d’une heure de travail, il stoppa subitement.

« Pourquoi tu viens encore ici?! » Rugit-il soudainement hors de lui, alors qu’il était si calme il n’y a pas deux minutes. Loin de l’effrayer, Ysolte fut au contraire ravie qu’on lui accorde de l’attention.

« Ah, et bien voilà! Nous y sommes! Enfin tu me demandes ce que je fais ici! Ça change que de me demander sans ménagement de partir. »

Elle se leva de sa chaise pour faire quelques pas dans la pièce, sous le regard inquisiteur de l’humain en face d’elle.

« Qu’est-ce que tu fais exactement? C’est une commande? 
Je t’ai posé une question!
Patience! » répliqua-t-elle en fronçant les sourcils. Signe qu’elle ne serait pas celle qui se laisserait faire ici. Il soupira bruyamment.
« Ouais, c’est une commande de fer à chevaux. Tu peux toucher ceux qui sont froids là-bas.
Non je ne peux pas. » trancha-t-elle. Bien au courant que le métal lui faisait tout sauf du bien.

Pour éviter qu’il pose des questions, elle continua sur sa lancé. Lui posant des tas de questions, alors qu’il était sur le point de perdre patience, n’ayant aucune traître idée de la raison de la présence de cette femme ici. Personne d’autre ne l’avait vue, aperçue, on aurait dit qu’elle n’existait que pour le pousser à la folie. Est-ce qu’il était réellement devenu dément à force de travailler comme un forcené ici? Cette belle femme n’était que l’incarnation de sa pure folie, et non pas une valkyrie ou une déesse des temps anciens? Il doutait de son identité, mais il était certain qu’elle était tout sauf humaine. Comment une humaine pourrait traverser le froid glacial tout les jours? Malgré les ours et les loups? Même en imaginant qu’elle ne vivait pas si loin que ça. Elle n’était pas typée comme toutes les filles d’ici, rien que sa chevelure noire était une vraie interrogation. Il n’y avait que les gens du sud qui étaient comme ça. Du moins, c’était ce qu’il croyait. Est-ce qu’elle était faite de chair et de sang? Ou juste un esprit vacant dans la nuit? Et finalement, elle lui proposa un défi, c’était la raison pour laquelle elle était là. Il avait l’air intéressé, bien qu’elle était loin de lui proposer quelque chose de facile: une bague en métal. Mais une bague qu’elle serait capable de mettre sans se bruler. C’était aussi par curiosité. Elle qui avait toujours envié les femmes qui portaient de magnifiques joyaux. Quoi de plus difficile? Elle lui accorda le délais d’un mois, mais c’était quand même du suicide.

« Qu’en penses-tu?! Si tu échoues, je prendrais ton don de forgeron. Que souhaites-tu si tu réussi? » claironna-t-elle.

Elle aurait cru qu’il allait refuser, et c’était plutôt justifié, mais à la place, il s’enquit:

« Je veux ta main! »

Le joli sourire confiant et plein d’assurance de la fée fondit comme neige au soleil.

« Pardon?
Tu viens ici depuis des mois. Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais je n’ai plus aucun contrôle de mon esprit que tu es ici. Je ne sais pas si je deviens fou ou si je le suis déjà. C’est surement ce que les gens comme toi aime faire pas vrai? Rendre les gens fous? Alors, je veux t’épouser. 
Tu te rends compte que même moi je trouve ça stupide?! »[/b] S’emporta la fée qui ne savait plus comment regagner le contrôle de la situation. « Je peux construire un royaume et t’en faire roi, je peux te donner tout l’or du monde, je peux t’offrir n’importe quoi. Et tu choisis de finir dans cette fosse à purin avec moi à tes côtés?! »

Il ne répondit rien, se contentant de la regarder avec détermination, sûr de lui. Un long silence s’installa entre eux, jusqu’à ce que sans préavis, les yeux d’Ysolte s’allongèrent et son sourire revint.

« Parfait. On fait ça comme ça. »

Elle était persuadée qu’il n’arriverait à rien. Mais ce qu’elle ignorait, c’est que cela l’affecterait. Elle. Qui avait fait pourtant bien pire. Elle passait tous les jours, jetait un coup d’œil à l’avancée des travaux. Et c’était tout simplement déconcertant: il n’arrivait à rien. Depuis qu’elle le visitait, c’était la première fois qu’elle le voyait travailler avec acharnement. Les pièces de métal siégeaient ça et là, il ne cessait de tester des alliages, et voulait même rendre la bague magnifique. Ysolte ne manquait jamais de venir voir l’état de son labeur, mais elle commençait à s’en vouloir de lui avoir demandé une chose pareille. Il dormait à peine, maigrissait à vu d’œil, semblait obsédé par ce défi. Elle n’arrivait pas à savoir si c’était à cause de ce qu’il était sensé gagné, ou ce qu’il allait perdre selon le résultat. Résultats loin d’être encourageant pourtant. Rien ne semblait faire effet, et pourtant, il s’accrochait à ce qu’il devait faire, s’éloignait des siens, et ne se consacrait plus qu’à ça, ignorant même ses commandes. Le village se posait des questions, et Ysolte aussi. Pourtant elle devait aller jusqu’au bout, c’était le principe, c’était la règle à ne pas briser.

***

Finalement le mois s’écoula rapidement. Et le constat était catastrophique: rien ne fonctionnait et juste en effleurant le bijou, magnifiquement travaillé, elle se brûla sévèrement le doigt. Se mordant la lèvre inférieure, elle finit pourtant par marmonner.

« J’annule tout. »

Eeros leva les yeux sur elle, affichant une expression qu’elle n’arrivait pas à déchiffrer.

« Qu’est-ce que tu veux dire?
Tu m’as très bien comprise: j’annule tout. Je te ne prendrais rien. Je m’en vais, je dois me faire soigner. »

Sans un nom de plus, elle se rua vers la porte, avant de s’éloigner en foret avec la ferme intention de lancer le sort pour retourner dans son monde et de ne plus jamais venir ici. Mais à peine avait-elle gagner les arbres, quelle eut la désagréable sensation de ne pas être la seule représentante de son espèce. Elle stoppa sa course, et puis finalement ce fut lui qui vint à elle. Elle reconnu sans mal la silhouette allongée, le visage parfait et les longs cheveux noirs de son grand-frère. Il n’affichait aucune expression, semblait calme, l’air fier et sûr de lui comme à son habitude. Aed toujours fidèle à lui-même.

« Tu es au courant pas vrai?
Oui. »

C’était prévisible venant de sa part. Elle soupira et afficha un pauvre sourire, certaine de son destin.

« Tu vas me dénoncer?
C’est déjà fait. » répliqua-t-il, avant de s’avancer pour saisir la main meurtrie de sa sœur. « On va te soigner ça, et ensuite tu iras t’expliquer. Mais ne t’attend pas à un miracle. »

***

Ysolte n’aurait jamais cru avoir à faire à un procès entier. Pourtant elle garda son sang froid et le peu de fierté qu’elle avait encore. Les motifs étaient graves, et si elle avait été un bon élément, personne ne la portait véritablement dans son cœur à cause de son comportement je-m’en-foutiste. Ses parents la renièrent avec méprit, son honneur fut piétiné, son frère ainé l’humiliait sans aucune retenue. Elle connaissait bien les lois, elle se sentait prête pour la mise à mort, peut être un peu moins prête pour les abysses. Ysolte tentait de garder son calme, à travers tous les mots injurieux dont elle était désormais la cible, à travers le déshonneur sans nom qu’elle avait toujours redouté. Mais elle méritait bien toute la haine dont elle était l’objet aujourd’hui. Elle aurait dû prendre son don de forgeron, il aurait surement trouvé une autre façon de gagner sa vie, ce n’est pas bien difficile de se reconvertir. Mais elle en avait pourtant était incapable. Elle ne supporterait pas de lui avoir fait ça? Elle ressentait quelque chose pour lui? Elle trouvait que le défi avait été injuste? Elle n’en savait rien. Ce qui était fait était fait. Elle ne trouvait rien d’autre à affirmer.
Le moment de la sentence vint, et c’est avec la plus grande stupéfaction qu’elle apprit qu’elle ne subirait rien de plus que le bannissement.

Elle fut relâchée et sondée de partir sur-le-champ. Trainée dans la boue par sa propre famille, elle voulait au moins les approcher pour leur dire adieu, mais ces derniers refusèrent de lui adresser la parole. Elle parti sous le plus grand silence, faisant un dernier tour des lieux, et surtout pour voir une dernière fois son meilleur ami Vortimer. Ce dernier s’était attendu à la voir la tête tranchée, mais pas bien portante et lui disant qu’elle allait devoir partir pour toujours.

« Mais qu’est-ce qu’il t’as pris de faire une chose pareille? » s’emporta-t-il, reconnaissant mal la créature divine et méchante qu’il avait fréquenté durant des années.
« Je n’en ai aucune idée! » répondit-elle sur le même ton « Je sais juste que je ne pouvais pas laisser ça arriver. Le priver de son talent, ruiner sa vie à cause de mon égoïsme… je l’ai fait des millions de fois, mais avec lui, c’était impossible. Je n’y arrivais pas. Il n’est pas plus spécial que les autres, mais je n’y arrive pas! »

Rien de bien précis, mais comment expliquer l’inexplicable? Finalement il l’écrasa littéralement dans ses bras avant qu’elle ne quitte la Faerie, pour ne plus jamais le fouler du pied.

***

Citation :

Cher Vortimer.

Je suis au bord du gouffre

Je ne vois pas quoi faire d’autre que de t’écrire pour me soulager. Comme toutes ces lettres que je t’ai écrites, mais que bien sûr tu ne peux pas lire, parce que tu vis dans la Faerie et moi ici chez les mortels. Je rêve qu’un jour tu passes devant moi et que je puisse te donner toutes ces lettres, mais rien n’y fait! Je me demande encore à quoi ça sert de sortir la plus belle écriture. C’est mon seul échappatoire.

Voilà des années que j’ai été bannie, et je ne me suis jamais sentie aussi seule qu’aujourd’hui. La première chose que j’ai faite, c’est de retourner auprès d’Eeros. Je n’avais nulle part ou aller, et je me disais qu’après tout le monde que j’avais causé, la moindre des choses c’était de lui accorder son souhait. Je ne pouvais pas tomber tellement plus bas soit dit en passant. Il m’a accueillit à bras ouvert, le village eut plus de retenu. On peut dire que je tombais du ciel, et que l’excuse d’un village lointain ne semblait guère les enchanté vu mon physique peu commun là-bas. Ils devaient me prendre pour je ne sais quoi. Les hommes ont beaucoup d’imagination pour expliquer ce qu’ils ne comprennent pas. Mais ça tu le sais déjà.
Contrairement à ce que j’avais imaginé, je me suis incroyablement plu avec Eeros. Me mêler aux humains, sans leur faire un seul stratagème, m’a fait beaucoup de bien. Je les comprenais un peu mieux, et eux me considérait plus. Je sais plus si c’est 4 ou 5 ans… peut être plus que j’ai passé là-bas. Eeros changeait aussi. Moins aigri, moins renfermé… j’ai finalement osé lui monter mes oreilles, et il n’a pas bronché. Au contraire, cela semblait même l’intéresser. Je sais pas si je peux affirmer que j’étais heureuse, mais j’étais loin d’être aussi triste que je l’aurais cru. Comparé à ce que je vis actuellement, ça semblait être le nirvana.

Et puis un jour, on m’a soudainement rappelé que la vie n’est pas rose. Eeros est tombé malade. Moi la chétive penchée sur son lit, lui le fort en train d’agoniser. Cela a bien duré des mois, des mois à voir son visage se décomposer petit à petit, son corps se et se couvrir de pustules, ses joues se creuser. C’était horrible. Et puis finalement je n’eus aucun problème pour deviner que je dormais aux côtés d’un cadavre gonflé de pus, et qui pourrissait déjà. Une fois mort, je l’avais aucune affection pour son cadavre. J’ai voulu m’en débarrasser rapidement. Mais encore une fois j’ai craqué, et j’ai suivi les rites funéraire locaux. Me persuadant que l’homme avec qui je vivais était maintenant à Tuonela, ou un truc comme ça. Tu sais moi et les religions terrestres…

Là tu dois te moquer de moi. Tu imagines que j’ai sacrifié ma liberté pour un homme qui est maintenant mort et enterré! Ça aurait dû arriver un jour, mais pas si tôt! J’ai fui la Finlande pour errer là où je le pouvais. Des années plus tard, je t’écris de Délos, une petite île non loin de la Grèce, dans le sanctuaire d’Apollon. C’est un endroit charmant, je suis sûre qu’il te plairait.

Voilà un sacré moment que je n’ai plus profité de mes pouvoirs que pour voyager. Peut être que le problème vient de là. Je comble le vide de mon existence comme je peux. Je me suis mise à peindre. Je te jure. Je n’arrive pas à croire que je n’ai pas fait ça plus tôt. Je ne suis pas un génie, mais je m’améliore. Il faut dire qu’à la vitesse où le monde évolue, très bientôt vivre comme une ermite vagabonde ne m’ira plus, et je devrais m’installer quelque part, me trouver un emploi… c’est un vrai miracle que j’ai réussi à survivre jusqu’ici sans dormir sous les ponts. Je songe à devenir peintre. C’est un bon plan pour ne pas trop fréquenter les humains. Je n’arrive pas à croire que c’est moi qui dit ça, j’aime les humains! Pourquoi je suis devenue si revêche? Si seule? Si incapable de jouer le rôle que j’ai endossé durant des siècles? Pourquoi je n’ai pas fait la moindre farce? J’ai toujours été douée pour ça!

Il faut que ça change, il faut que j’oublie Eeros. Ça ne doit pas être bien sorcier: j’ai vécu des années sans lui. Il faut que je fasse abstraction de mes regrets et que je redevienne celle que j’étais. Cette petite effrontée cruelle et sans scrupule. J’ai changé pour lui, et maintenant qu’il est mort, je n’ai plus de raison de jouer à ce petit jeu. Des années pour arriver à cette conclusion! Peut être que finalement, les temples me sont bénéfiques! Je me suis renseignée, j’en ai trouvé aucun qui ressemblait de près ou de loin à mon dieu. Dommage. Je crois que je vais rester ici pour la nuit. Je me sens à l’aise. Les villes changent trop vite, et pas en bien. Ici je suis loin de la civilisation, et je crois bien que je n’ai pas le droit d’être ici. Dès la nuit prochaine, je m’en vais. Je pars en croisade. Je ne sais pas où , je ne sais pas pourquoi. Mais j’ai une éternité à vivre, et j’aimerais pas la passer à pleurer.

Adieu mon ami, j’ignore si le destin est que nous nous recroisons un jour. Je continuerais à penser à toi.

Ysolte.

test rp.

« Je crois qu’on peut commencer la visite. Vous me suivez? »

Cachant mal son empressement, Ysolte hocha la tête avant d’entrer dans la vieille ferme abandonné. Ysolte ne s’était jamais bien aventuré en Amérique. Elle avait toujours stagné dans les différents pays d’Europe, et avait visité en bonne touriste quelques pays d’Afrique du Nord, et plus précisément l’Egypte où elle avait passé quelques moins. Mais il faisait vraiment trop chaud pour s’y installer. Depuis la grande révélation, la fey n’avait fait que chercher un endroit pour s’installer quelques années, au lieu de papillonner à droite à gauche sans l’ombre d’une attache. Il était tellement facile maintenant de pouvoir vivre en tant qu’immortel aux yeux de la lois, et plus particulièrement sur le nouveau monde. Les discriminations étaient souvent à l’ordre du jour, mais jamais rien de bien méchant. Surtout que la plupart pensait que c’était une vampire, et que personne n’aurait l’idée de s’attaquer à une pareille créature. Quoique s’attaquer à une fey n’était pas non plus une excellente idée en soit. Mais souvent les gens avaient du mal à s’attaquer à des créatures qui arrivaient à les charmer si facilement.
Finalement, Ysolte avait débarqué en Amérique, se renseignant sur les différents lieux qu’elle pourrait éventuellement revendiquer comme étant son futur habitat. Après un bref détour au Texas, en Californie, dans l’Utah et l’Oklahoma, elle finit par atterrir en Louisiane. Cet état est très loin d’avoir le charme de son monde natal. Mais l’humidité ambiante, et la nature luxuriante fut finalement ce qui convint Ysolte de s’installer ici. Elle ignorait pour combien de temps, mais elle se mit quand même dans la tête de se trouver une maison décente. Elle qui n’avait vécu que de petites locations, voilà une excellente raison de changer d’habitat et de posséder enfin son chez soit. Cela avait mis quelques années, et ce n’était peut-être pas une bonne idée. Après tout, personne ne connaissait l’existence de sa race, et si par malheur on tombait sur elle, elle était certaine que la réaction de ses confrères serait loin d’être positive. Elle n’avait plus aucun honneur devant eux, mais elle avait toujours un minimum de fidélité envers son peuple.

La jeune femme avec elle semblait plutôt de bonne humeur, et pas le moins du monde gênée de faire des visites à minuit passé. Maintenant que les services pour vampires se multipliaient, la fey ne voyait pas le mal d’en profiter au maximum, et sortir de moins en moins durant la journée. C’était une véritable aubaine pour elle. Elle commençait vaguement à repérer les différentes pièces, les futurs travaux à faire, parce que c’était loin d’être du luxe. Il y avait des canalisations à refaire, tout un système électrique qui fonctionnait à peine, et quelques murs qui partaient en friche. Mais il y avait un charme certain, qui lui rappelait l’aspect vétuste de la maison de ses parents. Elle était conquise.

« Bien évidemment, il y aura des travaux à faire. J’espère que ceci ne perturbera pas votre choix mademoiselle…
Wickström. » corrigea poliment l’intéressée. « J’ai bien envie de me laisser tenter…
Bien évidemment, on peut vous trouver des équipes pour faire des travaux en pleine nuit, pour que vous gardez un œil dessus. »

Un craquement sinistre résonna dans la maisonnée, provoquant un silence gêné de la part de la guide, qui finalement reprit son petit discours sur la perfection sans nom de son entreprise et de l’investissement à long terme que représentait une maison pareille, jusqu’à ce que le craquement se fit de nouveau entendre, et que la poutre branlante jusque au dessus des deux ne se brise soudainement pour tomber de tout son poids. Obligeant la fey à agir vite pour ne pas finir écraser, bousculant la guide au passage. Le danger passer, elle voulut s’excuser, mais le regard médusé de son interlocutrice ne lui disait rien qui vaille. Elle fit par se redresser et tenta de baragouiner quelque chose de parfaitement incompréhensible. Mais vu l’index tendu en direction de son visage, elle comprit où elle le problème: elle venait de voir ses oreilles. Sapristi! Elle replaça rapidement ses cheveux, confirmant ainsi ses peurs. Et avant que l’humaine ne put ouvrir la bouche, Ysolte la regarda droit dans les yeux et déjà, elle pouvait sentir son influence sur elle. La magie du Glamour lui avait déjà sauvé la vie plusieurs fois.

« Il ne s’est rien passé. » Fit-elle, souriante et sûre d’elle.
« Non, il ne s’est rien passé… » répéta l’humaine, pas vraiment forte psychiquement parlant.
« La poutre est tombée, je vous ai poussé, je m’excuse.
C’est rien, c’est rien… »

Ysolte relâcha sa magie et la guide cligna quelque fois des yeux avant de se reprendre, toujours professionnelle.

« Alors, vous vous décidez ou bien…?
Dites moi, mademoiselle. Il y a t-il quelque chose dans la vie que vous voudriez avoir? N'importe quoi? … »

Au final, la Louisiane était peuplée de simples d’esprits.


famille. Sa famille l’a renié quand elle a délibérément trahie tout ses engagement envers la couronne. Bien que jamais très proche d‘eux, être à ce point détestée par sa propre famille l’affecte beaucoup quelque part. Le courant passait bien avec ses deux parents, même si elle leur reprochait souvent d’être aussi à cheval sur certaines valeurs, et de vouloir absolument monter en échelon, alors qu’elle trouvait bien plus drôle quand on agissait pour soi-même. Question de principe, chez les Wickström. Mais code de l’honneur oblige, elle n’a jamais agit contre l’avis de ses parents, qu‘elle respectait malgré son caractère difficile. La famille c’est sacré… mais c’était sans compter sur la présence d’Aed, son frère de 600 ans son ainé. Aed a toujours été du genre à se croire supérieur, et n’hésitait pas à rabaisser sa jeune sœur en public. Laquelle répondait toujours par des insultes très peu châtiées. Une espèce de rivalité dans les règles de l’art en quelque sortes. elle ne se souvient pas d’un quelconque sentiment de fraternité digne de ce nom entre eux. Elle se doute bien qu’il a dû jubiler quand elle a été chassée de la Faerie.

Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modéré pour la validation.

Franchement j'ai un coup de cœur pour ta fiche. Elle me rappelle un personnage que j'avais eu il y a bien longtemps ! C'est bien écrit, on lit cela sans s'ennuyer une quelconque seconde ou en se disant que c'est trop long... Vraiment c'est très bien et tout coule parfaitement aussi j'ai hâte de te retrouver en jeu !! <3

J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé! Toutes mes félicitations!

Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option!
Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des challanges ou bien dans l'animation. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!