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 Tamsin - I smile at the moon, death is on my face (Fiche terminée)

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MessageSujet: Tamsin - I smile at the moon, death is on my face (Fiche terminée)   Tamsin - I smile at the moon, death is on my face (Fiche terminée) Icon_minitime16/10/2013, 21:09

Tamsin, Lisbeth Fitzwilliam
Feat Emilia Clarke


PRELUDE

DATE ET LIEU DE NAISSANCE Coventry, 21 juin 1978 ; ORIGINES anglaise ; CAMP  solitaire? ; FORME ANIMALE LOUVE ;  STATUT aucun ; TYPE DE METAMORPHOSE Lycanthrope hybride, alpha  ; ETAT CIVIL célibataire LIEU D'HABITATION studio à Midtown METIER assistante CLASSE SOCIALE moyenne ETIQUETTE Tamsin à trois facettes distincte. Pour le voisinage, elle est toujours souriante, d'une gentillesse incroyable, toujours serviable, elle s’investit souvent pour la communauté. Elle apparait comme une jeune demoiselle pleins d'avenir, du genre sans histoire. Dans le domaine du travail, toujours professionnel, elle est pleine d'attention, mais elle est redoutable dans les affaires. Et dans un dernier plus étonnant, c'est pour sa férocité, sa combativité, sa hargne qu'elle est acclamée. Ce domaine est celui des combats, ou elle n'a rien à envier à personne.  

INTRODUCTION AU GENRE

Traits de caractères Souriante, énergique, aimable et drôle, c’est ce que vous songerez sans doute en me rencontrant. Franchement pas une menace, on me donnerait le bon dieu sans confession. J’attire la sympathie, la confiance, et c’est quelque chose dont je sais user. Ne me faites pas dire, ce que je n’ai pas dit. Je ne suis pas une garce, enfin pas complètement. Je suis simplement ambitieuse, et la place de second ne m’a jamais convenue, alors pour me faire une place, j’ai du écraser quelques personnes. Je suis en paix avec moi-même, après tout personne n’est entièrement bon, mais  l’inverse est également vrai. Au travail, je suis d’une rigueur implacable. Je ne pardonne rien, ni à moi-même, ni aux autres. Mon estime une fois perdu l’est à jamais pour citer une grande dame.  Je suis butée, c’est comme ça, orgueilleuse, je n’accepte l’aide de personne.  J’aime être entourée, j’ai bien peur que ma plus grande phobie soit la solitude, alors il y a souvent des gens autour de moi. J’organise souvent des soirées, je me rends également à la plupart des événements de la ville. J’adore ça. Parce qu’on a tendance à voir les loups comme des êtres renfermés sur la communauté, un peu taciturne, pas franchement des modèles de réussite sociale. Tant pis pour les clichés, tant pis si ça agace ou si ça énerve. Je suis une louve, j’ai un bon poste, je ne vis pas ce que je suis comme une malédiction. Sans doute parce que je me contrôle mieux que la moyenne, mieux, pas parfaitement, l’animal est là, et il grogne souvent. Quand la lune est pleine, je m’éloigne de ma ville, je pars dans les bois, tuer un humain ferait franchement désordre. Je n’ai pas de haine envers les autres espèces, c’est dur à croire, mais j’ai des (amis étant un grands mots nous le remplaceront par : )connaissances proches un peu partout. Par contre je peux dire que j’ai plus d’ennemis et de gens qui me méprises que l’inverse, grand bien leur fasse.

Occupation nocturne Tout le monde a un hobby, quelque chose pour se détendre, pour évacuer la pression. Le mien se déroule certaine nuit et consiste à frapper, vite et fort avant de se faire frapper. Les combats, c’est mon pêché, ne me regardez pas comme ça, votre maman ne vous a jamais appris à ne pas vous fier aux apparences. C’est la dose d’adrénaline qu’il me faut pour contenir mes pulsions. A côté de cela, en journée, je suis l’assistante du PDG de Orwell security. Vous en avez sans doute entendu parler, une des entreprises les plus en vue en matière de sécurité, notre business s’étends du garde de corps, aux systèmes les plus high tech. La maison mère est basée à Shreveport et on est très bien placée sur le marché. Mon rôle dans l’entreprise est de passer derrière le PDG afin que l’entreprise reste sur les rails. D’organiser des réceptions pour les actionnaires, ce calmer le conseil d’administration et de montrer une bonne image en organisant quelques soirées.
Comme je vous aime bien je vais vous dire notre petit secret. On en est arrivé jusque là en formant une super équipe  de braqueur, et en réalisant quelques cambriolages, puis en se posant en sauveur, en coulant les compagnies adverses en leur faisant payer des indemnités monstrueuses, ça ne s’est pas fait d’un coup, bien entendu. Ah et quand je dis on, en fait l’honnêteté me pousse à rectifier. En fait, c’est je. Le boss est en réalité sous mes ordres. Mais ça personne ne le sait, pas même les plus proches de nos collaborateurs, même si certains doivent se douter, que je ne suis pas une simple intermédiaire. Je vous avais dit que j’étais ambitieuse non ? Mais pas sotte au point de m’exposer, alors pour tout le monde je ne suis que l’assistante, celle qui règle les détails et vient parfois régler quelques soucis.  Je ne choisis que des gens en qui j’ai une entière confiance, quelque part on pourrait dire qu’ils sont ma meute, mais certains d’entres eux apprécieraient peu. Parce qu’il y a de tout dans cette équipe. La diversité c’est notre force, la plupart sont bien entendu des marginaux.

Manies, habitudes & goûts J’aime les gens, c’est vrai, enfin… j’aime avoir des gens autour de moi. J’aime faire la fête, j’aime le cinéma aussi, oui on peut gérer une organisation criminelle et rester simple je vous jure. Je suis non fumeuse aussi. Et j’apprécie modérément les endroits enfumés. J’ai une passion pour la junkfood, complètement assumée. Je cultive avec soin mon apparence de jeune fille douce et inoffensive, sauf quand je suis dans l’arène, c’est un moyen pour moi de décompresser, et je ne peux absolument pas m’en passer. S’il doit m’arriver de louper un combat, je me retrouve dans un état proche de celui d’un héroïnomane en pleine descente. J’exagère à peine. En général j’essaie d’éviter au maximum les autres loups, je ne m’en cache pas, mais étant non affilié, j’évite de me jeter moi-même en pâture, question de survie. Je suis assez spartiate par contre, mon appartement est la sobriété incarnée, un showroom ikea. Je ne bois que du thé, pas de café, oui je sais y’a plus badass, mais on est anglaise ou on ne l’est pas. J’ai d’ailleurs cet accent qui teinte mes mots, un accent qui a la particularité de donné un air distingué à la brute la plus épaisse. Je parle peu de moi, et quand ça m’arrive, il ne serait pas étonnant que se soit un mensonge. Ma vie n’a jamais été un long fleuve tranquille, plutôt une rivière à fort courant  parsemé de rocher et avec au bout sans doute une immense chute d’eau.  En l’attendant, je profite, j’organise ma vie comme je le veux, en faisant peu cas de la morale. Tant pis pour le karma et toutes ses conneries. Mon crédo, c’est de profiter. De me faire ma place, un petit peu m’as-tu vu ? Peut-être, pour une personne si secrète au final.
Transformation Au sujet de la transformation, et bien ce n’est pas sans douleur, imaginez que tout vos os cèdent en même temps, qu’on vous arrache vos oncles et vos dents à la tenaille. C’est à peu près la sensation que ça fait. Mais c’est comme tout, on s’y fait, avec le temps, c’est de plus en plus rapide, je suis née louve, alors en un sens j’ai plus de chance qu’un mordu. Ma première forme, ça a été en Hispo. J’étais jeune, je venais de voir mon père se  faire tuer. Tout aussi impressionnant que puisse être cette forme, l’autre loup m’a balancé d’un coup de patte, trop jeune, trop inexpérimentée, trop faible simplement.
Le pelage de mes formes oscille entre le gris et le brun, mes yeux restent bleus quand à eux, sans me vanter je suis plutôt un bel animal. Je peux changer de forme, pas franchement en un claquement de doigt et c’est plus douloureux de passer de l’une à l’autre, mais j’y arrive. Ma forme première, le hispo, donc et celle que je prends par réflexe lors d’un danger par exemple. Et c’est la raison aussi pour laquelle je m’éloigne le plus possible de la civilisation les nuits de pleine lune. Un loup d’un mètre soixante cinq, ça fait désordre n’importe où. Je n’ai jamais cherché à lutter contre la part animale en moi, ça ne sert qu’à la rendre plus agressive encore
Ah et je ne fais partie d'aucune meute, mais je pense que vous l'avez compris, ce n'est pas pour autant que je méprise ceux qui y sont, je pense toutefois que la réciproque est inexistante.
Convictions La révélation m’a au tout début profondément contrarié. A dire vrai je craignais le pire, pourtant je dois dire que nous autre garou ne sommes pas si mal lotît. Bien entendu je n’ébruite pas spécialement mon état, sans toutefois m’en cacher. Je ne sais pas si c’est une bonne chose, je pense surtout qu’il devenait de plus en plus compliqué de cacher au monde entier l’existence de ce qu’ils appellent le surnaturel . Avec toute la technologie qu’ils ont maintenant, il devenait franchement infernal de faire quoi que se soit, sans compté que la révélation mène aux chasseurs la vie dur, et oui maintenant nous avons des droits. La confidentialité n’existant plus nous jouons tous en terrain découvert. A bien y réfléchir c’est peut être une bonne chose finalement. Ca m’a permis de sortir de mon trou, de m’épanouir. Nous sommes peut être les nouveaux boucs émissaires de ce siècle, mais l’humanité en a toujours eu besoin, à nous de trouver les bonnes défenses. On ne s’en sort pas si mal jusque là. Quand je dis on, je parle de toutes espèces confondues, même si je dois avouer que Dracula, Lestat et tout les copains à dents longues s’en sortent mieux que Oz et les loups garou du campus. Il faudrait songer à redorer notre blason, mais rien n’est moins simple, mon espèce n’est pas la plus charmante, ni la plus sociable qui soit.
Signes particuliers  
VIDEODROME

PERSONNAGE INVENTE, SCENARIO OU PV? inventé PSEUDONYME bosie ; DERRIERE L'ECRANEt je dis que ton espoir n'est pas si désespéré a condition d'analyser  que l'absolu ne doit pas être annihilé par l'illusoire précarité de nos amours. Et qu'il ne faut pas cautionner L'irréalité, sous les aspérités absentes et désenchantées de nos pensées iconoclastes et désoxydées par nos désirs excommuniés
De la fatalité destituée. Et vice et versa. CODE DU REGLEMENT Et bien il ne manque plus que le thème musical de Dracula prince des ténèbres et je crois qu'on pourra commencer. ; COMMENT NOUS AVEZ VOUS DECOUVERT? je crois que c'était par un certains Lannister à l'époque AVIS GENERAL SUR LE FORUM ma foi très sympathique ; AVATAR UTILISE Emilia Clarke
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Dernière édition par Tamsin L. Fitzwilliam le 22/10/2013, 11:35, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: Tamsin - I smile at the moon, death is on my face (Fiche terminée)   Tamsin - I smile at the moon, death is on my face (Fiche terminée) Icon_minitime16/10/2013, 21:09

Chronologie

24 juillet 1978, Conventry, Royaume Uni
Un homme transporte dans ses bras un bébé. Le visage fermé, il sert ce petit être gesticulant et gazouillant joyeusement. Ce petit être vous l’avez deviné c’est moi. C’est plus d’un mois après ma naissance que je rencontrais enfin mon père. Je n’ai jamais connu ma mère, je ne sais rien d’elle, même pas si elle est en vie. Je sais juste qu’elle ne voulait apparemment pas d’un bébé loup garou, puisque contre tous les principes archaïques qui régissent notre communauté, mon père m’a probablement conçue avec une humaine. Il ne m’a jamais rejeté pour autant. J’ai été choyé autant qu’un Ulfric peut le faire pour sa progéniture. Je voyais cependant qu’il regrettait parfois que je ne sois pas un garçon, mais il a forgé mon caractère. Il était dur et ne laissait rien passer. Mais je l’idolâtrais. Je pouvais  l’affirmer, c’était mon papa le plus fort, c’était lui le chef, ce qui faisait de moi une petite peste.

6 novembre 1984, Coventry, Royaume Uni
Dans ma robe à carreaux bleu, je me tortillais sur mon siège, la tête basse. La maîtresse a fait convoquer mon père. Il n’est pas très à l’aise lui non plus. L’école ça n’a jamais du être un lieu qu’il aimait. J’ai toujours été très sage pourtant, mais là, je n’ai pas pu me retenir. Quand cet idiot de Tucker a insulté l’endroit d’où je venais, je n’ai pas résisté, j’ai frappé. Oui nous vivons dans un coin à la propreté douteuse, parfois certains membres de la communauté sont un peu rustres, mais je suis la seule à avoir le droit de me plaindre, certainement pas ce fils à maman des beaux quartiers.
« …sauter une classe, peut être deux. »
Je relevais la  tête et croisais le regard fier de mon père. Je n’avais pas suivis la conversation, la dernière fois que j’écoutais, ils parlaient encore du cocard de Tucker.
Le sept novembre de cette année, j’intégrais la section du dessus. Je voyais bien que mon père ne savait pas trop quoi faire de moi. On ne demandait pas aux louves de trop réfléchir. Il était heureux, et inquiet. Lorsque plus tard on lui proposa de m’inscrire dans une meilleure école, plus loin. Il refusa tout net. Une école privée, ce n’était pas tant le coup, que la possibilité que j’égorge la moitié de mes petits camarades.  Je comprenais, je voyais les limites imposés par ma condition, et je haïssais déjà ça.

11 avril 1990 – Coventry, Royaume Uni
Je n’ai pas réfléchis, pas une seconde, j’ai hurlé de douleur. Je me suis transformée et je me suis jetée sur ce monstre qui venait de porter le coup fatal à mon père.
Des chasseurs ont attaqué notre camp. Ils sont venus en nombre. Ceux qui ne sont pas mort, sont en fuites, mais leur intrusion à ébranler l’ordre établit. Hamza n’a pas attendu bien longtemps. Alors que mon père était encore blessé, il l’a provoqué, il lui a dit qu’il n’avait plus l’envergure d’un chef. Alors ils se sont battus. La femme d’Hamza, Sheena m’a quasiment élevé, leur fille Ekta, était ma seule véritable amie.  Je n’ai pas supporté cette trahison. Vraiment pas.
Lorsque je lui ai sauté dessus, tous crocs sortis, il m’a jeté à terre d’un coup de patte. C’est ma grand-mère, qui n’avait pourtant manifesté qu’un intérêt limité pour ma personne qui s’est interposé.
La haine que j’ai éprouvé à cet instant ne s’est calmé que quand ma soif de vengeance s’est attisée.

2 septembre 1994, Coventry, Royaume Uni
J’ai été sélectionné pour un programme d’échange. Je  suis une des meilleures, alors j’ai été sélectionné. Et j’ai été prise. Je ne l’ai dis à personne. J’ai imité les signatures qu’il fallait. Je me suis même arrangée avec les parents de Dimitry. Mais si je vous en ai parlé, le petit Tucker à qui j’ai mis une droite en primaire. On est devenu ami finalement. Sa famille m’a quasiment adopté. Et c’est sa grand-mère qui s’est fait passer pour la mienne.
Enfin, tout ça c’est des détails. Ce qu’il faut retenir c’est que le lendemain je m’envolais, et que j’ai attendu  ce soir là, pour m’introduire chez l’ulfric. Chez ce meurtrier. Il était ivre. Ce n’était pas compliqué de s’introduire chez lui. Ca faisait quelques temps maintenant que tout ce qui portait une jupe pouvait entrer.
J’avais 16ans, et ça c’était de l’ordre du détail pour lui. Ce qui ne l’était pas par contre, c’était la mini robe vulgaire que j’avais enfilé pour l’occasion. Le maquillage criard en guise de peinture de guerre, j’étais au summum du mauvais goût, tout à fait dans le sien en somme. Il ne s’est pas méfié, il a prit ce que je lui offrais, et quand il s’est endormis, d’un sommeil lourd. J’ai sorti de mon sac vernis, un poignard en argent. C’est sans aucune hésitation que je lui ai enfoncé dans son cou de taureau, le sang a coulé à gros bouillon, et je me suis sentie apaisée.  Je l’ai regardé convulser.
Le lendemain j’étais dans l’avion. Fuyant cet endroit et bien décidé à tout faire pour ne jamais y remettre les pieds.

31 décembre 1999, San Francisco, Etats Unis
« Qu’est ce que tu fous Stanford ! »
Je haïssais qu’elle m’appelle comme ça. Parce que ça sonnait comme une insulte dans sa bouche. Elle, c’était Autumn, je l’ai rencontré par hasard au détour d’une sortie avec ma sororité. C’était une louve, je n’ai jamais vraiment su quoi que se soit sur son passé. Juste qu’elle, comme moi, n’avait pas de meute. On n’en parlait jamais. C’était un accord tacite entre nous, on ne se posait pas de question.
C’était une zonarde, elle galérait, pas de taf, pas de thune, elle trainait de squat en squat. Avec ses longs cheveux bruns broussailleux et son visage renfrogné, elle n’attirait pas immédiatement la sympathie. Mais c’était la seule qui connaissait ma condition. Plus que mon réseau universitaire, c’est grâce à elle que j’ai rencontré ce que j’appelle mon réseau. Et c’était ce jour là, à la soirée du nouvel an. Dans une fête clandestine.
Du pickpocket au hacker, il y avait de tout. La fête était organisée par un type malin, un mec qui s’était crée un réseau et louait ses services à des petites frappes. Des petits cambriolages, qui permettaient de faire vivre tout ce petit monde. Autumn y avait clairement sa place. Je me sentais honoré d’être intégré ici, et c’est cette rencontre qui décida ce que je voulais faire de ma vie.

04 mars 2004, New York, Etats Unis
C’est la galère. Ca aurait pourtant du être simple. J’avais toutes les chances de mon côté, une bonne université, un casier judiciaire vierge. Mais personne n’est à l’abri. Personne, et certainement pas moi, dans mon tailleur Chanel. J’ai la haine, la rage.  Viré parce que mon boss est un porc, viré parce que je l’ai vu trafiqué les chiffres sur les dossiers. Viré. Et l’envie de déchirer sa peau avec les dents.
Alors que j’étais si prêt du but. Proche d’arrivé à un degré de confiance qui m’aurait permis de réaliser ce projet que j’ai en tête depuis quatre ans déjà. Un an dans cette boîte pour rien. Trop confiante peut être. J’attirais que le mépris, et la jalousie. Je méprisais et je jalousais aussi. Trop pressée sans doute.
« Calme toi Tam’ »
« Me dit pas de me calmer. »
Je crachais les mots avec une rage palpable. On avait réussit quelques coups, mais les soupçons ont rapidement pesé sur moi. Trop rapide, pas assez prudent, on ne s’en est sortie que par miracle. Mais ça faisait des semaines qu’on cherchait une excuse pour me virer.

Novembre 2007, Phoenix, Etats Unis
C’est l’année de la révélation.  J’ai quitté New York. Je ne travaille plus. Je porte un jean déchiré et un tee shirt joy division. J’ai tellement de colère en moi. Crimson me dit que c’est parce que j’ai trop refoulée ma nature. Qu’à force d’avoir voulu tout contrôler maintenant j’explose. C’est comme refaire mon adolescence en mode hardcore. Toute façon avec mon visage de poupée, on a toujours l’impression que j’ai à peine 20 ans.
Crimson c’est une sorcière, avec des cheveux d’un rouge vif, qui passe plus de temps à s’enfiler des bouteilles de Jack Daniel’s qu’à autre chose. C’est une genre de hippie, végétarienne et qui a un avis sur le monde. Ca me fait du bien de trainer avec elle. La révélation elle la vie bien. Mais bon, elle n’est pas vraiment concernée. Moi j’ai l’impression que c’est marqué sur mon front. Putain cette période était la pire de ma vie, toutes les conneries, à faire je les ai faite.

septembre 2008, Shreveport, Etats Unis
Je suis engagée à Orwell Security. Enfin. Le patron est un idiot comme j’en ai rarement vue. L’entreprise est une des plus mal côtés. Tout ce qu’il me faut en somme.
En un an, je crée une alliance avec le frère du boss. On s’est très bien entendu rapidement. On s’est compris même. Par quelques manipulations à nous deux on monte les quelques actionnaires contre lui. Mon tout nouvel associé prend sa place et me nomme son assistante.
Lui ce qu’il voulait c’était s’assoir sur le fauteuil de PDG. Moi, je voulais mettre en place mon idée. J’ai fait marcher mon réseau, un large réseau à travers les Etats Unis. Ils ont hacké , volé, pillé. Et nous, nous sommes arrivé, on s’est posé en sauveur, on a enterré la concurrence. Il n’y a que peu de personnes qui savent que je suis la véritable instigatrice.

6 juillet 2012, Shreveport. Etats Unis
La routine a finit par s’installer. Je finis même par m’ennuyer. C’est presque trop simple. On a diversifié nos services. En passant par un site, on peut nous contacter. Faux cambriolages dans des cas de divorces, récupération des assurances, on écoule pas mal de marchandise, nous sommes les services administratifs du crime organisé. On peut louer nos services bien sur. Mais personne ne sait qui on est. Enfin peu de gens, et ceux qui savent, songent que le cerveau, c’est Orwell.  La plupart des gens ne savent même pas qu’on existe de toute façon. L’argent est blanchit par une société écran installé à Brunei. Vous ne connaissez pas cet endroit ? C’est que vous n’avez probablement pas d’argent à cacher.
C’est d’ailleurs là bas que sont basés nos meilleurs hackeurs. Ils sont payés grassement. Parce que le savoir c’est le pouvoir.
Tout se déroulait pour le mieux. Sauf que je m’ennuyais. Vraiment.
Un soir un type me tomba dessus. Il ne m’était pas inconnu. Un pauvre type qu’on avait licencié, parce qu’en plus d’être incompétent, il avait essayé de vendre un prototype de système à la concurrence pour se faire de l’argent. Fort heureusement on s’en est rendu compte. Et le voilà, bourré, un cran d’arrêt dans la main, entrain de me menacer. Qu’est ce qu’il espérait au juste ?
A peine s’est-il approché que je lui ai attrapé le bras d’une main, lui faisant lâcher sa pathétique arme. Je l’ai projeté contre un mur sans aucune difficulté. J’ai vaguement regardé autour de moi, mais il était tard, et c’était une petite rue. Je le laissais là et poursuivis mon chemin. J’avais envie d’un verre.
La révélation avait changé les choses. Je ne m'en étais pas caché sur mon lieu de travail en tout cas. Je n'allais pas jusqu'à le crier sur tous les toits. Mais je n'avais pas envie qu'on m'accuse d'agresser mon agresseur. Je commandais un whisky au comptoirs. Le barman me connaissait, mais à chaque fois il arborait ce même sourire. Parce que je ressemble à une gamine, il éprouve l'irrésistible besoin de contrôler ma carte d'identité, comme pour être bien certaine que je n'ai pas à peine 20 ans.
C'est là que Benjamin est arrivé. Avec ses cheveux longs, sa dégaine de métalleux. Je n'ai jamais été pour les préjugés, mais sur son front c'était quasiment inscrit type louche, en lettre de feu. Pourtant il éveilla ma curiosité en même temps que mon orgueil.
Des combats. C'était ce qu'il manquait, la louve en moi trépignait. Je manquais d'action dans ma vie.

2014.
Je suis une régulière du club de combat. La première fois, je me suis fait étaler, je manquais clairement d’entrainement. Mon orgueil ne l’avait pas supporté, et j’en ai voulu à ce foutus métalleux.
Aujourd’hui, je suis une redoutable adversaire, méconnaissable. Je ne mêle aucune des facettes de ma vie. J’ai mes connaissances et mes amis dans chaque. Mais je verrai mal Kirstin du service compta avec qui je brunch une fois par mois, parler avec Jeffrey, le premier type que j’ai envoyé à terre.
Jusque là, je me suis tenue à l’écart de tous les événements qu’à connu la ville. Je parle bien entendu des événements concernant les CESS. Mon travail m’obligeant à voyager, dès que cela sentait le roussi, je sautais dans un avion. Pragmatisme avant tout.