✤ Traits de caractères Ariel a longtemps été brisée, aussi son caractère a été quelques peu changeant au cours des dernières années. Meurtrie par le suicide forcé de sa soeur, Erin, et également accablée par la culpabilité que cela lui insuflait, elle s'est souvent retranchée. Elle a cherché à se punir, notamment en allant de fourrer dans la gueule du loup (Aleksandr). Masochiste, on peut le dire. Du moins, cela en a les traits, bien que cela soit un peu plus profond que cela en vérité.

Ariel est également une personne sensible, avec une certaine éthique. Vampire, elle n'aime pourtant pas donner la mort, et encore moins faire souffrir les gens. La violence gratuite la répugne, bien qu'elle soit forcée de s'en accommodée en partageant le quotidien d'Aleksandr Konstantinov.  

Ariel est une sentimentale, elle conserve précieusement des souvenirs de ses proches ou des personnes qui ont partagé sa vie. le carnet de poésie de son père, le bracelet brésilien qu'elle avait tressé pour sa soeur lorsqu'elle avait neuf ans, un zippo qui avait appartenu à Vitaly, son premier amour, une chevalière aux armoiries des Llywlyn que Lorenzo portait au doigt, un cd des Dark Legacy ainsi qu'une magnifique Porsche Carrera qui lui remémore Alessandro. Le souvenir qu'elle conserve de Tomas d'Ombremont est, cependant, trop indécent pour qu'elle ne le mentionne. Il y a aussi cette cicatrice, en bas du dos, causée par la branche coupante d'un arbre lorsqu'elle était humaine. Comme une marque qu'aurait apposée Aleksandr Konstantinov le jour où l'a forcée à se soumettre.

Ariel est aussi une rêveuse inconditionnelle, souvent optimiste malgré ses malheurs. Elle est persuadé qu'il y a du bon en chaque être vivant. Elle en est convaincue pour Alessandro, elle l'a remarqué bien des fois chez Lorenzo...elle cherche toujours chez Aleksandr.

Autrefois, Ariel souffrait aussi d'un sérieux manque de confiance en elle qui la paralysait. Grâce à Tomas d'Ombremont, elle voit la vie différemment et garde désormais la tête haute. Sûre d'elle ? Ce n'est pas encore tout à fait cela, mais du moins, elle se sent plus légère.  
✤ Occupation nocturne Les derniers mois qu'a vécus Ariel ont un peu tranché avec ses habitudes. Etait-elle seulement la même personne durant son exil au bout du monde ? Revenir à Shreveport la confronte alors à ses anciennes manies, à un quotidien qu'elle avait oublié. L'écriture d'abord, alors qu'elle n'a pas ouvert une page word depuis huit mois, voilà qu'elle se sent à nouveau inspiré pour écrire un roman. La jeune immortelle s'inspire très souvent de sa propre vie, de ses expériences diverses ou de celles de ses proches pour composer une histoire romancée. Ce fut le cas pour Confession d'un immortel, son premier ouvrage qui retrace la vie de son sire, Alessandro. Le suivant fut plus noir, plus choquant. Elle y raconte les tourments que lui a fait subir Alek et comment un curieux syndrome de Stockholm est né entre eux. Douleurs exquises est sans nul doute son roman le plus poignant. Puis, son dernier né, Renaissance, un livre très court, 120 pages tout juste, qui évoque sa propre rédemption, le réveil qu'elle doit entièrement à Tomas d'Ombremont, celui qui la tiré de sa torpeur et qui lui a redonné goût à la vie.
Ariel doit également jongler avec la gestion de deux établissements très fréquenté. Un bar qu'elle chérit particulièrement, le Croquemitaine, ainsi qu'une boite de stip-tease où des vampires, majoritairement mâle, se dandinent à demi-nus devant des humaines écriées.
Le reste du temps, elle le passe à se nourrir, chose qui doit s'effectué dans la plus grande des discrétion étant donné que ses goûts sont prohibés par la loi vampirique. En effet, elle ingère du sang de vampire et pour ne pas que cela se remarque, elle doit faire preuve d'ingéniosité. Cela lui demande du temps.  
✤ Discipline Ariel est douée d'Aliénation. Au niveau 1, ce pouvoir n'est pas bien puissant, d'autant que la jeune femme ne l'a découvert que très récemment. Elle ne sait pas encore très bien s'en servir, mais elle apprend chaque jour et s'entraine consciencieusement. Elle est ainsi capable de ressentir et d'intensifier les émotions des gens. Elle a la capacité d'influencer leur humeur, plus ou moins facilement. Cela dépend d'elle, mais aussi et surtout de la personne vers qui elle projette son don. Chez les humains, elle n'a généralement aucun problème. Avec son entrainement, c'est devenu un véritable jeu d'enfant, toutefois chez les vampires, cela se corse un peu. Son degré d'influence dépend souvent de l'âge et, parallèlement, de la force du vampire. Si elle arrive à de parfaits résultats avec des immortels de moins de dix ans, il lui reste encore beaucoup de chemin à faire pour que son don soit vraiment intéressant.

En ce qui concerne ses capacités générales de vampire, la force, la vitesse, l'agilité ou encore l'hypnose, elle gère. Mieux qu'avant en tous cas ! Il est vrai qu'elle a observé quelque problème avec de don d'hypnose au début de sa vie d'immortelle, mais en travaillant dur, elle est parvenu à le maitriser parfaitement, elle n'en est d'ailleurs pas peu fière.

Pour ce qui est de la force, celle-ci se trouve décuplée, notamment grâce au sang de vampire qui constitue son régime spécial.
✤ Convictions Ariel été humaine lorsque la Révélation a eu lieu et elle s'en souviens très bien ! Elle a même exécuté une danse de la joie dans son salon. Si si...Elle avait depuis toujours la conviction profonde que les vampires existaient, en avoir la preuve était comme de vivre l'extase pour elle. Elle a d'ailleurs sauté sur l'occasion pour en rencontré un. C'est à ce moment là qu'elle est tombé sur Alessandro et qu'à démarré toute l'histoire.

Aujourd'hui, alors qu'elle est vampire. Sa vision n'a pas vraiment changé. Elle n'a jamais vécue, contrairement à bon nombre de ses confrère, l'époque où ils devaient vivre cachés. Les droits des vampires ont été déclarés et elle trouve que c'est très bien comme ça. Certes, elle est parfois confrontée à quelques opposants haineux, mais dans toutes bonnes choses, il y a des contraintes.

D'autres, la Révélation, est, de manière détournée, son gagne pain. Ses livres se vendent notamment grâce à la curiosité qu'a engendrée le comming out des vampires.  
✤ Signes particuliers Ariel n'a aucun tatouages, elle a souhaité s'en faire un mais les tatouages au nitrate d'argent, en plus d'être extrèmement douloureux pour les vampires, ne tiennent pas longtemps compte tenu de la cicatrisation accéléré de sa peau. En ce qui concerne les piercing, elle a simplement les oreilles percées et c'est amplement suffisant, elle a une sainte horreur des aiguilles.
Des cicatrices ? Elles ne sont pas visible à l'exception de celle qu'elle porte en bas du dos et qui date de ses derniers jours en tant qu'humaine. Le tranchant d'une branche d'arbre lui a, en effet, écorché l'épiderme lorsque Alek la soumettait à sa volonté. Les autres, elle les porte à l'âme et au coeur. Des marques indélébiles et constamment douloureuse dont, malheureusement, elle ne se séparera jamais.

— Ariel, tu n’es pas obligé de faire ça, tu sais…

Tandis que je rassemblais mes affaires, je jetai un regard par dessus mon épaule à Evan, le videur du Croquemitaine et le seul ami qui me restait, puis soupirai.

— Bien sûr que si…

J’attrapais le petit carnet noir de mon père, celui qu’il avait trimbalé partout de son vivant et qui était noir de poèmes brouillons, et je le glissai dans la tige de ma botte en cuir, pressé contre mon mollet.

— C’est chez toi ici ! Protesta le vampire perse dans mon dos, ton histoire s’est écrite là et tu fais des merveilles au Croquemitaine ! Le bar ne s’est jamais aussi bien porté, et c’est grâce à toi.

Une pointe acerbe me poignarda le cœur.

— Evan…chaque fois que je franchis les portes du bar, je…j’ai envie de mourir parce qu’il n’est pas là.  Tu comprends ?

Mon ami restait mué. C’était la première fois que j’exprimais mes sentiments avant tant de puissance. Pourtant, c’était bel et bien ce que j’éprouvais.

— À ce point là ?
— Oui, à ce point là. Je pourrais m’arracher le cœur à mains nues tant ça fait mal.

Evan s’approcha doucement de moi et m’attira à lui. Je me laissai aller à son étreinte rassurante et fermais les yeux quelques instants. Il me caressa doucement les cheveux sur ma nuque et embrassa gentiment mon crâne, comme le grand frère que je n’avais jamais eu.

— Lorenzo est un imbécile.

Je souris, mais ne répondis pas.

— Je dois m’en aller, Evan.

À son tour, il resta silencieux.
Derrière nous, le bruit d’une présence retenti. Un raclement de gorge. Je me détachai doucement d’Evan et me tournai vers Adam, son frère jumeau. Un sourire espiègle était accroché à ses lèvres.

—Et moi, je n’ai pas le droit à un câlin ? Me taquina-t-il, alors que j’ai chargé tout seul une montagne d’affaires dans ta bagnole ?

Je pouffai.

— Il n’y en avais pas tant que ça ! Ripostai-je.

Sans chipoter toutefois, je m’approchai de lui et l’enlaçai. J’eus à peine le temps d’entourer ses épaules qu’il me soulevait déjà de terre. Je ris dans sa nuque puis il me reposa enfin sur la terre ferme. Il m’ébouriffa les cheveux comme si j’étais un garçonnet de neuf ans. Je me dégageai vivement et resserra mon chignon lâche. Je lui souris et il me fit un clin d’œil.

— Tu seras sage, gamine ?
— Bien sur que non…

Il rit et me frictionna les épaules avec affection. Evan quant à lui vint m’embrasser sur le front. J’avais horreur des adieux, pourtant j’y étais amèrement habituée. Ma vie entière se résumait en adieux, plus ou moins soudains, plus ou moins virulents ou silencieux. La douleur, elle, était constante. Cette fois, j’étais celle qui partait, et non plus celle qu’on abandonnait.

Je ne pouvais pas réellement dire que la mort de Tomas d’Ombremont, l’homme à qui je devais ma rédemption, avait motivé mon départ de Shreveport. L’idée me trottait déjà dans la tête bien avant, la disparition du marquis n’avait fait qu’accélérer ma décision de partir. Je réprimai mes larmes et me détournai des jumeaux, attrapant mon dernier sac.

Quelques minutes plus tard, je m’installai au volant de la Porsche Carrera noire d’Alessandro. Non, au volant de MA Porsche, j’en avais hérité après le départ de mon sire. Je préférais la conduite de la Maserati que Lorenzo m’avait offerte lorsqu’il s’était lassé de me voir emprunter sa Lamborghini, mais j’emportai la Porsche à titre de souvenir. Jamais je n’aurais pu m’en séparer, elle signifiait bien trop à mes yeux. J’avais vécu mes derrières heures humaines dans ce petit habitacle qui sentait le cuir et l’eau de Cologne d’Alessandro. Je glissai un cd des Dark Legacy dans l’auto-radio et mis le contact. Le bolide vrombi, faisant échos à ma nouvelle vie. Je jetai un regard vers la photo que j’avais fixé au tableau de bord, un cliché que je chérissais plus que tout au monde. Au centre de l’image, je souriais à pleines dents enlaçant de mes deux bras le cou d’Alessandro et de Lorenzo. Mon sire arquait un sourcil, séducteur comme à son habitude, tandis que son frère faisait une grimace, probablement mécontent qu’on le prenne en photo. C’était comme s’ils étaient encore là…

c h a p i t r e  2 ; addiction.

AVRIL 2015 - WELLINGTON

Non, non, non…
Non…
Non !
Je m’agrippai les cheveux, agressant mon cuir chevelu. Si ma nature de vampire m’ôtait toute nécessité de respirer, j’étais pourtant sur le point de ventiler, en proie à la panique. Un goût d’ambroisie emplissait ma bouche, je refoulai toutefois l’extase qui gagnait peu à peu mes sens. J’en voulais encore, mais le poids de la culpabilité était plus fort.
Sa main vint me caresser le dos, je frissonnai avec écœurement.

— Hé…Qu’est-ce que tu as, bébé, ça ne va pas ? S’enquit le vampire que j’avais pris pour amant l’espace d’une nuit.

Sa voix était teintée d’un accent zélandais prononcé que j’avais trouvé à tomber la veille, avant de l’attirer dans mon lit. Ce soir, il m’agaçait. Je ne souhaitais qu’une chose, qu’il l’a ferme et qu’il s’éloigne de moi au plus vite.

— Relax ! S’écria-t-il en se redressant sur les coudes, t’es pas la première à me percer la peau, tu sais…et peut-être même que j’aime ça, t’y a pensé ?

Je me tournai pour apercevoir la plaie qu’avait laissé mes crocs sur sa nuque, elle était en train de cicatriser, plus rapidement que s’il avait été humain, mais elle était encore là. Comme autant de preuves qui m’accablaient. L’échange de sang n’était pas si rare dans les relations sexuelles entre vampires, mais, pour moi, cela avait un poids différent. Une addiction colle à la peau, et qu’importe qu’on ait subi un sevrage, elle est toujours là. Prête à resurgir à tout instant, comme un prédateur féroce tapi dans l’ombre.

Je m’extirpai du lit qui avait servi à nos ébats, ne me préoccupant pas de ma nudité. J’étais sublime de toute manière, il n’y avait rien à cacher, c’était du moins ce que m’avait inculqué Tomas. Mon compagnon zélandais me suivi d’un regard lubrique que j’ignorais. Je n’étais pas d’humeur à remettre le couvert. Pour ne pas trop attiser son désir cependant, j’attrapai ma robe qui avait atterri sur le sol et l’enfilai, la soie bleue épousa mes formes avec douceur.

— Mon sang n’était pas à ton goût, beauté ?

Je me figeai. La question n’était pas vraiment là. Du moins, elle l’était, mais pas comme il se l’imaginait. Au contraire, le goût de son sang était exquis, un peu trop justement. Le sang de vampire électrisait mes sens et m’enivrait au même titre qu’une dose d’opium. Je me sentais capable de sauter à la gorge de ce vampire pour le vider instantanément de sa vitae. Or, chez les immortels, un acte pareil était passible de mort. En restant près de lui, je me mettais en danger et je ne pouvais pas me le permettre. Sans plus d’explication, j’attrapai le reste de mes affaires et claquai la porte de la chambre d’hôtel derrière moi.

c h a p i t r e  3 ; puissance

MAI 2015 - PRAGUE.

Une faiblesse n’est faiblesse que si on l’entretient comme telle. À nouveau, je me servais de l’enseignement, court mais stimulant, que j’avais reçu de Tomas d’Ombremont. Mon addiction pour le sang de vampire m’affaiblissait-elle vraiment ? Cette électricité, au contraire, qui courrait dans mes propres veines ne me rendait-elle pas plus forte ? Je m’en rendis compte lorsque mes doigts osseux, d’ordinaire assez faiblards, étreignirent la gorge du gougeât qui avait cru amusant de faire claquer sa main de gros pervers sur mes fesses en me gratifiant de quelques paroles obscènes.

Il avait au moins cent ans de plus que moi, c’était un vampire évidemment, pourtant, je n’avais aucun mal à le soulever de terre. Ma force étant décuplée par mon régime particulier, j’appuyai sur sa trachée. Il ne s’étouffa pas, bien entendu, mais la douleur se lut sur son visage buriné. Il m’insulta, essaya de se libérer en me griffant sauvagement les avant-bras mais je restai de marbre, un sourire satisfait aux lèvres.

— Ca t’amuse de traiter les femmes comme du bétail ?
— Hmmfph…
— Tu te dis surement qu’elles ne sont bonnes qu’à recevoir des coups de reins et à fermer leur gueule, c’est ça ?

Il chercha à protester, mais je refusai d’étendre. J’avais croisé trop d’ordure comme lui dans ma vie et j’en avais assez de me faire emmerder. D’humeur joueuse, je me rapprochai de lui jusqu’à sentir son haleine putride, et lui souris.

— Tu as de la chance, connard. Ce soir je suis de bonne humeur sans quoi je t’aurais déjà arraché la queue pour la donner à manger aux rats…

Ma victime gémit comme un chiard, son visage passa par toutes les couleurs possibles. Cela me fit rire.

— Maintenant, tu vas être gentil et tu vas rentrer chez toi. Matte-toi un film porno si ça te chante, mais laisse les jeunes filles tranquille. Personne ne veut d’un gros dégueulasse comme toi, c’est clair ?

Sans lui laisser le temps de répondre, je le balançai à l’autre bout de la rue. Son crâne heurta violemment le mur d’un bâtiment. Il tomba au sol dans une pluie de gravats et un bruit sourd. Grisée par ma force nouvelle, je lui tournai le dos, marchant droit devant comme si le monde m’appartenait enfin.


CHRONOLOGIE :

♔ 1986 :  Naissance à Shreveport, mère sorcière, père humain.
♔ 1991 : Sa mère quitte le foyer familial avec son amant. On n'entend plus jamais parlé d'elle.
♔ Juillet 2004 : Ariel part pour New York où elle s'inscrit à la NYU pour étudier le journalisme. Elle fait la rencontre de Vitaly Nolan, un garçon de trois ans son ainé dont elle tombe éperdument amoureuse.
♔ Mars 2008 : Ariel décide de quitter Vitaly dont elle ne supporte plus les sautes d'humeur, le penchant pour l'alcool et les secrets. Elle galère ensuite entre petits boulots précaires et appartements insalubres.
♔ Décembre 2009 : Ariel apprend par téléphone la mort de son père. Elle est dévastée.
♔ Mars 2010 :  Grand retour à Shreveport, sa ville natale, où elle emménage avec Erin, et son fils, Harry âgé alors de six ans.
♔ Mai 2010 : Ariel rencontre Alessandro Llywlyn et commence à écrire sa biographie romancée.
♔ Août 2010 : Ariel survie à l'attentat terroriste du Croquemitaine visant les vampires. Elle donne son sang à Alessandro, qui se trouvait alors inconscience. Un lien particulier se scelle entre eux.
♔ Octobre 2010 : Ariel termine son roman : Confession d'un immortel.
♔ Décembre 2010 : Médium, Ariel décide de développer ses pouvoirs et de devenir sorcière. De la sorte, elle perd brutalement l'amitié d'Alessandro qui, apprenant la nouvelle, la repousse voilement.
♔ Février 2011 : Confession d'un immortel est publié et rencontre un succès appréciable.
♔ Décembre 2011 : Aleksandr Konstantinov enève Erin et fait chanter Ariel.
♔ Fin Février 2012 : Alessandro entre à nouveau dans la vie d'Ariel, souhaitant la protéger contre Alek. Mais le russe est plus rapide que lui et fait capituler la sorcière. Néanmoins, pour la punir de sa résistance, Konstantinov, hypnotise Erin et l'enjoint à se suicider. Ariel a alors un déclic et refuse de suivre le russe, malgré son serment. Elle va se réfugier chez Alessandro et son frère Lorenzo.
♔ 4 Mars 2012 : Alek tue Ariel, mais la jeune femme est sauvée par le sang d'Alessandro - ainsi que celui qu'Alek avait placé en elle pour leur pacte - et devient vampire.
♔ 2012 : Ariel vient vivre au Manoir avec Alessandro et Lorenzo.
- Lorenzo quitte le manoir pour vivre une idylle avec Alek. Alessandro est promu maitre de la ville, conseillé par Suzanne de Vaujours (vampire ancienne et ex compagne de Lorenzo)
- Un incendie, causé par les "vrais" (groupe de vampire mené par Aleksandr) brûle le manoir peut de temps après. Suzanne y perd la vie et Alessandro son titre.
- Lorenzo, suite à cet évènement, fait réapparition et reprend le rênes. Alessandro, souhaitant protéger son infante de la noirceur de son propre coeur et prendre un peu de recul, demande à son frère de l'accueillir sous son nouveau toit. Ariel prend cela comme un abandon, bien qu'elle continue de voir son sire régulièrement, puis finalement tisse des liens particuliers avec Lorenzo.
- Elle publie un second roman, s'inspirant de son expérience avec Aleksandr et le syndrome de Stockholm qu'elle semble porter à son égard. Un roman déchirant, noir et parfois dérangeant qu'elle nomme Douleurs exquises.
♔ Décembre 2012 : Capitulation des vrais. Lors d'une fête organisée au Croquemitaine par Alessandro Llywlyn, et en présence du maitre de la ville, Aleksandr Konstantinov se rend publiquement.
♔ 2013 : Ariel reconnaît Alek comme son sire, avant qu’il ne quitte définitivement la ville. Lorenzo sombre peu à peu dans la folie et s’éclipse lui aussi. Ariel hérite de toute la fortune de ce dernier. Elle le vit mal et, livré à elle même, elle sombre dans une dépendance dangereuse : le sang de vampire.
♔ 2014 : Rencontre de Tomas d’Ombremont. Il lui apprend à avoir confiance en elle. Ariel se redresse, puis, après Noël, Tomas est assassiné.
♔ Janvier 2015 : Ariel quitte Shreveport.
♔ Janvier à Août 2015 : Voyage à travers le monde, à la recherche de son moi profond et accessoirement de Lorenzo. Plonge à nouveau dans l’addiction du sang de vampire, se découvre une nouvelle force.
♔ Août 2015 : Retour à Shreveport