✤ Traits de caractères  On me considère souvent comme une personne dérangée, folle. Cependant, cela parvient à me donner l’avantage dans certaines situations. Considérée comme « l’individu malade » du groupe, lorsqu’on m’attaque, on espère que ma folie diminuerait ma capacité à me défendre. Bien évidemment, ceux qui ont pensé ça ne sont plus de ce monde pour en parler… Et le fait que je sois encore là prouve bien que l’habit ne fait pas le moine…

On me voit parfois parler dans le vide, frapper dans le vide, ou alors simplement tuer à outrance, c'est quand je souhaite me débarrasser des esprits qui me tournent autour ! Et la dernière option est somme toute la plus efficace, mais je ne peux pas passer mon temps à tuer ! Heureusement qu'on a Nayeli... Des fois elle nous aide... des fois.


Mais derrière cette claire folie se cache également une intelligence insoupçonnable. Je donne toujours l’air de ne pas maîtriser la situation alors que, dans la majeure partie des cas, les gens agissent exactement selon mes plans. Passant pour une faible d’esprit, je laisse les gens penser qu’ils me manipulent. Je peux ainsi autant espionner de potentiels ennemis que me rapprocher de ma cible assez facilement.
Pourtant, il arrive que je cède à mes pulsions. On m’énerve ? On finit par en perdre la tête. Je peux vous rendre fous ou alors… vous décapiter, ça dépend de mon humeur ! A l’instar du reste de ma famille, j’ai un goût prononcé pour la torture et le sang. Débordante d’idées, je n’hésite pas cependant à réutiliser les grands classiques indémodables…

Moi, capricieuse ? D’accord, peut-être un peu. Quand je veux quelque chose, je m’obstine jusqu’à l’obtenir, j’insiste, j’insiste, je mets la pression à mon interlocuteur et quand il craque, je suis enfin satisfaite. Cela se répercute avec les affaires. Quand je trouve que ça traîne trop, je mets un petit coup de pression et ça accélère bien rapidement !
Je suis également adepte du «  Raté ? On efface et on recommence ! ». Ainsi, si par exemple je ne suis pas satisfaite de quelque chose ou quelqu’un… Je le jette. Dans le cas de quelqu’un, je le tue purement et simplement. C’est le cas de tous les gens qui m’ont déçue, pour une raison aussi infime soit-elle…

✤ Occupation nocturne Pendant la nuit… hum… Que fais-je ? Avec mon frère, nous sommes les seuls Corleone en Louisiane, alors, faut bien gérer le business… Tout comme Lucian, quand je ne suis pas en train de peindre mes tableaux humains (la toile remplacée par la peau, les pinceaux par les lames, et la peinture par le sang…), je vaque dans le trafic illégal évidemment. Evidemment que, comme Lucian, je fais du shopping ! Par contre, il y a des soirs avec et des soirs sans. Quand j’ai pas envie de payer, je paye pas. Par contre les tenants de la boutique ne remarquent jamais la disparition de ce que je ne paye pas… Et, bien sûr, je suis trop folle pour savoir voler intelligemment… *tête d’ange* Puis de toute façon, si un jour je suis chopée, un petit pot de vin aux flics et on en parle plus ! Alors que mon frère se spécialise dans la prostitution, moi, je préfère le trafic de voitures volées. C’est bien sûr en marge des autres trafics que j’aie en commun avec Lucian, puisque j’ai la méthode pour ça.  D’ailleurs, ça rapporte pas mal, la plupart des hommes sont intéressés par une fille sexy qui touche à l’automobile… Bien sûr, pour certaines voitures le prix est un peu (beaucoup ?) trop cher, mais ça se vend quand même, que ce soit la voiture entière ou les pièces détachées !

✤ Manies, habitudes & goûts Ce que j’aime faire :
-Boire du sang, ça coule de source…humaine.
-Faire des jolis tableaux sur mes victimes en écoutant la musique que donnent leurs hurlements.
-Parier, et gagner, ça tient de famille.
-Organiser des séances de torture en masse avec Lucian.
-Manipuler les gens pour obtenir ce que je veux, matériel ou pas…

Ce que je n’aime pas :
-Attendre.
-Qu’on me dise non.
-M’ennuyer.
-Justin Bieber.
-Qu’on me manque de respect.
-Qu’on manque de respect à ma famille.
- Partager.

Mes manies :
-Quand je suis lassée ou que je considère mon œuvre ratée, je déchire tout. (A noter que le terme « déchirer » est également approprié pour un humain.)
-Il m’arrive de tuer des gens avec qui j’étais pourtant super amie la veille, pour quelques petites histoires telles qu’un couteau mal rangé.
-Souvent pensive, on me verra souvent la tête dans les nuages. Le regard dans le vide que je relève rapidement quand quelqu’un m’adresse la parole. Selon les cas, je peux tuer pour m’avoir dérangée.

✤ Discipline Thaumaturgie : Piège de flammes.
Avec ce pouvoir, je peux volontairement déclencher des incendies –dont les humains peuvent décéder suite aux blessures infligées, l'effet sur les vampires étant négligeable- et les arrêter quand bon me semble. Pourtant, malgré le fait que je parvienne à déclencher l’incendie à peu près à l’endroit où je veux, et de l’intensité que je veux –allant d’une bougie à un feu de forêt-, selon les combustibles présents, je ne peux déterminer ni la durée –si je ne l’arrête pas par moi-même-, ni la direction qu’il prendra. Le vent est également un facteur important. En somme, pour le moment je n’arrive qu’à allumer le feu à partir d’un combustible dont la quantité influe la durée et la direction.

Je dispose également de la possibilité de voir les esprits –tout comme mon frère- du fait de mes origines nécromanciennes, mes victimes particulièrement, qui me pourrissent la vie. Ils essayent de me pousser au suicide, mais ça me rend plus folle qu'autre chose. Je peux même interrompre une discussion pour insulter ou frapper... le vide.
✤ Convictions Mon frère a été assez enthousiaste concernant la révélation, moi un peu moins. Certes, c’était parfait pour les affaires, mais fini les défouloirs où l’on pouvait s’amuser à massacrer des gens…  Ce n’est pas pour autant que je ne le fais plus ! Je le fais juste un peu plus discrètement, mais je continue ! Puis c’est vrai que notre famille s’en met plein les poches avec les derniers évènements –TB empoisonné, entre autres…- et ce n’est pas pour me déplaire. J’ai aussi plus de jouets vivants, mais abimés… Certains sont bons pour la casse ! M’enfin, je suis quand même un petit peu mitigée. Des avantages et des inconvénients… Les gens sont plus méfiants, cela en est déroutant. Déroutant, mais amusant ! Ceux qu’on chasse ne survivent pas pour témoigner. Ca, ça a toujours eu lieu d’être, mais les mesures ont été renforcées à la révélation…
✤ Signes particuliers Vous avez un tatouage ? Une cicatrice ? Peut-être qu’il n’y a pas que votre don qui vous rend différent, dites-nous donc ce que c’est. Facultatif.

Grande famille… Déjà peuplée de deux enfants, deux faux jumeaux vinrent se rajouter à la fratrie : une fille et un garçon, Francesca et Amadeo, nos noms de l’époque « Giovani ». Même à notre plus jeune âge, nous étions inséparable, comme les deux doigts de la main. Il n’y avait pas de Francesca sans Amadeo et pas d’Amadeo sans Francesca. Nous commençâmes rapidement à développer nos dons de nécromanciens. Amadeo réanima un chat et moi, un oiseau. Je pris rapidement plaisir à m’entraîner, je voulais devenir puissante comme notre père ! Il était mon modèle, ma mère était une mage, et je n’avais malheureusement pas hérité de ses dons. Avant même l’adolescence, nous fîmes notre première victime. Une fillette qui m’avait insultée, qu’Amadeo poussa dans la rivière. Nous la regardâmes se noyer sans agir. Il paraîtrait que nous ayons noyé d’autres enfants, mais cela n’a jamais été prouvé par quiconque.

Nous découvrîmes la magie noire assez rapidement, et ça me plaisait, alors que nous dûmes nous exiler à Venise, quittant notre terre natale qu’était la Sicile. A 17 ans, Amadeo et moi fîmes notre premier sacrifice humain, et franchement ? Aucun regret. Notre famille avait tout de même, à force, attiré l’attention d’un clan de vampires qui voulait faire de nous des immortels. Notre père ayant toujours été fascinée par l’immortalité, il ne put qu’accepter l’offre ! Ce fut ce jour là qu’Amadeo et moi devinrent des vampires. Cependant, notre mère avait lancé un sort pour que nous puissions garder nos pouvoirs, et en parallèle, un sorcier du clan vampire lança une malédiction pour que notre âme souillée soit visible aux yeux de tous. Le résultat qui en… résulta fut que malgré nos pouvoirs restés, nous voyons les âmes de nos victimes, ce qui ne nous rend que plus sanguinaire. Ainsi, alors que notre père tuait les sorciers, Amadeo et moi bûmes en cœur le sang de notre créateur, le tuant. Les autres vampires s’enfuirent. Notre père nous entraîna à contrôler notre nouvelle nature puis, lorsqu’il nous sentit prêts, nous partîmes à la poursuite des vampires survivants du clan de notre sire. Quel ne fut pas le plaisir que de voir ces corps flamber ! Ces hurlements qui me chatouillaient les oreilles, cette odeur de chair cuite qui me pénétrait les narines, ces flammes que juste le manque de combustible arrêta, ne laissant que cendres derrière elles.

La famille Giovani régna sur Venise durant plusieurs siècles, siècles durant lesquels la famille instaura la terreur et la crainte, commettant ce que, dans le domaine géopolitique, l’on appellerait des exactions. Beaucoup de vampires furent mis au courant et considérèrent notre famille comme une menace. Ce fut donc la guerre, une guerre sanglante contre les autres vampires et qui semblait s’éterniser.

Beaucoup trop s’éterniser !

L’église commença à avoir des soupçons, et des chasseurs à sa solde capturèrent Amadeo. Terrible imprudence, depuis je ne peux plus supporter les prêtres ! Je capturais l’un d’entre eux, dans le but de l’offrir à Amadeo à son retour. Pourtant, il le refusa. Cela me vexa et je décidai de passer mes nerfs sur le prêtre. Je le torturais, je me nourrissais de lui, puis finalement, je le transformai.

Finalement, la guerre s’éternisant trop, nous quittâmes l’Italie, direction les Etats-Unis, en 1910, après quelque massacres de nos ennemis. En Amérique, la famille Giovani devint la famille Corleone. Amadeo devint Lucian, et Francesca devint Pia. Nous prîmes d’abord nos quartiers à New-York, où nous accumulions petit à petit des richesses, reformant progressivement une mafia. En 1950, la mafia fut suffisamment grande pour créer une seconde branche, et notre père nous amena, Lucian et moi, à Chicago. Pourtant, nous étions plus occupés à nous amuser et à continuer nos massacres que de chercher à aider la mafia, bien que nous le fassions quand même un peu. Pourtant, des russes vinrent nous gêner et notre père fut blessé. Nous commençâmes alors –enfin surtout Lucian…- à nous occuper de la famille.

Après la révélation, il était vrai que les affaires marchaient bien, mais Lucian et mon père étaient beaucoup plus optimistes que moi. Lorsque notre père nous estima prêts, il nous envoya en Louisiane pour établir la quatrième branche. J’étais enthousiaste, la Nouvelle-Orléans et tout, mais on ne put aller qu’à Shreveport, soit maudit, satané ouragan Katrina ! Quoi qu’il en soit, Lucian et moi sommes proches, à tel point qu’on nous prend souvent pour un couple…400 mots.