✤ Traits de caractères Amelia est une jeune femme plutôt douce elle fait attention à son prochain et à tout ce qui l'entoure. Elle est attentive aux détails, souriante et calme, un vrai bol d'air pour son entourage. Enfin c'est comme celà qu'elle a été élevée.

Mais si la jeune fille devait avoir un trait de caractère plus prononcé que d'autres ça serait du loin sa curiosité . Depuis sa plus tendre enfance elle se soucie de tout ce qui compose l'univers, imaginez vous une enfant, qui non seulement découvrirait les richesses du monde, mais qui pourrait également percevoir l'invisible ?

En effet la jeune femme est medium, ce qui par la force des choses, lui aura ouvert l'esprit, c'est donc quelqu'un de globalement tolérant. Néanmoins si la jeune fille est capable de compassion, et d'empathie, elle n'est pas du genre à se laisser marcher dessus.

Si on essaie de lui marcher dessus ou de l'empêcher d'avancer elle peut se révéler être quelqu'un de particulièrement cruel. Et rien ni personne ne peut l'arrêter.

C'est en effet quelqu'un de déterminé elle sait mettre ses a priori et principes de coté si ça lui permet d'atteindre ses objectifs, ou de se venger. Dans ces situations elle peut s'avérer être une stratège hors pairs et une manupulatrice de talent.  

Populaire elle a un petit coté drama queen, du style hautaine et suffisante quand des gens qu'elle n'apprécie pas l'abordent. Mais ce n'est qu'une facade. Elle reste quelqu'un de foncièrement neutre. Ni bonne ni mauvaise, elle est simplement humaine.

✤ Occupation diurne Beaucoup d'éléments ont fait (et font toujours d'ailleurs) que mes journées sont bien peu remplies. J'ai hérité de la maison familiale de ma grand mère, où je vis seule depuis environ cinq ans. Mes parents habitent tout deux près de leurs lieux de travail respectifs.

J'ai arrêté ma scolarité à la fin du lycée, car j'ai dû me reprendre en main ce qui m'a pris un temps considérable. Je suis désormais essentiellement chez moi ou en vadrouille, à la recherche de réponses, et connaissances. Je suis inscrite à l'université en ligne, mais pour des raisons pratiques, j'évite les lieux bondés.

Je suis également consultante pour la BRIS (en cours de négociation, ça arrive).


✤ Manies, habitudes & goûts
-J'ai l'habitude de me balader en ville sans but.
-J'aime jouer avec les animaux, j'ai d'ailleurs deux chiens et un boa.
-Je déteste qu'on s'en prenne à plus faible que soi.
-Je suis sarcastique et blasée.
-Je mange beaucoup.
-J'aime passer du temps avec les gens, bien que ça m'effraie depuis quelques années.
-Je ne suis pas morbide et flippante par choix.
-Je suis très attachée aux biens matériels (ils me rappellent que la réalité existe).
-J'écoute beaucoup de musique lorsque je suis seule.
-Je me fais belle même quand personne n'est là pour le voir.
-Je n'ai eu qu'un seul petit ami.
-Je déteste les gens qui jugent sans savoir de quoi ils parlent.
-Je n'ai aucune hostilité envers les autres espèces bien au contraire.

Facultatif
✤ Possession & Exorcisme UNIQUEMENT POUR LES POSSÉDÉS - Indiquez ici toutes les informations relative à votre possession, quand et comment c'est arrivé. 150 mots minimum.
✤ Convictions Que pensez-vous de la révélation ? Préférez-vous avant ou après la révélation ? En bref votre opinion sur la question. 150 mots minimum.
✤ Signes particuliers J'ai les yeux plutôt marrons verts ou jaunes dépendant des saisons. Et je suis rousse (si ça c'est pas un signe distinctif !).

Chapitre un : Savez vous qui est cette jeune femme ?

C'était le soir, un orage grondait au dehors. Les vitres grinçaient au grés du vent, et la pluie martelait ces dernières sur un rythme régulier. Tac, tac, tac... Les locaux étaient relativement mal éclairés, nous étions dans une grande pièce où se trouvaient divers bureaux. Le temps passait, je venais de trouver le corps inerte de ma mère et on me posait désormais tout un tas de questions comme à un criminel. Je me trouvais là face à ce policier.

- "Alors dites moi, vous la connaissez ?" Disait-il en me montrant du doigt la jeune femme.

Je faisais non de la tête, a vrai dire je n'avais aucune idée de qui elle pouvait bien être. Je la fixais désormais en essayant de comprendre qui elle était et surtout ce qu'elle faisait là. Elle était menue, habillée de manière distinguée et avait une allure élégante. Une chevelure rousse et ondulée tombait lourdement sur ses épaules fines, elle levait désormais la tête. J'apercevais alors son visage, un visage rond et bien dessiné, des yeux verts, et une bouche pulpeuse. Il n'y avait rien à redire, cette fille était belle.

C'était le genre reine du lycée qu'on peut voir dans les films. Cependant quelque chose sonnait faux. Son expression, et son regard, ce regard qui en dit long sur l'état dans lequel elle doit vraiment se trouver. Elle avait un air à la fois triste et résigné, mais ce n'était pas tout, elle aussi n'avait pas l'air de comprendre pourquoi les policiers lui posaient tout un tas de questions.

Je cessais de la regarder et croisais les doigts de mes mains tout en regardant le sol. Qui était elle et que faisait elle à coté du cadavre de ma mère ? Elle n'avait pas l'air de le savoir elle même, a vrai dire elle avait l'air perdue. Comme lorsque l'on se reveille d'une crise de somnambulisme. Son regard était vide. Ma mère venait de se faire assassiner, mais la seule chose sur laquelle je pouvais me concentrer c'était elle. Comme si elle était là pour m'éviter de penser au pire...

C'est bon je divague...

Le policier me regardait et nageait visiblement lui aussi dans l'incompréhension la plus totale.

Chapitre 2 : Comment t'appelles tu ? Peux tu parler ?


- "Tu peux bien sur garder le silence, mais ça m'iderais beaucoup si tu répondais à quelques questions. Comment t'appelles-tu ?" Disait-elle avec son air sceptique.

- "Amy" soupirais-je en regardant mon interlocutrice.

- "Peux tu me donner ton nom complet" ajoutait-elle.

- "Amelia Rebecca O'connor, j'ai 25 ans et je vis chez ma grand mère, et non je ne peux pas vous donner d'explications sur le pourquoi du comment... Je suis arrivée ici, j'ai vu un corps et je vous ai appelé. Peut être aurais-je dû m'abstenir." Elle me paraissait si stupide avec ses question. Que voulait-elle que je lui dise ? Bonjour je suis medium et j'ai un don pour trouver des cadavres sans les chercher. C'est celà oui... Je n'allais pas la laisser me faire enfermer pour avoir dis la vérité. Il me fallait donc jouer d'omission et de mensonges. Un jeu dans lequel je commencais à devenir maitre.

- "Amelia, nous avons besoin de ton témoignage pour résoudre cette affaire." Je l'agaçais mais je ne pouvais pas lui parler. Alors je me taisais, j'attendais que l'on vienne me sortir de là, car croyez le ou non, j'avais toujours quelqu'un pour me sortir de chez les flics.

Quelques minutes passèrent je regardais le mur fixement, mon attention s'était portée sur le tic et tac de la montre et les paroles de cette femme se noyaient au milieu de mes pensés. C'était un joyeux petit bordel dans ma tête, mais je n'y prêtais pas attention. J'avais déjà fais le tour de la question et je savais que je nétais pas folle, je savais également que je n'avais rien fais de mal.

C'est là que la porte s'ouvrit, et qu'on me dis que j'étais libre. Enfin c'est pas trop tôt ! Me dis-je.

Chapitre 3: On s'en fout des annecdotes ! Comment tout à Commencé ?


Comment ? Et bien je suis issue de l'union entre un homme d'affaire et une femme chirurgien il y a de celà 25ans. J'ai toujours vécu dans la maison familiale qui appartenait à ma grand mère. C'est elle qui m'a élevée et nous étions très proches.
J'étais une enfant curieuse et pleine de vie. D'ailleurs à l'époque ma vie ressemblait à s'y méprendre à une publicité, tout était trop parfait.

Je passais la moitié de mon temps avec ma grand mère et le reste à l'hôpital ou travaillait ma mère. J'y faisais mes devoirs et j'y avais de la compagnie. C'est fou comme les gens malades aiment parler. Mais parmi toutes les choses stupides et les absurtités que ces gens disent, il y avait des vérités et des choses nouvelles à apprendre. J'aimais discuter avec eux.

Mon père quant à lui était toujours au bureau, ma grand mère avait pour habitude de l'appeler l'homme fantôme. Une blague qui me faisait tant rire à l'époque... A l'époque... Aujourd'hui ce genre de choses ne me font plus rire bien au contraire.

Déjà toute petite je voyais et sentais des choses que personne d'autre ne voyait et ne sentait, mes parents mon emmenée chez le psychologue et m'ont fais faire tout un tas de test médicaux (génial d'avoir une mère chirurgien et parano). Ils n'ont rien trouvé, j'étais juste spéciale. Ce n'est qu'après le décès de ma grand mère que j'ai compris que j'étais medium.

Son décès m'a beaucoup affecté, et moi qui n'était qu'une gamine associale qui restait cloitrée dans les jupons de mamie j'ai décidé de changer. Pour que personne ne puisse percevoir ma peine ou encore me prendre pour une folle à cause de ce "don", je décidais de porter un masque de perfection et de sociabilité. J'entrais alors au Lycée. En quelque semaine j'étais devenue la fille a avoir à la bonne.

Des années plaisantes qu'étaient celles du lycée. J'avais plein d'amis, d'ailleurs certains d'entre eux sont restés jusqu'aujourd'hui, en y repensant ce sont surement les personnes qui me connaissent le mieux. J'avais également de bonnes notes, tout s'est déroulé parfaitement jusqu'au moment ou mon don a soudain commencé à se manifester fréquemment et violement. Je faisais des cauchemards la nuit, j'avais des hallucinations le jour, jusqu'au moment où j'ai déchiffré ces images et ces angoisses.

J'allais mourir, mon heure avait sonné, et c'était le jour de mon bal de promo que je devais décéder. J'ai d'abord pensé ne pas y aller, puis je me suis dis "quitte à mourir autant s'être amusé au préalable". Je faisais le bilan de ma vie, et elle était bien vide. J'aurais aimé faire quelque chose d'utile avant de mourir, mais je n'avais pas spécialement envie de sauver des vies comme ma mère. Je voyais a quel point rendre service aux autres en permanence l'avait affecté.
Le jour J approchait et je ne savais pas quoi faire.  

Chapitre 4 : Le début de la fin
 
Pour Amelia ce n'était pas simplement le grand jour, celui où elle serait élue reine du bal. Ce matin était pour elle le début de la fin. Cette journée qui aurait du faire partie du top 5 des meilleures journée de sa vie n'était que le début d'un cauchemar dont elle ne se réveillerait probablement jamais.

En cette journée relativement ensoleillée elle ouvrait lentement les yeux, l'un puis l'autre, et les refermait lentement. C'est avec un noeud à l'estomac qu'elle se réveillait. Elle entrepris son rituel matinal, se dirigeant donc vers la salle de bain. Elle enlevait son pyjama et se regardait dans le miroir. Elle n'avait pas bonne mine, et comme à son habitude elle allait masquer celà derrière une bonne quantité d'artifices. Une fois douchée elle se dirigeait vers la salle à manger, et se préparait un petit déjeuner. C'est donc seule qu'elle se préparait à afronter sa propre mort.

Il était evident que la jeune fille ne pouvait expliquer ce qui lui arrivait aux autres sans passer pour une folle, ou une excentrique. La journée se déroulait tranquillement, beaucoup trop... Elle rencontrait deux amies avec qui elles allèrent acheter leurs tenues pour la soirée. Tout en discutant de choses et d'autres.

Fin prêtes elles se dirigeaient vers l'école, où elle furent accueillies comme des stars. Amelia n'avait rien mangé de la journée et commençait à avoir faim. Mais rien ne lui semblait apétissant, elle ne savait pas trop pourquoi mais elle avait froid, et cette journée se déroulait si bien qu'elle doutait désormais de la raison qui la faisait tant angoisser.

Le bal était presque fini lorsqu'elle suivait son petit ami dans un coin calme pour se bécotter. Après tout le roi et la reine n'ont ils pas droit a un peu de bon temps ? C'est ce qu'elle croyait avant qu'il ne commence à l'agresser. Là le conte de fée se transformait en tragédie. Ne sachant pas trop comment ça s'était passé elle se retrouvait à terre, un pistolet pointé sur le coeur.

Ne sachant que faire, que penser, elle demeurait là immobile attendant patiemment que la mort lui tende la main. Elle ne savait pas et ne saura jamais pourquoi il a agi ainsi pourquoi il a voulu la tuer. Mais une fraction de secondes avant qu'il ne presse la détente elle avait vu le coup venir, et s'était décalée de quelques centimètres. C'est donc ainsi que commencèrent les problèmes.

La reine du bal au sol et couverte de sang, un roi en fuite, et le son lointain des sirènes des ambulances.

Chapitre 5 : Début d'une nouvelle vie

Je me réveillais ? Oui c'est bien ça je me réveillais... Comment celà était-ce seulement possible ? Je devais être morte à l'heure qu'il est. Des flashs me revenaient alors à l'esprit, quelques cours d'anatomie, une balle et une esquive. Ah oui, j'ai bougé suffisamment pour éviter la blessure mortelle. Quelle idée ? Maintenant je devrais continuer à vivre, livrée à moi même dans ce monde cruel, et ça, sans mode d'emploi...

Je n'étais pas soulagée au contraire, j'étais perdue et terrorisée. Je bougeait violemment dans mon lit, on m'admisnistrait alors un liquide dans le cou et je m'endormais. Les jours qui suivirent furent pénibles. Je n'avais envie de voir personne, je n'avais pas non plus envie de faire quoi que ce soit. Je maudissait ma vie et mon destin. C'est là que venait la grande et si banale question : "Pourquoi moi ?".

J'étais désormais rentrée chez moi cloitrée entre les murs de cette vieille demeure familiale dans laquelle j'avais eu l'habitude de me sentir si bien. Ce qui n'était plus le cas. En effet depuis mon accident si l'on peut vraiment appeler cela ainsi... Mes sens étaient en éveil, je voyais et ressentais des choses que je n'aurais jamais du voir et ressentir, à commencer par ma défunte grand mère qui hantait les lieux. Et tout ces gens que j'entendais, et voyais s'éteindre sans pouvoir agir.

C'est comme si depuis que j'avais esquivé la mort, cette dernière rôdait autour de moi et me montrait les moindres détails de son dessin. Je n'arrivais pas à le supporter donc je décidais de ne plus sortir de chez moi. Ca durait quelques mois avant que mes phases s'amplifient, comme prise de crise de somnambulisme toute éveillée, je marchais suivant un instinct que je n'aurais jamais dû avoir,et trouvais des corps sans vie.

La police et diverses personnes se mirent à se méfier de moi, et je finis par avoir une certaine réputation. Comme la faucheuse j'apparaissait là où la mort se manifestait, un don pourri. Je finis par chercher de l'aide et tombais sur (personnage à définir dans les liens peut être déjà existant ou PS a créer) qui fut pour moi un guide et un mentor. Qui m'aidera a dépasser le stade de soumission à ce don, au stade de contrôle partiel.

Je suis désormais capable de ne plus avoir peur de la mort, et même de trouver les gens avant qu'ils ne meurent néanmoins, je suis incapable de les sauver, je ne le souhaite même pas à vrai dire. Si leur heure à sonné qui suis-je pour les en empêcher.