✤ Traits de caractères

[téméraire – tactile – solitaire – déterminé – égoïste – libre (ne s'attache pas facilement) – désinvolte – parfois violent – instinctif – sensuel – mémoire eidétique – sens de la justice - spirituel à sa façon (chaman)]

Un mélange de bonnes intentions et de quelques tentatives ratées. Ce serait la définition parfaite pour qui est Jayden Mills.

Certains le voient comme le flic exemplaire, celui à qui on donnerait femme et enfant sans concession. Ceux là vous diront qu'il fait un excellent travail, qu'il retient tout sur tout, qu'il ouvre les tiroirs que personnes ne voulaient ouvrir. Il n'a pas froid aux yeux, ni ailleurs, et son boss lui reproche parfois de prendre des risques inutiles et de suivre trop promptement son instinct.

Ca, c'est quelque chose qui le définit très bien. Quand quelque chose vient le chercher dans ses tripes, il ne peut y résister. C'est ainsi que dans le travail, même s'il obéit aux ordres sans discuter, il saura aussi prendre des initiatives sans en discuter non plus. Comme un revers de médailles, quelque chose qui le démange de trop et qui un jour pourrait lui faire du tort.

Il en va de même pour sa vie privée qui est quasi désertique. Il n'entretient qu'un lien privilégié, et c'est avec Joshua, son demi-frère. Ce dernier est bien plus jeune que lui et il fait son possible pour que son frère suive ses pas. C'est ainsi que son demi-frère vous le décrira comme quelqu'un d'intense, qui s'enthousiasme rapidement, qui veut lui faire découvrir le monde et ne possède aucune limite. Il vous dira aussi que son frère est protecteur, tactile, amusant...quelqu'un sur qui il peut compter.

Au moins cette qualité se retrouve autant dans le travail qu'avec son demi-frère, chose qui n'est pas le cas dans la sphère intime. Il a tendance à se montrer versatile, prenant puis passant à autre chose. C'est avant tout sa bête qui s'exprime, prenant ce qu'il désire, ne s'attachant pas, passant à autre chose. Aucune femme n'a réussi à le retenir pour le moment. Il se montre indomptable bien que sensuel dans ce domaine de vie. Il n'a pas de mal entre les frontières physiques, son côté animal demandant un rapprochement quand cela se fait ressentir. Tout comme la violence qui est la sienne et qu'il tente de transmuter quand il cogne en boxe, ou quand les ébats charnels prennent une tournure plus bestial. C'est ainsi que ses conquêtes le décrivent comme une bête de sexe, tellement il est intense lors de ces moments là.

Il a apprit à accepter cela chez lui, même si ça dénote avec sa facilité d'expression sur des sujets variés. Il n'est pas pour autant un bout en train, mais il s'en rapproche assez quand il a une bière dans la main. Pour l'intéresser il faut lui parler de choses qui lui sont inconnues ou agir de façon imprévisibles...C'est les émotions fortes qu'il recherche dans la vie, ça et faire justice.

✤ Occupation diurne

Jayden est agent de la BRIS. Son métier lui prend énormément de temps vu qu'il doit être disponible tout le temps, ou presque. En effet, il a su faire accepter sa nature à ses coéquipiers les plus proches qui le couvrent les soirs de pleine lune.

Il adore son métier, ayant un sens de la justice assez poussé, bien que par moment il va trop loin, il prend des risques inconsidérés...pour lui, tant que les résultats sont là, il se moque du reste.

Quand il n'est pas sur une enquête, il prend du temps pour organiser des séances photos, notamment sur New York, vu qu'il a toujours un pied à terre là bas. Cela lui permet de sortir du rôle trop sérieux d'agent et lui fait développer sa créativité.

A la base, il n'a pas vraiment besoin de gagner de l'argent vu qu'il possède des actions dans l'entreprise de son père. Mais il ne s'imagine pas ne rien faire...surtout depuis que son sens de la justice s'est développé, comme pour faire contre coup aux mauvaises actions passées de son père.

✤ Manies, habitudes & goûts

✤ Adore faire de la photographie, particulièrement des personnes
✤ Fait de la moto
✤ Fume des clopes
✤ Est toujours classe quand il travaille, et totalement décontracté quand c'est son jour de repos
✤ Fait nécessairement du sport sinon il explose (notamment de la boxe)
✤ N'a vécu qu'une seule relation de plusieurs mois...et c'était avant tout pour les beaux yeux de la presse
✤ Adore boire des verres dans des bars quand il n'est pas en fonction
✤Il adore boire un expresso tout en lisant la presse le matin

✤ Transformation


Jayden descend d'une lignée de panthère des neiges (once) par son père, sa mère étant une sorcière.

Ainsi, il se transforme quand il le souhaite et à la pleine lune en une panthère blanche et tachetée d'un assez grand gabarit.

La transformation est toujours douloureuse, bien que son séjour de cinq ans au Tibet l'a aidé, à l'aide de méditation, à amoindrir considérablement la douleur qu'il ressentait initialement. Mais comme les os se tordent et se disloquent à chaque fois, il ne peut nier que la douleur est toujours présente, même si c'est devenue une habitude.

Il a rejoint le pard de Shreveport depuis qu'il y est arrivé et s'entend particulièrement bien avec Micah qui l'a aidé à être couvert au sein de la BRIS.

✤ Convictions

La révélation a causé plus de problèmes qu'elle n'en a résolu. Tout du moins pour les métamorphes. Les vampires ont pris d'assaut les médias, ont réussi à faire leur pub en prônant leur beauté, tandis que les méta sont devenus des monstres velus, seulement bons à être vacciné comme de simples chiens. Je sortais de mes années d'étude en criminologie quand elle eu lieu...Heureusement pour moi, car par la suite ils sont devenus bien plus vigilants sur les personnes qu'ils intègrent. Le grand méchant loup a encore la vie dure.

Ainsi, je suis contre la révélation bien que maintenant elle est bel et bien installée. Cela a amené des groupuscules, les HA à mettre le doigt plus facilement sur les CESS et à s'en prendre à eux. Bien sûr, la BRIS a mis un service en place afin de leur faire front, mais je ne cesse de dire que sans la révélation, il n'y aurait pas eu à le faire. Alors oui, on me dit que beaucoup trop de meurtres auraient été difficiles à expliquer sans le surnaturel, mais il m’apparaît qu'avec, il y a encore plus de meurtres anti CESS, simplement car le gouvernement demande à ce qu'ils soient référencés...A quoi bon? A part comme mesure préventive au cas où les CESS devront être éliminés?

Ma méfiance est légitime et envers la révélation elle le sera encore un long moment.

✤ Signes particuliers Sa mémoire eidétique est un peu sa marque de fabrique.
Il possède un tatouage sur l’omoplate gaucheFacultatif.

L'enfer est pavé de bonnes intentions

Ma vie est un sacerdoce de bonnes intentions. Mes parents m'ont désiré, réellement, de tout leur être. Je les crois, tous les deux, quand ils me disaient qu'ils m'aimaient. Mais la vérité, celle qui crie dans mes tripes et dont ils ont conscience tous les deux, c'est qu'ils m'aiment séparément, égoïstement. En naissant dans cette famille, je portais déjà leurs attentes à chacun.

Tout d'abord les attentes de mon père qui désirait que je sois métamorphe. Cela fut facile, le gêne était fort et je naquis donc avec cette particularité. Je travaillais bien à l'école et il en fut très heureux, simplement car il voulait que je reprenne son entreprise en étant plus âgé, que je sois sur ses pas...

Puis il y avait les attentes de ma mère qui savait dès le départ que je ne serai pas comme elle. J'appris par la suite qu'une des raisons qui l'avait fait aimé mon père, était de blesser sa propre famille qui aurait aimé qu'elle continue sa propre lignée. Au lieu de cela, elle se retrouvait riche – mais elle l'était déjà – mais élevait un métamorphe. Bien sûr, elle m'enseigna à concocter des potions médicinales, et j'avais beau être doué en raison de ma mémoire eidétique, elle savait au fond d'elle que je ne serai jamais comme elle.

Et moi ? Je ressentais cette différence entre ma mère et moi, bien avant d'avoir conscience de ma véritable nature. Car ma mère avait beau me parler de magie, en me contant des histoires qui, au final, n'étaient pas que des contes ; cela ne remplaçait pas le fait que ma nature de métamorphe n'était jamais abordée, ni par elle, ni par mon père.

Au delà des bonnes intentions de mes parents, j'eus une enfance bien remplie où je faisais même mes premiers pas à Shreveport, mon père aimant y séjourner dès que l'occasion s'y prêtait...J'appris par la suite qu'il faisait affaire avec la mafia locale, ce qui nous valut beaucoup d'argent, mais également des désagréments entre mes parents qui devenaient au fil du temps plus ennemis qu'alliés.

Quand la bête ne peut plus se cacher

L'adolescence arriva bien trop vite pour mes parents. Pour moi, elle fut le signe de ma déchéance. Cela faisait plusieurs mois que je sentais une vague d'agressivité monter en moi et même s'exprimer sur mes camarades de classe et même des amis. A chaque fois, ma mère m'offrait un regard plein de honte, tandis que mon père se disait trop occupé avec son business.

Puis vint un soir de pleine lune où il vint m'expliquer sa lignée, notre lignée et qu'il se transforma sous mes yeux. J'ai honte de l'avouer, mais à 14 ans j'ai eu extrêmement peur. La sorcellerie m'apparaissait naturelle face à la bête, le félin énorme qu'était devenu mon père sous mes yeux. Pendant plusieurs mois je lui en ai voulu. Je voyais cela comme une malédiction et n'avais pas envie de me soumettre à la bête...Mais elle ne me laissa bien entendu pas le choix. Ainsi, je me transformais pour la première fois à mes 14 ans sous l'épuisante chaleur du mois d’Août. Je me souviendrais toute ma vie de la douleur qui fut mienne, de mes hurlements qui se muèrent en rugissements...Notre villa à Shreveport, à l'extérieur de la ville était l'endroit idéal...Mes parents me faisaient venir tous les mois depuis le début de mon adolescence afin de ne pas être pris au dépourvu...

Ils ont été là pour moi avec le recul...Ils ont été là, mais la bête remontait en moi un désir de liberté que je n'avais jamais connu, et je me sentais dans l'obligation de fuguer, d'aller faire ce que bon me semblerait, peu importait les conséquences...C'est ce que je fis pendant deux ans, délaissant l'école au grand damne de mes parents. Ils ne me coupèrent pas les vivres pour autant, et à New York je connus maintes expériences de drogues, de sexes, allant même une fois me transformer face à ces personnes avec qui je traînais...elles eurent à peine peur, pensant que c'était un sacré effet de la drogue. A l'époque la révélation n'avait pas eu lieu...et ils ne connaissaient même pas mon nom.

Les choses se calment toujours avant de dégénérer

Mon père était venu me trouver. Il ne supportait plus de me voir mettre ma vie en lambeaux. Il m'amena en désintox, sous le plus grand secret, pour ne pas se faire de mauvaises pubs avant de me ramener à la maison. Je sentais que la bête grondait moins au fond de moi. J'avais désormais 16 ans, un trou de deux ans dans ma scolarité, mais rien d'insurmontable.

Je me rendis toutefois compte que quelque chose avait changé entre mes parents et j'assistai, bien malgré moi, à une dispute des plus violentes entre eux. Ma mère usa de magie contre mon père, avant que celui-ci ne fasse preuve de violence. Je n'étais pas encore remis totalement de mes années de flottement et là, c'était le coup de trop. Je me transformais instantanément, sous l'émotion, et me jetai contre mon père. Un combat s'ensuivit où je perdis conscience...

Quelques jours après, mes parents décidèrent de ne plus vivre ensemble. Le divorce arriva rapidement. Je continuais à vivre auprès de ma mère, gardant une haine farouche envers mon père. Une haine que j'aurai du projeter sur ma mère mais j'étais loin de connaître les raisons de leur dispute initialement. C'est à partir de ce moment que mes relations sexuelles prirent des tournures que je ne maîtrisais pas. J'exprimais ma violence, je répondais à un nouveau besoin de ma bête qui était l'instinct sexuel tout en appuyant une domination.

Ce fut une période de ma vie assez obscure, où ma mère ne fut pas d'un grand soutien tout simplement car elle fréquentait déjà un autre homme que mon père. Toutefois, elle était sensible à la souffrance qu'elle percevait en mon être et me proposa, à mes 18 ans, d'aller dompter ma bête au sein même de l'Himalaya auprès de chaman de sa connaissance...Perdu, ne me retrouvant plus dans les valeurs familiales je fis le grand saut.

Le Tibet, ou l'ouverture de conscience

Ce fut tout simplement dépaysant. Je n'étais plus Jayden Mills, fils d'une famille riche et bien en vue. J'étais un homme possédant une bête en lui et qui était considéré comme tel. Le chaman qui me reçut parlait peu et j'appris à communiquer avec lui par les gestes avant tout. Ce ne fut qu'après une année qu'il se mit à me parler en anglais et qu'il m'apprit les rudiments de sa langue.

J'appris à discerner les herbes, à préparer mes propres breuvages afin de calmer la bête en moi. A chaque transformation il n'était jamais loin et m'ordonnait presque de retrouver mon état sauvage, m'amenant à aller courir avec des panthères des neiges animales qui sentir la différence entre elles et moi. J'appris à apprivoiser ma bête, à ne plus la voir comme une fatalité, mais comme une qualité essentielle à mon être.

Ces cinq années de méditation, d'alignement sur moi-même me furent bénéfiques au delà de tout ce que j'aurai pu m'imaginer. Je n'avais pas envie de revenir à la civilisation, mais le chaman m'expliqua que ma place n'était pas ici, tout comme les panthères de naissance, mais que ma force pouvait être utilisée pour faire du bien.

Le retour dans la jungle urbaine

C'est donc plein de détermination que je retournais à New York, où j'appris par mon père le décès de ma mère. Ma colère envers lui était retombée, et en apprenant la mort de ma mère, j'eus l'instinct de me rapprocher de lui. Notre relation ne fut pas pour autant fusionnelle car mon sens de la justice se tâcha bien vite quand je découvris, plusieurs années après, que son nom figurait dans le commerce avec la mafia de Shreveport.

Mais pour le moment, j'avais foi en lui. J'acceptais son argent pour entamer mes études en criminologie en vue d'intégrer le FBI, chose que je fis.

Quand j'allai me recueillir sur la tombe de ma mère, je rencontrai son ancien compagnon et je rencontrai même mon demi frère né plusieurs mois après mon départ au Tibet. Il n'avait que cinq ans, mais je lui promis que je viendrai le voir le plus souvent possible...J'avais toujours rêvé d'avoir un frère, alors Joshua serait choyé comme je le pouvais.

Mais pour le moment j'étudiais et vivais à New York. J'intégrai aisément le FBI, ma mémoire étant une alliée précieuse. Avant tout cela, je mis une année pour me remettre à niveau, ce qui fit que ce fut à l'âge de 31 ans que le FBI me refourgua à la BRIS. Tant qu'à y être je demandais à être muté à Shreveport, afin d'être proche de mon demi frère.

C'est en faisant parti du FBI que je tombais sur des dossiers où mon père et ma mère étaient mentionnés. Je compris que ma mère avait trahit mon père dans un commerce douteux avec des vampires et je m'en voulais stupidement de lui en avoir voulu depuis longtemps...Mais au moins j'avais trouvé un morceau du puzzle.

Les choses se passaient parfaitement bien au travail pour moi. J'étais un agent excellent et beaucoup misaient sur moi pour la suite...L'unique ombre noire au tableau était ma condition de méta. Heureusement, pour le moment mon coéquipier me couvrait, ainsi qu'une bonne partie de l'équipe et ma chef directe...Je sais que Micah avait parlé à ses contacts pour qu'on me laisse tranquille.

Cela faisait désormais trois ans que j'avais intégré le pard de Shreveport. J'offrais mon aide à l'aniota quand il y avait besoin de soin, vu que j'avais développé cette capacité là au Tibet.

En parallèle à cette vie bien rangé, je continuais de monter à New York régulièrement pour m'adonner à la photographie. J'adorai particulièrement les portraits artistiques et non pas simplement figés. Cela me détendait et était une façon d'avoir des relations sans attaches, rien de sérieux, cela me convenait parfaitement.

A Shreveport, je prenais plus des photographies dans la rue, pas en studio, car il y avait bien moins de personnes voulant évoluer dans le milieu.

Malgré tout ça, malgré le fait que tout semblait bien rodé, je savais que j'étais dans une situation périlleuse et que tout pouvait basculer du jour au lendemain...Mon vœu le plus cher étant que les CESS soit reconnu en tant qu'individu et non plus en tant que danger potentiel...