« Come in misery, where you can seem as old as your omens, And the mother we share Will never keep your proud head from falling. »
Shamina Ingelstone
MJ ◊ le chamois d'or!
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 00:48
Prélude DATE & LIEU DE NAISSANCE ☞ Le 13 avril 1988, au General Hospital, Shreveport, Louisiane ; AGE ☞ 28 ans ; NATIONALITE ☞ Américaine ; CAMP ☞ TheyDontCare (ou pas) ; TYPE DE MAGIE ☞ Inquisitrice de la lignée Ingelstone ; NOM DE VOTRE MENTOR ☞ André Himbae (décédé) / Pharah Ingelstone [apprentissage terminé] ; DATE DE LA FIN DE VOTRE INITIATION ☞ 2009 (décès du mentor) / 2015 ; STATUT ☞ Ancienne dompteuse de la Magic Box (avant la fuite), future apprentie de l'Aniota au Pard ; CLASSIFICATION ☞ Dangereuse ; ETAT CIVIL ☞ Célibataire LIEU D'HABITATION ☞ Le South sauvage, le bayou hostile, rejoindra bientôt le camp gitan ; METIER ☞ Sans emploi ; CLASSE SOCIALE ☞ Héritière n'ayant plus accès à ses ressources depuis le meurtre et la fuite, ne vit plus que de débrouille ; ETIQUETTE ☞ Elle cultive le mystère, entretient le trouble et le malaise. Sibylline par nature, elle se plaît à accentuer le sentiment d'égarement de ses interlocuteurs par son comportement imprévisible et déséquilibré. Elle est captivante et séduisante, comme seules les énigmes peuvent l'être, et plus encore depuis sa disparition, qui n'aura finalement duré, en tout et pour tout, qu'une petite année. Depuis son retour, son aura s'est considérablement assombrie. Plus dangereuse que jamais parce que fragilisée, elle se terre désormais sur son territoire comme un animal blessé, dans la discrétion la plus totale... mais son retour n'est sans doute pas passé inaperçu par tout le monde.
Et, dans les bois sacrés, dans l'horreur des grands arbres, majestueusement debout, les sombres Marbres.
# RIMBAUD
Shamina fokkin' Ingelstone
Feat Rihanna
✤ Traits de caractères Du sang à coulé sous les ponts, et dans les remugles de la Red River mon reflet se déforme, s’altère et se corrompt. L’image se fractionne, se morcèle et les lignes se rompent, comme happées par ce magma confus. Elle se soustrait à mon analyse qui s’épuise à fouiller les ténèbres aux chatoiements almandins dans l’espoir vain d’y trouver... quoi, au fond ? Un putain d’signe ? Un soupire, le crépitement d’une allumette et la fumée d’un de ces cigares cubains sans prix propulsée dans les températures déjà moites pour la saison. Je n’suis pas foutue de me souvenir de la dernière fois que je l’ai respiré, cet air compact et douceâtre, écœurant mais que, pourtant, je savoure comme l’haleine chargée d’une parente pour laquelle je ressentirais une tendresse teintée de respect. Je me suis remise à déambuler, comme avant, dans le bayou de mon enfance, sans but. L’innocence et la candeur en moins. Car, aux yeux des hommes, j’ai commis un crime. Toutefois je n’suis pas l’une d’entre eux, j’les emmerde moi. Eux, et leurs putains d’lois. Si j’ai déserté, c’était pour me soumettre à une toute autre justice. Mais j’admets que c’était une fuite. Je n’ai pas à en rougir. N’importe qui en aurait fait d’même lorsque l’opportunité s’est présentée. Et l’honneur n’a rien à voir là-dedans. On s’bat tous pour quelque chose qu’on n’a pas, qu’il répétait, André, mon tuteur. Moi je me battais pour survivre. Parce que je suis une survivante. C’est ce que les gens comme moi font. Ils s’accrochent aux branches de l’arbre le plus touffu lorsque la tempête fait rage, à l’abris. A mesure que je m’enfonce dans les marais, les effluves entêtantes du South me montent à la tête, encens naturel des rituels de mes mères. J’y ai passé le plus clair de mon enfance, pieds nus dans la mangrove, genoux esquintés par les chutes dans les longues racines des palétuviers. Ca forge le caractère d’un gosse d’être confronté à la fourberie incontestable de la nature la plus sauvage. Comme ces marais, je peux être placide et en apparence peu profonde. Mais comme eux, il m’arrive d’être trompeuse, voire carrément hostile aux pieds distraits. N’importe quel redneck du coin sait ça, on ne s’aventure pas à l’aveuglette dans le bayou. Au risque de s’y faire bouffer. Ou pire. Et même, surtout d’ailleurs, quand on croit le connaître car il n’y a là ni chemins, ni routes. Il n’y a que des jeux d’ombres et de lumières, des nuances et des trompes-l’œil. Je suis une enfant de ces marais, et je crois qu’à moi aussi, cette description ne sied pas si mal. Mes pas m’ont conduite en bordure d’une tourbière que je n’ai jamais osé franchir. C’est idiot, ma lâcheté m’arrache le reflet d’un sourire. Mais déjà, je sens l’odeur de ma mère. Entendons-nous bien, pas son odeur corporelle, mais celle de sa magie. Ca va faire dix ans, pourtant, qu’elle n’y a pas mis les pieds. Mais ses cendres ont alimenté la tourbe épaisse avec laquelle elle aimait s’enduire. Elle avait une belle peau, ma mère. Elle était surtout niquée d’la tête. Je commence à m’demander s’il ne s’agit pas d’une malédiction familiale. Une de plus ou de moins, hein. Mais peut-être que cette folie douce qui nous caractérise, nous les Inglestone de Louisiane, n’est qu’un des multiples écueils dans lequel notre sang nous précipite. Les drogues m’aident à supporter cette chienne de vie qui est la mienne... mais ne contribuent certainement pas à briser les fils bien serrés d’un destin qui, au fond, ne m’appartient pas et sur lequel je n'dois pas avoir la moindre putain d'emprise.
✤ Occupation diurne Pourtant, quelques mois auparavant, j’avais encore la vanité de croire que, moi, Shamina Ingelstone, j’échapperais à la fatalité qui ne faisait alors que pointer le bout de son museau. Désormais sa puissante gueule me tient à la gorge, et je n’ai plus que deux options raisonnables : le suicide ou la résignation. Mais je me répète : je suis une survivante. Alors je survis. C’est ce que je sais faire le mieux. L’ironie, c’est qu’avant de tout quitter, j’étais sur le point de savoir ce que c’était de vivre, de dépasser ce stade primaire et précaire de la survie. J’avais un job, des potes, des projets. Des ambitions, même. Qu’en reste-t-il ? Aujourd’hui, mes seules préoccupations tiennent en très peu de mots : manger, rester cachée, attendre. Certains signes ne trompent pas, et mon retour n’est pas passé inaperçu pour tout le monde... Un jaguar l'a remarqué. Je me serais probablement bien accommodée de la solitude, mais j’ai appris à ne pas cracher sur une patte tendue. En dehors de nos rares et furtives entrevues, j’erre comme un spectre au plus près de ce que fut mon existence... si j’avais su qu’un jour je la regretterais, peut-être que je me serais battue pour elle. A mes pieds, une fosse, creusée bien avant ma naissance et celle de ma mère, abrite ce qui constitue désormais ma tanière, à une centaine de mètres de la demeure familiale. Jadis, mes Mères tenaient leurs symposium dans cette crypte. Petite fille, il m’est arrivé d’y pénétrer, dans le plus grand secret, pour en admirer les reliques et autres artefacts... désormais recouverts de poussière au grenier condamné de la maison. Cette crypte, aujourd’hui, ce n’est plus qu’un trou, puant d’humidité, envahis par les racines de la végétation en surface. J’y dors à même le sol, lorsque l’épuisement m’emporte. J’ai perdu le goût du sommeil. Mes rêves l’ont empoisonné, et ce n’est plus avec le même délice que je m’y réfugie désormais. Et lorsque je ne dors pas, le temps s’écoule difficilement. Les journées s’épuisent à se succéder, j’en ai perdu le compte. Seuls les mégots qui s’entassent dans des cendriers surchargés trahissent une sorte de cheminement, de progression.
✤ Manies, habitudes & goûtsUn coup d’œil circulaire sur mon humble retraite suffit à trahir ces vieilles habitudes, ces vieilles manies qui me collent à la peau un parfum de musc entêtant et capiteux. Les clopes, les cigares. Le rhum, la tequila. Toutes ces merdes, et les autres. Plus tentantes, plus prometteuses. Celles qui enchantent le monde, qui me le rendent intelligible, sensé. Celles qui dissipent les heures, les lieux, dans un maelström de possibilités, et qui s’étirent en une étrange vapeur moirée sous le haut plafond de la crypte. La tête renversée, le corps désarticulé et l’âme en cavale... je m’évade, en solitaire, sur les mers désinhibées de la psyché, sans carte et sans boussole. C’est si bon, putain. Et même si ça ne l’était pas, ça ne changerait rien. Parce que j’en ai besoin. Besoin. La vie qu’je mène pourrait se résumer à ce mot. Tout n’est plus jugé, considéré qu’en ce terme. En ais-je vraiment besoin ? Est-ce utile ? La réponse est souvent négative, ou le devient avec le temps. Les habitudes, bonnes ou mauvaises, nuisent à la santé. A la santé d’une fugitive, surtout. J’avance masquée, couvre les quelques empreintes que je laisse avec une précaution presque maladive, tâchant au mieux de me dissimuler dans cette cave, et dans la dangereuse mangrove au-dehors... Prudence est mère de sûreté.
✤ Magie utilisée De toutes ces habitudes, qui jadis façonnaient mon identité, dont j’ai du me priver, le manque d’une seule me ronge comme un cancer. Je m’affale sur ma couche, infâme amas de plaids et de cartons empilés, et d’un geste coutumier, m’empare du bang qui traîne, remplaçant la lampe de chevet, à côté de ma tête. Le briquet résiste, mais bientôt la fumée compacte enfle mes poumons déjà encombrés, enfle aussi ce vide profond que laisse derrière elle la privation. Je veux parler de l’abstinence à laquelle je suis obligée de m’astreindre, l’abstinence de magie. Au-dehors, la Blanche Confrérie a envoyé sa justice me traquer. Pour être tout à fait honnête, j’ignore tout des informations dont elle dispose. Me cherche-t-elle, moi, en particulier ? Ou un tueur non identifié ? Le meurtre, ma disparition immédiate, tout cela a de quoi mettre la puce à l’oreille, d’autant que le corps a certainement parlé. Des empreintes de magie sur le lieu du crime ont du me trahir... J’ai détalé si subitement, trop subitement. Avec le recule, je suppose que j’aurais du trouver refuge auprès de Freyja, de la Magic Box. Là, quelqu’un aurait sans doute pu m’aider. J’ai été con. Aujourd’hui, je paye le prix de la panique qui m’avait étreinte ce soir-là. Pratiquer la magie me mettrait en danger, car ça attirerait l’attention de ces soi-disant « justiciers » à la con. Alors on m’a enseingé à la contenir, grâce aux conseils avisés des Sœurs chez lesquelles je me suis réfugiée après le meurtre. Mais au début gentil ruisseau, de colère elle s’est faite torrent et de douloureuses vagues de douleur m’assaillent régulièrement, me laissant sur le carreau des heures durant. Il m’est impossible d’approcher Shreveport, car alors je devrais rentrer en contact avec ses hommes. Et je ne pourrai plus la retenir d’avantage. La magie des Ingelstone, contrairement à d’autres, n’a pas besoin de mots, ni de formules, pour s’aviver. Elle est comme un Kraken dont les tentacules épouvantables émergeraient, se faufilant et rampant presqu’inconsciemment jusqu’à ses proies naturelles... l’humain. Cette créature sourde et aveugle, molle et sans saveur. Faible, et de ce fait mauvaise, violente et cruelle. Tous des fils de putes, autoproclamés juges et maîtres, du monde et de ses créatures, du haut de leur médiocrité triomphante. Une femme ayant le pouvoir de soumettre n’importe lequel d’entre eux d’un simple touché, mais aussi de lire l’âme de la grande majorité des êtres peuplant cette planète, c’est sûr, ça en a contrarié ou inquiété plusieurs. Massacrées, profanées, humiliées, mes Mères se souviennent. Malgré tout, l’espèce a survécu. Leurs héritières, dont je fais partie, portent en elles cette Mémoire. Ma mère, Marietta, considérait qu’il était du devoir des Ingelstone de la protéger des altérations. Parce qu’en nous, sommeillent les Mères, disait-elle. On parlait aussi du Sabbath des Mères ou on disait aussi que le Sang parle au Sang. J’affectionne cette dernière expression, obscure dans sa signification, mais qui a néanmoins le mérite de faire écho à cette autre magie qui pulse dans mes veines... la magie du sang. Mon père ne m’en a transmis que les faiblesses... un profond malaise à la vue du sang, pouvant éventuellement se transformer en crises cataclysmiques, rares certes, mais inoubliables. Sans doute pour cette même raison, le sang est le catalyseur de mes rituels. Lorsque le Sang parle au Sang, la transe est soudaine, implacable, et indépendante de ma volonté. Mais j’ai été formée aux subtilités de l’Appel des Mères, de façon à pouvoir les invoquer volontairement. Tel est le don que l’on se transmet de mère en fille Ingelstone. Gardiennes de la Mémoire de nos aïeules, nous recueillons leur parole, leurs présages et leurs avertissements. Cette inestimable sagesse a parfois été dispensée à ceux qui la méritaient. Mais aujourd’hui, qui la mérite encore ? Certaines causes, peut-être.
En bref:
◣Capacités◥ La Vue de l'Inquisitrice (d'un seul regard, est capable de détecter le mensonge) La Main de l'Inquisitrice (ensorcellement des humains) Invoquer les Mères Sensibilité à la présence des Mumins Sensibilité au sang (utilisé lors de rituels, décuple ses sens et permet la transe)
◣Contre-coups / Malus◥ Schizophrénie (crises passagères de dédoublement de la personnalité) Paranoïa (impression que tout le monde lui ment et lui veut du mal, en cas de stress sévère) Sensibilité au sang (transe / black out / délires, selon la quantité et la saturation magique)
✤ Convictions Et des causes, j’ai tenté d’en défendre certaines par le passé. Avec la passion des innocents. J’étais l’une des première à descendre dans les rues, poing levé, voix éraillée, pour soutenir telle ou telle revendication. Je confesse que dans la majeure partie des cas, c’était plus un prétexte pour casser des gueules. Mais j’ai cru en certaines. La Magic Box, par exemple. Qui aurait pu penser que ma petite tête mal faite pouvait accoucher de quelque chose de viable, hé ? D’une certaine façon, je crois toujours à l’avantage de la masse sur le petit nombre, à la coalition des indésirables de tous horizons contre la poigné d’élus qui les a assujettis. Un débris de naïveté, peut-être. On verra bien. La Magic Box accueillait déjà des opprimés d’espèces différentes, mais je crois désormais qu’il est temps de ratisser plus large, de voir plus loin. Transformons cette putain de Révélation en Révolution. Ça, c’est ce qu’on appelle un slogan.
✤ Signes particuliers Le ronflement paisible du bang entre les paumes de mes mains me détend... Mon esprit, peu à peu, se délite, abandonnant derrière lui ce corps encore jeune, encore plus ou moins sain, mais qui en a déjà beaucoup subit. Ce corps, depuis aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours tenté de me l’approprier, en le marquant à l’encre principalement. Ma peau est un vélin sombre, recouvert de tatouages aux significations diverses, aux propriétés toutes aussi variées. Certaines runes ont été dessinées par Marietta elle-même, d’autres sont le fruit de voyages et de rencontres, elles se fondent dans le puzzle géant des marques, cicatrices et tatouages disséminées dans chaque recoin, parfois à l’abris des regards, parfois pas. Cette mosaïque constitue mon identité, en dit sûrement long sur qui je suis, sur d’où je viens. Encore faut-il en avoir une vue d'ensemble...
Prélude CHOIX DANTESQUE ♆ Inventé P'TI NOM ♆ Loubee aka. Shaminou RUMEURS ♆ C'est trop bon d'vous retrouver les copaings M'avez manqués, mais c'est abusey ! SESAME ♆ LE VENT D'EST ♆ Hm.. c'était grâce à une belle personne que j'avais débarqué la première fois... :05: DECLARATION ♆ Han mais ce fofo... c'est d'la crème :67: TROMBINE ♆ Ririiiiii(hanna)
Dernière édition par Shamina Ingelstone le 1/8/2015, 22:21, édité 19 fois
A certains hommes tu ne dois pas donner la main, mais seulement la patte.
Et je veux que ta patte ait aussi des griffes..
SIGNALEMENT : Muse de la Révolte. Sorcière du Bayou. HABILITIES : Inquisitrice OFFICE : Sans emploi
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Shamina Ingelstone
MJ ◊ le chamois d'or!
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 00:48
Ticket for Pandemonium J’ai rêvé de ma mère. Dans une main, elle tenait un cœur vivant, qui pompait nerveusement l’air à la recherche de sang ; et, dans l’autre, un pénis d’homme blanc tranché que ses longs doigts comprimaient rudement. Ses cils recourbés s’agitaient autour de deux cavités parfaitement vides, sans fond ; j’étais hypnotisée, réduite à l’état végétatif d’un camé sous héro’. Soudain, un haut-le-cœur la courba et à ses pieds, elle dégueula sa langue qui frétilla un temps sur le lino, comme un poisson hors de l’eau. De sa gorge s’articulèrent périlleusement quelques mots à peine audibles, tronqués, rendus incohérents par un flot bouillonnant de sang noir. J’ouvre les yeux, le corps parcouru de frissons nauséeux et de suées. Penchée au-dessus de moi, la vieille veille. Sa main osseuse, décharnée, se pose sur mon front fiévreux. Il n’y a nulle douceur dans ce geste, mais j’en retire un profond réconfort pourtant. Ma respiration chaotique retrouve un semblant de régularité, se calquant sur les expirations miasmatiques de Pharah. « Cauchemar », me confirme-t-elle dans un souffle pestilentiel. Sa voix rauque me rappelle au monde, mettant un terme à mon errance, à la frontière du rêve et du réel. Mes yeux exorbités par la terreur nocturne s’accoutument progressivement à l’obscurité, les traits de ma grand-tante se précisent. Son visage est inexpressif, mais son regard mordoré est animé de braises incandescentes. Les drames et les années n’ont pas altéré leur flamboiement. « Je l’ai vue, moi aussi », ajoute-t-elle en me scrutant, niant par la même occasion ce qu’elle semblait affirmer quelques secondes auparavant. « Qu’est-ce que c’était... ? — Un bon début. Maintenant lève-toi. L’aube est là. » Et, comme si le ciel obéissait à cette vieille carne, un rayon de soleil perce l’obscurité. Plus souplement qu’un chat, Pharah me montre l’exemple avant de disparaître dans la pièce principale de son indigent repère. Protester n’est pas une option, alors j’obéis, mobilisant toutes mes forces pour ne pas vaciller. Autour de moi, les visages de dizaines d’Ingelstone me sourient tristement, figés dans leurs cadres modestes, alignés les uns à côté des autres comme des tombes. D’un regard circulaire, je les salue silencieusement, évitant soigneusement de croiser le regard inanimé de ma mère capturé lorsqu’elle avait mon âge, quelques mois seulement avant sa mort. Aujourd’hui, elle aurait eu quarante-deux ans. Dans la pièce adjacente, Pharah s’active. Je la rejoins, l’aide dans sa routine quotidienne. Comme si l’ancienne lisait mes pensées, elle rompt le silence : « Un ferry quitte l’île dans deux heures. Bois ton café, et file au port. A Cuba, Estelle te fera gagner le continent. — Pourquoi faire ? — J’en ai assez, je suis fatiguée. Tu rentres chez toi. » Le choc m’immobilise. Ca va faire six mois que je vis sous son toit, je commençais à m’y sentir chez moi, putain. L’idée de m’installer définitivement sur cette île, à Port-au-Prince, d’assurer la descendance de Pharah et de son petit business auprès des gens du coin, faisait gentiment son chemin. Puisqu’il n’était plus question de retourner en arrière, n’étais-je pas sensée trouver un nouveau sens à cette existence jusque là si décevante ? Voilà qu’en quelques mots, la vieille me coupe l’herbe sous le pied, en ayant l’air de s’en foutre comme de sa première chiasse. « Tu m’abandonnes... ? — Tss ! — J’ai fait quelque chose de mal ? » Elle ne répond pas, me tourne le dos. Imperturbable, elle arrose ses plantes en m’ignorant avec une parfaite maîtrise. L’éphémère tristesse qui m’étreint se mue subitement en colère. En deux enjambées, je suis sur elle, son bras osseux pris en tenaille entre mes doigts exsangues. Elle se retourne, me toise, la lippe entre-ouverte par le dédain qu’elle me porte en cet instant. « Qu’est-ce que tu croyais ?, maugrée-t-elle entre ses dents serrées par le courroux, J’ai tout quitté pour cette île de merde y a longtemps, j’ai coupé tous les ponts qui me connectaient à la Louisiane avant même que tu ne vois le jour, bèt ! — Laisse-moi faire comme toi ! Pourquoi me chasses-tu ? — Trouve-toi ton île ! — Celle-ci n’est pas assez grande pour nous deux ? » D’un geste de l’épaule, elle se dégage de mon étreinte. Un tchip d’agacement contracte ses lèvres. Son regard s’adoucit, apaisant ma colère aussi subitement qu’elle m’avait étouffée. En l’espace de quelques secondes, je comprends que la dureté de ses mots n’a d’égale que l’attachement qu’elle ressent à mon égard. Et ce qui l’irrite, c’est ma lenteur d’esprit, mon impulsivité à réagir aux mots... alors même qu’elle s’est acharnée ces derniers mois à m’enseigner à les dépasser, à me fier à ce que mes entrailles ressentent. A mesure que la tension quitte mes membres, un torrent d’émotions m’éclabousse. Ses prunelles s’illuminent, un doux sourire éclaire ce visage si sec, et les rides qui froissent sa peau s’écartent comme de grandes parenthèses autour de cette bouche aux dents pourries. « Ma fille, reprend-t-elle sur un ton que je ne lui connais pas, nous nous reverrons. — Quand ? — Ha, n’en sois pas pressée... » Et je comprends que, de son vivant, nous ne nous reverrons plus mais qu’à la faveur de sa mort physique, sa voix, cette voix éraillée et dissonante, résonnera épurée et chantante à mon esprit. Par le biais de la Voix des Mères, lorsque le Sang parlera au Sang. De lourdes larmes me montent aux yeux, pour la première fois depuis que j’ai quitté ma terre natale. « Un bon début... », répète-t-elle à nouveau, en m’ouvrant ses bras. Alors je me laisse aller, déversant sur son épaule mes peurs, mes peines, confiant à son giron mes terreurs enfantines. Et nous restons là, immobiles, enlacées, de longues minutes, épanchant muettement nos cœurs lourds, dans un ultime adieu. Puis, simultanément, nous nous détachons l’une de l’autre. Elle dépose un baiser sur mon front, j’embrasse ses deux mains avec respect et amour. Un dernier regard, et je m’enfuis.
Non, à bien y regarder, je ne m’enfuis plus. La fuite est terminée. Je rentre à la maison.
Que ta muse, brisant le luth des courtisanes, fasse vibrer sans peur l'air de la liberté ; qu'elle marche pieds nus, comme la vérité. # MUSSET
Rien ne tâche et rien ne lave
comme le sang
◤New-York, octobre 2015◢
Perchée au-dessus de la cime dansante des cyprès, elle est hors d’atteinte. La courbe de son visage se dessine contre l’immense toile sombre du ciel ; elle semble distraite, désintéressée peut-être, tournée ainsi vers les ténèbres. Un brin boudeuse, l’air de vouloir, par cette attitude, donner une bonne leçon. Pourtant, jamais elle ne s’implique, jamais elle n’intervient. Mais elle nous juge, sa pureté blafarde culpabilisante remplaçant le pourpre terrible de l’hermine, toujours prompt à consteller nos erreurs de ses empreintes diaphanes, comme pour les marquer du sceau de sa condamnation : l’éternité. Car ce qui est fait, jamais ne se défait. Telle est la loi, sur la terre comme au ciel, amen ! Nul n’y déroge et n’y dérogera, aussi longtemps qu’elle régnera. Et l’heure de sa déchéance n’est pas venue, comme en témoigne l’intensité de son rayonnement, en ce soir d’automne. Je l’ai pourtant implorée, nuit après nuit, depuis plus d’un mois, contemplant chacune de ses humeurs, épanchant mon cœur coupable à la faveur de ses rayons, à la manière des loups, dans le chimérique espoir d’être pardonnée, lavée de l’infamie qui me souille. Mais mes conjurations, même les plus pathétiques, se sont égarées en chemin. Il ne reste plus que la justice des Mères, dernier espoir de rédemption terrestre. Alors je m’y plierai, je courberai l’échine, puisqu’il le faut, pour vivre encore. « Shamina ! Tu vas arrêter de tirer cette tronche ou bien... ? Allez, viens manger. » Un sourire féminin, presque enfantin, enchâssé entre deux joues rebondies semble luire dans les ténèbres, rivalisant d’éclat avec ce croissant de lune qui m’avait jusqu’alors hypnotisé. Celui-ci appartient à Shareese Ingelstone, ma cousine. « Pharah est arrivée, ne la fait pas attendre. Déjà qu’elle a un foutu caractère, alors... », poursuit-elle en s’éclipsant, aussi subitement qu’elle était apparue, par le velux de la chambre d’amis. Mécaniquement, je m’engouffre à ses trousses, me laissant guider par son pas feutré, à l’aveugle, dans l’appartement new-yorkais plongé dans l’obscurité. Je me cogne, ça et là, à des meubles plus ou moins identifiés. Ça ne fait qu’une semaine que j’y loge, alors fatalement je n’ai pas encore tout à fait intégré ce nouveau décor. Et puis, ce n’est pas comme si je projetais d’y rester plus longtemps. Dans trois ou quatre jours, je m’en irai, je retournerai sur la route. Allez, disons le weekend prochain, lorsque je serai reposée. A cause de Marietta, je n’ai pas eu le moindre rapport avec ces gens depuis ma naissance. Ça me bouffe de l’intérieur de faire leur rencontre dans de telles circonstances, et d’avoir à les mêler à mes tourments, même de façon passagère. La poignée d’une porte grince, et un flot de lumière et d’éclats de rire éclabousse soudain le couloir silencieux dans lequel je progressais à tâtons. « Ah ! Les voilà ! A table ! A table ! » Ces voix qui me parviennent me sont inconnues. Je reconnais l’accent du sud chez certaines, une boule de nervosité et de malaise se coince dans ma gorge, au souvenir de ma terre et des êtres chers que j’ai laissé derrière moi. Maladroitement, j’arrange mes fringues comme si cela comptait, comme s’il fallait que je fasse bonne impression. Comme si ça n’était déjà pas complètement foutu. Alors, d’un pas mal assuré, mais la tête haute, je passe l’encadrement de la porte et me jette littéralement dans ce bassin de lumière, prête à me faire dévorer du regard, comme un gladiateur entre dans l’arène pour offrir en sacrifices ses entrailles à un dieu sanguinaire. Mais... Mais tout le monde s’en fout. Comme si je n’étais pas là, elles volètent de gauche à droite, apportant assiettes et couverts, gigantesques plats débordant de bouffe odorante et colorée. La salle à manger ressemble vaguement à une ruche bondée d’abeilles au bourdonnement enjoué - mais où donc est passée la potence ? Shareese se mêle à l’essaim sans difficulté, débarrassant sa mère d’une marmite de jambalaya qui diffuse ses arômes dans toute la pièce, se mêlant à l’encens et au parfum capiteux des fleurs exotiques. Et moi, je reste là, hagarde, comme une môme perdue dans la foule. Je reconnais certains visages, vieillis pour la plupart, mais familiers néanmoins, parce qu’ils ornaient les murs de ma maison d’enfance. Comme les petits nobles, au moyen âge, j’apprenais par cœur à reconnaître leurs physionomies, comme on apprend à se souvenir des armoiries familiales : tu viens de quelque part, Shamina, qu’elles semblaient me dire, tu es l’une des nôtres. J’en découvre d’autres, sur lesquels je reconnais toutefois des traits, des expressions, « de famille », comme on dit. Quatre.. six, huit.. douze. La majorité d’entre elles ont atteint un âge honorable. Ma grand-mère était la cadette, et il s’agit là de ses sœurs. Au complet réunies, si je ne m’abuse. La voilà qui se dessine, la fameuse potence ! Qu’y a-t-il, au fond, de plus dangereux, qu’un essaim de matriarches à l’étroit ? Les coloris chatoyants de leurs toilettes, leurs coiffures élaborées, leurs yeux fardés, dans ce maelstrom de senteurs qui s’affrontent - tout cela me pétrifie. Au milieu de cette joyeuse et effroyable agitation, je la remarque. Un petit bout de femme au visage buriné, comme sculpté dans le bois. Ses cheveux crépus saupoudrés de cendres encadrent de profondes prunelles cuivrées, qui se plantent entre mes deux yeux, comme un hameçon dans la joue d’une truite. Ils m’arrachent au courant dans lequel je commençais à me noyer, mais ils me font mal, ils me brûlent et me démangent. Comme un automate, je me laisse conduire à ma place, incapable de résister dans cette lutte inégale, et m’assied sans m’installer, les fesses au bord de la chaise, le plus loin possible de cette table à laquelle je n’ose pas toucher. Un « bon appétit » est lâché, et les femmes se taisent, laissant parler pour elles le son strident des couverts sur la faïence, ou le rythme régulier de leurs mastications exagérées. La vieille ne mange pas, elle non plus. Sans me quitter des yeux une seule seconde, elle bourre sa pipe, l’allume dans un craquement d’allumette, et fume ainsi, de longues minutes, droite comme un cierge. A intervalles réguliers, un écran de fumée épaisse m’empêche de distinguer son regard incandescent, mais son pouvoir n’en est pas moins diminué : c’est comme si, d’un simple contact oculaire, elle s’était immiscée dans mon esprit, le contrôlant par la seule force de sa volonté. « Mange ! », me conseille Shareese, qui s’est assise à mes côtés, « Si tu continues comme ça, tu vas vraiment finir par te sentir mal. » Mais je décline, repoussant d’un doigt l’assiette qu’elle venait de rapprocher. « Mange. », m’ordonne alors la vieille sorcière, dans un nuage de fumée bleue. Sa voix rauque résonne étrangement, imposant un silence soudain autour d’elle. Les femmes lèvent la tête, me regardent à leur tour, comme si pour la première fois, elles semblaient me découvrir. Certaines m’enjoignent à obéir, d’un signe de la main ou d’un regard entendu. Face à cette pression douce-amère, je m’incline et, difficilement, porte une fourchette tremblante à mes lèvres. Les épices du jambalaya manquent de me faire pleurer d’émotion, alors j’avale cette première bouchée pour éviter d’avoir à la recracher. Les suivantes sont moins laborieuses. Un flot de souvenirs les accompagne. Chaque premier dimanche du mois, ma grand-mère préparait un jambalaya identique à celui-ci, que nous dévorions, à deux, lorsqu’elle rentrait de la messe, alors que ma mère cuvait son alcool de la veille. C’était sa façon à elle de m’inculquer un certain sens de la famille. Très vite, à mesure que les appétits se satisfont, les conversations reprennent. On parle de tout et de rien, des soldes chez Walmart, de la grande gueule de cette nouvelle coiffeuse chez Antill’hair, j’en passe. La vieille, elle aussi, se mêle à ces causeries. Je comprends qu’elle n’est plus d’ici, mais qu’elle l’a été. Elle prend des nouvelles de connaissances perdues de vue, s’inquiète de la santé de plus anciennes qu’elle, et se plaint ensuite de la sienne, qui décline, tout cela sans jamais dévier plus de quelques secondes de l’objet de sa présence ici - aka moi. Elle se fait du soucis pour son business, à Haïti, qui prospère encore, mais qui disparaîtra à son tour, avec elle sûrement... C’est de la faute de ces petites sorcières de bas étage, qui profitent de la Révélation pour arnaquer les honnêtes gens. Je tique en pensant à la Magic Box, à Freyja, à tous les autres, qui doivent se demander où je suis passée, depuis ces dernières semaines. Shareese disparaît, entraînant dans son sillage deux autres jeunes femmes de son âge, laissant les plus âgées se détendre, sans que je ne réagisse tout à fait à ce changement d’ambiance, infime mais pourtant palpable. On allume des pipes, des cigares. Je les imite, et coince une cigarette au coin de mes lèvres. La vieille n’a pas l’air d’apprécier. « Fume pas cette merde, m’ordonne-t-elle encore. Estelle, fais lui fumer autre chose ! — Tiens, Shamina. Tante Pharah les a ramené de Cuba, prends en un. » Tante Pharah, c’est donc elle, l’aînée de la sororité, l’Ancienne quoi. La dénommée Estelle, un brin de femme à la peau d’ébène et à l’afro encore bien noir, malgré sa petite cinquantaine avancée, coince un épais cigare dans une sorte de mini-guillotine, en coupe l’extrémité d’une main experte, puis me le tend. Les arômes qui se dégagent de l’épaisse fumée m’arrachent une légère grimace, qui les fait toutes sourire. Voilà, le piège s’est refermé. J’ai mangé leur nourriture, fumé leur cigare. Déjà, j’en sens les effets. Prostrée, sur la défensive, je fume tout de même, en évitant de croiser les regards qui se posent sur moi, de plus en plus longuement, avec de plus en plus d’insistance. Mais je ne peux pas disparaître, ni me fondre dans le décor. Je suis la raison-même de cette réunion familiale, ce serait absurde et irrévérencieux. M’en donnerait-on seulement l’occasion, de toute façon ? J’en doute... et puis je sens mes genoux s’entrechoquer, mes muscles moteurs se relâcher. Bientôt, je ne serai plus qu’une loque, à la merci d’une justice réputée parmi les plus redoutables. La justice des Inquisitrices. Peu à peu, le décor change. On éteint les ampoules électriques, les fenêtres sont calfeutrées - même la lune n’a pas a donner son avis sur le sort que les Inquisitrices réservent à l’une d’entre elles -, et un à un, des moignons de bougie projettent sur les visages de mes grand-tantes de drôles de reflets, les rendant tous semblables les uns aux autres. Je ne sais pas si c’est l’atmosphère qui s’alourdit, si c’est la température qui grimpe, ou si tout ça, c’est dans ma tête. Le cigare s’échappe finalement d’entre mes doigts, roule au sol. Estelle s’en empare, écrase le foyer dans un cendrier sculpté dans l’os, enflammant un mélange d’herbes et d’écorces, sorte d’encens brut, dont les exhalaisons se dispersent à travers la pièce. Les ténèbres ont considérablement gagné du terrain ; désormais, même ce qui est éclairé est mordu, ça et là, par les mâchoires impitoyables de l’obscurité, brisant les lignes et gonflant les creux. On dirait que l’état même de la matière est instable, les murs semblent ruisseler d’ombres, les chaires suinter de magie. Depuis quand Pharah a-t-elle quitté son siège ? Comment son visage s’est-il retrouvé si près du mien, sans que je ne la vois approcher ? Où suis-je... ? Qui suis-je... putain de merde. Maman ? « Fais entrer la japonaise... », ais-je le temps d’entendre, puis c’est le black out.
Entre son pouce et son index, l’Ancienne immobilise mon menton pour empêcher ma tête d’osciller. Son haleine me fait l’effet d’une piqure d’adrénaline. « Reviens à toi, Shamina, susurre-t-elle. — ... coquelicot. » Ma propre voix me semble étrangère, tandis que j’aurais été capable de reconnaître le rythme de la respiration de Pharah parmi des millions. Que s’est-il passé ? En dehors des iris flamboyantes devenues, en si peu de temps, si familières, je ne perçois rien. C’est à peine si je sens mon corps... j’ai l’impression que je déborde. Une nausée secoue mon être, sans que je ne puisse avec certitude affirmer qu’il s’agisse d’un haut-le-cœur véritable, ou d’un vertige mental. — Elle délire un peu, ça va passer. » Et soudain, la douleur. Un à un, mes muscles reprennent du service. Incontrôlables, ils se tendent et se détendent, arbitrairement et sans que je ne puisse exercer sur eux le moindre contrôle. Des crampes intenses m’arrachent des couinements à peine audible, et je sens mon visage ruisseler dans l’effort pour ne pas hurler, pour ne pas me jeter à bas de mon siège et ruer de douleur, comme une possédée. Contenir le mal, contenir le mal, contenir le mal. La migraine est la cerise sur le gâteau. La crise d’asthme, la chantilly par-dessus la cerise. Je sens à peine ce flacon qui me viole la bouche depuis que je suis revenue à moi, en revanche la brûlure que son contenu m’inflige en s’écoulant dans ma gorge et à la commissure de mes lèvres... Une ultime déflagration, qui manque de me faire vomir dans un spasme, et c’est terminé. Le feu est étouffé, l’agonie prend fin. « Tu m’entends ? Tu me vois ? » Je ne réponds pas immédiatement, mais d’un hochement de tête, j’acquiesce. Un filet de bave pendouille à ma lèvre, que je m’empresse d’essuyer d’un revers de manche. Alors seulement, je lève les yeux et d’un regard circulaire, analyse la situation. Pharah est penchée au-dessus de moi, son pouce planté entre mes yeux, maintenant la pression qui agit sur mon système nerveux et me fait doucement basculer vers la conscience. A un pas d’elle, il y a cette femme que je ne connais pas, et qui n’était pas là avant ma perte de connaissance. « Merci, Nayoko. Laisse-moi avec ma petite-nièce, s’il te plaît. » L’inconnue incline le buste, puis disparaît en silence, en dehors d'un froissement de soie, ne laissant dans son sillage qu’une note légère d’un parfum exquis, que seules ces femmes-là savent habiter. Tant de grâce, tant d’élégance. Cette Nayoko est fille des Ikeda, je pourrais en mettre ma main au feu. « Où est... tout le monde ? » Pharah ne répond pas aussitôt. Sa pipe coincée entre ses canines, elle étire son dos voûté et s’affale sur un tabouret. A l’aide d’un mouchoir en coton, elle éponge les quelques gouttes de sueur qui perlent à ses tempes. Ses lèvres sèches tremblotent. Sa fatigue égale certainement la mienne, son âge n'arrangeant rien. « Elles sont parties se reposer après le jugement, articule-t-elle finalement, dans un nuage de fumée bleue. Ces vieilles biques ne sont pas bien vaillantes, ha ! » Elle étudie ma réaction, et je suis trop faible pour tenter de la lui cacher. Mais je n’ose lui demander, les mots restent bloqués au seuil de mes lèvres. Dans un élan de pitié, elle met fin à ce stupide suspens. « Tu es coupable, ma fille, c’est ce que l’Extorsion de Nayoko a révélé, commence-t-elle, son attention toujours rivée sur mes émotions, savant mélange de révulsion et d’effroi. Tu as froidement pris la vie d’un homme, pour en sauver un autre. Tu es intervenue dans un conflit qui n’est pas le tiens, tu as pris des risques dont tu ne mesures pas les conséquences, ni pour toi, ni pour tes Soeurs, ni même pour les êtres qui te sont chers... tss ! Bref, c’était vraiment très con, mais pas impardonnable..., achève-t-elle, dans un sourire énigmatique, découvrant des chicots pourris, justifiant l’odeur de mort qui s’en dégage. — Qu’est-ce qui m’attend, maintenant ? — Tu vas rentrer vivre avec moi, à Port-au-Prince. » Elle me tend la clope qu’elle avait refusé que je fume plus tôt, et l’une de ses allumettes craque sous mon nez. Elle a un arrière-goût amer qui passe mal, cette cigarette du condamné. « Tu te sens coupable, Shamina ? », m’interroge-t-elle alors, de but en blanc. Quelques images du meurtre refluent vers ma conscience. Le sang, son odeur et son goût. Le cri noyé, la transfiguration. La peur, l’orage. « Oui. De tout mon être. — D’avoir pris la vie d’homme... ou d’avoir aimé ça ? »
En bref.
◤13 avril 1988◢ Naissance au General Hospital, Shreveport, Louisiane. ◤14 juillet 2000◢ Shamina tente d’attenter à ses jours lorsqu’elle apprend les circonstances de sa venue au monde, mais elle est sauvée in extremis par Marietta. ◤24 décembre 2004◢ Décès de Marietta, la mère de Shamina, dans un accident de voiture (les circonstances exactes demeurent floues). ◤14 février 2005◢ André Himbae, ami d’enfance de sa mère, devient son tuteur légal. ◤24 décembre 2009◢ André décède des suites d’un cancer généralisé. Avant de disparaître, il dévoile à sa protégée des informations, jusque là gardées sous silence, concernant son damné de père. Shamina s’enfonce dans la dépravation et l’autodestruction. ◤1 décembre 2014◢ Création de la communauté des sorciers et des mages contre l'oppression, la Magic Box. ◤10 juin 2015◢ Shamina commet un meurtre violent, et quitte la Louisiane sur le champ. ◤16 octobre 2015◢ Elle se réfugie auprès d’une communauté d’Inquisitrice de sa lignée, à New York dans un premier temps, puis à Haïti où elle passe sous le mentorat de Pharah Ingelstone, la tante de sa mère. ◤13 avril 2016◢ Retour discret à Shreveport.
Dernière édition par Shamina Ingelstone le 11/7/2015, 19:27, édité 9 fois
SMOKIN' SHOES
SIGNALEMENT : Le casseur de burnes gominé HABILITIES : Don de l'Esprit Distrait, expérimenté en guitare et basse OFFICE : Artiste et Gérant du Tavian's, homme de main à ses heures perdues SERENADE : They Say - Scars on Broadway
« Come in misery, where you can seem as old as your omens, And the mother we share Will never keep your proud head from falling. »
Shamina Ingelstone
MJ ◊ le chamois d'or!
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 01:01
Sanquiou sceau meuche Ikaribou.
Haha... la fiche... haha. Et là je commence à regretter, ça y est (humour, joke)
SMOKIN' SHOES
SIGNALEMENT : Le casseur de burnes gominé HABILITIES : Don de l'Esprit Distrait, expérimenté en guitare et basse OFFICE : Artiste et Gérant du Tavian's, homme de main à ses heures perdues SERENADE : They Say - Scars on Broadway
L'ambiguité se définit par la possibilité de la défendre, comme de la contredire
Ikarias Tavian
ALIAS ; Babouchka, le tyran dominator ~ #Diarias
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 01:09
Je te soutiens dans cet effort, j'en écris une en ce moment-même. Oui oui, je compose encore mon armée.
Invité
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 01:41
Oh rebienvenue à toi ! :63:
Rihanna :67: *retourne écouter ses musiques "pour le travail"*
SLOPPY LITTLE WEREBITCH.
SIGNALEMENT : † psychotique névrosée aux allures de chien écrasé. HABILITIES : † Lycanthrope (hybride/forme Lupus) et toutes les habilités qui s'y rattachent. OFFICE : † petite chieuse de renom; membre du Pard (squatte momentanément chez Teodor); impliquée dans le crime organisée (anciennement trafiquante de V-Juice pour le compte de Vladimir); recyclée dans cette capacité de ne ''rien faire''; enceinte jusqu'aux orteils.
THAT'S THE THING WITH WHISPERS; YOU PUT A THOUSAND OF THEM TOGETHER, AND YOU GET A HOWL.
SOBRIQUET : † feunoyr. (pseudo), Capitaine HighLiner ou SodoMilliSeins pour les intimes. Chagasse est aussi acceptée; Milli. La Cruche. Grosse Bebite Poilue. Mildrew. Millou. Pâté en croûte. Chattoune. Millouchamour. Millouschnaps. Millouche. Minouscka. Millitrou. Mi-Nichon. Mi'Chat. Michon. Michouille. Millichon. Millouchat et cie. Je les collectionne. MISSIVES : 1448 ACTE DE PROPRIETE : † Katie McGrath. Avatar par feunoyr. et Gifs de faymcwrath tumblr.
WHO'S THE BADDEST BITCH IN TOWN?
Millicent Fitz
ALIAS ☾ SodoMilliseins: chagasse de service
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 01:54
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 02:13
Merci bien Louise :05:
DAYUM SODOMILLICENT
:63:
C'était twa les n'os ?! Hanw ! MERCIIIIIIII. :13: :13: :13:
Invité
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 03:11
Pouet
KNOCKING ON HEAVEN'S DOOR
Undo this storm
I can't control withering wonders, flowers that lose their shape. I lie awake and watch it all. It feels like thousand eyes. I'll be the calm I will be quiet, stripped to the bone, I wait. No, I'll be a stone, I'll be the hunter, a tower that casts a shade.
SIGNALEMENT : Le sacrifice. HABILITIES : Déchaîner le chaos tout en ayant l'air d'un paquet de bonbons. OFFICE : Enchaîne les petits boulots sans intérêt. Donne des cours de danse à des gamins du coin. SERENADE : Metric || Help I'm Alive - Of monsters and men || Thousand eyes
"Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. Celui-ci voudrait souffrir en face du poêle, et celui-là croit qu’il guérirait à côté de la fenêtre. Il me semble que je serais toujours bien là où je ne suis pas, et cette question de déménagement en est une que je discute sans cesse avec mon âme." || Baudelaire
Marlow D. Havenford
MJ ; Marshmarlow, la guimauve chaotique
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 03:46
Rebienvenue :63:
On ne s'est pas croisées, mais je suis contente de voir que tu es de retour !
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Invité
Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 07:57
ARE YOU FOR REAL
Spoiler:
Oh my god tant de joie dans mon petit coeur. De l'amour, de la paix et des papillons qui volent.
SHAMINA Viens faire un câlin à Bambi.
Autrement pour la fiche je pense que tu peux récupérer l'ancienne si tu le souhaites non ? Ou pour partie. Les fiches sont toutes archivées.
A certains hommes tu ne dois pas donner la main, mais seulement la patte.
Et je veux que ta patte ait aussi des griffes..
SIGNALEMENT : Muse de la Révolte. Sorcière du Bayou. HABILITIES : Inquisitrice OFFICE : Sans emploi
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 16:25
Pouet Iza !
Mais merci beaucoup miss :13:
OH BAMBISOU :63: :67: C'est bon de te voir toujours ici
Pour la fiche, ouais, j'ai retrouvé l'ancienne. J'pense la dépoussiérer un peu, reformuler quelques petits trucs peut-être j'sais pas encore Comme j'disais à Freya, j'vais y aller tranquillement pour me remettre dans l'bain !
Invité
Invité
Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 16:29
J'ai hâte de jouer de nouveau avec toi, tu m'as manquée :63:
#adoptezmoua (≡^∇^≡)
SIGNALEMENT : Un nouveau loup qui fait une fixette sur les pastèques... HABILITIES : Il développe progressivement ses atouts de Lycan OFFICE : Créateur de Comics et Mangas SERENADE : Spirit Wolves - Adiemus
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 16:36
Toi aussi tu m'as manquée :60: T'façon, tant qu'on ouvre pas un sujet ensemble, j'vais te harceler
Et merci Cheenook !
Maman louve léthargique
SIGNALEMENT : Une maman poule HABILITIES : Rapidité, force, guérison rapide OFFICE : Chômage - Ancienne Directrice en chef du Daily Comet SERENADE : Just give me a reason - Pink & Nate Nuss
Louve blanche et Alpha, lupa de la Meute.
En octobre elle devient la compagne officielle de Jeremiah A.C Kellog alors Ulfric de la Leute de Shevreport. Elle attend son enfant.
Février 2014, alors enceinte de 5 mois, Melinda découvre le corps de JEremiah, éviscéré, en pleine nuit.
Début Mars 2014, après avoir été pourchassée avec Duncan dans la forêt, puis sauvée par HAnsfried, celui ci se hisse au poste d'Ulfric.
Depuis, que le calme est revenu dans la Meute, Melinda s'enfonce dans une dépression dont personne ne parvint à l'en sortir. Pas même Conrad qui a réussit tout de même à lui redonner le sourire.
le 30 avril 2014, Melinda, torturée par Cinead en pleine forêt,accouche et oublie son enfant. Tisha qui la retrouve près du Pard la raccompagnera à la Meute, où Iza les rejoindra avec le bébé mort entre les bras... SOBRIQUET : Arwana / Arwy MISSIVES : 2817 ACTE DE PROPRIETE : Bazzart
Melinda Warren
ADMIN ♥ Gangbang Melou ♥
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 16:48
SHAMINAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA *lui fait de doux câlins d'amour*
A certains hommes tu ne dois pas donner la main, mais seulement la patte.
Et je veux que ta patte ait aussi des griffes..
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 16:55
MEL' Owi-owi ! D'vous voir tous, j'ai l'impression d'pas être partie en fait C'est trop bon !
Invité
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 18:07
SHAMINAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! Nous savions que tu reviendrais :63: Et te revoilà, enfin :63:*Accroche discrètement une menotte au poignet de Shamina pour qu'elle ne parte plus*
« J'ai appelé les bourreaux pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils. J'ai appelé les fléaux, pour m'étouffer avec le sable, le sang. Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. »
Yago Mustaphaï
ALIAS ; Le juif pedofourbe en papillote. Tu veux des bonbons ?
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 18:59
Une revenante :63:
J'espère pouvoir croiser la plume avec toi ce coup-ci !
Do not go gentle
into that good night.
SIGNALEMENT : Apôtre de la pensée sauvage. Fabuliste des temps modernes. SERENADE : My Violent Heart – N.I.N. || Bad Moon Rising – Mourning Ritual || Evil Ways – Blues Saraceno || No Comment – Gainsbourg || Nevermind – Leonard Cohen.
Rage, rage against
the dying of the light.
SOBRIQUET : Pathos. MISSIVES : 1062 ACTE DE PROPRIETE : Babine (avatar), tumblr (gifs), Lou Bee (compo image de guedin), Nuru Kane (citation signature), Dylan Thomas (citation profil).
« He in his madness prays for storms, and dreams that storms will bring him peace. » L. Tolstoy.
Bill Gisborne
ALIAS ; Billoute-le-Cravacheur, il fait Führer !
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 20:16
Oh, me semble t'avoir (certes brièvement) croisée jadis. Rebienvenue, ce choix de minois est groovy, j'ai hâte de voir la bestiole (magnifique prénom au passage) !
DEVIL INSIDE ME
SIGNALEMENT : la voleuse de corps, le monstre sur le seuil des ténèbres, le cauchemar au visage d'ange. HABILITIES : Télépathie à double sens ; absortion des cauchemars ; lecture d'âme ; création d'illusions ; magie noire. OFFICE : gère une petite troupe d'accrobate et des réunions occules au sous-sol de sa boutique SERENADE : Tiamat - Judas Christ
SOMBRES SACRILEGES
SOBRIQUET : Eden Memories MISSIVES : 945 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memories; tumblr
Freyja Njörd-Völsunga
BIG BAD BOSS ✥ la garce du nord
Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 20:45
BOUYAAAAAA!!!! Bin voilà. J'aimeuh DEFINITIVEMENT ton retour, ta bouille, ton perso, toi. Bref. P'tite déclaration d'amour, mais, pitié, ne pars plus... :14: Parce que ça fait bobo. Enfin voilà, heureuse de te revoir par ici, tu nous manquais! :13: J'suis sérieuse.
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Shamina Ingelstone
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 22:44
MOUAH ! :63: Y a plus besoin de menottes, mais on va dire qu'on est jamais trop prudents, alors ATTACHE MOI, FUCK YEAH
Vinzounette, la MB, faudra me briefer si vous avez fait des trucs !
Merci Yago ! Grave, depuis le temps quand même... Ça serait un honneur :05:
Ah ouais Bill ? Avec Bill ou un autre... ? Merci
J'bouge plus d'ici, t'inquiète :05: Plus de façon aussi arrachée et définitive en tout cas Vous m'avez trop manqué, je pensais trop souvent à vous tous, à des RPs que j'aurais aimé faire avec les uns et les autres, etc. Hâte de m'y remettre
You must be ready to burn yourself in your own flame : how could you become new, if you had not first become ashes ? ~ Friedrich Nietzsche.
Vinzent G. Henkermann
MJ ; Gnomus Lubricus, Saint Empereur Germanique du Chalet
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 23:04
Je ne crois pas avoir vu d'initiatives individuelles, mais notre Madame Loyal est devenue Camerlingue au Consistoire, une organisation politique (presque) toute nouvelle. C'est toute une histoire ce truc-là mais on t'espikratou.
Depuis que t'étais plus là c'était tout vide et froid chez les déglingos du cirque... Et on a perdu Lewis aussi, avec le départ de Calliopy. J'espère qu'on va trouver des moyens de faire revivre ça !
*lui fait des bisous et ouvre des bouteilles de schnaps, se lasse pas de la joie collective au retour de Sh'moune*
D'ailleurs c'est marrant (ou pas) mais y a quelques jours en refaisant ma fiche de liens je suis tombée sur un message posté par Mara... Ça parlait d'un dîner chez Lars et elle. Et ça m'a mis des papillons dans la boîte à rythme parce que j'l'avais jamais vu avant, et j'étais trop triste que vous soyez plus là pour qu'on en reparle ; mais à la fois j'ai souri en imaginant la scène. C'aurait été tellement top à jouer. :63:
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Shamina Ingelstone
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina] 15/5/2015, 23:14
Camerlingue ! Ah ça a de la gueule ! Un peu plus que mam' Royale hé hé ! Hâte d'en savoir plus :05: J'ai vu qu'il y avait des info', mais pas encore été voir de plus près. Là je me fade la lecture de ma première fiche, pff, se relire après tout ce temps, c'est jamais très agréable mais bon. Faut rafraîchir tout ça.
Mais oui, pour la MB, on va trouver ! J'me pose même pas la question, pis j'ai tout plein d'idées itou t'façon ! La frustration de tant de mois sans RPs, c'est un bon moteur hein !
Ouais, bah Mara reviendra pas j'pense. Mais c'est pas comme si j'allais pas la harceler... la première fois ça avait marché J'avoue que là, j'ai revu un gif de Mads... et ça m'a fait penser à Lars. Un petit quelque chose en travers de la gorge de ne pas l'avoir vraiment joué celui-ci. On se serait bien amusé, toi, Mara, Hansel et moi j'pense, ouais
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Sujet: Re: [Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina]
[Terminé] ◐ « Truth is like a rotten tooth, you gotta spit it out ! » ◐ [Shamina]