✤ Traits de caractères Décrivez les traits de caractères qui définissent votre personnage, vos qualités, vos défauts, vos phobies, etc… 150 mots minimum.
Loyale, je suis quelqu’un qui ne trahie jamais ses amis, son entourage, je suis trop  honnête pour faire cela. Je suis quelqu’un de vraie qui ne sait pas mentir, quand j’essaye je n’y arrive pas, car c’est quelque chose que je ne supporte pas. Je déteste quand on me met, j’en viens à être déçue et à perdre la confiance des autres. J’essaye d’être quelqu’un de juste, de prendre les bonnes décisions, peser le pour et le contre, de voir plus loin que le bout de mon nez. Je prône la justice et j’essaie toujours d’êtrecourtoise pour tout et n’importe quoi, je suis très polie et je déteste les gros mots, disons que ça me frise. Lorsqu’un « gros mots » m’échappent, disons que je dis toujours « nom d’une vermine pustulante » ou « diantre » ou « fichtre », j’ai l’air précieuse pour le coup, mais je ne me prétend pas être supérieure aux autres, non ça doit être mon côté modeste, je suis quelqu’un qui a l’habitude d’être dans l’ombre et qui s’y complait, être à l’écart, être dans mon petit espace, d’ailleurs, c’est dans l’ombre que j’observe et écoute ce qu’il se passe, puisqu’on ne prête pas attention à moi. Vous pouvez dans tous les cas me faire confiance, car je suis une personne bienveillante, toujours prête à tendre la main et à essayer de discuter, de calmer les gens ou les disputent, de parler et de détendre l’atmosphère. Je ne suis pas du genre à vouloir la guerre, je suis quelqu’un d’assez pacifiste, la violence me faire peur et me répugne (aussi bien physique qu’avec les paroles), il m’est arrivé de crier et de m’emporter quand les gens que j’apprécie se sont disputés devant moi, je me souviens avoir senti mon cœur s’emballer et le stress me tordre le ventre, en général, on évite de se disputer ou se battre devant moi. J’ai aussi cette impression d’être une défenseuse des faibles, l’injustice m’hérisse les cheveux, et quand on s’en prend aux plus faibles ça m‘agace au plus haut point, j’essaye d’être déterminée, mais des fois c’est assez maladroit.

D’ailleurs, avec toutes ces qualités, on me définie souvent comme quelqu’un de naïf, très naïf et je le suis. J’assume mes responsabilité et mes tords, je sais les reconnaître et je peux vous dire que je déteste quand on me manipule, je me sens dès lors démunie et faible. Oui, je me sous estime beaucoup, voire même horriblement et c’est quelque chose qui me rend extrêmement nerveuse, cette baisse d’estime de moi-même me pèse beaucoup, la MB essaie de changer ça et de m’encourager dans mes capacités et je trouve ça très gentil de leur part. Quand j’essaie de montrer plus d’assurance, je me montre parfois très maladroite, je le suis par nature, j’essaie de dire des choses, parfois je fais n’importe quoi, du coup je bafouille, un pic de stress m’immobilise et je ne dis plus rien, je n’ose plus rien faire de peur d’aggraver la situation, oui je suis horriblement émotive voire même hyper sensible, un gros défaut que je ne supporte pas. D’ailleurs, en étant très sensible, il m’arrive de trembler, de sentir que je vais être en colère, en fait j’emmagasine beaucoup de colère en moi et dès que ça pète, je sais que je peux faire beaucoup de choses et ce n’est pas forcément chouette à voir. Je garde au plus profond de moi, mes envies vengeresses, mes envies de meurtre et ma colère, je ressens une profonde colère sur ce qui m’entoure, je ne supporte pas l’injustice, je suis très rancunière, quand on me trahit, on le regrette, car je pardonne très difficilement, j’ai l’air toute mignonne, mais derrière ce masque, ce cache une redoutable sorcière, qui lorsque ses pairs sont en danger, fera tout pour eux. Frey’ sait comment je suis et elle fait en sorte de me garder dans l’ombre. Maman ne m’a pas tout appris et Frey est comme devenue mon second mentor pour me permettre de contrôler mes émotions et cette colère en moi, cette empathie qui parfois prend le pas sur moi ou encore cette télépathie qui peut me donner un mal de tête horrible. Il y a une chose que je peux dire de moi ... c'est que je suis très influençable, surtout envers mes émotions, ce que je ressens et mes convictions, je sais que si quelque chose se passe et est susceptible de me détruire, je pourrais être capable d'être violente ... et je crains cette partie de moi

Dans les défauts qui m’amusent, sinon, je suis quelqu’un de très tête en l’air, quand je lis des libre, il m’arrive de marcher et BING je me prends des poteaux et puis je m’enfuis pour pas qu’on me regarde, je déteste être au centre de l’attention des gens, quand je prends la parole et qu’on m’écoute, j’ai une voix toute petite, alors dans les réunions, il m’arrive de rêvasser, oui je sais je suis une vilaine, j’ai dû mal à me concentrer, en général c’est ça quand je suis en accord avec les autres, je laisse faire et les suis oui je suis un mouton, MAIS un mouton gourmand, ce qui est drôle, c’est quand je pique quelques morceaux de gâteaux ou autres sucreries, personne ne m’accuse, du coup je m’enfuie avec un petit air tout fier. J’adore faire la cuisine, c’est vraiment ma passion et mon petit truc qui me rend fière.

Il y a quelque chose auquel je suis sûre au plus profond de moi et de mes tripes. Même si la MB me protège, elle est devenue ma famille, mon sanctuaire. J’aime tout le monde, et je pense que le jour où il leur arriverait quelque chose, mon instinct de sorcière prendrais le dessus et je tanguerais vers le côté obscure, car j’ai un défaut assez monstrueux : je suis dépendante de mes émotions, de mes sentiments. Etant empathe et télépathe, je ressens et entend ce que disent les gens. Leur malheur me tord le ventre et si je ressens une quelconque douleur, je pense que je réagirais en justicière masquée. On a tous une part noire en nous et pour moi, c’est elle. Ma partie sombre, celle qui se pencherait volontiers vers la magie la plus sombre, pour défendre et protéger ceux que j’aime
✤ Occupation diurne Travaillant à la Magic Box, je dois faire payer mes services, au début ça a été très difficile pour moi de le faire, mais finalement, ça va, ça commence à moins me déranger, alors il m’arrive de confectionner des rituels ou des potions pour les vendre à la boutique. Autrement, je reste souvent à la maison, je sors peu, mais la MB me force d’être plus sociable et il m’arrive de sortir souvent avec eux. Devenue la protégée de Frey, après la mort de ma mère, elle n’est pas devenue comme une seconde mère. Bien que mon initiation est achevée, elle reste là pour le conseiller et garder un œil sur moi. Vous savez, hormis la MB je sors vraiment peu de chez moi, je me contente de regarder la télévision, d’être sur mon petit ordinateur … on ok j’ai un secret. Je tiens un vlog mais écrit. J’écris beaucoup de fanfiction et de romans en tout genre, j’adore écrire, c’est une véritable passion, même écrire dans un grimoire ça m’enchante et m’inspire, c’est vraiment le seul moyen de communication qui m’aide à m’ouvrir. J’ai quelques fans et ils me connaissent tous sous le pseudo Monya et je peux vous assurer que c’est appréciable d’être entourée de personnes qui aiment ce que je fais. Mais vous savez, je ne suis pas seule dans ma petite demeure, un chat roux m’attend chaque jour, devant la porte, assis et me miaule pour m’accueillir, ce petit roux qui s’appelle Soul, sacrément ironique n’est-ce-pas ?
✤ Manies, habitudes & goûts prendre soin de mon chat roux appelé Soul, ironique n’est-ce-pas ? • grignoter • me ronger les ongles quand je suis stressée • prier quand la peur ou le doute me tiraillent, mais aussi pour la sécurité de mon entourage, surtout avant de dormir • chantonner sous la douche • piquer des fruits rouge et les manger • me couper les cheveux toute seule et me les teindre • lire beaucoup de livre • dessiner est une de mes passions • j’aime beaucoup le chocolat • je préfère boire du thé plutôt que du lait ou du café
✤ Magie utilisée  J’utilise principalement la magie rouge. Magie de l’émotion, du sang, de la vie, du cœur (selon ma mère). Une magie que j’affectionne beaucoup, maman m’a initié lorsque j’ai commencé à m’intéresse sur ce qu’elle faisait. Ma magie a toujours été en moi, mes émotions ont toujours été leur ancre et ça a commencé par la peur de mon père, lui qui était si violent dans ses mots et gestes envers ma mère, certes au caractère dérangeant, mais au cœur si bon. J’avais peur de lui et tous les soirs, lorsque j’ai atteins l’âge de raison, je priais Dieu pour qu’il nous vienne en aide et puis j’ai commencé à prier encore et encore, prier n’importe qui, n’importe quoi pour aider ma mère, pour la soutenir. L’amour de ma mère a été mon ancre pendant de longues années, ainsi que la fierté. C’est au départ de mon père, que ma mère a commencé mon initiation, pour elle, notre magie, c’est dans notre sang.

Depuis mon initiation, il a fallu que j’apprenne à contrôler mes émotions, mais surtout à canaliser les émotions que je ressentais autour de moi. En effet, j’étais une empathe et ce n’était pas forcément très agréable. Je pense que c’est ça mon contre coup avec l’utilisation de la magie rouge, c’est cette capacité qui pourrait amputer ma vie, disons que j’ai fais d’énormes travaux sur moi-même pour arriver à maîtriser cette capacité et encore aujourd’hui, il m’arrive d’avoir de petits à-coup. De plus, je ne suis pas que empathique, je suis télépathe et ça, c’est assez casse pied, parce que je ne fais pas exprès d’entendre les pensées des gens, que cette particularité est apparue juste après la mort de ma mère. Heureusement que la Magic Box m’aide à contrôler ce fichu don

Je maîtrise les rituels de magie rouge, il m’arrive aussi de me nourrir de certaines émotions pour en pratiquer, tout dépend ce dont j’ai besoin. J’évite la magie des morts, de me relier à eux, disons que cette partie me fait le plus peur. Pourtant, je sais que je ne devrais pas en avoir peur, mais je suis comme ça. Peut être suis-je une petite nature en matière de magie rouge, mais ce que je fais dans mes prières, mes rituels de protections,  me convient.

En ce qui concerne la Magix Box, je travaille en tant qu’employée, il m’arrive de les aider grâce à mes rituels, on me demande même d’utiliser mes capacités pour vendre, c’est-à-dire de vendre des philtres d’amour, je ne sais pas si c’est juste ou non, j’hésite encore, mais si je veux rester auprès d’eux, il va falloir que je m’y fasse

✤ Convictions  2007. La révélation. Sur le coup, ça semblait être une bonne idée, après qu’est ce que ça a donné ensuite ? Il est vrai que je n’ai plus besoin de me cacher, que je n’ai plus besoin de mentir que je peux être moi-même, mais je me méfie toujours de ce qu’il se passe autour de moi. Des opposants, mais surtout de ces créatures sanguinaires. Les vampires. Ce sont les seuls qui me rendent craintive, d’ailleurs, il y a eu beaucoup de sang versé par leur faute. Quant aux lycans ou métamorphes, ils me fascinent. Ce qu’il s’est passé avec eux, m’a beaucoup touché et choqué, les Humains ont été incroyablement cruels envers eux et je peux vous assurer que les Humains, aujourd’hui, me font vraiment peur, bien que je les comprenne, ils me font peur. Mes convictions, aujourd’hui, je suis déterminée à vouloir continuer mon combat, de défendre ceux qui sont à défendre, je suis extrêmement loyale auprès de la Magic Box. Toute la violence qui sort de tous les clans me répugnent, mais aussi m’effraie, j’espère pouvoir apporter du soutien auprès de mon clan et de leur donner les armes pour pouvoir se battre et se défendre.
✤ Signes particuliers J’ai une demi lune dans la nuque, on va dire que c’est une petit lubie de ma part, étant toujours dans la lune, elle m’a toujours fascinée. J’ai aussi de nombreuses cicatrises dans le dos, bien qu’invisibles, elles me rappellent mon passé et surtout l’homme qui m’a le plus effrayée : mon père.

21 novembre 1990 : ma naissance en Louisianne  
Ma mère, Nymphadora, se faisait appeler Dora par mon père, il n’aimait pas trop son prénom, sauf Dora. Ils s’aimaient, mais d’un amour éphémère, il savait que tôt ou tard, se serait fini entre eux, mais lorsque maman tomba enceinte de moi, il devint comme fou. Il ne voulait pas que je naisse, d’autant qu’il vient d’une famille riche avec des fondements aristocratiques, une vieille famille de la Louisiane. Les parents de mon père appréciaient ma mère, malgré ses problèmes, dits « mentaux », ils l’appréciaient et savaient reconnaître en elle sa douceur, son intelligence et surtout sa fragilité. Ma grand-mère la prenait toujours sous son aile et c’est sous la pression que mon père accepta le mariage. Il faut savoir que mes grands-parents maternels sont morts deux ans avant ma naissance. Mon grand-père a été tué pendant la guerre du Viêt Nam et ma grand-mère s’est laissée mourir, ne trouvant plus la force de vivre sans son mari. Elle aimait ma mère, très fortement, sauf qu’elle ne voulait plus vivre, même si notre magie provient d’elle, du moins, de sa lignée. Et c’est dans cet univers que je suis née, dans un univers dit de « bourge », chouchoutée par mes grands-parents paternels, détestée par mon père, aimée au plus profond de son âme, par ma mère.

un mardi du mois de juin, je ne sais plus quelle date, mais je sais que c’était un mardi : la première fois que j’ai vu mon père frapper et humilier ma mère (1995)
J’avais 5 ans. Oui. 5 ans. Maman allait souvent voir un psychiatre et un psychologue, soit disant pour ses troubles mentaux, elle savait que c’était à cause des effets de sa magie, mais elle ne disait rien. Elle se laissait faire, elle me souriait, me disait que c’était notre secret et continuait à vivre sa petite vie. Je me souviens, j’étais en train de faire de la cuisine avec elle, lorsque mon père est entré. Nous aurions pu être presque une famille normale, sauf qu’il voulait à manger tout de suite. Une dispute s’est aussitôt déclenchée, ma mère s’est énervée, si bien que les couverts de la maison ont commencé à trembler, mon père, pris de panique, lui a mis une claque, puis une autre et encore une autre. Il a commencé à prendre goût et à rire. J’ai crié, hurlé pour qu’il lâche ma mère, mais il a continué en riant puis il a fini par s’arrêter en m’hurlant dessus, me criant que ma mère et moi devions « fermez votre gueule sinon je vous tue » … c’est à ce moment là que j’ai ressentie quelque chose au fond de moi, j’avais horriblement peur, mais pas que. Quelque chose qui m’a encore plus horrifiée : disons que j’ai ressenti les émotions de mon père et que j’ai aimé ça. Le soir même, j’ai pleuré dans mon lit, ma mère est rentrée, souriante, malgré ses coups, elle me serra contre elle, me promettant qu’on allait partir. C’est alors qu’elle m’a regardé, je tremblais, elle m’a souris « ma chérie, tes dons se manifestent en toi, mais il faut que tu gardes ça secret. Ce que tu ressens, n’est rien d’autre que de l’empathie ». Je ne comprenais rien, j’avais à peine 5 ans, j’étais meurtrie et j’avais peur. Horriblement peur. Ma mère m’a alors chanté une chanson, dans une langue étrange et je me suis endormie. Ce jour sera marqué comme étant mon premier édifice, ma première entrée en la matière avec la magie.

Un matin du mois d’octobre de 1998 : ma mère et moi s’enfuyons pour aller à Sheverport
8 ans. J’avais 8 ans quand nous sommes parties. OU plutôt, enfuies. Mon grand-père est mort l’année dernière, dévasté par un cancer. Ma grand-mère allait le rejoindre d’ici peu, accablée par le chagrin, elle s’est laissée aller dans les bras de la mort. Elle nous a regardées, maman et moi, nous disons de fuir le plus loin possible. Son fils lui faisait peur, il n’était plus celui qu’elle avait tendrement aimé, celui qu’elle chérissait. Grand-mère est décédée un 21 septembre, elle a été enterrée 7 jours plus tard. J’avais 8 ans. Je ne voulais qu’une famille heureuse et forte.

J’avais 8 ans, je ne voulais vivre qu’une simple petite vie d’enfant. J’avais 8 ans, je n’ai jamais demandé tout ça. Jamais demandé d’avoir une mère sorcière et un père violent, si violent qu’il pourrait nous tuer. Un matin d’octobre, je ne me souviens plus du jour, car encore aujourd’hui, tout est assez flou dans ma tête. Une violente crise s’est emparée de notre maison. Une dispute anodine. Mon père a encore une fois frappé ma mère et moi, j’ai hurlé, j’ai crié. Rouge de rage, de colère, mon cœur explosait dans ma poitrine, je me suis laissée submergée par une vague étrange qui explosa dans ma tête : une colère horrible et monstrueuse, j’étais toute rouge et je me suis évanouie.

A mon réveil, j’étais dans la voiture, maman roulait. Elle roulait vite, elle était calme. Elle m’a vu me réveiller alors elle s’est arrêtée. Elle s’est retournée, elle avait le visage rouée de coups. Je déglutie. Est-il … mort ? « Tu as réussi à désorienter ton père et tu t’es évanouie juste après. Nous nous sommes battus et j’ai réussi à l’assommer avec une poêle. Nous allons nous en sortir ma chérie, je te le promets ». Je l’ai cru. Maman a roulé aussi loin qu’elle pouvait, moi je serrais mon doudou contre moi. C’est depuis ce jour que je suis devenue maladivement timide, craintive et surtout ultra sensible.

Le commencement (1er janvier 2000) : au cœur de la magie

C’est juste après le nouvel an que ma mère a décidé de m’enseigner la magie. Maman disait que c’était dû au sang sorcière qui coulait en moi. Elle m’avait donné un baiser sur mon front et elle a fait en sorte d’être une bonne prof pour moi. Nous vivons dans une petite maison de Shreveport, loin de la grande ville et je faisais des cours par correspondance. Ma mère avait trouvé un simple travail de fleuriste, juste après avoir effectué une formation.  Quand elle était dehors en train de travailler, j’étais seule à la maison, j’avais des directives je ne devais ouvrir à personne, ni même répondre au téléphone, sauf à ma mère : nous avions un code, elle faisait sonner 3 fois, puis elle raccrochait avant de refaire sonner le téléphone. A son retour, elle m’initiait aux bases de la magie blanche, les potions, les rituels, les prières, bref les bases quoi. Je ne supportais pas d’aller en cours, alors je restais à la maison pour étudier, je ne voulais voir personne, mon pouvoir n’est pas arrivé, il n’est apparut que plus tard, vers mes 15 ans, mais pour l’instant, ma mère voulait me préparer à cette éventualité, elle ne savait pas quel don j’allais obtenir, mais elle savait que ça allait être lié aux émotions, car j’étais une enfant horriblement émotive.

C’est vers l’âge de 12 ans que ma mère a décidé de m’enseigner la magie rouge avec beaucoup de contraintes : je devais effectuer les rituels devant elle, hors de question que je fasse cela derrière son dos, elle avait beaucoup insisté sur l’importance et la dangerosité de cette magie. Mais je ressentais au plus profond de mon cœur, que cette magie me définissais, la magie rouge, magie des émotions, des sentiments, je me sentais attirée par elle. Ma mère voulait que je fasse attention, je voulais que cette magie fasse partie intégrante de mon être, car elle me fascinait et je voulais en apprendre plus et toujours plus. Au fil du temps, j’ai appris à me calmer, à tenter de contrôler cette envie d’aller plus loin dans la magie rouge, ma mère avait toujours eu peur que je me laisse complètement submerger, mais elle veillait à ce que je ne succombe pas à mes démons, mes envies de pouvoir, parfois lorsqu’on se sent faible, on veut dominer le monde et j’avais cette envie étant jeune, c’est certainement étrange, une enfant de 12 ans voulant tout contrôler, mais parfois quand on vous donne un pouvoir, vous voulez l’exploiter jusqu’au bout, sauf si vous avez quelqu’un ou quelque chose qui fasse en sorte que vous contrôler cette envie, cette soif de pouvoir.

C’est le 17 juillet 2005 que mon pouvoir d’empathie se déclencha. J’étais très sonnée. Ma mère a demandé le divorce et papa nous a retrouvés. Tout s’est passé extrêmement vite. La discussion s’échauffa entre mes parents et plus le ton haussait, plus je les regardais et ressentais surtout au fond de moi quelque chose, ou du moins, plusieurs choses. Je me suis sentie envahie par des émotions, la peur, le dégoût, la colère, la haine … je n’arrivais plus à respirer, c’était horrible, étrange, incontrôlable. Maman était paniquée en me voyant pâle, cherchant mon air, mon père s’est approché de moi, la main levée, l’air menaçant et c’est dans un hurlement, que mon pouvoir s’est déversé contre lui, une sorte de décharge qui s’est propulsé contre lui pour l’envoyer valser contre un mur. Mon cœur explosa, mes poumons se sont remplis d’air et je tremblais, les larmes aux yeux, je ne comprenais rien, j’avais peur et je ressentais trop de choses, c’était horrible. Mon père n’était pas mort, mais il s’est levé, il s’est dirigé vers la table de la cuisine et sans un mot, il a signé les papiers du divorce avant de partir, sans demander son reste. Mes jambes tremblèrent et ma mère est venue me serrer contre elle, elle me parlait doucement dans mon oreille, clamant une douce incantation qui me fit sombrer dans le sommeil. A mon réveil, elle m’annonça doucement que mon pouvoir d’empathie s’était réveillé et qu’il fallait que je m’entraine pour pouvoir le contrôler et éviter qu’il me submerge de trop. Chose que j’ai décidé de faire.

La révélation (2007) : un nouveau commencement
Vers 2007, quelque chose s’est produite. Quelque chose d’assez exceptionnel où je n’avais plus besoin de me cacher. La révélation de mon « monde » en plein jour. La communauté de vampire s’est montrée et puis elle n’a pas été la seule, car d’autres sont sortis de leur ombre et je peux vous avouer que pendant cette période, je me suis montrée très craintive. Certes, je savais qu’ils étaient là, vampire comme lycan ou métamorphes, mais je n’en connaissais aucuns, aussi et surtout parce que je ne sortais pas énormément, je les sentais parmi nous, mais je me disais que je divaguais. Ça a été un évènement, qui a pu m’apaiser et où j’ai eu énormément d’espoir en l’humanité en un avenir meilleur et surtout, que une harmonie entre humains et créatures, mais je me suis trompée, car au fil des années, ça a empiré. Avec ce qu’il s’est passé, j’ai eu énormément de mal à accepter que mes espoirs se sont envolés, que mon utopie candide, n’était qu’un rêve inatteignable.

21 décembre 2012 : la fin de mon initiation
En ce jour si spécial, tout le monde riait que la « fin du monde » n’était pas. En ce jour si spécial, mon initiation à la magie s’est arrêtée, ma mère a finit ce qu’elle voulait m’enseigner. Depuis mes 10 années, ma mère a commencé à m’initier à la magie. Elle m’a appris beaucoup de choses, notamment des sorts et des rituels. Au début, en utilisant mon sang, j’appréhendais énormément, mais finalement, ça s’est atténué, j’en suis même devenue à apprécier cette partie, devoir me couper légèrement le doigt et observer mon sang opérer dans le rituel. J’en ai réalisé que quelques uns, selon les rites que ma mère voulait que je fasse, accompagnés de prières. C’était surtout dans la protection d’êtres chers, comme des amis. Certes, je n’ai pas eu énormément d’amis, mais ils me sont tellement précieux, qu’un sort de protection ne leur fait pas de mal. J’ai aussi appris à devoir faire attention à mes mots, car ils ont une part importante dans les rituels et les prières. Il m’est arrivé d’avoir presque maudit une amie toute une journée, en effet, je voulais la protéger de son ancien petit ami qui lui voulait du mal et je souhaitais la protéger d’être loin de lui … disons qu’elle a failli se faire enlever, mais au lieu de ça, elle s’est faite renverser par une voiture. J’ai dû annuler le sort et prier pour son rétablissement, ce rituel a été un avertissement, une mise en garde sur les mots que je devais faire attention à prononcer.

Ouragan de fin 2013 : mort de ma mère
Jamais je n’oublierais ça. Cette déchirure. Cette atrocité. J’aurais toujours cette image en tête, et surtout, j’aurais à jamais gravé dans mon être sa disparition si soudaine. Ma mère est morte durant l’ouragan en fin 2013. Ça a été terrible pour moi, nous avions survécue au virus des vampires, dont certains étaient devenus enragés à cause d’un empoisonnement du « True Blood ». Nous avions survécue jusque là et … nous étions en train de courir pour nous abriter dans un bunker, je me souviens de ces personnes qui tendaient leurs mains vers nous, j’étais devant ma mère et alors que je m’étais retournée pour voir si ma mère me suivait, elle a été subitement touchée par un morceau de barre de fer qui l’a empalé en un rien de temps. Son corps s’est jeté sur moi, ma mère m’a regardé, souffrante, j’ai été tellement choquée que je ne savais plus comment faire ni quoi dire. C’est alors que des mains se sont emparées de mon corps, me forçant à m’arracher du corps sans vie de ma mère je me suis débattue, crié et imploré qu’on me laisse pour récupérer le corps de ma mère, persuadée que je pouvais faire quelque chose, alors que je savais pertinemment que ce n’était pas possible.  Pendant de longues heures, j’étais entre la crise d’angoisse, de nerfs et un silence sans précédent, me dandinant d’avant en arrière, dans un coin du bunker, recroquevillée contre moi-même, tremblante, la peur au ventre. La Mort nous attendait de pied ferme. Puis, le calme.

On a ouvert le bunker, le soleil est entré et je suis sortie, persuadée de retrouver le corps sans vie de ma mère. Hors, il a été emporté. Mon cœur a explosé dans ma poitrine, je me souviendrais toujours de ce sentiment d’abandon, de perdition. C’est alors que j’ai commencé à entendre des voix, c’était horrible, elles étaient dans ma tête, j’avais horriblement mal et surtout horriblement peur. Je voulais ma mère, la retrouver et surtout … passer le cap de l’impossible, de l’impardonnable et de la folie. La ressusciter. J’ai prié pour retrouver son corps, implorant les dieux, les esprits, jusqu’à même réaliser un sortilège pour retrouver son corps, mettant mon sang sur une carte, mais … vous savez, un ouragan ne fait pas qu’emporter des corps, pour les déposer quelques part, il lui arrive de les éparpiller. Et c’est ce qui est arrivé, je n’ai pas supporté la mort de ma mère. Et c’est quand j’ai voulu monter un cran au-dessus de mes compétences et de mes capacités, qu’on a toqué à ma porte. Tel un fantôme, j’ai ouvert la porte et une grande femme au visage dur, mais aussi sourire bienveillant, aux yeux perçant et tellement déstabilisants, à l’allure fragile, mais à la carrure imposante, ses cheveux ébène durcissaient son apparence, j’ai cru qu’elle allait me tuer. Sa voix raisonna dans ma tête et mon esprit. « Pantalaimonia, Azalya Errington. Je suis une … » et c’est là que j’ai fini sa phrase nonchalamment «  connaissance de ma mère, Nymphadora, Melusine Errington.  Vous vous appelez Freyja Njörd-Völsunga … attendez co … comment je sais tout ça » déroutée, je recule. La grande femme qui se tenait devant moi me regardait de son œil inquisitrice devenu ensuite plus aimable et agréable à supporter « tu es empathe, mais aussi télépathe très chère. Et je vais t’aider à contrôler tes dons. Tu vas prendre tes affaires et venir avec moi. Mais avant tout, tu vas annuler ce que tu compter faire ». Ma mère lui a envoyé son testament, lui demandant de prendre soin de moi le jour où elle décèdera, car ma mère savait que ce jour allait arriver et elle n’a rien fait contre ça. Je suis partie avec cette femme pendant quelques mois pour me remettre d’aplomb, avant de prendre un appartement. Nous nous voyons de temps à autre, mais il est vrai, que je lui dois tout.

Mois de mars 2015 : un nouveau départ, une nouvelle famille

L’étau se resserre. Le monde devient fou. Au mois de mars 2015, donc de l’année dernière, je suis partie rejoindre la Magic Box avec à la tête ma mère par adoption. Certes, j’ai 26 ans, mais ma vraie mère savait que j’allais avoir besoin d’une femme comme Freyja, même si ma mère a toujours eu du mal avec sa magie, pour prendre soin de moi et m’apprendre les différentes ficelles de la magie. J’ai énormément réfléchi avant de demander à intégrer la Magic Box et finalement, j’ai pris ce choix, cette décision. J’ai besoin d’être assurée niveau protection. Je n’ai rien contre la Blanche Confrérie, mais j’ai  préféré me tourner vers la MB, car je connais quelqu’un et je sais que je me sentirais en sécurité. Je me suis faite quelques amis, mais je sais qu’il faut que je m’améliore en ce qui concerne la communication avec d’autres individus. Mais j’ai besoin de protection, dans cette ville et ce monde devenu de plus en plus dangereux surtout avec ce qu’il se passe en ce moment