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 Comme on tombe d'une chaise

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MessageSujet: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 10:58

Louise Mary Eming
Feat Mélanie Laurent
27 ans † Humaine † Agent en dernière année de formation du FBI à la BRIS

DATE & LIEU DE NAISSANCE Le 2 Janvier 1990 à Shreveport, je suis un produit pure race ; AGE 27 ans; ORIGINE Américaine ; CAMP BRIS un jour, BRIS toujours ;  NOM DE VOTRE VAMPIRE Mon vampire ? Ca, c'est une question pertinente. ; DATE DE MARQUE J'avais dix huit ans, c'est tout ce que je peux vous dire; DISCIPLINE Là, tu commences à devenir intrusif, chaton ; ETAT CIVIL Célibataire METIER Dernière année de formation au FBI. Agent de terrain  ETIQUETTE Quand j'étais gamine, j'étais la parfaite petite fille blanche nourrie à la cuillère en argent, à qui tout réussissait. On a toujours eu un talent indéniable dans la famille, pour cacher les vrais problèmes. Aujourd'hui, je viens de revenir dans ma province natale, tout est à reconstruire. Ceux qui me connaissent se souviendront d'une gamine arrogante et excellente en classe qui pétait plus haut que son cul. Ceux qui me rencontrent verront un agent de terrain anormalement professionnel et un tantinet psychorigide - j'aime pas le désordre, ça me défrise. Ceux qui me croisent dans un bistrot le soir après trois whiskys auront peut-être une version plus dé-ten-due de moi-même. En tout cas, la poudre aux yeux, c'est mon petit surnom. Donc dis-toi bien que ce que tu penseras de moi, c'est très souvent exactement ce que je veux que tu penses. Ou ce que crois vouloir. La nuance est cruciale.

Mélanie Laurent
✤ Traits de caractères Allez, vas-y, dis-le Crétin. Je sais que t'en meurs d'envie.
Toi, t'es une vraie petite salope.
Si ça te fait plaisir, chou.
Mais vous vous attendiez à quoi ? A ce que je reste en toile de fond, une cigarette au bec, un sourire emprunt de mystère sur les lèvres, les pupilles plein de rêves et un fond de pudeur dans le regard ? Je peux faire ça, si c'est ce que vous attendez. Je suis le bonheur des machos, le fantasme des types qui ont un truc à combler. Parce que c'est bien pour ça qu'on est là, non ? Fantasmer. L'imagination est le plus beau cadeau de l'humanité, pourquoi s'en priver.
Quel mal y a t'il à aimer ça, ai-je un jour demandé. Ta dignité, m'a t'on répondu. La Diii-gniii-té. C'est bien un concept de gens qui ont que ça à foutre, tiens. De l'enculage de mouche. Alors quitte à ce que quelque chose se fasse enculer... Vous me suivez ?
N'allez pas croire que c'est le genre d'étiquette que vous allez pouvoir me coller sur la tronche trois jours après mon arrivée. Je suis beaucoup trop maligne pour ça. Rien de ce qui se passe en privé ne déborde sur le public. Globalement, ne rien laisser déborder, c'est un peu mon credo, mon précepte, ma religion, alors croyez-moi bien que je sais comment m'y prendre. Je suis maniaque, rigide, j'aime pas le bordel, j'aime pas les imprévus. Professionnelle jusqu'au bout des ongles, je suis aussi le rêve des employeurs, celle qui fait des heures sups tant que la paperasse n'est pas terminée, parce que de toute façon rien ne l'attend chez elle, à part un vieux matou décharné ramassé dans une ruelle.

Je suis le rêve de tout le monde. Parce que je m'y emploie, que j'y dépense quatre vingt dix pour cent de mon énergie quotidienne. AIMEZ-MOI, bordel. C'est ce que gueule chaque cellule de mon cerveau, au fond de ma boîte crânienne, chaque fois que quelqu'un me parle. Sous mes airs d'agent rigide et de garce cynique, il y a une petite fille prête à tout foutre en l'air pour un peu d'attention. C'est comme ça que je suis devenue le meilleur agent de ma promo, le meilleur collègue pour mes collègues, la meilleure amante dans ce foutu bled, la meilleure pote de beuverie pour les copains de la BRIS. Anorexique, aussi. C'est comme ça que je suis devenue anorexique. J'avais treize ans, je me suis soignée, j'ai pas replongé. Fin de l'histoire, s'il vous plaît. D'après les statistiques, il me reste 33,33333% de chance de récidiver, et 33,33333% de chance d'en crever. Alors à quoi bon faire preuve d'instinct de conservation, je vous le demande.

J'aime pas ce mot. De tous les mots, c'est celui que je déteste le plus. Ce mot me fait grincer des dents, chaque fois qu'on l'emploie à tort et à travers, pour qualifier un mannequin à la télé, une fille qui a rien demandé dans la rue. Elles sont pas anorexiques, elles se forcent à pas bouffer, c'est quand même pas pareil. Et si vous ne saisissez pas la nuance, ne dites rien. Ne parlez pas d'image, de formes, ni même de corps. C'est une putain de torture. Vous avez pas idée de ce que c'est, de lutter en permanence pour ne pas détester son corps, de ne pas pouvoir se déshabiller dans les vestiaires, de commander des vêtements trop grands en ligne, d'avoir cette foutue question qui vous tourne en boucle dans la tête chaque fois qu'un homme vous parle. Tu me trouves gr... Ben ouais mon gars. Ca t'énerve déjà. Alors imagine, moi.

Tout ce que je suis c'est du flan, des attitudes apprises par coeur, qu'un enfant de cinq ans maîtriserait. Ceux qui se laissent déborder, ceux qui se font pas aimer, ceux qui foutent le bordel, c'est qu'ils n'ont rien écouté; ce sont mes préférés. J'aime pas les gens qui maîtrisent tout, ceux qu'on arrive pas à décoder, qui vous vendent du rêve en barres de baratin sans le moindre effort. Parce qu'ils me renvoient à ma propre nullité dans le domaine. Qu'à côté d'eux je suis une amatrice, une joueuse de cour de récré, et ça me donne envie de gerber.

" Moi je tombais amoureuse, comme on tombe d'une chaise. " a dit l'autre.

Quand j'aime quelqu'un, je suis un pot de colle. Quand je suis amoureuse, je suis une enfant de cinq ans. J'ai pas de limite, pas de dignité, pas de barrage. C'est trop beau, d'aimer, pour aller se limiter. J'en suis convaincue, pourtant c'est douloureux de ne pas le faire. Tout ça, tout ce que je suis, tout ce que je mens, ce que je prétends être, c'est à cause de ce filtre que j'ai pas et qui fait mal. Avec les autres, avec moi même, mes obsessions, ma peur de l'abandon, mon envie d'être aimée, mon envie d'aimer, mon besoin qu'on me regarde, mon acharnement à réussir. D'ailleurs tout ça, tout ce que je vous dis, vous n'aurez même pas à le subir. Je suis pas une héroïne, je suis pas un mystère, je vaux pas le coup qu'on s'arrête sur moi. Mais je suis pas mauvaise non plus. Je suis très sympa. Et je vous aime quand vous m'aimez. Alors la seule chose qu'il faut que vous reteniez, c'est que quand vous me croiserez, je ferai tout pour que vous passiez le meilleur moment de votre existence morne, que vous ressentiez ce plaisir et cette sérénité que vous êtes venu chercher.

Tout le reste, vous pouvez l'oublier.
Moi, c'est déjà fait.

✤ Occupations, manies, habitudes & goûts Je pourrai vous dire tout et n'importe quoi, à l'image d'un profil sur les réseaux sociaux qui ressemble à tous les autres et intéresse moins que la photo. J'aime les sorties, les amis, les voyages, la musique et les films.
C'est quand même plus vendeur que vous dire que j'aime trop mon travail, les heures supplémentaires, le ménage, mon chat et compter les calories, que les voyages me terrifient, que les sorties j'aime bien mais dans l'alcool, il y a des calories. Que je suis accro au sport mais que la cigarette, ça brûle des calories. Que j'adore le sexe. Que j'aime me faire mordre, aussi. Ca, pour un agent de l'ordre, ça ferait tâche, pas vrai ? Heureusement, c'est encore sporadique, et je le cache très bien.
Mais la morsure, c'est quand même une preuve immanquable du désir de l'autre, un manque total d'instinct de conservation assorti d'une pulsion de contrôle du danger aussi intense qu'illusoire. Alors je sais pas comment vous résistez, vous, mais moi j'ai du mal.
✤ Spécificités L'efficacité. Je suis quelqu'un d'extrêmement efficace, je tiens quand même à le préciser. Je le suis tellement que pour un oeil avisé, il y a quelque chose de louche là dessous, mais quand-même. J'ai pas assez de dignité pour refuser les tâches ingrates, ni assez d'instinct de conservation pour refuser les missions dangereuses. Je suis dans la maîtrise de tout sauf de mes pensées profondes. Parce que dissimuler les tares comme les miennes, c'est un exercice de haut vol, et ça impose de savoir gérer son environnement en toute situation. En fait, tant que j'ai des substituts pour défouler mon envie de contrôle et mon intolérance à la frustration, me faire perdre mon sang froid est une tâche quasi impossible, et c'est un atout majeur dans mon travail. Bien sûr il ne faut pas me priver de mes substituts. C'est la décompensation nerveuse assurée. Le revers de la médaille.
✤ Convictions Vous voyez la case " c'est compliqué ", sur Facebouk ? Bah voilà.
Je suis très intelligente, issue d'un milieu privilégié, instruite par l'Histoire de l'humanité, globalement c'est pas une prouesse pour moi de voter pour l'intégration. Camps de concentration, esclavage, ségrégation, incitations à la haine raciale, ma génération est bercée par ces termes depuis sa plus tendre enfance, et de mon point de vue, pour ne pas en être convaincu, faut soit avoir vécu dans une grotte, soit être extrêmement limité, soit avoir un sérieux passif avec les concernés. Dans tous les cas, c'est difficilement pardonnable.
Mon problème, c'est que j'ai aussi un passif assez chargé. N'importe qui dans ma situation serait pétri de vengeance à l'égard du monde surnaturel, et la seule raison pour laquelle c'est pas mon cas, c'est parce que j'ai pas la moindre combativité quand il s'agit de me défendre contre le reste du monde. Je suis pas une héroïne, je vous dis. La façon dont j'ai géré mes problèmes avec les créatures fantastiques est pathétique. Quand il s'agit de défendre une autre personne, une conviction, l'ordre établi, je suis extraordinaire et c'est pour ça que je fais ce métier. Mais ma propre peau, je l'aime pas. Ce qu'on lui a fait à elle, c'est moins grave que si on cherche à le faire à d'autres.


story of your life

On dit que la marque est un lien sacré, dont on ne peut pas se défaire. Une relation qui dépasse toutes les relations. Et si je vous disais, moi, qu'il y a un moyen de le rompre ?
Hérétique, me direz-vous. Recalée, briseriez vous le quatrième mur.
Et pourtant, c'est tellement simple.


I wish I found some better sounds no one's ever heard,
I wish I had a better voice that sang some better words,
I wish I found some chords in an order that is new,
I wish I didn't have to rhyme every time I sang,

Louise, déjà. Ca se prononce Louuuiiiise, en fait. C'est français, ça n'a rien à foutre là, mais ça fait intelligent.

J'ai vécu dans un environnement privilégié, une famille d'élites intellectuelles, avec beaucoup beaucoup d'argent dans les bourses. Un père neurochirurgien, brillant d'ailleurs, une mère au foyer d'enfant unique, qui avait par conséquent tout le temps de cultiver son esprit et son image. L'image a toujours été une chose extrêmement importante dans ma famille. Une religion, une seconde peau. Rien de bien original, me direz-vous, mais quand on est en plein dedans, on ne pense pas vraiment à prendre du recul sur la banalité de notre histoire.

J'avais des problèmes de petite fille riche. Je vivais dans un environnement stérile, dépourvu d'amour, complètement aseptique. J'étais malheureuse avant de savoir ce que ça signifiait. Toute mon enfance a été passée dans l'impression constante de hurler dans une boîte insonorisée. Je ne vous dirais jamais que c'est pire que la misère, je n'aurais jamais cette audace. Mais c'est pas très rigolo non plus.

Quand d'autres jeunes cassaient des voitures pour exulter leur haine, moi je pleurais parce que mes parents ne relevaient pas mes efforts à être première de classe. J'ai ressenti ce besoin stupide d'attention et d'approbation, d'aussi loin que remonte ma mémoire. Le vide s'est creusé très tôt et il a continué à grandir, malgré tous mes efforts pour le combler. Pourtant, j'ai fait preuve de créativité, on ne pourra pas me retirer ça. Une nouvelle méthode à chaque étape de la vie. Pleurs constants de nuit comme de jour, puis turbulences, puis bonnes notes, petite culotte montrée au garçon, fugues, investissement anormal dans mes études, puis dans le sport, puis dans chaque minute de mon existence et enfin, anorexie. Ca a l'air très exotique comme ça, mais pas tant que ça. Tous les psychiatres vous le diront, si la syphilis est la Grande Simulatrice, l'anorexie, elle, est un schéma parfaitement répétitif de prodromes et de syndromes, dont je cochais toutes les cases; et le cauchemar de tout médecin parce que l'une de ces cases, le déni de l'intéressé et de sa famille, fait obstacle à toute prise en charge. Le seul moyen de s'en sortir c'est de crever l'abcès, mais la personne qui le crève devient l'ennemi public numéro un dans l'esprit de son patient, et à nouveau la marge de manoeuvre devient absolument nulle.

Pour le déni, ma famille était championne toute catégorie. A force de chercher leur attention, j'avais appris à les manipuler comme on apprend à faire du vélo. Ca s'oublie jamais. C'est ma propre mère qui m'a fait sortir des urgences parce que je ne m'y sentais pas bien, alors que j'avais rien avalé depuis deux semaines et que je faisais des malaises tous les dix pas. J'étais un cas désespéré, n'importe qui à l'époque aurait regardé mon dossier en attendant pas moins que de le clôturer par mon décès. Aujourd'hui encore je suis capable de vous persuader que j'ai bien mangé, alors que je n'ai rien touché dans mon assiette. On a les talents qu'on peut.

Si je m'en suis sortie, ce n'est pas tant grâce à ma volonté, qu'aux talents de mon psychiatre. Il a réussi l'impossible qui consistait à crever l'abcès sans que je le haïsse, en me laissant faire tout le travail, en ne me lâchant pas pendant plus d'un an. Grâce à lui je peux dire que cette histoire m'a donné des forces, et pas seulement un risque majeur de finir prématurément dans un cercueil ou sous antidépresseurs. Grâce à lui je ne m'aime toujours pas beaucoup, mais je me supporte. Et plus important, je me connais. Plus important encore, j'ai pardonné.

" Être adulte, c'est avoir pardonné à ses parents. "

Je ne suis pas une héroïne, mais ça je l'ai fait, putain. Et j'étais pas aidée.


I was told when I get older all my fears would shrink,
But now I'm insecure and I care what people think.
My name's 'Blurryface' and I care what you think.
My name's 'Blurryface' and I care what you think.


Quinze ans. Papa et maman divorcent, ma chérie. C'est pas une surprise, presque un soulagement en somme. Papa va s'installer à Miami avec sa secrétaire, moi je reste avec maman et son talent admirable à faire bonne figure. Dans ce domaine, j'apprends à bonne école.

Je m'en fous, je suis blindée. La salade ne m'a pas tuée, mes parents ne le feront pas non plus. J'ai déjà fini ma crise d'adolescence, je compose avec mon envie de réussir et l'échelle de mépris que j'ai pour moi-même. J'apprends mes forces, mes faiblesses, je me compose un joli bagage bien rempli d'expériences. J'ai toujours une peur effroyable de l'inconnu, de l'imprévu, du désordre et de l'inconfort, mais je m'assouplis. Je veux devenir flic, parce qu'ordre et discipline. Brigade de protection de l'enfance, parce qu'il y a des gosses à sauver. Le moindre de mes schémas est attendu, prévisible à des kilomètres à la ronde. Je m'en fous, je survis. Me, myself en I, plus besoin de leur affection.

Enfin... Pas la leur, du moins.


***


Un débardeur ample, une culotte en coton. Louise danse sur le son déchirant d'un groupe de métal industriel. Les yeux noyés dans le noir de son maquillage trop tape à l'oeil. Un sourire embrumé sur les lèvres, en réponse à l'autre, un peu incrédule, plutôt ébahi, carrément enfiévré, de son admirateur. Louise aime le désir qu'elle voit chez lui, il appelle le sien comme la lumière un papillon de nuit. Il y a de la sueur sur sa peau, des frissons dans sa colonne, un narcissisme partageur plein son cerveau. Son corps ondule et se désarticule, libre avant d'être empoigné par l'autre, entravé par ses instincts primaires. Un carcan rassurant où elle n'a plus rien à faire que de se laisser faire. Lâcher prise, perdre la bataille, déposer la lutte perpétuelle.
Un copain lui a dit qu'elle ferait tout ce qu'il voudrait. Un copain avait raison. Elle s'en fout de ce qu'ils pensent d'elle, du moins s'en persuade.
Ils ont besoin d'elle. Ils ont envie d'elle. Les brigands, les mauvais garçons, les trop vieux, les fracassés, les enfoirés. Ils sont à ses pieds.

Elle les mérite bien.



Said you want a little company and I love it cause the thrill’s cheap
Said you left him for good this time
Still if he knew I was here, he’d wanna kill me


Dix sept ans. Je me suis calmée. De sales histoires de réputation jusqu'au lycée m'ont forcé à m'assagir. Le désir de quelques uns ne vaut pas de perdre l'admiration de tous. J'ai pris les conséquences attendues de mon comportement dans la gueule. Jusqu'à ce qu'un séisme dans les médias ne vienne faire trembler le monde, et fasse oublier mon existence à ses yeux. Une salope, c'est quand même moins alléchant que des créatures surnaturelles.

A l'époque on suivait cette histoire dans les médias comme on regarde un mauvais film tard le soir pour ne pas aller se coucher. Ca nous paraissait totalement délirant, et il faut dire qu'on avait de quoi être septique. La Louisiane, ça n'attire pas franchement le stupre et la débauche - à mon grand regret - alors encore moins les démons fantastiques. Il y avait quelques histoires par ci par là, souvent des canulars dans des journaux à scandale, ou des gens qui essayaient de se faire passer pour Machin et Machine, grands prêtres du monde des ténèbres. On attendait que le gag mondial soit révélé, jusqu'à ce que la pérennité des choses nous force à sortir de notre carcan de croyances. Ah ça, on se foutait moins de la gueule des adolescentes amoureuses de vampires et des gothiques adpetes de pentagramme.

C'en était presque burlesque. Tout le monde y allait de son pronostic, et le gouvernement composait au milieu, alors que pour la plèbe tout ça n'était que source d'imagination dantesque et suppositions prolifiques. En un rien de temps tous les livres sur le sujet avaient disparu des bibliothèques, achetés à prix d'or.

Moi j'étais presque de ceux qui s'en foutaient le plus. J'avais passé l'âge des team vampiriques et lupiques, quand-même. Et puis j'étais amoureuse. Aucune créature de la nuit ne rivalisait avec mon homme à l'époque.


***


Un baiser dans la gorge, qui la fait frémir. Dans une caisse de grand garçon, le genre qui gagne de l'argent, mature et tellement exotique dans cet état mort. Ernest est beau comme un dieu, mystérieux comme un démon, prévenant comme un ange. Et Louise se sent revivre, chaque fois qu'il l'embrasse. Elle ne s'en passe plus, c'est une drogue, que ce battement frénétique dans son coeur et cette béatitude dans sa boîte crânienne. Elle apprend le bonheur avec lui, comprend qu'avant elle était malheureuse, seulement maintenant qu'il est là. Il la fait vivre, vibrer, frissonner. Et elle n'en revient pas, qu'un tel homme s'intéresse à elle. Même pas pour son cul, en plus. Elle a bien essayé de le lui servir, il n'en a pas voulu. Il veut prendre son temps.

Prendre son temps. Louise en sourit comme une gosse. Elle l'aime et le lui dit sans pudeur, affiche son amour et son besoin à l'en étouffer avec, comme une gosse. Le monde est beau, dans les yeux d'Ernest. Le monde est simple, dans les bras d'Ernest.



***

Dix huit ans.
Les choses se corsent.

" Tu es droguée ?
- Non, pourquoi tu me demandes ça ?
- Parce que tu ne tiens pas en place. Et tu veux bien arrêter d'éplucher ces carottes, elles sont déjà réduites en bouillie ?
- Tu peux pas comprendre.
- Explique-moi, alors. Essaye, au moins.
- Je peux pas. "

Elle a beau l'envoyer chier, une adolescente a besoin de sa mère.
Moi j'avais besoin de toi.
J'ai toujours besoin de toi.


***


Vingt deux heures, couvre feu. Un sourire béat sur les lèvres, Louise quitte la voiture d'Ernest, pour rentrer chez elle. Encore quelques petits mois de lycée et elle n'aura plus de comptes à rendre, elle ira faire le tour du monde avec lui. Il le lui a promis.
Elle pousse les clés dans la porte. Maman est là. Un de ses éternels foulards autour du cou. Elle ne sait pas ce qui lui prend, à ressortir ses vieux foulards, comme si c'était revenu à la mode - alors que pas du tout. Mais le dialogue est mort, elle n'ose plus poser de questions, pas si c'est pour se faire envoyer se coucher sans la moindre réponse. Alors elle contourne l'obstacle et file dans la cuisine se chercher une tasse de café - Ernest adore le café, c'est sophistiqué le café. Pas bon, mais sophistiqué.

Une fiole tout droit sortie d'un livre sur l'alchimie pour les nulles trône dans l'évier. Rouge. Visqueuse. Damnée.


" Qu'est ce que c'est que ça ?! "

Cette fois, hors de question de se faire envoyer chier. Maman peut bafouiller toutes les mauvaises excuses du monde, c'est grave, c'est très grave. Elle en a ras le cul d'inverser les rôles, de jouer les mamans pour deux. Mais cette fois c'est grave.
Pas vrai ?


" J'appelle le psychiatre. Tu as besoin d'aide.
- Ne fais pas ça, surtout pas, arrête ! "

Les choses s'enveniment. Louise a été envoyée au sol par sa propre mère, d'une simple gifle dans la tempe. Sonnée, elle la regarde s'effondrer en sanglot au dessus d'elle. Elle sent ses bras se serrer autour de son corps, entend sa voix chevrotante implorer son pardon.

Maman, qu'est ce que tu as fait ?


***


Brisé. Elle n'est plus qu'un corps brisé. Etalé sur le bitume. Louise ne sait même pas où elle est.
Dans une toux affreusement douloureuse, elle ramène son bras en miettes contre l'autre, essaye de tirer sur le valide pour ramper au sol, loin du danger. Mais un coup de pieds dans ses côtes la cloue à nouveau sur place. Et c'est parti pour une nouvelle séries de frappes. Si violentes qu'elle nage bientôt au bord de l'inconscience.

Un liquide ignoble coule dans sa gorge, le monde s'efface pour un instant.


Vous avez déjà senti vos os se faire resouder en l'espace de quelques secondes ? C'est pire que de se les faire casser.

" Tu vas quitter cette ville, sans te retourner, sans rien dire à personne. Ou je tue ta précieuse maman. Elle est à moi, maintenant. Fais avec, petite. "


But it’s time you met the real me, filthy
But wasn’t always, will be
Your pill refill and I’ll still be
Your addiction, you can touch a prescription, but don’t fill me


J'ai fait ce qu'on me disait. Je me suis couchée. J'ai emménagé à Miami en catastrophe, fini mon lycée là bas, en prétextant ne plus m'entendre avec ma mère. Qu'est ce que vous auriez fait ? Qu'est ce qu'il restait à faire ? Bien sûr, j'ai essayé de l'appeler. Pendant des mois, quotidiennement. Tous les appels tombaient dans le vide, je n'ai pas eu le moindre message en retour. J'avais perdu l'amour de ma mère, face à un illustre inconnu. Les liens du sang s'étaient faits écraser lamentablement par d'autres.

Quant à mon père, il était encore plus démuni que moi, face à ma propre détresse. Il n'avait pas prévu d'avoir à nouveau sa fille dans ses pattes, celle qu'il avait produit pour faire plaisir à son ex femme il fut un temps. Il n'était pas de si mauvaise volonté, mais c'était pas le genre à vouloir pourrir ses petites habitudes pour si peu de choses. Ernest m'a oubliée peu de temps après mon départ, mais après avoir été effacée de la mémoire de ma propre mère, je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir. Je m'en retournais au désert affectif qui avait bercé mon enfance. Je me suis jamais sentie aussi seule, aussi démunie, autant en colère. Je ne me suis jamais autant détestée.

J'ai fait ce que je fais de mieux : perdre cinq kilos et me noyer dans le travail. J'ai fait des études dans une fac de droit correcte en Floride, payée avec des petits boulots, parce que je ne voulais pas de la charité de mon père, ou réussir parce qu'il avait du fric.

Vingt deux ans. J'ai travaillé comme une acharnée, j'ai surclassé ma promo, je suis devenue une flic exemplaire. Je voulais oublier. Tout oublier. Prétendre que le surnaturel n'existait pas, ne plus jamais en entendre parler.

J'y arrivais pas si mal, malgré l'omniprésence du problème. Après tout les créatures mystiques n'empêchent pas les humains de commettre des crimes, et il faut bien des gens pour s'y intéresser encore un peu. Dans une ville comme Miami, il y a de quoi se mettre sous la dent pour tout le monde. Et fuir les conversations et les controverses à la machine à café est devenu un domaine dans lequel j'excellais. Mon envie de ne surtout pas penser à ce que j'avais subi m'a rendue aimable aux yeux de mes collègues. J'étais de tous les partis, de toutes la party, puisque je n'avais pas envie de formuler un avis. Mes supérieurs trouvaient dans ma neutralité une certaine force de caractère, à ne pas se laisser influencer par les phénomènes en vogue.
Pas influençable, moi ?
C'est drôle, quand on y pense.

Je suis retombée amoureuse, d'un de mes collègues de promotion. Puis d'un serveur dans un bar, et d'un procureur au cours d'un procès. Mon besoin pathologique d'approbation me poussait au moins à exceller dans le domaine professionnel, même s'il me coupait les jambes dans la sphère personnelle. De déceptions en déceptions, de manque de temps en petits amis lassés de passer après mon travail, mon investissement affectif s'est amoindri, c'est vrai. Les relations sont devenues sporadiques, aléatoires, sans véritable sens. J'en suis revenue à mes premiers amours, que les hommes irrespectueux piochés dans les bars. Ils me faisaient moins peur que ceux qui me respectaient. Aimer, c'est épuisant, finalement.


Hills have eyes, Hills have eyes.
Who are you to judge ?


Vingt quatre ans.
Il y a eu un problème, c'est ce qu'ils ont dit au téléphone. Il faudrait que je vienne assez vite.
Ma mère avait rompu les liens sacrés.
En se pendant au bout d'une corde.


Hide your lies, girl, hide your lies
Only you to trust


Est-ce que c'est le choc, ou bien le déni inhérent à tout deuil, ou est-ce qu'il arrive un point où on ne ressent plus rien du tout, Louise ne saurait le dire.

En tout cas elle ne ressent rien. Assise les fesses dans l'herbe, dans un cimetière sous la lune, les yeux rivés sur la tombe d'une pendue, tout ce qu lui vient en tête c'est qu'elle a froid, et que son cul est trempé à force de rester sur un parterre humide.
La bouteille de vin presque terminée qu'elle tient dans la main ne l'aide sans doute pas à reconnecter avec ses émotions profondes, cela dit.

Pas de tristesse, pas de haine, pas d'effroi, pas d'incompréhension, rien qu'un effroyable vide, des cendres au fond de sa gorge. Un tournis vertigineux quand elle repense à ses dernières années, des nappes de brouillard partout sur les vieux meubles de son ancienne maison. La douleur encore vive d'un corps traumatisé, peut-être, une nuit dont elle rêve encore, dans ses cauchemars. Tout ça lui revient aujourd'hui, comme si on lui passait le film de la vie de quelqu'un d'autre. Et elle n'a même plus la force de s'y investir vraiment. Toute son énergie vitale est réduite à néant.

" Vous pouviez pas la transformer ?
- Elle était déjà froide, quand je suis arrivé. "

Ce dialogue absurde avec un immortel, venu la rejoindre il y a dix minutes dans sa contemplation passive. Louise boit son vin sans le regarder. Elle fume sa blonde sans penser à lui. Ce serait gaspiller des neurones.

« Je devrais avoir envie de vous tuer, non ?
Tu es trop intelligente pour ça. »

C'est drôle comme certains compliments peuvent sonner comme un mollard qu'on vous crache dans la gueule. Elle le soupçonne de lui en vouloir, en plus. De penser que c'est de sa faute, si sa mère a vécu une telle déchirure affective, au point de finir par sombrer.
Est-ce qu'elle pense comme lui ? Certes. Est-ce qu'elle lui donne le droit de le penser ? Absolument pas.

« Belle réussite, en tout cas. » souffle tout simplement Louise, dans un volute de fumée blanche. Elle écrase sa cigarette dans l'herbe, se relève, sa bouteille quasiment vide en main. Et se tire de là avant qu'on ne le lui demande. « Ah ils sont beaux, les liens sacrés. »

Et elle rit. Elle crache son propre mollard à sa gueule d'immortel, et son rire cynique aux étoiles.
C'est tout ce qui lui reste.


I let you see my dark side, but like a mic check, you got one too
So when the sparks fly, we hit the flight deck and got sprung, pew
Like an ejector seat, from an F-15
But tonight we don't need those pills, just the effects of each other
But we gon' film cause I will want your ex to see


C'était le choc. Les émotions sont venues plus tard. Trop pour savoir quoi en foutre, d'ailleurs.

Louise déambule dans les ruelles de son enfance, sans réellement les reconnaître. Tout est moins lumineux que dans son souvenir, comme appesanti par des milliers de forces minuscules.  Les bras noués en châle autour de son buste, elle contemple les bâtiments sans les reconnaître. Une boule commence à se former dans son ventre, pour ne plus jamais en sortir. Au loin, un cri l'interpelle. Un type est entrain de se faire tabasser par d'autres. Elle les somme d'arrêter. Police, qu'elle gueule en courant vers eux, par habitude. En balance un au sol, décourage les autres. Essaye d'aider le gars à se relever mais il la repousse brutalement pour s'enfuir.

Déséquilibrée, elle tombe.
Elle éclate en sanglots, les fesses sur le bitume.


Que foutre d'autant de découragement, de colère et d'impuissance. Comment on met derrière soi une vie entière à subir les choses, sans jamais y prendre corps, à fuir au moindre problème ? Bouge-toi, putain. A ce stade là c'est ce que vous devez penser, et c'est ce je pensais aussi.
Mais c'est plus facile à dire qu'à faire.
La vérité, c'est que j'étais pétrifiée. Depuis six ans, déjà.

Les brindilles gorgées de l'humidité automnale craquent sous ses épaisses semelles. Louise court, à bonnes foulées, depuis maintenant plus d'une heure. Elle a les poumons en flamme, la gorge en sang, le coeur complètement détraqué. Chaque enjambée est une torture pour ses muscles, ses os, ses bronches. Mais elle continue. Elle s'acharne. Accélère, même. Elle nourrit la boule de rage au fond de son ventre et catalyse ses faibles forces avec.

J'ai posé ma candidature d'entrée au FBI, un an après le suicide de ma mère. C'est très jeune, trop pour espérer être  acceptée. Mais la BRIS manquait désespérément de recrues, surtout dans les coins les plus sensibles. Et mes origines, dans la ville la plus dangereuse de toutes, ne sont pas passées inaperçues aux yeux des recruteurs.

Quantico. Cinq milles habitants, une base de formation fermée au public. Au temps pour la discrétion des pratiques extra scolaires. C'est pour ça que Louise adore les jours d'évaluation. D'abord elle les cartonne. Ensuite, les instructeurs ne sont pas tous incorruptibles. Et eux aussi, ils sont tenus à la discrétion. Ca la fout mal de baiser une recrue dans les vestiaires, pour la réputation.
Des vieux de la vieille. Ils croient presque tous qu'une femme a rien à foutre dans les rangs du FBI, ils osent plus ou moins le dire, ça les défrise qu'un brin de fille comme ça survole ses examens sans jamais s'affaiblir. C'est bien la raison pour laquelle Louise continue à s'acharner. Elle bosse à se crever la santé, apprend tout ce qu'il y a à apprendre sur tous les sujets, répète ses exercices jusqu'à saigner, pour les maîtriser les yeux fermés. Une année entière de torture et d'épuisement, pour être la meilleure, et être aimée quand-même. Louise frôle la dépression nerveuse. Elle n'est plus que l'ombre d'elle-même.

Mais l'ombre a trouvé sa rage, et grandit en ce sens au fond de son ventre.



J'ai arrêté de me sentir misérable quand j'ai cessé de combattre mes paradoxes. Ca peut paraître bizarre, et même révoltant, d'aimer si peu sa famille - ou soi-même - qu'on ne nourrit même pas de vengeance à l'égard de celui qui l'a brisée. Mais à quoi ça servirait, d'aller crever ce qui ne peut pas mourir ? En quoi ça m'avancerait ? Je suis trop intelligente pour ça, c'est ce qu'Il a dit.
C'est bizarre de refiler son corps à des hommes qu'on méprise, ou d'adorer les rares fois où on a l'occasion de se faire mordre. C'est idiot de mettre une telle énergie à défendre les autres alors qu'on est pas foutu de lutter pour sa propre peau. Et le pire c'est quand on voit l'énergie que je mets à réussir tout ce que j'entreprends, et qu'on sait à quel point je veux pas d'un avenir.
C'est bizarre d'insister pour venir passer sa dernière année de formation dans la ville qui nous a traumatisée.

Oh la pauvre chérie, elle est complètement paumée, elle a aucun respect pour elle-même.
Tu sais ce qu'elle te dit, la pauvre chérie ?


Je suis pas parfaite, loin de là. Mon histoire ne changera pas la face du monde. Mais moi, au moins, mes paradoxes, je les assume. J'emmerde pas les gens avec.

Moi, ils ont jamais tué personne, mes paradoxes.
Combien de gens les vôtres ont ils massacrés, depuis le temps ?
Alors, c'est qui le paumé ?


Wish we could turn back time, to the good ol' days,
When our momma sang us to sleep but now we're stressed out.


Spoiler:
Paradis artificiel
CHOIX DANTESQUE Inventé P'TI NOM // RUMEURS Heu... J'aime pas le nutella ? SESAME Les malheureux peuvent se résigner mais les coupables ne connaissent aucune paix. Les angoisses du remords empoisonnent la volupté que parfois l'on trouve en s'abandonnant à l'excès du chagrin.LE VENT D'EST Un diable m'a soufflé le mot. DECLARATION Je suis extrêmement intimidée, parce que vraiment impressionnée. C'est colossal, c'est admirable, j'en suis bouche bée, vous me terrifiez.  TROMBINE Mélanie Laurent .



Dernière édition par Louise Eming le 20/2/2016, 18:28, édité 12 fois
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"Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté." Charles Baudelaire
 
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 11:07

Je suis tombée de ma chaise Rolling Eyes
Ce perso promet de bonnes choses, j'ai hâte de te rencontrer via RP !
Bienvenue et courage pour la fin de ta fiche :)
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Toki Strøm
 
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 11:14

La Bris se remplit c'est cool ! nimuqueuse Bienvenue par ici et bonne chance pour la suite ! lala
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 11:14

~ Comment ça t'aime pô le Nutella taggle

Hérétique va Comme on tombe d'une chaise 3043892521

N'empêche, ça en fait plus pour nous

Officiellement ouèlcome :dédé:

Ca manque toujours d'agent à la BRIS ^^
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Je bois dans ta déchirure et j'étale tes jambes nues ; je les ouvre comme dans un livre où je lis ce qui me tue. - GB
 
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 11:15

Bienvenuuuue *-*
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Cut your ties they have lived to die. Trace your hand round an untouched land ; Or watch fortune's skill ; As it becomes invisible

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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 11:32

Tout ça a l'air très intéressant, on a hâte d'en savoir plus nimuqueuse
Une fois encore, je te souhaite la bienvenue par ici ! Tu sais où nous trouver si tu as des questions gni
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Vinzent G. Henkermann
 
DER GNOM

Here it is, the splendor of our failure : your name lingers on my lips that speak no more of love.
SSVF Bro. #2
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You must be ready to burn yourself in your own flame : how could you become new, if you had not first become ashes ? ~ Friedrich Nietzsche.
 
Vinzent G. Henkermann
MJ ; Gnomus Lubricus, Saint Empereur Germanique du Chalet


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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 11:44

Citation :
DECLARATION ♆ Je suis extrêmement intimidée, parce que vraiment impressionnée. C'est colossal, c'est admirable, j'en suis bouche bée, vous me terrifiez.

Moh, choupette. cute
Si t'as encore besoin de nous, surtout, n'hésite pas. On mord que sur demande.
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Sieghart Mönch
 
HELL COME HERE

HABILITIES : Je t'insuffle tout ce qui me chante, je caresse ton esprit et en modèle les pensées.
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 11:48

love02

Ma petite salope à moi gloussement
Je suis amoureuse, j'ai hâte de lire la suite.
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Dillon Ó Súilleabháin
 
DEATH LEAVES A BROKEN HEART NO ONE CAN HEAL LOVE LEAVES A MEMORY NO ONE CAN STEAL...

...

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...

DIE WITH ME

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BLACK QUEEN

...

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GOLDEN QUEENY BITCH

SIGNALEMENT : Le désert de Gobi est plus humide que je ne le serais jamais.
HABILITIES : Thaumaturgie - Branche de Destruction - Niveau III
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J'ai entendu le doux bruit de tes silences.
 
Dillon Ó Súilleabháin
ALIAS ; « Ils m'ont dit on va tout raser. Wallah j'ai cru ils parlaient de Dillon »


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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 11:49

J'ai eu la même sensation en arrivant sur DMTH chewbacca mais t'en fait pas, en fait, ils sont tous affreusements ... Fous ? Et abominablement adorables cute (sauf moi What a Face #lathuglifem'achoisie #norage #EonesortpasNicolasSarkozystp)

Bienvenue en tous les cas ! La plume me plait beaucoup yeah En espérant que tu te plairas ici ! heart
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Charlie Jenkins
 
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HABILITIES : Dons liés à son état de médium + capacité de guérir les autres
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Les lamentations des vivants sont un chant pour les morts.
 
Charlie Jenkins
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 13:07

Eh ben putaing... Elle dépote ta donzelle. J'me suis laissée transporter par tes descriptions, c'était vraiment agréable à lire. J'espère pouvoir la croiser en rp diego

Sur ce, bienvenue ici, amuse toi, profite :lapin:
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 13:13

Sieghart Mönch a écrit:
love02

Ma petite salope à moi gloussement

Dis-donc ils t'ont dévergondée. Je me souviens que tu lisais les trucs sekssouels avec les mains sur les yeux, il y a pas si longtemps. Huhu huhuhuhu

Merci beaucoup <3 Je suis contente que ça te plaise, si tu dois subir le boulet. qu'est la demoiselle.

Et merci à vous tous pour votre accueil, il fait foutrement plaisir. C'est vrai que tout le monde est très gentil. Un peu effrayant, mais appétissant.

Je progresse, je progresse. J'entre dans l'étape à fort risque de coquilles et d'incohérences mais j'espère sincèrement avoir assez compris le truc pour que ce ne soit pas le cas. Si j'ai le moindre doute, je demande, promis !

Merci encore, tout plein tout plein :mauve:
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Eoghan Underwood
 
SSVF (Sorcier Sans Vagin Fixe).
Comme on tombe d'une chaise 795497bloggif56bf8763e31be

SIGNALEMENT : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
HABILITIES : Pratique à haut niveau de la Magie rouge.
OFFICE : Vendeur de reptiles.
SERENADE : I'm a man ¤ Black Strobe / Vengeance ¤ Zack Hemsey

Trust in me ♪
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SOBRIQUET : Le Tueur de Fun
MISSIVES : 2141
ACTE DE PROPRIETE : Aurélie (ava') / Emi Burton (signa') / Biscotte Cynique (crackship)

No sleep until I am done with finding the answer. Won't stop before I find a cure for this cancer. Sometimes, I feel like going down and so disconnected. Somehow, I know that I'm haunted to be wanted. They say that I must learn to kill before I can feel safe. But I, I'd rather kill myself than turn into their slave. Sometimes, I feel that I should go and play with the thunder. Somehow, I just don't wanna stay and wait for a wonder.
 
Eoghan Underwood
MJ; Tragédie featuring Oedipe ; Est-ce que tu m'entends, Eo ?


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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 14:16

Re-bienvenue officiellement !
Sacrée bouille que Mélanie Laurent. Avec sa gueule de peste elle fera bien le taff What a Face

Bon courage pour ta prochaine validation !
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 16:06

Une marquée dans la BRIS ?
My, les environs sont encore moins sûrs qu'avant.

Je me demande bien comment la petite en est arrivée là, vu la tournure de ton histoire jusqu'à présent.
Bienvenue !
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Valentia Castelli
 
KILLER INSTINCT



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I RUN THE STREETS AND I BREAK UP HOUSES. RIVER RUNS DEEP AND THE FLAME DEVOURS IT. THE RULES I BREAK GOT ME A PLACE UP ON THE RADAR. Ϟ

SIGNALEMENT : De marbre et de sang.
HABILITIES : Fendre les murs d'un seul regard. Glacer les os d'une seule phrase. Tirer toujours dans le mille.
OFFICE : Celle qu'on n'aimerait pas avoir comme belle-mère
SERENADE : Lorde -- Yellow flicker beat

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THE WILD TYPE
SOBRIQUET : Atomique / Rolling Sto'
MISSIVES : 111
ACTE DE PROPRIETE : angel dust (ava) - endless love (signature)

“You're the wild type. You propagate against all odds. You're restless. You survive.”
 
Valentia Castelli
MJ Ϟ "Je ne suis pas vieille, je suis vintage !"


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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 16:30

J'aime, j'aime, J'AIME ! Ça envoie vraiment de ce côté, je m'empresse d'aller dévorer l'histoire ! yeah

Bienvenue en tout cas, et non ne te laisse pas impressionner, c'est pas la peine... La vérité c'est qu'on est tous des cas sociaux ici. arrow
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 16:49

Eoghan Underwood a écrit:

Sacrée bouille que Mélanie Laurent. Avec sa gueule de peste elle fera bien le taff What a Face

Huhu, c'était l'idée. yuhou

Teodor, oui, c'est là qu'est le piège. (m'enfin j'espère que ce sera compréhensible, quand même, sinon ça manque d'intérêt)

Valentia, merci beaucoup. (NAN je rougis pas !) Cas sociaux, c'est cool, c'est rassurant, on se sent chez soi. Manquerait plus que vous soyez névrosés en plus et je vous paye ma tournée de champagne (je boirai pas, par contre, je suis au régime)
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Cillian Ó Connor
 
Chaton à apprivoiser

SIGNALEMENT : petit chaton du Pard
HABILITIES : métamorphe once
OFFICE : trapèziste - acrobate
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INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Calli Attha
MISSIVES : 6688
ACTE DE PROPRIETE : avengedinchains & Tumblr

Les chats tout comme les roses ne griffent que ceux qui ne savent pas les prendre. # Inconnu
 
Cillian Ó Connor
PARRAIN ; Chat-volant


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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 17:13

Officiellement bienvenue :)
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Gabrielle Sorabella
 
I LIVE FOR DANGER

SIGNALEMENT : Indéniablement insupportable.
OFFICE : Barmaid à temps partiel chez Hardware Roadhouse
SERENADE : So I love when you call unexpected. Cause I hate when the moment's expected ♪

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INFORMATIONS CONFIDENTIELLES

Siegounet

Eochou

Izabelle

Josh

BRIS vs HA

Jovan

Hannibal

SOBRIQUET : Gabrielle Sorabella
MISSIVES : 704
ACTE DE PROPRIETE : Angie

Beautiful. You'd think the word was invented for her. When she danses, revealing her body, like a bird spreading its wings ready to fly ~ Notre-Dame de Paris
 
Gabrielle Sorabella
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 17:43

Bienvenuuuuuuuuuuue sourcil
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Yago Mustaphaï
 
SANDS OF TIME

SIGNALEMENT : #BornToBeAVictim
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OFFICE : Horloger & Première Dame du Chaos.
SERENADE : Hagia Sophia - Irfan

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WELCOME TO THE MACHINE
SOBRIQUET : Scrabs.
MISSIVES : 4308
ACTE DE PROPRIETE : Michaux & Rimbaud (citations) ; Shiya (avatar) ; SWAN (code signature) ; Biscotte (crackship)

« J'ai appelé les bourreaux pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils. J'ai appelé les fléaux, pour m'étouffer avec le sable, le sang. Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. »
 
Yago Mustaphaï
ALIAS ; Le juif pedofourbe en papillote. Tu veux des bonbons ?


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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 19:57

Bitch Please a écrit:
un tantinet psychorigide - j'aime pas le désordre, ça me défrise

Oh, ça c'est dommage, alors.
*Balance accidentellement le contenu d'une étagère au sol, et marche avec ses bottes boueuses dans son salon*
Oh, j'oubliais. cute
*Répand du sable en offrande un peu partout* gni

C'est mon cadeau de bienvenue. coucou
*Lui attache un joli ruban au poignet* cute

Bienvenue ici-bas ! lala
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Sieghart Mönch
 
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 21:06

Louise Eming a écrit:
Dis-donc ils t'ont dévergondée. Je me souviens que tu lisais les trucs sekssouels avec les mains sur les yeux, il y a pas si longtemps. Huhu huhuhuhu

Ok, je n'ai pas changé quoi
#fragile

Mais cette histoire love02 ! Je suis prête à relever le défi, come at me Big Eyes
Pour un peu, je m'en vais écrire un début de rp huhu -->
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Lucian A. Corleone
 
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 21:06

Bienvenue par ici miss huhuhuhu
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Gwendoline Wright
 
In my head I’m losing ; For sanity I’m begging

SIGNALEMENT : ton pire cauchemar
« Plains ceux qui ont peur car ils créent leurs propres terreurs. » ; -La ligne verte- ; Stephen King
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SOBRIQUET : Gedauphin
MISSIVES : 1504
ACTE DE PROPRIETE : Marley Smith ; Klainerofthemoon ; Max Brooks

Tu perds la tête, tu déménages, tu travailles du chapeau, tu as les méninges en accordéon, tu as une araignée au plafond, tu as le timbre fêlé, tu ondules de la toiture, tu es bon pour le cabanon. Ou, tout simplement : tu deviens fou. ; Stephen King
 
Gwendoline Wright
ADMIN ; Don't touch me ; I don't want to feel your body


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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 23:38

Collègue :dédé:

Bienvenue sur le forum et bonne continuation pour ta fiche nimuqueuse
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 23:58

Yago Mustaphaï a écrit:

*Balance accidentellement le contenu d'une étagère au sol, et marche avec ses bottes boueuses dans son salon*
Oh, j'oubliais. cute
*Répand du sable en offrande un peu partout* gni

C'est mon cadeau de bienvenue. coucou
*Lui attache un joli ruban au poignet* cute

Bienvenue ici-bas ! lala

Mais... Mais... Mais DEGAGE.
*range compulsivement la pièce imaginaire, non sans pleurer des larmes de sang au goût aigre doux de la solitude déçue - rien que ça *


Ecris, donc, Monster Munch. Je vais te torturer, je compte sur toi pour faire de même *sort son pull trop grand le plus sexuel qu'elle ait en stock * Be prepared, you fooll frip05

Merci beaucoup à vous tous ! (SAUF Yago, j'aime pas trop ce cadeau, vraiment, faire décompenser les gens c'est pas gentil) Et à tout bientôt collègue, dès que j'aurais écrit la partie qui me crédibilise un tant soit peu.
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime19/2/2016, 23:59

Je pense pas que Louise peut être moins crédible que Gwen mdr
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime20/2/2016, 09:21

Huhu. Ca promet, les forces de l'ordre loosers02
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime20/2/2016, 09:44

Louise Eming a écrit:
pleurer des larmes de sang au goût aigre doux de la solitude déçue

party hard :
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MessageSujet: Re: Comme on tombe d'une chaise   Comme on tombe d'une chaise Icon_minitime

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