➽ date et lieu de naissance : le 20 juillet 1987 à Winthrop, dans l'état de Washington. ➽ nationalité : américaine. ➽ votre forme animale : un daim. ➽ type de métamorphe : pur sang... ➽ camp : les gitans l'ont recueilli... ➽ état civil : célibataire. ➽ lieu d'habitation : southampton, je suppose? ➽ métier : serveur au Starbucks Coffee. ➽ l'étiquette qui vous est collée : l'étranger, le nouveau, le gars un peu timide, voir peureux.

Autant le dire tout de suite, Voltaire n'est pas taillé pour la bataille, et son caractère suit cette logique. Sans pour autant être lâche, il prend facilement peur et refusera le combat au maximum. Disons qu'il est pacifiste. Il tendra à être triste plutôt qu'en colère, n'ayant jamais vraiment piqué de crise. Face à une jolie fille, il se mettra à bafouiller et fuira tout contact des yeux, fixant ses chaussures avec un petit sourire gêné. Timide, il ne vous adressera jamais la parole le premier, et préfèrera rester dans l'ombre des leaders. C'est aussi pour ça qu'il ne prendra la parole pour exposer une idée qu'après de longues minutes d'hésitation, ne voulant pas se faire remarquer pour rien... Alors, en général, face à un tel comportement, les gens réagissent de deux façons diamétralement opposées : soit ça les énerve, soit ils trouvent ça touchant et prennent pitié de lui.
Sachant cela, Voltaire c'est toujours arrangé pour faire pencher la balance à son avantage, faisant de son mieux pour ne pas gêner son entourage et ainsi redorer son image auprès d'eux. Débrouillard et volontaire, il pourrait même être indépendant s'il n'avait pas tant besoin de ne pas se sentir seul. Alors il aide, s'occupe de ses petites affaires comme un grand, évite un maximum de demander de l'aide aux autres et ne rechigne pas à la tâche, tout ça pour se faire accepter et pour qu'on le prenne sous son aile.
Avant, c'était un garçon plein de vie, épanoui bien que timide, il avait une famille et des amis, une petite vie tranquille, mais maintenant... Sa nature fragile a pris un sacré coup, il n'accorde plus sa confiance aussi facilement, a peur de tout, et surtout, surtout, n'ose plus prononcer un mot lorsqu'on lui demande de parler de son passé ou de sa famille. Les derniers mois l'ont complétement changé, il s'est renfermé sur lui-même et parait continuellement triste, ses nuits ravagées par des cauchemars toujours aussi réels, et lui décrocher un sourire ou un rire relève du défi... Il semble complètement détruit, et son instinct de survie ne tient plus qu'à un fil. Ébranlé, il n'est plus que l'ombre de lui-même, n'aspirant qu'à une chose : reconstruire sa vie.
Voltaire travaille dans un café comme serveur, histoire de se débrouiller seul financièrement, surtout que les gitans l'ont recueilli alors il aide au mieux qu'il peut. A part son travail, il ne sort pas beaucoup, restant dans son coin à ressasser de vieux souvenirs, ou a broyer du noir. Il participe surtout à la vie du camp, fait ce qu'on lui demande sans broncher. Parfois seulement il s'évade et part dans les altitudes de la ville pour prendre un grand bol d'air frais, pour essayer de se ressourcer ou lorsqu'il a besoin de se vider la tête. Il revient généralement au bout de quelques heures.
Il a tendance à fuir le regard des autres lorsqu'on lui parle, et perd ses moyens lorsqu'on lui demande de parler de son passé. Il a l'habitude de sortir seul dans les coins verts de la ville. Il est végétarien, mais s'autorise parfois quelques transgressions et mange du poisson ou de la volaille. Il adore les fruits et les amandes, les noix, le maïs... tout ce qui est petit et qui ressemble à du grain en fait. Il en mange à longueur de journée !
Il se transforme en daim. C'est comme un cerf, mais en moins grand et en plus léger. Ses parents prenaient également cette forme, c'est pour ça. Il s'est habitué aux transformations mais lorsqu'il a ses bois (ils tombent vers Avril/Mai chaque année), les transformations sont plus douloureuses. Dans la semaine de pleine lune, il est pris de migraines régulièrement, il carbure donc aux anti-douleurs ces jours-là. Oh et ses hormones font n'importe quoi durant la période d'Halloween, à cause du rut. Il est beaucoup moins timide à cette époque...
Il ne pensait jamais que les choses tourneraient de la sorte. En vérité, il était plutôt insouciant, pensant au début que les humains ne leur feraient jamais de mal, puisque eux, sa famille du moins, et sa meute, étaient inoffensifs. Depuis il est traumatisé et a perdu confiance en l'Homme, avant il n'aurait pas eu peur d'avouer qui il était, maintenant il cache sa véritable nature aux humains le plus possible. Il donnerait n'importe quoi pour retourner à l'époque de son enfance, où tout semblait si simple.
Il a une cicatrice au genoux droit qu'il s'est faite tout jeune, lorsqu'il commençait à peine à gambader dans la vallée de Methow, sous sa forme animale. Il a glissé sur le bord d'un sentier et s'est blessé sur un rocher, mais quand on lui pose la question il préfère mentir pour ne pas éveiller les soupçons. Sur sa route pour traverser le pays, il s'est fait tatouer un "Mum and Dad" sur le bras gauche en souvenir de ses parents.

Voltaire Gabriel Reid a grandi à Winthrop, une petite ville de l'extrême nord-ouest des États-Unis dans l'état de Washington. Une petite ville d'à peine plus de mille habitants, aux maisons inspirée du Far West malgré le climat plutôt frisquet, avec son saloon et ses quelques ranchs. La meute de daims métamorphes dont faisait parti Voltaire était arrivée il y a plusieurs années déjà, restaurant la ville à l'époque ravagée par plusieurs catastrophes comme une inondation et un incendie. Pour leur sécurité, ils avaient transformé la ville en ville fantôme, ayant établi une stratégie pour faire fuir les visiteurs en les effrayant à coups de beuglements bizarres et grincements de portes inquiétants... Solidaires et pédagogues, l'apprentissage avait une place importante dans leur meute, les parents prenant un soin tout particulier à guider la plus jeune génération à travers leurs diverses transformations. Ainsi, Voltaire apprit à marcher deux fois, l'une en tant qu'humain, puis plus tard, en tant que faon. Et marcher sur quatre pattes, longues qui plus est, c'est comme le vélo, on réussit pas du premier coup ! Vint ensuite les promenades dans la nature, apprendre à se débrouiller seul, éduquer son palais aux feuilles, aux pousses et autres lierres et ronces, trouver des fruits et des glands... Et les premiers bois. La nature est bien faite, dit-on ? Si les femmes devaient supporter les menstruations, Voltaire lui, devenu jeune daguet, portait ses premiers bois à la tête et allait devoir les supporter durant le reste de sa vie. C'était bien le seul inconvénient à la vie de métamorphe... oh et avec la peur des prédateurs, bien sur. Heureusement, ce n'était pas leur cas, la meute de Winthrop s'étant mise d'accord avec celles des villes voisines (qui de toutes façons n'étaient pas tous des meutes de prédateurs) pour établir une sorte de traité de paix pour vivre tous en harmonie, avec des territoires bien définis, se partageant la Chaine des Cascades. Mais ça, c'était avant la grande révélation...
Les conséquences ont mis du temps à arriver, d'autant plus qu'ils vivaient une ville dite "de la campagne" et non pas une grande ville. Mais les humains ont vite compris que ce qui n'était qu'une "ville fantôme" devait, en réalité, être peuplée de ces gens bizarres dont ils parlaient partout, de plus en plus. La ville fut incendiée. La famille de Voltaire avaient appris par des amis que les villes voisines avaient été attaquées, aussi Voltaire était parti se renseigner dans les bois, aux frontières des différents territoires qui constituaient un lieu commun aux meutes de l’État pour se réunir plusieurs fois par an. Ils ne trouvèrent personne, seuls quelques cadavres de renards métamorphes, et même un couple d'ours. Si même eux, qui comptaient parmi les plus grands prédateurs de ces montagnes, avaient été touchés, alors il fallait qu'ils fuient. Winthrop n'était plus un lieu sûr pour eux... A leur retour en ville, ils ne virent que des flammes. Charles, le père de Voltaire, lui ordonna de fuir, pendant qu'il allait voir où étaient les siens. D'abord hésitant, Voltaire se fit une raison et s'élança dans la direction opposée à contre-cœur. Il se terra dans les montagnes et y resta une vingtaine de jours, attendant un signe, un bruit, quelque chose... Mais personne ne vint. Il était seul.
Au vingt-cinquième jour, il redescendit sur Winthrop, qui maintenant était réellement devenue une ville fantôme ! Tout le monde avait dépéri dans l'incendie, peut-être quelques rares chanceux s'étaient enfuis comme lui, il ne savait plus très bien. Tout se chamboulait dans sa tête, et la seule chose qui lui vint à l'esprit étaient des mots que sa grand-mère lui avaient dit, une fois, en l'avertissant des dangers qui pourraient toujours naître à cause de leur différence. Elle lui avait dit qu'en cas d'attaque, il devrait alors traverser le pays et aller aussi loin qu'il le pourrait. D'autres daims vivaient dans le sud du pays, non pas des métamorphes mais savait-on jamais, peut-être en trouverait-il lors des temps sombres... Espérant retrouver ceux de sa meute, si il y en avait, Voltaire se mit donc en route, traversant les différents États sans jamais s'attacher, n'étant toujours "que de passage". Il vivait de services rendus à la journée, ou en donnant un coup de main sur un chantier par exemple. Lorsqu'on commençait à avoir des doutes sur lui, il quittait la ville pour aller se réfugier dans la nature la plus proche pour se faire oublier. Il manqua de s'y faire tuer, mais c'est aussi là qu'il croisa un métamorphe qui lui parla des différentes villes habitées par des meutes, dont Shreveport. Il lui dit que là-bas, une troupe de gitans recueillait les cas comme lui, les orphelins de la vie, surtout en ces temps-ci. D'ailleurs, leur chef était un métamorphe aussi. Il ne su que plus tard que la plupart d'entre eux se transformaient en léopards, mais il était déjà trop tard, il avait fait apparition en ville. Les premiers soirs, il tournait autour de la ville pour la visiter, tenter de trouver quelqu'un comme lui, agissant prudemment cependant. Et il les trouva. Après un tête-à-tête avec Micah, le chef, pour lui raconter son aventure, il pu les rejoindre, et depuis il a même été engagé dans un café pour aider à la vie du camp. Au début, il espérait voir arriver d'autres métamorphes de sa meute, peut-être, mais depuis peu, cet espoir s'est tari... Mais comme il est maintenant entouré de gens comme lui, il n'a plus envie de fuir. A force de trainer son fardeau -toute cette peine, son deuil- il... s'est allégé.
Station d'Aspen, état du Colorado
Après qu'il eut poussé la porte du salon, une petite cloche retentit, annonçant son arrivée au gérant. On ne l'attendit pas immédiatement, aussi le brun en profita pour jeter un rapide coup d’œil autour de lui : les murs étaient tapissés de posters et de vitrines remplies de divers piercings, à côté de pancartes où étaient accrochés des tonnes de dessins, montrant ce que le tatoueur savait faire. C'était le deuxième salon qu'il visitait depuis son périple, le premier lui ayant légèrement fait froid dans le dos... Mais celui-ci semblait réglo, et la jeune fille qui vint le recevoir finit de le rassurer. Elle régla avec lui les formalités avant de l'inviter à passer dans l'une des pièces du salon, lui disant que leur tatoueuse viendrait s'occuper de lui très vite. Alors qu'il traversait le salon pour aller s'installer, il finit par remarquer qu'une personne l'observait depuis son arrivée. Un homme d'une quarantaine d'année, à vue d’œil, assit dans un fauteuil d'un air détaché, mais au regard vif. Comme s'il... guettait. Oui, c'était tout à fait ça, on avait l'impression qu'il s'agissait d'une sorte de sphinx, immobile, vous observant, sans jamais savoir ce qu'il en pense...
un peu d'information sur votre famille.

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