Conor Cerrowain Gallagher Age : 39 printemps Date et lieu de naissance : né dans la forêt Irlandaise de Dunboy Woods à L'extrême pointe Nord-Ouest de l'Eire au printemps 1971, le 15 mai Nationalité : Franco Irlandaise Forme animale : Lycanthrope (Forme Lupine) Type de métamorphe : Lycan de pure souche Etat civil : Veuf Lieu d'habitation : SouthHampton Métier : policier [si c'est possible bien entendu Votre étiquette : "Le gros balèze barbu qui cause pas des masses et qui fait franchement flipper mais qu'est quand même drôlement sympa. "

traits de caractère.
Taciturne - Fumeur invétéré - Calme - Serviable - Protecteur - Intelligent.

Conor n'est pas le genre de personne à qui l'on sauterait dans les bras aux premiers regards..Renfermé même quand il est en service, il parle peu mais ne pense pas moins. Toujours prêt à aider son prochain, peu importe sa race, cela lui vaut d'être apprécié par son quartier. Old Miss Donovan a besoin d'aide pour ranger ses courses? Clope au bec, il décharge et monte les sacs de papiers débordants de conserves et de viandes dans le petit appartement éxigü de la vieille femme et ce sans un mot. Son apparente froideur n'est pas un acte volontaire, mais son visage fatigué est marqué par la souffrance et la peine. Une force muette et respectable. Mais un conseil... Lupis dormien nuncuam titilarandus...
Conor est un être simple et affectueux même si son apparence n'y prête guère et sa seule peur c'est celle des guêpes... Ces petites bestioles vrombissantes au dard pointu le térrifient au plus haut point..Poutant c'est pas la p'tite bête qui va manger la grosse..

occupation diurne.
Conor est flic, donc il passe ses journées en patrouille. Il grignote un morceau à la pause de midi et reprends sa tournée journalière, de temps en temps il est de service de nuit, quand il ne risque aucune transformation impromptue... Il n'a pas ou peu d'amis, les gens n'aiment pas trop l'approcher de peur qu'il ne les mordent ou qu'il ne les bouffent pour faire plus simple.. Quelques collègues ont réussis à gagner la confiance de ce métamorphe grognant mais c'est tout. Il a une petite vie de quartier, aide sa vieille voisine à monter ses courses, sermonne durement les gamins chahuteurs mais jamais ne frappe. Quand il a du temps à perdre, il va au cinéma et regarde un petit film sympathique, une comédie romantique british ou un film d'action à l'eau de rose ( Confidence pour confidence il a le coffret Bridget Jones chez lui en collector...Mais que cela reste entre nous)... Ses sorties sont dominicales vu qu'il consacre ses samedis aux courses et aux tâches ménagères quand il n'est pas au poste. Il se ballade, ramasse des châtaignes, s'entraîne au saut de haies dans le stade, rien de bien fumant..

manie, habitudes & goût.
Notre lycan adore lire. Il aime également les steaks saignants, les ballades en forêt, la chaleur d'un feu ronflant dans l'âtre et le saut de haies. Il a également une certaine addiction pour les petites barrettes cylindriques, son 'cancer de poche' comme il se plait à les nommer, ses Phillip Morris ne le quittent jamais ainsi que son zippo aux couleurs de l'Irlande. Et que dire de son imposante barbe toujours fournie : jamais de rasage ! Un taillage rapide une fois par semaine suffit amplement... Mais par dessus tout il aime le sucre... Oh oui.. Du sucré.. Un muffin aux amandes par ci, un paquet d'Oreo par là, le sucre c'est son péché mignon. Pour lui les cookies sont une nourriture divine et le chocolat chaud un nectar ambroisique ! Ses placards débordent de ces cochonn...De ces mets délectables...
Ah ! Au passage pendant qu'on y est, il a horreur des armes à feu et du porridge. Il ne supporte pas le parfum, féminin ou masculin, cela lui donne migraine et nausées; si la littérature anglaise a une place de choix chez lui, les poèmes japonais, ces ..Haïkus débiles ne l'ont guère. Il a un dégoût prononcé pour les gloussements dindonnesques des étudiantes et une incompréhension totale pour ces étranges manières qu'on la jeune génération à se saluer... Un check..? Qu'est ce que ç'est que ça..? Une nouvelle marque de sucette..?

transformation.
Etant un Lycan, Conor se transforme en loup.. Assez mastoc en plus.. Un pelage brun sombre tirant sur le noir avec deux yeux d'un bleu cobalt assez saisissants, deux rangées de crocs jaunis surmontées de babines d'amadou et une lourde langue rose et râpeuse complète la face de ce gros loup. Les transformations sont devenues indolores pour Conor, lycan de pur sang, il se transforme depuis sa toute petite enfance et son corps de trentenaire bien tapé s'est formé à ces métamorphoses récurrentes. Il faisait la fièreté de sa meute en Irlande avant quelle ne soit décimée par un groupe de fanatiques des vampires. il était l'alpha protecteur et aimant, sa tendre Deirdre aurait pû en témoigner si elle n'avait pas été dépecée vive et éventrée. Il était L'alpha sûr et aguéri, son petit frère Doyle aurait pû le jurer si il n'avait pas été brûlé vif. Il avait été un Lycan fier et sociable, mais il ne l'était plus.

conviction.
La révélation..? Une terrible erreur qui lui a valu bien des tourments et des souffrances. Les Lycans sont des êtres discrets qui n'aiment pas se faire remarquer, qui aiment rester en meutes, vivre une vie simple et douce. Pourquoi a t-il fallu qu'on les dénoncent..? Et ces Vampires qui en retirent gloire et admiration, eux ils n'en avaient retiré que dégoût et humiliation. Aujourd'hui certains se battent pour faire payer, d'autres, comme Conor, s'adaptent pour ne pas effrayer. L'erreur a été commise et ne peux être réparée, il faut allez de l'avant, vivre parmis ceux qui vous raillent et chuchotent, parmis ceux qui vous tueraient pour vendre votre peau ou vos dents ou pour le plaisir. Le temps de la revanche viendra mais pour le moment, seul le temps de la peine est présent.

signes particuliers.
Etant donné le fait que Conor est un Lycan né de parents Lycans, il n'a aucune cicartice de griffure ou de morsure. Sa forte pilosité est un point remarquable mais rien d'autre ne le singularise. Le seul objet qu'il porte avec lui sans arrêt-hors de ses Philipp Morris chéries- c'est l'anneau de mariage de sa défunte Deirdre autour de son cou, pendu à une chaine en acier et sa propre alliance, à son annulaire gauche qu'il ne retirerait pour rien au monde.

histoire.

Once upon a tail…

C’était un superbe jour de printemps et tranquille sur mon perchoir je regardais s’étendre devant moi les membres feuillus et âgés de cette belle forêt de Brocéliande, tout près de Rennes, dans la Bretagne française. Un vent doux et frais agitait les hautes cimes encore recouvertes de neige, l’hiver tardait à s’en aller, ce qui n’était pas pour me gêner, cela me rappelais ma Scandinavie natale.
Mais j’avais tout de même hâte que ces dernières neiges fondent et que je puisse chasser un brin.

Ah ! Les voilà ! Mes charmants voisins du dessous. Un adorable petit couple installé là depuis plus d’un an. Ils sont mignons ces deux là ! Je ne suis pas comme ces satanées commères qui peuplent ces bois mais là, je dois avouer qu’ils sont d’un touchant… Descendons d’un étage voir ce qu’ils font..
Voilà qui est mieux. Oh ! Mr coupe du bois et Mme sirote un thé fumant sur la terrasse.. Son ventre est déjà bien rond, sa gestation doit en être à 5 mois déjà.. Le temps pas bien vite.
Oh ! Veuillez m’excusez, je ne me suis pas encore présenté : Je suis Corbeau et je loge sur le sapin qui de ses branches touche le toit de cette maison où vivent mes charmants voisins, Les Gallagher. Elle travaille dans la recherche au Centre Médical de Rennes et lui est ébéniste, d’ailleurs son travail est d’un goût exquis ! J’adore le voir travailler le bois pour en faire des commodes, des tables ou bien des statues exotiques… Ses œuvres ont l’air de se vendre comme des petits pains. Pourquoi vivent-ils ici, loin de la ville me direz-vous.
Ca, c’est parce qu’ils ne sont pas comme les autres humains.
Ici, ils peuvent s’ébattre en toute tranquillité quand s’œuvre l’œil d’Odin. Blanc et brillant pour les éclairer de sa lueur changeresse. Par la bienveillance d’un Ase ils se changent en loups. Leur couple a longtemps été remis en question par leurs familles respectives mais ils ont finis par s’en arranger et madame va bientôt mettre bas.
Je suis sur qu’Odin m’a envoyé ici pour veiller à ce que tout se passe dans les meilleures conditions alors je veille au grain.
En parlant de grain.. Voilà que la faim me tiraille.. Approchons nous encore un peu pour voir si il n’y a pas quelques miettes pour mon estomac..

« Crôa ! Crôaaaaa !
- Benneth regardes ! Notre voisin est venu prendre le petit déjeuner avec nous.
- Qui.. ?
- Le corbeau du sapin ! Tiens mon beau, voilà pour toi. »

Elle disposa sur le rebord de la terrasse quelques miettes de brioche et je m’en délectais avec contentement. Rassasié pour le moment, je m’installais confortablement pour lisser mes plumes avec attention quand un vent fébrile vint me les rebrousser..
Je levais le tête attentif..
Quelque chose n’allait pas. Mr Benneth l’ébéniste leva lui aussi la tête de son ouvrage et huma l’air avec angoisse..

« Qu’est ce qui se passe.. ?» Demanda la future mère.
- Quelqu’un arrive…
- Qui.. ?
- Je ne sais pas.. Je sens une… Non.. Plusieurs présences.
- Crôaaaaaa»

Je pris un peu de hauteur et vis avec horreur trop proches de ce morceau de Walhalla, des gens. Une troupe d’au moins 10 personnes armées du plomb-souffrance. Ils avançaient en bande serrée, fouillant dans les fourrés et arrivant à pas rapide vers nous.
Je m’agitais, croassant de plus belle, il ne fallait pas qu’ils viennent ici !

« Il faut partir.. Ils ont des fusils.. Ca pue la poudre et le sang séché..
- Non ! On ne peut pas !
- SI ! Il va falloir. Prends vite un manteau et ma carte bancaire, on dégage.
- Benneth non !
- Dépêches-toi ! »

Le ton était pressant. Avec toute la rapidité et la grâce dont elle pouvait encore faire preuve dans son état elle prit un manteau chaud et le portefeuille marital et s’en fut avec son tendre. Ils grimpèrent dans la coque-de-fer-rapide et partirent.
Je ne pouvais les laisser sans surveillance et je les accompagnais.
Des aboiements de chiens me parvenant de derrière nous et je volais auprès d’eux, il fallait mettre le plus de distance possible entre eux et les plombs-souffrance.
Des cris de rage et de déceptions me parvinrent alors que l’ont s’éloignaient de plus en plus. Ils roulèrent longtemps et je fatiguais. La jeune humaine savait que j’étais là et sentit mon épuisement, elle demanda à son mâle de s’arrêter, ce qu’il fit non sans rechigner. Elle me laissa entrer et je me posais sur les genoux de la future génitrice, voyager en coque-de-fer était assez reposant. Après de longues heures, nos arrivâmes à un port. Le port de Brest. Ils laissèrent la coque-rapide sur place et prirent deux billets pour L’Irlande.
Ils embarquèrent dans l’heure et moi avec eux.
Quelle surprise s’affichait sur les visages de ces humains en voyant un corbeau sur ce drakkar de métal... Je priais Odin et tout mes ancêtres pour arriver à bon port sans autres embûches..

« Tu crois qu’ils nous on pourchasser jusqu’ici.. ? demanda la femelle.
- Oui. Il y a de fortes chances.
- Pourquoi ne nous laissent-ils pas en paix ? C’est la 7ème fois en 5 ans qu’ils nous retrouvent !
- J’aimerais bien leur arracher la gorge et les voir s’étrangler dans leur propre sang..
- Benneth !
- Si on ne se débarrasse pas d’eux ils continueront à nous chasser.. ! J’en ai assez de changer de ville! Peut-être devrions nous accepter l’offre de Thoran..
- Pourquoi faire hein.. ?? Tu veux qu’il tue le petit à sa naissance.. ? Tu accepterais de me voir entre ses mains.. ? De te voir rabaisser ? Thoran est un barbare. Je refuse d’entrer dans sa meute, il a beau être ton cousin, c’est hors de question.
- Très bien.. Tu as raison.. Allons voir Sinead, elle saurait quoi faire.
- Oui, elle saura quoi faire. »

Le drakkar de métal s’enfonçant sur les eaux. La nuit tomba et l’œil d’Odin s’entrouvrit.

Twice upon a tail

Ah ! Maudits gamins, quand allaient-ils arrêter de me torturer moi, pauvre vieille femme... Heureusement que le grand va à l'école.. Sinon je crois que je vais les transformer en descente de lit et en coussin pour mon vieux dos !
Par Brigid !

«  Conor descends de là immédiatement ! »

Je me précipitais dehors pour allez chercher ce fichu gosse.

«  Descends de c'tarbre tout de suite ! Ce va barder mon joli !
Mais.. Mamie !
Tu descends et c'est tout !
Mais le cerf-volant est coincé dans les branches !
Ah ! Peu importe du me descends de là et en vitesse !
Oui... »

Le petit monstre descendit avec l'aisance d'un chat et se retrouva devant moi, le visage maculé de terre et les cheveux ébouriffés de feuilles et de branchages. Ses petits yeux humides de désappointement. Comment lui résister... Je le pris par la main et l'emmena dans la maison. Doyle gazouillait comme un pinson dans son petit parc en jouant avec une poupée de foin. J'assis le petit casse-cou sur la table et commença à le débarbouiller avec application.
Son visage bien que recouvert de terre respirait la beauté de l'innocence et de l'enfance, mais je savais que dans son monde elle ne durerait pas bien longtemps. Depuis que Benneth était revenu au bercail avec sa femme enceinte jusqu'aux yeux et qu'ils avaient imploré mon aide, j'étais devenue la grand-mère de ces garnements en culottes courtes et ce n'était pas pour me déplaire.
Thoran avait rallié beaucoup de meute à la sienne en usant de la force et de l'intimidation, comme tout mon dominant mais il n'y allait jamais par 4 chemins. J'avais vu beaucoup de clans détruits et asservis à la puissance bien trop grande de Thoran et je n'était pas prête à laisser ces petits se faire tuer. Quand je pense qu'il est venu durant la mise au monde... Quelle goujat !

« Mamiiiiie... Tu me fais mal..
Pardon mon ange »

Sa figure propre, je m'attaquais à sa tignasse pleine d'un tas de choses qui ne devraient pas y être.
Pendant que Millie mettait bas, il avait pointé le bout de son museau ici, attiré par l'odeur du sang frais. Il avait été plus que choqué et son égo de même quand il avait vu Benneth de retour avec une femelle qui donnait naissance en plus, sans qu'il en eu été au courant. Si j'avais pu me payer se tête je l'aurais fait mais les circonstances ne s'y prêtaient guère.. L'accouchement avait été dur et éprouvant pour nous tous.
Millie était partagée entre terreur et douleur pendant quelle poussait car Thoran s'était dangereusement approchée d'elle même si Benneth veillait au grain. Quand il avait voulu la toucher, la bave presque débordante de sa bouche, Ben l'avait sauvagement agrippé et collé contre un mur , faisant trembler la baraque. Son grognement lupin avait été si profond et couvert de menaces de mort que Thoran en avait déglutit d'angoisse. Thoran avait usé de paroles comme le miel pour amadouer Ben, lui offrir sa protection pour Millie et le petit, lui offrir un poste important au sein de la meute et un job assurant la pérennité de la bourse familiale.
Mais Benneth n'en avait eu que faire.
Il jeta Thoran comme le dernier des imbéciles hors de la demeure et le menaça si fort que je crois qu'il en tremble encore dans ses grolles...

« Pourquoi tu ris Mamie..?
Pour rien.. Je me rappelle quelques souvenirs amusant.
Lesquels..??
Ah... Rien d'important. Allez ! Retourne jouer que je m'occupe un peu de ton frère et va chercher ce cerf volant ! Mais gare à toi si tu tombes ou te salis encore !! »
Avec un sourire chaud comme le soleil il s'en fut grimper dans l'arbre après m'avoir chaudement serré dans ses petites mains de 7 ans..

7 années s'étaient écoulées depuis cet incident et Thoran revenait régulièrement voir comment se portaient Millie et les petits, revenant inlassablement à la charge avec ses promesses de vie meilleure et de protection et toujours il repartait écumant de rage de s'être fait repousser une fois de plus.
Benneth avait repris son travail du bois et Millie travaillait avec moi au marché, je faisait mes fromages et elle allait les vendres... On en tirait un revenu assez conséquent.
Que voulez-vous ? Faire les meilleures fromages au lait de brebis de toute la pointe de l'Eire, ça rapporte...
Je finis de changer et nourrir le petit et le remis dans son parc où il s'endormit rapidement, apaisé et repu. A 4 ans ce petit était d'un calme, tout le contraire de son frère au même âge.
Ces moments me faisaient toucher du doigts les portes du paradis.
7 années sécoulèrent encore. Conor finissait le collège et Doyle le commençait et Thoran venait toujours avec les mêmes demandes. Benneth était toujours aussi ferme.
Que j'aimais le voir retourner dans son trou, la queue entre les pattes et écumant de colère.
Il avait longtemps essayer de rallier Conor à son clan mais jamais ce petit n'avait voulu, trop proche de sa famille. Mais aujourd'hui, sa famille l'importait peu. Le 14 février.. La saint Valentin..
Et Mon petit Conor était dans tout ses états. La petite Deirdre lui faisait perdre les pédales.. Ses grands yeux brun et ses long cheveux blonds avaient finis par envoûter ce petit homme, au grand damn de sa mère qui voyait déjà s'élogner d'elle son petit loupiot d'amour.

"C'est de son âge.. Tu ne vas tout de même pas le brider..? Dis-je en épluchant quelques pommes de terre
- Je ne le bride pas..!! Il est encore trop jeune pour s'amouracher d'une fille..
- Trop jeune..? Il a 14 ans ! C'est parfaitement naturel..
- Certainement pas ! Regarde Doyle ! Ce genre de choses ne l'interresse pas..
- Il a 11 ans ! Lui est trop jeune.."

Millie gromella.. L'instinct maternel peut être une vraie plaie... Nous finîmes de preparer le repas et Conor surgit soudain dans la maison, il avait l'air.. Ailleurs..

" Conor..? Chéri..? D'où viens-tu comme ça..? Ca va..? tu n'as pas l'air dans ton assiette..?
- Si si... tout va.. Parfaitement bien..."

Et il grimpa dans sa chambre, la démarche cotonneuse et les yeux brillants, regardant dans le vague.
"Il est amoureux et vu sa tête elle aussi.." Je ris de tout mon être devant la tête désespérée de Millie. Ce petit grandissait à une vitesse...
Quand Benneth rentra de l'atelier il trouva sa femme affallée sur la table un air éffrondrée accroché à son visage fin et moi, riant de temps en temps et rayonnante de joie. D'un regard Ben compris la situation, remis un bouquet de fleurs subimes à sa chère et tendre, déposa un baiser sur sa joue et m'embrassa sur les deux joues comme du bon pain.

" Ca y est..? me demanda t-il amusé
- Ca y est ! "

Nous rîmes un long moment pendant que Millie soupirait de plus belle.. Doyle posa quelques questions et on lui répondit sans détour " ton frère est amoureux ". Il sourtit avec affection et s'assit à table avec nous.. Millie mangea sans faim comme son fils, mais pas pour la même raison
.
La vie s'écoulait heureuse et douce, qui aurait crût que cela tournerait en un drame tragique....?

And they live Happily…

« Recevez-ceci pour vos loyaux services envers notre communauté. »

Il y eut une grande clameur et le maire lui décerna une médaille, il l’accrocha adroitement à la veste de son uniforme, à côté de son insigne et lui serra chaudement la main. Conor lui rendit sa pognée de main et remercia ses collègues, un sourire humble accroché aux lèvres. Le Maire nous invita à boire et à nous restaurer au buffet. Il descendit de l’estrade souplement et me rejoins. Il était beau dans son uniforme, il mettait en valeur tout ses muscles et lui conférait une prestance et une aura de respect et de puissance. Il me serra dans ses bras et je lui rendis son étreinte.

« Je suis fière de toi.
- Merci..
- Tes parents auraient été fiers de toi et la Vieille O ‘Brian aussi..
- Je sais.. »

Il soupira et raffermit son étreinte de plus belle. Doyle arriva en courant, du haut de ses 27 ans il ressemblait tant à son frère en bien moins trapu mais tout aussi souple et agile. Conor me lâcha pour étreindre son frère et lui offrir une poignée de main.

« T’as eu de la chance tu l’sais.. ?
- Oh que oui.. !
- Ha ha ha ha ! Heureusement que nous sommes ce que nous sommes dans ce genre de cas .
- C’est bien la seule chose de pratique.
- Arrête de dénigrer notre héritage.
- Je ne dénigre rien. S’ils ne s’étaient pas changés, ils seraient encore là.
- Conor..
- Ah.. Laisses tomber et allons manger un morceau.
- Ouais ! J’ai une faim de loup ! »

Il se prit une tape bien sentie derrière le crâne et nous allâmes nous restaurer. Les collègues de Conor étaient joyeux et d’humeur festive. Les compliments pleuvaient de toutes parts. Leurs femmes me félicitaient également de la chance que j’avais d’être tombée sur un homme de ce calibre et de cette force.

« Deirdre, tu as une chance incroyable.. !
- D’être tombée sur un tel homme.. !
- Brave, fort et consciencieux.. !
- Vous allez si bien ensemble.. ! »

J’acquiesçais et les remerciaient le plus poliment du monde mais j’avais bien envie de leur arracher ces sourires connivents de leur faces peinturlurées et figées de botox. Je m’éloignais de ses vautours en robe de soirée, adeptes de commérages et de patchwork. Conor discutait avec ses collègues et je vins près de Doyle.

« Et toi.. ? Comment ça se passe de ce côté… ?
- Moi.. ? Mais de quoi tu parles.. ? – me dit-il d’un air gêné et rougissant.
- Tu sais pertinemment à quoi je fais allusion. Quand vas-tu dire à Conor pour toi et Irwin.. ?
- Je.. Ne sais pas encore.. Tout dépendra de comment il va le prendre.
- Il n’en dira rien voyons ! Tout ce qui l’importe c’est que tu sois heureux, peu importe avec qui ! Tes parents le savaient et Sinead aussi et ils t’ont toujours soutenus.
- Mais Conor n’est pas comme eux ! Lui c’est un Alpha -ils baissa d’un ton- un vrai.. Qui peut dire comment il réagira s’il apprends que..
- S’il apprends que quoi.. ? »

Conor avait surgit au milieu de la conversation, intrigué de toutes nos messes basses, il avait quitté ses coéquipiers pour nous écouter.

« Si j’apprenais que quoi ? » Il devenait insistant et Doyle se retrouvait devant lui, incapable de parler. Ca arrivait souvent pour la plupart des gens et c’était pour ça qu’il était si bon policier. Les gens craquaient facilement devant son regard qui semblait percer votre corps et fouiller votre âme jusque dans ses moindres recoins les plus sombres. Les criminels sortaient parfois de la salle d’interrogatoire en pleurant et en tremblant comme des feuilles, l’un d’entre eux s’était même uriner dessus de peur.

« N’essayes pas de m’impressionner ! Je rentre, on se voit plus tard, j’ai encore du travail. »

Doyle repartit, pâle et inquiet. Je ne comprenais pas pourquoi il en faisait tout un plat, Conor était un être bon et tolérant. Je dois avouer que de sortir avec le fils du bras droit de Thoran n’était pas très astucieux mais on ne choisit pas de qui l’on tombe amoureux.

« Qu’est ce qui lui arrive… ?
- Rien je t’assure.. Il est un peu surmené à l’atelier, il a beaucoup de travail à faire en peu de temps.
- Tu en est sûre.. ? –Le voilà qui recommençait
- Oui ! Et ça, ça ne marche pas sur moi et tu le sais très bien ! »

Je détestais quand il essayait son regard de flic sur moi.

« Rentrons, ce soir nous avons conseil. »

Je reposais la coupe de champagne que je n’avais pas touchée et me dirigeais vers la voiture. Il remercia brièvement tout le monde et s’en fut, une excuse bidon pendant au bout des lèvres.
Le soir vint rapidement et la lune se leva.
Nous sortîmes dans la forêt adjacente à notre demeure et nous transformâmes. Courbés en deux, nos os craquèrent sourdement et changèrent de place et de forme, les poils poussèrent à foison sur nos corps en pleine métamorphose, nos dents se changèrent en crocs et nos oreilles s’allongèrent et se placèrent sur nos crâne pour se recouvrir de poils. Nos ongles devinrent des griffes de kératine noire. Quelques minutes plus tard, nous étions devenus loups.

On se hâtait d’arriver au cœur de la forêt, Conor fut plus rapide que jamais, il était impatient de voir qui avait rejoints notre meute. La Meute Grise de Thoran s’était vidée avec le temps, perdants ses membres vieillissants et ses jeunes avides de liberté et Conor avait décidé de former sa propre meute, une communauté solide et solidaire basée sur le respect et la confiance, sur la loyauté et l’honneur. Nous arrivâmes à la clairière et Conor sauta sur la roche surplombant l’étendue d’herbe humide. Je m’installais à ses côtés. Sa fourrure noirâtre et épaisse ébouriffée par le vent nocturne le grossissait encore plus. Doyle arriva quelques minutes plus tard, il ressemblait à un jeune loup tellement il était mince, son poil brun mielleux avait des reflets de soleil et il y avait quelqu’un avec lui. Conor le flaira tout de suite, sauta de la roche, courut vers l’orée du bois, écarta violemment Doyle pour le mettre derrière lui et grogna l’inconnu. C’était Irwin. Doyle couina, implorant mais Conor ne l’entendait pas de cette oreille. Depuis quand les membres de La Grise venait sur son territoire.. ?
Irwin s’avança prudemment, la queue entre les pattes et les oreilles basses en signe de soumission. Conor grogna. Irwin se coucha à ses pieds, le museau caché dans ses pattes de devant. Conor sortit les crocs et se fut trop pour Doyle qui s’interposa. Irwin se releva et Doyle lécha abondamment son museau avant de couler sa tête sous l’encolure grise d’Irwin. Conor fut abasourdit et une lueur de compréhension se lut sur son faciès. Les explications viendraient plus tard.
Je hurlais pour leur signifier qu’on approchait et ils arrivèrent. Conor repris sa place de chef et Doyle et Irwin s’assirent sous la roche. Il les regarda avec réprobation avant d’appeler avec moi de plus belle. Doyle et son ami joignirent leurs hurlements aux nôtres. Des dizaines de compères sortirent des bois, des femelles, des mâles et des louveteaux. Tous s’assirent et écoutèrent Conor avec attention et admiration. La meute Cerrowain était crée. Pour sceller ce pacte, nous hurlâmes tous en cœur.
Je savais que Conor donnerait tout ce qu’il avait dans cette communauté pour la faire évoluer et la protéger. Même si le loup en lui était fier d’être et d’exister, je savais que lui avait parfois des moments de vide et d’horreur de ce qu’il était. Les souvenirs de nos luttes contre Thoran et ses assauts hantaient souvent ses nuits et l’horrifiait, mais pour palier à cela il voulait devenir le meilleur chef de clan que l’Irlande lupine eu jamais connue.

Qui aurait parié que cela n’allait être qu’un beau rêve… ?

Never After...

J'étais à l'aéroport et j'attendais qu'il prenne son billet. Le temps n'était pas clément ce jour-là mais il allait de paire avec nos humeurs. Il revint quelques minutes plus tard avec son billet et sa valise. Une seule et unique valise, contenant le strict minimum pour changer de pays. Nous sortîmes un instant pour fumer une cigarette. Cela faisait 10 ans qu'il avait arrêter et sans crier gare il avait repris et durement repris. 1 paquet par jour minimum. Je soupirais mais je ne pouvais pas critiquer, j'étais dans le même cas. Les gens affluaient de toutes par pour prendre leurs vols vers les 4 coins du monde. Des familles, de couples, des businessmen, des groupes de colos.. Le tout dans un brouhaha de cris, de rires et de larmes. Depuis le massacre, il avait cessé de communiquer. 1 an nous séparait du drame mais jamais nous ne nous en remettrons. Aux souvenirs de son corps brûlant sous mes propres yeux, de ses cris déchirants de douleurs, je ne pus empêcher une larme de couler.. Conor me regarda avec réprobation et il avait raison, ça ne servait à rien de se rappeler leurs souffrances et notre impuissance ce jour là. Nous écrasâmes nos clopes et il partit enregistrer son bagage. Nous attendîmes dans la salle d'embarquement l'heure du départ dans un silence qui était devenu au fil des mois une véritable conversation.

«  Mon contact à New-york m'a dit qu'il y avait des postes de libres dans la bourgade de Shreveport.
Bien.
L'une de mes amies vit dans un quartier là bas avec une forte population d'irlandais.
Hum..
Je pense que ce sera bien.
Oui. »

Et le silence revint. A la fois doux et douloureux. Dans ce moment d'exploration visuelle des gens attendant d'embarquer comme lui, je vis deux hommes assis à quelques mètres de nous se tenant discrètement la main. Cela me rappela ces moments où Doyle et moi faisions de même. Une boule aigre et âpre se coinça dans ma gorge. Je respirais avec difficulté et la drame me revint en mémoire sans que je ne pu l'en empêcher.
Nous étions tous dans la foret et nous fêtions dignement la naissance des petits de Kathleen et de Grégor, une portée de deux bambins adorablement endormis dans leur landau. Des tables avaient été installées, un grand feu brûlait et nous y faisions griller de la viande. Le chef des pompiers Arthur, membre de la meute, surveillait la braise et la cuisson pendant que tout le monde discutaient joyeusement, les jeunes jouaient entre eux et les adultes bavardaient gaiement, les femelles complimentaient la jeune mère en s'extasiant sur les petits. Doyle était parmi elles, admirant les enfants, une joie immense teintée de tristesse dans ses yeux. Je le regardait de loin. Adorateur et amer. Notre condition ne nous permettait pas d'avoir d'enfants mais nous nous étions jurés d'adopter un petit loup. Conor bavassait à grand renforts de gestes et de bruitages pour commenter la dernière chasse et tous riaient à gorge déployée.
Soudain ce fut le silence. Conor releva la tête et les autres mâles de même. Les femmes rameutèrent les enfants et se serrèrent. Deirdre leur enjoignis de faire silence et d'être à l'affût. Une odeur de mort régna dans la clairière. Et ce fut l'assaut. Des dizaines d'hommes surgirent des fourrés, armés jusqu'aux dents et chargèrent en hurlant comme des damnés. Doyle et Deirdre fuirent avec les femelles et les petits mais furent stoppés dans leur course par un groupe d'homme. Habillés en camouflage , cagoulés ils pointaient leur fusils sur le groupe. Conor envoya des mâles les aider. Grégor rejoignis Kath.

« En joug ! FEU ! »

Les balles fusèrent, pigmentées d'argent. Kathleen s'effondra et Grégor aussi. Les enfants tombèrent les uns après les autres, Deirdre et Doyle se firent capturer et sauvagement frapper. Nous nous battions avec rage contre nos assaillants mais plus le temps filait plus nos rangs s'éclaircissaient et bientôt nous ne fûmes plus qu'une poignée, blessés, enragés, la bave débordant des lèvres. Nous finîmes encerclés, pris au piège, les canons des fusils sous nos nez et nos gorges. Quelques femmes étaient encore en vie et ils les tenaient par les cheveux et les ligotèrent. Ils les agenouillèrent devant nous, leur relevant la tête, elles pleuraient . Ils se positionnèrent derrière elles. Leur arme en main, le canon pointé sur leur nuque : les coups partirent. Une exécution sommaire et inhumaine. Je hurlais. Les autres mâles avec moi. Conor avait le regard pointé sur Deirdre que l'on accrochait les bras en croix sur un arbre. Il déchirèrent ses vêtements à grands coup de couteaux et ce qui nous semblaient être le chef de cette expédition punitive fit courir la lame de son couteau de chasse sur la peau pâle de Deirdre. Conor était en état de choc, les yeux fixés sur le métal brillant. L'homme entailla la peau de la jeune femme méthodiquement et commença à la retirer, Deirdre hurlait de douleur et se vidait lentement de son sang. Après avoir retirer la peau de ses bras et de ses jambes, laissant ses muscles à l'air libre, il la poignarda à l 'estomac et descendit jusqu'à l'utérus. En quelques spasmes, Deidre mourut. Conor était absent, les yeux fixés sur les muscles encore palpitants de sa tendre amie. Puis se fut le tour de Doyle. Nu, tailladé et ficelé, deux hommes s'en saisirent et le jetèrent sur le feu, ses cris de douleurs transperçaient les cieux et mon cœur. Je tombais à genoux, mort de l'intérieur. Conor était toujours en état de catatonie. Le groupe s'en fut aussi rapidement qu'à leur arrivée. Laissant les derniers mâles plus morts que vifs.

«  Les passagers du Vol 4478B à Destination de New-York sont priés d'embarquer à bord de l'avion. Je répète.. »

Je sortis de mes douloureuses pensées et me leva pour saluer Conor une dernière fois. Une poignée de main sommaire fut échangée.

« Appelles moi quand tu seras arriver à Shreveport ok..?
Ok.. »

Et il embarqua.
La meute ou dû moins ce qu'il en restait avait été dissoute mais avant cela nous avions retrouver la trace du groupe qui nous avait décimé, une bande de fanatiques décérébrés de Vampires. Cette descente fut un carnage.
Aujourd'hui, je priais pour que Conor retrouve une vie simple et sans heurs. Mais nous savions que nous ne la retrouverions jamais.

°°~°°

test rp.

Le temps était frais ce soir. Un léger frisson le secoua et il se ralluma une cigarette pour palier à cette fraîcheur. Il revenais du Lunatic café avec un sac plein de sucrettes : deux parts de cheesecake à la vanille, 4 muffins aux amandes, 7 cookies choco-caramel et une grosse rasade de café viennois avec triple dose de chantilly qu'il s'enfilerait dans la soirée devant une quelconque série. Wade avait été réprobateur avec les doses de sucres qu'il s'envoyait par jour mais il n'en avait cure, après tout il était un excellent client et ça l'aidait grandement à faire tourner ce café. Sur le chemin du retour il croisa une bande de gamins en train d'en terroriser un autre. Il soupira en tirant sur sa clope.. Ils n'avaient donc rien d'autre à fiche que ça..?
Excédé, il se dirigea vers eux.

«  Allez ! Donne ton fric ou on va se faire une joie de péter ta jolie gueule d'humain. »

Voilà les menaces maintenant.

«  File la thune ou ça va chier !
Il ne va rien filer du tout.
Hein ? »

Ils se retournèrent comme un seul homme et il en vit 2 sur les 7 déglutir. Eux avaient déjà eu affaire avec lui. Il eu un sourire mesquin. La lumière faible de la cigarette éclairait son visage d'une lueur effrayante.

« T'es qui toi ? Casses-toi ou on va te péter le gueule !
Sam arrêtes tes conneries ! C'est M'sieur Gallagher. !
C'est qui c'lui là..? M'en tape !
Allez on dégage ! L'est pas commode..!
Rien à foutre ! Casses toi le vieux ! »

Conor reprit une longue taffe qu'il souffla nonchalamment. Il chopa un des gamin et lui confia son sac en lui demandant d'y faire très attention. Le gosses qui ne devait pas avoir plus de 9 ans hocha la tête avec vigueur et des larmes de soulagement plein les yeux de ne pas s'être fait étriper vif.
Il s'approcha des raqueteurs en culotte courte et surtout de ce fameux Sam qui devait être un Alpha en herbe.
A quelques centimètres de lui, le surplombant de son joli mètre 94, Conor le regardait, le fixait de son regard lentement mûri de « bad cop ». Les genoux de Sam commencèrent à faire bravo mais il ne bougeait pas d'un poil. Un frisson glacé parcourut l'assistance mais le morveux défiait Conor du regard avec provocation. Il eut un sourire goguenard.

«  Voyez les mecs ! Faut pas s'laisser impressionner par les grands. »

Cela le fit rire. Il tendit sa main vers le gosse comme au ralentit et le saisit par le col de sa veste bouffée aux mites. Il souleva le gamin sans problème et le porta à son regard. Sam eut un cri hautement viril et agitait ses bras de 12 ans dans tout les sens en criant de le laisser. Conor le secoua un peu et laissa agir quelques instant sa toute puissance d'alpha sur les sens du petit loup. Le moutard humain avait fuit en pleurant depuis longtemps déjà.
Sam tremblait de partout, persuadé qu'il allait se faire cogner. Ou dévorer au choix.

« Bande de mauviettes ! Venez m'aider ! » Hurla t-il, mais ses compagnons ne bougèrent pas d'un pouce. Seul le petit Morgan, celui à qui il avait confié son sac de confiseries, s'avança en tremblant de tout ses membres.

« M'sieur Gallagher, laissez tomber s'iouplaît. Sam c'est un crétin mais c'est un bon copain. »

Conor regarda le petit Morgan avec compassion. Il reposa doucement Sam, secoué, les joues mouillées de larmes et le corps encore secoué de spasmes de terreur. Morgan tira doucement sur le jean de Conor et souffla un petit 'Merci' soulagé. Conor s'agenouilla pour être à hauteur du petit Morgan et lui ébouriffa la tête. Il récupéra son sac.

«  Plus de conneries de ce genre les mômes. Vous devriez êtes couchés à cette heure. Rentrez chez vous ou je préviens vos mères. »

Les jeunes répondirent dans un 'Oui M'sieur' militaire et aidèrent Sam à se remettre sur ses pieds. Un Sam calmé mais admiratif. Conor s'en alla mais après quelques mètres, il se rendit compte qu'il était suivit pas la bande de gosses qui tentaient tant bien que mal de se cacher dans le décor. Conor soupira et jeta sa clope finie pour en ressortir une autre qu'il alluma. Il attendit posément que les enfants daignent sortir de leurs cachettes qui n'est étaient pas et viennent le rejoindre. Dans un silence impressionné les gosses se regroupèrent autour de Conor et Sam parla.

« M'sir Gallagher. Merci de pas m'avoir mis une raclée devant tout mes potes. On est pas des sales mômes vous savez.- Conor le regarda de haut et eu un petit sourire- On s'demandait avec les gars si on pouvait vous escrotter jusqu'à vot' domicile. Histoire qu'y ai pas d'autres incidents en route quoi. »

Sam était gêné mais espérait profondément qu'il accepterait. Conor haussa les épaules et avança. Sam souri et invita sa bande à l'entourer comme des body-guards. Le petit Morgan leva sa petite main et Conor la prit.
Une fois rentré chez lui, il déposa son sac de sucreries et déposa les deux parts de cheesecakes, les 4 muffins et la tasse de café viennois et s'installa dans on fauteuil devant son petit poste de télévision.

«  Sales mômes... »

Il zappa et but une longue gorgée de sa boisson qui avait tiédit mais qui avait un goût étonnamment plus sucré et doux que d'habitude.



famille.
Père : Benneth Morgus Gallagher. Irlandais d'origine, ébéniste de profession, marié, bon père de famille, Lycan pur souche, décédé en 1978 à l'âge de 30 ans,renversé par un camion citerne sous sa forme lupine.
Mère : Emilie Déborah Frémond-Gallagher. Française d'origine, chercheuse sur les maladies nausocaumiales, mariée, bonne mère de famille, Lycan infectée par intraveineuse ( Mère humaine Institutrice transformée post naissance/ beau-père lycan pur médecin) à 8 ans, décédée en 1980 à l'âge 32 ans tuée par un chasseur sous sa forme lupine.
Frère : Doyle Cole Gallagher. Franco-irlandais, né en 1974, fiancé, ébéniste,Lycan pur, décédé en 2001 à l'âge de 27 ans, brûlé vif par des fanatiques .
Sinead O'Brian : Irlandaise, bergère/fromagère, humaine, veuve, tutrice des frères Gallagher jusqu'à leur majorité. Assura leur scolarité et leur éducation jusqu'à leur graduation universitaire et la fondation de la meute Cerrowain.[/justify]

BUTLER :56:
bienvenue et bonne chance pour ta fiche !