➽ date et lieu de naissance. 25 février 1984 Nouvelle Orléans➽ nationalité. Américaine ➽ nom de votre vampire. Alessandro E. Llywlyn ➽date de la marque. il y a plus de 3 ans déjà .... i ➽ état civil. Célibataire➽ lieu d'habitation. Coven Garden ➽ métier. secrétaire du ministre de finance de Louisiane➽ étiquette qui vous est collé. La pas douée ou la surdouée…. Le premier parce que même sans le vouloir, j’attire les ennuies. Je n’ai jamais cru au Surnaturel, avant d’être prise en chasse par un Vampire… Et le pire, c’est que je ne l’avais même pas cherché ! Je me suis faite marquée pour me protéger, et résultat ? J’ai encore eu plus d’ennuies avec les Créatures des Ténèbres qu’avant… Chaque fois que j’entame une relation fraternelle, amicale ou amoureuse ça finit mal pour moi… Peut-être est-ce écrit quelque part? Après tout c’était déjà comme cela dans la famille, alors allez savoir. Le second m’a été attribué sur mon lieu de travail et à l’école. Relativement intelligente et aimant apprendre, j’ai été qualifiée de surdouée parce que j’ai sauté quelques classes et finit diplômée bien jeune. De plus j’ai vite gravi les échelons dans mon job… Personnellement, je veux bien dire que je suis intelligente, mais surdouée surement pas. J’ai juste étudié avec quelques facilités cependant, je le concède.

La vie nous sculpte petit à petit créant une œuvre unique en perpétuel évolution"

S'il fallait me définir en moins de deux mots, je dirais simplement que je suis compliquée et en même temps très facile à vivre. Compliqué car je suis une femme, et qu'il est bien connu que les femmes le sont ; facile à vivre parce que je suis de tempérament calme et paisible.
De manière générale, je suis quelqu'un d'intègre, ayant des principes et les respectant. Je n'y déroge jamais sauf cas exceptionnel. Je n'ai qu'une parole, quand je la donne, mon honneur de femme m'y fait tenir quoiqu'il m'en coûte au final. De plus, je suis de nature fidèle que ce soit à ma famille (encore que vu les circonstances, on peut douter de cela, mais je ne ferais rien contre eux et les aiderais sur demande), mes amis ou mes relations professionnelles. Si les choses avaient été autres, je n'aurais jamais quitté le domicile maternel, par besoin et instinct de survie et ma colère cette fois-là m'ont poussé à partir. Sociable de nature, je crée facilement des liens, surtout avec mes collègues qu'ils soient nécessaires, professionnels, occasionnels ou affectifs. Je ne peux vivre sans contact, je hais la solitude dans la quelle je vis faute de temps pour sortir et nouer des amitiés solides... La faute à mon travail qui est très prenant. Mais d’un autre côté, quand je regarde en arrière je me dis que l’amitié et les relations dites amoureuses ne sont pas franchement pour moi. Je n’ai pas su préserver mes proches ni garder contact avec ceux que j’ai le plus aimer. Chaque fois, ça finit dans les larmes et le sang, et bien souvent c’est moi qui déguste. Néanmoins, je récidive à chaque nouvelle rencontre, avec cet espoir fou d’enfin réussir à construire quelque chose sans le briser.

D'autre part, je suis quelqu'un d'extrêmement fière et sure d'elle. J'ai une haute estime de moi, de ma valeur. De famille aisée, j'ai été élevée comme une fille de la Haute Société. Mes parents m'ont transmis les valeurs traditionnelles: fierté, honneur, charité ... Ayant toujours eu des facilités niveau scolaire, j’ai été vaguement encensée et à ce niveau-là j’ai une haute estime de moi. L’inconvénient, c’est que cela en général est mal perçu par les autres. Je sais qu'on m'imagine hautaine et snob parfois, mais ce n'est qu'une image dû à ma manière d'être, au fond il n'en est rien. Quand on me connait, on sait que je suis certes fière, mais aussi une personne serviable, qui rend facilement service aux gens qu'elle apprécie, et aimable. Je suis cultivée et passionnée par les arts, sujets sur lequel je peux me montrer intarissable.

J'aime à me dire intelligente et femme d'affaire. Cependant face à un homme comme rival, j'utilise volontiers la séduction et la naïveté. Ce sont des armes redoutables dans les mains d'une femme si elle sait bien les manier. J'aime plaire aux autres, physiquement d'abord, je me sais belle femme, puis par ma conversation et mon esprit. C'est un petit jeu auquel parfois je m'abonne quand je sors pour me divertir. Fidèle aux principes que je me suis imposée à 15 ans, je suis aussi une combattante, qui ne s’avoue pas facilement vaincue.. C'est ce côté-là qui m'a permis d'arriver où j'en suis aujourd'hui entre autre, de m'imposer dans un monde majoritairement masculin. Bonne comédienne, je me montre toujours naïve au premier abord pour flairer les faiblesses de l'autre. Disons que je sais vraiment utiliser tous mes atouts, qu'ils soient physiques ou intellectuels dans mon travail comme dans ma vie plus privée.

Mais j'ai aussi mes défauts, bien sur comme tout le monde. Je suis ce qu'on peut qualifier de lunatique, pouvant sauter d'une humeur à l'autre sur un simple mot, qui me reste en travers de la gorge. J'ai aussi un peu perdu ma bonne humeur et mon insouciance depuis le départ de mon frère et tout ce qui a suivi. La déprime me guette certains jours plus que d’autres, et les récents événements de ma vie ne me font pas envisager l’avenir avec optimisme. Une certaine mélancolie et tristesse teinte mes journées et mes actions aussi, rendant parfois ma compagnie pesante aux autres. Je suis devenue par nécessité professionnelle une solitaire, même si ce mode de vie ne me convient point. Têtue, je ne lâche jamais l'affaire quand j'estime avoir raison et tiens tête jusqu'au moment où on abdique en ma faveur. J'aime avoir le dernier mot. Je suis un peu (voire beaucoup) capricieuse, aimant avoir ce que je désire rapidement et peut-être un peu égoïste aussi. Je vis pour moi et par moi. Mes colères, bien que rares, peuvent se montrer impressionnantes et violentes. Cependant je suis généralement calme et paisible, tel le Mont Olympe, inébranlable d'après mes collègues, ceci dit cela peut aussi n'être qu'une façade car je me maitrise assez bien. Anticonformiste, je respecte rarement les codes vestimentaires. Pourquoi ne devrais-je que porter des tailleurs strictes pour aller travailler? Je surprends par mon style vestimentaire, qui bien que peu conforme reste très sage et correcte. J'aime l'extravagance pas le vulgaire!

"Car il faut bien meubler le temps que l'on nous a donné entre notre naissance et notre mort ..."
Je suis la secrétaire personnelle du Ministre des Fiance de Louisiane. Étonnant, n'est-ce pas vu mon âge et mon sexe (une femme, quoique souvent on voit bien les femmes secrétaires mais de là à travailler en politique…) ! Et pourtant, le ministre lui-même m’a proposé l’emploie. Au vue de mes très bons résultats lors de l’obtention de mon diplôme universitaire, la place me fut presque de suite offerte. Ou plutôt, cet homme m’a engagée et je l’ai suivi dans son évolution politique, jusqu’à arriver là où j’en suis. Professionnellement parlant, je peux être fière de mon avancée. Je passe donc mes journées, entre 8 heures 30 et 19 heures du lundi au vendredi, quand j’ai de la chance au ministère à travailler. Néanmoins, j’accumule pas mal d’heures supplémentaires et peux toujours être appelée d’urgence, même en dehors des heures inscrites sur mon contrat. Mais c’est l’importance de la fonction qui veut cela. Et aimant mon travail, je ne rechigne pas à ne vivre presque que pour cela. Autre aspect intéressant, je calcule et manipule des millions par semaines, faisant des placements, des transferts. Je suis au courant de tout niveau octroie de permis aux entreprises, gestion du budget, lois ... J'ai aussi une petite vie sociale obligatoire : sortant à certaine soirées car il le faut bien quand on est le premier intermédiaire des industriel et autres se montrer, et puis souvent j’accompagne le Ministre aussi, prenant note pour lui.

Le reste de mon temps libre se passe en promenades solitaires, en sport, en shopping (je reste malgré tout une femme qui aime la mode), quelques sorties dépendant de l'humeur et des amis disponibles, cinéma, théâtre, musée... Je suis de nature cultivée et j'aime l'art, j'aime aussi me perdre dans la foule et déambuler sans but à travers les rues de la ville.

En bref, je suis toujours occupée, j'ai toujours quelques choses à faire ; si ce n'est dehors c'est au moins à l'intérieure de mon vaste chez moi. Et je peux dire que je m’ennuie rarement, car je trouve toujours une occupation agréable pour meubler le temps.

"Ces petits détails qui nous définissent si bien ..."
J'aime :

• les arts : peintures, sculptures, cinéma, théâtre, romans ... peu importe, j'ai reçu une éducation vaste et j'ai toujours cultivé l'amour de l'art. J'aime ce qui est beau, qu'y puis-je ?
  
• Les saveurs sucrées : chocolat, pâtisseries, bonbon, liqueur sucrée... ce qui contient du sucre est un régal.
  
• La nature: faune et flore
  
• L'eau, les bains, la natation ... J'ai un fort penchant pour cet élément liquide et apaisant.
  
• l'économie, aussi étrange que cela puisse paraitre j'aime les chiffres et jouer avec ... ce qui explique mes études et mon travail actuel
  
• les bons repas, qui se doivent d'être bons et beaux
  
• les sorties en groupe
  
• ma petite vie bien rangée et tranquille
  
• mon chien, doberman femelle de 4 ans répondant au nom de Mélusine.
  
• mon travail
  
• mes amis
  
• mon frère ainé, malgré l'absence
  [
• les compliments s'ils sont sincères
  
• les grands espaces, j'ai besoin d'une grande maison pour vivre, me sentir libre et non en cage
  
• les matières douces, agréables à la peau
  
• certains sports
  
• les longues promenades solitaires ou non
  
• mon Sire de Vampire, même si ça je ne lui avouerais jamais!

Je n'aime pas :

• les sexistes qui pensent que certaines choses ne peuvent être faite que par des hommes, et qui dénigrent les femmes.
  
• L'intolérance
  
• être ridiculisée
  
• la violence gratuite
  
• mon frère ainé pour son abandon
  
• être abandonnée
  
• la Révélation
  
• être considérée comme une « poupée » juste belle a regarder, qu'on ne tienne pas compte de mes autres capacités
  
• les fumeurs
  
• ne pas être écoutée
  
• être collée, les remarques sur mon physique, être siffler en rue comme un chien.
  
• l'alcool, sauf en très petite quantité pour le goût, sinon c'est quelque chose que je ne supporte pas
  
• qu'on se montre instant et pose des questions trop personnelles, je préfère me livrer moi-même peu à peu qu'avoir l'impression d'être un suspect qu'on interroge.

« On est rarement maitre de ses sentiments… »

Quand on connait mon opinion sur la révélation et les Vampires, on pourrait se demander pourquoi j’ai accepté d’être marquée par l’un d’eux. La réponse est relativement simple : à la base entre Alessandro et moi c’était un marché, purement et simplement. Mais les choses entre nous ont évolué de manière inattendue et intense quelque part.

Je n’ai jamais été du genre à côtoyer des Canaïtes et ma rencontre avec le Vampire rockeur est vraiment un hasard. Mais avec le recul, j’en suis bien contente. Cette nuit-là, il m’a sauvé la vie sans savoir qui j’étais, et gratuitement (étonnant quand on connait l’énergumène). J’accusais déjà quelques ennuies avec un Vampire certes séduisant mais assez agressif, qui m’en voulait pour je ne sais quelle raison. Et cette fois-là, j’avais un « Vrai » qui me traquait avec l’envie de jouer un peu… Allez savoir pourquoi Alessandro m’a protégée … En tout cas, je lui étais redevable, même si je devinais qu’il était de nature identique à mon agresseur. Ce n’est que quelques temps plus tard, quand j’ai pu le retrouver pour le remercier qu’il m’a proposé cet étrange marché, qui à la base a failli me faire fuir. En clair, les termes était simples : vu ma fonction je pouvais lui fournir, ainsi qu’à son frère, des informations très utiles, et pour ma part je gagnais sa protection, ce qui vu mes ennuies n’était pas du luxe d’après lui. Je n’ai pas accepté de suite, et pris le temps de réfléchir avant de m’engager dans cette voie-là …

Avec le temps, notre relation neutre et d’intérêt commun a évolué vers quelques choses de plus fort et de plus intime. Alessandro me rappelle en bien des points mon frère ainé que j’ai perdu de vue depuis plus de 10 ans. J’étais très proche de lui et nous avions une relation fusionnelle très forte. Semblable niveau goût et comportement immature et égoïste, je me suis peu à peu attachée au Vampire. J’ai conscience de projeter l’image de mon ainé sur lui, mais il y a une différence majeure : ici c’est Alessandro qui veille sur moi, et non moi qui doit lui éviter les ennuies. Je sais aussi que je lui rappelle sa sœur, d’une certaine manière. En clair, nous avons développé un lien fraternel qui se renforce avec le temps. J’ai confiance en lui, il est le premier vers qui je vais pour le moment quand j’ai besoin d’aide ou de réconfort et il semble, tout égocentrique qu’il est, apprécié de jouer le grand frère attentionné. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne se prend jamais la tête tous les deux, parce qu’entre nous il peut vraiment être invivable ! Mais je l’aime comme il est.

Et puis, il y a eu une cassure. Je n’ai pas compris ce qui lui prenait. Mais alors que je m’étais attachée à lui et le voyais vraiment comme mon frère, il m’a purement et simplement jetée. Il m’a laissé le choix de reprendre ma liberté, ce qui était vaguement plus compliqué et je n’ai plus eu depuis cette nuit-là l’occasion de lui parler. Étrangement, monsieur je haie le monde entier et je m’en fous de tout, est d’une certaine manière rester présent. Je retrouve régulièrement des seringue de son sang pour m’éviter le manque et j’ai l’impression qu’il continue de veiller sur moi. Je ressens toujours ses émotions, l’inverse devant être vrai. Je suis presque certaine qu’il erre non loin au cas où… Aussi stupide soit-il et même si j’ai envie de lui claquer ses 4 vérités, j’attends qu’il revienne. Je suis presque sure qu’il finira par me reparler, vu qu’il continue de s’occuper de moi… Je lui en veux quelque part mais j’attends qu’il fasse le premier pas. Notre relation me manque, j’aimais bien son côté excentrique …

"Les convictions forgent plus l'Humain que ses actes."

La révélation ? Je veux bien avouer qu’au début, quand tout cela à éclater, je me suis demandée si la blague valait l’engouement médiatique qu’on a eu … Mais avec les semaines, j’ai bien dû constater que ce n’était guère une plaisanterie mais plutôt une réalité, et qu’il faudrait vivre avec. Moi, qui avais déjà eu des difficultés à admettre la magie, je devais me faire à l’idée que Vampire et Lycanthropes existaient ! Étrangement savoir qu’il existait des mages, dont mon crétin fini de frère ainé fait parti aux dernières nouvelles (ça date quand même), ne m’a pas été d’une grande aide. Autant je pouvais comprendre la Wicca, les incantations et les potions, autant là j’ai un peu ramé. Peut-être parce que la magie me rappelait la religion … Bref, tout cela pour dire qu’il me fallu quelques semaines pour admettre le monde surnaturel et me faire une idée de ce que cela allait impliquait dans ma vie personnelle.

Finalement qu’est-ce que je pense vraiment de la révélation ? Rien.
Je veux dire par là que j’ai très vite décidé que cela ne me concerner point. Je n’étais pas spécialement fan des romans du genre Dracula ou Twilight. Autrement dit pour moi cela ne changeait pas grand-chose à ma vie. Si ce n’est que je me montrais plus prudente de nuit et avec les rencontres lors de mes sorties. Mais fondamentalement, je n’en avais rien à faire des Vampires et autres créatures du genre. Je suis une réaliste qui vit dans le monde matérielle, moi, et qui a bien mieux à faire et penser que ce genre de chose… Oui mais parfois la vie vous rattrape assez violemment et ne vous laisse pas le choix. Alors aujourd’hui, suite à tous les bouleversements qui ont suivi la Révélation, je me retrouve en plein dans ce que j’avais naïvement cru très loin de ma petite vie rangée. Et j’avoue que côtoyer régulièrement des Canaïtes aide à se faire une idée de la réalité de leur existence… Mais je ne peux plus faire marche arrière. Et avec les mois puis années, j’avoue que je baigne plus dans un monde qui m’effraye encore un peu et que je maitrise relativement mal. Mais je me suis habituée, j’ai accepté l’idée et je vis surtout avec. De toute manière ai-je le choix ? Cependant avec le recul, je ne suis pas sure que cela était une bonne chose….

"L'apparence qu'on se donne est le maquillage que l'on met sur soi pour protéger son moi intérieur"

Je suis rarement les conventions vestimentaires imposées, et ne me vête que comme je le souhaite.
Je porte, bien cachée sous mes vêtements, un talisman protecteur Wiccan offert par mon frère.
J'ai tatoué un symbole celte du bonheur et de la femme : le Triskell ainsi qu'un autre une colombe symbole d e paix …. (vous voulez savoir où ? Venez vérifier!)
Mes proches me surnomment affectueusement Beccy
Je suis considérée comme une surdouée, mais je ne partage pas cet avis, je suis juste relativement intelligente et j'aime apprendre.

"Les souvenirs sont comme des perles multicolores que l'on enfile pour créer un magnifique collier"

Si on réfléchit j'ai déjà un beau collier, fait de jolies perles de diverses couleurs, passant des blanches innocences au noir de deuil en défilant les autres couleurs de l'arc-en-ciel ... Quand je pense ainsi je me sens vieille ! Qu'importe, toute histoire commence un jour par une naissance, et un temps d'insouciance.

Je suis donc née sous le signe du poisson, le 25 février 1984, dans la belle ville de la Nouvelle Orléans, berceau du vaudou et du jazz. J’étais le second enfant du couple Callaghan, ayant un frère ainé de 5 années prénommé Erwin. Pour lui, mon père fier de ses origines irlandaises avait choisi un prénom d’origine celte. S’il avait pu deviner où cela mènerait son fils, peut-être que son choix aurait été différent mais mon ainé n’en a jamais fait qu’à sa tête de toute manière… Pour ma part, ce fut ma mère, chrétienne pratiquante, qui me prénomma, Rebecca comme une femme de la Bible, l’épouse d’Isaac dans la Genèse. Est-ce pour cela que j’ai eu une éducation chrétienne de sa part ? Peut-être… Mais je dois reconnaitre que ma foi ne m’a pas sauvée de beaucoup de chose même si étant devenue une Marquée je continue de croire. Il me faut bien ça pour ne pas devenir folle et encore envisagé un avenir serein.

J’ai peu de souvenirs de ma petite enfance, mais j’imagine que c’est là qu’estné mon lien fusionnel avec Erwin. Je sais que c’est lui qui m’a surnommée Beccy, et pendant de longues années il fut le seul à utiliser ce surnom. Nous avons toujours été très proches, l’un de l’autre, partageant nos jeux et nos petits secrets enfantins. Et cette habitude a perduré même après l’adolescence, jusqu’au jour où il a claqué la porte du toit familiale. Enfant, j’étais réputée sage et docile. Mon père ayant une haute estime de sa petite société et de notre classe sociale, nous a inculqué une éducation quoi doit être digne de la haute société ! J’ai donc très jeune appris à me tenir correctement, à parler quand il fallait et dans les bonnes formes, à jouer du piano et à chanter. Bref à être digne d’une petite princesse moderne. C’est à cette époque lointaine que j’ai créé cette fierté et cet air hautain qui me vaut d’être souvent traité de snob. Niveau scolaire, j’ai suivi un parcours traditionnel et sans embuches, passant pour une bonne élève et une surdouée, alors que j’aimais juste étudier. Néanmoins tant que j’étais en primaire, mes parents m’ont laissée suivre une scolarité normale. Étant de nature sociable, je me faisais facilement des amis à l’école. Une fois rentrée, je passais mon temps et travaillais avec Erwin, qui me servait de protecteur et d’héro en même temps.

Dans ma petite enfance, j’ai enfilé des jolies perles blanches liées à l’innocence et des perles roses tendresses fraternels et familiale ; une jolie basse de collier.

J’avais 10 ans quand ma vie a basculé étrangement de manière inattendue. Mon père avait une maitresse, ce qui une fois publique a dévastée ma mère. Ils ont rapidement divorcé aux tords de mon paternels. Et Erwin et moi sommes devenus leurs armes de combat, ce pourquoi et par quoi ils se déchiraient. Ballottés à gauche et droite, parfois jugé responsables du désastre d’un mariage parfait tant qu’il n’y avait pas d’enfant, nous fumes marqués assez profondément. Et comme cela était prévisible, nous avons fini par nous rapprocher encore, nous raccrochant à la seule personne stable de notre univers brisé : l’autre. Pour notre mère, devenu beaucoup plus distante et désireuse de refaire sa vie tout comme son ex époux, nous étions un poids sauf quand elle avait l’occasion de réclamer plus de pension alimentaire. Sévère à l’excès, elle attendait de nous un comportement irréprochable et parfait, sauf chez notre père bien sur. Ce dernier, à l’opposé avec sa nouvelle compagne, est devenu très tolérant et nous gâtait plus que nécessaire, remplacement par des objets le manque de temps. On le voyait deux weekends par mois.

J’ai ajouté des perles gris tristesse et souffrance à mon collier, tout en en enfilant quelques une rose tendresse.

Finalement, nous avons trouvé Erwin et moi une manière personnelle et différente de surmonter le divorce. Pour mon frère ainé ce fut la magie. Il a commencé à s’intéresser à la mythologie celtique, en référence à son prénom et nos origines irlandaises puis à la magie. Il a fait beaucoup de recherches et s’est mis à pratiquer des petits sorts faciles allant toujours plus loin, jusqu’à entrer en contact avec de Wiccans. Pour ma part, je me suis plongée à fond dans mes études, voulant réussir et avoir une belle carrière professionnelle. J’ai finis par sauter deux classes, et je fus diplômée du lycée à l’âge de 16 ans. Il suffisait de choisir ma voie pour l’université. Ce fut aussi l’année des premiers émois amoureux. Mais ce qui m’attristait était l’éloignement de mon frère, nos mondes ne se rencontraient guère plus même si notre attachement mutuel lui ne changeait point.

J’enfilais des perles verts espoir à mon collier et voyait l’avenir se dessiner selon mes envies.

L’université fut un changement radical dans ma vie et m’ouvrir de nouveaux horizon. Ce fut aussi une occasion de m’éloigner de ma mère qui m’étouffait. Pendant ces années-là, je vis bien moins Erwin, qui lui avait refusé de faire des études et se consacrer de plus en plus à la magie. Pour ma part, j’avais opté pour l’économie et je me faisais un devoir de réussir mes études le plus brillamment possible. J’avais aussi un groupe d’amis un peu plus vieux que moi, avec qui je sortais. C’est durant mes études que j’appris de moi-même comment me comporter face aux gens et a avoir des attitudes différentes en fonction de la relation et du contexte d’une conversation. Je fus une première fois diplômée avec grande distinction à 20 ans, j’étais fière de ma réussite mais j’avais envie d’étudier encore un peu me jugeant trop jeune par rapport à mes camarades pour aller travailler. Aussi ai-je opté pour un cursus en relation politique mondiale qui m’occupa encore deux années. De nouveau le succès fut au bout de la route et j’étais plus que satisfaite de moi.

Mes perles furent dorées réussite et rouge passion pendant ces quelques années.

Cependant il y eu un événement noir l’année de mes 20 ans qui me marqua et me décida à m’éloigner définitivement de ma famille. Cette année-là, Erwin, que j’adorais toujours autant, commença à pratiquer la magie noire et abandonna son travail pour se consacrer de plus en plus à la Wicca. Ma mère avait toujours jugé cela puéril et commençait à être lassée qu’à 25 ans il continuait de s’intéresser à cela. Finalement, les disputes étaient courantes à la maison, et je fus souvent témoins le weekend quand je rentrais de leur prise de bec devenue violentes en paroles et parfois en geste. Nous ne voyons déjà plus notre père parti faire fortune à l’étranger… Ce fut après une de ses disputes que mon ainé claqua la porte sans un mot ni un au revoir pour ne jamais revenir. Cela fait presque 10 ans maintenant, mais je n’ai jamais eu aucune de ses nouvelles. Je lui en veux de m’avoir abandonnée seule, sans explication alors que je l’avais toujours soutenu. Mais en même temps, j’ai pardonné avec le temps, je le comprends mieux et il me manque cruellement. J’ignore où il est et s’il va bien…

Quelques perles grises regret et au goût amer s’ajoutèrent aux autres.

La fin de mes études et mon diplôme m’offraient une belle opportunité inattendue. Alors que mon papier en main, je me demandais où postuler pour avoir un travail intéressant ,je fus contactée par un homme politique. Il visait le poste de ministre des finances de Louisiane et avait suivi avec intérêt les études du secteur politico-économique pour recruter sa future équipe. Considérée comme surdouée et la meilleure dans mon domaine, il me proposa le post de secrétaire… Et j’avoue qu’une telle offre ne se refuse nullement ! Finalement je dus suivre un rapide cursus d’un an sur les lois et puis je fis la campagne politique et une fois qu’il fut élu je m’installait à Shreveport, là où se trouvait le bureau de finance de l’état.

Quelques perles dorée et puis bleu neutre s’enfilèrent à la suite des autres.

Voilà où j’en étais quand ma route a croisé celle d’un Vampire. Je passais énormément de temps au travail. J’avais atteins un niveau plus que satisfaisant au niveau professionnelle. Il n’y avait que ma vie personnelle qui laissait à désirer. Je désirais la combler pour pouvoir dire que j’avais une vie parfaite, mais le destin en avait décidé autrement… C’est dans ces conditions étranges que j’ai par pur hasard été pour la première fois confrontée au Surnaturel. Un Vampire qui m’avait pris en chasse à la sortie d’une soirée, et un autre qui m’avait sauvée la vie… Cette nuit-là, Alessandro était entré dans ma vie et n’en ai plus jamais vraiment ressortir, prenant la place vacante de grand frère. Bien sur, c’était simplement un pacte à la base : il me protégeait, je l’informais. Mais au fil des nuits, c’est devenu plus. Je me suis vraiment attaché à ce Vampire insupportable. En bien des points, il me rappelle mon frère ainé. Et jusqu’à il y a peu il avait toujours été présent pour moi. Puis il y a eu cette cassure inexplicable, ses propos acerbes et de rejets incompréhensibles…. Pourtant, il continue de me donner son sang. Je suis toujours sa Marquée. Je m’inquiète pour lui, sa souffrance et sa tristesse me vrillent souvent l’intérieur, tout comme sa rage. Mais je sais aussi que si je vais l’aborder, il fera l’enfant capricieux et ne dira rien. Alors j’attends. Je me dis qu’un jour, il finira bien par revenir… À moins qu’il en soit comme Erwin ? Mais pour le moment, je me contente de poursuivre au mieux ma vie te de patienter.

Funny game

Je sors de la douche rapidement et enfile une robe à jupe plissée courte après un rapide essuyage. Ce soir c’est sorti pour me changer les idées, et j’ai au moins Laureen, qui est disponible. D’ailleurs elle devrait arrivée d’ici une demi-heure ce qui me laisse peu de temps pour finir de me préparer. J’avoue avoir un peu hésité à accepter sa proposition. Ces derniers temps j’ai l’impression d’être épiée et en danger continuellement. Et non, je ne suis pas paranoïaque comme le dit en plaisantant mon amie, je suis bel et bien traquée par… un Vampire ! Le pire c’est que j’ignore ce qu’il me veut, mais je le croise souvent. Comment je sais que c’est un Canaïte ? Parce que je l’ai vu s’abreuver à la gorge d’une pauvre fille une nuit par pure hasard… Aussi, je connais sa vraie nature et l’avoir sur le dos ne me plait guère. Mais je ne peux pas vivre calfeutrée non plus, j’ai besoin de me changer les idées aussi. Finalement, je décide de laisser pendre mes cheveux et me contente d’enfiler des escarpins et de me maquiller. Je finis tout juste avant l’arrivée de Laureen, qui m’attire directement dehors pour ne pas perdre de temps.

« Où contentes-tu nous emmener Laureen ? »

« Dans un bar, histoire que l’on fasse des rencontres intéressantes et ne rentrons pas seule cette nuit ! » Réplique-t-elle avant de babiller sur tout ou rien, et j’avoue ne pas suivre le cours de sa conversation …

Finalement nous sommes arrivées à son bar et il n’a pas fallu 10 minutes pour que mon amie se laisse entrainer sur la piste de danse par un inconnu charmeur, qui a des vues sur son décolleté. Pour ma part, je reste assisse au bar à siroter mes boisson sans alcool tout en conversant avec la barmaid qui est bien sympathique. Au bout de plus d’une heure, je commence sérieusement à m’ennuyer, mais quand je reporte mon regard sur la piste de danse mon amie a disparue ! Typique de Laureen cela ! Un beau gosse la drague et en moins d’une heure elle le ramène chez elle… Je soupire et paye mes consommations avant de sortir sur le parking et de constater qu’elle a repris sa voiture. J’hésite à lui téléphoner, mais tout compte fait je préfère la laisser à ses ébats et je décide de rentrer à pieds, resserrant ma fine veste sur ma poitrine. Je reprends donc la route du retour, essayant d’éviter les rues trop sombres. J’avance rapidement, grelotant un peu de froid et finalement je m’arrête au milieu de la rue. Je me retourne et observe attentivement les alentours. La rue est vide et je suis seule, pourtant j’aurais juré être suivie, je me sens épiée depuis quelques minutes déjà. Lentement, je reprends mon chemin, sur mes gardes et j’entends à nouveau des bruits de pas. Je stoppe et me retourne m’attendant à me trouver à nouveau seule… Mais il y a un homme à quelques pas de moi, brun aux yeux sombres, qui me dévisage en se léchant avec envie les lèvres. Prudemment, je fais un pas en arrière, légèrement apeurée.

« Que me voulez-vous ? » Je demande, prête à partir en courant.

« Oh mais juste ton sang ma jolie, juste ton sang… Et vas-y fuis-moi, il ne sera que plus délicieux avec de l’adrénaline et une petite chasse ! » Réplique-t-il avec un rire narquois.

Et comme une idiote je fais ce qu’il attend de moi. Je pique un sprint aussi rapide que possible vu mes hauts talons. Je ne réfléchis guère plus, et avance à l’aveuglette, finissant par tourner dans une ruelle sombre et vide… Le vampire assoiffé toujours sur mes traces, y entrant en riant et en marchant. Pour ma part, je cherche une sortie à mon impasse. Du moins jusqu’à ce qu’il m’attrape par le bras et me repousse contre le mur. Le choc me coupe le souffle et je glisse le long du mur un peu sonnée. Je relève la tête, la vue brouillée et j’observe mon agresseur tout sourire s’approcher de moi lentement… Je ferme les yeux, apeurée et consciente que je ne peux rien contre lui, mais il ne me touche pas. Surprise, je relève la tête pour constater qu’il y a entre moi et lui un autre homme et vu sa manière de bouger un Vampire lui aussi… Seigneur, ce n’est guère mon jour de chance, moi qui les évite en général …

"Ceux que tu aimes sont ta plus grande richesse"

Ma famille se compose de peu de gens :
Mon père, Delcan Callagham, qui nous a abandonné pour vivre en Europe avec sa seconde épouse. Il fut un père aimant qui nous a trop gâtés après le divorce.
Ma mère, Maria Callaghan, avec qui je n’entretiens plus de relations depuis plus de 10 ans.
Et mon frère, Erwin Callaghan, devenu sorcier et qui m’a abandonné suite à une dispute avec notre mère il ya déjà 10 ans. La personne dont j’ai toujours été la plus proche, entretenant une véritable relation fraternelle fusionnelle… j’ignore ce qu’il est devenu.
Alessandro E. Llywlyn, le Vampire qui m’a marqué. Mon protecteur, grand frère de substitution, mon ami…. Même s’il est par moment agaçant !

➽ pseudonyme. Calli ➽ âge. 27 ans ➽ code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourracommencer. ➽ avis général à propos du forum. Il est mieux maintenant que je suis là, non? Ok je plaisante. Bon RPG ➽ avatar utilisé. la divine et sublime Jessica Biel